les biomolécules du compartiment sanguin

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "les biomolécules du compartiment sanguin"

Transcription

1 IFSI, cours de S1 : Biologie fondamentale Les Molécules du vivant les biomolécules du compartiment sanguin A- les protéines Dominique Rainteau B- L eau P. Ferré C- les ions D- les lipides E- les glucides F- l oxygène 1

2 Plan du cours : C- les lipides C.1- Molécules hydrophobes = apolaires (insoluble dans l eau), s associent par interaction hydrophobe. Tous contiennent des chaînes «grasses» C.2- Les lipoprotéines ou comment les lipides circulent dans l eau C.3- Apport alimentaire: Les triglycérides, les acides gras, la digestion, rôle énergétique C.4- Les lipides membranaires : Le cholestérol, les phospholipides, les glycolipides 2

3 RLE ET RIGINE DES LIPIDES DANS L RGANISME - Rôle énergétique Lipides contenus dans le tissu adipeux - Rôle de structure - rigine alimentaire : acides gras, cholestérol - rigine endogène : acides gras, cholestérol phospholipides CMMENT FAIRE CIRCULER DES LIPIDES DANS LE SANG?

4 C- Les lipides C.1- Molécules hydrophobes Problème posé par les molécules hydrophobes dans un milieu aqueux : Une expérience simple : ajouter de l huile dans l eau huile émulsifiant huile eau eau L émulsifiant permet de stabiliser la dispersion de l huile dans l eau 4

5 C- Les lipides C.1- Molécules hydrophobes PURQUI? Emulsifiant Emulsion Partie hydrophile Amphiphile Partie hydrophobe + Substance hydrophobe (huile) Eau 5

6 C- Les lipides C.2- Lipoprotéines Dans la circulation sanguine, les lipides sont transportés sous la forme de lipoprotéines, de gros édifices moléculaires composites : Cœur (Noyau) Surface Esters de Cholestérol Apolipoprotéines Phospholipides Triglycérides Cholestérol Libre Hydrophobe Emulsifiants 6 Amphiphiles

7 C- Les lipides C.2- Lipoprotéines Différents types de lipoprotéines circulantes Chylomicrons 100nm VLDL (Very Low Density Lipoprotein) 50nm LDL (Low Density Lipoprotein) 20nm HDL (High Density Lipoprotein) 10nm 7

8 C- Les lipides C.2- Lipoprotéines Lipoprotéines: l hétérogénéité de structure correspond à une hétérogénéité fonctionnelle Chylomicrons, VLDL LDL HDL Triglycérides cholestérol cholestérol Distribution des Lipides vers les tissus Elimination du cholestérol 8

9 C- Les lipides C.3- Apports alimentaires Les triglycérides, lipides énergétiques 1 glycérol + 3 acides gras graisses de réserve : -adipocytes des vertébrés. lipides neutres = très apolaires, très hydrophobes -Chez l'homme, réserve énergétique = quelques mois - Forment des gouttelettes lipidiques dans le cytoplasme - graines des plantes 9

10 C- Les lipides C.3- Apports alimentaires Absorption des lipides intestinaux 1- Hydrolyse par la lipase pancréatique Dispersés en présence d acides biliaires Triglycérides Acides gras libres Lumière intestinale 2- Absorption des Lipides Acides gras libres 3- Synthèse de Triglycérides et Assemblage en lipoprotéines Entérocyte entérocyte 4- Sécrétion des Chylomicrons Mb Basale 10

11 C- Les lipides C.3- Apports alimentaires Lipides alimentaires Lipoprotéine lipase Acides gras chylomicrons (Triglycérides) TG Adipocytes stockage Circulation sanguine Glucose Lipoprotéine lipase Acides gras Glucose Triglycérides VLDL 11

12 C- Les lipides C.3- Apports alimentaires Les acides gras - Chaîne hydrocarbonée + fonction acide carboxylique -Les Acides gras naturels ont pour la plupart un nombre pair de C (2nC) De C4 à C24 CH 3 -CH 2 -CH 2 -CH 2 -CH 2 -CH 2 -CH 2 -CH 2 -CH 2 -CH 2 -CH 2 -C C Les acides gras naturels sont le plus souvent estérifiés à du glycérol, à du cholestérol (alcool+ acide) Deux caractéristiques importantes pour les acides gras : - leur longueur de chaîne - leur degré de saturation 12

13 C- Les lipides C.3- Apports alimentaires Les acides gras saturés Acide stéarique C18:0 Température de fusion 70 C Les acides gras mono insaturés CH 3 -CH 2 -CH 2 -CH 2 -CH 2 -CH 2 -CH 2 -CH 2 -CH 2 -CH 2 -CH 2 -CH 2 -CH 2 -CH 2 -CH 2 -CH 2 -CH 2 -C CH 3 -CH 2 -CH 2 -CH 2 -CH 2 -CH 2 -CH 2 -CH 2 -HC=CH-CH 2 -CH 2 -CH 2 -CH 2 -CH 2 -CH 2 -CH 2 -C Acide léique C18 w9 Cis Température de fusion 13 C Double liaison cis L acide oléique est le plus abondant des acides gras dans les graisses végétales et animales 13

14 C- Les lipides C.3- Apports alimentaires Les acides gras polyinsaturés Famille w3 18 : 3 (w 3) acide linolénique Température de fusion: - 11 C Famille w6 20 : 4 (w 6) Acide arachidonique Température de fusion: - 49 C Acides gras indispensables : apportés par l alimentation car non synthétisés dans l organisme 14

15 Acides gras (% total) C- Les lipides C.3- Apports alimentaires Composition des principaux lipides alimentaires 100 Poly insaturés Mono Insaturés Saturés Huile d olive beurre Graisse animale Dans l'alimentation : huiles végétales, produits laitiers, graisses animales = triglycérides par leurs acides gras La consommation de graisses saturées augmente les risques cardiovasculaires 15

16 C- Les lipides C.3- Apports alimentaires Utilisation des acides gras pour fournir de l énergie aux tissus TG Lipolyse valeur énergétique = 2 X glucides Acides gras (liés à l albumine) Energie (Bêta oxydation) Energie (Bêta oxydation) glucose 16

17 C- Les lipides C.3- Apports alimentaires Rôle des lipoprotéines dans le transport du cholestérol CM Remaniements complexes LDL Cholestérol VLDL Membranes cellulaires En cas d excès 4/5 du cholestérol est synthétisé par le foie 1/5 provient de l alimentation athérome 17

18 C- Les lipides C.3- Apports alimentaires Rôle des lipoprotéines dans le transport du cholestérol Transport réverse et élimination du cholestérol HDL Cholestérol Elimination dans la bile 18

19 C- Les lipides C.4- Lipides membranaires Les membranes sont constituées de lipides amphiphiles. Les membranes biologiques sont constituées d une bicouche lipidique cellule Espace intercellulaire cellule 19

20 C- Les lipides C.4- Lipides membranaires Dans les cellules eucaryotes, les membranes recouvrent la cellule, mais aussi de nombreux compartiments intracellulaires 20

21 C- Les lipides C.4- Lipides membranaires Les phospholipides Queue hydrophobe = 2 chaînes hydrocarbonées apolaires Tête polaire (hydrophile) Phosphatidylcholines ou lécithines (PC) Acides gras à longues chaînes Tête hydrophile C = C = CH 2 CH H 2 C Glycérol Phosphate = P - H 2 C CH 3 N + C H 2 Choline CH 3 CH 3 Queue hydrophobe 21

22 C- Les lipides C.4- Lipides membranaires Les acides gras des phospholipides sont souvent insaturés, ce qui provoque une fluidité importante de la membrane Point de Fusion des acides gras Phase solide Phase fluide C18 : 0 stéarique +70 C18 : 1 oléique C18 : 2 linoléique - 9 C18 : 3 linolénique - 11 C20 : 0 arachidique C20 : 4 arachidonique

23 C- Les lipides C.4- Lipides membranaires Le cholestérol tête polaire corps apolaire le cholestérol réduit la fluidité de la membrane (point de fusion 148 C) Dans les lipoprotéines, on trouve surtout - Des esters de cholestérol : fixation d un acide gras sur l C- Le cholestérol est éliminé dans la bile 23

24 C- Les lipides C.4- Lipides membranaires Glycolipides Sphingolipide Sucres complexes, très diversifiés, associée à un lipide amphiphile particulier CH=CH- CH C- NH- CH CH2 - galactose N acétyl galactosamine glucose Groupe A L fucose N acétyl glucosamine Ex. : antigènes des groupes sanguins 24

25 C- Les lipides C.4- Lipides membranaires galactose N acétyl galactosamine glucose L fucose N acétyl glucosamine CH=CH- CH C- NH- CH CH2 - CH=CH- CH C- NH- CH CH2 - Groupe B groupe 25

26 C- Les lipides C.4- Lipides membranaires glycolipide protéine phospholipide cholestérol 26

27 C- Les lipides C.4- Lipides membranaires CNCLUSIN Les lipides sont des molécules hydrophobes qui jouent dans l organisme trois rôles principaux : - Source d énergie pour les tissus, les acides gras sont les constituants des triglycérides qui sont une réserve énergétique importante du monde vivant - Les lipides alimentaires ou endogènes sont transportés dans le plasma sous le forme de lipoprotéines : complexes moléculaires qui distribuent cholestérol et acides gras vers leur lieu d utilisation et de stockage -Les lipides sont aussi des constituants des membranes cellulaires à qui ils confèrent leurs propriétés particulières : - fluidité (phospholipides et cholestérol) - Reconnaissance (glycolipides) 27

28 IFSI, cours de S1 : Biologie fondamentale Les Molécules du vivant les biomolécules du compartiment sanguin A- les protéines Dominique Rainteau B- L eau P. Ferré C- les ions D- les lipides E- les glucides F- l oxygène 28

29 Introduction La glycémie (ou concentration plasmatique du glucose) est l un des paramètres couramment explorés dans le compartiment plasmatique. Cela tient au rôle particulier du glucose dans le métabolisme : le glucose doit être disponible en permanence, indépendamment des apports alimentaires, pour assurer les besoins énergétiques de certains tissus, en particulier le cerveau, les cellules sanguines, la médullaire rénale... qui ne savent utiliser que ce substrat. La glycémie est maintenue dans des valeurs précises (0,8-1,2 g/l) grâce à une régulation métabolique très fine. Il existe des situations où ce métabolisme est perturbé, ce qui entraîne des désordres graves. C est le cas par exemple du diabète avec des valeurs élevées de la glycémie ou de certaines anomalies génétiques conduisant à des hypoglycémies. Notre cerveau à lui tout seul consomme 120 g de glucose par jour. Si la glycémie devient inférieure à 0,5 g /l (hypoglycémie) ceci peut entraîner des troubles neurologiques graves voire la mort. utre cet aspect métabolique et énergétique, le glucose, avec d autres molécules de même type (oses), entre dans la composition de diverses grandes molécules qui jouent un rôle structural important dans l organisation des tissus. 29

30 Plan E I Structure des oses Structure du glucose Représentation Quelques oses simples Liaison osidique : disaccharides polysaccharides (réserve et structure) F II - Métabolisme énergétique du glucose Besoins énergétiques rigine du glucose Glycolyse Cycle de Krebs Chaîne respiratoire mitochondriale III - L oxygène dans le métabolisme énergétique Besoins en oxygène Transport de l oxygène : Myoglobine Hémoglobine Courbes expérimentales de saturation 30

31 Il n est pas nécessaire de retenir les formules chimiques des molécules 31

32 Structure du glucose Le glucose est un ose : Squelette carboné Fonction carbonyle (réactivité) Fonctions alcool (solubilité) - Nombre de C : 3C (triose) 5C (pentose) 6C (hexose) Le glucose est un hexose H C = H C H C H H C H C CH 2 D Glucose 32

33 Le glucose est cyclisé en solution : H C = C C C C CH 2 D glucose CH 2 5 CH 2 5 H *1 H H *1 forme a forme b H 33

34 Autres oses simples Glucose Galactose Fructose Ribose CH CH CH 2 C= CH H H H H CH 2 CH 2 CH 2 CH 2 CH 2 CH 2 CH 2 CH 2 H H H H H CH 2 H hexose pentose 34

35 La liaison osidique: Les oses peuvent établir des liaisons entre eux ou avec d autres molécules H CH 2 Glucose + Fructose H H CH 2 L peut réagir sur un autre groupement ou NH 2 pour former une liaison osidique CH 2 H saccharose Végétaux CH 2 H HN H Disaccharides (deux oses) CH 2 sucre protéine lipide protéine base azotée 4 lactose Lait di et polysaccharides glycoprotéines glycolipides glycoprotéines acides nucléiques (ADN et ARN) CH 2 Galactose + Glucose H 35

36 Polysaccharides (polymère d oses) de réserve énergétique un polymère est une suite de molécules de même type reliées les unes aux autres Amidon Glycogène CH 2 CH 2 CH 2 branchements (carbones 1 et 6) enchaînements (carbones 1 et 4) CH 2 CH 2 CH 2 CH 2 CH 2 CH 2 CH 2 CH 2 Amidon et glycogène sont des polymères du glucose de haut poids moléculaire, de structure très voisine. Les Représentation du glycogène molécules de glucose sont reliées entre les carbones 1 et 4 (forme alpha) et forment de longs enchaînements, avec des ramifications impliquant les carbones 1 et 6 : le glycogène (d origine animale) présente des branchements tous les 8-10 résidus alors que l amidon (d origine végétale) n est ramifié que tous les résidus. L amidon est la principale source de glucides alimentaires chez l homme (pomme de terre, farines). Les branchements confèrent à ces composés une structure arborescente. liaison 1-4 branchement 1-6 extrémités libres origine 36

37 Polysaccharides (polymère d oses) de structure Exemple : Cellulose dans les cellules végétales CH 2 CH 2 CH 2 CH 2 CH 2 CH 2 longs enchaînements 1-4 différents de ceux du glycogène pas de branchement La cellulose présente des analogies avec l amidon dans la mesure où il s agit d un polymère du glucose engagé par liaisons entre les carbones 1 et 4. Mais la liaison osidique 1-4 s effectue avec la forme bêta du glucose et de plus il n y a aucun branchement. Ce type de liaison bêta 1-4 fait que, chez l homme, la cellulose ne peut pas libérer du glucose car l enzyme permettant de casser cette liaison n est pas présent dans l intestin, contrairement à l enzyme qui casse les liaisons alpha 1-4. ce n est pas un polymère de réserve mais elle peut former des fibres assurant la structure. La cellulose est le composé organique le plus abondant de la nature. Les polysaccharides de structure existent également dans les cellules animales : les glycosaminoglycanes comme l héparine, les glycoprotéines (association d oses avec une protéine). 37

38 Métabolisme énergétique du glucose Besoins énergétiques Pour se reproduire et se développer, l organisme a besoin d énergie : Biosynthèse des molécules indispensables à la vie : ADN, protéines, lipides, glucides, hormones, molécules signal. Contraction musculaire Transport actif d ions (Na +, K + ) Activité cérébrale Le plus souvent, cette énergie est apportée par l ATP, véritable monnaie énergétique des cellules : Adénosine triphosphate La rupture d une liaison ( ) libère de l énergie qui est utilisée par la cellule. La question est alors de savoir comment régénérer l ATP. Le glucose a un rôle central dans la régénération de l ATP. 38

39 I - Après un repas (post-prandial) rigine et devenir du glucose Intestin Amidon Saccharose Lactose osidases spécifiques Glucose (Fructose Galactose) Glucose Glycogène Lipides Glucose Triglycérides (VLDL) Triglycérides Cellulose Glycogène ATP - Utilisation prioritaire comme Glucose substrat énergétique dans tous les tissus - Stockage dans le glycogène hépatique et musculaire - Conversion en acides gras et mise en réserve dans le tissu adipeux ATP Hématies ATP Principal effecteur de régulation : L insuline 39

40 rigine et devenir du glucose II- A distance d un repas (post-absorptif) Acides aminés Intestin Glycogène Gluconéogénèse ATP Glucose Acides gras Glucose Acides gras ATP Mobilisation du glucose Libération du glucose à partir du glycogène hépatique ou synthèse de novo par la gluconéogénèse ATP Glucose ATP Substrats énergétiques : -glucose pour les tissus prioritaires (cerveau) -acides gras pour les autres (muscles) Hématies Principal effecteur de régulation : glucagon (foie) & catécholamines 40

41 Métabolisme énergétique Le métabolisme énergétique permet de récupérer l énergie contenue dans les liaisons chimiques au sein des nutriments sous la forme d ATP. Ce transfert d énergie, des nutriments (sucres, acides gras..) vers la production d ATP s effectue sous la forme de transferts d électrons

42 Quelques acteurs du métabolisme Mitochondrie : lieu de production de l énergie rganite intra cellulaire délimité par une membrane externe et une membrane interne. Celle-ci présente de nombreuses invaginations ou «crêtes», ce qui en augmente la surface. Cette membrane interne comporte de nombreuses protéines intrinsèques qui interviennent dans la respiration cellulaire. L espace interne délimité par cette membrane est la matrice mitochondriale. Coenzymes d oxydo réduction : transporteurs d électrons et donc d énergie Nicotinamide adénine dinucléotide Flavine adénine dinucléotide Flavine mononucléotide NAD +, NADH,H + FAD, FADH 2 FMN, FMNH 2 Molécules susceptibles de passer alternativement d une forme oxydée à une forme réduite Coenzyme d activation Coenzyme A CoA Fixation transitoire sur une fonction acide pour activer certains composés : ex : Acétyl CoA Composés de réserve d énergie Adénosine tri et diphosphate Guanosine tri et diphospahte ATP, ADP GTP, GDP L hydrolyse (rupture) d un groupement phosphate s accompagne d une libération importante d énergie. Inversement, la synthèse nécessite un apport d énergie. 42

43 Comment le glucose produit-il de l énergie sous la forme d ATP? Le glucose est dégradé dans deux «voies» (enchaînement de réactions) métaboliques: -La glycolyse qui transforme le glucose en pyruvate et fournit deux moles d ATP par mole de glucose. Toutes nos cellules sont capables d utiliser le glucose dans la glycolyse. -L oxydation mitochondriale. Le pyruvate produit par la glycolyse est transformé dans la mitochondrie en acétyl-coa qui entre dans le Cycle de Krebs et fournit des coenzymes réduits (ils ont fixé des électrons). Ces coenzymes réduits entrent à leur tour dans la chaîne respiratoire et transfèrent leur pouvoir réducteur (électrons) jusqu à l oxygène ce qui libère de l énergie. L oxydation totale du glucose fournit 38 ATP. -Seules les cellules qui possèdent des mitochondries et reçoivent une oxygénation suffisante peuvent utiliser le glucose dans la voie de l oxydation mitochondriale. 43

44 Les étapes principales du métabolisme énergétique Aliments complexes Composés simples Digestion Protéines Acides aminés Glycolyse Glucides Glucose 2 ATP Lipides Acides gras + glycérol Dégradation en acétyl-coa Pyruvate C 2 Acétyl-CoA Acétyl-CoA xydation de l acétyl-coa coenzymes réduits (NADH, H+ et FADH2) C 2 Cycle de Krebs coenzymes réduits (NADH, H+ et FADH2) -Seules les cellules qui possèdent des mitochondries et reçoivent une oxygénation suffisante peuvent utiliser le glucose dans le cycle de Krebs et la voie de l oxydation mitochondriale. xydation dans la chaîne respiratoire : phosphorylations oxydatives Transport d électrons ATP 2 H 2 38 ATP 44

45 Voie métabolique cytoplasmique GLYCLYSE H CH 2 H 1 Glucose 2 Pyruvate 2 ADP 2 ATP C - C= CH 3 Pyruvate La transformation d une molécule de glucose en deux molécules de pyruvate permet de récupérer de l énergie chimique et de la convertir en deux ATP 45

46 46

47 Devenir du pyruvate Cellules dépourvues de mitochondrie (globule rouge) ou en conditions d anaérobiose (sans oxygène) Pyruvate Lactate Cytoplasme production de lactate Lactate C - C= CH 3 NADH,H + NAD + LDH (lactate déshydrogénase) C - CH CH 3 Pyruvate Cellules riches en mitochondries avec apport d oxygène Mb interne NAD + NADH,H + Pyruvate + CoA Pyruvate déshydrogénase Acétyl CoA + CH 3 -C~SCoA C 2 Dioxyde de carbone Cycle de Krebs Matrice mitochondriale 47

48 L énergie chimique contenue dans l acétyl- CoA est transmise sous la forme d électrons à des coenzymes dans une suite de réactions appelée «Cycle de Krebs» Un tour de cycle produit par acétyl-coa: Voie métabolique de la matrice mitochondriale 2 C 2 3 NADH,H + 1 FADH 2 1 ATP 48

49 A leur tour, les coenzymes transmettent leur énergie dans une suite de réactions appelée «chaîne respiratoire» pour produire de l ATP. Cette énergie est transmise sous la forme d un transfert d électrons 49

50 Chaîne respiratoire mitochondriale Les coenzymes réduits transfèrent leur pouvoir réducteur (électrons) jusqu à l oxygène à travers plusieurs intermédiaires située dans la membrane interne de la mitochondrie (complexes d oxydoréductions) qui passent alternativement d une forme oxydée à une forme réduite. L oxygène se trouve finalement réduit en une molécule d eau. Ceci est illustré dans le schéma suivant, dans le cas du NADH,H +. NADH,H+ x yh 2 ½ 2 NAD + xh 2 y H 2 Ces oxydo-réductions permettent de fournir de l énergie à une enzyme insérée dans la membrane interne de la mitochondrie appelée «ATP synthase» qui fabrique de l ATP à partir d ADP et de Pi ATP synthase ADP + Pi ATP 50

51 L XYGÈNE DANS LE MÉTABLISME ÉNERGÉTIQUE Schéma global de l oxydation complète du glucose C 2 glucose x. Réd. Chaîne respiratoire ½ 2 H 2 Substrats consommés : glucose ADP et Pi oxygène ADP + Pi ATP Produits formés : C 2 ATP eau rigine des substrats : glucose : par l alimentation ADP et Pi : par hydrolyse de l ATP oxygène : par la respiration Problématique : Il faut apporter l oxygène depuis les poumons jusqu aux mitochondries des cellules pour assurer une production d énergie satisfaisante La solubilité de l oxygène dans le sang est insuffisante pour alimenter directement les tissus Nécessité d un transporteur qui se charge efficacement en oxygène dans les poumons et qui libère facilement cet oxygène dans les tissus périphériques. 51

52 TRANSPRT DE L XYGENE Deux protéines participent à l oxygénation des cellules I - Myoglobine Protéine constituée d une seule chaîne protéique (monomère) 8 hélices alpha (notées A à H) qui se replient structure globulaire Présence d un hème Vue perspective H F E G C B D Hème Structure plane 1 atome de fer lié à 4 atomes d azote Enchâssé au milieu des hélices alpha (formule simplifiée) N N Fe ++ N N Rotation de 90 F Fe 2 A Le fer constitue le site de liaison pour l oxygène. Il s agit d une liaison réversible non covalente Forte affinité de l oxygène pour la myoglobine, selon la réaction d équilibre Mb + 2 Mb: 2 n trouve la myoglobine dans les cellules musculaires. C est elle qui donne sa couleur rouge aux muscles oxydatifs 52

53 TRANSPRT DE L XYGENE II - Hémoglobine Protéine constituée de 4 sous-unités (tétramère) identiques 2 à 2 Chaque sous-unité est très similaire à la myoglobine : 8 hélices alpha structure globulaire présence d un hème Par rapport à la myoglobine, une différence fondamentale résulte d une composition différente en acides aminés qui permet aux sous-unités de s associer par des interaction non covalentes pour constituer un tétramère stable. Chaque sous-unité possède un hème qui peut lier une molécule d oxygène L hémoglobine peut donc fixer 4 molécules d oxygène, selon la réaction d équilibre globale : 2.. Hb : Hb :

54 Etude expérimentale des courbes de saturation - myoglobine Pour déterminer les caractéristiques de la liaison myoglobine-oxygène, on incube une concentration constante de myoglobine en présence de quantités croissantes d oxygène et on mesure la myoglobine oxygénée. n en déduit le pourcentage de saturation, défini par le rapport : % saturation = Myoglobine oxygénée Myoglobine totale x 100 n construit la courbe de saturation en portant sur un graphique ces pourcentages en fonction de la pression partielle en oxygène p 2, exprimée en torrs ou mm de mercure. (Sur ce graphique, on a indiqué en grisé 3 zones de p2 qui correspondent à 3 contextes physiologiques d intérêt) La myoglobine donne une courbe hyperbolique qui traduit une affinité forte et constante de l oxygène vis à vis de la myoglobine, quelle que soit la valeur de p 2 % Saturation intracellulaire Myoglobine capillaires périphériques alvéoles pulmonaires p2 54

55 % Saturation 100 Myoglobine intracellulaire capillaires périphériques alvéoles pulmonaires p2 Pour une p 2 de l ordre de 3 torrs, correspondant à celle rencontrée dans les cellules, la myoglobine est à 50% de saturation et peut donc libérer 50% de 2 Pour une p 2 de 30 torrs, correspondant à celle rencontrée au niveau des capillaires périphériques, la myoglobine fixe près de 95% de 2 et n en libère que 5% 55

56 Etude expérimentale des courbes de saturation - hémoglobine n construit de la même façon la courbe de saturation de l hémoglobine. (Sur le graphique, on a laissé en pointillés le tracé de la myoglobine pour comparaison) % Saturation 100 (Myoglobine) 75 Hémoglobine - pour une p 2 élevée, l affinité est élevée et l hémoglobine a tendance à se charger en oxygène. - inversement, à faible valeur de p 2, l affinité est diminuée et l hémoglobine peut plus facilement relâcher l oxygène intracellulaire capillaires périphériques alvéoles pulmonaires p2 56

57 % Saturation 100 (Myoglobine) Hémoglobine intracellulaire capillaires périphériques alvéoles pulmonaires p2 Pour une p 2 de 30 torrs, correspondant à celle rencontrée au niveau des capillaires périphériques, l hémoglobine a un taux de saturation de 50% et peut relâcher 50% de 2 Pour une p 2 correspondant à celle rencontrée au niveau des alvéoles pulmonaires, l hémoglobine est à 100% de saturation et fixe un maximum d oxygène. 57

58 saturation en oxygène Mb Hb 2 Hb myoglobine Hb Hb Mb hémoglobine pression partielle d oxygène

59 Interprétation L hémoglobine et la myoglobine possèdent une forte affinité pour l oxygène mais avec des propriétés de liaison différentes : Affinité constante et forte pour la myoglobine Pour l hémoglobine, affinité variable en fonction de la p 2 Cela leur permet de se compléter et d agir en synergie pour assurer avec efficacité l oxygénation des cellules. L hémoglobine, qui circule dans le sang, est bien adaptée pour capter l oxygène dans les poumons et, par la circulation sanguine, le libérer au niveau des tissus périphériques. La myoglobine, qui a une localisation intra-cellulaire, est bien adaptée pour récupérer l oxygène libéré par l hémoglobine au niveau des tissus et le faire pénétrer dans la cellule. 59

60 % Saturation Modulation de l affinité de l oxygène pour l hémoglobine Dans les conditions physiologiques, plusieurs effecteurs peuvent faire varier l affinité de l hémoglobine pour l oxygène, dont le C 2 (dioxyde de carbone). L hémoglobine fœtale possède une affinité différente de celle de l adulte. 100 Par rapport à la courbe de référence de l hémoglobine : 75 Courbe 1 pc Réf. Diminution de l affinité libération de 2 facilitée Courbe 2 Hb foetale 25 Augmentation de l affinté captage de 2 facilitée p 2 (Torr) Un poison de l hémoglobine Le monoxyde ce carbone (C) a une affinité beaucoup plus forte que l oxygène pour l hémoglobine : il empêche l oxygène de s y fixer défaut d oxygénation des cellules mort par asphyxie. C est ce qui se produit avec un poêle à combustion mal réglé. 60

61 L Hémoglobine glyquée : un biomarqueur utilisé en clinique - - Glycation: fixation non enzymatique d'oses et principalement de glucose sur les fonctions amines des protéines. - La glycation non enzymatique des protéines est un processus physiologique lent qui affecte toutes les protéines de l'organisme et dont l'intensité augmente avec la glycémie. - Puisque la durée de vie des hématies est d'environ 120 jours, la concentration d'hémoglobine glyquée renseigne sur l équilibre glycémique des 8 à 12 semaines qui précèdent le dosage. - n mesure en particulier l hémoglobine A1c (HbA1c, glyquée sur la valine N- terminale de la chaîne bêta). 61

62 L Hémoglobine glyquée n utilise ce marqueur dans la détection et dans la surveillance de routine du diabète sucré. La mesure de la glycémie donne une idée instantanée, la mesure de l HbA1c, une mesure intégrée. HbA1c (%) Glycémie plasmatique moyenne (g/l) 5 0,95 6 1,25 7 1,50 8 1,8 9 2, , , ,10 Complications rénales, cardiovasculaires et oculaires 62

63 CNCLUSIN Glucose Implication à plusieurs niveaux : Structure : participation à l organisation des tissus Réserve énergétique : dans l amidon et le glycogène Métabolisme énergétique : production d ATP et de coenzymes réduits Respiration cellulaire Rôle de la chaîne respiratoire dans la production d énergie sous forme d ATP, via la réoxydation des coenzymes xygène Indispensable à la réoxydation des coenzymes Rôles complémentaires de l hémoglobine et de la myoglobine dans l oxygénation des cellules 63

64 Exemples de questions QCS QCM

Utilisation des substrats énergétiques

Utilisation des substrats énergétiques Utilisation des substrats énergétiques Collège des Enseignants de Nutrition Date de création du document 2010-2011 Table des matières I Les organes et les substrats... 3 I.1 Les substrats énergétiques...

Plus en détail

Chapitre II La régulation de la glycémie

Chapitre II La régulation de la glycémie Chapitre II La régulation de la glycémie Glycémie : concentration de glucose dans le sang valeur proche de 1g/L Hypoglycémie : perte de connaissance, troubles de la vue, voire coma. Hyperglycémie chronique

Plus en détail

- pellicule de fruits qui a un rôle de prévention contre l'évaporation, le développement de moisissures et l'infection par des parasites

- pellicule de fruits qui a un rôle de prévention contre l'évaporation, le développement de moisissures et l'infection par des parasites LES LIPIDES Quelles Sont les Idées Clés? Les lipides sont les huiles et les graisses de la vie courante. Ils sont insolubles dans l eau. Pour les synthétiser, une réaction : l Estérification. Pour les

Plus en détail

ATELIER SANTE PREVENTION N 2 : L ALIMENTATION

ATELIER SANTE PREVENTION N 2 : L ALIMENTATION ATELIER SANTE PREVENTION N 2 : L ALIMENTATION Mardi 24 janvier 2012 au Centre de Formation Multimétiers de REIGNAC L objectif de cet atelier sur la santé est de guider chacun vers une alimentation plus

Plus en détail

Respiration Mitochondriale

Respiration Mitochondriale Université Pierre et Marie Curie Respiration Mitochondriale Objectifs au cours de Révisions Biochimie PCEM2 Révisions Biochimie Métabolique 2004-2005 Pr. A. Raisonnier (alain.raisonnier@upmc.fr) Mise à

Plus en détail

1. Principes de biochimie générale. A. Bioénergétique et dynamique. a) Intro: Les mitochondries passent leur temps à fabriquer de l énergie.

1. Principes de biochimie générale. A. Bioénergétique et dynamique. a) Intro: Les mitochondries passent leur temps à fabriquer de l énergie. RESPIRATION MITOCHONDRIALE 1. Principes de biochimie générale. A. Bioénergétique et dynamique. a) Intro: Les mitochondries passent leur temps à fabriquer de l énergie. b) Rappels: L énergie chimique sert

Plus en détail

Transport des gaz dans le sang

Transport des gaz dans le sang UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 9 : Transport des gaz dans le sang Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Transport des gaz dans le sang

Transport des gaz dans le sang UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 9 : Transport des gaz dans le sang Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline (Valeur énergétique : 38 kcal/10 g) Composition nutritionnelle Composition pour 10 g Rôle Protéines (végétales) 55 à 70 % Construction

Plus en détail

Tout ce qu il faut savoir pour comprendre le cholestérol et l alimentation lipidique Les questions que l on se pose

Tout ce qu il faut savoir pour comprendre le cholestérol et l alimentation lipidique Les questions que l on se pose Tout ce qu il faut savoir pour comprendre le cholestérol et l alimentation lipidique Les questions que l on se pose Questions : cherchez la réponse Comment se présente le cholestérol dans le sang? Quels

Plus en détail

Allégations relatives à la teneur nutritive

Allégations relatives à la teneur nutritive Allégations relatives à la teneur nutritive Mots utilisés dans les allégations relatives à la teneur nutritive Ce que le mot signifie Exemples Sans Faible Réduit Source de Léger Une quantité insignifiante

Plus en détail

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme 1. EXTRAITS REFERENTIELS DU BO Partie du programme : Fonctionnement de l organisme et besoin

Plus en détail

École secondaire Mont-Bleu Biologie générale 035-534

École secondaire Mont-Bleu Biologie générale 035-534 École secondaire Mont-Bleu Biologie générale 035-534 I. Rappel sur anatomie du système digestif Unité 3 La vie une question d adaptation 2 Unité 3 La vie une question d adaptation 3 Unité 3 La vie une

Plus en détail

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Ministère de l enseignement supérieur et de la recherche Ministère de la santé et des sports CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Valeurs biologiques usuelles Edition de Novembre 2009 (6 pages) Conseil

Plus en détail

Insulinothérapie et diabète de type 1

Insulinothérapie et diabète de type 1 Insulinothérapie et diabète de type 1 Introduction: la molécule d insuline L instauration de l insulinothérapie Dispositif d administration de l insuline Les propriétés de l insuline Insuline et schémas

Plus en détail

2 C est quoi la chimie?

2 C est quoi la chimie? PARTIE 1 AVANT LA CHIMIE VERTE... 2 C est quoi la chimie? L inconnu étant source d angoisse, nous allons essayer de définir les grands domaines de la chimie pour mieux la connaître, l appréhender et donc

Plus en détail

VALORISATION DES CO-PRODUITS ISSUS DE LA PRODUCTION INDUSTRIELLE DE BIOCOMBUSTIBLES

VALORISATION DES CO-PRODUITS ISSUS DE LA PRODUCTION INDUSTRIELLE DE BIOCOMBUSTIBLES VALORISATION DES CO-PRODUITS ISSUS DE LA PRODUCTION INDUSTRIELLE DE BIOCOMBUSTIBLES Laboratoire de Génie des Procédés pour l Environnement, l Energie et la Santé (GP2ES EA 21) Plan de l exposé Introduction

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail

ULBI 101 Biologie Cellulaire L1. Le Système Membranaire Interne

ULBI 101 Biologie Cellulaire L1. Le Système Membranaire Interne ULBI 101 Biologie Cellulaire L1 Le Système Membranaire Interne De la nécessité d un SMI Le volume augmente comme le cube de la dimension linéaire, alors que la surface n'est augmentée que du carré Une

Plus en détail

Propriétés et intérêts nutritionnels NOVEMBRE 2011 V2 C 0 M 4 0 J 1 0 0 N 0 C 33 M 0 J 73 N 0. Ad o b e C a s l on Pro

Propriétés et intérêts nutritionnels NOVEMBRE 2011 V2 C 0 M 4 0 J 1 0 0 N 0 C 33 M 0 J 73 N 0. Ad o b e C a s l on Pro C 0 M 4 0 J 1 0 0 N 0 C 33 M 0 J 73 N 0 Ad o b e C a s l on Pro a b c d e f g h i j k lmnopqrst uvwxy z 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0 /*-+.,;:!?./ ù * % µ ^ $ = )àç_-('"é& Sucres naturels et extraits de fruits Propriétés

Plus en détail

LES OMEGA 3 OU LES ACIDES GRAS ESSENTIELS D ORIGINE MARINE

LES OMEGA 3 OU LES ACIDES GRAS ESSENTIELS D ORIGINE MARINE LES OMEGA 3 OU LES ACIDES GRAS ESSENTIELS D ORIGINE MARINE Pourquoi les Oméga 3 : Les huiles de poisson riches en EPA et DHA constituent les principaux apports en acides gras poly-insaturés de la famille

Plus en détail

Le VIH et votre cœur

Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Que dois-je savoir au sujet de mon cœur? Les maladies cardiovasculaires représentent une des cause les plus courante de décès, elles incluent: les maladies coronariennes,

Plus en détail

Compléments - Chapitre 5 Spectroscopie

Compléments - Chapitre 5 Spectroscopie ompléments - hapitre 5 Spectroscopie Spectroscopie par résonance magnétique nucléaire (RMN 13 ) Tandis que la spectroscopie RMN 1 H fournit des données sur la disposition des atomes d'hydrogène dans une

Plus en détail

PREMIERE CAUSE DE MORTALITE: 180.000/an

PREMIERE CAUSE DE MORTALITE: 180.000/an DEFINITION APPAREIL CARDIO-VASCULAIRE Buts : apporter aux organes ce dont ils ont besoin(o2 ) eliminer les déchets(co2.) APPAREIL : Pompe=cœur Tuyaux=artéres/veines PREMIERE CAUSE DE MORTALITE: 180.000/an

Plus en détail

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES CHAITRE 3 LA SYNTHESE DES ROTEINES On sait qu un gène détient dans sa séquence nucléotidique, l information permettant la synthèse d un polypeptide. Ce dernier caractérisé par sa séquence d acides aminés

Plus en détail

L équilibre alimentaire.

L équilibre alimentaire. L équilibre alimentaire. Une bonne nutrition est un incontestable facteur de bonne santé. Dans la médecine traditionnelle chinoise, certains aliments bien utilisés servent de remèdes pour prévenir et traiter

Plus en détail

Les dyslipidémies, leurs prises en charge, et l éducation thérapeutique du patient à l officine.

Les dyslipidémies, leurs prises en charge, et l éducation thérapeutique du patient à l officine. 2013-2014 Thèse Pour le Diplôme d Etat de Docteur de Pharmacie Les dyslipidémies, leurs prises en charge, et l éducation thérapeutique du patient à l officine. BEAUVAIS Vincent Sous la direction de M.

Plus en détail

Partie 1. Addition nucléophile suivie d élimination (A N + E) 1.1. Réactivité électrophile des acides carboxyliques et groupes dérivés

Partie 1. Addition nucléophile suivie d élimination (A N + E) 1.1. Réactivité électrophile des acides carboxyliques et groupes dérivés Molécules et matériaux organiques Partie 1. Addition nucléophile suivie d élimination (A N + E) 1.1. Réactivité électrophile des acides carboxyliques et groupes dérivés bjectifs du chapitre Notions à connaître

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

Les graisses dans l alimentation infantile

Les graisses dans l alimentation infantile FAMIPED Familias, Pediatras y Adolescentes en la Red. Mejores padres, mejores hijos. Les graisses dans l alimentation infantile Autor/es: Ana Martínez Rubio. Pediatra de Atención Primaria. Centro de Salud

Plus en détail

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE CONCOURS EXTERNE Session 2005 TRAVAUX PRATIQUES DE BIOCHIMIE PHYSIOLOGIE ALCOOL ET FOIE L éthanol, psychotrope puissant, est absorbé passivement dans l intestin

Plus en détail

Exercices sur le thème II : Les savons

Exercices sur le thème II : Les savons Fiche d'exercices Elève pour la classe de Terminale SMS page 1 Exercices sur le thème : Les savons EXERCICE 1. 1. L oléine, composé le plus important de l huile d olive, est le triglycéride de l acide

Plus en détail

Le trajet des aliments dans l appareil digestif.

Le trajet des aliments dans l appareil digestif. La digestion. La digestion, c est la transformation des aliments en nutriments assimilables par l organisme. Dans le tube digestif, les aliments subissent une série de dégradations mécaniques et chimiques

Plus en détail

Les Jeudis de l'europe

Les Jeudis de l'europe LE DIABETE SUCRE EST DEFINI EN DEHORS DE TOUT EPISODE DIABETOGENE : 1.26 g/l SOIT 7 mmol/l PREVALENCE DU DIABETE DE TYPE 2 EN FRANCE METROPOLITAINE 3.4 % AGE = 63 ANS HOMMES = 54% 25% > 75 ans OUTRE MER

Plus en détail

AMINES BIOGENIQUES. Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine

AMINES BIOGENIQUES. Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine AMINES BIOGENIQUES Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine Effets physiologiques des bioamines via le systeme nerveux autonome Cardiovasculaire: Augmentation du

Plus en détail

BASES DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE EN PLONGEE

BASES DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE EN PLONGEE BASES DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE EN PLONGEE І) INTRODUCTION II) BASES PHYSIOLOGIQUES III) PRINCIPES GENERAUX DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE IV) ENTRAINEMENT DANS LES DIFFERENTES FILIERES V) LA PLANIFICATION

Plus en détail

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS ACIDES BASES «Je ne crois pas que l on me conteste que l acide n ait des pointes Il ne faut que le goûter pour tomber dans ce sentiment car il fait des picotements sur la langue.» Notion d activité et

Plus en détail

TP N 3 La composition chimique du vivant

TP N 3 La composition chimique du vivant Thème 1 : La Terre dans l'univers, la vie et l'évolution du vivant : une planète habitée Chapitre II : La nature du vivant TP N 3 La composition chimique du vivant Les conditions qui règnent sur terre

Plus en détail

La filtration glomérulaire et sa régulation

La filtration glomérulaire et sa régulation UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 4 : La filtration glomérulaire et sa régulation Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

Diabète et risque cardiovasculaire: Le syndrome métabolique en question

Diabète et risque cardiovasculaire: Le syndrome métabolique en question Diabète et risque cardiovasculaire: Le syndrome métabolique en question Eugène Sobngwi, MD, PhD Service d Endocrinologie d Diabétologie Hôpital Saint-Louis, Paris 10 / INSERM U 671 Le diabète sucré en

Plus en détail

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

Titre : «CYCLISME ET DIABETE DE TYPE 1» Auteur(s) : Docteur Karim BELAID. Catégorie : Médecine du Sport - Diaporama, 20 vues.

Titre : «CYCLISME ET DIABETE DE TYPE 1» Auteur(s) : Docteur Karim BELAID. Catégorie : Médecine du Sport - Diaporama, 20 vues. Titre : «CYCLISME ET DIABETE DE TYPE 1» Auteur(s) : Docteur Karim BELAID Catégorie : Médecine du Sport - Diaporama, 20 vues. Date de présentation : 2014 Lieu : Roubaix. Mis à disponibilité sur le site

Plus en détail

L influence du sport sur le traitement du diabète de type 1

L influence du sport sur le traitement du diabète de type 1 L influence du sport sur le traitement du diabète de type 1 Contenu 1. Bénéfice du sport pour patients avec diabète de type 1 2. Aspects physiologiques du sport en rapport avec la glycémie en général 3.

Plus en détail

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques IMMUNOLOGIE La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T Informations scientifiques L infection par le VIH entraîne des réactions immunitaires de l organisme qui se traduisent par la production

Plus en détail

Qui sont-ils? D où viennent-ils? Où sont-ils?

Qui sont-ils? D où viennent-ils? Où sont-ils? Qui sont-ils? D où viennent-ils? Où sont-ils? Les glucides sont des éléments nutritifs indispensables au bon fonctionnement de l organisme. Ils sont présents dans les aliments aux côtés des protéines (viande,

Plus en détail

Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique

Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique Tuteur : Anne Muhr-Tailleux cardiovasculaires et diabète (Equipe 1) Institut

Plus en détail

5.5.5 Exemple d un essai immunologique

5.5.5 Exemple d un essai immunologique 5.5.5 Exemple d un essai immunologique Test de grossesse Test en forme de bâtonnet destiné à mettre en évidence l'hormone spécifique de la grossesse, la gonadotrophine chorionique humaine (hcg), une glycoprotéine.

Plus en détail

Concours du second degré Rapport de jury. Session 2013 CERTIFICAT D'APTITUDE AU PROFESSORAT DE L'ENSEIGNEMENT TECHNIQUE (CAPET)

Concours du second degré Rapport de jury. Session 2013 CERTIFICAT D'APTITUDE AU PROFESSORAT DE L'ENSEIGNEMENT TECHNIQUE (CAPET) Secrétariat Général Direction générale des ressources humaines Sous-direction du recrutement Concours du second degré Rapport de jury Session 2013 CERTIFICAT D'APTITUDE AU PROFESSORAT DE L'ENSEIGNEMENT

Plus en détail

Le Test d effort. A partir d un certain âge il est conseillé de faire un test tous les 3 ou quatre ans.

Le Test d effort. A partir d un certain âge il est conseillé de faire un test tous les 3 ou quatre ans. Le Test d effort L'épreuve du test d'effort est un examen effectué en général par un cardiologue ou un médecin du sport. Le test d'effort permet de mesurer le rythme cardiaque, la pression artérielle,

Plus en détail

Ac#vité Physique et Diabète

Ac#vité Physique et Diabète Ac#vité Physique et Diabète DIAPASON 36 MSA Châteauroux 2012 Dr Thierry KELLER 27 & 28 septembre 2012 Quels Constats? L inac#vité TUE!! "30% Mortalité totale 9% Risque Cardio-Vasculaire (coronaropathie)

Plus en détail

INSULINOTHERAPIE FONCTIONNELLE

INSULINOTHERAPIE FONCTIONNELLE Synthèse personnelle INSULINOTHERAPIE FONCTIONNELLE De nos jours, le diabète inuslinodépendant ne connaît aucun traitement pouvant éviter l injection d insuline. L insulinothérapie fonctionnelle est une

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Synthèse et propriétés des savons.

Synthèse et propriétés des savons. Synthèse et propriétés des savons. Objectifs: Réaliser la synthèse d'un savon mise en évidence de quelques propriétés des savons. I Introduction: 1. Présentation des savons: a) Composition des savons.

Plus en détail

Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques

Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques UE7 Cours n 9 C. LAMAZE 24.11.11 Elise GODEAU (partie1) Guillaume MERGENTHALER (partie2) Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques SOMMAIRE : I. L endocytose à récepteurs : la voie des clathrines

Plus en détail

Le traitement pharmacologique du diabète de type 2 : que devez-vous savoir?

Le traitement pharmacologique du diabète de type 2 : que devez-vous savoir? Le traitement pharmacologique du diabète de type 2 : que devez-vous savoir? Le diabète de type 2 est une maladie chronique et progressive dont l incidence va en augmentant. Il n existe pas de traitement

Plus en détail

LA A RESPIRATION CELLULAIRE

LA A RESPIRATION CELLULAIRE Instructions aux professeurs Domaine : 1.1 Le transport de substances, réaction chimique de la respiration cellulaire, p. 6 Travail à réaliser : Les élèves répondent aux questions. Matériel : Feuilles

Plus en détail

A B C Eau Eau savonneuse Eau + détergent

A B C Eau Eau savonneuse Eau + détergent 1L : Physique et chimie dans la cuisine Chapitre.3 : Chimie et lavage I. Les savons et les détergents synthétiques 1. Propriétés détergentes des savons Le savon est un détergent naturel, les détergents

Plus en détail

Séquence 1. Glycémie et diabète. Sommaire

Séquence 1. Glycémie et diabète. Sommaire Séquence 1 Glycémie et diabète Sommaire 1. Prérequis 2. La régulation de la glycémie 3. Le diabète 4. Synthè se 5. Glossaire 6. Exercices Exercices d apprentissage du chapitre 2 Exercices d apprentissage

Plus en détail

Le diabète de type 1 UNSPF. Ségolène Gurnot

Le diabète de type 1 UNSPF. Ségolène Gurnot Le diabète de type 1 UNSPF Ségolène Gurnot Juin 2013 Légende Entrée du glossaire Abréviation Référence Bibliographique Référence générale Table des matières Introduction 5 I - Introduction 7 A. Quelle

Plus en détail

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Pathologie VIH Service maladies infectieuses Archet 1 Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Les traitements antirétroviraux Sont classés en 5 familles selon leur mode

Plus en détail

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR QUALITÉ DANS LES INDUSTRIES ALIMENTAIRES ET LES BIO-INDUSTRIES

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR QUALITÉ DANS LES INDUSTRIES ALIMENTAIRES ET LES BIO-INDUSTRIES ~--------------~~-----~- ----~-- Session 2009 BREVET DE TECNICIEN SUPÉRIEUR QUALITÉ DANS LES INDUSTRIES ALIMENTAIRES ET LES BIO-INDUSTRIES U22 - SCIENCES PYSIQUES Durée: 2 heures Coefficient : 3 Les calculatrices

Plus en détail

LA DIETETIQUE DU DIABETE

LA DIETETIQUE DU DIABETE LA DIETETIQUE DU DIABETE (Ed. ALPEN) 95 pages Docteur Eric MENAT PRENEZ-VOUS EN CHARGE ET EVITEZ LES ERREURS ALIMENTAIRES Pendant des siècles, les épidémies, fléaux de l humanité, étaient principalement

Plus en détail

NORHUIL. Un circuit court pour un produit de qualité. Les Hamards 61350 PASSAIS LA CONCEPTION

NORHUIL. Un circuit court pour un produit de qualité. Les Hamards 61350 PASSAIS LA CONCEPTION NORHUIL Les Hamards 61350 PASSAIS LA CONCEPTION Un circuit court pour un produit de qualité Tél : 09 61 05 21 96 / 06 83 40 95 38 Fax : 02 33 64 33 95 Email : sarl.norhuil@orange.fr 0 PRESENTATION Triturateur

Plus en détail

SANTÉ. E-BOOK équilibre. stop. cholesterol diabete hypertension. Réduire le cholestérol, l hypertension et le diabète SANS MEDICAMENT!

SANTÉ. E-BOOK équilibre. stop. cholesterol diabete hypertension. Réduire le cholestérol, l hypertension et le diabète SANS MEDICAMENT! SANTÉ stop cholesterol diabete hypertension E-BOOK équilibre Réduire le cholestérol, l hypertension et le diabète SANS MEDICAMENT! un peu d histoire... Il y a 200 ans, un Français faisait en moyenne entre

Plus en détail

TRAVAUX PRATIQUESDE BIOCHIMIE L1

TRAVAUX PRATIQUESDE BIOCHIMIE L1 TRAVAUX PRATIQUESDE BICHIMIE L1 PRINTEMPS 2011 Les acides aminés : chromatographie sur couche mince courbe de titrage Etude d une enzyme : la phosphatase alcaline QUELQUES RECMMANDATINS IMPRTANTES Le port

Plus en détail

TD de Biochimie 4 : Coloration.

TD de Biochimie 4 : Coloration. TD de Biochimie 4 : Coloration. Synthèse de l expérience 2 Les questions posées durant l expérience 2 Exposé sur les méthodes de coloration des molécules : Générique Spécifique Autres Questions Pourquoi

Plus en détail

INTRODUCTION À L'ENZYMOLOGIE

INTRODUCTION À L'ENZYMOLOGIE INTRODUCTION À L'ENZYMOLOGIE Les enzymes sont des macromolécules spécialisées qui - catalysent les réactions biologiques - transforment différentes formes d'énergie. Les enzymes diffèrent des catalyseurs

Plus en détail

CHAPITRE 2 : Structure électronique des molécules

CHAPITRE 2 : Structure électronique des molécules CHAPITRE 2 : Structure électronique des molécules I. La liaison covalente 1) Formation d une liaison covalente Les molécules sont des assemblages d atomes liés par des liaisons chimiques résultant d interactions

Plus en détail

Tâche : Comparer l étiquette de produits alimentaires afin de connaître leur valeur nutritive.

Tâche : Comparer l étiquette de produits alimentaires afin de connaître leur valeur nutritive. 13 aliments pour une bonne santé Valeurs nutritives Grande compétence A Rechercher et utiliser de l information Groupe de tâches A2 : Interpréter des documents Grande compétence C Comprendre et utiliser

Plus en détail

DIABETE ET SPORT. Dominique HUET Hopital Saint Joseph PARIS

DIABETE ET SPORT. Dominique HUET Hopital Saint Joseph PARIS DIABETE ET SPORT Dominique HUET Hopital Saint Joseph PARIS DIABETE TYPE 1#TYPE 2 Jeunes sportifs Risque hypoglycémie Adaptation schémas Autosurveillance +++ Sports souvent sources de difficultés Contre

Plus en détail

présentée à l Institut National des Sciences Appliquées de Toulouse par Marlène COT

présentée à l Institut National des Sciences Appliquées de Toulouse par Marlène COT N ordre : 850 THESE présentée à l Institut National des Sciences Appliquées de Toulouse par Marlène COT en vue de l obtention du DOCTORAT De Sciences Ecologiques, Vétérinaires, Agronomiques et Bioingénieries

Plus en détail

L univers vivant De la cellule à l être humain

L univers vivant De la cellule à l être humain L univers vivant De la cellule à l être humain La cellule humaine Voir : http://www.biologieenflash.net/sommaire.html Voir : http://fr.wikipedia.org/ La cellule humaine Unité de base de tous les êtres

Plus en détail

Annales de Biologie Cellulaire QCM (niveau SVT 1 er année)

Annales de Biologie Cellulaire QCM (niveau SVT 1 er année) Annales de Biologie Cellulaire QCM (niveau SVT 1 er année) Equipe pédagogique Université Bordeaux-1 Didier Morin, Michel Moenner, Sophie North, Gérard Tramu et IJsbrand Kramer Contact : i.kramer@iecb.u-bordeaux.fr

Plus en détail

1 ère partie : Enzymologie et Métabolisme

1 ère partie : Enzymologie et Métabolisme SVI612 Biochimie-Immunologie Licence BGSTU Année 2007-2008 SVI612 Biochimie TD,TP 1 ère partie : Enzymologie et Métabolisme Enseignantes ichri Imène 05 57 12 25 72 ihichri@bordeaux.inra.fr Knoll-Gellida

Plus en détail

Bien manger pour mieux vieillir. Aline Pageau Lauzière Dt.P., M.A. diététiste-nutritionniste

Bien manger pour mieux vieillir. Aline Pageau Lauzière Dt.P., M.A. diététiste-nutritionniste Bien manger pour mieux vieillir Dt.P., M.A. diététiste-nutritionniste Manger «Manger c est l acte social par excellence» «Non seulement nous sommes ce que nous mangeons, mais ce que nous avons mangé» (Richard

Plus en détail

LES FACTEURS DE RISQUE

LES FACTEURS DE RISQUE LES FACTEURS DE RISQUE C EST QUOI UN FACTEUR DE RISQUE? C est une caractéristique lié à une personne, à son environnement à sa culture, à son mode de vie qui entraine pour elle une probabilité plus importante

Plus en détail

ntred 2007 Résultats de l étude Description des personnes diabétiques

ntred 2007 Résultats de l étude Description des personnes diabétiques Résultats de l étude ntred 2007 EÉCHANTILLON NATIONAL TÉMOIN REPRÉSENTATIF DES PERSONNES DIABÉTIQUES Le diabète est une maladie chronique de plus en plus fréquente, qui touche en France plus de 2 millions

Plus en détail

Quoi manger et boire avant, pendant et après l activité physique

Quoi manger et boire avant, pendant et après l activité physique Quoi manger et boire avant, pendant et après l activité physique (comparaison entre athlètes et non-athlètes; nouvelles tendances comme le jus de betteraves) Comme vous le savez, l'alimentation de l'athlète

Plus en détail

Séquence 4. La nature du vivant. Sommaire. 1. L unité structurale et chimique du vivant. 2. L ADN, support de l information génétique

Séquence 4. La nature du vivant. Sommaire. 1. L unité structurale et chimique du vivant. 2. L ADN, support de l information génétique Séquence 4 La nature du vivant Sommaire 1. L unité structurale et chimique du vivant 2. L ADN, support de l information génétique 3. Synthèse de la séquence 4. Exercices Devoir autocorrectif n 2 Séquence

Plus en détail

Banque Agro-Veto Session 2014 Rapport sur les concours A filière BCPST

Banque Agro-Veto Session 2014 Rapport sur les concours A filière BCPST 1 Épreuve de biologie Épreuve non prise en compte au concours PC BIO Concours Nb cand. Moyenne Ecart type Note la plus basse Note la plus haute A BIO 2158 11,94 4,10 1 20 A ENV 883 13,54 3,69 1,5 20 Ce

Plus en détail

ACTUALITES THERAPEUTIQUES DANS LE DIABETE DE TYPE 2. Docteur R.POTIER

ACTUALITES THERAPEUTIQUES DANS LE DIABETE DE TYPE 2. Docteur R.POTIER ACTUALITES THERAPEUTIQUES DANS LE DIABETE DE TYPE 2 Docteur R.POTIER DEFINITION DU DIABETE soit : Syndrome polyuro-polydipsique + amaigrissement + 1 glycémie > 2g/L 2 glycémies à jeun > 1,26g/l 1 glycémie

Plus en détail

Diabète. Entretenez votre capital santé! www.ml.be

Diabète. Entretenez votre capital santé! www.ml.be Diabète Entretenez votre capital santé! www.ml.be Contenu Le diabète en bref 4 Qu est-ce que le diabète? 4 Différents types de diabètes 4 Diagnostic 6 Diabète de type 2 7 Origine 7 Complications 7 Test

Plus en détail

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel LE GRAND LIVRE Du diabète Vivre avec le diabète à tout âge Traiter et surveiller la maladie Prévenir les complications, 2012 ISBN : 978-2-212-55509-7

Plus en détail

Séquence 2. L expression du patrimoine génétique. Sommaire

Séquence 2. L expression du patrimoine génétique. Sommaire Séquence 2 L expression du patrimoine génétique Sommaire 1. La synthèse des protéines 2. Phénotypes, génotypes et environnement Synthèse de la séquence 2 Exercices de la séquence 2 Glossaire des séquences

Plus en détail

La gestion des hypoglycémies au cours du sport : insuline ou diététique?

La gestion des hypoglycémies au cours du sport : insuline ou diététique? La gestion des hypoglycémies au cours du sport : insuline ou diététique? Confrontations d Endocrinologie-Diabétologie Les Vaux de Cernay L Fouquet, S. Franc 25 Mars 2010 1 Observation n 2, Mme. S 42 ans,

Plus en détail

Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement.

Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement. Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement. Rappels : L air qui nous entoure contient 3 gaz principaux: 71% d azote, 21% d oxygène, 0,03 % de CO2 et quelques gaz rares. L eau de chaux se trouble

Plus en détail

LE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE

LE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE LE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE Le psoriasis est apparu longtemps comme une maladie de peau isolée mais des études épidémiologiques internationales ces dernières années ont

Plus en détail

1777473 - EnergyOatSnack barre Banana Bread

1777473 - EnergyOatSnack barre Banana Bread 777473 - EnergyOatSnack barre Banana Bread Une barre de flocons d avoine avec des bananes sèches. Flocons d avoine (38%), sucre inverti liquide, bananes sèches (8%), margarine (huile de palme, huile de

Plus en détail

Boughanmi Hajer. JAOUA Noureddine. Membre du bureau exécutif de l OTEF

Boughanmi Hajer. JAOUA Noureddine. Membre du bureau exécutif de l OTEF Organisation Tunisienne pour L Éducation et de la Famille Elaboré par Diabète infantile Boughanmi Hajer Encadré par : Licence appliquée en Biotechnologie JAOUA Noureddine Membre du bureau exécutif de l

Plus en détail

Oui, les noix sont grasses, mais elles sont aussi bourrées de vitamines, de minéraux, de fibres et de protéines! Quant à son gras, principalement monoinsaturé, il est bon pour le coeur. Et, combiné à l'action

Plus en détail

Activité physique et diabète non insulinodépendant

Activité physique et diabète non insulinodépendant 8 Activité physique et diabète non insulinodépendant L activité physique est aussi importante pour le traitement du diabète de type 2 que l équilibre alimentaire. L activité physique, ce n est pas seulement

Plus en détail

BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE

BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE Série : Sciences et Technologies de Laboratoire Spécialité : Biotechnologies SESSION 2015 Sous-épreuve écrite de Biotechnologies Coefficient de la sous-épreuve : 4 Ce sujet est

Plus en détail

EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points)

EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points) Bac S 2015 Antilles Guyane http://labolycee.org EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points) La benzocaïne (4-aminobenzoate d éthyle) est utilisée en médecine comme anesthésique local

Plus en détail

Les plantes et la lumière

Les plantes et la lumière Les plantes et la lumière Première partie : la lumière comme source d énergie Pierre.carol@upmc.fr http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/photosynthese-cours/index.htm 1. Introduction La lumière est la source

Plus en détail

1) Teneur en amidon/glucose. a) (Z F) 0,9, b) (Z G) 0,9, où:

1) Teneur en amidon/glucose. a) (Z F) 0,9, b) (Z G) 0,9, où: L 248/8 Journal officiel de l Union européenne 17.9.2008 RÈGLEMENT (CE) N o 900/2008 DE LA COMMISSION du 16 septembre 2008 définissant les méthodes d analyse et autres dispositions de caractère technique

Plus en détail

PROPRIETES DES SUCRES DANS LES ALIMENTS

PROPRIETES DES SUCRES DANS LES ALIMENTS PROPRIETES DES SUCRES DANS LES ALIMENTS Nouvelles tendances & Objectifs nutritionnels Mathieu Delample (Responsable Unité de Recherche), Martine Crépin (Responsable Pôle Produit), Emmanuel Corfias (Ingénieur

Plus en détail

DOSSIER SCIENTIFIQUE DE L'IFN "LES GLUCIDES" SOMMAIRE

DOSSIER SCIENTIFIQUE DE L'IFN LES GLUCIDES SOMMAIRE DOSSIER SCIENTIFIQUE DE L'IFN "LES GLUCIDES" SOMMAIRE AVANT-PROPOS (P. LOUISOT) TOME 1 PARTIE I : PARTIE I I : PARTIE III : PARTIE IV : STRUCTURE ET PROPRIETES PHYSICO-CHIMIQUES (J.P. SICARD, R. CACAN,

Plus en détail

Soins infirmiers et diabètes

Soins infirmiers et diabètes Soins infirmiers et diabètes 1 Objectifs Au terme de cet enseignement l étudiant doit être capable : D expliquer la physiologie du pancréas endocrine De citer les facteurs de risque du diabète De définir

Plus en détail

L ALCOOL ET LE CORPS HUMAIN

L ALCOOL ET LE CORPS HUMAIN L ALCOOL ET LE CORPS HUMAIN TABLE DES MATIÈRES Présentation 1 L alcool, différent des autres aliments 2 Différent au moment de l absorption 3 Différent au moment de l élimination 4 Différent dans les conséquences

Plus en détail

COMITE SCIENTIFIQUE DE L AGENCE FEDERALE POUR LA SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE

COMITE SCIENTIFIQUE DE L AGENCE FEDERALE POUR LA SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE 1/8 COMITE SCIENTIFIQUE DE L AGENCE FEDERALE POUR LA SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE AVIS 36-2006 Concerne : Contrôle de la composition des denrées alimentaires (dossier Sci Com 2005/25) Le Comité scientifique

Plus en détail