Hémovigilance et Sécurité Transfusionnelle

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Hémovigilance et Sécurité Transfusionnelle"

Transcription

1 Hémovigilance et Sécurité Transfusionnelle Hémovigilance

2 Aspects réglementaires Définition de l hémovigilance : loi du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique l ensemble des procédures de surveillance organisées depuis la collecte du sang et de ses composants jusqu au suivi des receveurs, en vue de recueillir et d évaluer les informations sur les effets inattendus ou indésirables résultant de l utilisation thérapeutique des Produits Sanguins Labiles (PSL) en vue d en prévenir l apparition ainsi que les informations sur les accidents graves ou inattendus survenus chez les donneurs. Aspects réglementaires Définition de l hémovigilance : décret n du 1er fév relatif à EFS et à l hémovigilance Art.R L hémovigilance est un élément de la sécurité transfusionnelle. Elle comporte pour tout don de sang et pour tout PSL : le signalement et la déclaration de tout incident grave ; le signalement et la déclaration de tout effet indésirable grave survenu chez un donneur, le signalement et la déclaration de tout effet indésirable survenu chez un receveur

3 Aspects réglementaires Définitions : décret n du 1er fév relatif à EFS et à l hémovigilance Effet indésirable : réaction nocive survenue chez un donneur (prélèvement) ou un receveur liée ou susceptible d être liée au don de sang ou à l administration d un PSL Incident : accident ou erreur susceptible d affecter la sécurité ou la qualité du PSL et d entraîner des effets indésirables Lié au prélèvement, à la qualification, à la préparation, à la conservation, à la distribution, à la délivrance ou à l utilisation de PSL Gravité : entraînant la mort ou mettant la vie en danger, entraînant une invalidité ou une incapacité, ou provoquant ou prolongeant une hospitalisation ou tout autre état morbide 4 Janvier 1993 : «Loi relative à la sécurité en matière de transfusion sanguine et de médicaments» Création de l Agence Française du Sang : AFS Homogénéisation des établissements de transfusions : 43 ETS Mise en place du dispositif d hémovigilance : confié à l AFS Création de l Agence du Médicament Création du Laboratoire Français de fractionnement et des Biotechnologies: LFB 1er Juillet 1998 : «Loi relative au renforcement de la veille sanitaire et du contrôle de la Sécurité Sanitaire des produits destinés à l homme» H I S T O R I Q U E Création du Comité National de Sécurité sanitaire Création de l Institut National de Veille Sanitaire Création de l Etablissement Français du Sang : E.F.S Création de l Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé : Afssaps

4 Le Système Transfusionnel Français ais Ministère de la santé/ DGS Afssaps EFS Coordonnateur Régional ETS ETS Site Site Site Site distributeur distributeur distributeur distributeur ES n = 2200 Dépôt ESESES ETS n = 18 Site Site n = 140 distributeur distributeur ES ES ESESES ESESES N = 750 ES ES Dépôt ES ES Dépôt ES ES ASPECTS REGLEMENTAIRES Décret n du 4 mars 1999 complété par le décret n du 1er fév relatif à EFS et à l hémovigilance Précise les objectifs et les moyens de l hémovigilance assurer la traçabilité des PSL depuis le donneur jusqu au receveur assurer le recueil des événements indésirables (EI) liés au prélèvement ou à l utilisation des PSL - évaluer et exploiter les informations ci-dessus en vue de prévenir la survenue de tout EI réaliser les études épidémiologiques nécessaires pour prévenir l apparition des EI

5 LE RESEAU D HEMOVIGILANCE NIVEAU LOCAL Correspondants d hémovigilance (le plus souvent des médecins) pour : - chaque Etablissement de Transfusion Sanguine - chaque Etablissement de Santé (1502) NIVEAU REGIONAL 27 Coordonnateurs Régionaux d Hémovigilance NIVEAU NATIONAL Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Assaps) - Unité d hémovigilance Cellule d hémovigilance (EFS siège) LE RESEAU D HEMOVIGILANCE (1) Etablissements de Transfusion Sanguine Sites de Transfusion

6 LE RESEAU D HEMOVIGILANCE (2) Etablissements de Santé x 10 Coordonnateurs Régionaux d Hémovigilance LE RESEAU D HEMOVIGILANCE (3) Etablissements de Transfusion Sanguine Site de Transfusion Etablissements Healthcare centers de SantéX x 10 Coordonnateurs Régionaux d hémovigilance

7 Comité de SécuritS curité Transfusionnelle et d Hémovigilanced décret n du 1er fév relatif à EFS et à l hémovigilance Obligatoire dans les établissements publics et privés Règlement intérieur fixe les modalités de composition, d organisation et de fonctionnement du comité Se réunit 3 fois /an, Comité de SécuritS curité Transfusionnelle et d Hémovigilanced décret n du 1er fév relatif à EFS et à l hémovigilance Composition : Représentants des acteurs impliqués dans le processus transfusionnel Directeurs ES et EFS ou représentants, Correspondants d Hémovigilance ES et EFS, Représentants des personnels médicaux, soignants, médico administratifs de ES un représentant de la commission des soins infirmiers, de rééducation et médico-techniques,du comité technique d établissement, du comité d hygiène et de sécurité et des conditions de travail Représentants des usagers Coordonnateur Régional d hémovigilance(crh), responsable ou correspondant du Centre Régional de Pharmacovigilance (s ils le souhaitent)

8 Comité de SécuritS curité Transfusionnelle et d Hémovigilanced décret n du 1er fév relatif à EFS et à l hémovigilance Missions..de contribuer par ses études et ses propositions à l amélioration de la sécurité des patients qui sont transfusés dans l ES Veille à la mise en œuvre des règles et procédures d Hémovigilance et coordonne ces actions au sein de l ES : présence dans le dossier médical des documents relatifs aux actes transfusionnels et le cas échéant de la copie de la Fiche d Effet Indésirable Receveur (FEIR), s assure de la collaboration des correspondants d Hémovigilance des circuits de transmission des informations entre les établissements Comité de SécuritS curité Transfusionnelle et d Hémovigilanced décret n du 1er fév relatif à EFS et à l hémovigilance Missions.. Surveille la gestion des dépôts de sang, Gère les données d hémovigilance (incident grave et EIR),présente un bilan et conçoit toute mesure nécessaire pour prévenir ces évènements, Peut saisir le CRH (et l Afssaps) de toute question relative à l hémovigilance et lui demander de procéder à toute investigation sur les circonstances de survenue d un incident grave ou d un EIR

9 Comité de SécuritS curité Transfusionnelle et d Hémovigilanced décret n du 1er fév relatif à EFS et à l hémovigilance Remet à la CME un rapport annuel d activité, Un plan de formation L Afssaps, le CRH, le préfet du département sont destinataires des comptes-rendus, rapports et autres documents élaborés par le CSTH Qui? Correspondant d Hémovigilanced Médecin ou pharmacien Désigné par le directeur de l ES, Conditions particulières de qualification et de formation peuvent être imposées par arrêté Missions Déclaration de tout effet indésirable survenu chez un receveur ainsi que tout incident grave, Recueil et conservation, des informations nécessaires à l hémovigilance (traçabilité) :

10 LE RESEAU D HEMOVIGILANCED Personnels soignants information des patients prescription des produits sanguins surveillance de l acte transfusionnel : * reconnaissance des effets indésirables, * signalement des effets indésirables, proposition de suivi Patients transfusés identité du patient surveillance de l acte transfusionnel reconnaissance et signalement des effets indésirables acceptation et adhésion au suivi LA TRACABILITE Elément primordial de l hémovigilance Retour d information sur le devenir de chaque PSL distribué par un ETS Obligatoire, effectuée à ce jour par un formulaire papier (efficacité moyenne > 99 %) informatisation pour certains établissements

11 SCHEMA DE LA TRACABILITE Etablissement de Soins Identification Patient PSL Attribué Transfusion Fichier Traçabilité Etablissement de Transfusion Fiche de Délivrance Fiche de Retour Information Identification PSL Délivrance Fichier Traçabilité examens R E C E P T I O N demande réalisation traçabilité La destination du colis Les conditions de transport La conformité des produits livrés BORDEREAU DE DELIVRANCE LAFLEUR Marguerite F/ 19/09/1923 L identité du patient Le numéro de don Le groupe sanguin Les qualifications En cas d anomalie contacter le Service de Distribution de l EFS La date de péremption L aspect du produit L intégrité de la poche

12 Un seul document! Une seule page! BORDEREAU DE DELIVRANCE Identification ES / patient Données Immunohématologiques patient Données correspondant au(x) produit(s) Données à renseigner pour la traçabilité examens demande réception réalisation T R A C A B I L I T E Confirmation de l identité du receveur à retourner à l EFS Inscription de la transfusion dans le dossier transfusionnel

13 T R A C A B I L I T E examens demande réception réalisation T R A C A B I L I T E Inscription de la transfusion dans le dossier transfusionnel

14 Confirmation de transfusion X X EDIVERT Jeanne TEST Seulement 3 PSL par fiche Traçabilit abilité de destruction

15 LA TRACABILITE EN FRANCE (données 2007) Moyenne Nationale : 99,40 % 99,47%

16 EVOLUTION DE LA TRACABILITE Année % Traçabilité PSL Distribués PSL Non Tracés , , , Année CHU % Traçabilité BORDEAUX PSL Distribués PSL non Tracés , Données Conférence Nationale des Coordonnateurs d Hémovigilance ENQUETE DESCENDANTE Donneur régulier 1 er DON Sérologie négative 2 e DON Sérologie HCV+ DISTRIBUTION Receveur CGR Receveur Plaquettes Receveur Plasma

17 ENQUETE DESCENDANTE Information post don: 1100 par an en 2008 DON J 0 Information post don Syndrome fébrile J+ 2 Conservation EFS? Conservation dépôt? Délivrance? Receveur CGR Retrait PSL Retrait PSL Blocage PSL? Information prescripteur Receveur Plaquettes ENQUETES ASCENDANTES ET DESCENDANTES DON Sérologie inconnue < 1990 Sérologie négative > 1990 DISTRIBUTION DISTRIBUTION? Receveur Plaquettes Receveur Plasma Receveur CGR HCV +

18 Intérêt médico m économique Destruction de PSL au CHU de Bordeaux : 3,07 % Transfusés Détruits % Total PSL ,07 PSL homologue ,1 CGR ,19 PFC ,7 CP ,8 PSL autologue CGR PFC ,7 Les Effets Indésirables Receveurs (EIR) Toute personne, médecin, pharmacien, chirurgien dentiste, sage femme ou infirmier qui constate un effet inattendu ou indésirable dû ou susceptible d être dû à un PSL, doit le signaler sans délai au correspondant d hémovigilance. En France, la déclaration est obligatoire, pour tous les effets indésirables quelque en soit la gravité et l imputabilité.

19 Les Effets Indésirables Receveurs Signalement dans les 8 heures heure : 0 Correspondant hémovigilance ES Correspondant hémovigilance ETS heure : 8 e - FIT FICHE EFFET INDESIRABLE RECEVEUR GRADE GRADE 2-4 GRADE 2-4 Coordonnateur Régional Afssaps EFS heure : 48 Transmission électronique sécurisée jours 15 Signalement Taux 2006 National 2,8 EIR / PSL transfusés régional 3 EIR / PSL transfusés 4 3,5 3 2,5 2 1,5 1 0, PSL distribués FIT FIT / PSL distribués Données Afssaps

20 Gravité et Imputabilité 5 degrés de gravité ont été définis : 0 : Transfusion de produit inapproprié sans effet secondaire (2002) 1 : Absence de menace vitale immédiate ou à long terme 2 : Morbidité à long terme 3 : Menace vitale immédiate 4 : Décès Imputabilité : 0 : exclue 1 : douteuse 2 : possible 3 : vraisemblable 4 : certaine Nombre d incidents déclarés par an Base nationale (Rapport EFS 2004) 0 : Produit inapproprié 1: Absence de menace 2 : Morbidité long terme 3 : Menace vitale 4: Décès Grade % 7380 FIT pour 2004 Toute imputabilité FIT Imputabilité 3 à 4 Grade 4 7 0,2% Grade % Grade % Grade %

21 Origine du dysfonctionnement initial 145 FIT de Grade 0 données Hémovigilance- EFS 2004 ETS N = 36 ES N = 78 DEPOT N = 25 Incidents immédiats, tous grades & imputabilités Allergies 26 % ABO 1 % Rh 0% Culture Positive PSL: 1% Incompatibilité Immunologique 2 % Inconnus 54 % - HLA et leuco plaquettaires 6 % Autres Incidents Immédiats 3 % Inefficacité transfusionnelle 3 % Surcharges volémiques 4 % Source Afssaps : données cumulatives

22 66 Réactions allergiques dont 3 de grade 3. Elles représentent 34,7 % des EIR d imputabilité de 1 à 3. Le risque global est de 1 pour 848 PSL et de 1 pour 111 CP. 43 Réactions Fébriles Non Hémolytiques (RFNH): Le risque est de 1 pour PSL transfusés 31 Diagnostics «Inconnus» soit 18 % des EIR d imputabilité 1 à 3. Une de grade 3 (hyperta, douleur thoracique) 14 Incompatibilités immunologiques : 3 avec des CGR, 11 avec des CPA Immunisations anti-hla en baisse depuis Aucun EIR lié à une incompatibilité ABO. 22 allo-immunisation Effets Indésirables Receveurs (EIR) d imputabilité 1 à 3 2 Surcharges volémiques Elles ont concerné 2 personnes de 57 et 92 ans (avec des CGR). Une contamination bactérienne : un CPA (Serratia marcescens): choc nécessitant un transfert en réanimation. Aucun TRALI ni séroconversion Incidents immédiats de grades 3 et 4 imputabilités > =2 ( 2002) Culture positive de PSL N= 57 6 % Allergies N= % Incompatibilité ABO Rh N=62 6 % N = 6 1 % Autres Incomp. Immuno N=59 6 % Ineff. transfusionnelle N=32 3 % Incompatibilités HLA et leuco-plaq N=47 5% Autres incidents N=54 5% Surcharges volémiques N= % Inconnus N= % Source Afssaps : données cumulatives

23 Décès (grade 4) : imputabilités >= 2 12 à 20 par an : risque de 1/ PSL Surcharges volémiques Incompatibilités immunologiques Inconnu Infections bactériennes RFNH TRALI Allergie Source Afssaps : données cumulatives

24 Surcharges volémiques : imputabilités >=2 Risque ~ 1 pour PSL FIT 2003 n = 209 Grade 4 : 6 Grade 3 : 73 Grade 2 : 0 Grade 1 : 130 Source Afssaps : données cumulatives Les surcharges volémiques Accidents relativement fréquents Observés chez les nouveau-nés, les patients âgés ou avec insuffisance cardiaque ou anémie chronique à volume sanguin total conservé Tableau initial : dyspnée, toux, oppression thoracique Examen : râles crépitants Augmentation de la PVC Évolution vers un tableau d'œdème aigu du poumon...

25 Les surcharges volémiques Prise en charge Incident pulmonaire : conduite à tenir Devant dyspnée, toux, désaturation, hypoxie OAP clinique Arrêt de la transfusion Appel médecin Mesures de réanimation Prévenir correspondant d hémovigilance Bilan radio pulmonaire - gazométrie échographie cardiaque BNP TRALI : imputabilités >=2 Risque ~ 1 pour PSL Source Afssaps : données cumulatives FIT 2003 n = 17 Grade 4 : 3 Grade 3 : 11 Grade 2 : 0 Grade 1 : 3

26 Diagnostic Positif En cas de doute sur le diagnostic étiologique et de formes graves: seront pratiqués: Radiographie du thorax ECG Échographie cardiaque Gazométries Dosage du BNP ou de son extrémité N terminale. (peptides natriurétiques sécrétés en réponse à une distension de la paroi ventriculaire dûe à une surcharge volémique). Complications allergiques : imputabilités >=2 Risque ~ 1 pour PSL FIT 2003 n = 1543 Grade 4 : 0 Grade 3 : 37 Grade 2 : 0 Grade 1: 1506

27 Manifestations allergiques Manifestation la plus fréquente Dues aux protéines plasmatiques apportées par le PFC Les CGR, CPA et CPS Parfois lié à Anti Ig A chez déficitaire en IgA Le plus souvent réaction anaphylactique mineure : urticaire limitée rash cutané Rarement réaction anaphylactique majeure : choc œdème de Quincke décès Homme de 53 ans, immunodéprimé A déjà fait un épisode de frissons-fièvre Transfusion d'un CPA. Au bout de 10 minutes : prurit, érythème. Arrêt de la transfusion par une élève infirmière. L'IDE est prévenue, et à son arrivée - collapsus - dyspnée, sibillants - urticaire géante. Transfert en Réa, remplissage vasculaire, corticoïdes Bactério. négative, AC anti-iga négatifs TRANSFUSER DES PRODUITS DEPLASMATISES

28 ALLERGIE : prise en charge thérapeutique Attitude vis à vis du receveur Conduite à tenir immédiate [1] arrêter la transfusion conserver la voie d abord débrancher PSL, le conserver selon protocole de l ES mesurer paramètres vitaux (FC, PA, T, FR, SaO²) toutes les 15 min ou adapter selon prescription médicale appliquer le traitement prescrit par le médecin prolonger et intensifier la surveillance et prévenir immédiatement le Service de Distribution de l ETS (pour les mesures préventives éventuelles) signaler au Correspondant d Hémovigilance de l ES et/ou de l ETS en cas de suspicion de contamination bactérienne, les PSL sont adressés en microbiologie selon le protocole de Investigations EIR allergie grave Explorations IMMEDIATES mécanisme de la réaction Dosage de l histamine et de la tryptase (3 échantillons sanguins) : Délai de prélèvement < 30 min 30 min à 2 h > 24 h Type de dosage Histamine Tryptase Tryptase (taux de base) Type de tube EDTA EDTA ou sec EDTA ou sec Dosage des IgA et/ou recherche d AC anti IgA

29 Commission d hémovigilance Accidents ABO : imputabilités >=2 Risque ~ 1 pour PSL Source Afssaps : données cumulatives FIT 2006 n = 21 Grade 4 : 0 Grade 3 : 0 Grade 2 : 0 Grade 1 :11 Grade 0 :17

30 Accidents ABO : imputabilités >=2 Risque ~ 1 pour PSL Source Afssaps : données cumulatives FIT 2006 n = 21 Grade 4 : 0 Grade 3 : 0 Grade 2 : 0 Grade 1 :11 Grade 0 :17 Accidents ABO (données Afssaps ) Lieu du dysfonctionnement Non précisé 28 % Inconnu = 2 % ETS = 2 % ETS et ES = 11 % ES 57 %

31 Les sources d erreurs ABO erreur de Produit Sanguin Labile 72 % erreur de patient 11 % erreur de carte de groupe 4 % transfusion avec une seule détermination 4 % absence de vérification de la concordance PSL/Patient 2 % erreur de patient (homonymie) 1 % erreur de prélèvement pour groupage 1 % transfusion en urgence sans groupe 1 % non respect des BPT en néo-natalogie 1 % inconnu 1 % + Défaut de contrôle d identité + Contrôle ultime au lit du malade mal ou non fait Réactions Fébriles Non Hémolytiques : imputabilités >= 2 Risque ~ 1 pour PSL FIT 2003 n = 1762 Grade 4 : 1 Grade 3 : 10 Grade 2 : 0 Grade 1 :1751 Source Afssaps : données cumulatives

32 Incidents avec culture PSL Positive : imputabilité >=2 Risque ~ 1 pour PSL FIT 2003 n = Grade 4 :3 Grade 3 : 3 Grade 2 : Grade 1 : 10 Source Afssaps : données cumulatives Quand les suspecter? Tableau clinique évocateur survenant en général dans les 90 min suivant le début de la transfusion. Ce tableau comprend un ou plusieurs signes tels que : T 39 C ou augmentation de la température basale 2 C, frissons, tachycardie 120/mn ou augmentation de la fréquence cardiaque 40/mn, baisse de la pression artérielle systolique 30mn Hg, choc dans certains cas (30% des cas - étude BACTHEM), autre signes Le tableau clinique peut être plus fruste...

33 Conduite à tenir dans le service de soins Vis à vis du receveur : arrêter la transfusion, débrancher la transfusion selon des modalités précisées (voir annexe B), conserver une voie d abord veineuse, Alerter le médecin responsable de la prise en charge du malade : mise en route des mesures symptomatiques appropriées.

34 Hémovigilance Risque de contamination virale d un receveur Estimation à partir du suivi des Dons de sang Avant le DGV VIH 22 (6-38) VHC 66 (38-94) VHB 46 (25-109) Après le DGV Risque résiduel r de transmission viral ( ) 2006) VIH HTLV VHC VHB* Taux Incidence/10 5 P-A (IC 95 %) 1,30 p (0,89 1,88) 0,09 p (0,02 0,35) 0,48 p (0,25 0,88) 0,79 p (0,46 1,24) Risque résiduelr (IC 95 %) 1/ (0-1/ ) 1/ (0-1/ ) 1/ (0-1/ ) 1/ (0-1/ ) * données ajustées pour tenir compte du caractère re transitoire de l Ag l HBs Source : InVS, INTS, EFS, CTS

35 Estimation du risque résiduel de transmission virale par transfusion Période Risque résiduel VIH VHC VHB 1 / an en France 0,3 / an en France 1,5 / an en France Evolution du risque transfusionnel Risque erreur transfusionnelle Risque contamination Virale

36 Evolution du risque transfusionnel Risque résiduel contamination VIH 1 / dons (INVS, INTS) 1 erreur transfusionnelle pour transfusions (Afssaps) Le signalement des incidents transfusionnels 1 - Information du patient 2 - Prescription médicale 3 - Examens prétransfusionnels 4 - Commande des PSL à l EFS IT ( ) pour PSL transfusés 3 incompatibilités ABO 4 erreurs de transfusions compatibles (grade 0) 4 CPA, 1 PFC, 2 CGR A U L I T D U M A L A D E 5 - Réception des PSL Conservation temporaire Conformité du pr oduit? ou i 6 - Préparation de l acte transfusionnel Contrôle prétran sfusionnel au lit du malade (CGR, PFC, CP) Contrôle ultime de compatibilité au lit du malade (CGR) no n Réactions concordantes? ou i 7 - Branchement de la transfusion 8 - Surveillance du patient no n Incident? 9 - Traçabilité no n 10 - Conservation - poche transfusée vide 2 h - c ar ton -test 48 h Retour immédiat des PSL à l EFS Erreur de distribution EFS/Dépôt Défaut de vérification des produits lors de la réception Pas de vérification de concordance patient/produit/documents Défaillance du contrôle ultime de compatibilité 11 - Remise des documents post-transfusionnels au patient

37 Le signalement des événements indésirables 102 signalements observés en % à l EFS, 22,5 % au niveau du transporteur, 32 % au CHU IH Retard de prise en charge du patient Retard acheminement des tubes 8% Retard transmission des résultats 7% PSL Problème lors de la distribution 27% Retard d acheminement des PSL 26% Discordance de groupe sanguin 10% Mauvaise identification des tubes Usurpation d identité Non respect de la procédure de prélèvement Défaut dans la pratique du CUP 10% Erreurs de distribution 4% Dynamique de survenue d un événement indésirable Patient Soignant Equipe Tâches Conditions de travail Organisation Contexte institutionnel D après J. Reason USTH Retour d expérience - MHL 17 avril 2008

38 Retour sur EXpérience Le Dimanche 13 janvier 2001 Madame Prévue. âgée de 90 ans de groupe O positif reçoit un CGR O positif prescrit et distribué pour une autre patiente (Mme Autre). Les faits Le vendredi 12/01 l'interne prescrit 2 CGR pour Mme S. Un CGR à passer le samedi 13 et un le dimanche 14. Cette patiente hospitalisée depuis 2 semaines a une anémie modérée (Hb 9.7g stable et tolérée). La transfusion est programmée en perspective de son transfert en maison de convalescence le 15/01. Dysfonctionnements Indication discutable. La patiente aurait pu être transfusée plus tôt. La prescription notée sur le dossier de soins ne reprécise pas la répartition des poches dans le temps. Solutions Veiller à limiter les transfusions le week end et la nuit aux seuls cas urgents. Rédiger avec plus de précision les prescriptions médicales sur le dossier de soins. Le samedi 13 au matin Mme S reçoit le 1 er CGR prévu. L'IDE du matin signale à sa collègue d'après-midi qu'un 2 e CGR est prévu. Le samedi 13 après-midi, Mme S reçoit un CGR O rhésus Positif conservé dans le réfrigérateur du service. L'IDE s'étonne de l'absence de fiche de confirmation d'administration mais pense qu'elle a été rangée ailleurs. Le contrôle ultime est concordant. Le dimanche 14 l'efs-al livre le 2 e CGR commandé pour Mme S. C'est alors que l'ide s'étonne de l'arrivée de ce 2 e produit qui est censé avoir été administré la veille. L'enquête menée par les IDE et la Surveillante du service permet de retrouver que le 2 e CGR transfusé à Mme S le samedi 13 après-midi est en fait le 2 e CGR distribué le 12/01 pour Mme P. décédée entre temps. Les CGR distribués pour Mme P étaient non isogroupe (O positif pour une patiente A positif ) et compatibles pour les deux patientes. Entre les deux transfusions prévues pour Mme P le 2 e CGR a été conservé dans le réfrigérateur et n'a pas été détruit après le décès de Mme P. L 'IDE de nuit ennuyée de devoir jeter un CGR conservé dans le réfrigérateur a interrogé le personnel du bloc pour savoir si le dépôt de sang reprenait les produits, il lui a été répondu que non. L'IDE du lendemain matin n'a pas osé elle non plus jeter la poche de sang. Il est à noter que d'habitude les CGR sont acheminés 1 par 1dans le service, cette situation est exceptionnelle. L'information de transfusion 1 poche le 13 et une le 14 s'est perdue car elle n'a pas été reprise sur la prescription. L'IDE transfuse un CGR sans avoir vérifié la concordance entre le bon d'attribution, la prescription et le produit délivré. Le 2 e produit est conservé au réfrigérateur en attente de transfusion. Ce mode de conservation rassure faussement les IDE qui se croient autorisées à conserver les CGR au delà des 6 heures réglementaires. Réticence à éliminer un produit conservé au réfrigérateur par soucis d'économie. Méconnaissance du fonctionnement du dépôt de sang de l'établissement. Difficultés à gérer une situation exceptionnelle (d'habitude les PSL sont transfusés rapidement après réception). Etre plus rigoureux et ne transfuser qu'après s'être assuré de la concordance entre le bon d'attribution le produit délivré et la prescription médicale. En attente de transfusion les PSL seront conservés soit à T ambiante, soit dans le sac isotherme. Tout PSL non transfusé dans un délai de 6 heures après la réception dans le service doit être détruit. Noter l'heure d'arrivée du produit dans le service sur le bon d'attribution. Continuer à acheminer les PSL 1 par 1. Cartographie du risque transfusionnel Erreurs d administration Pratiques professionnelles Examens prétransfusionnels Distribution (EFS/Dépôt) Contrôles à la réception Contrôles pré transfusionnels Problèmes d identitd identité Non respect de la procédure de prélèvement Défaillance lors de la distribution Non respect des bonnes pratiques de distribution Diversité des modes d acheminement Non respect des contrôles à la réceptionr Absence de vérification v de l identitl identité Mauvaise pratique du contrôle ultime de compatibilité

39 Cartographie du risque transfusionnel Retard de prise en charge du patient organisation Examens prétransfusionnels Distribution (EFS) Transport Retard d acheminement d des tubes Retard de transmission des résultatsr Retard de distribution Non respect des bonnes pratiques de distribution Non disponibilité du transporteur Retard d acheminementd Tableau 5 : Répartition des IT par gravité Bilan d activité 2009 CHU Bordeaux : actions d Hémovigilance Gestion des Incidents de la chaine Transfusionnelle

40 Incidents transfusionnels 240 incidents signalés niveau 1 Non-conformité ou anomalie non bloquante pour la suite du processus transfusionnel niveau 2 toute défaillance entraînant un arrêt du processus transfusionnel sans conséquence directe sur la prise en charge du patient Niveau 3 58% niveau 3 tout EI avec conséquence directe sur le patient niveau 4 tout EI ayant causé le décès du patient ou ayant mis en jeu son pronostic vital ou responsable de séquelle Niveau 4 0% Niveau 1 13% Niveau 2 29% Incidents transfusionnels Catégories d IT Destruction de PSL 9% Transfusion inappropriée 4% Discordance de groupe 14% Autres 11% Non-conformité 62% Discordance de groupe Transfusion inappropriée Destruction de PSL Non-conformité Autres

41 Incidents transfusionnels Répartition des Lieux des défaillances Tableau 2 : Lieu des défaillances ayant conduit à l IT Unité de soins Dépôts de sang Coursier CHU Transporteur CHU Transporteur EFS AL Antenne EFS EFSAL Incidents transfusionnels zones de défaillances Identification patient Gestion du dossier transfusionnel Traçabilité Examen immuno hématologique IH Prescription de PSL Surveillance du patient Transmission prescription médicale d PSL Contrôle de compatibilité Distribution Contrôle ultime de concordance Délivrance des PSL Conservation de PSL Réception de PSL Livraison de PSL Acheminement des PSL

42 Incidents transfusionnels zones de défaillances liées aux EIH Prescription IH Acheminement de la demande 9 Prélèvement IH Interprétation des résultats Réalisation analyse Transmission résultat Incidents transfusionnels lieux de défaillances concernant l'identification du patient Service des Admissions 23 Labo, extérieurs Accueil dans service EFS 43 Chevet du malade

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION Madame, Monsieur, Si votre état de santé nécessite une transfusion sanguine, ce document est destiné à vous informer sur les avantages et les risques de la transfusion,

Plus en détail

LES DIFFERENTS PSL : qualifications, transformations et leurs indications

LES DIFFERENTS PSL : qualifications, transformations et leurs indications ÉTABLISSEMENT FRANÇAIS DU SANG L Etablissement français du sang LES DIFFERENTS PSL : qualifications, transformations et leurs indications Dr Anne-Lise MARACHET DIU Cancérologie/Hématologie EFS IDF- Site

Plus en détail

Zone de commentaires. Convention EFS / ES ( document à joindre) II, Les systèmes d'information OUI NON NC Zone de commentaires. Zone de commentaires

Zone de commentaires. Convention EFS / ES ( document à joindre) II, Les systèmes d'information OUI NON NC Zone de commentaires. Zone de commentaires 5. ENSEMBLE DES PIECES CONSTITUANT LE DOSSIER A FOURNIR A L'AGENCE REGIONALE DE L'HOSPITALISATION POUR UNE DEMANDE D AUTORISATION DE FONCTIONNEMENT D UN DEPÔT DE SANG DANS UN ETABLISSEMENT DE SANTE I.

Plus en détail

Soins infirmiers et gestion des risques

Soins infirmiers et gestion des risques Soins infirmiers et gestion des risques I. Principe de précaution Hippocrate disait «soulager le malade et ne pas lui nuire» Cet adage «primun non cere» est le principe de la base de la médecine II. La

Plus en détail

Complications de la transfusion

Complications de la transfusion Complications de la transfusion Traditionnellement, les accidents transfusionnels sont décrits selon leur cause, immunologique, infectieuse, autre. Il est cependant plus didactique de les étudier selon

Plus en détail

Maladie hémolytique du nouveau né. Dr Emmanuel RIGAL Unité d hématologie transfusionelle GENEVE Présentation du 13 janvier 2012.

Maladie hémolytique du nouveau né. Dr Emmanuel RIGAL Unité d hématologie transfusionelle GENEVE Présentation du 13 janvier 2012. Maladie hémolytique du nouveau né. Dr Emmanuel RIGAL Unité d hématologie transfusionelle GENEVE Présentation du 13 janvier 2012. HISTORIQUE Période de DESCRIPTION : -Ictère, Anasarque 1609 Louyse BOURGEOIS

Plus en détail

Transfusion Sanguine et Produits dérivés du sang : indications, complication. Hémovigilance (178) Ph. De Micco Avril 2005

Transfusion Sanguine et Produits dérivés du sang : indications, complication. Hémovigilance (178) Ph. De Micco Avril 2005 Transfusion Sanguine et Produits dérivés du sang : indications, complication. Hémovigilance (178) Ph. De Micco Avril 2005 Objectifs pédagogiques : Expliquer les risques transfusionnels, les règles de prévention,

Plus en détail

LE DIRECTEUR GENERAL DE LA SANTE LE DIRECTEUR DE L'HOSPITALISATION ET DE L'ORGANISATION DES SOINS

LE DIRECTEUR GENERAL DE LA SANTE LE DIRECTEUR DE L'HOSPITALISATION ET DE L'ORGANISATION DES SOINS MINISTERE DE LA SANTE, DE LA FAMILLE ET DES PERSONNES HANDICAPEES Direction générale Paris, de la santé Sous direction de la politique des produits de santé (SD3) Sous direction de la qualité du système

Plus en détail

Réorganisation du processus de transfusion sanguine au Liban

Réorganisation du processus de transfusion sanguine au Liban Réorganisation du processus de transfusion sanguine au Liban Cahier des charges du Logiciel Médico Technique Rédigé en collaboration avec Cahier des charges du Logiciel Médico Technique La procédure d

Plus en détail

CATALOGUE DES FORMATIONS

CATALOGUE DES FORMATIONS Etablissement Français du Sang LE LIEN ENTRE LA GÉNÉROSITÉ DES DONNEURS DE SANG ET LES BESOINS DES MALADES CATALOGUE DES FORMATIONS Formation continue Formation universitaire Développement Professionnel

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

POLITIQUE DE SECURITE DE L EFS ou la nécessité de construire un système sûr, durable, évolutif et raisonné

POLITIQUE DE SECURITE DE L EFS ou la nécessité de construire un système sûr, durable, évolutif et raisonné POLITIQUE DE SECURITE DE L EFS ou la nécessité de construire un système sûr, durable, évolutif et raisonné Congrès SFSP, Jeudi 3 novembre 2011 Contexte et objectifs Sécurité transfusionnelle = Préoccupation

Plus en détail

L incompatibilité immunologique érythrocytaire

L incompatibilité immunologique érythrocytaire Fiches techniques des Effets Indésirables Receveurs L incompatibilité immunologique érythrocytaire Qu est ce que l incompatibilité immunologique erythrocytaire et quels en sont les mécanismes physiopathologiques?

Plus en détail

Gestion des risques : Principes et méthodes d analyse d accidents thérapeutiques

Gestion des risques : Principes et méthodes d analyse d accidents thérapeutiques Gestion des risques : Principes et méthodes d analyse d accidents thérapeutiques 6ème journée "Actualités et perspectives» Réseau d Hémovigilance Aquitaine Limousin 27/11/08 Dr P.Roussel Institut National

Plus en détail

L ANGINE. A Epidémiologie :

L ANGINE. A Epidémiologie : L ANGINE L angine est une inflammation aiguë des amygdales d origine essentiellement virale, et secondairement bactérienne. C est les streptocoque ß hémolytique du groupe A, qui est l agent responsable

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES»

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» v On ne guérit pas ( en général ) d une insuffisance cardiaque, mais on peut la stabiliser longtemps, très longtemps à condition v Le patient insuffisant cardiaque

Plus en détail

prise en charge médicale dans une unité de soins

prise en charge médicale dans une unité de soins Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en

Plus en détail

admission aux urgences

admission aux urgences Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission

Plus en détail

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé Professeur Michèle Kessler CHU de Nancy et réseau Néphrolor L une des applications de la télémédecine est la télésurveillance à domicile,

Plus en détail

DISTRIBUTION DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR VOIE ORALE PAR L INFIRMIERE : RISQUE DE NON PRISE DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR LE PATIENT

DISTRIBUTION DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR VOIE ORALE PAR L INFIRMIERE : RISQUE DE NON PRISE DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR LE PATIENT INSTITUT DE FORMATION DES CADRES DE SANTE ASSISTANCE PUBLIQUE HOPITAUX DE PARIS ACTIVITE PROFESSIONNELLE N 8 : LE CADRE GERE LES RISQUES CONCERNANT LES PRESTATIONS, LES CONDITIONS DE TRAVAIL DES PERSONNELS,

Plus en détail

EVOLUTION DE CESSIONS DES PSL ET OBJECTIFS 2013 EN AQUITAINE-LIMOUSIN

EVOLUTION DE CESSIONS DES PSL ET OBJECTIFS 2013 EN AQUITAINE-LIMOUSIN REHAL : actualités et perspectives; 10 ème journée 22 novembre 2012 EVOLUTION DE CESSIONS DES PSL ET OBJECTIFS 2013 EN AQUITAINE-LIMOUSIN Dr Azzedine ASSAL Directeur EFS-AQLI LA RÉGION AQUITAINE-LIMOUSIN

Plus en détail

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin Thérapeutique anti-vhc et travail maritime O. Farret HIA Bégin Introduction «L hépatite C est une maladie le plus souvent mineure, mais potentiellement cancérigène, qu on peut ne pas traiter et surveiller

Plus en détail

Centre Antipoison et de Toxicovigilance Strasbourg Tél: 03 88 37 37 37

Centre Antipoison et de Toxicovigilance Strasbourg Tél: 03 88 37 37 37 Centre Antipoison et de Toxicovigilance Strasbourg Tél: 03 88 37 37 37 Les CAP français en 2009 Réponse téléphonique Toxicovigilance Flesch Françoise QU EST CE QU UN CENTRE ANTIPOISON Art D.711-9-1 1 (Décret

Plus en détail

Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Hépatite chronique B

Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Hépatite chronique B Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE Hépatite chronique B Février 2015 Ce document est téléchargeable sur : www.has-sante.fr Haute Autorité de Santé Service des

Plus en détail

Sang, plasma, plaquettes...

Sang, plasma, plaquettes... Guide des dons Sang, plasma, plaquettes... et vous, que donnerez-vous? Le don de sang, un geste incontournable En donnant votre sang, vous aidez par exemple une femme qui a perdu beaucoup de sang lors

Plus en détail

Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang

Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang Pour des raisons de simplification, les dénominations masculines s appliquent également aux femmes. La transplantation de cellules souches du

Plus en détail

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic des Hépatites virales B et C P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic VHC Dépistage: pourquoi? Maladie fréquente (Ac anti VHC chez 0,84% de la population soit 367 055

Plus en détail

DON DE SANG. Label Don de Soi

DON DE SANG. Label Don de Soi DON DE SANG Label Don de Soi 2015 SOMMAIRE Les différents types de dons p.3 Le don de sang total Le don de plasma Le don de plaquettes Le don de moelle osseuse Que soigne-t-on avec un don de sang? p.7

Plus en détail

Insuffisance cardiaque

Insuffisance cardiaque Insuffisance cardiaque Connaître son évolution pour mieux la vivre Guide d accompagnement destiné au patient et ses proches Table des matières L évolution habituelle de l insuffisance cardiaque 5 Quelles

Plus en détail

Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014

Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014 Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014 Nadège Caillere, Cire Océan Indien Dr Joao Simoes, Cellule de veille, d alerte et de gestion

Plus en détail

Sang, plasma, plaquettes...

Sang, plasma, plaquettes... Sang, plasma, plaquettes... Le don de sang, un geste incontournable En donnant votre sang, vous aidez par exemple une femme qui a perdu beaucoup de sang lors de son accouchement à reprendre des forces,

Plus en détail

LES ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL Prise en charge & Prévention

LES ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL Prise en charge & Prévention LES ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL Prise en charge & Prévention Evaluation du risque après AEV Selon le type d'accident Virus Percutanée Cutanéomuqueux Morsure VHB 2 à 40% >HCV>VIH Documentée VHC

Plus en détail

Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé. Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009

Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé. Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009 Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009 Complications pulmonaires en onco-hématologie (Mokart et al Chest 2003) ~ 20 % des patients ~

Plus en détail

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper Don d organes et mort cérébrale Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper La mort cérébrale Cessation irréversible de toute fonction cérébrale

Plus en détail

LES BONNES PRATIQUES TRANSFUSIONNELLES

LES BONNES PRATIQUES TRANSFUSIONNELLES Les Bonnes Pratiques Transfusionnelles République Algérienne Démocratique et Populaire Ministère de la Santé, de la Population et de la Reforme Hospitalière Agence Nationale du Sang LES BONNES PRATIQUES

Plus en détail

Etat des lieux du prélèvement et de la greffe d organes, de tissus et de cellules MAROC

Etat des lieux du prélèvement et de la greffe d organes, de tissus et de cellules MAROC 1 Etat des lieux du prélèvement et de la greffe d organes, de tissus et de cellules MAROC Dr A. BOUDAK / Dr M.H Trabelssi Dir Hôpitaux et dessoins Ambulatoires/M. Santé 6ème colloque France Maghreb sur

Plus en détail

LE TIERS-PAYANT. Parcours de soins et règles de facturation

LE TIERS-PAYANT. Parcours de soins et règles de facturation LE TIERS-PAYANT Parcours de soins et règles de facturation LE TIERS-PAYANT EN PRATIQUE L assuré peut être dispensé de régler au professionnel de santé : le montant de la part obligatoire seule = TP partiel

Plus en détail

prise en charge paramédicale dans une unité de soins

prise en charge paramédicale dans une unité de soins Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en

Plus en détail

La gestion des risques dans les établissements de soins

La gestion des risques dans les établissements de soins La gestion des risques dans les établissements de soins Forum des Usagers 01/03/2010 Dr Agnès PERRIN Sce de Gestion du Risque Infectieux et des Vigilances CHRU de LILLE Débuts de la gestion des risques

Plus en détail

Épreuve d effort électrocardiographique

Épreuve d effort électrocardiographique Épreuve d effort électrocardiographique J. Valty Diagnostic des coronaropathies. Pronostic après infarctus du myocarde. Indications particulières. Risques de l épreuve d effort? 1- Épreuve positive : segment

Plus en détail

ADDITIF AU RAPPORT DE CERTIFICATION V2010 CLINIQUE CHIRURGICALE DU LIBOURNAIS

ADDITIF AU RAPPORT DE CERTIFICATION V2010 CLINIQUE CHIRURGICALE DU LIBOURNAIS ADDITIF AU RAPPORT DE CERTIFICATION V2010 CLINIQUE CHIRURGICALE DU LIBOURNAIS 119 rue de la marne - 33500 - Libourne NOVEMBRE 2014 SOMMAIRE PREAMBULE 1. Présentation du document 2. Les niveaux de certification

Plus en détail

Bilan d Activité du Don de Plaquettes par cytaphérèse Sur une Période d une année au Service Hématologie EHS ELCC Blida.

Bilan d Activité du Don de Plaquettes par cytaphérèse Sur une Période d une année au Service Hématologie EHS ELCC Blida. Bilan d Activité du Don de Plaquettes par cytaphérèse Sur une Période d une année au Service Hématologie EHS ELCC Blida. L.Aribi, F.Kaouane, S.Oukid, C.Boucherit, M.K.Benlabiod, Y.M.Bouchakor, M.T.Abad

Plus en détail

Insuffisance cardiaque et télémédecine: Exemple du Projet E care : prise en charge à domicile des insuffisants cardiaques en stade III

Insuffisance cardiaque et télémédecine: Exemple du Projet E care : prise en charge à domicile des insuffisants cardiaques en stade III Insuffisance cardiaque et télémédecine: Exemple du Projet E care : prise en charge à domicile des insuffisants cardiaques en stade III de la NYHA Emmanuel ANDRES et Samy TALHA Service de Médecine Interne,

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Dons, prélèvements et greffes

Dons, prélèvements et greffes Dons, prélèvements et greffes Donneur : d une vie à une autre... Chaque année, en France, plus de 10000 malades attendent une greffe afin de continuer à vivre ou d améliorer une existence lourdement handicapée.

Plus en détail

curité du patient 19 mai 2009 Aurore MAYEUX Guy CLYNCKEMAILLIE

curité du patient 19 mai 2009 Aurore MAYEUX Guy CLYNCKEMAILLIE Déclarer un événement indésirable un élément majeur pour la sécurits curité du patient 19 mai 2009 Aurore MAYEUX Guy CLYNCKEMAILLIE Les hôpitaux plus meurtriers que la route Courrier de l escaut, janvier

Plus en détail

GESTION DES RISQUES Cartographie COVIRISQ

GESTION DES RISQUES Cartographie COVIRISQ GESTION DES RISQUES Cartographie COVIRISQ PLAN Préambule Historique de la démarche Cartographie Organigramme Situation actuelle Constat Préambule OVE comprend : Un secteur social Un secteur médico-social

Plus en détail

{ Introduction. Proposition GIHP 05/12/2014

{ Introduction. Proposition GIHP 05/12/2014 Etude descriptive des accidents hémorragiques sous Nouveaux Anticoagulants Oraux au Service d Accueil des Urgences du CHU de Besançon entre janvier 2012 et janvier 2014 { Dr Claire KANY SAMU Besançon KEPKA

Plus en détail

Consignes de remplissage - Grille de recueil - Thème DAN2

Consignes de remplissage - Grille de recueil - Thème DAN2 Généralisation 2014 d un recueil d indicateurs pour l amélioration de la qualité et de la sécurité des soins dans les établissements de santé de soins de courte durée Consignes de remplissage - Grille

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions

Plus en détail

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES QU EST-CE QUE LE MDRD? Il s agit d une formule permettant d estimer le débit de filtration glomérulaire et donc la fonction rénale La formule est la suivante :

Plus en détail

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques Professeur Ibrahim Yakoub-Agha CHRU de LILLE (Illustration de J. Cloup, extraite du CD-Rom «greffe de Moelle» réalisé par la société K Noë) La moelle osseuse

Plus en détail

admission directe du patient en UNV ou en USINV

admission directe du patient en UNV ou en USINV Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission

Plus en détail

Annexe I. Notification de réactions indésirables graves par l établissement :

Annexe I. Notification de réactions indésirables graves par l établissement : Annexe I. Notification de réactions indésirables graves par l établissement : Partie A. Notification rapide d une suspicion de cas de réaction indésirable grave chez un donneur (vivant) (complication liée

Plus en détail

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER Dr Michael Hummelsberger, Pr Jean-Gabriel Fuzibet, Service de Médecine Interne, Hôpital l Archet, CHU Nice 1. ANEMIE L étiologie de l anémie

Plus en détail

Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb. Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger

Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb. Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger Contexte Hépatite B = risque professionnel pour les soignants Passé futur

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques

Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques B. Dureuil, PG. Yavordios, A. Steib Collège Français des Anesthésistes Réanimateurs (Absence de conflits d intérêts sur le sujet)

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

Analyse prospective des risques: application de la méthode AMDEC

Analyse prospective des risques: application de la méthode AMDEC Analyse prospective des risques: application de la méthode AMDEC Prof. Pascal BONNABRY Certificat qualité des soins Genève, 14 avril 2011 Agenda Introduction: analyse de risques Exemple d application de

Plus en détail

DPC «ACTION EN SECURITE TRANSFUSIONNELLE»

DPC «ACTION EN SECURITE TRANSFUSIONNELLE» Programme de DPC «ACTION EN SECURITE TRANSFUSIONNELLE» Séance cognitive DPC Samedi 20 juin 2015 Journée Régionale d Hémovigilance ARS IDF Généralités Unprogramme de DPC est un ensemble d activités d évaluation

Plus en détail

Suivi ADOM. Claude Boiron Oncologie Médicale

Suivi ADOM. Claude Boiron Oncologie Médicale Suivi ADOM Claude Boiron Oncologie Médicale PLAN 1. Problématiques du traitement anti cancéreux per os 2. Objectifs du suivi ADOM 3. Procédures 4. Bilan Étude observationnelle Étude médico économique Étude

Plus en détail

Conseil Français de Réanimation Cardio-pulmonaire (CFRC) Recommandations pour l organisation de programmes de défibrillation

Conseil Français de Réanimation Cardio-pulmonaire (CFRC) Recommandations pour l organisation de programmes de défibrillation Conseil Français de Réanimation Cardio-pulmonaire (CFRC) Recommandations pour l organisation de programmes de défibrillation automatisée externe par le public Conférence d Experts Coordonnateur : Pr P

Plus en détail

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE Etape n 1 : Faire l état des lieux Identifier la situation

Plus en détail

Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux

Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux Etablissement public sous la tutelle du Ministère chargé de la santé Les recours possibles pour les patients OBTENIR DES EXPLICATIONS Si un patient

Plus en détail

Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux

Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux Etablissement public sous la tutelle du Ministère chargé de la santé Lorsqu il estime avoir été victime, de la part d un établissement ou d un

Plus en détail

Fiche descriptive de l indicateur : Tenue du dossier anesthésique (DAN)

Fiche descriptive de l indicateur : Tenue du dossier anesthésique (DAN) Définition Score individuel Score global Echantillon Critère d inclusion Fiche descriptive de l indicateur : Tenue du dossier anesthésique (DAN) Cet indicateur évalue la tenue du dossier anesthésique.

Plus en détail

Tout ce qu il faut savoir sur le don de moelle osseuse

Tout ce qu il faut savoir sur le don de moelle osseuse Tout ce qu il faut savoir sur le don de moelle osseuse 1. La moelle osseuse : un rôle vital pour le corps humain Page 2/23 1.1. Qu est ce que la moelle osseuse? La moelle osseuse est indispensable à la

Plus en détail

Secteur Protégé d Hématologie

Secteur Protégé d Hématologie INFORMATIONS PATIENTS Secteur Protégé d Hématologie Centre accrédité de greffe de moelle osseuse et de cellules souches d hématopoïétiques Le Secteur d Hématologie est destiné à des patients atteints de

Plus en détail

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas Cas clinique M. ZAC Observation Mr ZAC ans, 76 ans, 52 kg, est admis aux urgences pour des algies fessières invalidantes, résistantes au AINS. Ses principaux antécédents sont les suivants : une thrombopénie

Plus en détail

Coordination de la Gestion des risques. Bilan - Programme

Coordination de la Gestion des risques. Bilan - Programme Coordination de la Gestion des risques Bilan - Programme La démarche Mise en place en 2007 Regroupe l ensemble des Vigilances Sanitaire. Associe le programme CLIN Associe les risques liés aux vigilances

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

Vaccinations pour les professionnels : actualités

Vaccinations pour les professionnels : actualités Vaccinations pour les professionnels : actualités Dominique Abiteboul Service de Santé au Travail Hôpital Bichat - Claude Bernard Paris GERES Les vaccins A (H1N1)v 4QUESTIONS +++++ Pas assez de recul???

Plus en détail

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale :

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Docteur DARY Patrick, Cardiologue, Praticien Hospitalier Centre Hospitalier de St YRIEIX - Haute Vienne 87500 Situé

Plus en détail

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie Compte rendu d hospitalisation hépatite C À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie ASSISTANCE PUBLIQUE HOPITAUX DE PARIS HOPITAL DU BON SECOURS Service d HEPATHOLOGIE du Professeur

Plus en détail

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD Service de Pneumologie Hôpital Beauregard - THIONVILLE 1 Bilan initial Objectifs Bilan de base Traitement pharmacologique Autres traitements pharmacologiques Autres

Plus en détail

UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS COPACAMU 2014

UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS COPACAMU 2014 UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS SYMPOSIUM CSL BEHRING COPACAMU 2014 PROFESSEUR François BERTRAND CHU DE NICE CHRONOLOGIE DES RECOMMANDATIONS

Plus en détail

Marseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique

Marseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique Marseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique Dominique Larrey Service d Hépatogastroenterologie et transplantation Hôpital Saint Eloi CHU Montpellier

Plus en détail

I- L ÉTABLISSEMENT FRANÇAIS DU SANG ÎLE-DE- FRANCE, ACTEUR MAJEUR DE SANTÉ PUBLIQUE

I- L ÉTABLISSEMENT FRANÇAIS DU SANG ÎLE-DE- FRANCE, ACTEUR MAJEUR DE SANTÉ PUBLIQUE I- L ÉTABLISSEMENT FRANÇAIS DU SANG ÎLE-DE- FRANCE, ACTEUR MAJEUR DE SANTÉ PUBLIQUE L Établissement Français du Sang, est l unique opérateur civil de la transfusion sanguine en France. Sa mission première

Plus en détail

LABO EXPRESS - 6, avenue Charles de Gaulle - 78150 Le Chesnay 451 372 361 00027 RCS Versailles SARL au capital de 20 000 Tél. 01.39.43.78.78 / Fax.

LABO EXPRESS - 6, avenue Charles de Gaulle - 78150 Le Chesnay 451 372 361 00027 RCS Versailles SARL au capital de 20 000 Tél. 01.39.43.78.78 / Fax. LABO EXPRESS - 6, avenue Charles de Gaulle - 78150 Le Chesnay 451 372 361 00027 RCS Versailles SARL au capital de 20 000 Tél. 01.39.43.78.78 / Fax. 01.39.43.78.79 www.laboexpress.fr SOMMAIRE I. PRESENTATION

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

AIDE MÉMOIRE DE PROMOTION DU DON DE SANG

AIDE MÉMOIRE DE PROMOTION DU DON DE SANG CENTRE NATIONAL DE TRANSFUSION SANGUINE ---------------------------------- DIRECTION DE LA COMMUNICATION ET DE LA PROMOTION DU DON DE SANG AIDE MÉMOIRE DE PROMOTION DU DON DE SANG Pour vos dons et activités

Plus en détail

Service de Biothérapies

Service de Biothérapies AP-HP Service de Biothérapies Pr. D. Klatzmann Service de Biothérapies Activités de l unité de thérapie cellulaire Dr. Hélène Trébéden-Negre Plan Définition de la thérapie cellulaire Les autogreffes de

Plus en détail

Le contexte. Définition : la greffe. Les besoins en greffons en constante augmentation

Le contexte. Définition : la greffe. Les besoins en greffons en constante augmentation Présentation Le contexte Quels donneurs, quels organes? Le don Pour quels malades? Les étapes d une greffe d organes Faites connaître votre choix! 01/04/2014 Union Nationale des associations de donneurs

Plus en détail

MANUEL D AIDE A LA FORMATION EN TRANSFUSION SANGUINE

MANUEL D AIDE A LA FORMATION EN TRANSFUSION SANGUINE MANUEL D AIDE A LA FORMATION EN TRANSFUSION SANGUINE Coordination Régionale d Hémovigilance Docteur Mahdi TAZEROUT Madame Yolande GALINIER Direction Régionale des Affaires Sanitaires et Sociales Midi-Pyrénées

Plus en détail

dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s

dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s dossier de presse nouvelle activité au CHU de Tours lat ransplantation hépatique p a r t e n a r i a t T o u r s - P o i t i e r s - O r l é a n s Contact presse Anne-Karen Nancey - Direction de la communication

Plus en détail

ALTO : des outils d information sur les pathologies thromboemboliques veineuses ou artérielles et leur traitement

ALTO : des outils d information sur les pathologies thromboemboliques veineuses ou artérielles et leur traitement Communiqué de presse Bayer HealthCare S.A.S. Parc Eurasanté 220, avenue de la Recherche 59120 LOOS France Tel.+333 28 16 34 00 www.bayerhealthcare.fr Favoriser l observance avec ALTO : l engagement de

Plus en détail

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé Don de moelle osseuse Engagez-VOUS pour la vie 1 Pourquoi devenir veilleur de vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies La greffe de moelle osseuse représente une chance importante de guérison

Plus en détail

Définition de l Infectiologie

Définition de l Infectiologie Définition de l Infectiologie Discipline médicale clinique Spécialisée. Prise en charge des Maladies Infectieuses et Tropicales. Actuelles, émergentes ou ré-émergentes. Référents dans le cadre d un maillage

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 mai 2007 SUTENT 12,5 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 265-0) SUTENT 25 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 266-7) SUTENT 50 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 267-3)

Plus en détail

Rôle de l ARCl. V Grimaud - UE recherche clinique - 18 mars 2011. Définitions

Rôle de l ARCl. V Grimaud - UE recherche clinique - 18 mars 2011. Définitions Rôle de l ARCl 1 Définitions ARC : Assistant de Recherche Clinique TEC : Technicien d Étude Clinique Promoteur : Personne physique ou morale qui prend l initiative de la recherche Investigateur principal

Plus en détail

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu id & Société L état des lieux d un pari Le Rapport Cordier 1 Biomarqueurs prédictifs 2 L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu & Société

Plus en détail

Vadémécum LA GREFFE D ORGANES. en 7 fiches pratiques. Version

Vadémécum LA GREFFE D ORGANES. en 7 fiches pratiques. Version Vadémécum LA GREFFE D ORGANES en 7 fiches pratiques Version NOVEMBRE 2013 PRÉAMBULE 1/3 PRÉAMBULE Ce vadémécum est destiné aux inspecteurs des agences régionales de santé (ARS), qu ils soient amenés à

Plus en détail

LA RETRAITE Loi Madelin (R94)

LA RETRAITE Loi Madelin (R94) LA RETRAITE Loi Madelin (R94) Type de contrat Age de l assuré Garanties en cas de vie Rente viagère différée (destinée aux professions non salariées non agricoles) L âge de l assuré, déterminé en nombre

Plus en détail

La Responsabilité Civile De L anesthésiste

La Responsabilité Civile De L anesthésiste La Responsabilité Civile De L anesthésiste Point de vue du médecin conseil de l assurance Saint-Luc, 9 juin 2004 Fondements de la Art 1382 code civil Une faute Un dommage responsabilité Un lien de causalité

Plus en détail

Les différentes maladies du coeur

Les différentes maladies du coeur Auteur : Dr Pascal AMEDRO Les différentes maladies du coeur 1. Le cœur normal L oxygène capté dans l air va dans les poumons, où le sang «bleu» est alors oxygéné et devient «rouge». Il est conduit par

Plus en détail

Sommaire des documents de la base documentaire 15189 v2012 01/11/2013

Sommaire des documents de la base documentaire 15189 v2012 01/11/2013 La base documentaire a été complètement révisée pour être en conformité avec cette version 2012 de l ISO 15189. La cartographie des différents processus du LBM a également été modifiée (suppression du

Plus en détail

Le donneur en vue d une transplantation pulmonaire

Le donneur en vue d une transplantation pulmonaire Le donneur en vue d une transplantation pulmonaire Nicola Santelmo Chirurgie Thoracique Groupe de Transplantation Pulmonaire de Strasbourg Hôpitaux Universitaires de Strasbourg Coordinateur: Pr Gilbert

Plus en détail