Néphrologie SYNDROME NEPHROTIQUE DE L'ADULTE
|
|
- Marie-Rose Gilbert
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 SYNDROME NEPHROTIQUE DE L'ADULTE Objectifs Comprendre la physiopathologie du syndrome néphrotique. Retenir la différence essentielle entre syndrome néphrotique et insuffisance rénale. Distinguer les différences entre SN pur et impur, entre SN primitif et secondaire. Argumenter les principales hypothèses diagnostiques et justifier les examens complémentaires pertinents. Retenir le poids médical et social de la néphropathie diabétique, et la nécessité de sa prévention. ECN: 328. Protéinurie et syndrome néphrotique chez l enfant et chez l adulte. (233). Diabète sucré de type 1 et 2 de l'enfant et de l'adulte. (117). Lupus érythémateux disséminé. Syndrome des antiphospholipides. Plan de cours I- Généralités... 2 I.1- Physiopathologie...2 I.2- Les atteintes associées...4 I.2.1- Syndrome néphrotique pur I.2.2- Syndrome néphrotique impur... 4 II- Formes anatomocliniques... 5 II.1- Syndromes néphrotiques dits primitifs...5 II.1.1- SN à lésions glomérulaires minimes II.1.2- Glomérulite extramembraneuse... 7 II.1.3- Autres formes anatomiques... 8 II.2- Syndromes néphrotiques secondaires...9 II.2.1- En l absence de lésions anatomiques spécifiques II.2.2- Existence de lésions spécifiques
2 I- Généralités Quelle est la définition d un syndrome néphrotique (SN)? Il s'agit d'un syndrome et non d'une maladie: - correspondant à diverses étiologies, - caractérisé par les désordres suivants: Protéinurie abondante, égale ou supérieure à: - 3,5 g/24 h chez l adulte; - 50 mg/kg/jour (soit approximativement 2 g/24 h) chez l'enfant. Hypoprotidémie (taux inférieur à 60 g/l) avec hypoalbuminémie (taux < 30 g/l); Syndrome œdémateux: habituel mais non requis. La protéinurie s'évalue sur 24 heures, et non par litre d'urine. I.1- Physiopathologie Quel est le trouble princeps? C est la survenue d une fuite urinaire massive des protéines. Un SN suppose obligatoirement l'existence d'une lésion glomérulaire, d'origine le plus souvent immunologique. La fuite des protéines est due à une augmentation de la perméabilité de la membrane basale des glomérules. 1 Toute protéinurie n est pas un syndrome néphrotique. Une perte massive est nécessaire à la constitution du syndrome. Quelles en sont les conséquences directes? Hypoprotidémie. Elle survient lorsque l'apport protidique exogène et la synthèse hépatique (jusqu'à 40 g par jour) ne parviennent plus à compenser la fuite urinaire. - baisse préférentielle de la sérum-albumine; - augmentation relative des alphaglobulines (molécules plus grosses). Les pourcentages d'un tracé d'électrophorèse doivent être interprétés en tenant compte de la valeur absolue de la protidémie. Hypovolémie. Elle résulte de la fuite de liquide vers l espace interstitiel. Elle explique: - l'absence habituelle d'hypertension artérielle; - l existence au contraire d une hypotension orthostatique. Sauf en cas d insuffisance rénale associée, un syndrome néphrotique entraîne une hypovolémie. Œdèmes. Ils sont la conséquence de la perturbation de l équilibre de Starling (qui règle la filtration capillaire) par la baisse de la pression oncotique. Les œdèmes engendrés par une pathologie rénale ont-ils des particularités? 1 Il n y a aucune corrélation entre le type d atteinte histologique et le fait que la membrane basale se laisse franchir par des protéines en quantité massive. Des lésions très diverses (depuis le glomérule en apparence normal jusqu à une atteinte hyperinflammatoire) peuvent entraîner un SN. 2
3 Les œdèmes d origine rénale ont pour caractéristiques: d'être déclives, mous et blancs, prenant le godet; d'intéresser souvent la face (paupières) pour une raison mal expliquée; avec parfois œdème des séreuses: - épanchement pleural; - plus rare à présent: ascite, anasarque. Phase infra-clinique : prise de poids insidieuse. Phase clinique: les œdèmes deviennent visibles dès que la pression interstitielle, normalement négative, devient positive. Pour en savoir plus. MECANISME DES ŒDEMES DANS LES GLOMERULOPATHIES Trois mécanismes expliquent la formation d'œdèmes au cours des maladies glomérulaires: Œdèmes du syndrome néphrotique. La baisse de la pression oncotique modifie l'équilibre de Starling du capillaire et provoque un passage accru d'eau et de sodium du compartiment vasculaire vers le secteur interstitiel, ce qui explique les œdèmes. Œdèmes du syndrome néphritique. Dans la glomérulonéphrite aiguë, l insuffisance rénale modérée concomitante ne suffit pas à expliquer des œdèmes massifs et disproportionnés. Ceux-ci sont dus à une réabsorption tubulaire excessive du sodium, spécifique de cet état. Œdèmes par insuffisance rénale. Ils s'observent lorsqu'une baisse marquée de la filtration glomérulaire est responsable d une rétention sodée. L insuffisance rénale peut se surajouter à l'atteinte glomérulaire initiale, que ce soit un syndrome néphritique, un syndrome néphrotique, ou une atteinte dégénérative. Conséquences. Dans le SN pur, la fuite extracapillaire de l eau et du sel entraîne une hypovolémie, en dépit d une réabsorption tubulaire accrue du sodium due à un hyperaldostéronisme réactionnel. L'insuffisance rénale et le syndrome néphritique aigu s'accompagnent au contraire d'une tendance à l'hypervolémie, avec hypertension artérielle, et parfois risque d'œdème aigu du poumon. Ils sont donc justiciables d'un régime restrictif en sodium et d un traitement diurétique. Quelles sont les conséquences indirectes d un syndrome néphrotique? Celles liées aux répercussions des troubles qui le caractérisent. Surinfections. Autrefois la première cause de mort dans le syndrome néphrotique, elles ont perdu de leur gravité grâce aux antibiotiques. 2 - Elles sont dues à la fuite urinaire des immunoglobulines (surtout les IgG). - Rôle favorisant du traitement (corticothérapie, immunosuppresseurs). Malnutrition protéique: maigreur; troubles de la croissance (enfant). Hyperlipidémie. Conséquence de l'hypoalbuminémie. Celle-ci entraîne une augmentation réactionnelle et non spécifique de la synthèse hépatique de toutes les protéines, y compris les lipoprotéines, avec: 3 - Augmentation du cholestérol (le sérum reste clair); - Augmentation inconstante des triglycérides (sérum lactescent); - Augmentation des lipoprotéines bêta ou prébêta; - Renforcement du risque athérogène. 2 Tous les types de surinfection sont possibles: foyers divers, respiratoires en particulier. Fréquence du pneumocoque. Par contre, la tuberculose, classique autrefois, est devenue rare. 3 L'hyperlipidémie intervient dans le déclenchement de crises dites néphrotiques, décrites chez l'enfant et caractérisées par: - des vomissements, - des crises douloureuses abdominales pseudochirurgicales. 3
4 Ostéomalacie. Elle est due à une perte de vitamine D. Hypercoagubilité. Elle est due: - à la fuite urinaire de facteurs anticoagulants circulants, telle l antithrombine 3, dont la masse moléculaire faible (65.000) permet la filtration; - à l'augmentation de la synthèse du facteur VIII. Quel est le risque engendré par l hypercoagubilité? Les thromboses veineuses et artérielles. Le risque est accru du fait de l'hémoconcentration due à l hypovolémie. Un traitement anticoagulant est parfois indiqué pour prévenir les accidents thrombotiques et les embolies pulmonaires. Y a-t-il des gestes à éviter? Les diurétiques renforcent le risque d'hypercoagubilité. La ponction artérielle fémorale constitue un geste non anodin. Elle peut provoquer dans cette circonstance, notamment chez l enfant, une ischémie aiguë du membre inférieur par thrombose artérielle. Pour en savoir plus. LA THROMBOSE DES VEINES RENALES: CAUSE OU CONSEQUENCE? On a émis l'idée qu'une thrombose des veines rénales pouvait être à l origine d un syndrome néphrotique secondaire, notamment chez l'enfant. On pense à présent que cette thrombose, qui n est originale que par son siège, est en fait secondaire à l hypercoagubilité engendrée par le syndrome néphrotique. I.2- Les atteintes associées Qu appelle-t-on une atteinte associée à un syndrome néphrotique? Tout signe caractéristique d une atteinte rénale, mais qui sort du cadre de la définition d un SN. On est ainsi amené à distinguer deux types de SN: I.2.1- Syndrome néphrotique pur. Un SN est dit pur si l anomalie est constituée par la seule protéinurie massive, et ses conséquences. I.2.2- Syndrome néphrotique impur. Lorsque d'autres critères d'atteinte rénale sont associés au SN, celui-ci est dit au contraire impur. Cette association revêt deux formes: Anomalie du sédiment urinaire: Hématurie microscopique ou macroscopique. Insuffisance rénale. Sa présence surajoutée modifie le tableau clinique. Par ses complications propres, elle aggrave le pronostic. Elle entraîne généralement: - une rétention sodée qui surpasse l'hypovolémie du SN; 4 - une hypertension artérielle. 4 Ce qui caractérise une insuffisance rénale n est pas la protéinurie (qui peut être absente ou présente), mais la rétention des déchets de l'organisme (en particulier l'urée et les acides organiques),ainsi que du sodium. 4
5 La protéinurie, qu elle soit de faible abondance ou massive comme dans le SN, est un signe d'atteinte rénale, mais ne constitue pas une insuffisance rénale. Il y a de nombreuses protéinuries sans insuffisance rénale, et inversement. Quelle est la signification des troubles associés? Ils ont un caractère péjoratif. L existence de troubles autres que ceux du seul SN n est pas obligatoire, mais elle confère au SN une gravité supplémentaire. II- Formes anatomocliniques Sur quel critère repose la classification des syndromes néphrotiques? Sur l histologie. La PBR permet de définir divers tableaux anatomocliniques, dont la connaissance permet de: - préciser l étiologie du SN; - définir la gravité et l évolutivité des lésions; - fixer le pronostic; - décider la rentabilité ou non d un traitement, et son intensité. Indications. Une PBR peut s avérer selon le cas: - indispensable, - simplement licite, - ou contre-indiquée car inutilement dangereuse. Voir le cours: Maladies glomérulaires II.1- Syndromes néphrotiques dits primitifs Quand une maladie est-elle dite primitive? Lorsqu elle n a pas (encore) d étiologie reconnue. Les SN primitifs sont très certainement dus à un conflit immunologique impliquant les glomérules. Mais les antigènes en cause sont pour l instant inconnus. II.1.1- SN à lésions glomérulaires minimes. Le SN à lésions minimes, ou néphrose lipoïdique Le SN à lésions glomérulaires minimes représente le modèle du syndrome néphrotique. Le terme de néphrose lipoïdique représente son appellation historique. Maladie caractérisée par un SN pur, presque toujours primitif, avec: - aspect normal du glomérule en microscopie optique, - des lésions discrètes en microscopie électronique. Cause de la majorité des SN de l'enfant (2-4 ans), chez lequel il est, idiopathique et, sous traitement, de bon pronostic. Nettement plus rare chez l adulte (20% seulement des SN), chez lequel il est parfois secondaire, d'évolution variable, et de pronostic réservé. Pronostic transformé par: - la prévention des complications; - le traitement physiopathologique. 5
6 Etude clinique Signes inauguraux insidieux, se constituant en quelques semaines. - Début par des œdèmes, ou par une infection qui fait découvrir le déficit protéique. - Absence d'hypertension artérielle, d'hématurie, d'insuffisance rénale. Biologie. Présence des anomalies caractéristiques de tout syndrome néphrotique pur. - Protéinurie massive, - Hypoprotidémie, - Hyperlipidémie. Le taux du complément est normal. Un syndrome néphrotique impur n est jamais une néphrose lipoïdique. Anatomie pathologique. - Macroscopie: reins pâles, gonflés par l œdème. 5 - Microscopie optique: absence de lésions visibles. Les glomérules sont dits optiquement normaux. D où le nom de SN à lésions minimes. - Microscopie électronique: fusion des pédicelles, ou pieds des podocytes. La MBG est normale. - Immunofluorescence: négative. La PBR est inutile chez l'enfant, impérative chez l'adulte. Pathogénie: inconnue. 6 Voir le cours: Maladies glomérulaires Conduite à tenir Traitement symptomatique (dénutrition); Traitement précoce des surinfections. Corticothérapie - Traitement d'attaque de 4 à 6 semaines; - Traitement d'entretien pendant 3 à 6 mois. Evolution sous traitement. Plusieurs évolutions sont possibles: Corticorésistance d emblée: Elle pose le problème du recours à un immunosuppresseur. Corticosensibilité: Disparition en quelques semaines des signes cliniques et biologiques, avec: - guérison définitive. - rechute: Rémission obtenue, mais rechute à l arrêt du traitement, avec: - guérison différée (seconde rémission sous corticoïdes sans rechute à l arrêt); - corticodépendance (rechute à chaque tentative d arrêt de la corticothérapie, d'où nécessité de reprendre celle-ci). Emploi des immunodépresseurs discuté, en soupesant leurs risques. Les décès sont dus aux complications métaboliques ou infectieuses (rôle de la corticothérapie et de la fuite protéique), alors même qu il n y a pas d évolution vers l insuffisance rénale. L évolution dépend avant tout de l âge. Le pronostic est en règle différent selon qu il s agit d un enfant ou d un adulte. Forme de l enfant 5 Données acquises à l époque où des autopsies étaient effectuées à l occasion de décès, et où des PBR étaient réalisées de façon à caractériser la maladie. 6 Parfois, précession d'une infection focale (angine, pharyngite), mais à la différence de la GN post-streptococcique aucun rapport n'a pu être établi. On n'a pas identifié de dépôts immuns. La protéinurie est expliquée par la perte des charges anioniques de la MBG. Des formes secondaires peuvent cependant s observer chez l adulte (rechercher systématiquement une hémopathie maligne). 6
7 Avant la corticothérapie: évolution spontanée longue, avec de nombreuses complications, parfois mortelles: - troubles métaboliques, - thromboses, - infections. Depuis l antibiothérapie. Dès les années 50, elle a transformé le pronostic, laissant le temps à une guérison spontanée (mais restant aléatoire) de survenir. Sous corticothérapie: évolution à présent raccourcie. Bonnes chances de guérison par rapport à l évolution spontanée mais au prix d'un traitement lourd. - Corticorésistance: 20% des cas. - Corticosensibilité: 80% des cas, avec: - Guérison définitive: 50% des cas. - Guérison différée: 20% des cas. - Corticodépendance: 30% des cas. Indication de la PBR: différée, et seulement en cas d insuccès (absence de rémission) ou de rechute. Forme de l adulte Même conduite que chez l enfant, mais chances de guérison plus faibles: - Corticorésistance fréquente. - Pronostic incertain, bien que relativement favorable en comparaison des autres formes de SN. - Installation possible d'une insuffisance rénale progressive. II.1.2- Glomérulite extramembraneuse. La GEM, cause la plus fréquente du SN chez l adulte. Cause la plus fréquente, à la fois de SN primitif et secondaire de l'adulte. Rare au contraire chez l'enfant. Traitement toujours tenté, mais d efficacité aléatoire. Evolution imprévisible: - soit guérison, rarement spontanée, plus souvent sous l'effet du traitement, - soit évolution assez lente vers l'insuffisance rénale chronique. Etude clinique. La GEM occasionne: - un SN dans 80 % des cas (habituellement SN impur d'emblée). - une protéinurie modérée dans 20% des cas. Biologie. Le taux du complément est normal. Anatomie pathologique Microscopie optique: absence de prolifération cellulaire; dépôts crénelés (spikes) sur le versant externe de la MBG, qui est épaissie. Microscopie électronique: dépôts denses sous-épithéliaux. Immunofluorescence: dépôts granulaires d'igg, de C3 et d'igm sur la MBG. Pathogénie Formes primitives. Elles n ont pas d étiologie reconnue, mais une médiation immunologique est prouvée. 7 7 Deux mécanismes sont postulés: Formation in situ des anticorps: des antigènes cationiques se localisent sur le versant externe de la MBG, elle-même anionique. L'anticorps se combine in situ sur l'antigène préexistant. Dépôt de complexes immuns circulants. 7
8 Formes secondaires. Cause précise identifiée (relation de causalité) comme responsable de l'activation immunologique. Origine tumorale, médicamenteuse, infectieuse. Conduite à tenir. La PBR est impérative d'emblée, comme dans tout SN impur. 8 Un diagnostic de GEM justifie en outre une enquête étiologique à la recherche d une forme secondaire. La découverte chez un adulte d une GEM doit faire engager des examens, même si anamnèse et examen clinique sont infructueux. myélogramme; colonoscopie; recherche d'adénopathies profondes. Un essai thérapeutique est habituel, mais son résultat aléatoire. Affaire de spécialiste. Plusieurs protocoles incluant la corticothérapie et/ou les immunosuppresseurs sont actuellement codifiés. Evolution. Celle-ci est imprévisible. 9 Evolution spontanée: rémission dans 25% des cas (liée à celle de la maladie causale dans les formes secondaires). Sous corticothérapie: bien que prolongée, et parfois associée à un immunosuppresseur, rémission plus fréquente, mais sans garantie de certitude, et avec possibilité de récidive. Pronostic à long terme: - évolution très lente vers l'insuffisance rénale chronique dans 25% des cas; - évolution rapide (<5 ans) vers l'insuffisance rénale terminale dans 5% des cas. II.1.3- Autres formes anatomiques Quels sont les autres tableaux anatomo-cliniques observables? Essentiellement deux formes: Glomérulosclérose avec hyalinose segmentaire et focale; Glomérulite membranoproliférative. Hyalinose segmentaire et focale. Pour en savoir plus. DEUX AUTRES FORMES HISTOLOGIQUES SN habituellement pur au début, mais évolution fréquente vers l IRC. L'existence d'emblée d'une hématurie microscopique est de mauvais pronostic. La corticorésistance est habituelle. GN membranoproliférative. Maladie le plus souvent de l'adulte, devenue rare, caractérisée par une prolifération diffuse endothéliale et mésangiale, et des dépôts qui épaississent la MBG. La diminution du complément est habituelle. 8 Le pronostic étant a priori réservé, la PBR est effectuée de principe pour décider de la corticothérapie ou de l'abstention thérapeutique. 9 L'efficacité thérapeutique reste difficile à évaluer; la conduite, encore mal codifiée, est fonction notamment de l'importance de la protéinurie. Protéinurie modérée: abstention thérapeutique. Syndrome néphrotique: échec fréquent des corticoïdes et/ou des immunodépresseurs, parfois tentés. Les antiinflammatoires non stéroïdiens réduisent la protéinurie et sont parfois essayés, car on a peu à perdre pour un risque thérapeutique modéré et supportable. 8
9 Evolution insensible à tout traitement, presque toujours rapidement défavorable. Hypertension souvent précoce, insuffisance rénale progressive, présente dès la dé couverte ou apparaissant dans les mois qui suivent. Lésion histologique Forme primitive Formes secondaires SN à lésions minimes Oui Hémopathies Lupus Glomérulite extramembraneuse Oui Hémopathies, cancers Médicaments Toxicomanies Maladies virales, parasitaires Lupus Glomérulosclérose avec hyalinose segmentaire et focale Oui Purpura rhumatoïde Glomérulite membranoproliférative Lésions spécifiques Oui Non II.2- Syndromes néphrotiques secondaires Quand parle-t-on de SN secondaire? Néphropathie diabétique Néphropathie gravidique Néphropathie lupique Amylose Lorsque deux conditions sont réunies: Existence concomitante d'une entité pathologique précise, Existence d'une relation de cause à effet entre cette maladie et le SN. Deux situations sont possibles: Histologie identique à celle des formes primitives. Des lésions identiques à celles décrites précédemment dans le cadre des SN primitifs peuvent être observées aussi dans des SN survenant au cours d'une affection précise, et qualifiés pour cela de secondaires (seule l existence d une étiologie fait la différence). Il s agit habituellement: - d un SN à lésions glomérulaires minimes; - ou d une glomérulite extramembraneuse. 10 Histologie spécifique. II.2.1- En l absence de lésions anatomiques spécifiques. Quelles sont les affections pouvant être responsables d un SN non spécifique? Au cours des hémopathies et des néoplasmes. Lymphomes, maladie de Hodgkin, leucémie lymphoïde chronique, cancer du côlon. L atteinte rénale (en dehors de toute infiltration tumorale) est rare, mais de grand intérêt physiopathologique et diagnostic. 11 Causes allergiques, toxiques et médicamenteuses. 10 Sur le plan anatomoclinique, rien ne distingue les formes secondaires des formes primitives. Ceci démontre le caractère non spécifique du mécanisme immunologique sousjacent. 11 L enquête étiologique doit être systématique en cas de SN chez un adulte: Le SN peut précéder en effet l'éclosion clinique d'une hémopathie ou d'un cancer, et mener ainsi à sa découverte. Ne pas surestimer toutefois la fréquence de ces associations. La disparition du SN lors de la rémission thérapeutique de la maladie sanguine ou du cancer (chirurgie) a été observée. Inversement, la réapparition du SN peut annoncer une récidive. 9
10 - Néphropathie des sels d or: risque classique du traitement de la polyarthrite rhumatoïde, justifiant la recherche régulière d'une protéinurie. - Autres produits incriminés occasionnellement: pénicillamine, anti-inflammatoires non stéroïdiens, sels de mercure, sels de bismuth, antiépileptiques. - Au cours des toxicomanies. Mécanisme non éclairci. Réaction immunologique probable à des antigènes bactériens non déterminés. Evolution sévère vers l'insuffisance rénale. Causes infectieuses et parasitaires. SN au cours de plusieurs affections: - Hépatite à virus B, - SIDA, - endocardites subaiguës, - paludisme. Purpura rhumatoïde. Vascularite d expression rénale fréquente, mais le plus souvent modérée: hématurie microscopique, souvent protéinurie Un SN n'est observé que dans moins d un quart des cas. - Evolution cependant possible vers l'insuffisance rénale, souvent après plusieurs poussées. II.2.2- Existence de lésions spécifiques. Quels sont les états responsables d un SN s accompagnant de lésions spécifiques? Des maladies générales s accompagnent assez régulièrement d un SN: Diabète sucré Connectivites Maladie amyloïde Cas particulier de la grossesse Que signifie l apparition d une protéinurie massive au cours de la grossesse? C est l un des signes de la toxémie gravidique. La pré-éclampsie correspond à l'apparition: - d'une hypertension artérielle, - d'une protéinurie parfois massive; - d'œdèmes. Des lésions rénales très spécifiques ont été constatées. Un exemple de SN secondaire à lésions spécifiques: la néphropathie diabétique Le SN du diabète sucré est la cause la plus fréquente de SN secondaire en France. Il constitue une complication sévère de la maladie diabétique. Sa signification pronostique est redoutable, car: - il est devenu en peu d années une cause majeure d insuffisance rénale chronique - il prélude à une évolution inéluctable vers la dialyse, dont il est devenu en France, avec l'âge, la cause essentielle. 13 Etude clinique. La néphropathie diabétique se constitue en trois temps au cours de l'évolution d'un diabète sucré. Apparition successive: - d'une microalbuminurie excessive, dite pathologique, - puis d'une protéinurie modérée, 12 L'histologie est celle d'une glomérulite segmentaire et focale; les lésions sont d'autant plus sévères qu'un SN est associé. 13 Favorisée par le vieillissement de la population concernée, la néphropathie diabétique constitue à présent plus de 10% des causes d IRC. 10
11 - enfin au bout de 10 à 20 ans d'évolution d un syndrome néphrotique constamment impur: protéinurie massive, oedèmes, hypertension artérielle, insuffisance rénale progressive. Autres complications. Elles sont spécifiques à la maladie diabétique, et presque toujours associées. Elles grèvent le pronostic (atteinte multiviscérale). - Rétinopathie - Neuropathie périphérique Biologie. Pas de particularités en dehors du diabète, le plus souvent mal équilibré. Anatomie pathologique. Existence d'une lésion spécifique, la glomérulosclérose ou lésion de Kimmelstiel-Wilson. Sclérose glomérulaire et vasculaire, avec: - Fibrose périglomérulaire - Dépôts hyalins. 14 Des signes non spécifiques de vieillissement artériel (néphroangiosclérose) sont souvent associés. Pathogénie. Le mécanisme de la néphropathie diabétique est double. Rôle du déficit en insuline et/ou de l'hyperglycémie. Le mauvais équilibre thérapeutique du diabète favorise par lui-même l'apparition de la complication rénale. 15 Rôle délétère d'une hyperfiltration glomérulaire. Cette anomalie, présente à la phase initiale, a été invoquée dans le diabète de type I. Autres facteurs incriminés: - Rôle possible d un facteur de croissance: transforming growth factor bêta 1 - Rôle possible de l angiotensine II (d où l effet favorable postulé des IEC). Conduite à tenir. L apparition de la néphropathie diabétique et sa progression vers l IRC (avant le stade du SN) ne sont pas inéluctables. Cette évolution peut être tout au moins ralentie. Une chance à saisir: la néphropathie diabétique est l une des rares causes évitables d insuffisance rénale chronique. Les mesures sont avant tout préventives: - Equilibre le plus parfait possible du diabète (l insulinothérapie devient en règle obligatoire). - Correction de l HTA encore plus stricte que pour l HTA essentielle. Recommandations de l ANAES Abaissement du seuil d intervention thérapeutique. Dans le diabète sucré, des valeurs de PA réputées normales (PA dite normale haute, entre 130 et 139 mmhg pour la PAS, 85 à 89 mmhg pour la PAD) suffisent à justifier une intervention thérapeutique. Un objectif thérapeutique plus strict. L existence d un risque vasculaire multiviscéral élevé 14 Les premières lésions précèdent de plusieurs années l apparition de la protéinurie. Microscopie optique: évolution en trois temps: - épaississement précoce de la MBG, - augmentation de la matrice mésangiale, - formation typique mais inconstante de nodules volumineux de substance hyaline PAS positive, refoulant les anses encore perméables, avec fibrose massive (fibrohyalinose) entraînant la destruction des glomérules. - Atteinte diffuse: 80% des cas. - Atteinte nodulaire: 20% des cas. - Lésions interstitielles et artériolaires associées. Microscopie électronique: absence de dépôts spécifiques. Immunofluorescence: négative. 15 De façon plus surprenante, on a aussi décrit l existence d une néphropathie typique (clinique et histologie), alors que n existent encore que des troubles infracliniques de la glycorégulation. 11
12 (étude HOT) commande une prise en charge particulièrement énergique, en sachant aller jusqu à la limite de la tolérance. Bien que le niveau tensionnel optimal à atteindre chez un patient diabétique hypertendu pour prévenir la survenue de complications micro et macroangiopathiques ou éviter leur progression ne soit pas connu, un objectif de 80 mmhg pour la PAD est recommandé. 16 Recommandation de l ANAES. En cas de diabète sucré associé à une HTA, il est recommandé d utiliser en première intention: un bêta bloquant cardiosélectif, ou un IEC, ou un diurétique à faible dose (ce qui ne perturbe pas la glycémie). Dans le diabète de type 1 avec protéinurie, la prescription d un IEC est recommandée. 17 A condition d être précoce, l administration de certains IEC paraît avoir un effet néphroprotecteur, susceptible de ralentir l évolution vers l IRC. Cet effet est distinct de l effet antihypertenseur des IEC. Il est probable qu il est partagé par l ensemble des IEC, et par les antagonistes de l angiotensine. La prévention de la néphropathie diabétique repose sur la prescription d un IEC même en l absence d hypertension artérielle. Evolution. Le critère d aggravation de la néphropathie diabétique est l évolution de la protéinurie. Son augmentation progressive est péjorative. Elle témoigne du développement des lésions anatomiques, avant même d observer la diminution de la clairance de la créatinine. Elle commande de renforcer les mesures préventives. Le dosage de la microalbuminurie au moins une fois par an est indispensable chez tout sujet diabétique non protéinurique. Ce dosage devient inutile lorsqu une protéinurie repérable par bandelette est déjà apparue. - Diabète de type I: progression inexorable vers le stade ultime de l'insuffisance rénale en 6 à 8 ans, dès lors qu une protéinurie a fait son apparition. La greffe rein-pancréas a été tentée. - Diabète de type II: évolution variable. Quelles sont les connectivites (collagénoses) responsables d un SN? Essentiellement le lupus érythémateux aigu dissséminé. Les connectivites (maladies de système, collagénoses) ont un grand intérêt physiopathologique, mais sont des maladies relativement rares. Le lupus est la plus fréquente, et celle qui est la plus fréquemment associée à un SN. L atteinte rénale, presque toujours présente, peut révéler la maladie. Pour en savoir plus. L ATTEINTE RENALE DANS LE LUPUS L'atteinte rénale est une détermination fréquente du lupus érythémateux disséminé (LED), maladie de système (collagénose ou connectivite) prédominant chez la femme jeune. Elle est engendrée par le dépôt dans les glomérules de complexes immuns DNA/anti-DNA formés in situ ou dans la circulation. 16 Dans le diabète de type 2, une diminution de 10 mmhg de la PAD entraîne une réduction de 15% du risque cardiovasculaire (étude UKPDS). 17 La supériorité de deux antagonistes de l angiotensine a été également rapportée dans le diabète de type 2. 12
13 a) Etude clinique. L'atteinte rénale est déjà présente dans 70 % des cas au moment du diagnostic du lupus, sous des formes variables: protéinurie isolée, syndrome néphrotique, syndrome néphritique aigu avec parfois insuffisance rénale aiguë (voir plus loin: Néphrites). Le SN constitue un épisode, soit de l évolution, soit inaugural et révélateur. Il est toujours impur (hématurie, insuffisance rénale précoce). b) Biologie. Taux du complément abaissé. Anomalies immunologiques spécifiques du lupus: cellules de Hargraves, anticorps anti-dna. Présence de complexes immuns circulants. c) Anatomie pathologique. Les lésions conditionnent la gravité évolutive. La biopsie rénale est systématique dans tout LED, même sans protéinurie, et a fortiori si un SN est déjà présent. Microscopie optique: tous les types de lésion sont possibles, des lésions minimes à la prolifération diffuse endo et extracapillaire. Aspect caractéristique mais inconstant d anses en fil de fer du fait de thrombus fibrinoïdes intracapillaires. Microscopie électronique: dépôts denses mésangiaux sous-endothéliaux ou sousépithéliaux. Immunofluorescence: ces dépôts sont constitués surtout d'igg, d'iga, d'igm et de C3. d) Evolution sous traitement. Corticothérapie intraveineuse initiale, puis per os, prolongée et à forte dose; immuno-dépresseurs ou plasmaphérèses en cas d échec ou de poussée. Evolution variable, fonction des lésions histologiques: extinction de la poussée évolutive (donc du SN), ou aggravation avec passage en insuffisance rénale progressive (avec poussées subaiguës plus ou moins sévères). Caractère défavorable de la présence d'une hypertension artérielle. Cependant, du fait de la possibilité d une survie prolongée en épuration extrarénale, l'atteinte rénale ne constitue plus la cause importante de mortalité qu'elle était dans le LED. Cette survie a transformé le pronostic, en révélant l'extinction secondaire possible (guérison?) de la maladie lupique (une transplantation rénale a même pu être tentée par la suite). Quel est le profil de l atteinte rénale dans la maladie amyloïde ou amylose? Cette maladie générale d origine dysimmunitaire est une cause assez fréquente de glomérulopathie, en particulier chez les sujets âgés. L'évolution constante vers l'insuffisance rénale terminale fait préconiser l'abstention thérapeutique (autre que le traitement symptomatique). Cette affection est dite: Pour en savoir plus. LA MALADIE AMYLOIDE soit primitive (formes familiales possibles, prédisposition ethnique parfois trouvée, association possible avec la maladie périodique); soit secondaire: myélome, polyarthrite rhumatoïde, suppurations prolongées, cancers viscéraux. La survenue d un SN est souvent révélatrice. Des colorations spéciales, orientées par la découverte de dépôts en microscopie optique, révèlent la présence d une substance amyloïde dans les espaces intercapillaires, avec envahissement possible de tout le floculus. Malgré la suppléaance extrarénale, le pronostic ultérieur reste défavorable en raison des autres déterminations viscérales de la maladie, notamment cardiaques. 13
chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé
Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression
Plus en détailI - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE
I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais
Plus en détailLa maladie de Berger Néphropathie à IgA
Néphropathie à IgA La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous informer
Plus en détailINTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES
INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES QU EST-CE QUE LE MDRD? Il s agit d une formule permettant d estimer le débit de filtration glomérulaire et donc la fonction rénale La formule est la suivante :
Plus en détailGUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE
GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les
Plus en détailLIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86
LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT
Plus en détailS o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique
Sommaire 1. Sémiologie... 1 Auscultation cardiaque... 1 Foyers d auscultation cardiaque... 1 Bruits du cœur... 1 Souffles fonctionnels... 2 Souffles organiques... 2 Souffle cardiaque chez l enfant... 3
Plus en détailInnovations thérapeutiques en transplantation
Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010
Plus en détailÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE
ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES D HYPERTENSION ARTÉRIELLE SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE 23 ÉVALUATION DE
Plus en détailUnité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané
Énoncés Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané N 109 Dermatoses faciales : acné, rosacée, dermatite séborrhéique Diagnostiquer l acné, la rosacée, la dermatite séborrhéique.
Plus en détailLeucémies de l enfant et de l adolescent
Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE
Plus en détailInsuffisance rénale. Définition. o Insuffisance rénale aiguë
Insuffisance rénale Définition o Insuffisance rénale aiguë Se traduit par un brusque arrêt de la filtration des déchets du sang et de la production d urine. Associée à un déséquilibre de l organisme en
Plus en détailB06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs
B06-1 B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs L ischémie aiguë est une interruption brutale du flux artériel au niveau d un membre entraînant une ischémie tissulaire. Elle constitue
Plus en détailLa filtration glomérulaire et sa régulation
UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 4 : La filtration glomérulaire et sa régulation Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.
Plus en détailLe don de moelle osseuse :
DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui
Plus en détailAtelier N 2. Consultation de patientes porteuses d une maladie générale
Atelier N 2 Consultation de patientes porteuses d une maladie générale Contre indica,ons à la grossesse Hypertension artérielle pulmonaire >30mmHg Maladie de Marfan (dilatation aortique>4 cm) Rétrécissement
Plus en détailRéflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie
Bull. Acad. Natle Chir. Dent., 2007, 50 113 Commission de l exercice professionnel et Groupe de réflexion Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie
Plus en détailPrincipales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus
Module 2 Exercice 1: Cellules souches hématopoïétiques 1. Causes de décès en Suisse (2010) La figure suivante montre les causes de décès les plus fréquentes en Suisse en 2010, telles qu elles ont été relevées
Plus en détailOrientation diagnostique devant une éosinophilie 1
Orientation diagnostique devant une éosinophilie 1 Introduction L hyperéosinophilie est définie par la présence de polynucléaires éosinophiles circulants à plus de 0,5 G/l (500/µl) (quel que soit leur
Plus en détailINSUFFISANCE CARDIAQUE DROITE Dr Dassier HEGP
INSUFFISANCE CARDIAQUE DROITE Dr Dassier HEGP I Définition L'insuffisance cardiaque droite (IVD) se traduit par une augmentation des pressions de remplissage télédiastolique du ventricule droit (VD). Le
Plus en détailActualisation de la prescription en biologie rhumatologie
Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie Pathologies inflammatoires et connectivites Pathologies dégénératives Exclusion du métabolisme phosphocalcique et des marqueurs du remodelage osseux
Plus en détailHEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas
HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination
Plus en détailCOMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008
COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 3 septembre 2008 PRIVIGEN 100 mg/ml, solution pour perfusion Flacon en verre de 50 ml (CIP: 572 790-7 Flacon en verre de 100 ml (CIP: 572 791-3) Flacon en verre de 200
Plus en détailConférence De néphrologie. Lille Internat DCEM3 E. Faure
Conférence De néphrologie Lille Internat DCEM3 E. Faure 219 : Anomalies du bilan de l eau et du sodium (DCEM3 conf 2) 219 : Anomalies du bilan du potassium (DCEM3 conf 1) 219 : Désordres de l équilibre
Plus en détailAccidents des anticoagulants
30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER
Plus en détailGrossesse et HTA. J Potin. Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours
Grossesse et HTA J Potin Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours HTA et grossesse Pathologie fréquente : 2 à 5 % des grossesses (2 à 3 % des multipares, 4 à 8 % des primipares)
Plus en détailTRAITEMENT DE L ANÉMIE AU COURS DE L INSUFFISANCE RÉNALE CHRONIQUE DE L ADULTE
TRAITEMENT DE L ANÉMIE AU COURS DE L INSUFFISANCE RÉNALE CHRONIQUE DE L ADULTE RECOMMANDATIONS Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé, mai 2005 Afssaps - 143/ 147, bd Anatole France
Plus en détailLe psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se
Le psoriasis est une maladie fréquente Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se traduit le plus souvent par des plaques rouges sur la peau, légèrement surélevées
Plus en détailHTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice
HTA et grossesse Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice Définition HTA gravidique: Après 20 SA Systole> 140mmHg et/ou Diastole>90mmHg A 2 reprises séparées de plus de 6 heures Résolutive
Plus en détailItem 127 : Transplantation d'organes
Item 127 : Transplantation d'organes Date de création du document 2008-2009 Table des matières * Introduction... 1 1 Allogreffe de moelle ou de cellules souches...1 2 Transplantation d'organes... 2 3 Diagnostic...3
Plus en détailE04a - Héparines de bas poids moléculaire
E04a - 1 E04a - Héparines de bas poids moléculaire Les héparines de bas poids moléculaire (HBPM) sont un mélange inhomogène de chaînes polysaccharidiques obtenues par fractionnement chimique ou enzymatique
Plus en détailInformation transmise sous l autorité de l Agence fédérale des médicaments et des produits de santé
Les Direct Healthcare Professional Communications (DHPC) sont des courriers envoyés aux professionnels de la santé par les firmes pharmaceutiques, afin de les informer de risques potentiels apparus lors
Plus en détailLa prise en charge de votre insuffisance cardiaque
G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre insuffisance cardiaque Vivre avec une insuffisance cardiaque Décembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant
Plus en détailII - DIABETE DE TYPE 1 : ÉPIDÉMIOLOGIE - PHYSIOPATHOLOGIE - DIAGNOSTIC- DÉPISTAGE
II - DIABETE DE TYPE 1 : ÉPIDÉMIOLOGIE - PHYSIOPATHOLOGIE - DIAGNOSTIC- DÉPISTAGE I. ÉPIDÉMIOLOGIE En France, le diabète de type 1 touche 0,38 % de la population totale et environ 10 % des diabétiques.
Plus en détailCarte de soins et d urgence
Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase
Plus en détailLivret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation
Livret des nouveaux anticoagulants oraux Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation DONNÉES DU PATIENT Nom Adresse Tél MÉDECIN TRAITANT Nom Adresse Tél SPÉCIALISTE Nom Hôpital Tél MÉDICAMENT
Plus en détailPrincipales complications de la grossesse Hypertension artérielle gravidique Item 17 - Module 2
Objectifs : Principales complications de la grossesse Hypertension artérielle gravidique Item 17 - Module 2 Diagnostiquer et connaître les principes de prévention et de prise en charge de l hypertension
Plus en détailBonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici
Un résumé des recommandations éditées par l AFEF le 1 er juin 2015 Les recommandations de l AFEF vont plus loin que celles de l EASL. Le Pr Victor De Lédinghen, du CHU de Bordeaux, et secrétaire général
Plus en détaile-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé
e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé Professeur Michèle Kessler CHU de Nancy et réseau Néphrolor L une des applications de la télémédecine est la télésurveillance à domicile,
Plus en détailMigraine et Abus de Médicaments
Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive
Plus en détailItem 182 : Accidents des anticoagulants
Item 182 : Accidents des anticoagulants COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Cruralgie par hématome
Plus en détailLa maladie de Still de l adulte
La maladie de Still de l adulte Syndrome de Wissler-Fanconi La maladie Le diagnostic Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur Cette fiche est destinée
Plus en détailFICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION
FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION Madame, Monsieur, Si votre état de santé nécessite une transfusion sanguine, ce document est destiné à vous informer sur les avantages et les risques de la transfusion,
Plus en détailTraitement de l insuffisance rénale chronique terminale: Place de la greffe de donneur vivant
Traitement de l insuffisance rénale chronique terminale: Place de la greffe de donneur vivant Pr Maryvonne Hourmant Service de Néphrologie-Immunologie clinique. CHU de Nantes Le constat Coût du traitement
Plus en détail1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :
1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche
Plus en détail27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013
27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NACO) dans la maladie thrombo embolique veineuse INTRODUCTION Thrombose veineuse
Plus en détailNEPHROGRAMME ISOTOPIQUE EXPLORATION DE L HYPERTENSION RENO-VASCULAIRE
NEPHROGRAMME ISOTOPIQUE EXPLORATION DE L HYPERTENSION RENO-VASCULAIRE D r Eric OUHAYOUN Service de Médecine Nucléaire - P r J.P. Esquerré CHU Purpan Toulouse - France Néphrogramme isotopique Principe :
Plus en détailPRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.
PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions
Plus en détailRecommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés
Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés - décembre 2009 - CARCINOMES BASOCELLULAIRES La chirurgie : traitement de référence et de 1 ère intention Classification clinique et histologique
Plus en détailConseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou
Conseils aux patients* Lutter activement contre la thrombose *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou 2 Mentions légales Directeur de la publication : Bayer
Plus en détailLISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B
LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication
Plus en détailItem 116 : Maladies autoimmunes
Item 116 : Maladies autoimmunes COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Définition du concept d'auto-immunité...3
Plus en détailLe VIH et votre cœur
Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Que dois-je savoir au sujet de mon cœur? Les maladies cardiovasculaires représentent une des cause les plus courante de décès, elles incluent: les maladies coronariennes,
Plus en détailCOMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006
COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 10 mai 2006 METOJECT 10 mg/ml, solution injectable en seringue pré-remplie 1 seringue pré-remplie en verre de 0,75 ml avec aiguille : 371 754-3 1 seringue pré- remplie
Plus en détailLa migraine : une maladie qui se traite
La migraine : une maladie qui se traite L évolution natuelle de la migraine Maladie fluctuante+++ Modification des symptômes avec l âge ++ : Moins de crises sévères Caractère pulsatile moins fréquent Plus
Plus en détailLa prise en charge de votre polyarthrite rhumatoïde
G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre polyarthrite rhumatoïde Vivre avec une polyarthrite rhumatoïde Décembre 2008 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant
Plus en détailINFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT
INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT QUELS RÉSULTATS POUR LE RECEVEUR? QUELS RISQUES POUR LE DONNEUR? DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT CONCERNER CHACUN /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
Plus en détailIschémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète.
Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. A propos d un cas clinique, sont rappelés: - les caractères cliniques et pronostiques de l IMS chez le diabétique, - la démarche de l identification de
Plus en détailQU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE?
QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? TABLES DES MATIÈRES Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2014 La FMH encourage la traduction et la redistribution de
Plus en détailLES FACTEURS DE RISQUE
LES FACTEURS DE RISQUE C EST QUOI UN FACTEUR DE RISQUE? C est une caractéristique lié à une personne, à son environnement à sa culture, à son mode de vie qui entraine pour elle une probabilité plus importante
Plus en détailI. Une nouvelle loi anti-discrimination
Extrait du Bulletin de Liaison Le Défi n 17, LHFB, Juillet 2004 Discriminations et assurances ; les apports de la Loi du 25 février 2003 et le rôle du Centre pour l'égalité des chances et la lutte contre
Plus en détailAnémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4
Anémie et maladie rénale chronique Phases 1-4 Initiative de qualité en matière d issue des maladies rénales de la National Kidney Foundation Saviez-vous que l initiative de qualité en matière d issue des
Plus en détailProfesseur Diane GODIN-RIBUOT
UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 5 : Mesure de la fonction rénale : la clairance rénale Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits
Plus en détailL anémie hémolytique auto-immune
L anémie hémolytique auto-immune La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à
Plus en détailFiche Produit Profils Médicalisés PHMEV
Guide méthodologique développé par l équipe de projets ci-dessous : Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV EQUIPE PROJET Chef de projet : Maryline CHARRA, Pharmacien Conseil Responsable de la mission
Plus en détailLe traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence
Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en
Plus en détailActivité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme
Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme 1. EXTRAITS REFERENTIELS DU BO Partie du programme : Fonctionnement de l organisme et besoin
Plus en détailPROGRAMME. Qu est ce que la sélection? Médicale Non médicale. Tarification et compensation Mortalité, surmortalité Loi des grands nombres
COMPRENDRE LA SELECTION ET LA TARIFICATION DES RISQUES B1 Durée : 1 journée Niveau Retenir les principes et définitions de base Comprendre les raisons de la sélection et les principes de tarification Faciliter
Plus en détailVaccination et tuberculose en Gériatrie. Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban
Vaccination et tuberculose en Gériatrie Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban VACCINATIONS 2 Personnes âgées et vaccinations Avec
Plus en détailUne forte dynamique des prescriptions de ces nouveaux anti-coagulants oraux
27 novembre 2013 Nouveaux anti-coagulants oraux : une étude de l Assurance Maladie souligne la dynamique forte de ces nouveaux médicaments et la nécessité d une vigilance accrue dans leur utilisation Les
Plus en détailDÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE
DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible
Plus en détailQuoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?
Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Nathalie QUILES TSIMARATOS Service de Dermatologie Hôpital Saint Joseph Marseille Ce que nous savons Le psoriasis Affection dermatologique très fréquente,
Plus en détailSystème cardiovasculaire - CV CV111 CV110. aliskirène Rasilez
aliskirène Rasilez CV111 Pour le traitement de l hypertension artérielle, en association avec au moins un agent antihypertenseur, si échec thérapeutique, intolérance ou contre-indication à un agent de
Plus en détailANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER
ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER Dr Michael Hummelsberger, Pr Jean-Gabriel Fuzibet, Service de Médecine Interne, Hôpital l Archet, CHU Nice 1. ANEMIE L étiologie de l anémie
Plus en détailAssurance maladie grave
ASSURANCE COLLECTIVE Le complément idéal à votre assurance collective Assurance maladie grave Votre partenaire de confiance. Assurance maladie grave La tranquillité d esprit à votre portée Les progrès
Plus en détailL INSUFFISANCE CARDIAQUE
L INSUFFISANCE CARDIAQUE EXISTE-T-IL DES TRAITEMENTS À BASE DE CELLULES SOUCHES POUR L INSUFFISANCE CARDIAQUE? Bien qu aucun traitement à base de cellules souches pour l insuffisance cardiaque n ait encore
Plus en détailLE SYNDROME DE BUDD CHIARI
CENTRE DE REFERENCE DES MALADIES VASCULAIRES DU FOIE (C.R.M.V.F.) Hôpital Beaujon 100 bd du Général Leclerc 92110 Clichy Service d Hépatologie Pavillon Abrami (consultation) Pavillon Sergent (hospitalisation)
Plus en détailPROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ. Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé
PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé À chacun son stade! Votre profil est unique, votre réponse à l exercice physique
Plus en détailL APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.
1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises
Plus en détailÉpidémiologie des maladies interstitielles diffuses
Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses 3 à 5/100 000 habitants Augmente avec l age 175 /100 000 >70 ans Notre file active toutes les maladies interstitielles confondues plus de 120 patients
Plus en détailORDONNANCE COLLECTIVE
ORDONNANCE COLLECTIVE Assurer le suivi des personnes recevant un Page 1 de 12 O.C. 6.5 Professionnels visés : Les infirmières qui possèdent la formation, les connaissances et les compétences nécessaires,
Plus en détailAssociation lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose
Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Auteurs Cendrine Godet (*) Jean-Pierre Frat (**) Cédric Landron (*) Lydia Roy (***) Paul Ardilouze (****) Jean-Pierre Tasu (****) (*)
Plus en détailLa transplantation rénale avec donneur vivant Aspects particuliers dans le cadre des maladies rénales transmises génétiquement
La transplantation rénale avec donneur vivant Aspects particuliers dans le cadre des maladies rénales transmises génétiquement n Professeur Michel Broyer. Hôpital Necker Enfants malades, Paris Membre du
Plus en détailTRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND
TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND PHYSIOPATHOLOGIE DE L HYPERGLYCEMIE DU DT2 Tube digestif Pancréas endocrine α β Tissu adipeux cellules β insuline cellules
Plus en détailConduite à tenir devant des œdèmes chez l enfant. Véronique OYHARCABAL Centre Hospitalier de la Côte Basque
Conduite à tenir devant des œdèmes chez l enfant Véronique OYHARCABAL Centre Hospitalier de la Côte Basque Définition Œdèmes généralisés : Œdèmes de stase : Normoprotidiques Hypoprotidémiques Œdèmes inflammatoires
Plus en détailCordarone et Thyroïde par François Boustani
Physiologie de la thyroïde : l hormonosynthèse thyroïdienne se fait à partir de l iode essentiellement d origine digestive et de la thyroglobuline qui est une protéine synthétisée par la thyroïde à partir
Plus en détailMigraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques
Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension
Plus en détailGUICHET D ACCÈS À UN MÉDECIN DE FAMILLE
GUICHET D ACCÈS À UN MÉDECIN DE FAMILLE Vous êtes à la recherche d un médecin de famille? Le CSSS-IUGS peut vous aider. Inscrivez-vous au guichet d accès à un médecin de famille en remplissant le formulaire
Plus en détailEVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines
EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines Juillet 2010 Mise à jour Septembre 2010 1 Le rapport complet
Plus en détailVotre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express
Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des
Plus en détailRÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES
CHAPITRE VI RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES I - Situation juridique La notion de références médicales opposables (RMO) est apparue dans la convention nationale des médecins de 1993. La réforme
Plus en détailTransfusions sanguines, greffes et transplantations
Transfusions sanguines, greffes et transplantations Chiffres clés en 2008 La greffe d organes est pratiquée depuis plus de 50 ans. 4 620 malades ont été greffés. 1 563 personnes ont été prélevées. 222
Plus en détailDERMATOSES ECZEMATIFORMES LICHENOIDES ET ERYTHEMATO-SQUAMEUSES
DERMATOSES ECZEMATIFORMES LICHENOIDES ET ERYTHEMATO-SQUAMEUSES I ECZEMA ET LESIONS ECZEMATIFORMES II LICHEN PLAN III LICHEN SCLERO-ATROPHIQUE IV MALADIE LUPIQUE V PSORIASIS VI AUTRES Parapsoriasis Kératodermies
Plus en détailLa maladie de Horton Artérite temporale Artérite à cellules géantes
Artérite temporale Artérite à cellules géantes La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est
Plus en détailLE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE
LE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE Le psoriasis est apparu longtemps comme une maladie de peau isolée mais des études épidémiologiques internationales ces dernières années ont
Plus en détailLes Jeudis de l'europe
LE DIABETE SUCRE EST DEFINI EN DEHORS DE TOUT EPISODE DIABETOGENE : 1.26 g/l SOIT 7 mmol/l PREVALENCE DU DIABETE DE TYPE 2 EN FRANCE METROPOLITAINE 3.4 % AGE = 63 ANS HOMMES = 54% 25% > 75 ans OUTRE MER
Plus en détailVous et votre traitement anticoagulant par AVK (antivitamine K)
Ce carnet a été réalisé sous la coordination de l Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). Vous et votre traitement anticoagulant par AVK (antivitamine K) Carte à découper
Plus en détailGuide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Hépatite chronique B
Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE Hépatite chronique B Février 2015 Ce document est téléchargeable sur : www.has-sante.fr Haute Autorité de Santé Service des
Plus en détailTransplantation hépatique à donneur vivant apparenté. Olivier Scatton, Olivier Soubrane, Service de chirurgie Cochin
Transplantation hépatique à donneur vivant apparenté Olivier Scatton, Olivier Soubrane, Service de chirurgie Cochin Introduction Le prélèvement d une partie du foie chez une personne «vivante» et apparentée
Plus en détailDiabète de type 1 de l enfant et de l adolescent
GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent Juillet 2007 Juillet 2007 1 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication
Plus en détail