AQUITAINE. ÉCLA Virginie MESPOULET Bâtiment 36/37 Rue des Terres Neuves BÈGLES. Tél : / fax :

Transcription

1 AQUITAINE ÉCLA Virginie MESPOULET Bâtiment 36/37 Rue des Terres Neuves BÈGLES Tél : / fax : virginie.mespoulet@ecla.aquitaine.fr TERRITOIRES 38 COMMUNES Dordogne (24) : Bergerac, Bonneville, Boulazac, Coulounieix-Chamiers, Monpazier, Nontron, Périgueux, Villac. Gironde (33) : Ambarès, Auros, Bassens, Bègles, Bordeaux, Cadillac, Cenon, Créon, Floirac, Gensac, Gironde-sur- Dropt, La Réole, Les Lèves-et-Thoumeyragues, Mérignac, Monségur, Pellegrue, Pessac, Pineuilh, Sainte-Foy-La- Grande, Savignac, Targon. Landes (40) : Labrit, Mont-de-Marsan, Mugron, Pissos, Sabres, Saint-Julien-en-Born, Villeneuve-de-Marsan. Pyrénées-Atlantiques (64) : Anglet, Pau. PASSEURS D IMAGES ET LES QUARTIERS Les quartiers concernés sont (non exhaustif) : Jean Moulin, La Catte (Bergerac), Hauts d Agora (Boulazac), Bas-Chamier (Coulounieix-Chamiers), Gour de l Arche, Le Toulon, Gare (Périgueux), Centre ville [Saint-Michel], Belcier, Cité Benauge, Bastide [Quais Queyries, Brazza] (Bordeaux), Hauts-de-Garonne (La Réole, Monségur, Auros, Savignac), Cité Libération (Floirac), Beaudésert (Mérignac), Châtaigneraie, Arage (Pessac), Le Peyrouat (Mont-de-Marsan), Lespès, Centre ville (Anglet) Rive droite et rive gauche, quartier du 14 juillet (Pau). 11 zones CUCS bénéficient d actions Passeurs d images (52% des zones CUCS). 15 communes ayant signé un CUCS bénéficient d actions Passeurs d images (37% des communes signataires). On compte 51 actions Passeurs d images en lien avec des publics issus CUCS, pour participants (hors politique tarifaire). CUCS : Contrat Urbain de Cohésion Sociale. PASSEURS D IMAGES EN MILIEU RURAL 46 actions en milieu rural (38% des actions). PASSEURS D IMAGES ET LES MILIEUX SPÉCIFIQUES 1 action avec une STP (Section à Temps Partiel) : visite de tournage de la série Vestiaires avec des adultes présentant un handicap mental. 2 actions en milieu pénitentiaire (séances spéciales) : Centre pénitentiaire de Bordeaux-Gradignan. 2 actions avec la protection judiciaire de la jeunesse (atelier, projection) : UEAJ Bordeaux. ECLA est impliqué dans l organisation de l opération «Des cinés, la vie!». Projections et rencontres avec réalisateurs : EPE de Pessac. 130 PASSEURS D IMAGES 2014

2 POLITIQUE TARIFAIRE Public touché : jeunes de moins de 25 ans, publics empêchés, centres de loisirs. Périodicité : été Système : réduction de 2 euros sur le tarif réduit des salles participant au dispositif. Nombre de chèques distribués : Nombre de chèques utilisés : 380. Nombre de salles : 13. Montant versé aux salles : 760 euros. Circuit de diffusion : cinémas, médiathèques, centres de loisirs, CCAS, mairies, bureaux information jeunesse, points loisirs jeunes, centres sociaux, bibliothèques, offices de tourisme, etc. Atelier radio Mont de Marsan Café Music 18 ÉTABLISSEMENTS CINÉMATOGRAPHIQUES PARTENAIRES UGC Ciné Cité (Bordeaux), Le Rex L Écran Réolais (La Réole), Grand Écran (Libourne), Le Royal (Mont de Marsan), L Entracte (Mugron), Cinécinéma Multiplexe (Périgueux), Cinéma Jean Eustache (Pessac), La Brèche (Sainte Foy la Grande), L Estrade (Sabres), L Atalante (Bayonne), Cinéma Le Lux de Cadillac (CDC Coteaux de Garonne), Utopia (Bordeaux), Grand Écran (Bergerac), Cinéma Louis Delluc (Nontron), Cinéma de Contis (Contis), Le Méliès (Pau), Mérignac Ciné (Mérignac), Le Festival (Bègles). FINANCEMENTS Coordination régionale : Drac, Conseil régional, Conseil général de la Gironde, Conseil général des Landes, Conseil général des Pyrénées Atlantiques, autofinancement. Structures locales : Conseil général de la Gironde, Conseil général des Landes, Conseil général des Pyrénées Atlantiques, CUCS, Ministère de la Justice DIR PJJ, Europe, villes, intercommunalité, CAF, cinémas opérateurs plein air, associations, divers (mécénat, partenaires locaux). CHIFFRES CLÉS Participants 29 séances en salles ateliers séances en plein air séances de films d ateliers formations 50 1 PARCOURS DE CINÉMA en festivals 13 2 rencontres régionales 463 politique tarifaire 380 TOTAL PARTICIPANTS PASSEURS D IMAGES

3 PASSEURS D IMAGES EN AQUITAINE LE VOLET «FAIRE» a Les ateliers Les ateliers, fenêtres ouvertes sur le cinéma et plus largement sur l audiovisuel, sont le cadre de rencontres impliquant jeunes et professionnels, durant quelques jours ou plusieurs mois. Chaque structure est libre d en imaginer à la mesure de ses moyens et de ses envies. Proposer aux jeunes les bases d une éducation à l image peut susciter des vocations, mais doit surtout apporter le plaisir de voir et de faire du cinéma. Ce volet est le plus développé en région Aquitaine. LE VOLET «VOIR» a Les séances spéciales Ces séances de cinéma permettent la mise en place d échanges visant à donner du sens aux images et contribuent à développer l esprit critique. Volet essentiel du dispositif, le «voir» (séances spéciales ou ateliers de programmation) peut être perçu comme peu attractif et est peu développé en Aquitaine. Or l éducation à l image ne réside pas seulement dans la réalisation de projets filmiques et de leurs différentes étapes ; c est aussi apprendre à voir. Cela passe par la rencontre avec une œuvre et / ou un artiste. C est l opportunité pour les participants de se confronter à des points de vue singuliers sur le monde, de développer une capacité critique. Les séances spéciales sont d autant plus stimulantes si elles permettent un investissement des participants. Par exemple, un atelier de programmation permet de présenter des films et d échanger avec un public à l occasion d une séance spéciale. Le travail préparatoire et la confrontation des points de vue sont essentiels dans l acquisition d un regard critique : construire un discours sur une séquence est tout aussi important que de jouer une scène face caméra ou que de monter une séquence devant un ordinateur. À l image d un atelier de réalisation, les jeunes doivent pouvoir s impliquer et devenir acteurs du projet. De plus, les connaissances acquises lors de ces séances pourront s exprimer lors de réalisation et être source de créativité. La valorisation des travaux menés en ateliers est elle aussi essentielle. Des festivals ont été créés à l échelle locale (Libourne, Cadillac, Bordeaux Bastide). Ces séances ont l avantage de fonctionner toute l année comme une simulation pour les jeunes qui auront alors l occasion de montrer leurs films à leurs familles et amis. b La politique tarifaire C est, pour les jeunes de moins de 25 ans, un bon de réduction de 2 euros sur le tarif réduit pratiqué dans les salles de cinéma participant au dispositif. La distribution est assurée par la coordination régionale et doit s ordonner à partir d un projet d éducation à l image ou de la découverte de films vers lesquels les jeunes ne vont pas naturellement. Cet objectif dépend de la mobilisation des réseaux associatifs, de leur capacité à se réapproprier FIFIB (Festival du film indépendant de Bordeaux), avec l ABC Floirac activement cette opération, ainsi que d un partenariat fort entre les associations et les salles de cinéma. c Les séances de cinéma en plein air Ces séances sont une invitation à découvrir les plaisirs du cinéma. Spectaculaire et éphémère, un écran géant vient se dresser au cœur d un quartier ou d un site rural pour une soirée de fête. Ces projections non payantes sont destinées à un public jeune mais aussi familial, et sont organisées chaque été en collaboration avec les exploitants de salles, les municipalités, les acteurs sociaux, culturels, les associations, etc. La plupart des séances comportent des avant-programmes (projections de films d ateliers, de courts métrages) et sont souvent précédées ou suivies d animations (fêtes de quartier, concerts, repas de quartier, expositions). d Parcours de cinéma en festivals En 2014, un Parcours a été proposé à 13 jeunes en formation à l INSUP (organisme de formation et d insertion). Ils ont participé à l ensemble de la programmation du FIFIB (Festival International du Film Indépendant de Bordeaux), aux ateliers de pratique filmique, aux séances spéciales. Ils ont réalisé un film ainsi que plusieurs interviews : avec le réalisateur Guillaume Brac, les co-directrices du festival Johanna Caraire et Pauline Rieffers, les programmateurs Nathan Reneaud et Sébastien Jounel. En parallèle, les jeunes ont tenu un blog et écrit des critiques relatives à chacune des séances. Les volets «voir» et «faire» coexistent ainsi. e Formations Les bilans des dernières années mettent en évidence la nécessité de repenser et de requalifier certaines pratiques. C est ainsi l ambition des modules de formation et de sensibilisation définis et coordonnés par ÉCLA depuis En plus d apporter l expérience et le savoir-faire d un professionnel du cinéma, ces journées permettent de faire le lien entre toutes les opérations coordonnées par ÉCLA (Passeurs d images, «Des cinés, la vie», CLICA) et tous les acteurs de l éducation à l image hors temps 132 PASSEURS D IMAGES 2014

4 Premiers essais du drone en extérieur atelier avec Benoît Labourdette scolaire : animateurs, éducateurs, médiateurs culturels, intervenants professionnels. Trois modules ont été mis en œuvre en 2014 : L éloge de la forme courte : Dans le cadre du «Forum du Regard», une journée professionnelle à destination des porteurs de projets hors temps scolaire était organisée, sur le thème «L éloge de la forme courte». Ont été invités des intervenants spécialisés dans le domaine du court métrage (l Agence du court métrage, CICLIC, le Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand, D Asques et d ailleurs, l Association des Cinémas de Proximité en Aquitaine), ainsi que des créateurs comme Jean-Gabriel Périot et Thomas Bardinet, et des critiques et universitaires (Sébastien Layerle et Luc Lagier). Ces intervenants, de profils très différents, ont abordé la problématique du court métrage sous toutes ses formes, et particulièrement dans son rapport à une démarche globale d éducation à l image. Le choix avait été fait de concentrer également plusieurs événements indépendants entre eux afin d étoffer le Forum et de parvenir à cette mixité des publics qui est l un des objectifs essentiels de l éducation artistique. Accompagner les regards : Cette formation, proposée par Wilfried Jude (réalisateur, ex-coordinateur de Passeurs d images), avait pour objectifs d appréhender les sorties cinéma et projections diverses. Comment prépare-t-on et accompagne-t-on les publics? Comment travailler après les séances? Quelles approches peut-on développer lors d un débat? Comment le rattacher au monde, à d autres films, aux préoccupations des publics encadrés? Comment aborder des sujets «délicats» et leurs représentations par le cinéma? L objectif était également d acquérir des outils simples pour travailler autour des films et de l audiovisuel, tout en se questionnant sur la programmation de films avec les publics. de se plonger eux-mêmes dans le débat, la pratique et ont pu ainsi acquérir des outils faciles à mettre en œuvre pour préparer et accompagner les publics lors de séances spéciales. Game of Drones, atelier et formation à destination de jeunes et de leurs animateurs : Avec des musiciens et accompagnés par Benoît Labourdette, les participants ont réalisé deux clips avec les drones, ainsi que plusieurs petits films, certains individuels, d autres collectifs. À l issue de la semaine, une restitution publique a eu lieu au Rocher de Palmer, scène numérique des cultures du monde. Benoît Labourdette, à l origine du projet, s exprime sur l intérêt de réaliser des actions d éducation à l image avec des drones : «Le drone se «démocratise», commence à entrer dans notre quotidien. Le monde vu d en haut, le monde réel vu par cet œil volant, désincarné, comme dans notre vision des mondes virtuels Notre représentation du monde change, du fait de ce nouveau «regard», qui se répand. Mais quel est le point de vue de cet œil désincarné? Quel positionnement politique porte-t-il? Quelles nouvelles esthétiques en découlent? Quels rapports au corps, au territoire, à l architecture s y déploient? Bref, que se passe-t-il pour notre vision du monde? Il me semble important d explorer l usage de ces machines dans leur dimension d objets de production d images. Des workshops pour des usages détournés, créatifs, distanciés, pour ne pas perdre l esprit critique!». La mixité des publics (étudiants en sciences de l éducation et médiation culturelle, jeunes de quartiers, en situation de handicap ou en service civique, intervenants éducation à l image) fut une véritable valeur ajoutée de cet atelier / formation, chacun s enrichissant mutuellement. Virginie MESPOULET ECLA Coordination régionale Passeurs d images Par le biais d allers-retours entre la théorie et la mise en œuvre d exercices, les participants ont eu la possibilité PASSEURS D IMAGES

5 Sud Ouest 08 août 2014 Mag Mont-de-Marsan Sud Ouest 26 avril PASSEURS D IMAGES 2014

6 Sud Ouest 6 novembre 2014 Sud Ouest 22 mars 2014 PASSEURS D IMAGES