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1 Rapport annuel

2 Hôpital Louis-H. Lafontaine Rapport annuel

3 Déclaration de fiabilité Les résultats et l information contenus dans le présent rapport annuel d activités relèvent de ma responsabilité. Cette responsabilité porte sur l exactitude, l intégralité et la fiabilité des données, de l information et des explications qui y sont présentées. Tout au cours de l exercice financier, des systèmes d information et des mesures de contrôle fiables ont été maintenus afin de supporter la présente déclaration. De plus, je me suis assureé que des travaux ont été réalisés afin de fournir une assurance raisonnable de la fiabilité des résultats, et spécifiquement au regard de l entente de gestion. A ma connaissance, l information présentée dans le Rapport annuel d activités de l Hôpital Louis-H. Lafontaine, ainsi que les contrôles y afférant sont fiables, et cette information correspond à la situation telle qu elle se présentait au 31 mars La directrice générale, Denise Fortin L Hôpital Louis-H. Lafontaine voit au mieux-être des personnes, en offrant les meilleurs soins et services spécialisés et surspécialisés en santé mentale, en contribuant à repousser les limites de la maladie par la recherche et l évaluation des modes d intervention, en formant les intervenants par l enseignement et en diffusant les savoirs, en collaboration avec ses partenaires. Notre vision Performant et chef de file grâce à ses meilleures pratiques, l Hôpital Louis-H. Lafontaine offre des soins et services de qualité à la personne dans son rétablissement. Vers 2012 : nos priorités Notre vision se réalisera selon ces priorités d action: Notre mission Améliorer l accès aux soins et services Assurer au client un cheminement qui répond aux standards établis et qui permet, en toute fluidité, l accès aux services dont il a besoin. Intégrer à l épisode de soins la dimension de la santé physique des usagers qui présentent ou sont à risque de développer un syndrome métabolique. Développer des projets novateurs en recherche clinique Intégrer pleinement la recherche dans nos activités cliniques pour exceller dans la recherche centrée sur le patient et pour adopter les meilleures pratiques et l usage des données probantes. Rehausser nos activités d enseignement Améliorer la qualité et le volume d activités d enseignement, notamment par un soutien accru aux superviseurs de stage. Ces priorités seront soutenues par le développement et la mobilisation des ressources humaines et appuyées par une culture de la mesure et de l évaluation de la qualité. Hôpital Louis-H. Lafontaine Rapport annuel

4 Les membres du conseil d administration au 31 mars 2012 Madame Agathe Champoux...Population Madame Anne Côté... Agence de la santé et des services sociaux Madame Caroline Émond...Cooptée Monsieur Pierre Paquet...Population Monsieur Luc Valiquette...Conseil multidisciplinaire Madame Lina Beaulé... Agence de la santé et des services sociaux Monsieur Daniel Beauregard...Conseil des infirmières et infirmiers Monsieur Daniel Bourbonnais...Université de Montréal Madame Lise Chagnon...Cooptée Madame Carole Clermont...Cooptée Madame Francine Décary...Cooptée Madame Francine Dubé...Cooptée Madame Nicole Dupont...Cooptée Monsieur Stéphane Guay...Université de Montréal Madame Jo-Anne Hudon Duchesne...Comité des usagers Madame Marie-Christine Lefebvre...Comité des usagers Monsieur André Lemieux... Directeur général Docteur J. André Luyet... Conseil des médecins, dentistes et pharmaciens Monsieur Pierre Miron...Fondation Monsieur Richard Proulx...Personnel non clinique Les membres du comité de direction au 31 mars 2012 Madame Denise Fortin...Directrice générale adjointe et codirectrice des services cliniques Monsieur Léo Fortin... Directeur du soutien à l intégration sociale Madame Najia Hachimi-Idrissi... Adjointe au directeur général, qualité et gestion des risques Monsieur André Lemieux... Directeur général Monsieur Jean Lepage... Adjoint au directeur général, communications Docteure Sonia Lupien...Directrice de la recherche Docteur J. André Luyet... Chef du département de psychiatrie, codirecteur des services cliniques...et directeur des services professionnels par intérim Madame Céline Morin...Directrice des services administratifs Docteur Luc Nicole... Directeur de l enseignement Madame Guylaine Prévost... Directrice des ressources humaines Madame Lucie Thibault... Directrice des soins infirmiers Hôpital Louis-H. Lafontaine Rapport annuel

5 Rapport de la présidente et de la directrice générale Hôpital Louis-H. Lafontaine Rapport annuel

6 S il est un fait marquant à retenir de cette année , c est la désignation d Institut universitaire en santé mentale que nous a attribué le ministre de la Santé et des Services sociaux, le D r Yves Bolduc. En effet, c est avec beaucoup de fierté que nous avons accueilli cette désignation, le 14 octobre dernier. Voilà une véritable marque de confiance à l égard des équipes qui évoluent au sein de notre établissement. Cette désignation d Institut universitaire constitue un levier pour aller plus loin et pour faire davantage progresser ce qui nous a animés et nous a motivés au cours des années, soit la volonté d améliorer les soins et services aux personnes atteintes de troubles mentaux, de développer l enseignement, ainsi que d intensifier la recherche et l évaluation dans un souci constant de poursuite de l excellence. Ce statut d institut universitaire doit compter sur un réseau de partenaires. En effet, leur participation est essentielle au succès de l Institut et nous avons constaté leur intérêt à travailler ensemble au sein du Comité des partenaires. C est le D r J. André Luyet, chef du département de psychiatrie et codirecteur des services cliniques, qui assumera la présidence de ce comité pour les deux prochaines années. Nous avons également raffermi nos liens avec les deux autres instituts en santé mentale (Institut Douglas et Institut universitaire de Québec), de même qu avec le Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke et les partenaires. En effet, notre établissement a été l hôte de la 1 re journée de réflexion des instituts en santé mentale. Nos discussions ont notamment porté sur la collaboration entre les médecins généralistes et les médecins spécialistes et sur la mise en place de pratiques novatrices en santé mentale. Cette année, nous avons formellement mis en place l Unité d évaluation des technologies et modes d intervention en santé mentale, renforçant ainsi l un des volets de notre mission. Dans la perspective de la promotion de l excellence clinique, cette équipe évaluera les avantages de l implantation d une technologie ou d une nouvelle pratique afin de soutenir la prise de décision. Enfin, en vue de soutenir le développement des pratiques de pointe et d en assurer la diffusion, une délégation de notre établissement a été invitée à l Hôpital du Vinatier, à Lyon en France, pour offrir un programme de formation à l intention des équipes de psychiatrie en déficience intellectuelle. RÉPONDRE AUX BESOINS D UNE CLIENTÈLE PLUS COMPLEXE A l été 2011, près de 100 personnes hospitalisées avec une condition psychiatrique stabilisée étaient regroupées dans les unités de transition orientation, des unités au statut transitoire. La finalité de ces unités est de préparer la transition progressive des patients dont l état est stabilisé vers des ressources de longue durée, comme tout autre citoyen en perte d autonomie qui a accès à un CHSLD. Suivant les transferts de clientèle, ces unités seront graduellement fermées. Cela permettra de redéployer les intervenants, de rehausser les unités de traitement et de réadaptation intensive, de développer de nouveaux services inspirés des meilleures pratiques et de répondre ainsi aux besoins d une clientèle de plus en plus complexe grâce à des services de pointe en santé mentale. PROMOUVOIR LA PLEINE CITOYENNETÉ Depuis quelques années déjà, l Hôpital Louis-H. Lafontaine fait la promotion du concept de pleine citoyenneté. Ce concept consiste à permettre aux personnes atteintes de maladies mentales de retrouver un sentiment d appartenance à leur communauté afin de s épanouir en tant que citoyen à part entière. Pour cesser de les exclure, il faut participer à la lutte contre la stigmatisation et supporter l exercice de leurs droits et libertés. Il faut leur offrir des services spécialisés certes, mais également travailler en partenariat avec tous les acteurs de la communauté pour qu ils aient accès aux services destinés à l ensemble des citoyens et non plus développer des services parallèles et ségrégés. C est dans cet esprit que le personnel et les médecins ont été conviés à s initier à cette vision clinique. Près de 400 personnes ont participé à cette activité. Ces réflexions ont ensuite été portées sur la scène locale avec la tenue d un 2 e Forum citoyen, organisé avec la collaboration de représentants d organismes communautaires, d utilisateurs de services et de leurs proches, ainsi que des représentants d élus municipaux. L objectif principal de ce Forum était de mobiliser les partenaires de l est de Montréal à partager une vision commune d une psychiatrie sans ruptures favorisant la pleine citoyenneté. Toutes ces actions visent à permettre un dialogue et des actions concertées entre les élus, les acteurs de la psychiatrie, les organismes communautaires, les centres de santé et services sociaux et les divers représentants des services aux citoyens, notamment le soutien au logement, l accès au travail et la lutte contre la stigmatisation. Sur ce même thème, lors d une rencontre à Lyon en octobre dernier, des représentants de l Hôpital ont pris part, avec des représentants d une dizaine de pays, à la fondation du Mouvement international citoyenneté et santé mentale. Les membres fondateurs, outre le Québec, sont notamment représentés par la France, la Belgique, la Suisse, les États-Unis (l Université Yale et l Hôpital du Connecticut), le Bénin et l Australie. Cette nouvelle organisation sera basée à l Hôpital Louis-H. Lafontaine. Tous ces événements témoignent d une vitalité sans précédent au sein de notre établissement et d une volonté forte d assurer un leadership, de mobiliser nos partenaires dans des projets communs et de faire valoir les compétences et l expertise présente au sein de l hôpital, tout en ayant un souci constant d assurer une prestation de services qui favorise la pleine citoyenneté des personnes utilisatrices des services en santé mentale. Hôpital Louis-H. Lafontaine Rapport annuel

7 UN ENGAGEMENT SOUTENU À L ÉGARD DE LA RELÈVE Notre établissement a encore joué un rôle majeur dans la formation des intervenants de demain. Afin d accompagner les superviseurs de stage dans ce travail important, nous avons poursuivi le développement et la mise en œuvre d activités de soutien. La Direction de l enseignement a d ailleurs été sollicitée par certains établissements du réseau de la santé et des services sociaux afin d offrir à leur personnel clinique la formation sur la supervision de stages. LA RECHERCHE CLINIQUE ET LE DÉVELOPPEMENT DES MEILLEURES PRATIQUES Notre centre de recherche a poursuivi ses travaux visant l instauration d une collecte systématique des indicateurs biologiques, psychosociaux et cliniques des utilisateurs de services de l Hôpital Louis- H. Lafontaine. Le projet Signature, qui figure au plan de développement du centre de recherche, permettra le développement d une recherche axée sur la personne et la mise en place des meilleures pratiques. LA LUTTE AUX PRÉJUGÉS L expression d une pleine citoyenneté des personnes qui présentent un problème de santé mentale est toutefois confrontée aux préjugés. Il y a deux ans, nous produisions la web série vidéo clé 56 afin de démystifier l hôpital psychiatrique et plus largement la santé mentale. Ce projet s est mérité de nombreux prix et distinctions, de même qu il nous a permis de rejoindre plus de personnes. Nous avons voulu faire une suite à clé 56, présenter la réalité de notre établissement par le biais de reportages sur nos ressources externes. Par le biais du quotidien des résidents de La Petite Patrie et de la résidence Viau, c est cette réalité qui a été abordée dans les projets complémentaires Maisons de fous (8 émissions de 30 minutes diffusées sur TV5) et Foliewood (courts documentaires diffusés sur notre site web, dont certains sont réalisés par des utilisateurs de services). Ces deux projets ont eux aussi permis de rejoindre un large auditoire et d être primé, notamment aux prix de la communication de l Association québécoise des établissements de santé et d être en nomination aux Prix Gémeaux. INFRASTRUCTURES ET ÉQUILIBRE BUDGÉTAIRE : AVOIR LES MOYENS DE NOS AMBITIONS Avec des infrastructures dont certaines sont centenaires, l aménagement et l entretien de nos installations posent des défis importants. Aussi, nous devons veiller à ce que nos ressources techniques soutiennent adéquatement nos activités cliniques, d enseignement, de recherche et d évaluation. C est dans cette perspective que nous avons entrepris une démarche visant à nous doter, à l automne 2012, d un plan directeur clinique et immobilier. Pour procéder à sa mise en œuvre, nous devrons toutefois compter sur l appui de l Agence de la Santé et des Services sociaux, de même que sur celui du ministère. Au plan financier, notre établissement a encore une fois atteint l équilibre budgétaire. Il est d ailleurs important de souligner la vigilance des gestionnaires quant au respect du budget qui leur est alloué et la collaboration du personnel et des médecins. La Fondation de l Hôpital Louis-H. Lafontaine a encore une fois largement contribué à la réalisation de notre mission. En effet, grâce à la générosité de ses nombreux donateurs, la Fondation a amélioré le quotidien des personnes utilisatrices de services et soutenu la recherche de pointe en santé mentale. CHANGEMENTS AU CONSEIL D ADMINISTRATION ET À LA DIRECTION GÉNÉRALE Comme pour l ensemble des établissements de santé et des services sociaux, notre établissement a formé cette année un nouveau conseil d administration. Ainsi, au terme du processus d élection et de nomination, c est un conseil d administration de vingt membres qui a été formé. Nous profitons d ailleurs de l occasion pour souligner l engagement et la disponibilité des membres sortants et tout particulièrement de messieurs Gilles Lépine, qui a assumé la présidence du conseil pendant 7 ans, et Michel Clair, vice-président durant 3 ans. Après 35 ans à l Hôpital Louis-H. Lafontaine, dont plus de dix ans à la direction générale, monsieur André Lemieux a pris une retraite bien méritée en juin Reconnu pour son humanisme, M. Lemieux a été un artisan dévoué et engagé dans l écriture de plusieurs chapitres de l histoire de notre établissement maintenant désigné institut. A l issue d un processus de sélection rigoureux, c est madame Denise Fortin à qui a été confié le poste de directrice générale. Mme Fortin occupait déjà le poste de directrice générale adjointe et de codirectrice des services cliniques et occupera ses nouvelles fonctions à partir du 30 juillet CONCLUSION Au cours des prochaines années, les défis que nous devrons aborder seront importants et exigeants. Nous devrons notamment développer la synergie entre les soins et services, l enseignement, la recherche et l évaluation, tel que cela figure au coeur même de notre rôle d institut universitaire en santé mentale. Nous savons toutefois que nous pouvons compter sur des équipes dévouées et engagées et que notre cause, celle du rétablissement des personnes atteintes d un problème de santé mentale et l exercice de leur pleine citoyenneté, est particulièrement inspirante! Francine Décary Présidente du conseil d administration Denise Fortin Directrice générale Hôpital Louis-H. Lafontaine Rapport annuel

8 ÉVÉNEMENTS PUBLICS (colloques et journées scientifiques) Plusieurs activités se sont tenues à l Hôpital Louis-H. Lafontaine dans la cadre de la Semaine nationale de la santé mentale 2011: - du 3 mai au 6 mai, l exposition Regards sur l art cru, œuvres d Impatients et d artistes contemporains, - le 4 mai, la conférence-midi d Ellen Corin sur le thème «L art cru, une ouverture vers l autre en nous», - le 5 mai, la soirée grand public «Foliewood», le projet de websérie documentaire du réalisateur Alexandre Hamel. Les 19 et 20 mai 2011 s est tenu, au centre d enseignement Dr Frédéric-Grunberg, le 5 e colloque annuel du Regroupement pour l amélioration continue de la qualité, sur le thème «Qualité, sécurité et droits des usagers». Près de 120 personnes y ont participé, de différentes régions du Québec. Le 30 septembre 2011, plus de 150 cliniciens, chercheurs, étudiants et membres d organismes communautaires étaient réunis au Centre d enseignement Dr Frédéric- Grunberg pour assister au colloque «Vieillir en santé mentale». La veille de l événement, Rose-Marie Charest, présidente de l Ordre des psychologues, a présenté une conférence publique où elle a notamment abordé les éléments essentiels à l environnement des personnes âgées et les facteurs liés à une vieillesse heureuse et en santé. Le 16 novembre 2011, 100 personnes ont participé au lancement du livre «Créer des liens pour briser des chaînes» au Centre d enseignement Frédéric-Grunberg. Magnifiquement illustré, ce livre-choc présente l expérience humaine et troublante de Luc Legris et Sylvain Ratel, deux intervenants de l Hôpital Louis-H. Lafontaine, lors de leur visite au Bénin auprès de Grégoire Ahongbonon et de son équipe de l Association St-Camille de Lellis. Le 16 février 2012 se tenait à l hôpital la journée scientifique «Sensations fortes : les hauts et les bas du trouble bipolaire». Ce fut l occasion, pour les 170 chercheurs, étudiants et cliniciens réunis, de réfléchir à la gestion du trouble bipolaire aux niveaux physiologique, psychosocial et pharmacologique et de s inspirer de projets novateurs. En soirée, en marge de cette journée, l humoriste Michel Mpambara a présenté une conférence publique gratuite où il a partagé avec les personnes présentes son expérience personnelle et ses recommandations en lien avec le trouble bipolaire. Le 22 février 2012, se tenait, au Centre d enseignement Dr Frédéric-Grunberg, le lancement du premier guide clinique sur la thérapie basée sur les meilleurs pratiques pour traiter les personnes souffrant de trouble obsessionnel-compulsif. Intitulé Clinician s Handbook for Obsessive Compulsive Disorder, cet ouvrage unique a été rédigé par les chercheurs et psychologues Kieron O Connor et Frédérick Aardema, qui œuvrent au Centre d études sur les TOC et les tics de l Hôpital Louis-H. Lafontaine. Le 23 mars 2012, 125 cliniciens, chercheurs et étudiants ont discuté des bases neurophysiologiques de la douleur et des facteurs psychologiques qui l influencent dans le cadre de la journée scientifique «La douleur de la tête au pied» Le 29 mars 2012, plus de 100 personnes étaient réunies au Centre d enseignement Dr Frédéric-Grunberg pour assister à la journée scientifique «Quand on teste, estce qu on stress» organisée par le Centre d études sur le stress humain de l Hôpital Louis-H. Lafontaine. A cette occasion, les chercheurs du CESH ont notamment dévoilé les résultats d une nouvelle étude qui démontre que lorsque l on teste les personnes âgées en milieu médical ou de recherche, cela induit une réponse de stress qui diminue leur mémoire Plus de 450 personnes étaient présentes au Colloque Inter-établissement des Instituts universitaires tenu les 29 et 30 mars à Québec. Au programme de ce colloque les participants ont abordé un sujet préoccupant : la santé mentale des jeunes adultes. PRIX ET DISTINCTIONS Le 16 avril 2011, le D r J. André Luyet, chef du département de psychiatrie, a reçu le Prix Prestige de l Association médicale du Québec. Le Prix Prestige est la plus haute distinction que l AMQ octroie à l un de ses membres. La websérie documentaire Clé 56 a remporté le Lindalee Tracey Award au Canadian International Documentary Festival à Toronto, le vendredi 6 mai L Hôpital Louis-H. Lafontaine a gagné le Prix de la communication 2011, catégorie des établissements à vocation universitaire, pour le programme Dis-moi comment tu te laves les mains, je te dirai qui tu es!, qui vise à sensibiliser les employés au lavage de mains et surtout à la technique d un lavage de main efficace et optimal. Le 12 mai 2011 à Gatineau, l Ordre régional des infirmières et infirmiers de l Outaouais a remis son Prix Innovation clinique à une équipe d infirmières provenant de cinq centres hospitaliers psychiatriques de la province pour le projet Répertoire de guides cliniques pour l élaboration des plans thérapeutiques infirmiers en santé mentale. Janique Beauchamp, conseillère clinicienne en soins infirmiers, volet recherche et évaluation de la qualité à l Hôpital Louis-H. Lafontaine, fait partie du groupe d infirmières récompensées. Le 24 avril 2012, l équipe des communications de l Hôpital Louis-H. Lafontaine s est vue décerner, pour une deuxième année consécutive, le Prix de la communication de l Association québécoise des établissements de santé et de services sociaux. Ce prix lui a été attribué pour son projet de série télé Maisons de fous (produite par Pixcom et diffusée sur TV5) et sa websérie Foliewood.com. FÉLICITATIONS À TOUS ET TOUTES! Hôpital Louis-H. Lafontaine Rapport annuel

9 Les rapports des directions Hôpital Louis-H. Lafontaine Rapport annuel

10 Direction des services cliniques Les grands dossiers se sont poursuivis tout au cours de l année : l accessibilité aux services, la mise à jour de la programmation clinique et le développement d une vision clinique centrée sur la pleine citoyenneté. Dans ces dossiers, on note le maintien de la performance quant aux délais pour l évaluation d une demande en provenance de la 1 re ligne et la prise en charge dans les services ambulatoires. Une difficulté demeure au niveau de l accès direct aux unités de traitement intensif et le dépassement des capacités d accueil. Les gestionnaires et les membres de la direction ont fait de ce dossier une priorité pour améliorer les résultats dans les meilleurs délais. La programmation clinique continue d être bonifiée, notamment par les comités de programmation clinique, dont certains associent des utilisateurs de services. Quant au développement de la vision clinique centrée sur la pleine citoyenneté, elle est constamment bonifiée grâce aux échanges avec nos collègues et nos partenaires. Parmi les autres dossiers, notons la terminaison officielle de la mesure de transition ambulatoire, permettant le transfert graduel d une partie de notre clientèle vers les services de 1 re ligne, soulignée lors d une rencontre bilan avec nos partenaires, le 30 septembre. L actualisation du projet Unités de transition et d orientation (UTO) a par la suite officiellement démarré. Ces unités ont pour rôle de préparer la transition progressive des patients dont l état est stabilisé et ne requièrent plus un niveau de services correspondant à notre mission, vers des ressources d hébergement de longue durée, tel qu en CHSLD, comme tout autre cityoyen en perte d autonomie. Divers projets ont été mis en place, suscitant des réflexions sur les pratiques telles que : l utilisation des mesures d isolement et contentions, l évaluation de la dangerosité, la formation OMÉGA et la participation aux projets de recherche sur la violence en milieu de travail pour les équipes du programme Évaluation et interventions brèves, la définition des besoins de formation et d intervention à l égard de la clientèle avec statut légal et celle présentant une comorbidité (abus de substance), la systématisation de la grille des paramètres de l intensité clinique dans les unités de traitement intensif, la révision de la programmation de la clinique Cormier-Lafontaine. Plusieurs projets inter- programmes, améliorant les services à la clientèle, ont aussi été mis sur pied ou consolidés. Soulignons aussi, le lancement du guide PII (plan d intervention interdisciplinaire), la tenue d une journée d étude sur les services cliniques et la spiritualité et de séminaires cliniques sur la diversité culturelle. Évidemment, le rendez-vous annuel de la DSC a non seulement permis de convier les équipes de la direction; cette année, l invitation a été faite à l ensemble du personnel de l hôpital. La réponse a été très positive et il nous a été demandé de poursuivre en ce sens. Au cours de l année, suite à des travaux en partenariat, il a été décidé de transférer l équipe de suivi clinique à la Direction du soutien à l intégration sociale et, par ailleurs, l équipe de coordination des soins a été transférée de la Direction des soins infirmiers vers notre direction. Plusieurs autres dossiers, menés en collaboration avec les différentes directions de l hôpital, ont mobilisé des gestionnaires et des membres du personnel de la DSC, ainsi que des médecins : le plan des mesures d urgence, le projet de distribution alimentaire, l identification des besoins pour le plan directeur clinique et immobilier, etc. Nous avons aussi mené de multiples activités d amélioration continue des différents services de l hôpital, qui sollicitent régulièrement les équipes. Par ailleurs, la DSC a aussi été étroitement associée à la mise sur pied d activités à caractère culturel. Plusieurs activités ont aussi permis de consolider nos partenariats : l organisation de la 1 re rencontre des instituts universitaires en santé mentale, la rencontre avec les élus de l Est, les déjeuners-causerie du réseau local de services, la tenue du 2 e Forum citoyen, l actualisation du projet de médecins spécialistes en santé mentale, la signature de protocoles d ententes entre le Programme de psychiatrie en déficience intellectuelle et certains CRDI et hôpitaux, etc. Par ailleurs, plusieurs projets de rayonnement international ont associé des membres de la DSC. On souligne, entre autres, l entente de collaboration entre l établissement psychiatrique du Vinatier, à Lyon en France, pour que des membres du Programme psychiatrie en déficience intellectuelle offrent des activités de formation à certaines de leurs équipes, la représentation de l Hôpital comme membre fondateur du Mouvement international citoyenneté et santé mentale, de même que l accueil, au sein de l établissement, de son secrétariat. Des liens de collaboration sont également consolidés avec l État du Connecticut et les équipes cliniques et de recherche des services de santé mentale de l Université Yale. Notons enfin la rédaction et le lancement du livre «Créer des liens pour briser les chaînes» sur la collaboration établie avec l organisme La Sainte-Camille, au Bénin. Des projets de transfert des connaissances avec nos partenaires ont aussi été menés. Par exemple, la formation d intervenants du Centre jeunesse de Montréal et de l Hôpital Ste-Justine sur les problématiques liées aux troubles relationnels et de la personnalité. Hôpital Louis-H. Lafontaine Rapport annuel

11 Direction des services administratifs La direction des services administratifs comporte de nombreux secteurs d activités qui soutiennent la réalisation des objectifs organisationnels. La mise en place de la structure de coordination et de communication énoncée au nouveau plan de gestion de la direction a positionné le rôle clé de chacune des coordinations. Ce texte témoigne de certaines réalisations majeures de l année en cours. PROJETS Rénovation du service alimentaire - Le projet de rénovation du service alimentaire a, sans aucun doute, constitué la réalisation majeure de l année. Ce projet a interpellé plusieurs acteurs de la DSA et des autres directions. Il visait à la fois l amélioration de la qualité et l amélioration de la performance. Chacun des acteurs de la direction, selon ses champs de compétence, a contribué de près ou de loin à la réussite du projet. Au cœur du projet, l équipe du service alimentaire, qui a su maintenir une offre de service tout au long des travaux et a révisé l ensemble de ses processus de travail pour introduire une nouvelle technologie de production et de distribution à froid. Résultat, une offre de service de qualité et sécuritaire pour les utilisateurs de service. Plan directeur clinique immobilier - Nous avons entamé le processus afin d élaborer un plan directeur clinique immobilier. L analyse immobilière, l évaluation et la synthèse des besoins, l élaboration de scénarios potentiels et du scénario final ont été réalisées. La rédaction du rapport final, l approbation du plan ainsi que les communications et les représentations constitueront les prochaines étapes afin que ce projet puisse se concrétiser. Vétusté du bâtiment - L infiltration d eau ainsi que le bris d un égout pluvial ont forcé le transfert de la clinique des troubles psychotiques. Une prise en charge immédiate et une concertation des divers intervenants ont permis la réalisation d aménagements répondant aux besoins de cette clinique dans un délai très rapide afin de ne pas compromettre le service à la clientèle. Transfert des ressources d hébergement - L accueil de nouveau personnel relié au mandat de gestionnaire du parc de ressources d hébergement a provoqué une cascade de transferts de services. C est finalement en aménageant des locaux au pavillon Lahaise que nous avons pu répondre aux besoins et assurer une meilleure coordination des services de la DSIS et ceux de la DSC. Ce nouveau mandat confié à notre établissement a également occasionné l accueil de plus de 700 places d hébergement en provenance de différents établissements. Ces transferts ont demandé un travail colossal au service de gestion financière afin d intégrer toutes les données nécessaires à la facturation de ces nouveaux usagers. Cyber café - Le projet de mise en place d un cyber café destiné à la clientèle a vu le jour. Ce projet permet à la clientèle de garder des liens avec leur entourage, notamment par le biais de réseaux sociaux, malgré leur hospitalisation. Une infrastructure dédiée à ce projet a été conçue et un processus de soutien à ces utilisateurs a été mis en place. Infrastructure informatique - Plusieurs étapes du projet visant l amélioration de nos infrastructures ont été réalisées. Notamment, le design de la nouvelle architecture réseau, le rehaussement du «stockage» de données et de la version de virtualisation des serveurs. Le projet Dossier clinique informatisé a été intégré aux activités de notre direction en cours d année. Ce projet majeur pour l organisation a été relancé, les comités se sont remis en marche et la structure de suivi du projet est maintenant en vigueur. GESTION DE LA PERFORMANCE Portefeuille de projet - Le comité de régie de la direction a travaillé à analyser les mécanismes entourant la gestion des projets de la direction. Une vision globale des enjeux et des impacts était nécessaire et des suivis stratégiques devaient être instaurés. Un processus structuré visant la gestion efficace du portefeuille de projet de la DSA a été réalisé et sera mis en place à l automne Révision des processus - Afin d optimiser les offres de services, plusieurs projets de révision de processus ont été réalisés. Que ce soit pour la gestion des requêtes pour les bâtiments ou pour le processus de messagerie externe, tous les projets ont permis une amélioration concrète de l offre de service. Indicateurs de performance - L équipe de la gestion des bâtiments a identifié et implanté des indicateurs de performance. Cette nouvelle pratique a créé un nouveau dynamisme au sein de la gestion des équipes et les retombées sont très positives. Stationnement - Les mécanismes de gestion du stationnement ont été complètement révisés. Nouvelle tarification, nouveau type de permis, plan de rénovation des espaces, nouveaux horodateurs, nouvelle signalisation et révision de la procédure de contrôle. Le résultat : une meilleure rentabilité et un plan d action visant une meilleure sécurité des installations. GESTION DES RISQUES ET DE LA QUALITÉ Un inventaire de l ensemble des politiques et procédures de la direction a été effectué et un calendrier annuel de révision a été établi. Ce fonctionnement permet d assurer une offre de service de qualité qui tient compte des réalités de l organisation tout en respectant les obligations légales et normatives. Avec ce méca- Hôpital Louis-H. Lafontaine Rapport annuel

12 nisme, nous avons pu, cette année, réviser trois politiques, cinq procédures et plusieurs ont été annulées. Un plan d entretien préventif pour les ressources externes a été réalisé. Ce plan permet de connaître l état des bâtiments et mieux prioriser l ensemble des interventions. Un groupe de travail s est penché sur l impact et la pertinence de l utilisation des véhicules Motrecs. Les travaux ont eu pour résultat la mise en place d une procédure et d un plan de formation afin de promouvoir leur utilisation sécuritaire. Une formation en hygiène et salubrité a été élaborée et donnée à l ensemble du personnel de ce service. La formation vise l application des meilleures pratiques en hygiène et salubrité. Plus d une centaine de personnes ont été formées. Une équipe a procédé à l élaboration de normes pour l aménagement de toilettes pour personnes handicapées. Les travaux ont été faits en collaboration avec le service d ergothérapie. Les normes ont été appliquées sur une première installation au Pavillon Bédard. Une refonte complète du processus de numérotation des portes de tous les pavillons de l établissement a été réalisée. Une analyse de la situation et une consultation de l ensemble des directions ont permis d émettre des principes et des standards clairs. Le déploiement de ce projet se fera à partir de l automne La deuxième phase du projet «plan de relève des systèmes d information» est sur le point d être terminée. Cette phase consiste à l élaboration des scénarios de relève en fonction des résultats de l analyse d impact effectuée à la première phase du projet. DÉVELOPPEMENT DURABLE Le développement durable s intègre de plus en plus dans nos activités courantes et de nombreuses mesures ont été instaurées en ce sens. A titre d exemple, nous avons introduit des clauses environnementales dans nos documents d appel d offres. Aussi, la récupération du papier, du carton et du métal est maintenant bien implantée : depuis trois ans, nous observons une nette croissance du recyclage dans notre organisation. Hôpital Louis-H. Lafontaine Rapport annuel

13 Direction des ressources humaines Au cours de l année, la direction des ressources humaines a soutenu divers projets permettant l atteinte des objectifs organisationnels. SERVICE DES RELATIONS DE TRAVAIL Le service des relations de travail se caractérise surtout par le support et le soutien auprès des gestionnaires. Cette année, nous les avons accompagnés dans plus de soixante dossiers qui ont tous nécessité des enquêtes approfondies. Nos relations avec nos vis-à-vis syndicaux peuvent être qualifiées de bonnes et nous entretenons des rencontres régulières avec eux afin d échanger sur des problèmes soulevés de part et d autre. Au chapitre du contentieux de griefs, nous avons réglé 387 dossiers au cours de l année. Nous avons tenu trois séances de formation portant d une part, sur les nouvelles dispositions des conventions collectives et, d autre part, sur la gestion de conflits. SERVICE DE DÉVELOPPEMENT ET FORMATION Le service de développement et formation a soutenu et accompagné certains projets majeurs de changement et de développement de compétences, tels E-Rendez-vous et UTO, sans oublier l accompagnement apporté à plusieurs gestionnaires afin de les soutenir dans leurs divers mandats. Une structure rigoureuse de gestion du changement a été développée et mise en place pour le projet E-Rendez-vous afin de permettre une réelle prise en charge par les gestionnaires. Quant au projet UTO, c est dans la phase d opérationnalisation que le service a accompagné les gestionnaires et a contribué à la réalisation d activités de développement facilitant ainsi l adhésion et la transition des employés. Projet porteur pour notre service et gouverné par une approche de gestion de projet, le projet Signalement des comportements et attitudes inacceptables, a associé des intervenants de différents secteurs de l organisation. La vision, les principes directeurs ainsi que la première version de la cartographie du processus lors d un signalement, ont été entérinés. SERVICE DE SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL Gestion de l absentéisme et assurance-salaire Nous poursuivons l implantation du plan d action en matière de santé et sécurité au travail. Ce plan compte des actions concrètes et immédiates, ainsi que des actions préventives ayant des effets à moyen et à long terme. Nous avons terminé l année avec un ratio cumulatif de 5,47 %, soit une légère diminution comparativement à 5,89 % l année dernière, pour une réduction totale de heures et un résultat sous la barre de la cible fixée de 5,88 %. Pour les employés en attente de chirurgie ou d examens radiologiques, nous avons continué à faciliter l accessibilité. La santé et la sécurité au travail Nous avons poursuivi la formation des gestionnaires sur la gestion et la prévention des lésions professionnelles. Nous poursuivons nos enquêtes d analyse d accident de travail. Le nombre de jours perdus (5 445) est similaire à l année dernière. SERVICE DE DOTATION, RÉMUNÉRATION ET AVANTAGES SOCIAUX L année fut marquée par une augmentation fulgurante des activités opérationnelles au sein du service soit de recrutement, d embauche, d accueil, d affichage interne, de mutation et de supplantation. Dès le rapatriement des activités de recrutement des soins infirmiers au sein de notre service, nous avons débuté l optimisation des différents processus, par une approche Kaisen, qui nous a permis de doubler le nombre d embauches dès la première année. Il ne faut pas passer sous silence le soutien apporté par la nouvelle coordonnatrice de la direction générale adjointe ayant pour mandat d amorcer les activités de planification de main-d œuvre. Depuis le 1 er septembre 2011, nous avons embauché 14 externes en soins infirmiers, 17 candidats à l exercice de la profession infirmière, 16 infirmières, 5 infirmières cliniciennes et 24 infirmières auxiliaires et créé plusieurs postes d équipe volante au niveau des professionnels afin de contrer les effets de la pénurie qui sévit. Finalement, et en plus des transformations organisationnelles multiples en cours d année, le service s est investi dans le projet des UTO, ce qui a résulté par l abolition de 32 postes dont 22 avec titulaires et la création et l affichage de 43 postes; soit une augmentation de 50 % du volume normal. Afin de répondre au nouveau plan d effectifs et son déploiement, nous avons procédé au recrutement de 20 infirmières auxiliaires et de 10 préposés aux bénéficiaires. La coordination de l ensemble des activités que ces mouvements de main-d œuvre exigent a posé de véritables défis qui ont été surmontés grâce à la symbiose entre les différents acteurs concernés. SERVICE DES ACTIVITÉS DE REMPLACEMENT Au cours de l année , le service des activités de remplacement a enregistré une hausse globale des demandes de remplacement de 10,59 %. Les dix titres d emploi les plus demandés sont : Préposé aux bénéficiaires : 9603 Infirmière : 4733 Préposé service alimentaire : 3720 Auxiliaire serv. Santé soc. : 1728 Éducateur spécialisé : 1895 Infirmière auxiliaire : 970 Surveillant établissement : 1360 Préposé entretien ménager : 1309 Cuisinier : 290 Agent administratif. (cl. 3) : 313 Cette année, l ajout d un poste de technicien en administration a permis de mieux arrimer avec les responsables des activités de recrutement, le volet de l offre et la demande. De plus, la planification des demandes de remplacement étant essentielle au bon fonctionnement des activités, nous avons procédé à la révision des paramètres des systèmes informatisés de traitement des demandes afin de permettre le déploiement des nouvelles modalités d acheminement des requêtes ainsi que le déploiement du module informatisé PIGE (système de planification intégrée et de gestion des effectifs). Hôpital Louis-H. Lafontaine Rapport annuel

14 Direction des services professionnels Direction du soutien à l intégration sociale L année qui vient de se terminer aura permis de poursuivre le développement des départements, notamment ceux de la pharmacie, de la médecine dentaire, de la médecine générale et de la médecine spécialisée. D ailleurs des travaux importants ont été menés afin de bien positionner la médecine physique dans le continuum de soins et services offerts à notre clientèle. Nous avons aussi accordé une grande importance à l animation de la vie professionnelle, grâce aux chefs de disciplines de la psychologie et de l orientation professionnelle, de la physiothérapie et de l ergothérapie, du travail social et de l éducation spécialisée. Nous avons également poursuivi le développement des laboratoires afin de garantir à nos usagers une accessibilité et une bonne qualité de services. Les personnes qui présentent un problème de santé mentale sont plus à risque de connaître des problèmes de santé liés à l obésité et à la sédentarité. Voilà pourquoi il est important d intégrer à l épisode de soins la dimension de la santé physique des usagers qui présentent ou sont à risque de développer un syndrome métabolique. Des travaux sont menés à ce propos afin de mettre en place une clinique des troubles métaboliques. Cette clinique sera officiellement instaurée en Notons enfin qu en cours d année, D re Christina Pecko, qui assumait la direction des services professionnels, a quitté notre établissement. C est le D r J. André Luyet, chef du département de psychiatrie, qui a alors assumé l intérim. Un comité de sélection a été formé et des travaux sont en cours afin de procéder à la nomination d un nouveau directeur. Depuis deux ans, la Direction du soutien à l intégration sociale (DSIS) a amorcé une réflexion sur l amélioration des services offerts dans la structure clinique et administrative. Plus spécifiquement, en décembre 2011, un projet de réorganisation a débuté pour soutenir davantage le milieu résidentiel. Cette réorganisation s inscrit dans un contexte où l Hôpital Louis-H. Lafontaine est désigné institut universitaire et comme l un des deux établissements gestionnaires des ressources résidentielles (avec l Institut Universitaire en santé mentale Douglas). Le mandat régional amène plusieurs défis liés aux nouvelles clientèles, ressources et partenaires. Depuis le 1er avril 2012, 800 places se sont ajoutées dans notre réseau résidentiel, en provenance de l hôpital Maisonneuve-Rosemont, de l Hôpital du Sacré-Cœur et du Centre hospitalier de l Université de Montréal. De plus, en devenant un établissement gestionnaire, les ressources d établissement seront accessibles à l ensemble du réseau montréalais et vont compléter la gamme des services régionaux par des services surspécialisés. Selon le Plan d action en santé mentale, les établissements sont actuellement à amorcer une restructuration des ressources pour mieux répondre aux besoins des personnes qui les utilisent. Tous ces éléments créent un contexte propice à une révision de l organisation et de l offre de services pour mieux soutenir les ressources résidentielles et nos partenaires, rehausser les pratiques et développer des milieux spécialisés (services de 2e et 3e ligne), clarifier les rôles et fonctions de chacun et mieux adapter l offre de services aux besoins pour permettre à la personne d agir à titre de citoyenne à part entière. La réorganisation clinico-administrative permet de mieux desservir la clientèle, mieux soutenir les ressources résidentielles et nos partenaires, adapter l offre de services en fonction des nouvelles et des meilleures pratiques, spécialiser et améliorer notre expertise, utiliser nos ressources humaines de façon plus efficiente ainsi que d améliorer la qualité de vie des personnes pour leur permettre d exercer leur rôle de citoyen. Hôpital Louis-H. Lafontaine Rapport annuel

15 Direction des soins infirmiers IMPLANTATION DU PROGRAMME OMEGA Au printemps 2011, le comité de direction s est donné comme orientation de procéder à l implantation du programme OMEGA dans le but d améliorer la sécurité des employés et des usagers. Un comité d implantation a été mis en place, sous la responsabilité de la Direction des soins infirmiers, ayant pour mandat d instaurer avec succès le Programme OMEGA dans l ensemble de l établissement auprès du personnel concerné et des médecins. La collaboration du Service de développement et formation de la Direction des ressources humaines dans ce dossier est à souligner. A ce jour, nous avons quatre formateurs OMEGA disponibles pour offrir la formation à l ensemble des unités et services. 100% des titulaires de postes du programme Évaluation et interventions brèves «EIB» œuvrant à l urgence et à l unité des soins intensifs ont reçu la formation. Un plan de transfert des apprentissages est en cours d élaboration. L équipe de chercheurs, sous la direction de M. Stéphane Guay, ont planifié dans leur recherche intitulée «Vers une meilleure prise en charge d actes de violence grave en milieu de travail», un volet portant sur l évaluation de l efficacité ainsi que la satisfaction des employés à l égard du programme OMEGA. APPLICATION DES MESURES DE CONTRÔLE DES USAGERS Le comité de l évaluation et de l application du protocole isolement-contentions (CEAPIC) a revu sa composition, cette année, avec l ajout de deux utilisateurs de services. Parmi les objectifs retenus pour l année , notons la révision du protocole isolement-contentions. Cette révision s est avérée prioritaire, surtout en regard de l application des Lois 90 et 21 et du consentement requis. Le CEAPIC a poursuivi ses travaux. Les principales réalisations sont le dépôt périodique d un relevé des mesures de contrôle utilisées non conformes au CEAPIC ainsi qu un suivi rigoureux de l état de situation des personnes inscrites au relevé. Le Ministère a mis à notre disposition un cadre de référence pour l élaboration des protocoles d application des mesures de contrôle, qui nous a servi de guide dans l élaboration du plan de travail. La révision débutée cette année se poursuivra à l automne Nous produisons périodiquement un tableau statistique en regard du nombre d usagers pour lesquels nous avons eu recours à une mesure de contrôle. A l étude des statistiques, nous avons constaté, en fin d année, une légère baisse en regard du nombre d usagers ayant recours à une mesure d isolement, avec ou sans contentions. Nous devons poursuivre nos efforts pour faire appel plus intensivement à des mesures de remplacement. Les résultats d une recherche exploratoire descriptive des patients à l égard de l application des mesures d isolement avec ou sans contentions ont été présentés à plusieurs groupes de médecins, gestionnaires, professionnels et intervenants. Les résultats ont été présentés sous une forme participative afin de pousser la réflexion, améliorer le suivi et en dégager des recommandations. L accompagnement apparaît comme un élément central dans la création et le maintien de l alliance thérapeutique. La fréquence des communications et le rappel des objectifs de sécurité sont également des indicateurs importants en matière d accompagnement. COLLABORATION AU PORTAIL DU RÉSEAU INFIRMIER : L ÉCHANGE DES SAVOIRS DANS UNE APPROCHE COLLABORATIVE EN PARTENARIAT DE SOINS Au cours de la dernière année, la Direction des soins infirmiers a participé activement, à titre d établissement partenaire au Réseau infirmier du Réseau universitaire intégré de santé de l Université de Montréal, aux activités visant le développement d un portail interdisciplinaire. Par son implication active à la table des DSI du RUIS et au groupe de travail sur le développement du Réseau infirmier, la DSI a contribué, et ce, par son expertise développée au cours des dernières années, à faire en sorte que la planification du congé en santé mentale (avec l oncologie) soit retenue à titre de premier thème et projet pilote du portail. Ce dernier s avère un moyen novateur d échange des savoirs dans une approche collaborative visant l émergence des communautés de pratique entre les infirmières des établissements du RUIS de l UdeM et de la francophonie en général, les professionnels de la santé, les chercheurs et les partenaires de l espace francophone, les gestionnaires de première ligne et les patients partenaires (lien avec le Bureau du patient-partenaire). Ce portail comporte un wiki de coconstruction des savoirs tacites, explicites et expérientiels, un wiki de co-apprentissage, un espace de diffusion qui vulgarisera les données probantes pour répondre aux besoins des cliniciens du terrain, un espace documentaire et d information avec divers documents provenant des établissements (ex: protocoles, lignes directrices, procédures de soins, éléments de gestion, cas cliniques pertinents au développement des pratiques, etc.) ainsi que des chercheurs, un forum de discussions avec modérateur, un blogue avec des capsules santé et des informations à jour. L une des étapes à venir prévoit l implication d infirmières de notre établissement à l intégration directe de leurs savoirs au portail et d activités visant son utilisation. PROCÉDURE PUNAISES DE LIT Selon un sondage Omnibus, réalisé en 2010, environ 2,7 % des ménages résidant sur l île de Montréal, soit ménages, auraient eu des punaises de lit dans leur domicile au cours de l année Cette problématique en émergence est préoccupante. Se débarrasser des punaises de lit fait appel à des solutions complexes et à des efforts intensifiés de la part de la communauté et des individus. Hôpital Louis-H. Lafontaine Rapport annuel

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