France : panorama conjoncturel

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "France : panorama conjoncturel"

Transcription

1 Prévisions Prévisions Mensuel n 13/1 5 octobre 13 France : panorama conjoncturel Si les enquêtes de conjoncture se sont globalement redressées au troisième trimestre en France, les données d activité sont restées mitigées. L acquis de croissance de la production industrielle totale à fin août est négatif, à,% t/t pour le troisième trimestre. La consommation des ménages a également été décevante, avec un acquis de l ordre de -,% t/t à fin août pour le troisième trimestre. Notre scénario reste très prudent, avec une stabilisation attendue de l activité au troisième trimestre. La forte amélioration des enquêtes au troisième trimestre et le contrecoup subi par les données d activité au cours de la même période peuvent paraître, a priori, contradictoires. Une analyse plus fine, qui s attarde notamment sur l analyse de chaque composante, permet de mieux comprendre l articulation existante entre rebond des enquêtes et freinage des données d activité. Le redressement des enquêtes de conjoncture, entamé au mois d avril, s est poursuivi en septembre-octobre mais s est essoufflé dans l industrie manufacturière, où l indicateur synthétique publié par l Insee a gagné 9 points entre avril et août, avant de se stabiliser en septembre et octobre. L évolution de la production passée explique en partie cette stabilisation récente (-6 points entre août et octobre). Ce retournement de l opinion des industriels sur leur activité passée est cohérent avec l évolution de la production industrielle, qui a déçu dans l ensemble sur le troisième trimestre. À l inverse, les perspectives de production continuent de s améliorer dans l industrie (+6 points entre août et octobre pour les perspectives personnelles, qui représentent l opinion des industriels sur leur propre activité), pointant vers un modeste rebond de l activité au quatrième trimestre. L évolution des données d enquêtes est déterminante dans le calcul de l indicateur avancé France du Crédit Agricole. L estimation faite de la croissance du PIB au troisième trimestre (+,% t/t) paraît un peu trop optimiste. Compte tenu des acquis négatifs laissés à fin août par la production industrielle (,% t/t) et par la consommation des ménages en biens (-,% t/t), nous maintenons notre prévision de stabilisation de l activité au troisième trimestre. Indicateurs avancés Crédit Agricole Evolution t/t, % T1 13 T 13 T3 13 PIB -,1,5 Indicateurs avancés CA,,, Prévisions de croissance, Source : INSEE, estimations Crédit Agricole SA % Indicateur Avancé France Zone Euro 1,5 1,5,5 -,5 -,5,5,5 - -,5 PIB % t/t Indicateur avancé Source : : Crédit Agricole S.A. Prévisions CASA Études Économiques Groupe

2 Axelle LACAN Gaëtan LELIEVRE Horloge conjoncturelle du Crédit Agricole S.A. Représentée dans son cycle sur l horloge conjoncturelle du Crédit Agricole S.A., la production industrielle d août apparait dans une phase indéterminée. Cependant, l estimation de la production industrielle pour le mois de septembre semble placer cette dernière en phase de croissance. Les variables anticipatrices du PMI industrie et des importations de Chine semblent contribuer de façon importante à ce positionnement en phase de croissance. La variable anticipatrice de l indice de production industrielle allemand paraît avoir une influence neutre sur l évolution de la production. Néanmoins, la baisse de la capacité d épargne des ménages semble suggérer que le rebond de l activité pourrait n être que temporaire et que la production industrielle pourrait à nouveau entrer en phase de blocage. N 13/1 5 octobre 13

3 Axelle LACAN Gaëtan LELIEVRE France : panorama conjoncturel mensuel au octobre Climat des affaires industrie Insee : stabilisation en octobre. PMI : une quasi-stabilisation en octobre 5 soldes d'opinion, en %, cvs 65 points Zone d'expansion de l'activité Moyenne de long terme des deux Zone de contraction de l'activité -5 composantes : oct.-8 janv. avr.1 juil. oct.3 Production passée Perspectives personnelles de production PMI composite PMI services Pmi manufacturier Source : Reuters, Crédit Agricole S.A Tendance médiocre sur la production passée (-, contre une MLT à 5) et bonne tenue des perspectives personnelles (9, contre une MLT à 5). PMI composite en légère baisse de, point, résultat d une baisse de, point du PMI industrie. Le PMI services augmente d un point. 3. Production industrielle : acquis de,% t/t pour le T3. Commerce extérieur : réduction du déficit en août (-,9 Mds ) m/m, % a/a, % Production manufacturière, m/m, % Production manufacturière, aa, % (éch. dr.) Légère progression de la production industrielle totale en août (+,% m/m ; -,9% a/a) et de sa composante manufacturière (+,3% m/m ; -3,8% a/a). Acquis toujours négatif pour le T3 (,% pour la production industrielle totale) millions d'euros a/a, % Commerce exterieur net Importations en valeur (éch. dr.) Exportations en valeur (éch. dr.) Repli des échanges en août. Recul des importations en valeur (,6% m/m ; -6,9% a/a), notamment des achats énergétiques et dans l industrie spatiale. Baisse des exportations en valeur (,% m/m ; -5,% a/a), notamment dans la pharmacie et les équipements industriels Confiance des ménages : toujours en hausse en septembre 6. Conso. des ménages en biens : acquis de -,% t/t pour le T soldes de réponses, en points soldes de réponses, en points Confiance des ménages en biens Opportunité de faire des achats importants (éch. dr.) Poursuite de l amélioration du moral des ménages en septembre, à 85, toujours en deçà de sa MLT (à 1) % a/a,mm3 % a/a,mm Conso. des ménages en biens Conso. des ménages en biens durables (éch. dr.) En août, repli des dépenses de conso. des ménages en biens de, % m/m (après +, % m/m en juillet) N 13/1 5 octobre 13 3

4 Panorama Conjoncturel Annexe - Note méthodologique : Horloge conjoncturelle du Crédit Agricole S.A. L horloge conjoncturelle du Crédit Agricole S.A. est un indicateur permettant d apprécier l évolution mensuelle du cycle économique. Sa lecture est d ordre qualitatif, mais se fonde sur une représentation graphique s appuyant sur des éléments quantitatifs. Il indique l évolution de la production industrielle en fonction de son propre cycle en positionnant sa dernière valeur connue et son estimation à l horizon t+1, dans les différentes phases de reprise, croissance, blocage et récession. Les variables anticipatrices de la production industrielle sont aussi placées dans l horloge en fonction du cycle de la production industrielle. Elles permettent donc d identifier l apport de chaque variable avancée au positionnement cyclique futur de la production industrielle. Le positionnement des variables au sein de notre horloge se définit donc en fonction de deux dimensions : l écart de chaque variable à leur tendance (écart de production) et leur taux de croissance, les différentes phases du cycle étant caractérisées par ces deux dimensions. La phase de croissance s étend entre le moment où le taux de croissance de la production atteint son maximum et le moment où l écart de production est maximum. Elle se caractérise par une décélération lente et régulière du taux de croissance de l activité, qui reste supérieur au niveau tendanciel. La phase de blocage débute au point haut du cycle et s étend jusqu au premier taux de croissance négatif de la production. Durant cette phase, le taux de croissance de l activité est positif, mais inférieur au rythme tendanciel. La phase de récession se caractérise par une croissance négative, jusqu au creux du cycle lorsque le taux de croissance est nul. Durant la phase de reprise, le taux de croissance redevient positif jusqu à atteindre le taux de croissance maximal. L horloge conjoncturelle du Crédit Agricole S.A. prévoit le cycle de la production industrielle jusqu à t+6 (6 mois). Cette prévision repose sur un modèle économétrique composé de plusieurs variables avancées de la production industrielle. Le modèle utilise 69 variables (dont 3 variables réelles et 6 variables d enquête) considérées comme potentiellement explicatives de l indice de production industrielle de la zone euro. Une structure d avance de 1 à 7 périodes (mois) a été testée. Quatre variables ont été retenues via une méthode de sélection économétrique de type FORWARD visant à définir les variables les plus corrélées avec notre variable expliquée et les moins corrélées avec les autres variables explicatives du modèle. Ainsi les variables sélectionnées par la méthode FORWARD sont celles qui expliquent le mieux l évolution de l indice de production industrielle et minimisent la multi-colinéarité, renforçant ainsi les propriétés statistiques du modèle. Ces six variables sont retardées de un à six mois ce qui permet d obtenir une prévision de l indice de production industrielle. L indice de la production industrielle estimé peut être représenté par l équation suivante : (1) Où IPI est l indice de production industrielle de la zone euro exprimé en glissement annuel. Le modèle de sélection FORWARD a identifié plusieurs variables quantitatives susceptibles de bien expliquer l évolution de la production industrielle : l indice de production industrielle Allemand retardé d un mois ), l enquête PMI sur le travail en retard retardé d un mois ( ), l enquête INSEE sur les capacités d épargne des ménages retardé de deux mois (, et les imports Chine- Hong-Kong retardés de 6 mois ( ). L équation 1 nous permet donc de prévoir à l horizon d un mois la position cyclique de notre indice de production industrielle. L horloge conjoncturelle du Crédit Agricole S.A. permet en plus d exploiter l information apportée par chaque variable explicative avancée du cycle et de la représenter visuellement. Les variables ou facteurs explicatifs sont aussi placés dans l horloge en fonction du cycle de la variable endogène. Bien qu aucun chiffrage en termes de taux de croissance ne soit visualisé, la contribution fournie par chaque variable à l explication du cycle de la production industrielle est testée économétriquement et représentée par la taille de la forme qui l identifie. Aussi, la structure d avance de chaque variable est identifiée par un code couleur. L horloge conjoncturelle est donc un outil novateur se situant à mi-chemin entre l analyse purement qualitative des données d enquêtes et l indicateur avancé du Crédit Agricole, qui fournit une prévision chiffrée du taux de croissance trimestriel du PIB à l horizon T+1. N 13/1 5 octobre 13

5 Panorama Conjoncturel Quelques définitions Enquêtes INSEE Dans l industrie manufacturière Enquête mensuelle réalisée auprès des entreprises du secteur concurrentiel sur la situation et les perspectives d'activité dans l'industrie manufacturière. Activités concernées : fabrications de denrées alimentaires, de boissons et de produits à base de tabac ; raffinage; fabrication d équipements électriques, électroniques, informatiques ; fabrication de machines ; fabrication de matériels de transport ; fabrication d autres produits industriels. Dans les services Enquête d opinion mensuelle réalisée auprès des entreprises de services marchands (hors services financiers). Activités concernées : hébergement et restauration ; information et communication ; activités immobilières ; activités spécialisées, scientifiques et techniques ; activités de services administratifs et de soutien ; autres activités de services ; entreprises du transport routier de marchandises et messagerie. Auprès des ménages Enquête mensuelle réalisée auprès de ménages sur leur situation économique personnelle et de manière plus globale l environnement économique. Elle fournit des informations sur l opinion des ménages quant à l inflation et au chômage et sur les anticipations des ménages en termes de consommation et d épargne. Les résultats des enquêtes Insee sont présentés sous la forme de soldes d'opinion, différence entre le pourcentage de réponses "en hausse" ou "supérieurs à la normale" et le pourcentage de réponses "en baisse" ou "inférieurs à la normale". Production industrielle Indice calculé en euros constants (volume) mensuellement par l Insee pour l'industrie et pour la construction. Pour les années 13 à 18, les indices ont pour base 1 : les pondérations des différents niveaux correspondent à des valeurs calculées sur l année 1. Consommation des ménages en biens Publication mensuelle de l Insee donnant une information sur les dépenses des ménages en biens en euros constants (volume). Champs concernées : alimentaire, énergie et produits fabriqués (biens durables, textile-cuir et habillement, autres biens fabriqués) PMI (Purchasing Managers Index) Enquête réalisée mensuellement auprès des directeurs d achat des entreprises du secteur étudié (secteurs des services ou manufacturier). Après traitement des données recueillies, l indice PMI signale une expansion de l activité si l indice est supérieur à 5 et une contraction dans le cas inverse. L indice PMI composite synthétise les informations obtenues dans les secteurs des services et manufacturier. Crédit Agricole S.A. Études Économiques Groupe 1 place des États-Unis 917 Montrouge Cedex Directeur de la Publication : Isabelle Job-Bazille Comité de rédaction : Axelle Lacan Gaëtan Lelievre Statistiques : Robin Mourier - Secrétariat de rédaction : Fabienne Pesty Contact: publication.eco@credit-agricole-sa.fr Consultez les Études Économiques et abonnez-vous gratuitement à nos publications sur : Internet : ipad : application Etudes ECO disponible sur l App store Cette publication reflète l opinion de Crédit Agricole S.A. à la date de sa publication, sauf mention contraire (contributeurs extérieurs). Cette opinion est susceptible d être modifiée à tout moment sans notification. Elle est réalisée à titre purement informatif. Ni l information contenue, ni les analyses qui y sont exprimées ne constituent en aucune façon une offre de vente ou une sollicitatio n commerciale et ne sauraient engager la responsabilité du Crédit Agricole S.A. ou de l une de ses filiales ou d une Caisse Régionale. Crédit Agricole S.A. ne garantit ni l exactitude, ni l exhaustivité de ces opinions comme des sources d informations à partir desquelles elles ont été obtenues, bien que ces sources d informations soient réputées fiables. Ni Crédit Agricole S.A., ni une de ses filiales ou une Caisse Régionale, ne sauraient donc engager sa responsabilité au titre de la divulgation ou de l utilisation des informations contenues dans cette publication. N 13/1 5 octobre 13 5

FRANCE Immobilier résidentiel Évolutions récentes et perspectives 2015-2016

FRANCE Immobilier résidentiel Évolutions récentes et perspectives 2015-2016 Trimestriel n /231 17 juillet 2 FRANCE Immobilier résidentiel Évolutions récentes et perspectives 2-216 Reprise ou stabilisation? Des signaux de reprise du marché sont apparus ces derniers mois. Il ne

Plus en détail

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit

Plus en détail

Point d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015

Point d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015 Conseil Economique, Social & Environnemental Régional Point d actualité Séance plénière 2 février 2015 Rapporteur général : Jean-Jacques FRANCOIS, au nom du Comité de Conjoncture CONTEXTE GÉNÉRAL A la

Plus en détail

La confiance des chefs d entreprise continue de se renforcer en mai

La confiance des chefs d entreprise continue de se renforcer en mai 25-5-27 29-5-26 Liens: NBB.Stat Information générale Enquête mensuelle de conjoncture auprès des entreprises - mai 25 La confiance des chefs d entreprise continue de se renforcer en mai Le baromètre de

Plus en détail

Très légère hausse de la confiance des chefs d entreprise en février

Très légère hausse de la confiance des chefs d entreprise en février 25-2-24 29-5-26 Liens: NBB.Stat Information générale Enquête mensuelle de conjoncture auprès des entreprises - février 25 Très légère hausse de la confiance des chefs d entreprise en février Le baromètre

Plus en détail

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique BANQUE NATIONALE DE BELGIQUE ENQUETES SUR LA CONJONCTURE Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique Janvier 211 15 1 5-5 -1-15 -2 - -3-35 21 22 23 24 26 27 28 29 21 211 Série dessaisonalisée

Plus en détail

Zone euro Indicateur d impact du QE

Zone euro Indicateur d impact du QE N 1/263 1 er septembre 21 Zone euro Indicateur d impact du Avec l annonce d un programme étendu d achats d actifs non stérilisés (quantitative easing, ), portant essentiellement sur des titres souverains,

Plus en détail

BAROMETRE DE CONJONCTURE DE L HEBERGEMENT D ENTREPRISES

BAROMETRE DE CONJONCTURE DE L HEBERGEMENT D ENTREPRISES 1 er et 2 ème trimestres 2012 Note semestrielle N 5 BAROMETRE DE CONJONCTURE DE L HEBERGEMENT D ENTREPRISES Une activité dynamique qui pourrait s essouffler L activité d hébergement d entreprises au premier

Plus en détail

Présenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics. Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget

Présenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics. Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget Présenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget 1 Une reprise de l activité qu il faut conforter La reprise est en cours : +1,0%

Plus en détail

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique BANQUE NATIONALE DE BELGIQUE ENQUETES SUR LA CONJONCTURE Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique Janvier 212 1 1 - -1-1 -2-2 -3-3 22 23 24 2 26 27 28 29 21 211 212 Série dessaisonalisée

Plus en détail

BAROMETRE DE CONJONCTURE DE L HEBERGEMENT D ENTREPRISES

BAROMETRE DE CONJONCTURE DE L HEBERGEMENT D ENTREPRISES 1 er et 2 ème trimestres 2010 Note semestrielle N 1 BAROMETRE DE CONJONCTURE DE L HEBERGEMENT D ENTREPRISES 1. CHIFFRE D AFFAIRES TOTAL DES CENTRES D AFFAIRES Chiffre d affaires total / surface totale

Plus en détail

Immobilier en France : Léger mieux dans le neuf en 2015

Immobilier en France : Léger mieux dans le neuf en 2015 Trimestriel n 42 Octobre 214 Immobilier en France : Léger mieux dans le neuf en 21 Le marché résidentiel continue à se corriger lentement. La baisse reste modérée, beaucoup plus que dans la plupart des

Plus en détail

Le crédit bancaire au secteur privé

Le crédit bancaire au secteur privé Le crédit bancaire au secteur privé en Belgique M. Hradisky * Après des taux de croissance de plus de 1 p.c. en rythme annuel au cours de l année, la progression des crédits au secteur privé en Belgique

Plus en détail

COMPRENDRE LA BOURSE

COMPRENDRE LA BOURSE COMPRENDRE LA BOURSE Les principaux indicateurs économiques Ce document pédagogique n est pas un document de conseils pour investir en bourse. Les informations données dans ce document sont à titre informatif.

Plus en détail

La Banque nationale suisse surprend les marchés

La Banque nationale suisse surprend les marchés La Banque nationale suisse surprend les marchés 16 janvier 2015 Faits saillants États-Unis : baisse décevante des ventes au détail en décembre. États-Unis : les prix de l essence font diminuer l inflation,

Plus en détail

[ les éco_fiches ] Situation en France :

[ les éco_fiches ] Situation en France : Des fiches pour mieux comprendre l'actualité éco- nomique et les enjeux pour les PME Sortie de crise? Depuis le 2ème trimestre la France est «techniquement» sortie de crise. Cependant, celle-ci a été d

Plus en détail

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE pour l année 2014 Janvier 2014 1/12 Situation financière de l Assurance chômage pour l année 2014 14 janvier 2014 Cette note présente la prévision de la situation

Plus en détail

Pourquoi la croissance du commerce international s est-elle essoufflée? Beaucoup d espoir repose sur la libéralisation des échanges commerciaux

Pourquoi la croissance du commerce international s est-elle essoufflée? Beaucoup d espoir repose sur la libéralisation des échanges commerciaux 7 avril Pourquoi la croissance du commerce international s est-elle essoufflée? Beaucoup d espoir repose sur la libéralisation des échanges commerciaux La crise de 9 a eu des conséquences néfastes pour

Plus en détail

à la Consommation dans le monde à fin 2012

à la Consommation dans le monde à fin 2012 Le Crédit à la Consommation dans le monde à fin 2012 Introduction Pour la 5 ème année consécutive, le Panorama du Crédit Conso de Crédit Agricole Consumer Finance publie son étude annuelle sur l état du

Plus en détail

Enquête sur les investissements dans l industrie

Enquête sur les investissements dans l industrie Note Méthodologique Dernière mise à jour : 30-08-2010 Enquête sur les investissements dans l industrie Avertissement : depuis mai 2010, les résultats de l enquête trimestrielle sur les investissements

Plus en détail

mai COMMENTAIRE DE MARCHÉ

mai COMMENTAIRE DE MARCHÉ mai 2014 COMMENTAIRE DE MARCHÉ SOMMAIRE Introduction 2 En bref 3 INTRODUCTION L heure semble au découplage entre les Etats-Unis et l Europe. Alors que de l autre côté de l Atlantique, certains plaident

Plus en détail

Pacte de responsabilité et de solidarité. Réunions des 16, 19 et 26 juin 2014 à Digne-les-Bains, Castellane, Barcelonnette et Forcalquier

Pacte de responsabilité et de solidarité. Réunions des 16, 19 et 26 juin 2014 à Digne-les-Bains, Castellane, Barcelonnette et Forcalquier Pacte de responsabilité et de solidarité Réunions des 16, 19 et 26 juin 2014 à Digne-les-Bains, Castellane, Barcelonnette et Forcalquier 1 2 INTERVENTION DE MONSIEUR MICHEL JOUVENOT DIRECTEUR DE LA BANQUE

Plus en détail

Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord

Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord Mise à jour - Janvier 2015 Giorgia Albertin Représentante Résidente pour la Tunisie Fonds Monétaire International Plan de l exposé

Plus en détail

Choc pétrolier et pause conjoncturelle en France

Choc pétrolier et pause conjoncturelle en France Choc pétrolier et pause conjoncturelle en France Direction des Études Économiques http://kiosque-eco.credit-agricole.fr Juillet 8 1 Sommaire 1. Environnement international 1.1. La crise financière reléguée

Plus en détail

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 2 ème Trimestre 2014

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 2 ème Trimestre 2014 Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 2 ème Trimestre 2014 I. L ensemble des marchés I.1. L environnement des marchés : les conditions de

Plus en détail

Dares Analyses. Emploi, chômage, population active : bilan de l année 2012

Dares Analyses. Emploi, chômage, population active : bilan de l année 2012 Dares Analyses juin 2013 N 037 publication de la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques Emploi, chômage, population active : bilan de l année Avec la contraction de l

Plus en détail

Bulletin trimestriel de conjoncture n 59

Bulletin trimestriel de conjoncture n 59 Bulletin trimestriel de conjoncture n 59 2 ème trimestre 2013 Repli accentué au 2 ème trimestre (-2%) du volume de travaux d entretienrénovation de logements Cette baisse d activité correspond à une baisse

Plus en détail

Un climat des affaires conforté

Un climat des affaires conforté JUILLET 2015 Un climat des affaires conforté Même si une part toujours importante de TPE/PME enregistre un recul du chiffre d affaires, le bilan du 2 e trimestre marque une amélioration sensible, confirmée

Plus en détail

LE COMMERCE EXTÉRIEUR CHINOIS DEPUIS LA CRISE: QUEL RÉÉQUILIBRAGE?

LE COMMERCE EXTÉRIEUR CHINOIS DEPUIS LA CRISE: QUEL RÉÉQUILIBRAGE? LE COMMERCE EXTÉRIEUR CHINOIS DEPUIS LA CRISE: QUEL RÉÉQUILIBRAGE? Françoise Lemoine & Deniz Ünal CEPII Quel impact de l expansion chinoise sur l économie mondiale? Rencontres économiques, 18 septembre

Plus en détail

Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 2014. Accelerating success.

Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 2014. Accelerating success. Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 214 Accelerating success. PERSPECTIVES Une année 215 dans la continuité > Après le creux de 213, l activité sur le marché des bureaux francilien

Plus en détail

MARCHÉ IMMOBILIER DE BUREAUX

MARCHÉ IMMOBILIER DE BUREAUX MARCHÉ IMMOBILIER DE BUREAUX PERSPECTIVES CONJONCTURE ÉCONOMIQUE LE MARCHÉ DES BUREAUX EN ILE-DE-FRANCE 1 er Semestre 212 PERSPECTIVES Un contexte de marché favorable aux utilisateurs La crise financière

Plus en détail

CA CEBATRAMA. 10 décembre 2014 PRESENTATION

CA CEBATRAMA. 10 décembre 2014 PRESENTATION CA CEBATRAMA 10 décembre 2014 CONJONCTURE TP 2014 2 TRAVAUX REALISES : L ACTIVITE POURSUIT SA BAISSE AU 3T 2014/13 12,0 11,5 11,0 milliards d'euros constants - prix 2013 2011 2012 2013 2014 +4,3% -1,7%

Plus en détail

ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE

ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE ANNEXE VII, PJ n 2, page 1 ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE ANNEXE VII, PJ n 2, page 2 Les simulations

Plus en détail

Boussole. Divergence des indicateurs avancés. Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue!

Boussole. Divergence des indicateurs avancés. Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue! Boussole Juin 2015 Divergence des indicateurs avancés Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue! Les règles du placement financier - Partie III Votre patrimoine,

Plus en détail

Taux d intérêt nominaux négatifs «Terra incognita»

Taux d intérêt nominaux négatifs «Terra incognita» Apériodique n 5/5 avril 5 Taux d intérêt nominaux négatifs Au vu de ses objectifs immédiats (baisse des taux d intérêt gouvernementaux et des primes de risque acquittées par les pays dits périphériques),

Plus en détail

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc Note d information au public (NIP) n 08/91 POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 23 juillet 2008 Fonds monétaire international 700 19 e rue, NW Washington, D. C. 20431 USA Le FMI conclut les consultations de 2008

Plus en détail

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord mensuel. Janvier 2015

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord mensuel. Janvier 2015 Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord mensuel Janvier 2015 Avertissement : les indicateurs mensuels repris dans le «Tableau de bord» ne deviennent définitifs

Plus en détail

OSEO EXCELLENCE SONDAGE JUILLET 2011. Thème : CONJONCTURE ECONOMIQUE EXTENSION & REBRANDING OSEO CAPITAL PME ECONOMIE : FRANCE ALLEMAGNE

OSEO EXCELLENCE SONDAGE JUILLET 2011. Thème : CONJONCTURE ECONOMIQUE EXTENSION & REBRANDING OSEO CAPITAL PME ECONOMIE : FRANCE ALLEMAGNE OSEO EXCELLENCE SONDAGE JUILLET 2011 BERTRAND ROZE COMMUNITY MANAGER OSEO EXCELLENCE Thème : CONJONCTURE ECONOMIQUE EXTENSION & REBRANDING OSEO CAPITAL PME ECONOMIE : FRANCE ALLEMAGNE Antoine COULOMBEAUX

Plus en détail

UN 1 ER SEMESTRE EN DEMI-TEINTE

UN 1 ER SEMESTRE EN DEMI-TEINTE 2015 UN 1 ER SEMESTRE EN DEMI-TEINTE Activité : reprise modérée Emploi : contraction des effectifs Contrairement à leurs prévisions de novembre dernier, les PME de la région anticipent un développement

Plus en détail

Comparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne

Comparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne Comparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne Dans la perspective de la première conférence franco-allemande sur l énergie qui se tiendra le 2 juillet prochain à Paris 1, il paraît

Plus en détail

RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415

RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415 RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415 CCE 2014-2415 Rapport technique 2014 22 décembre 2014 2 CCE 2014-2415 3 CCE 2014-2415 Le tableau 1 présente les principaux indicateurs du contexte macro-économique belge

Plus en détail

Investissements et R & D

Investissements et R & D Investissements et R & D Faits marquants en 2008-2009 - L investissement de l industrie manufacturière marque le pas en 2008 et se contracte fortement en 2009 - Très fort recul de l utilisation des capacités

Plus en détail

INSEE CONJONCTURE NOTE DE CONJONCTURE REPRISE POUSSIVE

INSEE CONJONCTURE NOTE DE CONJONCTURE REPRISE POUSSIVE INSEE CONJONCTURE NOTE DE CONJONCTURE REPRISE POUSSIVE DÉCEMBRE 2013 NOTE DE CONJONCTURE Décembre 2013 Insee 2013 Institut national de la statistique et des études économiques Directeur général : Jean-Luc

Plus en détail

Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient

Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient PRÉSENTATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE Association des économistes québécois de l Outaouais 5 à 7 sur la conjoncture économique 3 avril Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues

Plus en détail

BREF Thématique L EMPLOI DES SENIORS EN ILE-DE-FRANCE

BREF Thématique L EMPLOI DES SENIORS EN ILE-DE-FRANCE BREF Thématique N 25 mai 2011 Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l emploi d Ile de France L EMPLOI DES SENIORS EN ILE-DE-FRANCE LES PRINCIPAUX

Plus en détail

Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 2014

Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 2014 Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 214 Gwenaëlle FEGAR Direction des Statistiques monétaires et financières Service d Analyse des financements nationaux Après une forte progression

Plus en détail

LE TABLEAU DE BORD DE SUIVI DE L ACTIVITE

LE TABLEAU DE BORD DE SUIVI DE L ACTIVITE TABLEAU DE BORD LE TABLEAU DE BORD DE SUIVI DE L ACTIVITE DEFINITION Le tableau de bord est un support (papier ou informatique) qui sert à collecter de manière régulière des informations permettant de

Plus en détail

Tendances récentes dans les industries automobiles canadiennes

Tendances récentes dans les industries automobiles canadiennes N o 11 626 X au catalogue N o 26 ISSN 1927-548 ISBN 978--66-2984-5 Document analytique Aperçus économiques Tendances récentes dans les industries automobiles canadiennes par André Bernard Direction des

Plus en détail

TABLE DES MATIERES. iii

TABLE DES MATIERES. iii RAPPORT DU COMITE DE POLITIQUE MONETAIRE N 1/2014 ii TABLE DES MATIERES LISTE DES ACRONYMES... iv RESUME ANALYTIQUE... v 1. ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE INTERNATIONAL... 1 1.1. Croissance du PIB mondial...

Plus en détail

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Juillet 3 Aperçu Des données récemment publiées, recueillies par Prêts bancaires aux entreprises Autorisations et en-cours (Figure ), l Association des

Plus en détail

RISK INDEX 2014 SUISSE

RISK INDEX 2014 SUISSE RISK INDEX SUISSE L indice de risque a été conçu par Intrum Justitia. Depuis 1998, Intrum Justitia recense les données de dizaines de milliers d entreprises européennes. Le premier rapport portant sur

Plus en détail

FRANCE : MOINS D AUSTÉRITÉ, PLUS DE CROISSANCE PERSPECTIVES 2013-2014 POUR L ÉCONOMIE FRANÇAISE

FRANCE : MOINS D AUSTÉRITÉ, PLUS DE CROISSANCE PERSPECTIVES 2013-2014 POUR L ÉCONOMIE FRANÇAISE FRANCE : MOINS D AUSTÉRITÉ, PLUS DE CROISSANCE PERSPECTIVES 2013-2014 POUR L ÉCONOMIE FRANÇAISE Département analyse et prévision 1, Éric Heyer, Marion Cochard, Bruno Ducoudré et Hervé Péléraux En 2013,

Plus en détail

Tests de sensibilité des projections aux hypothèses démographiques et économiques : variantes de chômage et de solde migratoire

Tests de sensibilité des projections aux hypothèses démographiques et économiques : variantes de chômage et de solde migratoire CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 16 décembre 2014 à 14 h 30 «Actualisation des projections» Document N 5 Document de travail, n engage pas le Conseil Tests de sensibilité des projections

Plus en détail

Les entreprises paient avec un retard de 19,3 jours la morale de paiement en berne à cause de l effet domino

Les entreprises paient avec un retard de 19,3 jours la morale de paiement en berne à cause de l effet domino Statistiques des comportements de paiement: le comporte Statistiques des comportements ment de paiement: de paiement le comportement des de entreprises en Suisse 4 ème trimestre et perspectives 2009 Editeur:

Plus en détail

Amundi Immobilier. Le marché de l immobilier en France 4 e trimestre 2013. Tendances. Le contexte macroéconomique

Amundi Immobilier. Le marché de l immobilier en France 4 e trimestre 2013. Tendances. Le contexte macroéconomique Trimestriel 27 Janvier 214 nº2 Le marché de l immobilier en France 4 e trimestre 213 Tendances > Progressif redémarrage de l activité attendue au 4 e trimestre 213, mais l évolution du PIB devrait rester

Plus en détail

RAPPORT SUR LA LISIBILITE DES PRELEVEMENTS ET

RAPPORT SUR LA LISIBILITE DES PRELEVEMENTS ET Haut Conseil du financement de la protection sociale RAPPORT SUR LA LISIBILITE DES PRELEVEMENTS ET L ARCHITECTURE FINANCIERE DES REGIMES SOCIAUX Juillet 2015 Page 1 Page 2 INTRODUCTION Le Premier Ministre

Plus en détail

4 CHIFFRES À RETENIR

4 CHIFFRES À RETENIR Une baisse continue mais atténuée 4 CHIFFRES À RETENIR Recettes publicitaires totales (médias historiques + Internet + mobile + courrier publicitaire et ISA) 1 ER SEMESTRE 2014-2,6% S1 2014 vs S1 2013

Plus en détail

rapport annuel de l observatoire de l épargne réglementée

rapport annuel de l observatoire de l épargne réglementée 2013 rapport annuel de l observatoire de l épargne réglementée Observatoire de l épargne réglementée Observatoire de l épargne réglementée Code courrier : 043-2521 31 rue Croix-des-Petits-Champs 75049

Plus en détail

Septembre 2013. Baromètre bancaire 2013 L évolution conjoncturelle des banques en Suisse

Septembre 2013. Baromètre bancaire 2013 L évolution conjoncturelle des banques en Suisse Septembre 2013 Baromètre bancaire 2013 L évolution conjoncturelle des banques en Suisse Baromètre bancaire 2013 Executive summary 3 1 Evolution économique globale 1.1 Economie internationale 1.2 Suisse

Plus en détail

2015 et l investissement en actions : la prise de risque est-elle justifiée?

2015 et l investissement en actions : la prise de risque est-elle justifiée? Flash Stratégie Janvier 2015 2015 et l investissement en actions : la prise de risque est-elle justifiée? Jean Borjeix Paris, le 20 janvier 2015 Dans ce document nous allons tout d abord rapprocher nos

Plus en détail

Le poids de la consommation dans le Pib atteint des niveaux

Le poids de la consommation dans le Pib atteint des niveaux AMBASSADE DE FRANCE AUX ETATS-UNIS MISSION FINANCIÈRE FRENCH TREASURY OFFICE 11 RESERVOIR ROAD, NW WASHINGTON D.C. 7 TEL : () 9-33, FAX : () 9-39 E - M A I L : afny@missioneco.org 1 SEVENTH AVENUE, 3 TH

Plus en détail

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Direction Épargne et Clientèle Patrimoniale Date de diffusion : 26 janvier 2015 N 422 CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Dans une démarche d accompagnement auprès de vos clients, plusieurs communications

Plus en détail

Le rôle du secteur bancaire suisse dans la transformation de l épargne en investissements réels

Le rôle du secteur bancaire suisse dans la transformation de l épargne en investissements réels Le rôle du secteur bancaire suisse dans la transformation de l épargne en investissements réels Dans la théorie de l intermédiation financière, un système bancaire fonctionne correctement s il favorise

Plus en détail

CONJONCT URE. +1 point. Intentions de recrutements de cadres : entre prudence et reprise de confiance

CONJONCT URE. +1 point. Intentions de recrutements de cadres : entre prudence et reprise de confiance CONJONCT URE estre NOTE DE conjoncture TRIMESTRIELLE de L APEC N Intentions de recrutements de cadres : entre prudence et reprise de confiance Les recruteurs font toujours preuve de prudence dans leurs

Plus en détail

rapport CCE 2015-1250

rapport CCE 2015-1250 rapport CCE 2015-1250 La conjoncture économique dans la distribution Avril 2015 CCE 2015-1250 Rapport sur la conjoncture économique dans la distribution Avril 2015 Personnes de contact Gautier Gérome

Plus en détail

REUNION PRESSE JEUDI 13 FEVRIER 2014. Contact presse CAPmedias / Anne COPEY 01 83 62 55 49 / 06 80 48 57 04 anne.copey@capmedias.

REUNION PRESSE JEUDI 13 FEVRIER 2014. Contact presse CAPmedias / Anne COPEY 01 83 62 55 49 / 06 80 48 57 04 anne.copey@capmedias. REUNION PRESSE JEUDI 13 FEVRIER 2014 Contact presse CAPmedias / Anne COPEY 01 83 62 55 49 / 06 80 48 57 04 anne.copey@capmedias.fr SOMMAIRE LE MARCHE DU PNEUMATIQUE EN FRANCE EN 2013 (Sources : ventes

Plus en détail

12 mois pour un budget

12 mois pour un budget 12 mois pour un budget Mode d'emploi L'échéancier prévisionnel annuel Le budget mensuel avec sa feuille de route (janvier à décembre) Le bilan annuel La maîtrise du budget est indispensable pour réaliser

Plus en détail

À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires

À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires POUR DIFFUSION : À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À PUBLICATION Courants contraires La baisse

Plus en détail

ECONOTE N 18. Société Générale Département des études économiques FRANCE : POURQUOI LE SOLDE DES PAIEMENTS

ECONOTE N 18. Société Générale Département des études économiques FRANCE : POURQUOI LE SOLDE DES PAIEMENTS N 18 JUIN 213 ECONOTE Société Générale Département des études économiques FRANCE : POURQUOI LE SOLDE DES PAIEMENTS COURANTS SE DÉGRADE-T-IL DEPUIS PLUS DE 1 ANS? Le solde extérieur courant de la France

Plus en détail

AGIRFINANCES. Votre partenaire Budget. Son objectif est de vous permettre d établir votre budget.

AGIRFINANCES. Votre partenaire Budget. Son objectif est de vous permettre d établir votre budget. Votre partenaire Budget Ce guide vous est offert Son objectif est de vous permettre d établir votre budget. Pourquoi? Parce que sans cette étape, il n est pas possible de bien gérer son compte bancaire

Plus en détail

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés POUR DIFFUSION : À Washington : 9h00, le 9 juillet 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À DIFFUSION Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés La croissance

Plus en détail

Table des matières. Chiffres clés en Champagne-Ardenne... 1 Point démographique... 2 A. Économie... 5

Table des matières. Chiffres clés en Champagne-Ardenne... 1 Point démographique... 2 A. Économie... 5 N 9 Juin 214 Ce tableau de bord rassemble un certain nombre d indicateurs régionaux phares relatifs à l économie et à l emploi, dans une vision volontairement large. Il est un outil d aide à l élaboration

Plus en détail

Les perspectives économiques

Les perspectives économiques Les perspectives économiques Les petits-déjeuners du maire Chambre de commerce d Ottawa / Ottawa Business Journal Ottawa (Ontario) Le 27 avril 2012 Mark Carney Mark Carney Gouverneur Ordre du jour Trois

Plus en détail

Les marchés du travail dans la crise *

Les marchés du travail dans la crise * ÉTUDE SPÉCIALE Les marchés du travail dans la crise * OFCE, Centre de recherche en économie de Sciences Po Département analyse et prévision * Ont contribué à cette étude spéciale : Marion Cochard, Gérard

Plus en détail

France : une croissance ralentie, des PME peu profitables

France : une croissance ralentie, des PME peu profitables Trimestriel n 34 Octobre 2012 France : une croissance ralentie, des PME peu profitables L économie française traverse une phase de ralentissement durable. Les PME, essentiellement tournées vers le marché

Plus en détail

L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH»

L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH» 193-202.qxp 09/11/2004 17:19 Page 193 L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH» Département analyse et prévision de l OFCE La rentabilité des entreprises s'est nettement redressée en 2003 et 2004. Amorcée aux

Plus en détail

Le présent chapitre porte sur l endettement des

Le présent chapitre porte sur l endettement des ENDETTEMENT DES MÉNAGES 3 Le présent chapitre porte sur l endettement des ménages canadiens et sur leur vulnérabilité advenant un choc économique défavorable, comme une perte d emploi ou une augmentation

Plus en détail

Les politiques de réduction du coût salarial en Belgique

Les politiques de réduction du coût salarial en Belgique Les politiques de réduction du coût salarial en Belgique Mars 2015 Luc Masure Plan de la présentation 1. Le Bureau fédéral du Plan 2. Cadre historique de la politique salariale et des dispositifs d exonération

Plus en détail

Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes?

Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes? 1 Numéro 200, juin 2013 Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes? I) Un taux de détention en baisse La détention au plus bas historique A la fin de l année 2012, seulement 48,6%

Plus en détail

LES BRIC: AU DELÀ DES TURBULENCES. Françoise Lemoine, Deniz Ünal Conférence-débat CEPII, L économie mondiale 2014, Paris, 11 septembre 2013

LES BRIC: AU DELÀ DES TURBULENCES. Françoise Lemoine, Deniz Ünal Conférence-débat CEPII, L économie mondiale 2014, Paris, 11 septembre 2013 LES BRIC: AU DELÀ DES TURBULENCES 1. Facteurs structurels du ralentissement de la croissance dans les BRIC 2. Interdépendances commerciales entre les BRIC et le reste du monde Françoise Lemoine, Deniz

Plus en détail

économi ue Les annonces de suppressions et de créations/maintiens de postes entre janvier et décembre 2013 indreet-loire

économi ue Les annonces de suppressions et de créations/maintiens de postes entre janvier et décembre 2013 indreet-loire tableau de bord économi ue n#40# FÉVRIER 2014 Période de référence : Septembre - Décembre 2013 DE LA RÉGION CENTRE Cinq années après le début de la crise, l économie européenne semble reprendre des couleurs.

Plus en détail

Note de Conjoncture n 1-2010. La situation économique au Luxembourg Évolution récente et perspectives

Note de Conjoncture n 1-2010. La situation économique au Luxembourg Évolution récente et perspectives Mise à jour statistique: 8 juin 200 Note de Conjoncture n -200 La situation économique au Luxembourg Évolution récente et perspectives Le texte intégral de la Note de Conjoncture est disponible sur Internet

Plus en détail

La Lettre de l IMSEPP

La Lettre de l IMSEPP La Lettre de l IMSEPP N 46 27 janvier 2015 Marché du travail 2014 en Martinique : Bilan d une année de demandes d emploi Page 1 16 Synthèse : Au mois de décembre 2014, la baisse tendancielle du nombre

Plus en détail

L élaboration de ce dossier a été coordonnée par le Pôle commerce extérieur de la Direction générale du Trésor, avec les contributions des

L élaboration de ce dossier a été coordonnée par le Pôle commerce extérieur de la Direction générale du Trésor, avec les contributions des L élaboration de ce dossier a été coordonnée par le Pôle commerce extérieur de la Direction générale du Trésor, avec les contributions des sous-directions Diagnostic et prévisions, Financement international

Plus en détail

credit crunch ou non?

credit crunch ou non? ANALYSE FEB Financement des investissements : credit crunch ou non? Octobre 2013 8,1% II recul des investissements en comparaison avec leur niveau le plus élevé avant la crise 13,9% II l augmentation de

Plus en détail

LA COMPOSITION DES PLANS D ÉPARGNE EN ACTIONS (PEA) À FIN DÉCEMBRE 1997

LA COMPOSITION DES PLANS D ÉPARGNE EN ACTIONS (PEA) À FIN DÉCEMBRE 1997 LA COMPOSITION DES PLANS D ÉPARGNE EN ACTIONS (PEA) À FIN DÉCEMBRE Selon les données communiquées par les établissements participant à l enquête-titres de la Banque de France, l encours des capitaux placés

Plus en détail

Etendue de l assujettissement aux droits. de lois ou par des ordonnances du Conseil fédéral édictées en vertu de la présente loi.

Etendue de l assujettissement aux droits. de lois ou par des ordonnances du Conseil fédéral édictées en vertu de la présente loi. Loi sur le tarif des douanes (LTaD) 632.10 du 9 octobre 1986 (Etat le 1 er janvier 2013) L Assemblée fédérale de la Confédération suisse, vu les art. 28 et 29 de la constitution 1, vu le message du Conseil

Plus en détail

1 LA SITUATION ECONOMIQUE ET FINANCIERE

1 LA SITUATION ECONOMIQUE ET FINANCIERE LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE LA SITUATION ECONOMIQUE ET FINANCIERE. La situation économique dans la zone euro 0 0.. Les décisions de politique monétaire 0..2 Les marchés obligataires..3 Le marché

Plus en détail

La dette des ménages canadiens demeure très élevée

La dette des ménages canadiens demeure très élevée 12 septembre 2014 La dette des ménages canadiens demeure très élevée Faits saillants États Unis : accélération bienvenue des ventes au détail. Forte hausse du crédit à la consommation en juillet aux États

Plus en détail

Le crédit bancaire. Le crédit bancaire est décisif pour la reprise. La banque est une organisation. Bimestriel - N 141 Mai-Juin 2010

Le crédit bancaire. Le crédit bancaire est décisif pour la reprise. La banque est une organisation. Bimestriel - N 141 Mai-Juin 2010 Bimestriel - N 11 Mai-Juin 2 Le crédit bancaire Le crédit bancaire est décisif pour la reprise 1 Les cycles du crédit et de l activité en zone euro : quelles perspectives après la crise financière? 3 Les

Plus en détail

L OBSERVATOIRE DES CRÉDITS AUX MÉNAGES. Tableau de bord. 25 ème rapport annuel. Michel Mouillart Université Paris Ouest 29 Janvier 2013

L OBSERVATOIRE DES CRÉDITS AUX MÉNAGES. Tableau de bord. 25 ème rapport annuel. Michel Mouillart Université Paris Ouest 29 Janvier 2013 L OBSERVATOIRE DES CRÉDITS AUX MÉNAGES 25 ème rapport annuel Tableau de bord Michel Mouillart Université Paris Ouest 29 Janvier 2013 La photographie des ménages détenant des crédits que propose la 25 ième

Plus en détail

Property Times La Défense Bureaux T1 2012 Un début d année encourageant

Property Times La Défense Bureaux T1 2012 Un début d année encourageant 21 24 212 Un début d année encourageant 11 Avril 212 Sommaire Executive summary 1 Contexte économique 2-3 Demande placée et valeurs locatives 4 Carte et principales transactions 5 Offre 6 Définitions 7

Plus en détail

LE BAROMÈTRE DE L ÉCONOMIE RÉGIONALE PAR L ORDRE DES EXPERTS-COMPTABLES, RÉGION MONTPELLIER SEPTEMBRE 2012 N 4. www.objectif-lr.

LE BAROMÈTRE DE L ÉCONOMIE RÉGIONALE PAR L ORDRE DES EXPERTS-COMPTABLES, RÉGION MONTPELLIER SEPTEMBRE 2012 N 4. www.objectif-lr. SEPTEMBRE 2012 N 4 4 LE BAROMÈTRE DE L ÉCONOMIE RÉGIONALE PAR L ORDRE DES EXPERTS-COMPTABLES, RÉGION MONTPELLIER - Photos : Nicolas Bouzou, Peter Allan - 09/2012 EN PARTENARIAT AVEC www.objectif-lr.com

Plus en détail

OUESSANT. Vivienne investissement. Printemps-été 2015. Rapport de gestion. L analyse quantitative au service de la gestion active

OUESSANT. Vivienne investissement. Printemps-été 2015. Rapport de gestion. L analyse quantitative au service de la gestion active Ce document est destiné à des investisseurs professionnels uniquement Vivienne investissement L analyse quantitative au service de la gestion active OUESSANT Rapport de gestion Printemps-été 2015 Vivienne

Plus en détail

BANQUE NATIONALE DE ROUMANIE BANQUE NATIONALE DE ROUMANIE

BANQUE NATIONALE DE ROUMANIE BANQUE NATIONALE DE ROUMANIE 1 La crise actuelle est caractéris risée e par le grand nombre de marchés affectés s et par la diversité des canaux de contagion Les principaux canaux de contagion pour l ECE: Canal informationnel (sentiment

Plus en détail

AUDIT FINANCIER ET FISCAL DE LA COMMUNE COMMUNE DE SAINT-JULIEN EN GENEVOIS

AUDIT FINANCIER ET FISCAL DE LA COMMUNE COMMUNE DE SAINT-JULIEN EN GENEVOIS AUDIT FINANCIER ET FISCAL DE LA COMMUNE COMMUNE DE SAINT-JULIEN EN GENEVOIS Le 4 février 2015 Jean-Pierre COBLENTZ Adel KARMOUS STRATORIAL FINANCES www.stratorial-finances.fr Tour GAMMA A 193 rue de Bercy

Plus en détail

Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté

Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté 18 ans après le référendum de 1995 Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté présenté par Marcel Leblanc, économiste pour le comité de travail sur la souveraineté

Plus en détail