Quel est l intérêt d une sylviculture intensive en plantation?

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2 Quel est l intérêt d une sylviculture intensive en plantation? Le reboisement peut répondre à divers besoins, par exemple remettre en production les aires males régénérées, réintroduire des espèces menacées, stabiliser les berges des cours d eau, utiliser comme brise-vent en agroforesterie, etc. Mais l une des principales utilités, dans un contexte de plantation, consiste à produire du bois sur une courte révolution. 2

3 En guise de comparaison avec les rendements observés au Québec, voici quelques exemples de productivités observées en plantation ailleurs dans le monde : Nouvelle-Zélande et Australie Pinus radiata : m 3 /ha/an avec rotation de ans; Brésil et Argentine Eucalyptus spp. : m 3 /ha/an avec rotation de 5-15 ans; Royaume-Uni Pinus taeda : m 3 /ha/an avec rotation de ans Il s agit de pays qui ont intégré la sylviculture intensive dans leur stratégie forestière. Bien que le climat québécois soit un facteur limitant pour atteindre 3

4 des rendements aussi élevés que les deux premiers exemples, certaines espèces en plantation peuvent atteindre des rendements semblables à celui du pin taeda au Royaume-Uni. 3

5 Il s agit des 5 essences les plus productives au Québec. À propos de ces 4 essences résineuses, leur accroissement annuel moyen excède ces valeurs à la forêt expérimentale de Madawaska (dispositifs de recherche sur l éclaircie commerciale; résultats présentés aux diapositives 19 à 37). 4

6 Le reboisement en plantation sur des stations fertiles, avec des essences à haut rendement, offre une production forestière nettement supérieure à la moyenne québécoise estimée en forêt publique. La Suède et la Finlande, lesquelles se situent respectivement du 56 et 60 latitude nord jusqu au Cercle polaire, ont mis en place des politiques rigoureuses de régénération au début des du 20 e siècle, permettant d accroître substantiellement leur production forestière. 5

7 Certaines orientations et initiatives du MFFP laissent envisager que la sylviculture intensive en plantation devrait occuper une place importante dans un avenir rapproché: Stratégie d aménagement durable des forêts; Plan stratégique; Stratégie sur la production de bois. L une des orientations du Ministère est «Augmenter la valeur créée à partir du bois pour générer plus de richesse collective», avec les objectifs de : Doter le Québec d une stratégie nationale de production de bois; Cibler les investissements sylvicoles en fonction de leur rentabilité sur le plan économique; 6

8 Consacrer certaines portions du territoire à la production de bois. 6

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11 Définir la sylviculture intensive en plantation, et plus précisément la signification le terme «intensif» voir les deux diapositives suivantes. 9

12 1) Augmenter le rendement à l échelle de la plantation, mais également la qualité à l échelle de l arbre. 10

13 2) Raccourcir la révolution par rapport à celle de la forêt naturelle. 11

14 Une planification rigoureuse est essentielle lors d un projet de plantation 1) Objectif de production Identifier le produit que l on veut récolter à la fin de la révolution: bois à pâtes, bois d œuvre, bois de déroulage, bois de trituration pour panneaux, poteaux, etc. Au Québec, le bois d œuvre demeure le produit vedette. Produire des tiges de première qualité avec des diamètres intéressants. 2) Caractéristiques de la station Est-ce que la station va nous permettre d atteindre notre objectif de production? 12

15 En sylviculture intensive, cibler les stations fertiles afin de rentabiliser les investissements sylvicoles : Coûts sylvicoles plus élevés, mais des rendements supérieurs à la fin de la révolution avec des billes de plus grande valeur; D où l importance de baser nos décisions sur des analyses de rentabilité économique. Stations fertiles = Compétition interspécique agressive. 3) Choix de l essence et types de plants L essence et le type de plants doivent être appropriés à la station et au risque d envahissements par la végétation concurrente : Chaque essence à son niveau de tolérance à la compétition (un bon indicateur : le degré de tolérance à l ombre selon l essence reboisée); Les plants de plus fortes dimensions avantagent l établissement des semis et augmentent leur niveau de compétition, mais les coûts de production et de mise en terre sont plus élevés. 4) Moment de l intervention Un élément à ne pas négliger lors la planification, lequel a une incidence directe sur le retour et le niveau de compétition auxquels les semis vont devoir lutter. À considérer : Délai entre le peuplement récolté et l établissement de la plantation; 12

16 Saison de reboisement. 12

17 La taille initiale des plants influence directement leur potentiel compétitif et leur réponse au dégagement (Jobidon et al. 2003). Généralement, la taille des plants augmente avec le niveau de compétition : Station fertile = plants de fortes à très fortes dimensions; Station pauvre ou moyenne = plants de dimensions standards. 13

18 La préparation de terrain doit créer un nombre suffisant de microsites fournissant des niveaux adéquats de ressources environnementales; Ralentir le retour de la compétition est un autre avantage recherché par l entremise de la préparation de terrain; Si elle est bien choisie et utilisée, la préparation du sol permet d exprimer un indice de qualité de station supérieur (Thiffault et al. 2004, Thiffault et al. 2012). 14

19 La sélection du microsite de reboisement se fait selon : La disponibilité des nutriments selon le type de substrats; La disponibilité en eau selon le type de substrats et le positionnement par rapport au sillon ou monticule; La disponibilité de la lumière; La distance par rapport à la compétition. 15

20 En début de révolution, il est essentiel de créer des conditions favorables à l établissement rapide des semis dans leur nouvel environnement. Les suivis doivent être faits aux moments opportuns, afin de planifier les entretiens qui permettront de laisser croître les semis et les gaules en conditions de pleine lumière (libre de croître) : Le nombre de dégagements est relatif à la fertilité de la station; La gestion de la végétation concurrente doit être réalisée de manière à concentrer la production sur l espèce désirée, et ce, en permanence. Il est possible qu une préparation de terrain ne soit pas nécessaire, cela dépend du niveau de compétition et de l épaisseur de la couche organique : Dans certaines situations, en présence de débris de coupe et d un faible niveau de compétition, un déblaiement pourrait suffire à perturber suffisamment une couche organique d une faible épaisseur, et créer un nombre suffisant de microsites à reboiser. 16

21 La taille des plants est un élément qui peut retarder le premier entretien, mais également diminuer le nombre total d interventions. La préparation de terrain et la dimension des plants sont des moyens pour contrer la compétition et aider à l établissement des semis. 16

22 Entre 2008 et 2012 en forêt publique : 66% des plantations n ont pas été suivi adéquatement; Selon les régions, 26 à 56% des plantations sont envahies par des essences autres que celle mise en terre. Plus de 30% des plantations à l échelle de la province contiennent moins de 50% en rendement de l essence mise en terre (Gagnon 2011). 17

23 L éclaircie commerciale a comme objectifs de diminuer la compétition intraspécifique et de concentrer les ressources environnementales aux tiges d avenir : Les tiges avec une malformation devraient être coupées en priorité; Les tiges situées dans la strate inférieure devraient être le second critère de récolte; Les tiges d avenir doivent faire partie de l étage dominant. 18

24 Domaine de la sapinière à bouleau jaune de l est, sous-région des Collines du Lac Témiscouata (4f-M), Type écologique : MS12 (sapinière à bouleau jaune sur station mésique) Coupé entre 1976 et 1979, peu ou mal régénéré par la suite Projet de ligniculture de M. Jean Ménétrier Préparation de terrain en 1985 : Charrue forestière Lazure et hersage Plantation en 1986 (plants à racines nues, sans amélioration génétique) Éclaircies et élagages depuis 2002, soit à 17 ans (Projet de sylviculture intensive et éclaircie commerciale) Superficie : environ 35 ha Âge : 30 ans au printemps

25 Objectif principal : Évaluer la croissance et le rendement selon différentes densités de reboisement et scénarios d éclaircies commerciales. 2 traitements d éclaircies : i. Scénario d éclaircies lorsque la surface terrière est comprise entre 28 et 34 m 2 /ha; ii. Témoin. Il s agit d une station très fertile pour l épinette noire, parmi les plus productives au Québec. 20

26 En bleu, les années d exécution des éclaircies commerciales, par densité de reboisement, et en noir les prédictions selon l accroissement annuel moyen actuel. Une densité de reboisement plus faible augmente le délai de la première éclaircie commerciale : À 16 ans pour la densité la plus élevée vs 29 ans pour la densité la plus faible; 21

27 Différence de 13 ans entre la densité la plus élevée et la plus faible. Ces résultats sont spécifiques à l épinette noire, et ce, dans les mêmes conditions de fertilité : L'épinette noire étant une essence qui réagit le moins à l éclaircie commerciale, nous pouvons présager que pour une espèce plus productive, la première éclaircie arriverait plus rapidement en comparant pour une même densité de reboisement; Cette même tendance s applique au niveau de fertilité de la station, plus l IQS (indice qualité station) est élevée, plus la première éclaircie commerciale sera exécutée en bas âge, et moins l IQS est élevé, plus tard sera exécuté la première éclaircie commerciale; 21

28 La densité de reboisement et l éclaircie commerciale ont peu d influence sur la hauteur dominante. Chez les résineux, l augmentation de la densité de reboisement ne favorise généralement pas la croissance en hauteur. 22

29 La densité de reboisement influence la croissance en diamètre. Étant donné l effet positif de l éclaircie sur la croissance en diamètre et l inaction sur la croissance en hauteur, la densité de reboisement influence la forme de la tige, et par conséquent, la relation entre la hauteur et le diamètre. La hauteur ne pouvant généralement pas être mesurée sur toutes les tiges étant donné les coûts élevés, on doit estimer la hauteur à partir d une relation avec le diamètre. Pour estimer correctement la hauteur à partir du diamètre, il faut tenir compte notamment de l âge de la plantation, de la fertilité de la station, de la densité de reboisement et des traitements d éclaircie, parce que ces paramètres influencent la relation H/D. 23

30 La production en volume à l hectare est proportionnelle à la densité de reboisement. Néanmoins, les écarts de production en volume sont relativement faibles compte tenu des grands écarts de densité de reboisement à l étude. Pour une essence donnée, la production à l hectare en jeune âge dépend principalement de la qualité de la station et du nombre de tiges alors qu à maturité, elle ne dépend principalement que de la qualité de la station. Les éclaircies n augmentent pas la production à l hectare. À densité élevée, une plus forte proportion de volume produit est non marchande. La mortalité est plus élevée avec de fortes densités de reboisement. L éclaircie permet de réduire le taux de mortalité, ces volumes seraient perdus à la fin de la révolution. Les écarts plus prononcés entre les plantations éclaircies et non éclaircies 24

31 (en bleu), avec de fortes densités de reboisement, peuvent s expliquer par une deuxième éclaircie ayant eu lieu récemment (5 ans et moins) : Ces écarts devraient diminuer lors des prochaines années, à la suite de l'effet positif de l'éclaircie commerciale et l augmentation de la mortalité dans les parcelles non éclaircies; On doit également considérer que la hauteur de cime vivante, des arbres résiduels, dépend de la densité initiale de reboisement, ce qui va déterminer le niveau de réaction des arbres éclaircis (forte densité initiale = arbre résiduel avec moins de feuillage = réagit moins à l éclaircie). Il est à noter que sur la figure, le volume marchand des parcelles traitées par éclaircie, avec une densité initiale de 1111 tiges/ha, correspond au volume marchand avant le traitement (éclaircie en 2015; voir diapositive «Historique des éclaircies».) 24

32 La production en volume par tige est inversement proportionnelle à la densité de reboisement (à l inverse de la production en volume à l hectare). La relation entre la densité de reboisement et la production en volume par tige est plus forte que celle entre la densité de reboisement et le volume à l hectare. Ainsi, pour les parcelles non éclaircies, la hausse de la production par tige est de 107% entre les densités de 1111 plants à l hectare et 4444 alors qu elle n est que de 54% pour la production à l hectare à ces mêmes densités. 25

33 Objectif principal : Évaluer la croissance et le rendement par rapport aux essences résineuses et les scénarios d éclaircies commerciales. 3 traitements d éclaircies : i. Scénario «hâtif» d éclaircies lorsque la surface terrière est comprise entre 28 et 34 m 2 /ha; ii. Scénario «tardif» d éclaircies lorsque la surface terrière est comprise entre 38 et 44 m 2 /ha; iii. Témoin. 26

34 Il est recommandé d éclaircir lorsque la surface terrière se situe entre 25 et 35 m 2 /ha : Il est recommandé de tendre vers un seuil minimal (plus près de 25 m 2 /ha) dans les cas suivants : i. Les essences de lumière (pin rouge, pin gris, mélèzes et peuplier hybride); ii. Les jeunes plantations (à la première éclaircie); iii. Un objectif de production de gros bois. La surface terrière est un bon indicateur du niveau de compétition entre les arbres, tout en étant facile à calculer à partir d un inventaire standard. Cet indice intègre à la fois l indice de qualité de station, la productivité de l essence, la densité de tiges (densité de reboisement et taux de mortalité). 27

35 D autres indices sont de bons indicateurs, par exemple la hauteur de cime vivante, la mortalité des branches et la diminution du pourcentage de cime vivante, mais lesquels sont dispendieux à mesurer. De plus, ces paramètres sont généralement très variables à l intérieur d une même plantation, ce qui nécessite une intensité d échantillonnage élevée. L éclaircie commerciale dépend également de la stabilité du peuplement en place (vulnérabilité au chablis, volis, etc.), laquelle peut-être estimée à partir de l indice Hauteur/Diamètre. Deux tiges d une même hauteur, celle avec un petit diamètre sera plus sujette à casser ou renverser, par rapport à celle avec un grand diamètre (effet de levier) : Peuplement instable (H/D > 100) = Ne pas intervenir; Peuplement avec stabilité moyenne (80 < H/D < 100) = Éclaircir avec modération; Peuplement stable (H/D < 80) = Éclaircir avec prélèvement standard. En augmentant la croissance en diamètre, l éclaircie commerciale améliore la stabilité du peuplement. 27

36 Concernant certaines parcelles de mélèze européen, traitées avec un scénario d éclaircies hâtives, les résultats ont été biaisés par la présence du dendroctone du mélèze. Concernant les parcelles de mélèze laricin, la croissance en surface terrière est actuellement très lente, ce qui explique qu aucune éclaircie commerciale n a été pratiquée dans un scénario d éclaircies tardives. Le pin blanc a subi des attaques répétitives de charançon, et également plusieurs tiges sont affectées par la rouille vésiculeuse du pin blanc. Une grande proportion des tiges ont une malformation. Une grande proportion des parcelles de pin gris ont subi des chablis. 28

37 Il faut noter le ralentissement graduel de la hausse en surface terrière pour les parcelles témoins. De 17 à 22 ans, la croissance annuelle moyenne en surface terrière est de 2,82 m 2 /ha (la surface terrière passe de 28,64 à 42,72 m 2 /ha) alors qu elle n est que de 1,38 m 2 /ha de 22 à 30 ans (la surface terrière passe alors de 42,72 à 53,73 m 2 /ha). Ceci expliquera en bonne partie les différences de gain de croissance en diamètre selon le moment d intervention. En effet, la première éclaircie tardive a été réalisée à 21 ans, soit à la fin de la période active de croissance en surface terrière alors que la première éclaircie hâtive a été réalisée au début de cette période de forte croissance. On peut également noter que les 3 courbes sont relativement parallèles, ce qui indique que les productions en volume seront relativement semblables. Enfin, compte tenu de la forte productivité de la station, le temps entre la première éclaircie hâtive et celle tardive n est que de 4 ans (17 et 21 ans). La marge de manœuvre pour décider de réaliser l éclaircie au moment opportun est donc très courte. Ces tendances s appliquent aux autres essences résineuses en plantation, mais la fenêtre de temps pour intervenir au moment optimal va varier dépendamment du niveau de productivité de l essence : Plus l essence est productive = l intervalle de temps rétrécit; 29

38 Moins l essence est productive = l intervalle de temps s agrandit. Même analogie concernant le niveau de fertilité de la station : Plus la station est fertile = le nombre d années pour intervenir diminue; Moins la station est fertile = Le nombre d années pour intervenir augmente. Plus la qualité de station est élevée, que l espèce est productive, que la densité de reboisement est élevée et que le taux de survie est fort, plus il faut éclaircir taux dans la vie du peuplement et plus il faudra éclaircir souvent. 29

39 Les éclaircies, qu elles soient hâtives ou tardives, n ont pas permis d augmenter la production en volume marchand. 30

40 Le volume maximal à 30 ans est obtenu avec le mélèze d Europe avec une production en volume marchand de 414,5 m 3 /ha dans les parcelles non éclaircies, soit une production moyenne de 13,8 m 3 /ha/an. La deuxième espèce la plus productive est le pin rouge avec une production en volume marchand de 342,5 m 3 /ha dans les parcelles non éclaircies, soit une production moyenne de 11,4 m 3 /ha/an. La production de l épinette de Norvège dépasse depuis peu celle de l épinette blanche et l écart de productivité devrait s accroître jusqu à la coupe finale. La production du pin gris a été amoindrie par un chablis important survenu au cours de l hiver Cette espèce est très sensible aux chablis et aux volis, particulièrement dans le cas de fortes densités de reboisement. L épinette noire est l espèce la moins productive du dispositif malgré que l on retrouve ici une des plantations parmi les plus productives de cette espèce au Québec. La production en volume marchand est de 178,8 m 3 /ha dans les parcelles non éclaircies, soit une production moyenne de 6,0 m 3 /ha/an. À noter que l épinette noire a été au cours des années 80 et 90 l espèce la plus utilisée pour le reboisement dans toutes les régions administratives du 31

41 Québec. Comme ailleurs dans le monde, les plantations sont beaucoup plus productives que les forêts naturelles. Alors que la production en volume marchand à 30 ans a varié de 178,8 m 3 /ha à 414,5 m 3 /ha selon les essences, la production en forêt naturelle sur les meilleures stations (IQS maximal) à un même âge ne serait que de 141 m 3 /ha dans le cas de sapinières (54 m 3 /ha sur un IQS moyen) et de 120 m 3 /ha pour les pessières noires (9 m 3 /ha sur un IQS moyen) (Source : Pothier et Savard 1998 pour des stations de densités moyennes). 31

42 La production en volume marchand au cours de la dernière période de neuf ans, soit entre 21 et 30 ans, a été phénoménale. L épinette de Norvège a été l espèce qui a eu la meilleure croissance en volume au cours de cette période avec une production de 218,9 m 3 /ha dans les parcelles non éclaircies soit une production moyenne de 24,3 m 3 /ha/an. La production dans les parcelles éclaircie hâtivement a été de 198,5 m 3 /ha au cours de cette même période, soit une production moyenne de 22,1 m 3 /ha/an. Au cours de cette période de 9 ans, la production en volume est presque le double de celle obtenue en 100 ans dans un bon nombre de forêts naturelles que nous exploitons. L épinette noire est l espèce qui a eu la plus faible croissance au cours de cette période, autant pour les parcelles non éclaircies que celles éclaircies. L utilisation de cette espèce en sylviculture intensive est peu appropriée même sur des stations aussi productives que celles de cette étude. 32

43 Les 500 plus grosses tiges à l hectare sont utilisées afin d analyser correctement les effets de l éclaircie commerciale. Nous pouvons observer : Le fort potentiel de réponse à l éclaircie pour le mélèze européen, l épinette de Norvège et le pin rouge; Le faible potentiel de l épinette noire malgré qu il s agit de stations très fertiles; L absence d effet jusqu à maintenant de l éclaircie tardive par rapport à l épinette blanche. 33

44 À l intérieur d une plantation, les meilleures croissances sont généralement obtenues avec les plus grosses tiges alors que les plus faibles croissances sont obtenues avec les plus petites tiges. Par conséquent, l importance relative des petites tiges sur la production en volume s amenuise avec le temps; à l inverse, celle des grosses tiges augmente avec le temps. C est ce qui explique que les positions sociales dans un peuplement se fixent en très bas âge et qu elles sont presque immuables par la suite, qu il y ait une éclaircie ou non. Ceci explique également le fait que la production en bas âge dépend de l espèce, de la qualité de la station et du nombre de tiges alors qu à maturité, elle ne dépend plus que de l espèce et de la qualité de la station (les petites tiges ayant une certaine importance relative sur la production en volume seulement en bas âge et non pas à maturité). Ces déductions ont des répercussions sur plusieurs traitements ou phénomènes sylvicoles tels le regarni, l enrichissement, les plantations mixtes, le choix des tiges pour les éclaircies, le choix des densités de reboisement (lorsque l on augmente la densité de reboisement, ce sont des petites tiges qui sont ajoutées à la production en volume), un gain de productivité pour les plantations mixtes en bas âge, mais une absence de gain rendu à maturité, etc. 34

45 À maturité, les espèces les plus productives seront : 1) le mélèze d Europe 2) le pin rouge et 3) l épinette de Norvège. Des productions près de 800 m 3 /ha sont prévues à 60 ans pour l épinette de Norvège et près de 900 m 3 /ha à 70 ans pour le pin rouge. La réaction à l éclaircie dans ce dispositif est très largement supérieure à ce qui a été rapportée pour des forêts naturelles. La réponse à l éclaircie est proportionnelle à la productivité des peuplements. 35

46 Historique des techniques utilisées dans le cadre de l amélioration génétique des arbres au Québec. L avancement technologique permet de bénéficier des gains de l amélioration génétique beaucoup plus rapidement : Vergers à graines et croisements dirigés : délai d environ 30 ans; Embryogenèse somatique : délai d environ 10 ans. Gains génétiques en hauteur estimés selon l origine des semences Origine des semences Essences Épinette blanche Épinette noire Peuplement naturel 0,0% Vergers à graines 1 ère génération 1 e génération Variétés multifamiliales Variétés multiclonales 5,0% 15,0% 25,0% 35,0% 7,9% 21,0% 28,0% s/o Pin gris 5,9% 11,2% s/o s/o 36

47 L amélioration génétique ne permet pas de corriger la fertilité de la station et de pallier à un manque de suivi. La sélection se base maintenant sur la qualité et les propriétés mécaniques des bois. 37

48 Analyse de rentabilité économique de différents scénarios en plantations : 80% des scénarios sont rentables, et ce, pour toutes les essences, les unités d aménagements et les gradients de productivité de stations et d intensité de scénarios; Pas de tendances claires au niveau d un rendement minimal et d un coût maximal; Les facteurs clés : les coûts et les gains en rendement. Analyse de rentabilité économique des éclaircies commerciales en plantations : 90% des scénarios sont rentables; Les facteurs clés : la fertilité de la station et la proximité des usines. 38

49 À propos du premier rapport, il faut préciser que : L analyse financière portait sur des résultats moyens selon divers types écologiques; Les rendements annuels moyens maximums analysés dans l étude varient de 5,8 à 6,7 m 3 /ha/an selon les divers peuplements analysés. Ces valeurs sont très en deçà du potentiel des plantations sur stations fertiles (10 m 3 /ha/an et +); L étude économique n a pas examiné les espèces les plus productives (MEH, PEH, EPO et PIR); Cette approche peut sous-estimer grandement les potentiels de productivité et de rentabilité des plantations. 38

50 La rentabilité économique et les coûts d entretiens d un scénario sylvicole sont discontinus selon la fertilité de la station, tandis que le rendement en volume est généralement proportionnel à la fertilité de la station ( si les suivis et les entretiens sont effectués). Il existe une variabilité à l intérieur d un type écologique ou d un indice de qualité de station : Considérons les points C, D et E (en rouge), comme étant des stations reboisées du même type écologique, mais avec différents rendements en volume (représente une variabilité à l intérieur d un même type écologique), et les points A et B (en bleu), comme étant des stations reboisées sur un autre type écologique moins fertile; Généralement, les analyses sont basées sur de grandes moyennes (par exemple les points A et D) et ne tiennent pas compte du niveau de variabilité à l intérieur d un même type écologique. Par conséquent, nous aurions tendance à établir les projets de plantation sur le type écologique 2 au détriment du type écologique 1. 39

51 Mais lorsque nous comparons la rentabilité économique des plantations B et C, nous observons que la plantation B a une rentabilité économique plus élevée, et ce, malgré un rendement en volume inférieur à celui de la plantation C. La rentabilité est plus élevée parce que les coûts reliés à l entretien sont moins élevés pour les stations du type écologique 1 (type écologique moins fertile = moins de compétition = moins d entretien); Donc, en ne considérant pas la variation du rendement à l intérieur d un même type écologique et les coûts d entretiens étant discontinus selon la fertilité de la station, le danger serait de ne pas sélectionner les stations les plus prometteuses pour une sylviculture intensive de plantation; Nous aurions avantage à cibler les stations B et D, à la place des stations A et C, et surtout de prioriser les projets de sylviculture intensive sur la station E. Un autre danger serait d affirmer qu il est plus rentable de faire de la sylviculture sur des stations moins fertiles : En faisant une simple comparaison entre les stations B et C; Il faut éviter de proposer des tendances à partir d une comparaison entre seulement deux types de stations. La fertilité d un type écologique varie d une région à l autre. S en remettre à des analyses basées sur de grandes moyennes peut suffire pour des calculs de possibilités ou pour faire de l aménagement extensif, mais cela est grandement insuffisant pour réaliser une sylviculture intensive efficace. On ne traitera pas de façon intensive tous les peuplements, il faudra donc faire des choix. La sylviculture doit se faire à l échelle du peuplement et non à l échelle du paysage à partir de grandes moyennes, sinon nous allons sous-estimer le potentiel d une sylviculture intensive en plantation. 39

52 La sylviculture intensive en plantation se fera sur une portion restreinte du territoire. Il faut éviter de travailler avec des moyennes, mais plutôt tenir compte de la variabilité à l intérieur des types écologiques pour sélectionner les meilleurs peuplements. Pour maximiser la rentabilité économique de nos investissements en sylviculture intensive, il faut cibler les bonnes stations, avec les essences les plus productives et intervenir aux bons moments avec les traitements d entretien et d éclaircie commerciale. 40

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