Province Iles Loyauté. Province Nord. Province Sud. Archipel des Belep. Belep. Ouégoa Bondé. Poum. Mouli Koumac. Pouébo. St-Joseph. Ouloup.

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2 * Archipel des Belep H C Centres hospitaliers publics Cliniques privées Belep Structures de santé de compétence provinciale Centres médicaux secondaires ou infirmeries Poum Ouégoa Bondé Centres spécialisés Circonscriptions médicales et centres médico-sociaux Pouébo Mouli Koumac CHN P Thavoavianon** H St-Joseph Kaala-Gomen Hienghène Touho Ouloup Ouvéa Voh Poindimié Province Nord Province Sud H CHN R-D Nébayes** Koné Ponérihouen Népoui Houaïlou Poya Kouaoua Canala Bourail Thio La Foa Dumbéa Nord Païta Dumbéa NOUMEA Hnacoam Siloam Nathalo Chépénéhé Lifou Unia Yaté Goro Hnaeu Dueulu Mou Hmeleck Wé Province Iles Loyauté Wedrumel Tiga Tadine Wabao Hnawayatch Rawa Pénélo La Roche Maré Centre de consultation familiale Centre médical polyvalent (ESPAS-CMP) Centre médico-scolaire Bureau d éducation sanitaire Promotion de la santé CHT Gaston Bourret CHT Magenta CHT Raoul Follereau CHT Col de la Pirogue CHS Albert Bousquet H H H H H Mont Dore Boulari Ile Ouen Plum Vao Ile des Pins Centre médical Province des Iles Centres de protection maternelle et infantile, et centres médico-scolaire Kaméré Montravel Saint-Quentin Clinique de la Baie des citrons Clinique de l Anse Vata Clinique Magnin C C C * Les structures et le personnel de santé à la disposition de la population calédonienne sont détaillés dans le chapitre II : Les services de santé. ** Les CHN de Koumac et Poindimié disposent d une antenne médico-psychologique rattachée au CSH A. Bousquet

3 Source : Rapport 2009 du Laboratoire de Nouvelle-Calédonie (LNC), Direction des Affaires Vétérinaires, Alimentaires et Rurales (DAVAR) Rapport 2009 de l Institut Pasteur de la Nouvelle-Calédonie (IPNC) Fiches de déclaration de la leptospirose, DASS-NC I Épidémiologie Agent Pathogène Les leptospiroses sont des zoonoses à répartition mondiale, caractérisées par l étendue du réservoir animal, une forte incidence en milieu tropical et un grand polymorphisme d expression clinique. Elles sont dues à des bactéries spiralées, hélicoïdales, mobiles. Le genre leptospira comprend 2 espèces : L. biflexa : saprophyte et L. interrogans, pathogène pour l homme. Cet agent ne se multiplie pas dans le milieu extérieur, il a la capacité de survivre en dehors de son hôte jusqu à 6-12 mois dans tout milieu humide, d une salinité faible, de ph neutre voire légèrement basique, abrité des ultraviolets. Il est détruit par la chaleur, la lumière, l eau salée, les antiseptiques usuels. La complexité antigénique de ces deux espèces a été mise en évidence par la diversité des anticorps agglutinants qu elles induisent. Dans la classification phénotypique le taxon de base est le sérovar. Pour l espèce pathogène, plus de 200 sérovars ont été identifiés et regroupés en plus de 20 sérogroupes. Remarque : il existe également une classification génotypique, qui ne recouvre pas parfaitement la classification sérologique. Réservoir Les réservoirs animaux sont extrêmement divers et incluent: - les animaux domestiques : bovins, porcins, petits ruminants, chiens - et les animaux sauvages : rongeurs (rats, mulots, ), suidés (cochons sauvages, ), cervidés, primates. Pour certains sérovars il existe des hôtes préférentiels : rats pour Icterohaemorrhagiae, chien pour, bovins et ovins pour Hardjo, porcs pour. Tableau clinique Après l incubation, le début brutal est suivi d une évolution biphasique : septicémique puis immunologique. La forme anictérique pseudogrippale associe la fièvre élevée, des céphalées, myalgies, arthralgies. Le tableau est complété parfois par une injection conjonctivale ou un exanthème morbiliforme, des signes méningés, une uvéite. La forme ictérique pluriviscérale apparaît si le patient n est pas traité à temps, au 3 ème jour du syndrome fébrile et algique. On observe une aggravation de la maladie avec des manifestations hépatiques (survenue d un ictère, d une insuffisance hépatique), rénales (une insuffisance rénale), hémorragiques (hémorragies cutanéo-muqueuses ou viscérales), neurologiques, cardiovasculaires (myocardite, péricardite), pulmonaires (douleurs thoraciques, hémoptysies, syndrome de détresse respiratoire). Paramètres diagnostiques Chaque fois que possible, il est demandé de réaliser un prélèvement précoce et un tardif, pour étudier l évolution des titres agglutinants (réalisation d une cinétique) et, le plus souvent, déterminer le sérogroupe présomptif en cause. Sur les prélèvements précoces (J1 à J6 par rapport à l apparition des symptômes) le laboratoire peut mettre en évidence l ADN bactérien par une technique de biologie moléculaire (PCR). Cette analyse donne un résultat rapide et remplace désormais totalement la culture bactériologique comme paramètre à réaliser sur les prélèvements précoces. Remarque : l inconvénient majeur de la PCR est qu elle ne permet pas l identification du sérovar en cause. Transmission La transmission se fait par contact direct avec le germe ou les animaux infectés : éleveurs, vétérinaires, bouchers ou bien indirectement pour ceux qui travaillent dans un environnement contaminé par l urine des animaux infectés. De ce fait certaines populations sont donc plus exposées (les éleveurs, les agriculteurs, les vétérinaires, les égoutiers, et aussi les professionnels et les adeptes de loisirs aquatiques en eau douce). La transmission se fait par pénétration de la peau, surtout s il y a abrasion ou excoriation, et des muqueuses (conjonctive, voies aériennes ou digestives) avec de l eau, de la terre humide, ou de la végétation contaminée par l urine d animaux infectés. La transmission entre humains est rare ; le lait maternel peut transporter l'agent infectieux et contaminer un enfant. La contamination intra-utérine du fœtus est possible et souvent létale. Le test de première ligne pour le diagnostic de la leptospirose est la réaction de Micro Agglutination (MAT, d après Martin et Pettit), basée sur l agglutination de suspensions vivantes de Leptospira par le sérum à tester. Cet examen détecte les Situation sanitaire en Nouvelle - Calédonie Leptospirose I

4 anticorps totaux et se positive en 10 à 12 jours après le début de la maladie. La réponse est spécifique du sérogroupe et nécessite l emploi d une batterie représentative des souches de Leptospira décrites en Nouvelle-Calédonie (actuellement : 10 antigènes sélectionnés). Définition des cas Cas probable : - un prélèvement unique, un titre MAT supérieur au 1/400 ème pour un sérovar pathogène Cas confirmé : - PCR positive - ou séroconversion (de négatif à titre MAT supérieur au 1/400 ème ) - ou séroascension (titres agglutinants x4) Circuit de déclaration de la leptospirose en Nouvelle-Calédonie En Nouvelle-Calédonie, la leptospirose est une maladie endémique pouvant présenter des pics épidémiques selon le contexte climatique (maladie endémo-épidémique). Elle est soumise à une déclaration obligatoire qui doit être notifiée au service des actions sanitaires de la DASS-NC sur un imprimé spécifique (voir modèle téléchargeable sur le site Cet imprimé peut être utilisé de deux manières par les praticiens : soit comme demande d examen à l Institut Pasteur de Nouvelle- Calédonie (IPNC), soit comme fiche de déclaration obligatoire au service des actions sanitaires de la DASS-NC. Praticien - IPNC Service des actions sanitaires de la DASS-NC par l envoi de l imprimé spécifique à l IPNC lors de la réalisation des examens biologiques de diagnostic. Cet imprimé tient lieu de déclaration et évite au médecin une double rédaction. L IPNC le transmet lorsque le diagnostic est confirmé. Praticien Service des actions sanitaires de la DASS-NC par l envoi de l imprimé spécifique directement par le médecin, soit parce qu il n a pas été demandé d examen biologique, soit parce qu il maintient le diagnostic malgré le doute ou la négativation des examens de laboratoire. - protéger les plaies cutanées du contact avec l eau stagnante ; - si contact, laver et désinfecter immédiatement ; - se protéger (gants, bottes, lunettes, combinaisons, chaussures ) en cas de profession exposée, de contact avec les animaux malades. La vaccination n'est malheureusement efficace que contre un seul type de leptospire, le Leptospira interrogans sérovar Icterohemorragiae responsable de la leptospirose ictérohémorragique. La vaccination ne protège donc pas contre les autres formes de leptospiroses. Le vaccin est efficace mais réservé aux travailleurs très exposés et aux voyageurs se rendant dans des zones à forte contamination et ne dispense pas des autres mesures de protection. Le traitement antibiotique (prévention secondaire) doit être débuté très précocement, permettant ainsi d éviter les complications souvent gravissimes, voire létales. Les actions de prévention en Nouvelle-Calédonie Les actions de prévention sont menées au travers des campagnes annuelles dans les écoles : distribution de dépliants et d affiches aux élèves de CE2, CM1 et CM2. Les dépliants et les affiches sont également distribués aux dispensaires, aux agriculteurs et aux médecins. Les spots à l intention de toute la population sont diffusés pendant les périodes chaudes et pluvieuses : de février à mai. I Caractéristiques des cas en 2009 Les tests 2009 En 2009, tests diagnostics de leptospirose ont été effectués, 162 cas se sont révélés positifs, soit 3% des tests réalisés. Ce qui porte le taux d incidence à 64,8 pour habitants (estimation population au 1 er janvier 2009 : ). Une sous déclaration des cas cliniques de cette maladie est possible en raison des formes peu symptomatiques. On peut penser que le nombre réel des cas soit plus élevé. Mesures de prévention Elles comprennent des mesures générales (dératisation) et des recommandations individuelles : - éviter de marcher les pieds nus ; Répartition mensuelle des tests En 2009, plus de la moitié des tests ont été réalisés entre février et avril (59%) et 63,6% des patients ont été diagnostiqués au cours de cette période (tableau ci-dessous). Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre Total Nombre de tests PCR Nombre de tests sérologie Nombre cas positifs % positifs 2,6% 3,4% 3,4% 2,9% 3,7% 4,1% 4,1% 2,2% 0,9% 0,5% 2,4% 1,1% 3 % 02 Leptospirose I Situation sanitaire en Nouvelle - Calédonie

5 Répartition saisonnière des cas Les nouveaux cas de leptospirose sont repartis tout au long de l année avec cependant une distribution saisonnière moins marquée au contraire de la dengue et de la grippe. On retrouve en 2009, comme les années précédentes, une répartition similaire : avec un pic vers le mois de mars et une diminution des cas vers la fin d année. L identification des nouveaux cas chaque mois traduit la présence endémique de la maladie (voir graphique en bas de page). Répartition par tranche d âge Les patients sont en majorité de sexe masculin : 103 contre 59 femmes, soit 63,6% des cas positifs. L âge moyen est de 34 ans (extrêmes : 1 à 79). La répartition des malades par tranches d âges se présente de la façon suivante : ictero copenhageni 47,53% ictero ictero 0,62% panama 3,70% Données géographiques autumnalis 0,62% indef 35,19% pyrogenes 0,71% coagg 4,32% australis 4,32% ballum 1,2 3 % Répartition des sérogroupes pour l année 2009 Les principaux foyers sont représentés en 2009 par les communes du Mont Dore : 16 cas (9,8%) ; Bourail : 15 cas (9,2%) ; Nouméa : 14 cas (8,6%) ; Poindimié : 12 cas (7,4%). nombre de cas ans ans ans ans ans ans ans H 4 4 F ans Le reste des cas est réparti sur les autres communes. Sept communes n ont diagnostiqué aucun cas en Répartition du nombre de cas par commune Répartition des sérogroupes Le sérogroupe est identifié de façon présomptive par l antigène donnant le titre le plus élevé dans la réaction sérologique de micro-agglutination. Icterohaemorrhagiae Copenhageni, Panama et Australis sont les 3 souches les plus souvent retrouvées. nombre de cas Cas probables Cas séro-confirmé Cas confirmé PCR Janvier Février M ars Avril M ai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre Répartition mensuelle des cas de leptospirose en Nouvelle-Calédonie pour l année 2009 Situation sanitaire en Nouvelle - Calédonie Leptospirose I

6 Signes cliniques (IPNC) Le tableau suivant est établi à partir des 1202 fiches de demande d examen qui ont été renseignées. Les symptômes classiques de la leptospirose sont retrouvés un peu plus souvent chez les patients positifs. Cas positifs (N=72) Cas négatifs (N=1 130) Fièvre 88% 80,1% Céphalées 78% 66,5% Myalgies 75% 56,2% Suffusions conjonctival 29% 10,5% Ictère 35% 6,8% Syndrome rénal 24% 6,1% Syndrome hémorragique 10% 2,7% Syndrome méningé 3% 1% Syndrome cardiaque 7% 1,1% Facteurs d exposition (IPNC) Les tableaux suivants sont établis à partir des fiches de renseignements accompagnant les demandes d examens citées plus haut. Le taux de retour des fiches de renseignements (44%) est faible et peu satisfaisant. De ce fait, la puissance statistique est diminuée et certaines situations constituant des facteurs de risque avérés lors des autres épidémies (exposition aux bovins et porcins) ne sont pas mises en évidence comme cela a été le cas en Odds ratio IC 95% Animaux bovins porcs chevaux chiens Rats/ souris Cerfs 2,09 1,30 1,77 3,04 1,96 3,73 1,78 [1,17-3,74] significatif [0,61-2,79] Non significatif [0,94-3,32] Non significatif [1,79-5,17] significatif [1,18-3,24] Non significatif [2,3-6,05] significatif [0,82-3,85] Non significatif Les activités de pêche ou de baignade en eau douce et de chasse constituent également des facteurs significatifs d exposition. Mortalité (IPNC) Parmi les 162 cas de leptospirose diagnostiqués en 2009, 2 patients sont décédés de causes directement imputables à cette maladie (2 hommes de 24 et 42 ans), soit une létalité de 1,2%. Ce taux relativement bas est à comparer aux taux publiés dans la littérature. Il est probablement lié à la bonne connaissance de la maladie par les cliniciens du territoire, à la rapidité de la mise en place d un traitement adapté, mais également à l accessibilité du diagnostic biologique précoce par PCR. I Caractéristiques des cas depuis 2000 A titre de rappel, on peut indiquer que la Nouvelle- Calédonie a été touchée par deux épidémies avant IPNC confirmés IPNC probables DASS IPNC total Pêche Baignade Chasse Odds ratio 2,47 2,55 2,70 IC 95% [1,43-4,25] [1,58-4,12] [1,52-4,81] significatif significatif significatif Il demeure intéressant de noter que ces situations sont des situations habituellement à risque, rencontrées par la plupart des personnes (au contact d un environnement ou d animaux potentiellement contaminés). Elles sont retrouvées chez les malades mais aussi chez les témoins pour lesquels la leptospirose n a pas été diagnostiquée. Ceci reflète une exposition permanente des populations calédoniennes dans leur environnement quotidien. Depuis 2002, suite au rapprochement des données de la DASS avec celles de l IPNC, on a une concordance du nombre de cas signalés (confirmés, probables et cliniques), à l exception de l année 2004 où le nombre de cas collectés à la DASS a été inférieur au nombre de cas total de l IPNC (cas confirmés et probables). Répartition saisonnière des cas Comme pour la dengue, le nombre de cas de leptospirose est largement tributaire de la pluviométrie. La répartition mensuelle suit la même tendance saisonnière : un nombre plus élevé de cas au cours du premier semestre avec un pic au mois de mars. Le tableau page de droite présente les données sur les 3 dernières années. 04 Leptospirose I Situation sanitaire en Nouvelle - Calédonie

7 Nb de cas moyenne mensuelle (mm Nb cas Pluie (en mm) Comparaison de moyenne mensuelle du nombre de cas selon Les périodes avec jan fév mars avr mai juin juill août sept oct nov déc jan fév mars avril mai juin juillet août septembre octobre novembre décembre janvier février mars avril mai juin juillet août septembre octobre novembre décembre Évolution de l incidence par commune Certaines communes sont plus touchées que les autres quelles que soient les années : Bourail, Canala, Hienghène, Houaïlou, Ponérihouen, Poindimié, Poya, Touho. Il s agit le plus souvent des communes de la Côte Est. COM DOMICILE BELEP 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 BOULOUPARI 47,9 47,1 0,0 45,9 133,6 BOURAIL 125,5 206,3 40,3 503,2 292,7 CANALA 85,4 140,6 27,4 219,5 212,8 DUMBEA 0,0 10,6 0,0 36,1 35,0 FARINO 0,0 0,0 0,0 209,2 0,0 HIENGHENE 76,1 37,7 0,0 257,6 178,4 HOUAILOU 110,2 65,4 42,5 106,4 165,0 ILEDESPINS 54,3 0,0 0,0 0,0 0,0 KAALAGOMEN 0,0 0,0 0,0 51,0 148,3 KONE 0,0 87,2 63,8 148,9 185,5 KOUMAC 0,0 65,3 31,8 95,5 61,7 LAFOA 34,4 68,2 99,8 266,0 161,2 LIFOU 9,7 9,5 9,3 0,0 9,0 MARE 13,5 13,2 0,0 0,0 0,0 MOINDOU 0,0 0,0 0,0 479,2 0,0 MONTDORE 8,3 8,1 7,9 39,6 61,5 NOUMEA 9,8 11,8 14,7 20,0 14,3 OUEGOA 0,0 93,5 45,6 273,6 88,4 OUVEA 0,0 0,0 0,0 22,1 0,0 PAITA 16,6 16,2 39,6 31,7 30,7 POINDIMIE 20,7 122,3 179,0 159,1 231,3 P O N E R I - HOUEN 73,4 0,0 70,6 494,2 307,9 POUEBO 0,0 41,5 40,5 81,0 313,9 POUEMBOUT 0,0 0,0 65,4 0,0 63,4 POUM 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 POYA 0,0 75,2 0,0 183,4 284,5 SARRAMEA 0,0 0,0 0,0 157,0 152,2 THIO 0,0 0,0 0,0 69,7 101,3 TOUHO 44,0 43,9 128,4 171,2 207,4 VOH 44,6 44,4 86,7 86,7 168,0 YATE 0,0 53,3 0,0 104,0 201,5 KOUAOUA 63,1 186,9 0,0 60,8 294,6 Total 17,5 27,5 22,0 65,3 64,8 Légende des incidences* * : nombre de cas rapporté à la population de chaque commune pour l'année considérée et multiplié par Situation sanitaire en Nouvelle - Calédonie Leptospirose I

8 Répartition des sérogroupes parmi les cas positifs de 2005 à 2009 Sur la période , Icterohaemorrhagiae, Australis et Pyrogènes ont été les sérogroupes prédominants chez l homme. Ictero haemorrhagiae 2,09% I La leptospirose chez les animaux La leptospirose est une maladie enzootique en Nouvelle- Calédonie où elle touche plusieurs espèces animales de rente (bovins, porcins, ovins, cervidés) ou de compagnie et de loisirs (chevaux, chiens). Il est fréquent que l infection évolue selon un mode chronique relativement peu symptomatique en dehors de quelques cas aigus plus spécifiques (fièvre, syndrome hépatorénal, avortement tardifs, etc...). La leptospirose animale est une maladie réglementée en Nouvelle-Calédonie. Cependant sa déclaration n est pas systématique et toute suspicion ne fait pas nécessairement l objet d un prélèvement biologique, le traitement pouvant être entrepris d emblée par le vétérinaire traitant. Néanmoins, l ensemble des prélèvements réalisés lors de suspicion est adressé au Laboratoire de Nouvelle Calédonie (LNC). Les cas analysés en routine au LNC sont adressés par les vétérinaires de terrain, sur la base d une suspicion clinique. En complément, des études ciblées sont menées afin d affiner la connaissance du statut sanitaire des différentes filières animales. Deux techniques diagnostiques sont mises en œuvre au LNC : la sérologie et la PCR. La culture bactérienne n est pas employée en routine. Introduction Australis 7,11% a) Technique sérologique Autumnalis 0,42% Panama 2,09% Tarassovi 0,42% 0,21% 35,15% Ballum 2,51% Non-typé 42,47% Pyrogènes 2,93% Pyrogènes 4,60% La technique de première intention : test de Microagglutination-lyse avec la batterie d antigènes suivants : Australis, Ballum, Bratislava,, Grippotyphosa, Ictérohaemorragiae,, Pyrogènes, Sejroe Hardjo, Sejroe Sejroe, Tarassovi. Cette technique est utilisée au LNC depuis 1981, la batterie d antigènes employée ayant évolué au cours du temps et en fonction des connaissances sanitaires. Des seuils de détection spécifiques ont été fixés d après les recommandations du service de bactériologie médicale et moléculaire des leptospires de l École Nationale Vétérinaire de Nantes : - chien : 1/50, - cheval : 1/100, - autres espèces : 1/100. b) Technique PCR PCR de type classique permettant la détection en absence/présence de Leptospira interrogans. La technique peut être réalisée sur : - reins, - avortons, - urine (difficulté de récolte), - sang (sang /sérum). c) Résultats Le diagnostic de certitude de leptospirose s appuie sur une combinaison cohérente de résultats de laboratoire associés aux éléments cliniques. Par ailleurs, l absence quasi-systématique de double prélèvement sérologique permettant de réaliser un dosage cinétique des anticorps rend l interprétation des résultats sérologiques problématique dans un contexte d enzootie. En effet la persistance d anticorps anti-leptospires peut être très longue. De même l animal peut rester excréteur rénal asymptomatique pendant une longue période suite à sa contamination, imposant une interprétation réservée des résultats des PCR réalisées sur urine et reins. Bilan d activité a) Espèces testées Les espèces suivantes sont analysées en routine : chevaux, bovins, chiens, porcs, moutons. Ces données de surveillance annuelle sont complétées par des études particulières qui ont été menées sur des cerfs d élevage (2005), des vaches reproductrices (2005), des truies reproductrices (2006), des chiens de tribu (2007). b) Contexte des demandes d analyses Les analyses adressées au LNC s insèrent dans un contexte vétérinaire particulier et subissent des contraintes inhérentes à celui-ci : - commémoratifs imprécis, - réalisation d une sérologie unique (absence de cinétique), - absence de suivi des cas dans le temps (évolution sérologique et clinique), 06 Leptospirose I Situation sanitaire en Nouvelle - Calédonie

9 - démarche prophylactique (test d animaux hors symptômes). Par ailleurs, les cas étant recrutés selon les besoins du terrain, ils ne représentent pas un échantillonnage représentatif de la situation épidémiologique à l échelle de la Nouvelle-Calédonie. c) Volume de prélèvements et sérovars majoritaires observés en routine Chevaux Nb de sérums testés % positifs (Nb positifs) Sérovar dominant Sérovar secondaire 56% Pyrogènes 22% 54% Ballum, 19% 53% Ballum, 19% 43% 33% 33% 27% Ballum 17% Pyrogenes 9% 53 % 24 % Ballum 4,4% Pyrogènes 13,2% En dehors de 2002, où les valeurs sont plus élevées, le nombre de prélèvements et de cas positifs est relativement stable. La répartition des sérovars a varié entre 2002 et 2006, où le sérovar est devenu prépondérant à partir de Bovins Nb de sérums testés % positifs (Nb positifs) Sérovar dominant Sérovar secondaire Chiens 71% Sejroe sejroe 11% Sejroe sejroe 69% 39% Sejroe sejroe 50% 38% 36% Sejroe sejroe 22% 58% Sejroe sejroe 22% 71% Tarassovi 22,7% Nb de sérums testés % positifs (Nb positifs) Sérovar dominant 50% / Sérovar secondaire Ictéro. 34% / Porcs ND Ictéro., 96% 67% 88% / Ictéro. 12% Nb de sérums testés % positifs (Nb positifs) Sérovar dominant / 100% 100% 53% Bratislava 42% Bratislava 70% 28% Bratislava 67% 33% On observe un pic en 2005 avec les sérovars Sejroe et qui ont été plus souvent identifiés. En 2002, on a observé un nombre de demandes d examens et un nombre de cas positifs plus élevés. Le sérovar est le sérovar qui reste dominant. Entre 2004 et 2006, le nombre de demande d examens a été multiplié par 17. Le pourcentage de cas positifs après un pic entre 2007 (46%) et 2008 (54%) est revenu à une valeur habituellement constatée aux alentours de 20% par an. Moutons Nb de sérums testés 10 6 / 1 / 1 % positifs (Nb positifs) 2 2 / / / 0 Sérovar dominant, Pyrogènes Hurstbridge / / / / Situation sanitaire en Nouvelle - Calédonie Leptospirose I

10 Conclusion La leptospirose est enzootique en Nouvelle-Calédonie avec un niveau de circulation variable selon les espèces, les élevages et les sérovars impliqués. On ne peut pas à proprement parler d épizooties de leptospirose clinique chez les espèces domestiques où le plus souvent un petit nombre d individus présente effectivement des signes cliniques, malgré une large circulation du pathogène. Les analyses réalisées en routine ou au cours d études ciblées ces cinq dernières années permettent d identifier les principaux sérovars associés à chaque espèce : - Chevaux :, Pyrogènes, Ballum,. - Bovin : Sejroe sejroe,. - Chiens :, Ictérohaemorrgiae. - Porcs :, Bratislava. - Mouton : trop peu de données pour mettre en évidence un sérovar plus fréquent. - Cerfs : Pomana, Sejroe sejroe. Pour ces sérovars principaux, le niveau d infection et de circulation est le plus souvent important, sans toutefois être corrélé à une traduction clinique aussi forte que l on pourrait s y attendre (accidents de reproduction, syndrome hépatorénal, etc...). Le rôle de réservoir joué par ces espèces domestiques et le risque sanitaire pour la santé publique sont à mettre en rapport avec la capacité de transmission et la pathogénicité de ces sérovars particuliers chez l homme. Prévention 1) Bonnes pratiques des éleveurs Les bonnes pratiques chez les éleveurs jouent un rôle essentiel dans la prévention de la maladie, étant donné leur contact permanent avec les animaux, réservoir de cette maladie. Ce sont les gestes au quotidien qu il faut suivre afin de minimiser le risque de contamination. - Chez les chiens, le vaccin protège contre deux souches : Icterohaemorrhagiae et. - Chez les bovins, le vaccin protège contre trois souches : Hardjo, Copenhageni et. La vaccination est relativement peu pratiquée en élevage bovin. - Chez les porcins, le vaccin protège contre deux souches : et Tarassovi. Il est proposé pour les animaux reproducteurs essentiellement lors d antécédents de troubles de la reproduction imputables à la leptospirose I La leptospirose dans le monde Sources: C'est une maladie de répartition mondiale, à dominante tropicale, qui touche en France métropolitaine environ 300 personnes chaque année, soit une incidence annuelle de 0,4 à 0,5/ habitants. A titre de comparaison, aux Étatsunis, l'incidence est de 0,02 cas pour habitants mais elle peut au contraire être jusqu'à 100 ou fois plus élevée dans les régions tropicales comme dans les Collectivités d'outre-mer françaises ou de nombreux pays d'amérique Latine et d'asie du Sud-est. On estime à plus de le nombre de cas sévères de leptospirose par an dans le monde. La saisonnalité de la maladie est très marquée, avec une recrudescence estivo-automnale liée à la chaleur et aux précipitations. Polynésie française En Polynésie française (Pf), la leptospirose est une pathologie infectieuse endémique majeure. L incidence annuelle moyenne est élevée (35/ habitants) ; la majorité des cas recensés sont hospitalisés (67%), dont 33% nécessitent un séjour en réanimation. Les signes cliniques et les facteurs de risque déclarés sont classiques. Des cas sont retrouvés toute l année et dans tous les archipels. Les bonnes pratiques des éleveurs visent à : 1) limiter la contamination de l éleveur au contact de ses animaux (maladie professionnelle) ; 2) limiter la contamination des animaux entre eux (quand le type d élevage le permet) ; 3) limiter la contamination des animaux par la faune sauvage et /ou les nuisibles (quand le type d élevage le permet). 2) Vaccination des animaux La vaccination chez les animaux n est pas obligatoire. Elle est proposée par les vétérinaires selon le risque encouru par l animal où les antécédents cliniques. Ces vaccins sont combinés et protègent contre deux à trois souches. 08 Leptospirose I Situation sanitaire en Nouvelle - Calédonie

11 Épidémie de Futuna Pour la 6ème année consécutive, l Île de Futuna (archipel de Wallis & Futuna) a connu une épidémie saisonnière forte de leptospirose. Cent dix demandes ont été adressées à l IPNC pendant l année Parmi ceux-ci, 51 cas ont pu être biologiquement confirmés. Les sérogroupes identifiés se répartissent comme indiqué dans le tableau ci-dessous. Comme au cours des années précédentes, la très forte dominance de 2 sérogroupes est confirmée. Utilisant des investigations rétrospectives, on a estimé le coût de l'épidémie 2008 à 5 361euros par patient ( FCFP), plus de 10 fois le coût d'une hospitalisation pour la dengue dans un rapport récent d'inde, bien que la comparaison soit limitée en raison des systèmes économiques et de santé très différents. Si on inclut les coûts du diagnostic négatif, les coûts de prévention, les coûts de soins pour les 157 cas déclaré en 2008, le coût global de l épidémie est estimé à euros soit plus de 117 millions de FCFP. Ce qui représente un coût par habitant de 3,95 euros (soit 471 FCFP, en se basant sur la population estimée 2008). Ce coût reste proche de celui d'une grande épidémie de dengue observée en 2005 au Panama (14), où les auteurs l ont évalué à $5,22 par habitant. Pendant la même période, un programme de sensibilisation (insectes, affiches et une annonce à la TV) et les mesures de lutte contre les rongeurs (limitées à la ville principale Nouméa) ont coûté euros ( FCFP) respectivement. Somme toute, le coût de leptospirose et sa prévention en Nouvelle-Calédonie en 2008 peuvent être estimés à 4,16 euros (496 FCFP) par habitant, un coût non-négligeable pour une maladie non-négligeable. Sérogroupe présomptif (MAT) Nombre % Australis 7 13,7% Icterohaemorrhagiae 27 53% Indéterminé (Coagg. ou PCR seule) 17 33,3% Total % I Publications et études Auteurs : C. Goarant (DVM, PhD), S. Laumond-Barny (MD), J. Perez (MSc), F. Vernel-Pauillac (BSc, research engineer), S. Chanteau (PhD, Prof), A. Guigon (PharmD) Extrait de l étude : «Épidémie de leptospirose en Nouvelle-Calédonie» Sous l influence du phénomène La Niña, les fortes pluies et les inondations ont entraîné une épidémie de leptospirose humaine au premier semestre Cette épidémie a été causée par plusieurs souches pathogènes, elle s est développée dans les zones rurales et a affecté 135 personnes (de même que les années précédentes). Le tableau clinique était proche des descriptions classiques et le syndrome de Weil caractéristique de cette maladie était diagnostiqué chez moins d un tiers des cas. Grâce à la sensibilisation à la leptospirose, la plupart des médecins ont demandé la confirmation par PCR, ce qui a permis de confirmer 54% des cas et de poser un diagnostic précoce par rapport à la technique de sero-conversion. Le taux de morbidité de cette épidémie était de 3,7%, parmi les plus bas que l on trouve habituellement, et a été probablement lié au diagnostic précoce par la PCR. Situation sanitaire en Nouvelle - Calédonie Leptospirose I

12 10 Leptospirose I Situation sanitaire en Nouvelle - Calédonie

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