PROSTATE/AUTRES LOCALISATIONS
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- Robert Jobin
- il y a 7 ans
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1 PROSTATE/AUTRES LOCALISATIONS Les cancers les plus fréquents chez l homme - Prostate (25 %) - Poumon (14 %) - colo-rectal (12 %) - Voies aérodigestives supérieures (11 %) Nombre de nouveaux cas en 2010 : Mortalité estimée en 2010 : 8790 Âge moyen au Diagnostic 71 ans, au décès de 80 ans Survie relative à 1 an 94%, à 5 ans 80%.
2 Suite des chiffres 4è cause de mortalité par cancer alors que 1 er cancer en fréquence Double raison : - Prise en charge plus précoce - Progrès thérapeutique et meilleure prise en charge.
3 Les méthodes de traitement Abstention, Surveillance active, Chirurgie(curage/prostatectomie à ciel ouvert, coelioscopie ou robot assisté) Radiothérapie externe conformationnelle et IRMT, Curiethérapies( BD, HD), Hormonothérapie, Chimiothérapie, thérapies ciblées Soins de support(zométa, dénosumab)
4 CRITERES DE CHOIX Stade, Gleason, Age, Choix du patient en fonction des effets secondairesséquelles,
5 ABSTENTION Patient âgé, Diagnostic sur PSA seul Pas de signes urinaires, pas de M+ La question : pourquoi un PSA Abstention = rien, même pas de surveillance du PSA
6 Surveillance active Décider d un traitement si maladie évolutive/surveillance d une maladie minime PSA< 10, Gleason < ou = 6, 1-2 biopsies + moins de 2 mm, TR normal. PSA, IRM et nouvelles biopsies à 6 mois, puis 1 an. Surveillance continuée si pas d évolution, sinon indication thérapeutique. Critères et càt définis par AFU(critères stricts).
7 HISTOIRE NATURELLE DES PHASES THERAPEUTIQUES 1. (Abstention/surveillance active). 2. Ttt local : chir. ou RTE ou Curiethérapie. 3. HT : - monothérapie, - analogues, - manipulations(+aa, chgt analogue), - Distilben. 4. CT : Taxotère +/- Estracyt en entretien. 5. Abiratérone. Enzalutamide 6. Autres lignes de CT : cabazitaxel, novantrone, navelbine. 7. Dès que M+, soins palliatifs, soins de support, biphosphonates si M+ os +/- RT métabolique.
8 Dépistage parfois stigmatisé en raison de la mise en évidence des «surdiagnostics»..plutôt sur traitements Nombre de nouveaux cas déclarés a baissé : en 2010 et en 2012 (INCa 2014) Probable augmentation des cas métastatiques d emblée Moins de cas mais autant de mortalité : 8790 en 2010 et 8876 en 2012
9 CONCLUSION Traitements de plus en plus efficaces Traitements de moins en moins toxiques Mais tumeurs de plus en plus précoces Et une question : qui peut-on( doit-on) ne pas traiter??? Et le corollaire : quelle certitude de non évolutivité ou d évolutivité lente
10 EPIPRO parcours soins prostate INCa 2013 Evaluer la tendance de la confirmation diagnostique du cancer de la prostate ainsi que la prise en charge des patients dans les régions Bretagne Pays de la Loire
11 EPIPRO Analyse multidisciplinaire fédérant : Les urologues Les radiothérapeutes Les anatomopathologistes Les radiologues Les médecins nucléaires Les oncologues
12 Faisabilité pour exhaustivité Confirmation diagnostique : nb de patients biopsiés entre 2010 et 2012 (requête auprès des anapath, urologues?) : tendance Surveillance active : nb de patients biopsiés 2 fois à 18 mois d intervalle entre 2010 et 2012 (anapath ) tendance Prise en charge des tumeurs avancées N+ entre 2011 et 2012 (Requete anapath / RCP/dossiers médicaux) Evaluation du nombre de patients métastatiques de novo ou en cours de traitement entre 2010 et 2012 (RCP/ urologues/cliniciens)
13 La prise en charge des patients N+ pourrait être connue par le compte rendu des RCP. Le réseau ONCO Bretagne est en mesure de fournir les résultats de RCP de sa région sur la période requise soit 2011 à Un retour au dossier médical du patient sera nécessaire pour apporter des données de qualité de vie et de survie. L évaluation globale de cette prise en charge nous permettra de réfléchir sur les patients qui pourraient ne pas être traités. Le nombre de patients métastatiques d emblée ou en cours de traitement pourrait être connu par RCP et les oncologues et/ou les radiothérapeutes. La tendance du nombre de patients découverts d emblée métastatiques serait donc évaluer entre 2010 et 2012.
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