LA QUALITÉ DE L AIR EN 2012 À PARIS. Septembre 2013

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1 LA QUALITÉ DE L AIR EN 2012 À PARIS Septembre 2013

2 La qualité de l'air à Paris Année 2012

3 Sommaire 1 Généralités Bilan météorologique de 2012 en Ile de France Normes de qualité de l'air Le réseau de mesure à Paris et en petite couronne francilienne La qualité de l'air à Paris... 7 Dioxyde d azote (NO 2 )... 7 Particules PM10 et PM Ozone (O 3 )...26 Benzène (C 6 H 6 )...31 Benzo(a)pyrène et autres Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP)...37 Métaux : plomb, arsenic, cadmium et nickel...39 Monoxyde de carbone (CO)...41 Dioxyde de soufre (SO 2 ) Bilan de l indice de qualité de l'air européen CITEAIR Bilan des déclenchements de la procédure d information et d alerte à l échelle de la région Conclusion...47 Pour en savoir plus...48 La qualité de l'air à Paris Année

4 La qualité de l'air à Paris Année

5 LA QUALITE DE L'AIR À PARIS EN Généralités Ce document présente une synthèse départementale des niveaux de pollution en 2012, au regard des normes de qualité de l'air. Les résultats sont présentés de la façon suivante : Bilan météorologique annuel Rappel des normes de qualité de l'air Carte des stations de mesure du réseau en petite couronne et à Paris Pour les principaux polluants réglementés (NO 2, PM10, PM2.5, ozone, benzène) : cartes de répartition spatiale des concentrations moyennes annuelles en µg/m 3, à l échelle de la petite couronne francilienne et à l échelle départementale Tableau des statistiques annuelles par station pour tous les polluants réglementés Bilan départemental annuel des indices de qualité de l'air Bilan régional annuel des déclenchements de la procédure d information et d alerte, zoom sur les stations du département 1.1 Bilan météorologique de 2012 en Ile de France Les conditions météorologiques en 2012 ont été très contrastées. Le premier trimestre se caractérise par des conditions météorologiques défavorables en termes de pollution atmosphérique : une vague de froid intense en février, suivie d un mois de mars exceptionnellement sec et ensoleillé. On enregistre sur cette période un nombre important d épisodes de pollution aux particules. Le reste de l année est globalement marqué par un été frais et pluvieux, hormis une vague de chaleur tardive en août, et un automne doux et pluvieux, favorables à des niveaux peu élevés de pollution. Les niveaux de pollution moyens de 2012 sont donc légèrement inférieurs à ceux de Normes de qualité de l'air Afin de juger de la qualité de l air d une année, la réglementation s appuie sur plusieurs notions. Les valeurs limites sont définies par la réglementation européenne et reprises dans la réglementation française. Elles correspondent à un niveau fixé dans le but d éviter, de prévenir, ou de réduire les effets nocifs sur la santé humaine et/ou l environnement dans son ensemble, à atteindre dans un délai donné et à ne pas dépasser une fois atteint. Ce sont donc des valeurs réglementaires contraignantes. Elles doivent être respectées chaque année. Un dépassement de valeur limite doit être déclaré au niveau européen. Dans ce cas, des plans d actions motivés doivent être mis en œuvre afin de conduire à une diminution rapide des teneurs en dessous du seuil de la valeur limite. La persistance d'un dépassement peut conduire à un contentieux avec l'union Européenne. La plupart des valeurs limites voyaient leurs seuils diminuer d'année en année. Pour les particules PM10 et le dioxyde de soufre, les valeurs limites ont atteint leur niveau définitif en Pour le dioxyde d'azote et le benzène, le seuil des valeurs limites a achevé sa décroissance au 1 er janvier Pour les particules PM2.5, la décroissance se poursuit jusqu au 1 er janvier Les objectifs de qualité sont définis par la réglementation française. Ils correspondent à une qualité de l air jugée acceptable ou satisfaisante. La qualité de l'air à Paris Année

6 Les valeurs cibles, définies par les directives européennes, correspondent à un niveau fixé dans le but d'éviter, de prévenir ou de réduire les effets nocifs sur la santé humaine et l'environnement dans son ensemble, à atteindre dans la mesure du possible sur une période donnée. Elles se rapprochent dans l esprit des objectifs de qualité français puisqu il n y a pas de contraintes contentieuses associées à ces valeurs. Elles ont été introduites fin 2008 dans la réglementation française. Les objectifs à long terme concernent spécifiquement l ozone. Ils sont définis par la réglementation européenne. Ils correspondent à un niveau à atteindre à long terme (> 10 ans), sauf lorsque cela n'est pas réalisable par des mesures proportionnées, afin d'assurer une protection efficace de la santé humaine et de l'environnement dans son ensemble. Comme pour les valeurs cibles, ces valeurs sont assimilables aux objectifs de qualité français. Au regard des normes européennes et françaises de la qualité de l'air, des polluants restent problématiques dans certaines zones d Ile de France, en raison du dépassement récurrent des seuils fixés par ces normes. Il s agit notamment du dioxyde d'azote, des particules (PM10 et PM2.5), du benzène et de l ozone. Le détail de l'ensemble des normes de qualité de l'air européennes et françaises applicables en 2012 est fourni en annexe Le réseau de mesure à Paris et en petite couronne francilienne La carte de la Figure 1 présente l implantation des stations de mesure à Paris et en petite couronne. Figure 1 : carte des stations de mesure du réseau Airparif à Paris et en petite couronne francilienne en 2012 La qualité de l'air à Paris Année

7 Le réseau de mesure régional est dimensionné pour répondre aux exigences réglementaires 1 mais aussi aux problématiques de qualité de l air liées au contexte local comme par exemple la présence d un réseau routier dense dans une zone fortement peuplée. Le dispositif de surveillance est composé d un réseau de mesures fixes continues, complété de mesures discontinues et d outils de modélisation. A l aide de ces derniers, des cartes des niveaux moyens annuels sont réalisées chaque année pour les principaux polluants réglementés. Ces cartes permettent d estimer les niveaux de pollution en tout point de la région, à la fois en situation de fond et de proximité au trafic routier. Les résultats de ce dispositif sont affinés par des campagnes de mesures ponctuelles en différents points de la région. Le tableau suivant détaille les paramètres par station à Paris, avec leur date d ouverture. Polluants mesurés Dates d'ouverture Station Typologie NO et NO 2 PM10 PM2.5 Benzène O 3 CO SO 2 HAP (1) Métaux (2) Paris Centre (3) Urbaine 01/01/ /01/ /12/ /01/ /12/ /12/2011 Paris 7ème Urbaine 27/02/1992 Paris 12ème Urbaine 11/09/1991 Paris 13ème Urbaine 11/09/ /09/ /04/2010 Paris 18ème Urbaine 17/09/ /07/ /12/ /04/ /04/2010 Paris 6ème* Urbaine 21/09/1995 (4) Avenue des Champs Elysées Trafic 24/12/ /01/2005 Rue Bonaparte Trafic 04/05/1994 Boulevard périphérique Auteuil Trafic 01/04/ /04/ /01/ /04/ /04/ /12/1995 Boulevard périphérique Est Trafic 25/12/ /12/ /12/2012 Quai des Célestins Trafic 24/08/1993 Place Victor Basch Trafic 23/11/ /09/ /09/ /11/1990 Place de l'opéra Trafic 19/02/ /02/ /02/2007 * Boulevard Haussmann Trafic 13/02/ /02/ /03/2008 * Rue de Rivoli * Trafic 05/02/ /02/2007 Place de la Bastille * Trafic 05/02/ /02/2007 Place Vaugirard Convention * Trafic 26/02/2007 Porte de Clignancourt * Trafic 19/02/2007 Tour Eiffel 3ème étage Observation 25/06/ /06/ /04/1994 (1) : Hydrocarbures aromatiques polycycliques, 12 composés mesurés, dont seul le benzo(a)pyrène est réglementé. En raison des travaux sur la station Paris 1er les Ha lles, mesures transférées sur la station Paris 13ème le 13/04/2010. (2) : Mesure des 4 méta ux réglementés : plomb, arsenic, cadmium, nickel. En raison des travaux sur la station Paris 1er les Ha lles, mesures transférées sur la station Paris 18ème le 13/04/2010. (3) : Pendant les travaux de réhabilitation du jardin des Halles (jusqu'en 2017), les mes ures du centre de Paris sont réalisées provisoirement sur la station Paris Centre (4) : Fermeture définitive du paramètre automatique au 30/04/2012, dans le cadre de la réorientation de la surveillance vers la proximité au trafic routier, remplacé par une mesure discontinue par tubes à diffusion passive * : Mesures dis continues par tubes à diffusion (14 semaines réparties sur l'année). Pour les NOx, cette méthode ne fournit que le NO2. La définition des typologies des stations est présentée en annexe 2. Selon les références françaises et européennes, une distinction est faite entre les situations de fond (points de mesure éloignés des sources et représentant le niveau de pollution général d un secteur géographique) et les situations de proximité au trafic, le long des axes de circulation. NB : les résultats de la station d observation de la Tour Eiffel 3 ème étage sont présentés à titre indicatif ; en effet, les stations d observation ont une vocation expérimentale et ne sont pas assujetties aux normes réglementaires. Dans le cadre de l optimisation du réseau de mesure et de la réorientation de la surveillance vers les polluants les plus problématiques, la mesure d ozone de la station Paris 6 ème a été fermée au 31 décembre Par ailleurs, dans le cadre du renforcement de la surveillance de la qualité de l'air en proximité au trafic routier, la mesure automatique de NO 2 a été fermée au 30 avril 2012 entraînant la fermeture de la station automatique. Une mesure de NO 2 par tubes à diffusion est conservée sur ce site afin de maintenir une information sur la moyenne annuelle sur ce point de mesure. En parallèle, une nouvelle station trafic a été ouverte en bordure du boulevard périphérique, entre la Porte Dorée et la Porte de Saint Mandé le 25 décembre Cette station ayant été mise en service en toute fin d année, les résultats de l année 2012 ne sont pas représentatifs statistiquement. 1 Les directives européennes fixent notamment un nombre minimum de capteurs dans les différentes zones de surveillance, défini en fonction du nombre d habitants et des concentrations relevées. La qualité de l'air à Paris Année

8 La qualité de l'air à Paris Année

9 2 La qualité de l'air à Paris Dioxyde d azote (NO2) Le dioxyde d azote est un polluant indicateur des activités de transport, notamment le trafic routier. À Paris, les émissions directes ou «primaires» d oxydes d'azote sont dues en grande majorité au trafic routier (60%) et au secteur résidentiel et tertiaire (35%). A l échelle de l Ile de France, ces deux secteurs représentent respectivement 50% et 24% des émissions [Airparif, 2013]. Il est également produit dans l atmosphère à partir des émissions de monoxyde d azote, (NO) sous l effet de leur transformation chimique en NO 2 (polluant «secondaire»). Les processus de formation du NO 2 sont étroitement liés à la présence d ozone dans l air. (NO + O 3 NO 2 + O 2 ). A la différence du NO 2, le NO n est pas considéré comme un polluant dangereux pour la santé. Effets sur la santé : Les études épidémiologiques ont montré que les symptômes bronchitiques chez l'enfant asthmatique augmentent avec une exposition de longue durée au NO 2. On associe également une diminution de la fonction pulmonaire aux concentrations actuellement mesurées dans les villes d'europe et d'amérique du Nord. A des concentrations dépassant 200 μg/m 3, sur de courtes durées, c'est un gaz toxique entraînant une inflammation importante des voies respiratoires [OMS, 2011]. Effets sur l environnement : Contribution au phénomène des pluies acides, qui appauvrissent les milieux naturels (sols et végétaux) Contribution à la formation de l'ozone Valeur limite annuelle Objectif de qualité Valeur limite horaire Protection de la santé Protection de la santé 40 µg/m 3 en moyenne annuelle 200 µg/m 3 moyenne horaire, à ne pas dépasser plus de 18 fois par an Tendances Normes à respecter Valeur limite annuelle Valeur limite horaire Loin du trafic Dépassée Respectée Le long du trafic Dépassée Dépassée La qualité de l'air à Paris Année

10 A l échelle de Paris et la petite couronne Les cartes de la Figure 2 présentent la concentration moyenne annuelle de NO 2 de 2007 à 2012 sur la petite couronne, ainsi qu un zoom sur Paris. Ces cartes renseignent la pollution de fond et la pollution liée à l influence directe du trafic routier (proximité et voisinage des axes). Il y apparait clairement que les concentrations sont sensiblement plus élevées aux abords des axes de circulation, et que la valeur limite annuelle est fréquemment dépassée près des axes à fort trafic, voire dans certaines zones du centre de l agglomération. Malgré une légère diminution des niveaux, le motif global reste identique d année en année. A Paris, les concentrations sont généralement plus soutenues sur la rive droite de la Seine La qualité de l'air à Paris Année

11 2010 µg/m 3 Valeur limite annuelle (40 µg/m 3 ) Figure 2 : concentration moyenne annuelle de dioxyde d azote (NO 2 ) sur Paris et la petite couronne francilienne, fond et proximité au trafic routier, de 2007 à 2012 La qualité de l'air à Paris Année

12 Les outils de modélisation permettent d estimer les concentrations annuelles au droit et à proximité des principaux axes routiers franciliens. En utilisant ces outils le nombre de kilomètres de voirie dépassant les seuils est évalué. Les différents éléments modélisés, croisés avec des données fines de population, permettent d estimer la superficie et le nombre d habitants potentiellement soumis à des dépassements de seuils. Nombre de kilomètres de voirie, superficie, et nombre d habitants potentiellement concernés par des dépassements de seuils à Paris 2 en 2012 (pour un réseau modélisé d environ 750 km de voirie dans Paris, une superficie totale de 105 km² et un nombre total de 2.20 millions d habitants) Valeur limite annuelle (40 µg/m 3 ) * Nombre de km de voirie 600 Superficie (en km²) 80 Nombre d habitants (en millions) 2.0 * : en 2010, la valeur limite annuelle, décroissante d année en année, a atteint la valeur de l objectif de qualité : 40 µg/m 3 En 2012, le dépassement de la valeur limite annuelle en NO 2 (40 µg/m 3 ) concerne environ 600 km d axes routiers parisiens, soit environ 80 % du réseau routier modélisé et 75 % de la superficie du département. Près de 2 millions d habitants sont potentiellement exposés 3 à un air excédant la valeur limite annuelle pour le NO 2, soit environ 90% des parisiens. Zoom sur les stations de mesure Le tableau page suivante présente les éléments statistiques pour le NO 2 à Paris. Le glossaire est présenté en annexe 3. En situation de fond, les moyennes annuelles de NO 2 des stations urbaines et périurbaines sont comprises entre 34 µg/m 3 et 41 µg/m 3. La station de Paris 18 ème est supérieure à la valeur limite annuelle et à l objectif de qualité (40 µg/m 3 en moyenne annuelle). Comme en 2011, la station de Paris Centre atteint cette valeur limite. Les quatre autres stations sont inférieures à 40 µg/m 3. La valeur limite horaire (maximum de 18 dépassements de 200 µg/m 3 en moyenne horaire) est respectée sur tous les sites de fond de Paris. Le seuil horaire de 200 µg/m 3 n a pas été dépassé en Les moyennes des stations de fond à Paris sont sensiblement supérieures à la moyenne de l ensemble des stations de l agglomération parisienne (33 µg/m 3 ), en raison de la densité d émissions et des conditions de dispersion plus difficiles. En situation de proximité au trafic routier, les moyennes annuelles vont de 58 µg/m 3 (Place Vaugirard) à 108 µg/m 3 (Boulevard périphérique Auteuil). Tous les sites trafic dépassent la valeur limite annuelle et l objectif de qualité. La valeur limite horaire (maximum de 18 dépassements de 200 µg/m 3 en moyenne horaire) est dépassée sur une seule station : boulevard périphérique Porte d Auteuil, qui a dépassé le seuil de 200 µg/m fois en En 2011, 4 stations parisiennes dépassaient ce seuil. NB : la méthode de mesure des 5 sites de mesures discontinues (mesures hebdomadaires 14 semaines en discontinu sur l année Cf. tableau précédent) ne permet pas de positionner ces sites par rapport à la valeur limite horaire. 2 dont les bois de Vincennes et Boulogne 3 exposition des personnes qui respireraient en permanence l'air extérieur de leur domicile La qualité de l'air à Paris Année

13 DIOXYDE D'AZOTE (NO 2 ) et OXYDES D'AZOTE (NOx) Période Année civile 2012 POLLUANT NOx NO 2 Moy an Nbre D Nbre D STATIONS Date NOx H Moy an Max Date Max Date TR TR début équiv NO2 H J max J H max H H H J H Directives européennes Méthode et fréquence de mesure Niveau critique 30 µg/m3 (protection de la végétation - Stations rurales uniquement) Valeur limite annuelle 40 µg/m3 Valeur limite horaire (18 dép.) Seuil d'alerte (3 heures consécutives) Réglementation française Niveau critique 30 µg/m3 (protection de la végétation - Stations rurales uniquement) Valeur limite annuelle 40 µg/m3 (Objectif de qualité 40 µg/m3) Valeur limite horaire (18 dép.) Seuil d'information Seuil d'alerte Urbaines et périurbaines (P) MESURES CONTINUES Paris Centre (4ème) (3) (1) 01-janv mars /02 8h % 98% Paris 6ème (4) (1) / (2) 01-janv nr nr mars /03 10h % 32% Paris 7ème (1) 01-janv mars /09 22h % 98% Paris 12ème (1) 01-janv mars /03 9h % 98% Paris 13ème (1) 01-janv mars /02 9h % 99% Paris 18ème (1) 01-janv mars /02 8h % 99% Moyenne agglomération parisienne NO Moyenne agglomération parisienne NOx MESURES DISCONTINUES STATIONS Méth ode et fréquen ce de mesure Moyenne annuelle estimée Paris 6ème (4) (1) / (2) 36 Observation Tour Eiffel 3ème étage (1) 01-janv févr /04 9h % 97% Italique : TR < 90% (directives européennes) nr : TR < 75% ou élément non représentatif (1) : Automatique, horaire. (2) : Tubes passifs, mesure hebdomadaire (en continu toutes les semaines, ou discontinu 14 semaines par an). (3) : Pendant les travaux de réhabilitation du jardin des Halles (jusqu'en 2017), les mesures du centre de Paris sont réalisées provisoirement sur la station Paris Centre. (4) : Afin de répondre aux exigences réglementaires, Airparif procède à un rééquilibrage du réseau de mesure NO2 entre sites de fond et sites de proximité au trafic routier. Plusieurs mesures fixes de NO2 en fond, dont Paris 6ème, ont été remplacées en cours d'année par des mesures indicatives, afin d'ajouter des mesures fixes de NO2 en proximité au trafic. Pour les stations concernées, la moyenne annuelle de NO2 est reconstituée à partir des 2 types de mesures. Pour certaines d'entre elles, les maximums horaire et journalier sont représentatifs de l'année, et conservés. Trafic MESURES CONTINUES Avenue des Champs Elysées (1) 01-janv sept /09 23h % 95% Rue Bonaparte (1) 01-janv mars /04 8h % 96% Boulevard périphérique Auteuil (1) 01-janv juil /09 21h % 96% Boulevard périphérique Est (1) 25-déc Ouvert ure le 25/12/12 Quai des Célestins (1) 01-janv mars /03 22h % 96% Place Victor Basch (1) 01-janv mars /07 8h % 99% Boulevard Haussmann (1) 01-janv août /06 18h % 98% Place de l'opéra (1) 01-janv mars /06 13h % 98% MESURES DISCONTINUES STATIONS Méthode et fréquence de mesure Moyenne annuelle estimée (5) Rue de Rivoli (2) 91 Place de la Bastille (2) 74 Place Vaugirard - Convention (2) 58 Porte de Clignancourt (2) 64 Italique : TR < 90% (directives européennes) nr : TR < 75% ou élément non représentatif (1) : Automatique, horaire. (2) : Tubes passifs, mesure hebdomadaire (en continu toutes les semaines, ou discontinu 14 semaines par an). (3) : Pendant les travaux de réhabilitation du jardin des Halles (jusqu'en 2017), les mesures du centre de Paris sont réalisées provisoirement sur la station Paris Centre. (4) : Afin de répondre aux exigences réglementaires, Airparif procède à un rééquilibrage du réseau de mesure NO2 entre sites de fond et sites de proximité au trafic routier. Plusieurs mesures fixes de NO2 en fond, dont Paris 6ème, ont été remplacées en cours d'année par des mesures indicatives, afin d'ajouter des mesures fixes de NO2 en proximité au trafic. Pour les stations concernées, la moyenne annuelle de NO2 est reconstituée à partir des 2 types de mesures. Pour certaines d'entre elles, les maximums horaire et journalier sont représentatifs de l'année, et conservés. (5) : La méthode utilisée fournit des moyennes annuelles estimées à partir des mesures discontinues avec une incertitude associée de l'ordre de ± 10% suivant les stations. La couverture temporelle répond aux objectifs définis dans les directives pour les mesures indicatives. La qualité de l'air à Paris Année

14 Evolution des niveaux sur le moyen terme A proximité du trafic routier La Figure 3 représente l évolution de la concentration moyenne sur 3 ans en dioxyde d azote sur 5 stations trafic parisiennes. En lissant les effets météorologiques avec des moyennes sur 3 ans, il apparaît clairement que les niveaux de dioxyde d azote en proximité au trafic routier sont stables dans Paris depuis µg/m Figure 3 : évolution, à échantillon constant de cinq stations trafic, de la concentration moyenne sur 3 ans en dioxyde d azote (NO2) en situation de proximité au trafic dans Paris de à A l inverse du NO 2, une diminution sensible des concentrations moyennes est observée pour les oxydes d azote 4 (NOx) à proximité du trafic, comme l illustre la Figure 4. Entre 2000 et 2012, cette diminution est égale à 29 % dans Paris µg/m Figure 4 : évolution, à échantillon constant de cinq stations trafic, de la concentration moyenne sur 3 ans en oxydes d azote (NO x ) en situation de proximité au trafic dans Paris de à Les oxydes d azote représentent le principal indicateur de la pollution liée aux transports, et en tout premier lieu le trafic routier (voir Inventaire des émissions en Ile de France pdf). Les oxydes d'azote représentent la somme du monoxyde d'azote (NO) et du dioxyde d'azote (NO 2 ). Alors que le dioxyde d'azote est un polluant nocif pour la santé, le monoxyde d'azote n'est pas normé dans l air ambiant car aucun effet de ce polluant sur la santé n'est reconnu. En revanche, les émissions de NOx par les véhicules le sont dans les Normes Euros. La qualité de l'air à Paris Année

15 Le dioxyde d azote est un polluant complexe, lié pour une part aux émissions directes (secteur des transports, industries) et pour une autre part aux équilibres chimiques avec d autres polluants dans l air, en particulier l ozone. La stabilité, voire la légère progression des niveaux (Figure 3) s explique par différents facteurs : - La baisse importante des teneurs en NOx enregistrée au début des années 2000, aussi bien en situation de fond qu à proximité immédiate du trafic routier, s explique notamment par l importance prise progressivement par le nombre de véhicules catalysés dans le parc roulant. La relative stabilité observée depuis quelques années pourrait s expliquer par un parc roulant catalysé déjà prédominant. Les gains obtenus pour des normes Euro plus récentes sont à présent plus faibles. - Bien qu en diminution depuis plusieurs années, les teneurs élevées de monoxyde d azote (NO) et de NOx, polluant émis par les véhicules routiers, en bordure de voies de circulation, associées à un niveau de fond d ozone toujours soutenu (NO + O 3 = NO 2 + O 2 ), conduisent au maintien de niveaux soutenus de dioxyde d azote le long des grands axes de circulation. - Autre facteur défavorable pour le NO 2 le long du trafic : d après de nombreuses études [Afsset, 2009], les filtres à particules à catalyse d oxydation équipant les véhicules diesel particuliers ou utilitaires les plus récents, s ils diminuent les émissions de particules, augmentent en revanche la part du dioxyde d azote dans les émissions d oxydes d azote. Or, la part de ces véhicules augmente d'année en année avec le renouvellement du parc. En situation de fond En moyennes sur 3 ans, la Figure 5 montre que les niveaux de NO 2 observent une baisse de 2000 à 2007, qui s explique par les améliorations technologiques des véhicules, notamment la généralisation progressive des pots catalytiques. Après une courte période de stabilité de 2008 à 2010, une baisse, plus lente, semble de nouveau s amorcer sur les deux dernières années µg/m Figure 5 : évolution, à échantillon constant de cinq stations urbaines de fond, de la concentration moyenne sur 3 ans en dioxyde d azote (NO2) dans Paris de à La qualité de l'air à Paris Année

16 Particules PM10 et PM2.5 Les particules sont constituées d un mélange de différents composés chimiques et peuvent être de différentes tailles. On distingue les particules PM10, de diamètre inférieur à 10 µm et les PM2.5, de diamètre inférieur à 2.5 µm. Les particules PM10 sont majoritairement formées de particules PM2.5 : en moyenne annuelle, les PM2.5 représentent environ 60 à 70 % des PM10. Les sources de particules sont multiples. On observe d une part des rejets directs dans l'atmosphère. A Paris, les principaux secteurs d'émission des particules de diamètre inférieur à 10 µm (PM10) sont le trafic routier (56%), le secteur résidentiel tertiaire (24%), les chantiers et carrières (9. En Ile de France, ces mêmes secteurs d'émission sont représentés à 25% pour le trafic, 29% pour le résidentiel et tertiaire et 20% pour les chantiers. Pour les particules de diamètre inférieur à 2,5 µm (PM2.5), on retrouve les même secteurs prédominants : dans Paris, les émissions sont réparties principalement sur les 2 secteurs du trafic routier (58%), du résidentiel et tertiaire (27%). Les autres secteurs d activités présents dans Paris contribuent pour moins de 10% chacun. En Ile de France, ces mêmes secteurs d'émission sont représentés à 30% pour le trafic, 39% pour le résidentiel et tertiaire. [Airparif, 2013]. Les sources de particules sont également indirectes : transformations chimiques de polluants gazeux (NO 2, SO 2, NH 3, COV...) qui réagissent entre eux pour former des particules, transport de particules à travers l'europe, ou encore remise en suspension des poussières déposées au sol. A proximité du trafic routier, on estime que 45 % des particules PM2.5 proviennent de l impact du trafic local, 15 % de la pollution ambiante de l agglomération et 40 % de l import (transport et réactions chimiques) [Airparif LSCE, 2011]. Effets sur la santé : Aux concentrations auxquelles sont exposées la plupart des populations urbaines et rurales des pays développés et en développement, les particules ont des effets nuisibles sur la santé. L'exposition chronique contribue à augmenter le risque de contracter des maladies cardiovasculaires et respiratoires, ainsi que des cancers pulmonaires [OMS, 2011]. Les particules fines peuvent véhiculer des substances toxiques capables de passer la barrière air/sang au niveau des alvéoles pulmonaires [ORS, 2007]. Effets sur l environnement : - Dégradation des bâtiments - Les particules ont un impact direct sur le climat par absorption/diffusion du rayonnement solaire, et un effet indirect par leur rôle dans la formation des nuages. La qualité de l'air à Paris Année

17 Particules PM10 Valeur limite annuelle Protection de la santé 40 µg/m 3 en moyenne annuelle Valeur limite journalière Protection de la santé 50 µg/m 3 en moyenne horaire, à ne pas dépasser plus de 35 fois par an Objectif de qualité Protection de la santé 30 µg/m 3 en moyenne annuelle Particules PM2.5 Valeur limite annuelle Protection de la santé 2012 : 27 µg/m 3 en moy annuelle Valeur cible Protection de la santé 20 µg/m 3 en moyenne annuelle Objectif de qualité Protection de la santé 10 µg/m 3 en moyenne annuelle Tendances Loin du trafic Le long du trafic PM10 Valeur limite annuelle Normes à respecter Valeur limite journalière Norme non contraignante Objectif de qualité Loin du trafic Respectée Respectée Respecté Le long du trafic Dépassée Dépassée Dépassé Normes à respecter Normes non contraignantes PM2.5 Valeur limite annuelle Valeur cible Objectif de qualité Loin du trafic Respectée Respectée Dépassé Le long du trafic Dépassée Dépassée Dépassé La qualité de l'air à Paris Année

18 Particules PM10 A l échelle de Paris et la petite couronne Les cartes de la Figure 6 présentent la concentration moyenne annuelle de particules PM10 de 2007 à 2012 sur la petite couronne, ainsi qu un zoom sur Paris. Les cartes mettent en évidence l influence des variations des conditions météorologiques d une année sur l autre sur les niveaux de particules. L effet des conditions météorologiques particulièrement défavorables tant en hiver qu au printemps pour les particules apparaît ainsi nettement sur la carte de l année 2007 et, dans une moindre mesure, de En 2008, les niveaux de particules plus faibles traduisaient une météorologie plus favorable sur l'ensemble de l'année. L année 2012 présente une situation intermédiaire. Les concentrations les plus élevées sont relevées au voisinage des principaux axes routiers régionaux et des axes parisiens, avec toutefois un écart moins important avec le fond environnant que celui observé pour le NO La qualité de l'air à Paris Année

19 2010 Valeur limite annuelle (40 µg/m 3 ) Objectif de qualité (30 µg/m 3 ) Figure 6 : concentration moyenne annuelle de particules PM10 sur Paris et la petite couronne francilienne, fond et proximité au trafic routier, de 2007 à 2012 La qualité de l'air à Paris Année

20 Les cartes de la Figure 7 présentent le risque de dépassement de la valeur limite journalière (au maximum 35 jours dépassant 50 µg/m 3 ) en particules PM10 sur la petite couronne Risque de dépassement des 35 jours supérieurs ou égaux à 50 µg/m 3 en PM10 Dépassement certain Dépassement vraisemblable Dépassement peu probable Aucun risque Figure 7 : risque de dépassement de la valeur limite journalière européenne en particules PM10 sur Paris et la petite couronne francilienne, fond et proximité au trafic routier, de 2007 à 2012 Ces cartes mettent en évidence de fortes variations interannuelles, qui s expliquent principalement par l évolution des niveaux de fond, très dépendante des conditions météorologiques. En 2012, la situation est proche de l année 2011, et sensiblement plus faible que Le tracé des axes à forte circulation apparait clairement sur les cartes. C est aux abords de ces axes que les concentrations sont les plus élevées, et que le dépassement des seuils est le plus probable. En 2008 et en 2010, le risque de dépassement de la valeur limite journalière est vraisemblable à proximité des grands axes du centre de l agglomération. En 2009, et davantage encore en 2007, le dépassement de la valeur limite est vraisemblable sur un grand nombre d axes de l agglomération parisienne mais aussi en situation de fond dans certaines zones du cœur dense de l agglomération parisienne. En 2011 et 2012, le nombre de jours de dépassement en situation de fond est très proche de 35 dans le nord du cœur dense de l agglomération parisienne. Cela entraîne un dépassement certain de la valeur limite journalière le long de la majorité des axes de Paris et sa petite couronne. La qualité de l'air à Paris Année

21 Nombre de kilomètres de voirie, superficie, et nombre d habitants potentiellement concernés par des dépassements de seuils à Paris5 en 2012 (pour un réseau modélisé d environ 750 km de voiries dans Paris, une superficie totale de 105 km² et un nombre total de 2.20 millions d habitants) Objectif de qualité (30 µg/m 3 ) Valeur limite journalière (35 jours >= 50 µg/m 3 ) Nombre de km de voirie ~ Superficie (en km²) 17 ~ 50 Nombre d habitants (en millions) A Paris, comme dans le reste de l Ile de France, le dépassement de la valeur réglementaire en PM10 le plus problématique concerne la valeur limite journalière (35 jours maximum supérieurs à 50 µg/m 3 ). En 2012, le dépassement de l objectif de qualité annuel (30 µg/m 3 ) concerne près de 300 km d axes routiers parisiens, soit environ 35 % du réseau routier modélisé. En 2012, près de habitants sont potentiellement exposés 6 à un air excédant l objectif de qualité annuel pour les particules PM10. La superficie et le nombre d habitants concernés par un dépassement de la valeur limite annuelle en PM10 (40 µg/m 3 ) sont très faibles. Compte tenu des incertitudes de la méthode d estimation employée, ces chiffres ne sont pas significatifs. En 2012, le dépassement de la valeur limite journalière concerne environ 600 km d axes parisiens, soit plus de 80 % du réseau parisien modélisé. Dans Paris, la superficie concernée par le dépassement des 35 jours est estimée à environ 50 km 2. Cela représente environ 1,1 millions de personnes potentiellement exposées 4, soit un parisien sur deux. Ces valeurs doivent être considérées comme des ordres de grandeur, compte tenu des origines multiples des particules : émissions locales, remise en suspension, chimie atmosphérique, transport longue distance, et du degré de précision associé à certains de ces paramètres pour la modélisation. Zoom sur les stations de mesure Le tableau suivant présente les éléments statistiques pour les particules PM10 à Paris en 2012 (glossaire en annexe 3). 5 dont les bois de Vincennes et Boulogne 6 exposition des personnes qui respireraient en permanence l'air extérieur de leur domicile La qualité de l'air à Paris Année

22 POLLUANT PARTICULES : PM10 Période Année civile 2012 Mérthode de mesure Nbre D Nbre D Nbre D STATIONS Date Moy an Max Date Max Date TR TR début H J max J H max H J J J J H Directives européennes Valeur limite annuelle 40 µg/m3 Valeur limite journalière (35 dep.) Réglementation française Valeur limite annuelle 40 µg/m3 Objectif de qualité 30 µg/m3 Seuil d'information Valeur limite journalière (35 dep.) Seuil d'alerte Urbaines et périurbaines (P) Paris Centre (4ème) (4) (1) 01-janv mars /03 10h % 96% Paris 6ème Paris 7ème Paris 12ème Paris 13ème Paris 18ème (1) 01-janv mars /03 10h % 98% Moyenne agglomération parisienne PM Observation Tour Eiffel 3ème étage Trafic Avenue des Champs Elysées (5) (3) 01-janv mars /09 23h 71 (6) % 93% Rue Bonaparte Boulevard périphérique Auteuil (2) 01-janv févr (7) /09 23h % 98% Boulevard périphérique Est (3) 25-déc Ouverture le 25/12/2012 Quai des Célestins Place Victor Basch (5) (3) 01-janv févr /03 9h % 94% Boulevard Haussmann (2) 01-janv mars /03 10h % 95% (7) Place de l'opéra (1) 01-janv mars /07 23h % 97% ( ) Italique : TR < 90% (directives européennes) nr : TR < 75% ou élément non représentatif (1) : FDMS (2) : PM10 ajusté (3) : BAM - Les sites concernés ont été équipés de ces appareils entre septembre et décembre 2012, en remplacement de PM10 ajustés (4) : Pendant les travaux de réhabilitation du jardin des Halles (jusqu'en 2017), les mesures du centre de Paris sont réalisées provisoirement sur la station Paris Centre (5) : Sur ces stations, le PM10 ajusté a été remplacé en cours d'année soit par un FDMS, soit par un BAM. Les calculs ont été réalisés à partir de l'ensemble des données annuelles, les deux méthodes confondues (équivalentes) (6) : La station des Champs Elysées a perdu 8 jours de dépassement du seuil journalier de 50 µg/m3 lors de dysfonctionnements, ce qui aurait porté à 79 le nombre de dépassements (7) : La date et l'heure de ces maximum très élevés correspondent à des impacts de feux d'artifice (Paris pour Opéra et Saint-Cloud pour Auteuil) En situation de fond, les stations urbaines de Paris Centre et de Paris 18 ème mesurent respectivement une moyenne annuelle de 27 µg/m 3 et 26 µg/m 3 Elles sont inférieures à la valeur limite annuelle (40 µg/m 3 en moyenne annuelle) et à l objectif de qualité (30 µg/m 3 en moyenne annuelle). Elles sont également inférieures à la valeur limite journalière (maximum de 35 dépassements de 50 µg/m 3 en moyenne journalière) : le seuil de 50 µg/m 3 en moyenne journalière a été dépassé 22 fois à Paris Centre, et 28 fois à Paris 18 ème. Les moyennes des stations de fond de Paris sont proches de la moyenne de l ensemble des stations de l agglomération parisienne (25 µg/m 3 ). En situation de proximité au trafic routier, deux stations dépassent la valeur limite annuelle et l objectif de qualité, avec des moyennes annuelles de 41 µg/m 3 sur la station de l avenue des Champs Elysées et 49 µg/m 3 sur la station du boulevard périphérique Auteuil. La station de la Place Victor Basch atteint la valeur limite, et les stations du Boulevard Haussmann et de la Place de l Opéra respectent cette valeur limite (33 et 34 µg/m 3 respectivement). La valeur limite journalière est largement dépassée sur les 5 stations, qui ont dépassé le seuil journalier de 50 µg/m 3 de 43 à 135 fois (maximum de dépassements autorisé : 35). Les résultats de la station du boulevard périphérique Porte d Auteuil sont sensiblement supérieurs aux autres stations parisiennes, en raison d un débit de trafic plus élevé (plus de véhicules par jour). Les normes européennes et françaises de qualité de l'air relatives aux particules PM10 sont donc respectées en situation de fond. Elles sont en revanche largement dépassées en situation de proximité au trafic routier. La qualité de l'air à Paris Année

23 Evolution des niveaux sur le moyen terme A compter du 1 er janvier 2007, afin de mieux prendre en compte les particules semi volatiles et de se conformer aux prescriptions des directives européennes, la méthode de mesure des particules a été modifiée. La figure suivante comprend les valeurs mesurées avec l ancienne méthode jusqu en 2006 et les mesures prenant en compte les semi volatils depuis Comme le montre la Figure 8, le changement de méthode de mesure a induit une hausse des teneurs mesurées en particules PM10 et PM2.5, évaluée à environ 30 % en moyenne en situation de fond et 20 % en proximité au trafic. Fond urbain Proximité du trafic 2007 : changement de méthode de mesure induisant une hausse moyenne des teneurs annuelles évaluée de l'ordre de 30 % µg/m Figure 8 : évolution de la concentration moyenne annuelle en particules PM10 de 2000 à 2012 en fond (bleu) et en proximité au trafic (orange) dans Paris, intégrant la hausse induite par le changement de méthode de mesure en 2007 (Trafic échantillon constant de 2 stations, Fond échantillon évolutif de stations) Les teneurs moyennes de particules PM10 d une année sur l autre sont très impactées par les conditions météorologiques et 2010 ont connu une météorologie favorable n ayant pas entraîné d épisodes intenses de particules. A l inverse, en 2007 et 2009, des situations défavorables, couplées à des émissions accrues de particules (notamment le chauffage au bois pendant les épisodes hivernaux), ont conduit à de forts niveaux de particules en hiver et au printemps est une année intermédiaire. Si l on s affranchit des fluctuations météorologiques interannuelles et des évolutions métrologiques, les teneurs de PM10 sont globalement stables au cours des dernières années. Particules PM2.5 A l échelle de Paris et la petite couronne Les cartes de la Figure présentent la concentration moyenne annuelle de particules PM2,5 de 2007 à 2012 sur la petite couronne, ainsi qu un zoom sur Paris. En raison du nombre limité de points de mesure PM2.5 sur la région Ile de France, la cartographie obtenue ne permet pas les mêmes interprétations que pour le NO 2 et les PM10 au regard des normes pour l ensemble de la région. L interprétation vis à vis des dépassements des valeurs réglementaires ne peut se faire que sur les points de mesure que constituent les stations. La qualité de l'air à Paris Année

24 C est aux abords des axes de circulation que les concentrations sont les plus élevées. Comme pour les PM10, les niveaux plus faibles au cours de l année 2008 apparaissent clairement sur l historique des cartes. La superficie, le nombre d habitants et le nombre de kilomètres de voirie concernés par un dépassement des seuils réglementaires en PM2.5 (valeur limite annuelle et valeur cible) sont très faibles pour l année Compte tenu des incertitudes de la méthode d estimation employée et du manque de recul sur la qualité des cartographies, ces chiffres ne peuvent être documentés de façon fiable. La totalité du territoire parisien et des habitants sont concernés par un dépassement de l objectif de qualité (10 µg/m 3 ). Les cartes à l échelle de la région montrent que ce seuil serait également dépassé en tout point de la région La qualité de l'air à Paris Année

25 2010 µg/m 3 Valeur limite annuelle 2012 (27 µg/m 3 ) Valeur cible 2010 EU (25 µg/m 3 ) Valeur cible 2010 Fr (20 µg/m 3 ) 2011 Objectif de qualité (10 µg/m 3 ) 2012 Figure 9 : concentration moyenne annuelle de particules PM2.5 sur Paris et la petite couronne francilienne, fond et proximité au trafic routier, de 2007 à 2012 La qualité de l'air à Paris Année

26 Zoom sur les stations de mesure Le tableau suivant présente les éléments statistiques pour les particules PM2.5 à Paris en 2012 (glossaire en annexe 3). PARTICULES : PM2,5 Période Année civile 2012 POLLUANT STATIONS Date Moy an (4) Max Date Max Date TR TR début H J max J H max H J H Valeur limite annuelle 2012 : 27 µg/m : 25 µg/m : 20 µg/m3 (5) Valeur cible 2 / 3 Directives européennes Réglementation française Valeur limite annuelle 2012 : 27 µg/m : 25 µg/m3 Valeur cible : 20 µg/m3 Objectif de qualité : 10 µg/m3 Urbaines et périurbaines (P) Paris Centre (4ème) (6) 01-janv (1) févr 94 16/03 10h 97% 98% Paris 6ème Paris 7ème Paris 12ème Paris 13ème Paris 18ème Moyenne agglomération parisienne PM2, Observation Tour Eiffel 3ème étage Trafic Mérthode de mesure Avenue des Champs Elysées Rue Bonaparte Boulevard périphérique Auteuil 01-janv (2) mars 341 (7) 08/09 23h 98% 97% Boulevard périphérique Est 25-déc (3) Ouvert ure le 25/12/2012 Quai des Célestins Place Victor Basch Boulevard Haussmann Place de l'opéra Italique : TR < 90% (directives européennes) nr : TR < 75% ou élément non représentatif (1) : Mesure par méthode FDMS (2) : PM2.5 ajusté par application d'un facteur anal ogue à celui appli qué aux PM10 (3) : BAM (4) : Norme US EPA = 15 µg/m3 en moyenne sur 3 ans ; recommandati on de l'oms : 10 µg/m3 (5) : Révision par la Commission en 2013 : confirmati on ou modification de la valeur l imite indicative 2020 (Phase 2 de la di rective 2008/50/CE) (6) : Pendant les travaux de réhabil itation du jardin des Hal les (jusqu'en 2017), les mesures du centre de Pari s sont réal isées provisoirement sur la station Paris Centre ( 7) : La date et l'heure de ce maximum très él evé corresp ondent au tir de feu d'a rtif ice d e Sai nt-cloud En situation de fond, la station urbaine Paris Centre enregistre une moyenne de 16 µg/m 3. Elle respecte les valeurs limites ainsi que la valeur cible de 20 µg/m 3, mais elle est supérieure à l objectif de qualité de 10 µg/m 3, comme l ensemble de l Ile de France. En situation de proximité au trafic routier, la nouvelle station de mesure implantée le long du périphérique a été mise en service le 25 décembre 2012, les résultats de l année 2012 ne sont donc pas disponibles. La moyenne mesurée en bordure du boulevard périphérique Porte d Auteuil est de 29 µg/m 3, elle est supérieure à la valeur limite annuelle applicable en 2012 (27 µg/m 3 ) et à la valeur cible (25 µg/m 3 ), fixées par la directive européenne 2008/50/CE. La qualité de l'air à Paris Année

27 Evolution des niveaux sur le moyen terme Comme pour les PM10, des variations importantes liées à la survenue d'épisodes de pollution plus ou moins intenses se retrouvent sur les particules fines PM2.5. (Figure 8). Hormis ces variations inter annuelles, les niveaux sont globalement stables sur Paris, à la fois en fond et en proximité au trafic routier. Paris (Fond urbain) Bd périphérique Auteuil (trafic) 2007 : changement de méthode de mesure induisant une hausse moyenne des teneurs annuelles évaluée de l'ordre de 30 % µg/m nr Figure 8 : évolution de la concentration moyenne annuelle en particules PM2.5 de 2000 à 2012 en fond (bleu) et en proximité au trafic (orange) dans Paris, intégrant la hausse induite par le changement de méthode de mesure en 2007 (Trafic échantillon constant de 2 stations, Fond échantillon évolutif de stations) La qualité de l'air à Paris Année

28 Ozone (O3) L ozone n est pas directement émis dans l atmosphère, il s agit d un polluant secondaire. Il est principalement formé par réaction chimique entre des gaz «précurseurs», le dioxyde d azote (NO 2 ) et les Composés Organiques Volatils (COV), sous l effet du rayonnement solaire (UV). L ozone réagit chimiquement avec le monoxyde d azote, émis en grande partie par le trafic routier. Les teneurs en ozone sont donc très faibles à proximité immédiate du trafic routier. C est pourquoi ce polluant n est mesuré que sur les stations de fond et pas sur les stations trafic. La formation de l ozone nécessite un certain temps durant lequel les masses d'air se déplacent. C est pourquoi les niveaux moyens d'ozone sont plus soutenus en zone rurale que dans l'agglomération où leurs précurseurs ont été produits. Effets sur la santé : À des concentrations élevées, l'ozone a des effets marqués sur la santé de l'homme : problèmes respiratoires, déclenchement de crises d'asthme, diminution de la fonction pulmonaire et apparition de maladies respiratoires. Plusieurs études européennes ont signalé un accroissement de la mortalité quotidienne de 0,3% et des maladies cardiaques de 0,4% pour chaque augmentation de 10 μg/m 3 de la concentration en ozone [OMS, 2011]. Effets sur l environnement : perturbation de la photosynthèse, conduisant à une baisse du rendement des cultures, nécroses sur les feuilles et les aiguilles d arbres, dégradation des matériaux de construction, contribution à l effet de serre. Objectif de qualité Objectif à long terme Objectif de qualité Objectif à long terme Valeur cible Protection de la santé Protection de la végétation Protection de la santé 120 µg/m 3 en moyenne sur 8 heures AOT40* = 6000 µg/m 3.h sur une année 120 µg/m 3 en moyenne sur 8 heures, à ne pas dépasser + de 25 jours par an en moy sur 3 ans Protection de Valeur cible AOT40* = µg/m 3.h en moyenne sur 5 ans la végétation * pour «Accumulation Over Threshold», correspond à la somme des différences entre les mesures horaires d'ozone supérieures à 80 µg/m 3 et la valeur de 80 µg/m 3, relevées entre 9 et 21h légales, du 1er mai au 31 juillet de l'année considérée Tendances OQ / OLT santé Normes non contraignantes Valeur Cible santé OQ / OLT végétation Valeur Cible végétation Loin du trafic Dépassé Respectée Dépassé Respectée La qualité de l'air à Paris Année

29 A l échelle de l Ile de France L ozone, polluant secondaire, se caractérise par des niveaux de fond plus importants en zones périurbaine et rurale. Pour bien illustrer ce comportement spatial, les cartes annuelles d ozone sont présentées à l échelle régionale (Figure 9 et Figure 10). Les cartes de la Figure 9 représentent le nombre de jours de dépassement du seuil de 120 µg/m 3 sur 8 heures (objectif de qualité : seuil à ne pas dépasser en cours d année) Figure 9 : nombre de jours de dépassement de l objectif de qualité en ozone (O 3 ) (seuil de 120 µg/m 3 sur 8 heures à ne pas dépasser) en Ile de France de 2007 à 2012 L objectif de qualité relatif à la protection de la santé (120 µg/m 3 sur une période de 8 heures) est dépassé chaque année en tout point de la région (Figure 9). Le dépassement est plus ou moins important selon les conditions météorologiques dominantes de l année, en particulier les conditions estivales. La valeur cible pour la protection de la santé, établie en moyenne sur 3 ans, était dépassée jusqu'en 2007 dans les zones rurales du sud ouest et du nord de la région. La succession de cinq étés peu propices à des forts niveaux d'ozone a induit une baisse sensible de la moyenne calculée sur trois ans. Depuis la période , la valeur cible n'est plus dépassée en Ile de France. Cela se confirme sur la période (Figure 10). Paris observe en moyenne un peu plus de 10 jours de dépassements du seuil de la valeur cible, le nombre de jours à ne pas dépasser étant de 25. La qualité de l'air à Paris Année

30 Valeur cible : 25 jours en moyenne sur 3 ans Figure 10 : situation de l Ile de France au regard de la valeur cible en ozone (O 3 ) pour la santé (seuil de 120 µg/m 3 sur 8 heures) période Zoom sur les stations de mesure Les deux tableaux suivants présentent les éléments statistiques pour l ozone à Paris en 2012 (glossaire en annexe 3). POLLUANT OZONE (O 3 ) Période Année civile 2012 Nbre D avec avec TR TR STATIONS Date Max Date Max Date 120 8H>=120 8H>=120 hiver été TR TR début J max J 8H max 8H 8H H H J 8H Nbre J Nbre J Directives européennes Objectif à long terme (0 j.) Valeur cible (25 j.)(1) Réglementation française Valeur Objectif de cible pour qualité pour la santé la santé (0 j.) (25 j.)(1) Urbaines et périurbaines (P) Paris Centre (4ème) (2) 01-janv juil / h 49 8 nr 99% 97% 99% 99% Paris 6ème Fermeture du paramètre au 31/12/2011 Paris 7ème Paris 12ème Paris 13ème 01-janv juil / h % 99% 99% 99% Paris 18ème 01-janv juil / h % 97% 98% 98% Observation Tour Eiffel 3ème étage 01-janv juil /7 23h - 26/7 7h % 98% 96% 96% Trafic Avenue des Champs Elysées Rue Bonaparte Boulevard périphérique Auteuil Boulevard périphérique Est Quai des Célestins Place Victor Basch Boulevard Haussmann Place de l'opéra Italique : TR < 90% (directives européennes) nr : TR < 75% ou élément non représentatif (1) : En moyenne sur 3 ans (2) : Pendant les travaux de réhabilitation du jardin des Halles (jusqu'en 2017), les mesures du centre de Paris sont réalisées provisoirement sur la station Paris Centre La qualité de l'air à Paris Année

31 Pour la protection de la santé, l objectif de qualité (seuil de 120 µg/m 3 en moyenne 8 heures à ne pas dépasser en cours d année) est dépassé sur toutes les stations parisiennes, de même que sur toutes les stations franciliennes. A Paris, Il est dépassé au cours de 4 à 11 journées en fond selon les stations (16 journées sur la station d observation). En revanche, la valeur cible (seuil de 120 µg/m 3 en moyenne 8 heures, à ne pas dépasser plus de 25 jours en moyenne sur 3 ans) est respectée dans Paris, de même que sur l ensemble de la région Ile de France : le nombre de jours de dépassement de ce seuil en moyenne sur est de 7 à Paris 18 ème et 11 à Paris 13 ème. Pour la végétation, l objectif de qualité (6000 µg/m 3.h) est dépassé sur toutes les stations parisiennes, comme sur toutes les stations franciliennes. En revanche, la valeur cible (18000 µg/m 3.h en moyenne sur les 5 dernières années) est respectée à Paris, de même que sur l ensemble de la région Ile de France. Il y a, à l échelle de la région, un dépassement récurrent de l objectif de qualité en ozone, tant pour la santé que pour la végétation. OZONE (O 3 ) Année civile 2012 POLLUANT Période Nbre J Nbre J Nbre J Moy AOT40 AOT40 Nbre D Nbre D Nbre D Nbre D avec avec avec TR TR STATIONS Date an AOT40 végétation végétation Max Date H 3H 3H AOT40 AOT40 TR début H forêt H max H H H H H >=180 >=240 >=300 forêt végétation H Directives européennes Objectif à long terme 6000 µg/m3.h Valeur ci bl e µg/m3.h (1) Seuil Seui l d'alerte d'information 3h consécutives Réglementation française Objectif de qualité pour la végétation 6000 µg/m3.h Valeur cible pour la végétation µg/m3.h (1) Seui l d'information Seuil d'alerte 1 3h consécutives Seuil d'alerte protection sanitaire 1h Seuil d'alerte 2 3h consécu tives Seuil d'alerte 3 1h Urbaines et périurbaines (P) Paris Centre (4ème) (2) 01-janv nr /7 16h % 97% 98% Paris 6ème Fermeture du paramètre au 31/12/2011 (3) 9764 Paris 7ème Paris 12ème Paris 13ème 01-janv /7 17h % 99% 98% Paris 18ème 01-janv /7 17h % 98% 98% Moyenne agglomération parisienne O Observation Tour Eiffel 3ème étage 01-janv /7 7h 11 (4) % 98% 96% Trafic Avenue des Champs Elysées Rue Bonaparte Boulevard périphérique Auteuil Boulevard périphérique Est Quai des Célestins Place Victor Basch Boulevard Haussmann Place de l'opéra Italique : TR < 90% (directives européennes) nr : TR < 75% ou élément non représentatif (1) : En moy enne sur 5 ans (2) : Pendant les travaux de réhabilitation du jardin des Halles (jusqu'en 2017), les mesures du centre de Paris sont réalisées provisoirement sur la station Paris Centre (3) : Paramètres fermés au 31/12/2011 : pas de résultats en 2012, mais la moyenne AOT sur 5 ans est validée si 4 des 5 années sont valides, d'où la présence de la moyenne AOT 5 ans pour certaines de ces stations (4) : Dépassement du seuil : pendant 1 heure En situation urbaine de fond, les moyennes annuelles d ozone à Paris sont comprises entre 34 µg/m 3 et 37 µg/m 3. La moyenne de l ensemble des stations de l agglomération est de 40 µg/m 3. A l inverse des polluants précédents, les concentrations d ozone ont tendance à augmenter à mesure que l on s éloigne du centre de l agglomération (effet de titration par le monoxyde d'azote, fortement émis dans le centre de l agglomération et temps de formation de l ozone). Sur la station d observation de la Tour Eiffel 3 ème étage, éloignée verticalement du trafic routier (hauteur 300 m), la moyenne annuelle d ozone est de 54 µg/m 3. La qualité de l'air à Paris Année

32 La qualité de l'air à Paris Année

33 Benzène (C6H6) Le benzène est un Hydrocarbure Aromatique Monocyclique (HAM). C'est un polluant émis majoritairement par le trafic routier, plus particulièrement les véhicules à motorisation essence dont les Deux Roues Motorisés. Effets sur la santé : Le benzène est cancérogène pour l homme [IARC, 2012]. De plus, sa dégradation dans l atmosphère produit des composés de type phénols, nitrophénols, nitrobenzène, péroxyacetyl nitrate qui ont également des effets toxiques et/ou cancérogènes. Effets sur l environnement : Le benzène a un effet indirect sur l environnement puisque c est un précurseur d ozone qui perturbe la photosynthèse et a un impact négatif sur la végétation. Valeur limite Protection de la santé 5 µg/m 3 en moyenne annuelle Objectif de qualité Protection de la santé 2 µg/m 3 en moyenne annuelle Tendances Normes à respecter Valeur limite annuelle Normes non contraignantes Objectif de qualité Loin du trafic Respectée Respecté Le long du trafic Respectée Dépassé La qualité de l'air à Paris Année

34 A l échelle de Paris et de la petite couronne Les cartes de la Figure 11 présentent la concentration moyenne annuelle de benzène de 2007 à 2012 sur la petite couronne, ainsi qu un zoom sur Paris µg/m Objectif de qualité (2 µg/m 3 ) 2009 La qualité de l'air à Paris Année

35 Figure 11 : concentration moyenne annuelle de benzène sur Paris et la petite couronne francilienne, fond et proximité au trafic routier, de 2007 à 2012 Les concentrations sont plus élevées à proximité des axes de circulation, et plus particulièrement près des axes parisiens où les conditions de circulation et de dispersion des émissions sont plus difficiles : configuration des axes, vitesse plus faibles, congestion du trafic, proportion importante de moteurs froids Les concentrations de benzène en situation de fond sont légèrement plus élevées dans le cœur dense de l agglomération parisienne. Une décroissance des niveaux est constatée au fur et à mesure que l on s éloigne du centre de l agglomération parisienne. La qualité de l'air à Paris Année

36 Nombre de kilomètres de voirie, superficie, et nombre d habitants potentiellement concernés par des dépassements de seuils à Paris 7 en 2012 (pour un réseau modélisé d environ 750 km de voiries dans Paris, une superficie totale de 105 km² et un nombre total de 2.20 millions d habitants) Objectif de qualité (2 µg/m 3 ) Valeur limite annuelle (5 µg/m 3 ) Nombre de km de voirie ~ * Superficie (en km²) ~ 10 0 Nombre d habitants (en millions) * : sur la base des résultats des axes parisiens où le trafic est dense et la configuration propice à des niveaux de benzène élevés (rue de Rivoli, place Victor Basch ), où la valeur limite n est pas atteinte. Les outils de modélisation permettent d'estimer que l objectif de qualité en benzène est dépassé sur près de 300 km de voirie dans Paris, soit environ 40 % du réseau parisien modélisé. En 2012, le dépassement de l objectif de qualité à Paris représente une superficie d environ 10 km 2 et concerne approximativement habitants 8, soit environ un Parisien sur six. La valeur limite en benzène n est pas atteinte sur le réseau routier modélisé. Ce constat se base sur les résultats de la modélisation et les observations du réseau de mesure notamment sur les axes parisiens chargés (Rue de Rivoli, Place Victor Basch, ). Zoom sur les stations de mesure Le tableau suivant présente les éléments statistiques pour le benzène à Paris en 2012 (glossaire en annexe 3). POLLUANT HYDROCARBURES AROMATIQUES MONOCYCLIQUES (HAM) - Unité : µg/m 3 Période Année civile 2012 Durée et Nom de la station Type de station fréquence Méthode (s) Date Moy an TR de mesure de mesure début Hebdo Directive européenne Valeur limite annuelle benzène : 5 µg/m3 Réglementation française Valeur limite annuelle benzène : 5 µg/m3 Objectif de qualité benzène : 2 µg/m3 BENZENE (BEN) - STATIONS URBAINES ET PERIURBAINES MESURES CONTINUES Paris Centre (4ème) (1) Urbaine hebdo continu Tubes actifs 01-janv % Paris 18ème Urbaine hebdo continu Tubes passifs corrigés 01-janv % Moyenne agglomération parisienne Benzène BENZENE (BEN) - STATIONS TRAFIC MESURES CONTINUES Boulevard périphérique Auteuil Trafic hebdo continu Tubes actifs 01-janv % Place Victor Basch Trafic hebdo continu Tubes actifs 01-janv % Boulevard Haussmann Trafic hebdo continu Tubes actifs 01-janv % MESURES DISCONTINUES Nom de la station Type de station Durée et fréquence de mesure Méthode (s) de mesure Moyenne annuelle estimée (2) Rue de Rivoli Trafic hebdo discontinu Tubes passifs corrigés 3.3 Place de l'opéra Trafic hebdo discontinu Tubes passifs corrigés 2.8 Place de la Bastille Trafic hebdo discontinu Tubes passifs corrigés 2.8 Italique : TR < 90% - nr : TR < 75% ou élément non représentatif (1) : Pendant les travaux de réhabilitation du jardin des Halles (jusqu'en 2017), les mesures du centre de Paris sont réalisées provisoirement sur la station Paris Centre (2) : La méthode utilisée fournit des moyennes annuelles estimées à partir des mesures discontinues, avec une incertitude associée de l'ordre de ± 10% suivant les stations. La couverture temporelle répond aux objectifs définis dans les directives pour les mesures indicatives. 7 dont les bois de Vincennes et Boulogne 8 exposition des personnes qui respireraient en permanence l'air extérieur au niveau de leur domicile La qualité de l'air à Paris Année

37 En situation de fond, les moyennes annuelles des stations urbaines sont de 1.1 µg/m 3 et 1.2 µg/m 3 respectivement sur les stations de Paris Centre et Paris 18ème. Elles sont inférieures à la valeur limite annuelle (5 µg/m 3 en moyenne annuelle), et à l objectif de qualité (2 µg/m 3 en moyenne annuelle). Elles sont du même ordre que la moyenne de l ensemble des stations de l agglomération parisienne (1.1 µg/m 3 ). En situation de proximité au trafic routier, les moyennes annuelles sont comprises entre 2.0 µg/m 3 et 3.3 µg/m 3. Elles dépassent l objectif de qualité, mais restent inférieures à la valeur limite annuelle. C est sur la station du boulevard périphérique Porte d Auteuil que la moyenne est la plus faible, il s agit de l axe sur lequel la vitesse des véhicules peut potentiellement être la plus élevée (80 km/h au lieu de 50 km/h sur les autres sites). Les normes européennes et françaises de qualité de l'air relatives au benzène sont respectées en situation de fond. En situation de proximité au trafic routier, la valeur limite annuelle est respectée, mais l objectif de qualité est dépassé. Evolution des niveaux sur le moyen terme Sur la période , les teneurs en benzène en proximité au trafic ont connu une forte baisse, en raison de la réglementation européenne ayant limité le taux de benzène dans les carburants (Figure 12). Depuis 2007, la baisse observée tend à se stabiliser, en dessous de la valeur limite européenne mais au dessus de l objectif de qualité français µg/m Valeur limite Objectif de qualité Figure 12 : évolution de la concentration moyenne sur 3 ans en benzène sur la station trafic de la Place Victor Basch à Paris de à En situation de fond, la même tendance est observée sur la période Les niveaux sont stables ces dernières années (Figure 13) et respectent la réglementation française et européenne. La qualité de l'air à Paris Année

38 µg/m Figure 13 : évolution, à échantillon évolutif de stations de fond, de la concentration moyenne sur 3 ans en benzène dans Paris de à La qualité de l'air à Paris Année

39 Benzo(a)pyrène et autres Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP) Les Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques se forment lors de combustions incomplètes, en particulier celle de la biomasse. Les HAP sont ainsi majoritairement émis par le chauffage au bois, par les combustions non maîtrisées (brûlage de déchets verts, barbecues) ainsi que par le trafic routier, en particulier par les véhicules diesel. Les HAP sont toujours présents sous forme de mélanges complexes et peuvent se trouver sous forme gazeuse ou particulaire dans l atmosphère. Une partie des HAP, notamment le benzo(a)pyrène, entrent donc dans la composition des particules PM10. Effets sur la santé : La toxicité des HAP varie fortement d un composé à l autre. La plupart des HAP sont mutagènes. Ils peuvent notamment entraîner une diminution de la réponse du système immunitaire. Le benzo(a)pyrène, considéré comme traceur de la pollution urbaine aux HAP, est cancérogène pour l homme. D autres HAP sont reconnus cancérogènes probables ou possibles. [IARC, 2012] Effets sur l environnement : Certains HAP, tels que le benzo(a)anthracène, le fluoranthène et le pyrène, sont toxiques pour l environnement. Les HAP contaminent les sols, les eaux et la chaîne alimentaire ; leur accumulation dans les organismes vivants en perturbe l équilibre, notamment par stress oxydant. Valeur cible applicable au Protection de la santé Benzo(a)pyrène dans la fraction PM10 1 ng/m 3 en moyenne annuelle Tendances Normes non contraignantes Valeur cible Loin du trafic Respectée Le long du trafic Respectée La qualité de l'air à Paris Année

40 Le tableau suivant présente les éléments statistiques pour les HAP à Paris en 2012 (glossaire en annexe 3). POLLUANT HYDROCARBURES AROMATIQUES POLYCYCLIQUES (HAP) - Unité : ng/m 3 Période Année civile 2012 Nom de la station Type de station Date Moy an Max Date TR TR début J max J J 1J/3 Directive européenne Réglementation française Valeur cible pour le BaP : 1 ng/m3 Valeur cible pour le BaP : 1 ng/m3 BENZO(a)PYRENE (BaP) Paris 13ème (1) Urbaine 01-janv févr 33% 100% Moyenne agglomération parisienne Benzo(a)pyrène Boulevard périphérique Auteuil Trafic 01-janv févr 33% 99% En situation de fond, la moyenne annuelle à Paris 13ème est de 0.17 ng/m 3. Elle est très inférieure à la valeur cible (1 ng/m 3 en moyenne annuelle), et légèrement inférieure à la moyenne de l ensemble des stations de l agglomération parisienne (0.21 ng/m 3 ). Ceci peut s expliquer par une utilisation moindre du chauffage au bois fortement émetteur de BaP, dans Paris. En situation de proximité au trafic routier, la moyenne annuelle sur la station du boulevard périphérique d Auteuil est de 0.32 ng/m 3, ce qui reste inférieur à la valeur cible. La qualité de l'air à Paris Année

41 Métaux : plomb, arsenic, cadmium et nickel Les métaux proviennent majoritairement de la combustion des combustibles fossiles, des ordures ménagères mais aussi de certains procédés industriels. Le plomb (Pb) était principalement émis par le trafic routier jusqu'à l'interdiction totale de l'essence plombée en Les principales sources actuelles sont la combustion du bois et du fioul, l industrie, ainsi que le trafic routier (abrasion des freins). L'arsenic (As) provient de la combustion de combustibles minéraux solides et du fioul lourd ainsi que de l utilisation de certaines matières premières notamment dans la production de verre, de métaux non ferreux ou la métallurgie des ferreux. Le cadmium (Cd) est essentiellement émis par l'incinération de déchets, ainsi que la combustion des combustibles minéraux solides, du fioul lourd et de la biomasse. Le nickel (Ni) est émis essentiellement par la combustion du fioul lourd. Effets sur la santé : Les métaux s accumulent dans l organisme. A plus ou moins long terme, et pour des expositions chroniques, les métaux provoquent des affections respiratoires (arsenic, cadmium, nickel), cardiovasculaires (arsenic), neurologiques (plomb, arsenic) et des fonctions rénales (Cadmium) [Ineris, 2003] [Ineris, 2006] [Ineris 2010] [Ineris, 2011]. L arsenic, le cadmium et le nickel sont classés cancérigènes pour l homme [IARC, 2012]. Effets sur l environnement : Dépôt entraînant la contamination des sols, des eaux et de la chaîne alimentaire ; accumulation dans les organismes vivants dont ils perturbent l équilibre. Valeur limite annuelle Valeur cible Protection de la santé Protection de la santé Plomb : 0.5 µg/m 3 en moy annuelle Arsenic : 6 ng/m 3 en moy annuelle Cadmium : 5 ng/m 3 en moy annuelle Nickel: 20 ng/m 3 en moy annuelle Objectif de qualité Protection de la santé Plomb : 0.25 µg/m 3 en moy annuelle Pb Tendances Normes à respecter Valeur limite Normes non contraignantes Objectif de qualité Loin du trafic Respectée Respecté Le long du trafic Respectée Respecté Valeur cible As Loin du trafic Respectée Cd Loin du trafic Respectée Ni Loin du trafic Respectée La qualité de l'air à Paris Année

42 Ces polluants, dont les résultats de l année 2012 sont présentés dans les tableaux ci dessous, affichent des moyennes très faibles et très inférieures aux normes de qualité de l'air (Cf. normes en annexe 1). Les métaux sont mesurés en continu sur un site francilien, sur la station urbaine de Paris 18 ème (pendant la durée des travaux dans le jardin des Halles). NB : afin de documenter les niveaux maximums dans la région, la surveillance est assurée d une part à l aide d un site de mesure fixe de référence, et d autre part de campagnes de mesure annuelles dans les zones habitées autour des différents sites industriels de la région, potentiellement émetteurs de métaux. Cette démarche permet de s assurer qu il n y a pas de zone où les niveaux seraient supérieurs aux seuils d évaluation. Les résultats de ces campagnes sont disponibles sur le site internet d Airpairf dans la rubrique «Publications». Les moyennes annuelles des quatre métaux mesurés sont très inférieures à l objectif de qualité et aux valeurs cibles. POLLUANT METAUX (Pb : unité : µg/m 3 - As, Cd, Ni : unité : ng/m 3 ) Période Année civile 2012 Durée et Nom de la station Type de station fréquence Date Moy an TR de mesure début J Valeur limite annuelle : Pb : 0,5 µg/m3 Directive européenne Réglementation française Valeurs cibles : As : 6 ng/m3 Cd : 5 ng/m3 Ni : 20 ng/m3 Valeur limite annuelle : Pb : 0,5 µg/m3 Objectif de qualité : Pb : 0,25 µg/m3 Valeurs cibles : As : 6 ng/m3 Cd : 5 ng/m3 Ni : 20 ng/m3 PLOMB (Pb) Paris 18ème (1) Urbaine 7j hebdo 01-janv % ARSENIC (As) Paris 18ème (1) Urbaine 7j hebdo 01-janv % CADMIUM (Cd) Paris 18ème (1) Urbaine 7j hebdo 01-janv % NICKEL (Ni) Paris 18ème (1) Urbaine 7j hebdo 01-janv % Italique : TR < 90% (directives européennes) nr : TR < 75% ou élément non représentatif 7j hebdo : mesures par périodes hebdomadaires toute l'année (1) : Pendant les travaux de réhabilitation du jardin des Halles (jusqu'en 2017), les mesures du centre de Paris sont réalisées provisoirement sur la station Paris 18ème La qualité de l'air à Paris Année

43 Monoxyde de carbone (CO) Le monoxyde de carbone est un polluant primaire qui se forme lors des combustions incomplètes (gaz, charbon, fioul ou bois). Les sources principales de CO sont le trafic routier et le chauffage résidentiel, notamment le chauffage au bois. Effets sur la santé : A fortes teneurs et en milieu confiné, le monoxyde de carbone peut causer des intoxications provoquant des maux de tête et des vertiges, voire le coma ou la mort pour une exposition prolongée. Le CO se fixe à la place de l oxygène sur l hémoglobine du sang. Effets sur l environnement : Participation à la formation de l ozone troposphérique. Son oxydation aboutit à la formation de dioxyde de carbone, composé reconnu comme étant l'un des principaux gaz à effet de serre. Valeur limite Protection de la santé µg/m 3 en moyenne sur 8 heures Tendances Normes à respecter Valeur limite Loin du trafic Respectée Le long du trafic Respectée La qualité de l'air à Paris Année

44 Dioxyde de soufre (SO 2 ) Le dioxyde de soufre est émis lors de la combustion des matières fossiles telles que le charbon, le pétrole et certains gaz contenant des impuretés en soufre, ainsi que lors de certains procédés industriels. Effets sur la santé : Le SO 2 affecte le système respiratoire, le fonctionnement des poumons et il provoque des irritations oculaires. L'inflammation de l'appareil respiratoire entraîne de la toux, une production de mucus, une exacerbation de l'asthme, des bronchites chroniques et une sensibilisation aux infections respiratoires [OMS, 2011]. Effets sur l environnement : contribution aux pluies acides, qui appauvrissent les milieux naturels (sols et végétaux), dégradation des bâtiments. Valeur limite horaire Valeur limite journalière Protection de la santé Protection de la santé 350 µg/m 3 moyenne horaire, à ne pas dépasser plus de 24 fois par an 125 µg/m 3 moyenne journalière, à ne pas dépasser plus de 3 jours par an Objectif de qualité Protection de la santé 50 µg/m 3 en moyenne annuelle Tendances Normes à respecter Valeur limite horaire Valeur limite journalière Normes non contraignante Objectif de qualité Loin du trafic Respectée Respectée Respecté Le long du trafic Respectée Respectée Respecté La qualité de l'air à Paris Année

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