Contacts avec le service des urgences

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1 Contacts avec le service des urgences Sabine Drieskens Institut Scientifique de Santé Publique Direction Opérationnelle Santé publique et surveillance Rue J. Wytsman, 14 B Bruxelles 02 / sabine.drieskens@wiv-isp.be La Science au service de la Santé Publique, de la Sécurité de la chaîne alimentaire et de l'environnement.

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3 Table des matières Table des matières Résumé Introduction Questions Indicateurs Résultats Contact avec un service d urgence (ED01_1) Nombre moyen de contacts avec un service d urgence pour 100 personnes et par an (ED03_1) Contact avec un service d urgence, sans contact avec un médecin généraliste (ED_1) Contacts avec un service d urgence sans y avoir été envoyé par un médecin (ED06_1) Raison pour laquelle la personne a eu recours à un service d urgence plutôt que de consulter un médecin généraliste ou spécialiste (ED07_1 ED07_7) Moment auquel le contact avec le service d urgence a eu lieu (ED08_1) Discussion Bibliographie Tableaux Contacts avec le service des urgences page 365

4 Contacts avec le service des urgences page 366

5 Résumé 13,5% de la population déclare avoir visité un service d urgence au cours de l année qui a précédé l interview. Le nombre moyen de contacts avec un service d urgence est de 21 pour 100 personnes et par an (il s agit de visites qui n ont pas été suivies par une hospitalisation du patient). Dans 80% des cas le contact avec le service d urgence ne fait pas suite à une référence par un médecin. Les principales raisons pour lesquels les personnes ont été dans un service d urgence (d un hôpital) plutôt que de s adresser à un médecin généraliste ou un spécialiste sont les suivantes: le problème est grave ou urgent, ou le service d urgence est accessible 24 heures sur 24. Les raisons financières jouent un rôle moins important (sur base des résultats de cette enquête de santé). 61% des visites auprès d un service d urgence se sont déroulées pendant les heures normales de travail. Un tiers des visites sont en rapport avec le système locomoteur; ceci est valable aussi bien pour les hommes (32%) que pour les femmes (27%). Chez les hommes, les problèmes cardiovasculaires occupent la 2ème place (10%); chez les femmes ce sont les problèmes respiratoires (12%). Moins de 2% de la population déclare avoir eu un contact avec un service d urgence au cours de l année précédant l interview mais ne pas avoir eu de contacts avec un généraliste. Les indicateurs au niveau individuel montrent des différences marquées entre les hommes et les femmes: les hommes ont plus souvent eu un contact avec un service d urgence (14%) que les femmes (12%); le nombre moyen de contacts est plus élevé chez les hommes (25 contacts pour 100 personnes et par an) versus 17 chez les femmes; enfin, les hommes se rendent plus souvent directement dans un service d urgence (2,4%) sans avoir vu un généraliste au préalable, que les femmes (1,0%). Toutes ces différences sont significatives après standardisation pour l âge. Il n y a pas par contre de différence très marquée en fonction de l âge. On remarque toutefois que le recours au service d urgence est moins fréquent chez les personnes de 45 à 74 ans. De même, le nombre moyen de contacts est plus faible chez les ans (13 au lieu de 20 à 24 dans les autres groupes d âge). L âge joue par contre un rôle important en ce qui concerne la personne à l initiative de laquelle il a été décidé de se rendre au service d urgence. Chez les enfants et les adultes de mois de 45 ans, le recours au service d urgence se fait dans la plupart des cas sans l intervention / la référence d un médecin. Chez les 65 ans ou plus par contre, dans plus de la moitié des cas c est un médecin qui a conseillé au patient de se rendre aux urgences. En outre, dans la même tranche d âge, plus de 75% des contacts avec un service d urgence ont lieu en journée durant les jours de semaine. Ces différences en fonction de l âge sont significatives après standardisation pour le sexe. Contacts avec le service des urgences page 367

6 Les personnes avec le niveau d éducation le plus faible ont eu plus fréquemment des contacts (15%) avec un service d urgence (au cours des 12 mois qui ont précédé l interview) que celles qui ont un niveau d éducation élevé (12%). Le nombre moyen de contacts est aussi plus élevé (31 pour 100 personnes et par an) dans le premier groupe que dans le 2ème (17 contacts). Le pourcentage de contacts avec un service d urgence sans avoir été référé par un médecin est par contre plus faible chez les personnes avec le niveau d éducation le plus bas (49%) en comparaison avec celles qui ont un niveau d éducation élevé (85%). Les personnes qui vivent en milieu urbain se rendent plus souvent dans un service d urgence (16%) que celles qui vivent en milieu rural (11%) ou en milieu semi-urbain (12%). En outre, le nombre moyen de contacts est plus élevé dans les zones urbaines (25 contacts pour 100 personnes et par an) que dans les régions rurales (17 contacts). Lorsque l on compare Bruxelles avec les autres grandes villes belges, le nombre moyen de contacts (pour 100 personnes et par an) à Gand et Anvers (23) est plus bas qu à Bruxelles (40). De même, le pourcentage de personnes qui ont recours à un service d urgence mais pas à un médecin généraliste, est deux fois plus élevé en milieu urbain (2,3%) qu'en zone semi-urbaine (1,3%) ou rurale (1,1%). Ceci est en concordance avec le pourcentage de contacts avec un service d urgence sans référence par un médecin: 87% en zone urbaine contre 69% en zone rurale. Toutes ces différences sont significatives après standardisation pour l âge et le sexe. On a plus souvent recours à un service d urgence en Région bruxelloise (18%) et en Région wallonne (15%), qu en Région flamande (12%). On observe aussi des différences en ce qui concerne le nombre de contacts pour 100 personnes et par an (respectivement 40, 25 et 15). A Bruxelles et en Région wallonne, on a plus souvent recours au service d urgence sans contact préalable avec un médecin généraliste (3,8% et 1,9%) par rapport à la Région flamande (1,1%). Ces différences sont significatives après standardisation pour l âge et le sexe. Pour Bruxelles, ces résultats sont sans aucun doute liés à la proximité des services d urgence, qui semblent donc pouvoir être une alternative pour les Bruxellois à la visite chez un généraliste. Le pourcentage de personnes qui ont eu un contact avec un service d urgence (au cours des 12 mois qui ont précédé l interview) a augmenté de manière linéaire depuis 2001 (12%) jusque 2008 (13,5%). On observe aussi à Bruxelles une augmentation linéaire du nombre moyen de contacts avec un service d urgence (26 contacts pour 100 personnes et par an en 2001, 30 en 2004 et 40 en 2008). Cela représente presque un doublement en l espace de 8 ans! On n observe pas cette tendance dans les deux autres régions du pays. Contacts avec le service des urgences page 368

7 1. Introduction Le service d urgence 1 est un des départements d un hôpital où sont prodigués les premiers soins dans le cadre d une large gamme de maladies et de traumatismes. Dans certains cas la pathologie en cause peut menacer la vie même du patient et exiger donc une prise en charge immédiate. Les services d urgence ont été établis au cours du 20ème siècle pour pouvoir répondre aux demandes croissantes en matière de diagnostic rapide et de prise en charge de pathologies critiques. Le service d urgence d un hôpital est un maillon essentiel dans notre système de soins de santé. L accessibilité d un service d aide médicale urgente est un des droits de base de chacun. L organisation d un service d urgence est un exercice coûteux et c est précisément pour cette raison qu il est important que ce type de service soit utilisé de manière adéquate. Un tel service, qui doit normalement fournir une assistance immédiate, ne devrait pas être utilisé pour la prise en charge de pathologies qui ne demandent pas des soins urgents. Il semble malgré tout que des patients qui souffrent de maladies ne nécessitant pas une prise en charge immédiate se présentent malgré tout assez souvent dans un service d urgence. L utilisation inadéquate des service d urgence est un problème que l on retrouve dans toute une série de pays d Europe occidentale, mais aussi aux USA (1-5). Différentes causes sont à l origine de ce problème: le patient ne sait pas que le médecin généraliste est capable de prendre en charge la maladie, l'accès facile à une série d examens techniques, l attente plus courte dans le service d urgence, le manque de confiance dans la qualité des soins prodigués par le médecin généraliste, motivation financière Le problème de l utilisation inadéquate du service des urgences n est pas simple. Tout d abord, il n existe pas de définition précise de ce qu est "l utilisation appropriée d un service d urgence" ou d un "cas urgent" (6). A la lumière de la littérature, on constate qu il y a une énorme variation dans la proportion de contacts considérées comme étant inappropriés: de 6% à 80%. Des études sont menées à petite échelle sur ce sujet en Belgique: sur patients qui ont consulté le service d urgence au cours d une période de deux semaines à l hôpital St Jean de Bruges, 17,4% des consultations étaient inadéquates (22,3% pendant le weekend et 15,5% pendant les jours de semaine). Une autre étude 2 relève un chiffre de 21% de consultation inadéquates, ce qui est du même ordre de grandeur. Les définitions utilisées sont certes implicites et subjectives, et le processus décisionnel qui mène à consulter les urgences plutôt qu un médecin généraliste est complexe puisqu il implique tant des facteurs psychologiques et sociaux que médicaux. Le problème du recours inadéquat aux urgences se résume en quelque sorte à un conflit typique entre les besoins tels que perçus par les professionnels de la santé et les besoins tels que ressentis par la population (7) Contacts avec le service des urgences page 369

8 Les décideurs politiques devraient avant tout prendre en considération le point de vue des professionnels sur la manière dont ces services devraient être utilisés. Mais les politiciens ne disposent pas souvent d informations sur la manière dont la population souhaite utiliser ce service, ni de la façon dont il est réellement utilisé dans la pratique. Certains soutiennent que, au lieu d'informer les patients sur la manière d'utiliser le service des urgences, il faudrait plutôt adapter ce service à l utilisation que la population en fait (8). Pourtant, il y a deux raisons essentielles pour tenter de canaliser les contacts avec le service des urgences uniquement vers des situations où l'aide médicale est urgente. Premièrement, le temps et les moyens que le service investit pour le traitement des patients ayant des problèmes mineurs - qui peuvent être aussi bien ou mieux soignés par le médecin généraliste - se fait aux dépens des patients qui ont besoin de soins médicaux urgents. En outre, traiter des plaintes banales dans un service spécialisé qui répond a des normes strictes (et donc très coûteux) témoigne de peu d'efficience. Même s'il n'existe pas de définition claire de l'utilisation inadaptée des services d'urgence, on peut toutefois estimer dans quelle mesure ces services sont utilisés de façon rationnelle, c'est-à-dire pour l assistance médicale urgente et non comme un poste de première ligne pour des cas non urgents qui peuvent être pris en charge par le médecin généraliste. Il est utile, à cet égard, de disposer d informations sur la fréquence du recours aux urgences (éventuellement en relation avec l'utilisation des services de première ligne), sur le motif de consultation des urgences, sur l'initiateur du contact avec les urgences, sur la raison pour laquelle un médecin généraliste n a pas été consulté pour un problème spécifique et le moment du contact (nuit, week-end ). Les données relatives à l'utilisation du service des urgences sont assez fragmentaires en Belgique. Quelques études ont été réalisées, entre autres à Bruxelles, Gand et Turnhout (9) (10) (11). Dans la plupart des cas, il s agit d études restreintes menées par des chercheurs travaillant sur le terrain. On ne dispose pas de données nationales ou régionales. L enquête nationale de santé peut offrir une solution dans ce contexte. Non seulement elle peut offrir des données pour un échantillon représentatif de la population, mais elle peut aussi mettre en évidence la relation entre le recours aux urgences et les contacts avec d autres services de santé, en particulier le médecin généraliste. Il devient alors possible d identifier des sous-groupes de la population qui, par exemple, ne consultent jamais un médecin généraliste, mais font régulièrement appel au service des urgences. En outre, les données peuvent aussi être mises en relation avec le statut socioéconomique des individus. Une enquête à l Est de Londres a montré une relation importante entre les contacts avec le service des urgences et la privation sociale (12). Contacts avec le service des urgences page 370

9 Dans l'enquête de santé, quelques questions concernent les contacts avec le service des urgences qui n ont pas été suivis d une admission à l hôpital. Le but premier est d'obtenir des informations quant à l'utilisation du service les urgences comme service ambulatoire. Les contacts avec le service des urgences qui mènent à une hospitalisation sont traités dans le module "hospitalisation". Lors de l'interprétation des résultats, il donc important de tenir compte du fait qu'un certain nombre de contacts avec le service des urgences n'est pas inclut dans le dénominateur. Ce pourcentage ne doit toutefois pas être surestimé. Une étude aux États-Unis indique que 12% des personnes qui se sont présentées au service des urgences ont été hospitalisées (13). Dans ce module, on présente tout d'abord des informations générales sur les contacts avec le service d urgences qui n ont pas entraîné une hospitalisation : prévalence annuelle et nombre moyen de contacts. On examine en outre dans quelle mesure les groupes de personnes qui n ont jamais ou rarement consulté un médecin généraliste ont recours à un service d urgence, qui en a pris l initiative, pourquoi le service des urgences a été choisi par rapport à d autres services de soins médicaux et à quel moment du jour / de la semaine ce contact a eu lieu. Les questions portant sur la raison du recours au service d urgence n ont pas été reprises dans la version 2008 de l enquête. Certains groupes démographiques font davantage appel à certains services que d'autres, les modalités d'utilisation de ces services diffèrent entre certains groupes socioéconomiques ou groupes d'âge ou régions, etc., sans pouvoir avancer une explication claire. Cela peut avoir à faire avec des différences au niveau de la connaissance, de l'accessibilité ou de la perception des services. On ne peut pas attendre d'une enquête de santé qu'elle réponde à la question des raisons sousjacentes à ces différences ou si elles sont liées à une utilisation inadéquate du service des urgences. Une enquête de santé peut toutefois contribuer à la formulation d'hypothèses spécifiques concernant l'utilisation des services d'urgences qui peuvent être approfondis ultérieurement par des recherches complémentaires. Contacts avec le service des urgences page 371

10 2. Questions Les questions reprises dans l enquête de santé au sujet du recours aux soins dans un service d urgence font partie du questionnaire face à face et sont posées à tout le monde (du plus jeune au plus âgé). Les trois premières questions s adressent à tous: ED01. Quand avez-vous consulté un service des urgences d un hôpital pour la dernière fois? ED02. Combien de fois avez-vous consulté le service des urgences d un hôpital au cours des 4 dernières semaines qui se sont terminées hier? ED03. Combien de fois avez-vous consulté le service des urgences d un hôpital au cours des 2 derniers mois qui se sont terminés hier? Les personnes qui avaient eu recours à un service d urgence au cours des 2 mois qui ont précédé l interview étaient invitées à répondre à une série de questions supplémentaires au sujet de ces contacts. S il y avait eu pendant cette période plus de 3 contacts, les questions portaient seulement sur les 3 visites les plus récentes. ED04. Quand ce contact a-t-il eu lieu? (date) ED05. Décrivez les plaintes, les maladies ou les problèmes de santé pour lesquels vous êtes venu au service des urgences. Prenez aussi en compte les problèmes de santé mentale ou les problèmes d ordre social. ED06. Qui a pris l initiative de consulter le service des urgences? o Moi-même (ou parent/tuteur dans le cas d un enfant) / le médecin généraliste / un médecin spécialiste / quelqu un qui n est pas médecin. ED07. Pourquoi avez-vous préféré consulter un service des urgences plutôt que d aller voir un médecin généraliste ou spécialiste? o Le service des urgences est ouvert 24h sur 24h o Tous les examens complémentaires peuvent être réalisés au même moment o Pas de frais de consultation immédiats o Meilleur traitement o Il s agissait d un problème urgent et/ou sérieux o Parce qu il y a un hôpital avec un service des urgences dans les environs o Autre raison ED08. Quand le contact a-t-il eu lieu? (période de la journée / de la semaine) La question ED01 a été modifiée pour être harmonisée avec les questions portant sur l hospitalisation (HO), le médecin spécialiste (SP) et le médecin généraliste (GP). Cette standardisation était nécessaire dans le cadre des recommandations faites par Eurostat pour le projet EHIS (European Health Interview Survey). Contacts avec le service des urgences page 372

11 3. Indicateurs Les trois premiers indicateurs présentent les résultats relatifs aux contacts avec le service des urgences au niveau de la population totale. ED01_1 : pourcentage de la population qui a eu recours à un service d urgence au cours des 12 derniers mois. Cet indicateur donne des informations sur la proportion de personnes qui ont recours au service des urgences. ED03_1: nombre moyen de contacts avec un service d'urgences pour 100 personnes et par an. Il s agit d une mesure quantitative des contacts avec un service d'urgence. L'enquête de santé ne permet qu'une estimation approximative de ce paramètre. Cela se fait par une extrapolation à partir des contacts rapportés au cours des deux mois précédant l'enquête. Les personnes qui n'ont pas eu de contact avec un service des urgences dans l'année écoulée font partie aussi du dénominateur. ED_1 : pourcentage de la population qui a eu recours à un service des urgences au cours des 12 derniers mois sans en avoir eu de contact avec un médecin généraliste. Cet indicateur peut donner une indication sur l'utilisation des urgences alors qu'une consultation auprès d'un médecin généraliste aurait été aussi appropriée. Une telle interprétation doit toutefois être faite avec prudence. Les indicateurs suivants se situent au niveau des contacts avec le service des urgences. Les proportions sont exprimées en référence au nombre de contacts rapportés au cours des 2 derniers mois (il s'agit en fait de 422 contacts au total pour l'ensemble de l'échantillon). Étant donné que l'enquête s'est déroulée entre mai 2008 et juin 2009, et que les effets saisonniers sont corrigés grâce à une procédure de pondération, les résultats peuvent être extrapolés sur une base annuelle. ED05_1 ED05_17: distribution des contacts avec le service des urgences selon les raisons du contact (maladie ou plaintes) 3. ED06_1: pourcentage des contacts avec un service d urgence sans que le patient n ait été référé par un médecin; ceci donne une indication de la mesure dans laquelle le service des urgences fait office de service de première ligne. ED07_1 ED07_7: raisons pour lesquelles le service d urgence à été consulté plutôt qu un médecin généraliste ou spécialiste; ceci fournit des informations au sujet des conditions qui influencent le choix de faire appel au service des urgences. Cet indicateur n'est bien sûr calculé que pour les personnes qui ont indiqué avoir consulté un service des urgences de leur propre initiative. ED08_1: distribution des contacts avec un service d urgence selon le moment de la consultation. Il permet d'examiner la répartition des contacts entre ceux qui ont lieu pendant les heures de travail et ceux qui ont lieu en dehors de ces heures (la nuit ou pendant le week-end). 3 Pour tous les contacts avec un service d urgence il a été demandé de préciser quelle est la plainte ou maladie pour laquelle la personne s est rendue dans ce service. Si plusieurs maladies différentes sont citées, chacune d entre elles est prise en compte. Ces plaintes ou maladies sont codées sur base des chapitres de l International Classification of Primary Care (ICPC) (14). S il n y a pas de plaintes ou de maladie mentionnée, ou si le problème n est pas spécificé, ceci est aussi pris en compte. Cet indicateur est en fait aussi construit de la même façon pour les contacts avec le généraliste, le spécialiste et les admission à l hôpital. Contacts avec le service des urgences page 373

12 Tous ces indicateurs sont présentés dans des tableaux à la fin de ce chapitre. En ce qui concerne les indicateurs au niveau de population, les tableaux montrent les résultats pour la Belgique et pour chacun des trois régions du pays; quant aux indicateurs au niveau des contacts, les résultats sont uniquement présentés pour la Belgique. Le nombre de contacts total (422) est en effet trop petit pour sortir des résultats utilisables au niveau des régions. Six indicateurs sont traités plus en détail dans le texte. Contacts avec le service des urgences page 374

13 4. Résultats 4.1. Contact avec un service d urgence (ED01_1) Belgique 13,5% de la population déclare avoir eu recours au moins une fois à un service d urgence au cours de l année qui a précédé l interview. Cela ne concerne toutefois que les contacts avec un service d urgence qui n ont pas été suivis d une admission à l hôpital. Analyse par sexe et par âge Les hommes ont plus fréquemment recours au service d urgence (14%) que les femmes (12%); cette différence est significative après standardisation pour l âge. La fréquence des contacts avec un service d urgence varie nettement avec l âge: entre 14% et 17% chez les enfants, les adultes jusque 45 ans et chez les personne âgées de 75 ans ou plus, mais seulement aux alentours de 9-10% chez les personnes entre 45 et 74 ans (significativement plus bas que dans les autres groupes d âge). Cette différence est significative après standardisation pour le sexe. Figure 1 Pourcentage de la population qui a eu recours à un service d urgence au cours des 12 derniers mois, par âge et par sexe, Enquête de santé, Belgique, 2008 Contacts avec le service des urgences page 375

14 Analyse par rapport aux variables socio-économiques Les personnes sans diplôme ou seulement un diplôme de l enseignement primaire ont eu plus fréquemment recours à un service d urgence au cours des 12 derniers mois (15%) que les personnes avec un diplôme de l enseignement supérieur (12%); cette différence est significative après standardisation pour l âge et le sexe. De même, les personnes qui résident en milieu urbain ont eu plus fréquemment recours à un service d urgence au cours des 12 derniers mois (16%) que celles qui vivent en zone semi-urbaine (12%) ou rurale (11%). Cette différence est significative après standardisation pour l âge et le sexe. Evolution au cours du temps Le pourcentage de personnes qui ont eu recours à un service d urgence au cours des 12 derniers mois a augmenté de manière linéaire depuis 2001: 12% en 2001 et 2004 jusqu à 13,5% en Cette différence est significative après standardisation pour l âge et le sexe. Figure 2 Pourcentage de la population qui a eu recours à un service d urgence au cours des 12 derniers mois, par année et par région, Enquête de santé, Belgique, Régions En Flandre, le pourcentage de personnes qui ont eu recours à un service d urgence au cours des 12 derniers mois est de 12%, contre respectivement 15% et 18% en Wallonie et à Bruxelles. La différence entre la Flandre et les deux autres régions est significative après standardisation pour l âge et le sexe (p < 0,005). Contacts avec le service des urgences page 376

15 Région flamande Les chiffres en fonction de l âge et du sexe en Région flamande sont présentés dans la Figure 3. On ne retrouve pas ici, comme c était le cas pour la Belgique dans son ensemble, de différence significative entre les hommes et les femmes. Il n y a pas non plus de variation significative en fonction du niveau d éducation. Le recours au service d urgence est plus fréquent dans les villes (16%) qu en milieu rural (11%); cette différence est significative après standardisation pour l âge et le sexe. On n observe pas ici, contrairement aux deux autres régions, d augmentation du recours au service d urgence au cours du temps. Figure 3 Pourcentage de la population qui a eu recours à un service d urgence au cours des 12 derniers mois, par âge et par sexe, Enquête de santé, Belgique, 2008 Région flamande Région bruxelloise Les chiffres en fonction de l âge et du sexe pour la Région bruxelloise sont présentés dans la Figure 4. Ici aussi, comme en Région flamande et contrairement à la Région wallonne, on ne retrouve pas de différence significative entre les hommes et les femmes. Les personnes avec un diplôme de l enseignement secondaire inférieur ont plus souvent recours à un service d urgence (24%) que celles qui ont un diplôme de l enseignement supérieur (15%); cette différence est significative après standardisation pour l âge et le sexe. Il n'y a pas de différence significative entre Bruxelles et les autres grandes villes de Belgique (Gand et Anvers en Flandre; Liège et Charleroi en Wallonie). Contacts avec le service des urgences page 377

16 On observe à Bruxelles, comme en Wallonie, une augmentation linéaire du recours au service d urgence au cours du temps: 15% en 2001 et en 2004 jusqu à 18% en Cette différence est significative après standardisation pour l âge et le sexe (P < 0,05). Figure 4 Pourcentage de la population qui a eu recours à un service d urgence au cours des 12 derniers mois, par âge et par sexe, Enquête de santé, Belgique, 2008 Région bruxelloise Région wallonne Les chiffres en fonction de l âge et du sexe en Région wallonne sont présentés dans la Figure 5. On observe ici, comme pour la Belgique dans son ensemble, une différence significative entre les hommes (16%) et les femmes (13,5%). Les personnes âgées entre 45 et 64 ans ont moins souvent recours au service d urgence que les autres groupes d âge. Cette différence est significative après standardisation pour le sexe. On observe ici, comme pour la Belgique dans son ensemble, une différence significative en fonction du niveau d éducation, avec un pourcentage plus élevé de personnes qui ont eu recours aux urgences dans le groupe avec le niveau d éducation le plus bas (18%) en comparaison avec les groupe qui a un niveau d éducation élevé (13%); cette différence est significative après standardisation pour l âge et le sexe. Comme en Flandre, le recours au service d urgence est ici aussi plus fréquent dans les villes (17%) qu en milieu rural (13%); cette différence est significative après standardisation pour l âge et le sexe. Contrairement à la Flandre, le pourcentage de personnes qui ont eu recours à un service d urgence au cours des 12 derniers mois augmente de manière linéaire: 13% en 2001, 14% en 2004 et 15% en Les différences sont significatives après standardisation pour l âge et le sexe. Contacts avec le service des urgences page 378

17 Figure 5 Pourcentage de la population qui a eu recours à un service d urgence au cours des 12 derniers mois, par âge et par sexe, Enquête de santé, Belgique, 2008 Région wallonne 4.2. Nombre moyen de contacts avec un service d urgence pour 100 personnes et par an (ED03_1) Belgique Le nombre moyen de contacts avec un service d urgence est de 21 pour 100 personnes et par an. Cela concerne uniquement les visites aux urgences qui ne sont pas suivies d une hospitalisation. Analyse par sexe et par âge Le nombre moyen de contacts avec un service d urgence pour 100 personnes et par an est significativement plus élevé chez les hommes (25) que chez les femmes (17). Le nombre moyen de contacts chez les personnes de ans est significativement inférieur (13) que dans les autres groupes d âge. Contacts avec le service des urgences page 379

18 Figure 6 Nombre moyen de contacts avec un service d urgence pour 100 personnes et par an, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2008 Analyse par rapport aux variables socio-économiques Le nombre moyen de contacts avec un service d urgence pour 100 personnes et par an est plus élevé chez les personnes avec le niveau d éducation le plus bas (31) en comparaison avec les personnes qui ont le niveau d éducation le plus élevé (17); cette différence est significative après standardisation pour l âge et le sexe. Le nombre moyen de contacts avec un service d urgence est plus bas en milieu rural (17) que dans les zones urbaines (25); cette différence est significative après standardisation pour l âge et le sexe. Evolution au cours du temps Le nombre moyen de contacts avec un service d urgence est resté stable entre 2001 et 2008 (21 à 22 contacts). On observe toutefois des modifications dans certaines régions, comme une augmentation linéaire par exemple en Région bruxelloise. Il faut signaler aussi une évolution différente chez les hommes et les femmes dans le temps: chez les hommes, on observe d abord une baisse du nombre moyen de contacts entre 2001 et 2004, suivie d une remontée au niveau initial (courbe en U); chez les femmes, la tendance est inverse avec d abord une hausse, suivie d'une baisse (courbe en parapluie). Contacts avec le service des urgences page 380

19 Figure 7 Nombre moyen de contacts avec un service d urgence pour 100 personnes et par an, par année et par région, Enquête de santé, Belgique, Régions Le nombre moyen de contacts avec un service d urgence pour 100 personnes et par an s élève à 40 en Région bruxelloise, 25 en Région wallonne et 15 en Région flamande. Après standardisation pour l âge et le sexe, on observe une différence significative entre la Région flamande et les deux autres régions. Région flamande En Région flamande, la répartition par âge et par sexe du nombre moyen de contacts avec un service d urgence ne suit pas tout à fait celle observée pour la Belgique dans son ensemble: il n y a pas en effet ici de différence significative. Il n y a pas non plus en Flandre de variation en fonction du degré d urbanisation du lieu de résidence. On observe par contre les mêmes différences en fonction du niveau d éducation et de l année d enquête que ce qui a été décrit pour la Belgique dans son ensemble. Contacts avec le service des urgences page 381

20 Figure 8 Nombre moyen de contacts avec un service d urgence pour 100 personnes et par an, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2008 Région flamande. Région bruxelloise Comme en Région flamande, la répartition par âge et par sexe du nombre moyen de contacts avec un service d urgence ne suit pas à Bruxelles celle observée pour la Belgique dans son ensemble: il n y a pas en effet ici de différence significative. Il n y a pas non plus ici de variation en fonction du niveau d éducation. Le nombre moyen de contacts avec un service d urgence est plus bas dans les grandes de Flandre comme Gand en Anvers (23) qu à Bruxelles (40): cette différence est significative après standardisation pour l âge et le sexe. Le phénomène le plus remarquable en Région bruxelloise par rapport aux deux autres régions tient dans l augmentation linéaire du nombre moyen de contacts au cours du temps: de 26 en 2001 à 30 en 2004 et 40 en Cette différence est significative après standardisation pour l âge et le sexe. Cela représente presque un doublement en 8 ans du nombre moyen de contacts avec un service d urgence! Contacts avec le service des urgences page 382

21 Figure 9 Nombre moyen de contacts avec un service d urgence pour 100 personnes et par an, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2008 Région bruxelloise Région wallonne En Région wallonne, la répartition par âge et par sexe du nombre moyen de contacts avec un service d urgence suit celle observée pour la Belgique dans son ensemble. On n observe pas ici par contre, contrairement à la Région flamande et à Bruxelles, de différence significative en fonction du niveau d éducation. Il n y a pas non plus de différence significative en fonction du degré d urbanisation du lieu de résidence (comme en Flandre). Contacts avec le service des urgences page 383

22 Figure 10 Nombre moyen de contacts avec un service d urgence pour 100 personnes et par an, par sexe et par âge, Enquête de santé, Belgique, 2008 Région wallonne 4.3 Contact avec un service d urgence, sans contact avec un médecin généraliste (ED_1) Belgique En Belgique, 1,7% de la population déclare avoir eu recours à service d urgence au cours des 12 mois qui ont précédé l interview, et ce, sans avoir consulté un médecin généraliste au cours de cette même période. Analyse par sexe et par âge Les hommes ont plus souvent (2,4%) que les femmes (1,0%) recours à service d urgence au cours des 12 mois qui ont précédé l interview sans avoir consulté un médecin généraliste au cours de cette même période; cette différence est significative après standardisation pour l âge. Le pourcentage des personnes ayant eu un contact avec les urgences mais pas avec un médecin généraliste dans les 12 mois précédant l'interview est significativement plus élevé chez les enfants et les jeunes de 15 à 24 ans (3% environ); il diminue ensuite régulièrement pour atteindre 0,2% chez les personnes âgées de 75 ans ou plus. Contacts avec le service des urgences page 384

23 Figure 11 Pourcentage de la population qui déclare avoir eu recours à service d urgence au cours des 12 mois qui ont précédé l interview et n avoir pas consulté un médecin généraliste au cours de cette même période, par âge et par sexe, Enquête de santé, Belgique, 2008 Analyse par rapport aux variables socio-économiques On n observe pas de différence significative en fonction du niveau d'éducation. Le pourcentage de la population qui déclare avoir eu recours à service d urgence au cours des 12 mois qui ont précédé l interview et n avoir pas consulté un médecin généraliste au cours de cette même période, est deux fois plus élevé en milieu urbain (2,3%) qu en zone semi-urbaine (1,3%) ou en milieu rural (1,1%); cette différence est significative après standardisation pour l âge et le sexe. Evolution au cours du temps Au premier abord, on a l impression (sur base des taux bruts) que le pourcentage diminue au cours du temps, mais après standardisation pour l âge et le sexe, ces différences ne sont pas significatives. Il n y a donc pas de différence notable à ce sujet depuis Contacts avec le service des urgences page 385

24 Figure 12 Pourcentage de la population qui déclare avoir eu recours à service d urgence au cours des douze mois qui ont précédé l interview et n avoir pas consulté un médecin généraliste au cours de cette même période, par année et par région, Enquête de santé, Belgique, Régions En Région flamande, 1,1% de la population déclare avoir eu recours à service d urgence au cours des 12 mois qui ont précédé l interview, mais qu il n a pas consulté un médecin généraliste au cours de cette même période. A Bruxelles et en Région wallonne ce taux est respectivement de 3,8% (presque 4 fois plus qu en Flandre) et 1,9%. La différence entre la Région flamande et les deux autres régions est significative après standardisation pour l âge et le sexe. Région flamande En Région flamande 1,1% de la population déclare avoir eu recours à service d urgence au cours des 12 mois qui ont précédé l interview, et ce, sans avoir consulté un médecin généraliste au cours de cette même période. Comme pour la Belgique dans son ensemble, ce pourcentage est significativement plus élevé chez les hommes (1,8%) que chez les femmes (0,5%). Ce sont les groupes les plus âgés (45-54 ans et 65 ans ou plus) qui présentent les pourcentages les plus bas (différence significative après standardisation pour le sexe). On observe comme pour la Belgique dans son ensemble, une variation en fonction du niveau d éducation. Il n y a pas par contre de différence suivant le niveau d urbanisation. Contacts avec le service des urgences page 386

25 Figure 13 Pourcentage de la population qui déclare avoir eu recours à service d urgence au cours des douze mois qui ont précédé l interview et n avoir pas consulté un médecin généraliste au cours de cette même période, par âge et par sexe, Enquête de santé, Belgique, 2008 Région flamande. Région bruxelloise A Bruxelles, 3,8% de la population déclare avoir eu recours à service d urgence au cours des 12 mois qui ont précédé l interview, et ce, sans avoir consulté un médecin généraliste au cours de cette même période. La répartition par âge est la même que celle observée pour la Belgique dans son ensemble: des taux plus élevés (6% à 8%) chez les moins de 24 ans. Il n y a pas par contre ici de différence entre les hommes et les femmes. Bruxelles ne se différencie pas non plus à ce sujet des autres grandes villes de Belgique (Gand et Anvers en Flandre; Liège et Charleroi en Wallonie). Contacts avec le service des urgences page 387

26 Figure 14 Pourcentage de la population qui déclare avoir eu recours à service d urgence au cours des douze mois qui ont précédé l interview et n avoir pas consulté un médecin généraliste au cours de cette même période, par âge et par sexe, Enquête de santé, Belgique, 2008 Région bruxelloise Région wallonne En Région wallonne, 1,9% de la population déclare avoir eu recours à service d urgence au cours des 12 mois qui ont précédé l interview, et ce, sans avoir consulté un médecin généraliste au cours de cette même période. Le profil de la distribution de cet indicateur en Région wallonne est assez proche de celui observé en Flandre, avec des taux faibles chez les ans et les 75 ans ou plus. Contacts avec le service des urgences page 388

27 Figure 15 Pourcentage de la population qui déclare avoir eu recours à service d urgence au cours des douze mois qui ont précédé l interview et n avoir pas consulté un médecin généraliste au cours de cette même période, par âge et par sexe, Enquête de santé, Belgique, 2008 Région wallonne 4.4. Contacts avec un service d urgence sans y avoir été envoyé par un médecin (ED06_1) Belgique Au total, 422 contacts avec un service d urgence (au cours des 2 mois qui ont précédé l interview) ont été déclarés par les répondants de l Enquête de santé Cela concerne uniquement les visites à un service d urgence qui ne sont pas suivies d une hospitalisation. Dans 79% des cas, il n y a pas eu de référence vers le service d urgence de la part d un médecin généraliste ou spécialiste. Analyse par sexe et par âge On n observe pas ici de différences entre les hommes et les femmes, excepté chez les ans où le pourcentage des contacts non référencés est significativement plus élevé chez les hommes que chez les femmes. Ce pourcentage varie à partir de 44 ans entre de 85% et 95%, pour diminuer ensuite jusqu à moins de 50% chez les 65 ans et plus. La différence du taux chez les 65 ans et plus (plus de 50% des visites aux urgences font suite à une référence par un médecin), par rapport aux autres groupes d âge, est significative après standardisation pour le sexe. Contacts avec le service des urgences page 389

28 Figure 16 Pourcentage de contacts avec un service d urgence qui ne font pas suite à une référence par un médecin, par âge et par sexe, Enquête de santé, Belgique, 2008 Analyse par rapport aux variables socio-économiques Le pourcentage de contacts avec un service d urgence qui ne font pas suite à une référence par un médecin est significativement moins élevé chez les personnes avec le niveau d éducation le plus bas (49%) en comparaison avec les personnes avec un niveau d éducation élevé (85%); cette différence est significative après standardisation pour l âge et le sexe. Ce pourcentage est aussi plus faible en milieu rural (69%) par rapport aux zones urbaines (87%); cette différence est significative après standardisation pour l âge et le sexe. Evolution au cours du temps Cet indicateur ne varie pas de manière sensible depuis 2001; il est stable au cours de temps dans chacune des régions (la variation observée en Wallonie n est pas significative après standardisation pour l'âge et le sexe). Contacts avec le service des urgences page 390

29 Figure 17 Pourcentage de contacts avec un service d urgence qui ne font pas suite à une référence par un médecin, par année et par région, Enquête de santé, Belgique, Régions Le pourcentage de contacts avec un service d urgence qui ne font pas suite à une référence par un médecin atteint 74% en Région flamande, 85% en Région bruxelloise et 83% en Région wallonne. Ces différences ne sont pas significatives après standardisation pour l âge et le sexe. Le nombre de contacts par région est trop faible pour effectuer des analyses détaillées à ce niveau. 4.5 Raison pour laquelle la personne a eu recours à un service d urgence plutôt que de consulter un médecin généraliste ou spécialiste (ED07_1 ED07_7) Sur les 422 contacts avec un service d urgence qui ont été déclarés, 313 ont eu lieu à l initiative de la personne elle-même. On a demandé à chacune de ces personnes pourquoi elle a eu recours à un service d urgence plutôt que de consulter un médecin généraliste ou spécialiste. Les résultats sont présentés dans le Tableau 1. Il était possible pour une même personne, de donner plusieurs réponses; on a pris toutefois comme dénominateur le nombre total de réponses (au lieu du nombre total de répondants), ce qui explique que la somme des pourcentages fait malgré tout 100%. Contacts avec le service des urgences page 391

30 Tableau 1 Raison pour laquelle la personne a eu recours à un service d urgence plutôt que de consulter un médecin généraliste ou spécialiste, Enquête de santé, Belgique, 2008 Raison % Le problème était urgent ou grave 40,1 Le service d urgence est ouvert 24 heures sur 24 29,8 Tous les examens nécessaires peuvent être faits au même moment 12,6 Parce qu il y a un hôpital avec un service d urgence dans le quartier 8,4 Autres raisons 3,5 Il est possible de recevoir un meilleur traitement 3,3 Il n est pas nécessaire de payer tout de suite 2,3 En raison du petit nombre de contacts (313), ces chiffres ne sont pas étudiés plus en détails. De même, le nombre de contacts par région est trop faible pour effectuer des analyses détaillées à ce niveau. 4.6 Moment auquel le contact avec le service d urgence a eu lieu (ED08_1) Belgique 61% des contacts avec un service d urgence ont lieu en cours de semaine, pendant la journée; 39% ont lieu durant le weekend ou pendant la nuit. Analyse par sexe et par âge Les résultats en fonction du sexe et de l âge sont présentés dans la Figure 18. L interprétation est difficile en raison du petit nombre de cas. Il n y a pas de différence significative entre les hommes et les femmes. On note toutefois que les personnes âgées (65 ans et plus) ont plus souvent un contact avec un service d urgence en cours de semaine, pendant la journée, que les autres groupes d âge. Contacts avec le service des urgences page 392

31 Figure 18 Pourcentage de contacts avec un service d urgence qui ont eu lieu au cours de la semaine, pendant la journée, par âge et par sexe, Enquête de santé, Belgique, 2008 Analyse par rapport aux variables socio-économiques On n observe pas ici de différence significative en fonction du niveau d éducation ou d urbanisation. Evolution au cours du temps Au premier abord, le pourcentage (taux bruts) de contacts avec un service d urgence en semaine, pendant la journée a augmenté depuis Toutefois l analyse de l évolution sur base des taux standardisés par âge et par sexe ne montre pas de différence significative entre les années. Contacts avec le service des urgences page 393

32 Figure 19 Pourcentage de contacts avec un service d urgence qui ont eu lieu au cours de la semaine, pendant la journée, par année et par région, Enquête de santé, Belgique, Régions On n observe pas ici de différence significative entre les régions. Le nombre de contacts par région est trop faible pour effectuer des analyses détaillées à ce niveau. Contacts avec le service des urgences page 394

33 5. Discussion Ce module porte sur le recours à un service d urgence (sans être suivi par une admission à l hôpital). Le but poursuivi est d avoir une meilleure idée en ce qui concerne l utilisation de ce type de service (de médecine ambulatoire). Seuls les résultats de quelques analyses de base sont présentés. Il est toujours possible de réaliser des analyses plus approfondies avec différents indicateurs que l on peut croiser entre eux, et d obtenir ainsi plus d information. Ce n est pas l objectif toutefois du présent rapport. On peut malgré tout déjà tirer un certain nombre de conclusions à partir des résultats qui sont présentés ici. Contrairement à ce qui avait été observé en 2004, les données de l enquête de 2008 montrent que le recours à un service d urgence en Belgique présente une relation étroite avec le problème de privation sociale, comme c est le cas déjà dans d autres pays (12). Le niveau d éducation a servi ici d indicateur du statut socio-économique. Déjà lors des enquêtes précédentes, il a été démontré qu un faible niveau socio-économique est associé avec une santé dégradée; cette même constatation est été faite encore en On se demande toutefois pourquoi on observe en 2008 une différence socio-économique en ce qui concerne le recours au service d urgence alors que ce n était pas le cas en 2004? Est-ce qu en raison de la crise économique, les gens sont obligés de faire des économies, plus particulièrement dans certaines classes sociales? Et donc est-ce que les gens qui ont un problème de santé tardent à aller voir un médecin (généraliste) mais sont obligés à un certain moment de se rendre dans un service d urgence parce que leur problème est devenu trop grave? Pourtant à peine 2% des raisons mentionnées pour avoir eu recours à un service d urgence ont trait au fait qu il n est pas nécessaire dans ce cas de payer immédiatement. Une autre différence entre les classes socio-économiques tient dans le fait que les personnes avec un niveau d éducation élevé ont plus fréquemment recours au service d urgence sans y avoir été envoyé par un médecin. Cela pourrait s expliquer par le fait que depuis 2003, le ticket modérateur pour les honoraires du médecin (des urgences) est plus élevé quand le patient n est pas référé par un médecin généraliste 5. Ceci constitue une barrière financière qui va empêcher les personnes d un niveau socio-économique plus faible de se rendre dans un service d urgence sans référence. Les fréquents recours à un service d urgence en Région bruxelloise pourraient s expliquer par la proximité des hôpitaux. Cette hypothèse est confirmée indirectement par le fait qu on observe le même phénomène dans d autres grandes villes, comme Gand et Anvers en Flandre, et Liège ou Charleroi en Wallonie (même si le nombre de contacts est plus important à Bruxelles que dans ces autres villes). Malgré tout, la proximité d un hôpital n est mentionnée que dans 3% des cas en Région bruxelloise comme raison pour avoir eu recours à un service d urgence plutôt que d aller consulter un généraliste ou un spécialiste. Un couplage des données de l enquête avec l information à propos de la densité des infrastructures hospitalières pourrait livrer des résultats intéressant à ce sujet. Il est important de souligner le fait qu en Région bruxelloise, quasiment 4% de la population déclare avoir eu recours à un service d urgence au cours de la dernière année, sans avoir consulté le moindre médecin durant la même période. Ces personnes utilisent sans doute le service d urgence comme des soins de première ligne Contacts avec le service des urgences page 395

34 Un souci fréquent des responsables de la santé concerne l usage inadéquat des services d urgence. Ce genre d unité doit en principe délivrer des soins urgents et/ou pour des problèmes sérieux le plus rapidement possible, et non pas des soins qui n ont pas de caractère urgent et/ou pour des problèmes qui ne sont pas sérieux. Une forme d usage inadéquat concerne les personnes qui se rendent dans un service d urgence sans prendre l avis préalable d un médecin, à leur propre initiative, pour un problème qui aurait pu être pris en charge par un médecin généraliste. Or, on constate dans l enquête de santé 2008 que dans 80% des cas, les personnes prennent d elles-mêmes la décision de se rendre dans un service d urgence! Cela veut dire aussi qu à peine 20% des contacts avec un service d urgence sont le fait de patients qui y sont envoyés par leur médecin. Les consultations spontanées représentent donc un fraction croissante des visites dans un service d urgence, avec un accroissement du temps d attente, des problèmes logistiques au niveau de ces services, une augmentation du temps de prise en charge et par conséquent, des effets négatifs sur le traitement des patients dans un état grave qui nécessitent des soins urgents. Il ne faut pas oublier en outre que l usage inadéquat des services d urgence a aussi des conséquences financières avec une augmentation des dépenses pour ce type de service (15). Une visite dans un service d urgence coûte bien plus cher à la société qu une visite chez un médecin généraliste. Or, l enquête montre que les gens ont de plus en plus tendance à consulter les services d urgence. Le rôle régulateur (gate keeper) du médecin généraliste est très important. Une étude dans un service d urgence à Amsterdam a montré une différence significative en ce qui concerne la gravité du diagnostic, le pourcentage d admissions à l hôpital et le pourcentage d interventions chirurgicales entre les patients qui avaient pris d eux-mêmes la décision de se rendre dans un service d urgence et les patients qui avaient été référés par un médecin. La conclusion est assez explicite: quand le patient consulte d abord un médecin généraliste, cela entraîne une utilisation plus responsable du service d urgence (16). La population en Flandre a déjà un peu mieux intégré ce principe de consulter le médecin généraliste au préalable. Il est donc nécessaire de continuer à sensibiliser les patients à ce sujet, tout en assurant la promotion des soins de première ligne. D autres motivations font que les gens préfèrent se rendre d emblée dans un service d urgence: ils souhaitent par exemple être pris en charge plus vite, ils savent que les urgences sont accessibles non-stop, on peut recevoir l ensemble des soins (tous les examens peuvent être réalisés au même endroit /moment, de même que l ensemble des soins nécessaires). Enfin, l enquête de santé peut permettre de mettre le doigt sur des différences en ce qui concerne les recours à un service d urgence. Il est parfois plus difficile par contre d expliquer pourquoi de telles différences sont observées et si ces différences témoignent d un véritable usage inadéquat de ce genre de service. Contacts avec le service des urgences page 396

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