4.2. Scanographie abdomino-pelvienne urinaire
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- Vivien St-Gelais
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1 4.2. Scanographie abdomino-pelvienne urinaire télécharger cette fiche au format.pdf U12/ Scanographie rénale (examen standard) Indications et étapes préparatoires - Indications : Recherche d une lésion tumorale, infectieuse, inflammatoire ou traumatique Caractérisation d une masse rénale Extension d un cancer du rein Recherche de microcalculs ou de néphrocalcinose infraradiologiques Recherche d une thrombose primitive ou d une malposition des veines rénales Recherche d un trouble de perfusion cortical - Investigation préalable disponible : échographie rénale et du tractus urinaire U12/ 1. Requis diagnostiques U12/ 1.1. Visualisation Jonction phrénovertébrale-crêtes iliaques (loges rénales et surrénales avec paroi abdominale) Reins, appareils collecteurs et pédicules artérioveineux, surrénales, Veine cave inférieure, aorte, retropéritoine. U12/ 1.2. Reproduction critique Reins, appareils collecteurs et pédicules artérioveineux, surrénales, retropéritoine et fascias Rapports foie-bloc duodénopancréatique-vci-loge rénale droite, Rapports rate-queue du pancréas-aorte-loge rénale gauche, aorte, rachis et musculature pariétale file:///c /Documents%20and%20Settings/HIA/Mes%20d...ts/Mes%20sites%20Web/WebEassa/SFROPRI/scanuro.htm (1 sur 7)18/09/ :43:15
2 U12/ 2. Description de la procedure et paramètres techniques U12/ 2.1. Préparation et position du patient : À jeun de solides 3 h avant; pas de contraste oral ; apnée inspiratoire indifférente Position : décubitus dorsal, bras au-dessus de la tête. U12/ 2.2. Description de la procédure Scanner à acquisition hélicoïdale. Topogramme : orientation frontale, des coupoles à la symphyse pubienne : 80kV, 60 ma. Volume d examen : en haut, bloc rénosurrénalien ou jonction phrénovertébrales-crêtes iliaques, étendu sur 15 à 20 cm en cranio-caudal. Injection d un produit de contraste iodé à 300 mg/ ml. (sauf contre-ndication, cf annexe). Dose totale ml, à raison de 3ml/ s. Acquisitions: trois passages successifs: avant injection de produit de contraste après injection : temps artériel et néphrographique cortical ( à environ 30s ) après injection: temps tubulo-excrétoire (>1mn 30 après injection.) U12/ 2.3. Paramètres techniques Epaisseur de coupe: 5 mm Pas de 1.5 (intervalle entre les coupes : 8 mm) Champ de vue : 35 à 40 cm Tension : entre 80 et 140 kv. Charge par rotation (mas) : selon le poids du patient, entre 200 et 300 mas. Reconstruction: coupes reconstruites toutes les demi-épaisseur: 5 tous les 2.5mm Algorithme de reconstruction : filtre standard Fenètres de lecture: largeur , niveau file:///c /Documents%20and%20Settings/HIA/Mes%20d...ts/Mes%20sites%20Web/WebEassa/SFROPRI/scanuro.htm (2 sur 7)18/09/ :43:15
3 U12/ 3. Optimisation des doses U12/ 3.1. Grandeurs dosimétriques caractérisant l examen Pour quantifier l irradiation délivrée au patient au cours de cet examen, on considèrera comme grandeurs dosimétriques (cf. III.3.1.), pour chaque acquisition: - L Indice de Dose de Scanographie Pondéré (IDSP) en mgy. Il s agit du CTDI w (weighted computed tomography dose index) - Le produit (dose x longueur) : PDL en mgy.cm U12/ 3.2. Niveaux de référence Les niveaux de référence proposés (NRD abdomen ), pour une acquisition, sont respectivement de 25 mgy pour l IDSP et de 650 mgy.cm pour le PDL. Ces valeurs sont celles de l'arrêté du 12 février Pour 3 acquisitions le PDL est de mgy.cm. La dose efficace résultante est d'environ 30 msv, soit l'équivalent de la dose résultant de 12 ans d'exposition au rayonnement naturel, délivrée en une fois. U12/ 3.3. Influence de la technique sur la dose délivrée Il est possible de diminuer l irradiation sans nuire à la qualité de l image, en optimisant certains paramètres d acquisition dans les limites indiquées au U12/ L IDSP et le PDL sont directement proportionnels à l intensité (ma), au temps d acquisition (s) pour une coupe, et donc à la charge (mas) par rotation. Quand on passe de 200 à 300mAs, la dose délivrée au patient est multipliée par 1.5. D où l importance, compte tenue de la morphologie du patient, de limiter au minimum nécessaire le nombre de mas. - En scanographie, la dose au patient augmente sensiblement comme le carré de la tension appliquée au tube. Selon le type d appareil, l IDSP augmente de 20 à 40% quand la tension varie de100 à 120 kv ou de 120 à 140kV. Il conviendrait donc de choisir une tension de 120k V plutôt que de 140 kv si cela est compatible avec les critères de qualité de l image. Notons en outre que toute diminution de la tension est favorable au contraste iodé en rapprochant l'énergie moyenne du faisceau du pic d'absorption des rayons X par l'iode ; il en va de même pour la détection du calcium (calcul). Il est tout à fait possible d'utiliser des protocoles "faible dose" à 80 kv chez les adolescents et les adultes minces. file:///c /Documents%20and%20Settings/HIA/Mes%20d...ts/Mes%20sites%20Web/WebEassa/SFROPRI/scanuro.htm (3 sur 7)18/09/ :43:15
4 La réduction de la tension (kv) est en outre le seul moyen laissé à l'utilisateur d'agir sur la dose quand on utilise des systèmes d'ajustement automatique de la dose, puisque c'est alors le calculateur du scanner qui détermine la charge pour chaque coupe. - L influence de l épaisseur de coupe (entre 5 et 10mm) sur la dose est négligeable. Par contre, pour les coupes inférieures à 5mm, il faut savoir que dans la plupart des cas, l IDSP augmente quand l épaisseur de coupe diminue. - Pour des coupes jointives, ou un pas égal à 1, on peut admettre en première approximation que la dose moyenne délivrée au patient est égale à l IDSP. Cette dose diminue si on augmente l intervalle entre les coupes ou la valeur du pas : le pas de 1.5 est donc recommandé s il est compatible avec les critères de qualité de l image. - Le PDL est directement proportionnel à la longueur irradiée. Cette longueur est estimée à 25 cm environ pour un examen standard de l abdomen. On estime qu en général l exploration du rein couvre une longueur inférieure (entre 15 et 20cm), ce qui diminue le PDL. U12/ 4. Conditions particulières Problèmes et erreurs : ce protocole ne permet pas une étude fine des artères rénales Modification de la technique : en cas de suspicion d angiomyolipome, une étude en coupes plus fines de 1 à 3 mm est parfois nécessaire ; en cas de lésion inflammatoire, infectieuse ou traumatique, une quatrième acquisition très tardive ( de 30mn à 12h après) est parfois nécessaire pour étude de la néphrographie retardée et d une éventuelle extravasation de contraste. U13/ Scanographie du tractus urinaire (sans contraste) Indications et étapes préparatoires - Indications : diagnostic d une obstruction aiguë - recherche de calculs et néphrocalcinose - Investigation préalable disponible : échographie rénale et du tractus urinaire non obligatoire, cliché sans préparation U13/ 1. Requis diagnostiques U13/ 1.1. Visualisation reins, appareils collecteurs et pédicules artérioveineux, surrénales, VCI, aorte, retropéritoine, pelvis, vessie et urètre postérieur, rachis et musculature pariétale U13/ 1.2. Reproduction critique file:///c /Documents%20and%20Settings/HIA/Mes%20d...ts/Mes%20sites%20Web/WebEassa/SFROPRI/scanuro.htm (4 sur 7)18/09/ :43:15
5 retropéritoine et fascias reins, appareils collecteurs et uretères,vessie et prostate, structures intrapéritonéales. U13/ 2. Description de la procédure et paramètres techniques U13/ 2.1 Préparation et position du patient Préparation du patient : pas de contraste oral ; apnée inspiratoire indifférente. Position du patient : décubitus dorsal, bras au-dessus de la tête U13/ 2.2. Description de la procédure Scanner à acquisition hélicoïdale: une seule acquisition sans injection de produit de contraste Volume d examen : du bloc rénosurrénalien ou de la jonction phrénovertébrale à la symphyse pubienne, soit 40 à 50 cm plus bas) U13/ 2.3. Paramètres techniques Topogramme : orientation frontale, des coupoles à la symphyse pubienne: kV, ma Epaisseur de coupe : 5 mm (3-5mm) Pas d hélice: 1,5 à 2 ou coupes espacées de 50 % en mode séquentiel. Champ de vue: 35 à 40 cm Tension : 80 à 140 kv. Charge par rotation (mas) dépend du poids du patient (entre 200 et 300 mas en mode séquentiel, réduite en mode hélicoïdal). Temps de rotation aussi réduit que possible pour la qualité d'image requise. Algorithme de reconstruction: filtre standard Fenêtres de lecture: Largeur , et niveau de fenêtre Reconstruction des coupes : coupes reconstruites toutes les demi-épaisseur 5 tous les 2.5mm (qualité des reconstructions ultérieures éventuelles) U13/3. Optimisation des doses file:///c /Documents%20and%20Settings/HIA/Mes%20d...ts/Mes%20sites%20Web/WebEassa/SFROPRI/scanuro.htm (5 sur 7)18/09/ :43:15
6 U13/ 3.1. Grandeurs dosimétriques caractérisant l examen Pour quantifier l irradiation délivrée au patient au cours de cet examen, on considèrera comme grandeurs dosimétriques (cf. III.3.1.), pour chaque acquisition: - L Indice de Dose de Scanographie Pondéré (IDSP) en mgy. Il s agit du CTDI w (weighted computed tomography dose index) - Le produit (dose x longueur) : PDL en mgy.cm U13/ 3.2. Niveaux de référence Les niveaux de référence proposés (NRD abdomen + NRD pelvis ),, pour une acquisition, sont respectivement de 25 mgy pour l IDSP et de mgy.cm pour le PDL. Ces valeurs sont celles de l'arrêté du 12 février La valeur du PDL est obtenue par addition des PDL pour une scanographie abdominale et une scanographie pelvienne (650 mgy.cm et 450 mgy.cm, respectivement) La dose efficace résultante est d'environ 17 msv, soit l'équivalent de la dose résultant de 17 ans d'exposition au rayonnement naturel, délivrée en une fois. U13/ 3.3. Influence de la technique sur la dose délivrée Il est possible de diminuer l irradiation sans nuire à la qualité de l image, en optimisant certains paramètres d acquisition dans les limites indiquées au U13/ L IDSP et le PDL sont directement proportionnels à l intensité (ma), au temps d acquisition (s) pour une coupe, et donc à la charge (mas) par rotation. Quand on passe de 200 à 300 mas, la dose délivrée au patient est multipliée par 1,5. D où l importance, compte tenu de la morphologie du patient, de limiter au minimum nécessaire le nombre de mas. - En scanographie, la dose au patient augmente avec la tension appliquée au tube. Selon le type d appareil, l IDSP augmente de 20 à 40% quand la tension varie de 120 à 140kV. Il conviendrait donc de choisir une tension de 120kV plutôt que de 140 kv si cela est compatible avec les critères de qualité de l image. - L influence de l épaisseur de coupe (entre 5 et 10mm) sur la dose est négligeable. Par contre, pour des coupes inférieures à 5mm, l IDSP augmente quand l épaisseur de coupe diminue. file:///c /Documents%20and%20Settings/HIA/Mes%20d...ts/Mes%20sites%20Web/WebEassa/SFROPRI/scanuro.htm (6 sur 7)18/09/ :43:15
7 - Pour des coupes jointives, ou un pas égal à 1, on peut admettre en première approximation que la dose moyenne délivrée au patient, est égale à l IDSP. Cette dose diminue si on augmente l intervalle entre les coupes ou la valeur du pas : le pas de 2 est donc recommandé s il est compatible avec les critères de qualité d image. - Le PDL est directement proportionnel à la longueur irradiée. Cette longueur est estimée de 40 à 50 cm environ pour un examen standard abdomino-pelvien. Dans certains cas il est possible de la réduire sans nuire au résultat de l examen. U13/4. Conditions particulières Ce protocole ne permet pas une étude fine des reins et du tractus urinaire. Condition particulière : chez les patients minces où les uretères sont difficilement repérables, l épaisseur des coupes peut être ramenée à 3 mm, avec un pas de 1,5 à 2. haut de page file:///c /Documents%20and%20Settings/HIA/Mes%20d...ts/Mes%20sites%20Web/WebEassa/SFROPRI/scanuro.htm (7 sur 7)18/09/ :43:15
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