ING Focus. Faillites : la face cachée de la reprise. N mars 2011

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1 ECONOMIC RESEARCH ING FOCUS July 20 N mars 2011 Croissance du PIB 2% 1% 0% -1% -2% -3% -4% BE EZ Source: Thomson Reuters, ING Inflation 4,0% 3,0% 2,0% 1,0% 0,0% -1,0% BE EZ Source: Thomson Reuters, ING Faillites et conjoncture BE - Bankruptcies (% YoY - MM 6m) BE Unemployment rate (Harmonized - Rhs) Source: Thomson Reuters Philippe Ledent Economiste Bruxelles Philippe.Ledent@ing.be Julien Manceaux Economiste Bruxelles Julien.Manceaux@ing.be ING Focus Faillites : la face cachée de la reprise 20 restera dans les annales comme la pire année pour l entrepreneuriat belge : peu de nouvelles entreprises ont vu le jour, et le nombre de faillites a presque atteint.000 unités. Certaines provinces ont par ailleurs plus souffert que d autres en la matière, ce qui offre quelques éléments inédits pour apprécier la réelle santé économique des différentes régions du pays devrait heureusement laisser apparaître une amélioration généralisée de la situation, même si une vraie normalisation prendra encore du temps. 20 s est avérée plus noire encore que 2009 pour les faillites (on en a compté près de.000). En comparaison internationale, l augmentation du nombre de faillites chez nous n a cependant rien d exceptionnel. Par contre, les créations d entreprises en Belgique se sont montrées particulièrement peu dynamiques en 20 et la normalisation semble prendre plus de temps chez nous. L analyse sectorielle montre la vulnérabilité des secteurs de l Horeca et des services en 20. Géographiquement, des différences interprovinciales apparaissent aussi clairement et elles ne s expliquent pas uniquement par une spécialisation sectorielle. Il est souvent admis que la crise a été moins forte dans les provinces wallonnes que dans leurs homologues flamandes (notamment en termes d évolution du chômage). Néanmoins, en ne s intéressant qu au secteur privé, ce fait est beaucoup moins évident. Au contraire, vues sous l angle de l entrepreneuriat, les provinces wallonnes semblent éprouver plus de difficultés, ce qui peut s expliquer par une spécialisation intra-sectorielle, par la santé financière inégale avant la crise, mais aussi par un possible manque de dynamisme dans l entrepreneuriat. Compte tenu de l amélioration conjoncturelle, le nombre de faillites devrait cependant faiblir en 2011 : la confiance est au rendez-vous, les conditions financières s améliorent, et une demande intérieure plus dynamique devrait réduire le nombre de faillites dans les secteurs de l Horeca et du commerce. Gr 1 Belgique : Nombre de faillites et prévisions Source : INS, ING Moyenne de LT Economic Research DISCLAIMER EN DERNIERE PAGE 1

2 1. 20 détient le record des faillites pour longtemps Le record de 2009 a été battu mais les.000 faillites n ont pas été atteintes 2011 devrait voir une nette amélioration dans la plupart des pays industrialisés La forte contraction de l activité économique qui a marqué les pays industrialisés en 2009 s était soldée par un record funeste de faillites dans la plupart des pays. La Belgique n avait pas été épargnée, affichant un record de 9469 faillites. Malgré la rapide reprise de l activité dans notre pays, les effets de la crise se sont encore faits sentir en 20, qui a battu le record précédent. Les.000 faillites ont été frôlées, avec 9600 cessations d activité l an dernier qui auront coûté plus de emplois. Dans les principales économies de l Eurozone comme aux USA, le nombre de faillites a été nettement plus élevé, (25% en moyenne) que la moyenne des années précédentes (depuis 2000). A cet égard, 2011 sera plutôt une année de stabilisation. Le nombre de faillites attendu est moins élevé grâce à la reprise qui se généralise (exception faite des pays de la périphérie de l Eurozone comme l Espagne), mais la diminution anticipée ne sera pas suffisante pour revenir à des niveaux de faillites normaux. La baisse sera sans doute plus rapide aux Etats-Unis et plus lente en France. En Allemagne, le nombre de faillites, inférieur à la moyenne des années précédentes, devrait rester stable et bas. Cette stabilisation de la situation n aura malheureusement pas lieu partout, certains des pays de la périphérie de l Eurozone étant encore plongés dans le marasme. En Espagne notamment, où les faillites des deux dernières années étaient cinq fois supérieures à la normale, la situation devrait encore s aggraver en Gr 1 Le nombre de faillites demeure supérieur à la moyenne. Gr 2 L accélérateur financier a joué durant la crise, y compris en matière de faillites % ES USA NL BE FR DE / Q Q Q Q Q Q3 200 Q F'casts Q3 20 EZ - % des banques restreignant leurs conditions de crédit - 9M Lead Faillites (DE+FR - % YoY - éch. dr.) 14% 12% % 8% 6% 4% 2% 0% -2% -4% -6% -8% Source: Thomson Reuters, Euler Hermès, ING # de faillites - Dépassement de la moyenne de LT = 0 Le retournement du cycle de crédit en Europe permettra la création d activités Source: Thomson Reuters Un des facteurs qui favorisera la stabilisation des faillites en 2011 devrait être le retournement du cycle de crédit en Europe. Le crédit aux entreprises a en effet continué de se contracter en 20 et est redevenu stable dans les derniers mois de l année. La restriction des conditions de crédit, due à un manque d accès des institions financières au marché des capitaux et à la mauvaise santé de bon nombre de créditeurs, s estompe en effet et un meilleur accès aux capitaux devrait permettre plus de création d activité. Chez nous par contre le crédit aux entreprises belges ne s est contracté qu en 2008, celles-ci ont donc souffert moins qu ailleurs d un manque d accès au crédit. Le cycle du crédit s était déjà retourné en 2009 (la croissance du crédit avait déjà atteint 6% en 2009 et devrait être supérieure à % pour l an dernier) et cette tendance devrait se poursuivre. La reprise dans les principales économies européennes et en Allemagne en particulier devrait en outre favoriser la création d activités chez nous. 2

3 2. L entreprenariat reste atone Les créations d entreprises ont été trop peu nombreuses Parallèlement à l augmentation des faillites, la crise a également provoqué un effondrement de la volonté d entreprendre. Le contexte semblait effectivement peu propice au lancement de nouvelles activités, c est pourquoi 20 n a connu que créations d entreprises. C est 6% de plus qu en 2009, mais c est encore 6% de moins qu en 200 par exemple. Ce chiffre peu élevé s est parallèlement traduit par une baisse sensible des créations nettes d entreprises. On note ainsi que le taux de remplacement (le nombre d entreprises créées pour une faillite), supérieur à 8,5 jusqu à la fin 2008, est retombé à à peine en décembre 2009 et n atteignait pas,5 à la fin 20. La dynamique entrepreunariale semble donc bel et bien encore grippée. Gr 3 Le dynamisme entrepreunarial reste très faible malgré la reprise Gr 4 Perte d emploi moyennes par faillite juin- 0 0 juin juin juin Créations d'entreprises pour une faillite (MM 1 an) Pertes d'emplois par faillite PIB (% YoY - éch gauche inversée) Source: Graydon, ING Les pertes d emplois par faillite étaient encore très élevées Source: DGSIE, ING Pour ce qui est de l emploi, on constate en 20 que, comme en 2009, le nombre de postes perdus par faillite est resté très proche de 2,5. De manière générale, dans la dernière décennie, les pertes d emplois par faillite ont été de 30% supérieures dans les années où la croissance du PIB est inférieure à 2% que dans les autres. En 20, malgré une reprise dynamique de la croissance, les pertes d emplois par faillite sont restées élevées. Il faudra sans doute attendre 2011 pour que la reprise mène à une baisse plus significative des pertes d emploi par faillite. 3. Certains secteurs sont plus vulnérables Les secteurs les plus touchés en 20 sont à peu de choses près les même qu en 2009 même si certains d entre eux ont bénéficié de mesures particulières. En 20, la répartition des faillites par secteur (Cf. Graphique 5) montre que la reprise du commerce a permis à ce secteur de limiter les dégâts : 28% des faillites sont apparues dans ce secteur contre un tiers en C est le secteur des services qui a été le plus touché l an dernier, bon nombre d entreprises unipersonnelles n ayant pas pu survivre à une seconde année d activités réduites. Les faillites du secteur de l Horeca ont constitué l an dernier encore une faillite sur cinq (chiffre semblable à 2009). La même analyse vaut pour le secteur de la construction. Ces deux secteurs sont dépendants de la demande intérieure et notamment du moral des consommateurs qui ne s est rattrappé qu en seconde partie de 20. Enfin, le secteur industriel représente proportionnellement moins de faillites à cause de la taille plus importante des entreprises de ce secteur. Compte tenu de leur vulnérabilité à l activité économique, les trois secteurs qui ont compté le plus de faillites en 2009 et 20 se sont globalement beaucoup plus mal comporté que d habitude pendant ces deux années. Le nombre de faillites dans le secteur du transport et des services, tout comme d ailleurs dans le secteur de la construction, a ainsi dépassé sa moyenne de long terme de plus de 40%. Dans l Horeca, le nombre de faillites a dépassé la moyenne de long terme de plus de 30%. Ces chiffres montrent que la situation actuelle est encore vécue comme une situation de crise par bon nombre de petits acteurs de ces secteurs et que, même si l activité économique repart dans notre pays, certains secteurs restent disproportionnellement affectés par la crise. 3

4 Certaines mesures de soutien spécifiques ont pourtant été prévues pour ces derniers, notamment via des baisses de TVA dans la construction et l Horeca. 4. Les disparités régionales sont importantes Des différences interprovinciales existent également...elles sont dues partiellement à la spécialisation sectorielle, mais aussi au contexte économique général. Une analyse semblable peut être réalisée selon une distinction géographique. En effet, certaines provinces présentent un nombre anormalement élevé de faillites, alors que d autres surperforment de loin la moyenne du royaume. Néanmoins, une part de ces différences interprovinciales peut être attribuée précisément aux différences sectorielles. Ainsi, par exemple, puisque la province d Anvers concentre 22% de l activité du commerce dans le royaume, cette province devrait théoriquement subir 22% du nombre de faillites de ce secteur (nombre qui par ailleurs a été très élevé). Pour mieux appréhender l effet de la structure sectorielle sur la «performance» relative de chaque province, un calcul du nombre théorique de faillites dans chaque province à partir de l importance de chacune de celles-ci dans chaque secteur de l économie a été effectué. En comparant ce nombre théorique (soit le nombre de faillites attendu compte tenu de la structure sectorielle de la province) au nombre effectif de faillites, on peut estimer quelle part des faillites est attribuable à la composition sectorielle et quelle autre part est attribuable à d autres facteurs. Ces autres facteurs constituent somme toute le «contexte économique» de chaque province. Par ailleurs, pour éviter que la taille moyenne des entreprises en faillite dans chaque province ne fausse le résultat de l analyse, le même exercice est réalisé en considérant cette fois les pertes d emplois liées aux faillites (pour un aperçu méthodologique plus détaillé, voir encadré 1). Gr 5 Répartition par secteur des faillites en 20 Gr 6 Disparités régionales importantes Construction 16% Industrie 6% Autres 2% Commerce 28% Emplois 2 1,8 1,6 1,4 1,2 1 0,8 (II) Rf Fr Bw Rw Bx An Li Lg Ha Na (III) Horeca 19% Transport et autres services 29% 0,6 0,4 0,2 0 (I) Bf Fc Lx (IV) 0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2 1,4 1,6 1,8 2 Faillites Source: DGSIE Source : DGSIE, Belgostat, calculs propres 1 La taille moyenne des entreprises en faillites dans un même secteur ne diffère pas beaucoup en fonction de la province mais certaines provinces bénéficient d une nombre très faibles de faillites qui ne peut être expliqué par la spécialisation sectorielle. La combinaison de ces simulations est rassemblée dans le graphique 6. On peut en tirer deux résultats principaux : (1) La liaison forte observée entre les résultats en termes de faillites et en termes d emplois perdus (plus il y a de faillites dans une province, plus il y a d emplois perdus) montrent que la taille moyenne des entreprises en faillite dans chaque secteur ne diffère pas vraiment selon la province. Le Brabant wallon et le Luxembourg apparaissent ici comme des exceptions : les faillis du premier avaient particulièrement beaucoup d employés, à l inverse du second (Cf. infra). (2) Les provinces ou régions apparaissant dans le carré inférieur gauche du graphique (noté I) présentent à la fois un nombre effectif de faillites ET d emplois perdus inférieurs à ce que l on aurait pu attendre compte tenu de leur structure sectorielle. D autres éléments que la composition sectorielle du secteur privé doivent donc être prises en compte. Ainsi, le Brabant flamand n a comptabilisé «que» 51% du nombre de faillites auquel on aurait 1 Abréviations : Anvers ; Bf :Brabant flamand ; Bx : Région de Bruxelles-capitale ; Bw : Brabant wallon ; Fc : Flandre occidentale ; Fr : Flandre orientale ; Ha : Hainaut ; Lg : Liège ; Li : Limbourg ; Lx : Luxembourg ; Na : Namur ; Rf : Région flamande, Rw : Région wallonne 4

5 pu s attendre en 20 compte tenu de sa structure sectorielle. En termes d emplois, ce rapport est à peine supérieur (58%). Par contre, les provinces présentes dans le carré supérieur droit (marqué III) font face à la fois à un nombre de faillites plus élevé que ce à quoi on aurait pu s attendre et à des pertes d emplois plus élevées. Il semble donc que pour ces provinces, la structure sectorielle n explique pas tout et que d autres éléments leur sont moins favorables. Encadré 1. Différences géographique : note méthodologique Ayant à disposition les chiffres de faillites par secteur et par province, il est intéressant de les combiner pour faire apparaître, au sein de chaque province, quelle part des faillites est due à la structure sectorielle. Pour ce faire, la méthodologie suivante a été suivie : 1. La part de chaque province (i) dans l activité totale de chaque secteur(j) est calculée à partir des comptes régionaux de 2009 (dernière donnée disponible). 2. A partir des poids obtenus, le nombre théorique de faillites dans chaque province est calculé de la façon suivante : Σ j w (ij) * f (j) ; avec w (ij) étant le poids de la province (i) dans le secteur (j) et f (j) étant le nombre de faillites dans le secteur (j). 3. Un rapport entre le nombre effectif de faillites et le nombre théorique est enfin calculé. Il sert à la construction du graphique 6. Un rapport supérieur à 1 signifie donc que le nombre effectif de faillites dans la province est supérieur au nombre auquel on aurait pu s attendre compte tenu de la structure sectorielle. Une même approche est réalisée à partir des données de pertes d emplois. Les poids w (ij) sont alors calculés à partir des données régionales d emplois de Ce type de méthodologie s apparente à une analyse shift-share. Elle en partage donc les défauts. On se rappellera qu une analyse shift-share est tributaire de la décomposition sectorielle réalisée : au plus le découpage sectoriel est fin, au plus il expliquera une grande part de la variable expliquée (dans ce cas le nombre de faillites ou le nombre de pertes d emplois). Les provinces de Brabant wallon et de Luxembourg sont atypiques en matière de pertes d emplois dues aux faillites. Le dynamisme des entrepreneurs, des autorités, mais aussi la spécialisation intra sectorielle peut expliquer les différences interprovinciales en matière de contexte économique sans oublier une possible mutation industrielle de certaines provinces. S agissant du premier résultat, une analyse plus fine permet de montrer que le nombre anormalement élevé des pertes d emplois en Brabant wallon (alors que le nombre de faillites correspond à sa valeur théorique) est du à la taille des entreprises en faillites dans les secteurs de l industrie et de la construction. En effet, pour ces deux secteurs, le nombre moyen d emplois perdus par faillite équivaut au double de la moyenne nationale. Dans la province de Luxembourg, la situation est inverse : dans les secteurs de l agriculture, de l industrie et de la construction, ce sont des entreprises de plus petite taille que la moyenne nationale qui ont fait faillite. Ceci explique que le nombre d emplois perdus soit «anormalement» faible. S agissant du deuxième résultat, le résidu de l analyse sectorielle (c'est-à-dire le «surplus» de faillites observées par rapport à ce qu implique la structure sectorielle du secteur privé provincial) peut s expliquer de différentes façons. Premièrement, on pourrait penser que la crise a simplement affecté certaines provinces ou régions plus que d autres, ce qui expliquerait le «surplus» observé. Or, s il est vrai que la baisse de la valeur ajoutée dans le secteur privé, comme celle de l emploi, a été différente selon la province (la chute de l activité au cours de l année 2009 est comprise, en termes nomnaux, entre 2 et 6% selon la province étudiée), les mauvaises performances ne sont pas pour autant concentrées sur une partie du pays, et on n observe pas de corrélation avec le «surplus» de faillites. Autrement dit, à choc égal, certaines provinces ont connu plus de faillites. Ceci a probablement trait à la santé financière des entreprises qui, dans le cas présent, se seraient montrées beacoup plus vulnérables dans la plupart des provinces walonnes. Par contre, des différences intra-sectorielles peuvent être observées. L industrie est par exemple un secteur qui reprend des sous-secteurs très larges et différents. Certaines provinces peuvent dès lors être spécialisées dans des sous-secteurs de l industrie pour 5

6 lesquels le nombre de faillites est très faibles, alors que d autres concentrent des industries structurellement en perte de vitesse. Cette hypothèse est étayée par le fait que les provinces présentant un revenu par habitant plus élevé que la moyenne nationale ont tendance à mieux performer dans l analyse ci-dessus (elles comptent moins de pertes d emplois et d entreprises). Sans doute le niveau plus élevé de revenu est-il en partie le reflet d une spécialisation dans des sous-secteurs «de pointe». Une analyse plus fine des secteurs permettrait de confirmer ce propos, mais dépasse le cadre de la présente étude. Deuxièmement, un nombre anormalement élevé de faillites peut aussi être le reflet d un roulement élevé dans le nombre d entreprises voir même d une mutation industrielle en cours - qui impliquerait dans le même temps un entrepreunariat particulièrement dynamique. Ainsi, on constate que certaines provinces qui comptent plus de faillites qu attendu ont parallèlement un entrepreunariat très dynamique : le nombre de créations d entreprises (primo-assujetissements à la TVA) pour 00 habitants y est particulièrement élevé. Dans ces provinces, les faillites dans certains secteurs sont compensées par la création de nouvelles activités (cas du Limbourg, du Brabant wallon, d Anvers et de la Régon de Bruxelles-Capitale). A l inverse, certaines provinces walonnes ne connaissent pas ce dynamisme, et le «surplus» de faillites (déjà plus élevé qu ailleurs) n est pas compensé dans la même mesure par le dynamisme de l entrepreunariat. A ce sujet, il est intéressant de noter que les provinces où l entrepreunariat est le moins dynamique sont aussi celles où le secteur public a la plus grande place dans l emploi local (Bruxelles, siège des institutions fédérales est ici exclue Graphique 8). Gr L entrepreunariat ne compense pas toujours Gr 8 et son dynamisme dépend fortement des régions #de créations d'entreprises pour 00 hab Bf Fc Lx Fr Bw An Li BX Haut Roulement - Mutation Lg Na Excédent/Déficit de faillites Ha Déclin #de créations d'entreprises pour 00 hab. BX (9) Bw An Li 6 Fc Fr Bf 5 Lg Na Lx Ha 4 15% 20% 25% 30% 35% Part du secteur public dans l'emploi Source : DGSIE, Belgostat, calculs propres. Le secteur privé a plus souffert de la crise en Région wallonne. Source : DGSIE, Belgostat, calculs propres. Enfin, il est vrai que différents indicateurs macroéconomiques contribuent à l idée reçue selon laquelle la Wallonie subit moins les crises économiques que la Flandre. C est par exemple le cas de l évolution du nombre de demandeurs d emplois (DEI). Cependant, les résultats décrits ci-dessus montrent qu une telle évolution est surtout due à l importance du secteur public (l emploi public représente 19% de l emploi en Flandre contre 26% en Wallonie). Si l on ne s intéresse qu au secteur privé, l activité wallonne semble au moins aussi cyclique, à tout le moins dans la dernière phase de la dernière récession, que l activité flamande. Il est par contre inquiétant que l analyse des faillites indique une plus grande vulnérabilité des provinces wallonnes. Sous cet angle, on pourrait même en déduire que la crise a été plus durement ressentie dans les provinces wallonnes. 5. Perspectives 2011 sera meilleure que 20, grâce à des exportations et une consommation des ménages en hausse. Malgré de très mauvais chiffres pour les deux premiers mois de l année, compte tenu de l amélioration conjoncturelle en cours, notre économie devrait, à l image des pays du cœur de l Europe, connaître une amélioration du nombre de faillites en Les 6

7 indicateurs de confiance attestent par ailleurs des meilleures perspectives des entrepreneurs. De surcroît, les conditions de financement pour les entreprises devraient continuer à s améliorer cette année, si bien que l accélérateur financier jouera encore en faveur des entreprises en Les commerces et le secteur de l Horeca devront par contre tabler sur la poursuite de la reprise en matière de consommation des ménages. Celle-ci devrait effectivement progresser de l ordre de 1,6% en termes réels cette année. Mais le potentiel de croissance de la consommation des ménages reste cependant plus limité que celui des exportations dont le dynamisme devrait profiter au secteur industriel compte tenu de sa plus grande ouverture aux marchés mondiaux. Tous secteurs confondus, nous nous attendons à voir le nombre de faillites revenir autour de 9.0 unités en 2011, ce qui correspondrait à une baisse de 5% par rapport à 20.

8 Disclaimer Les opinions exprimées dans ce rapport sont le reflet exact des opinions personnelles des analystes à propos des titres et des émetteurs cités dans ce document. Aucune tranche de la rémunération des analystes n'a été, n'est ou ne sera directement ou indirectement liée à l'inclusion de recommandations ou opinions spécifiques dans ce rapport. Les analystes qui ont participé à la préparation de cette publication respectent tous les exigences nationales liées à leur profession. Cette publication a été préparée au nom de ING (dans le cas présent ING Groep NV, sis aux Pays-Bas, et certaines de ses filiales et succursales) pour ses clients, uniquement à titre informatif. ING fait partie du Groupe ING (dans le cas présent ING Groep NV et ses sociétés filiales et apparentées). Cette publication ne constitue pas une recommandation de placement ni une offre ou une incitation à acheter ou vendre des instruments financiers. Même si toutes les précautions ont été prises pour assurer que les informations contenues dans ce document ne soient ni erronées, ni trompeuses au moment de la publication, ING ne peut en garantir ni l'exactitude ni l'exhaustivité. Les informations contenues dans ce document peuvent être revues sans avis préalable. ING Groep et ses cadres dirigeants, employés et mandats liés et discrétionnaires peuvent, dans les limites autorisées par la loi, avoir des positions longues ou courtes ou peuvent par ailleurs avoir des intérêts dans des transactions ou des investissements (en ce compris des produits dérivés) auxquels fait référence cette publication. En outre, ING Groep peut fournir ses services bancaires, d'assurances ou de gestion de patrimoine aux, ou solliciter de telles services auprès des, sociétés citées dans cette publication. Ni ING ni aucun de ses cadres dirigeants ou employés ne peuvent être tenus pour responsables d'éventuelles pertes directes ou indirectes suite à l'utilisation de cette publication ou de son contenu. Cette publication est soumise à la protection du copyright et des droits des bases de données et ne peut être reproduite, distribuée ou publiée par quiconque, quel que soit l'objectif, sans l'accord préalable de ING. Tous droits réservés. Tous les investissements mentionnés dans ce document peuvent comporter des risques considérables, ne sont pas nécessairement disponibles dans toutes les juridictions, peuvent être illiquides et peuvent ne pas convenir à tous les investisseurs. La valeur ou les revenus des investissements cités dans cette publication peuvent fluctuer et/ou être influencés par l'évolution des taux de change. Les performances passées ne constituent en rien une indication des résultats futurs. Les investisseurs doivent prendre leurs propres décisions de placement sans se baser sur cette publication. Seuls les investisseurs disposant d'une connaissance et d'une expérience suffisantes dans le domaine financier pour pouvoir en évaluer les mérites et les risques peuvent envisager d'investir dans les émetteurs et les marchés auxquels fait référence cette publication. Toute autre personne ne devrait pas prendre de décision sur la base de cette publication. Cette publication est émise:1) au Royaume-Uni seulement à l'attention des personnes prévues dans les articles 19, 4 et 49 du Financial Services and Markets Act 2000 (Financial Promotion) Order 2005 et ne doit pas être distribuée, directement ou indirectement, aux autres catégories de personnes (en ce compris les investisseurs privés); 2) en Italie, seulement à l'attention des personnes décrites dans l'article No. 31 de la réglementation Consob No /98 ; 3) aux Etats-Unis, seulement à l attention des investisseurs institutionnels qualifiés (QIB) et des grandes entreprises. Les clients doivent prendre contact avec des analystes auprès de, et exécuter des transactions via, une entité ING de leur juridiction nationale sauf si la loi en vigueur le permet d'agir autrement. ING Bank N.V. ses succursales et/ou ses filiales sont toutes enregistrées et contrôlées par les autorités de contrôle nationales concernées. ING Bank N.V. est agréée par la banque centrale néerlandaise et est supervisée par la Authority for the Financial Markets. Elle est sise aux Pays- Bas et est enregistrée aux Pays-Bas (numéro ) à Amstelveenseweg 500, 81 KL, Amsterdam. ING Financial Markets LLC, qui est membre du NYSE, du NASD et du SPIC et qui fait partie de ING, a accepté la responsabilité de la distribution de ce rapport aux Etats-Unis conformément aux dispositions en vigueur. En Belgique, l'éditeur responsable est Peter Vanden Houte, avenue Marnix 24, 00 Bruxelles. 8

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