Renforcement du rôle des femmes dans la prise de décision dans les domaines de la paix, la sécurité et la prévention des conflits en RDC

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1 Renforcement du rôle des femmes dans la prise de décision dans les domaines de la paix, la sécurité et la prévention des conflits en RDC Étude finale Décembre 2015 Théogène MUGISHA - Chargé de Conception, Suivi et Evaluation a.i. Rédaction de : Dieudonné KAMBALE, Assistant Conception Suivi et Evaluation Collecte des données avec l appui de: 1. Léon IRENGE, Assistant Conception Suivi et Evaluation 2. Delphin KAYEMBE, Assistant Conception Suivi et Evaluation Contact: Alfred BULAKALI Chef de Bureau Kinshasa et Chef du projet +243 (0) abulakali@sfcg.org Kevin Osborne Directeur national 104 Avenue de la Corniche Commune de Goma, Goma +243 (0) kosborne@sfcg.org 1

2 Table des matières 1. Résumé exécutif Contexte du projet Méthodologie Objectifs de l étude Approche, échantillon et zone de l étude Tableau 1 : Présentation des répondants par site Tableau 2: Nombre des personnes atteintes par approche de collecte des données Limites de l étude Résultats de l étude Efficacité: Dans quelle mesure les résultats de projet ont-ils été atteints? Les réseaux des femmes ont-ils été identifiés en tant que partenaires à travers les activités participatives dans les zones ciblées? Les femmes des réseaux ont-elles accrue la sensibilisation et les compétences en leadership, analyse des conflits, négociation des conflits, négociation et plaidoyer pour la paix, sécurité et prévention des conflits? Les femmes travaillent-elles en coordination comme des partenaires efficaces dans la paix et la sécurité à l appui des processus de paix officiels et préconisent une non-violence à tous les niveaux? Graphique 1 : Les opinions sur la question : «Que pensez-vous de cette affirmation "Les femmes prennent elles des initiatives pour que leurs vues soient considérées par les dirigeants pour la gestion des conflits et protections des paires?" Tableau 3 : Situation sur l évolution des pourcentages de personnes qui soutiennent que les femmes prennent des initiatives dans le domaine de paix, sécurité et qui soutiennent qu elles doivent être impliquées dans la prise de décision Les partis et les institutions nationales et internationales ciblés par les activités de plaidoyer dirigées par les femmes démontrent-ils une volonté d adapter et de mettre en œuvre des mesures qui portent effectivement la voix des femmes dans la prise de décision? Graphique 2 : Les opinions des répondants sur la question «Depuis une année, est ce que vous connaissez une mesure prise par les acteurs politiques dans le but de soutenir la valeur de la participation de femme dans les efforts de paix, sécurité et protection de la femme?» La population a-t-elle une plus grande prise de connaissance de la valeur de la participation des femmes dans la paix, la sécurité et la protection des femmes par les biais des medias et des activités de sensibilisation? Graphique 3 : Evolution du niveau d écoute des messages qui promeuvent les droits des femmes 17 Tableau 4 : Quelques indicateurs sur l évolution des connaissances sur les droits de la femme Tableau 5 : Quelques indicateurs sur l évolution des perceptions des répondants sur les motivations de l engagement de la femme dans les instances de prise de décision

3 Tableau 6 : Points de vue sur les motivations de l engagement de la femme dans les instances de prise de décision Effet: Quels sont les autres effets de ce projet? Processus et durabilité : Comment ces projets peuvent-ils être améliorés et dans quelle mesure les activités peuvent se poursuivre? Est-ce qu il y a eu des obstacles qui auraient handicapé la mise en œuvre des activités promouvant l implication de la femme dans les questions paix et sécurité et prise de décision? Conclusion et recommandations Annexes Termes de référence de l évaluation Contexte du projet Objectifs de l évaluation Les approches méthodologiques a. L approche quantitative b. L approche qualitative c. Observation Les zones de la mise en œuvre et les cibles Processus de collecte des données Calendrier prévisionnel de la mise en œuvre de l évaluation Outils de collecte de données Connaissance sur les droits des femmes Liste des tableaux Tableau 1 : Présentation des répondants par site Tableau 2: Nombre des personnes atteintes par approche de collecte des données Tableau 3 : Situation sur l évolution des pourcentages de personnes qui soutiennent que les femmes prennent des initiatives dans le domaine de paix, sécurité et qui soutiennent qu elles doivent être impliquées dans la prise de décision Tableau 4 : Quelques indicateurs sur l évolution des connaissances sur les droits de la femme 17 3

4 Tableau 5 : Quelques indicateurs sur l évolution des perceptions des répondants sur les motivations de l engagement de la femme dans les instances de prise de décision Tableau 6 : Les points de vue des répondants sur les motivations de l engagement de la femme dans les instances de prise de décision selon le sexe Liste des graphiques Graphique 1 : Les opinions sur la question : «Que pensez-vous de cette affirmation "Les femmes prennent elles des initiatives pour que leurs vues soient considérées par les dirigeants pour la gestion des conflits et protections des paires?" Graphique 2 : Les opinions des répondants sur la question «Depuis une année, est ce que vous connaissez une mesure prise par les acteurs politiques dans le but de soutenir la valeur de la participation de femme dans les efforts de paix, sécurité et protection de la femme?» Graphique 3 : Evolution du niveau d écoute des messages qui promeuvent les droits des femmes

5 1. Résumé exécutif Search for Common Ground (SFCG) a mis en œuvre un projet de renforcement du rôle des femmes dans la prise de décision dans les domaines de la paix, la sécurité et la prévention des conflits en RDC. Ce projet de 24 mois, financé par le Gouvernement d Etat américain exécuté à Kinshasa, au nord et sud Kivu et au Katanga, visait à renforcer la capacité des femmes à participer au processus de paix et de prise de décision des institutions dans la plupart des provinces touchées par des conflits en RDC, à savoir la province du Katanga et les deux provinces du Kivu. Spécifiquement il visait à: (1) Renforcer la capacité des femmes et des réseaux de femmes dans l'analyse des conflits / transformation des conflits, la négociation, le plaidoyer pour la paix, la sécurité et la protection; (2) Soutenir les initiatives des femmes et augmenter la participation des femmes dans les processus paix et de prise de décision dans le domaine de la sécurité en utilisant les médias sociaux et, (3) Améliorer la connaissance des avantages de l'égalité des hommes et des femmes leadership dans la paix et la prise de décision chez les dirigeants, les décideurs et la population en général dans les communautés ciblées. Les activités principales de ce projet ciblaient en priorité les femmes et d une manière plus globale l ensemble de la population et comprenaient: le renforcement des capacités des organisations partenaires œuvrant dans le domaine de la promotion de la femme ; la mise en place de forums d analyse des conflits ; l appui au développement de microprojets, d initiatives économiques de femmes et d activités de plaidoyer. Le département de suivi et évaluation de SFCG a conduit une évaluation finale dans les zones de mise en œuvre de ce projet en appui au programme en vue, de mesurer le changement apporté par les projets parmi ses groupes cibles et ses bénéficiaires. D une manière spécifique, cette évaluation voulait répondre aux questions principales suivantes: 1. Dans quelle mesure les résultats du projet ont-ils été atteints? 2. Comment ce projet peut être amélioré et dans quelle mesure les activités peuvent-elles se poursuivre? Elle a été conduite dans trois villes (Kalemie, Bukavu et Kinshasa) auprès de 1183 personnes dont 399 personnes à Kalemie, 385 à Bukavu et 399 à Kinshasa. A Bukavu, 48,6% des répondants étaient des femmes, à Kinshasa 62,9% et à Kalemie 55,4%. Les données ont été collectées à travers une approche mixte quantitative et qualitative dont des sondages, des entretiens et des discussions de groupe (focus groups). Résumé des Résultats : Les réseaux des femmes ont-ils été identifiés en tant que partenaires à travers les activités participatives dans les zones ciblées? Les membres des ONG rencontrés affirment que SFCG a conclu le partenariat avec le Réseau des Femmes regroupant chacun environs dix organisations locales. Certaines femmes rencontrées soutiennent que ce projet a consolidé les activités des femmes dans les réseaux et les liens de collaboration entre ces différentes organisations locales. Les femmes des réseaux ont-elles accrue leur prise de conscience et les compétences en leadership, analyse, négociation et prévention des conflits et plaidoyer pour la paix? 5

6 Par rapport aux sensibilisations, diverses thématiques ont été développées: décentralisation, femmes votez femmes, R1325, la loi électorale, le thème du mois de la femme (autonomisation et participation politique de la femme), résolution et transformation des conflits, état de droit, la nonviolence et l émergence de nouveau leaders politiques. Même si les activités de sensibilisation ont été couvertes par le média, les personnes rencontrées affirment que les diffusions relatives à la promotion des droits de la femme ont été très faibles. Cependant, grâce à ces sensibilisations dans certaines villes les personnes rencontrées soutiennent que les femmes ont été visibles et certaines organisations membres des réseaux s en sont inspirées pour relancer leurs activités auprès de leurs différentes cibles. Les personnes membres des réseaux rencontrées ont suivi en grande partie les formations sur les thématiques suivantes: gestion et transformation des conflits, genre et leadership féminin, paix et sécurité, création d une AGR, gestion administrative et financière. Grace à ces formations, d une manière globale, les personnes rencontrées ont pris conscience d être actrices de paix et de leur rôle à jouer dans la promotion de la paix, d ailleurs certaines disent d avoir familiarisé avec les notions de conflit et genre et expérimenté leurs nouvelles connaissances dans la gestion et la transformation des conflits. Les femmes travaillent-elles en coordination comme des partenaires efficaces dans la paix et la sécurité à l appui des processus de paix officiels et font du plaidoyer à la non-violence à tous les niveaux? Les résultats de cette évaluation montrent que la proportion de personnes qui affirment que les femmes prennent des initiatives pour que leurs vues soient considérées par les dirigeants pour la gestion des conflits et protections des paires a connu un accroissement moyen de 26,3. L augmentation a été presque concomitante dans les trois villes. Pareillement la proportion de personnes enquêtés qui soutiennent que les femmes prennent des initiatives pour que leurs vues soient considérées dans la question de sécurité et de paix a vu une augmentation partout, avec une emphase à Kinshasa où la croissance a été très frappante (50,9). Concernant l implication de la femme dans la prise de décision, le nombre des personnes qui soutiennent que les femmes sont impliquées dans la prise de décision a reculé à Kalemie. Parmi les femmes ayant reçu un appui pour créer des AGR (activités génératrices des revenus), celles rencontrées ont choisi en prévalence l élevage et la production du savon. La majorité d entre elles ont dit que ces activités leur ont permis de suppléer leurs conditions de vie et de promouvoir le climat de paix au sein de leurs différents groupes, seulement un nombre limité soutiennent que cette activité pouvait influencer le climat de paix au-delà de leurs groupes respectifs. Les actions des femmes ne se sont pas connectées aux grandes questions de paix définies à travers une analyse de conflits dans des forums. Les quelques actions sur la paix ont été très informelles et plus ordinaires que innovantes, à cause de l absence des analyses qui devaient orienter les actions initiées par les réseaux sur le terrain. Ceci montre que les formations que SFCG devait assurer en analyse de conflits auprès de femmes membres des réseaux, n a pas donné les résultats attendus. Les partis et les institutions nationales et internationales ciblés par les activités de plaidoyer dirigées par les femmes démontrent-ils une volonté d adapter et de mettre en œuvre des mesures qui portent effectivement la voix des femmes dans la prise de décision? 6

7 A part quelques actions de plaidoyer informelles sur les cas de meurtres, tueries et insécurité dans certaines zones (Kalemie), les personnes rencontrées dans cette évaluation disent que il n existe pas une action de plaidoyer crédible et engagée au profit de la participation de la femme dans les décisions de paix et sécurité. Par conséquence des mesures pour la protection de la femme et l implication de la femme dans les instances de prise de décision n ont pas été prises. Les projets pour les femmes ayant des ambitions de leadership touchent partiellement la question de paix, sécurité et de participation à la prise de décision. Les actions de plaidoyer que les réseaux ont initié n ont pas été propulsives de grand changement au niveau des instances supérieures pour la prise de mesures visant la protection de la femme et son leadership. Par ailleurs, Il y a un certain équivoque sur l existence des actions de plaidoyer sur le terrain qui inciteraient les partis et les institutions nationales ou internationales d adapter ou de mettre en place de mesures qui tiennent compte de la voix de la femme dans les instances de prise de décision : bien que la moitié des répondants au sondage soutiennent que depuis une année ils ont connu des mesures qui impliquent la femme dans les décisions de paix et sécurité, dans les discussions et entretiens aucune mesure crédible ni au niveau local ou nationale induite par le projet a été citée. La population a-t-elle une plus grande prise de connaissance de la valeur de la participation des femmes dans la paix, la sécurité et la protection des femmes par les biais des medias et des activités de sensibilisation? Selon ces résultats en moyenne la proportion des personnes qui ont écouté les émissions qui promeuvent les droits et l autonomisation de la femme a augmenté de 20,27% dans l ensemble des villes concernées par l enquête (à Bukavu, Kalemie et Kinshasa). Il faut noter que l accroissement du taux d écoute a été plus remarqué à Bukavu qu ailleurs. Par contre, à Kalemie, l augmentation est de 3% seulement. Cet accroissement du taux d écoute expliquerait la progression moyenne en pourcentage de 29% des personnes qui savent désormais que les hommes et les femmes ont les mêmes droits. La progression a été remarquable à Bukavu et à Kinshasa. Le taux de personnes qui connaissent la résolution 1325 reste faible, malgré une légère augmentation en moyenne de 12% pour Kalemie et Bukavu. Malgré ces progrès, il y a une persistance des barrières de la promotion de leadership de la femme et son implication de la prise de décision étant donné que le rôle de la femme dans les instances de prise de décision est incertain pour plusieurs répondants. Quels sont les autres effets de ce projet? Les personnes rencontrées pendant les discussions témoignent que les actions des partenaires sur le terrain ont renforcé la cohésion entre les communautés divisées, ont motivé les femmes à occuper les postes de prise de décision et incité l intérêt de voter pour les femmes au même titre que les hommes dans les postes de décision. Il y a eu une légère augmentation de l engagement des populations locales à voter pour les femmes ayant des ambitions politiques. Processus et durabilité: Comment ce projet peut-il être améliorés et dans quelle mesure les activités peuvent se poursuivre? Dans toutes les villes, les membres de réseaux rencontrés ont remis en cause la qualité de la mise en œuvre des activités, que n a pas été très aisé d après les réunions avec les partenaires. Les principaux obstacles de la mise en œuvre ont concerné plus l appropriation de l action, 7

8 l accompagnement et le défis culturel que la promotion du leadership de la femme et sa contribution dans la prise de décision. Recommandations A SFCG, 1. Les résultats démontrent que les diffusions des programmes radios sur la promotion des droits de la femme ne sont pas suivies, il est recommandé d intensifier le message à travers les autres outils complémentaires à la radio, tels quels les bandes dessinées, les TV, sous film, etc.; 2. Les résultats de l étude montrent que les appuis reçus à travers les microprojets ont contribué à la cohésion au sein de groupe restreint mais pas au-delà de leurs groupes respectifs, il est recommandé de renforcer la cohésion entre ces différents groupes à travers de formation sur les techniques de gestion et transformation de conflit. Ces formations permettrons une compréhension des bénéfices qu une cohésion à plus large échelle apporte au renforcement du rôle de femmes dans la prise de décision sur la paix, la sécurité et la prévention des conflits; 3. Les actions de paix et sécurité, protection et plaidoyer de la femme n ont pas abouti à une analyse des conflits crédible faite par les femmes, ceci parce que les forums des femmes prévus par le projet n ont pas été organisées. Il est recommandé de faciliter des forums des femmes sur l analyse de conflits en vue de générer des actions pertinentes selon les zones; 4. Les actions de plaidoyer des femmes n ont pas généré des mesures fortes et crédibles dans la promotion de leadership féminin et dans la protection des autres femmes, il est donc recommandé de renforcer les capacités des femmes dans la conduite des actions de plaidoyer au plus niveau y aussi au niveau national avec les acteurs influents dans la promotion de leadership de femmes et leur protection; 5. Comme le niveau de connaissance de la loi sur la promotion des droits de la femme n évolue pas proportionnellement à la disparition des stéréotypes et perceptions négatives à l égard de la femme, il faudra organiser des activités de sensibilisation fondées sur une étude des barrières de la promotion des droits de la femme; 6. Les thématiques sur femme et gouvernance, R1325, participation politique des femmes n ont pas encore une forte audience, il faudra organiser et renforcer les campagnes de sensibilisations dans le cadre de ces thématiques dans toutes les villes; 7. Les résultats montrent que les réseaux de femmes ont rencontré des obstacles dans les mises en œuvre des activités du projet, à cause de la manque de compréhension de l action par les femmes, la manque de suivi de la partie de SFCG et le défis culturel, à ce propos il est recommandé à SFCG de revisiter ses modalités d accompagnement des bénéficiaires et de suivi des activités des partenaires. 8

9 2. Contexte du projet Search for Common Ground (SFCG) a mis en œuvre un projet de renforcement du rôle des femmes dans la prise de décision dans les domaines de la paix, la sécurité et la prévention des conflits en RDC. Ce projet de 24 mois, financé par le Gouvernement d Etat américain et exécuté à Kinshasa, dans les deux Kivu et au Katanga, visait à renforcer la capacité des femmes à participer au processus de paix et de prise de décision des institutions dans la plupart des provinces touchés par des conflits en RDC, à savoir: la province du Katanga et les deux provinces du Kivu. Spécifiquement il visait à : (1) Renforcer la capacité des femmes et des réseaux de femmes dans l'analyse des conflits / transformation des conflits, la négociation, le plaidoyer pour la paix, la sécurité et la protection ; (2) Soutenir les initiatives des femmes et augmenter la participation des femmes dans les processus paix et de prise de décision dans le domaine de la sécurité en utilisant les médias sociaux et, (3) Promouvoir l'égalité des hommes et des femmes dans le leadership pour la paix auprès des dirigeants, des décideurs, de la population et des communautés ciblées. Les activités principales de ce projet ciblaient en priorité les femmes et d une manière plus globale l ensemble de la population et comprenaient : le renforcement des capacités des organisations partenaires œuvrant dans le domaine de la promotion de la femme ; la mise en place de forums d analyse des conflits ; l appui au développement de microprojets, d initiatives économiques de femmes et d activités de plaidoyer. Les activités du projet comprennent le renforcement des capacités des organisations partenaires œuvrant dans le domaine de la promotion de la femme, la mise en place de forums d analyse des conflits, l appui au développement de microprojets et initiatives économiques des femmes et l appui dans leurs activités de plaidoyer. Ces activités devraient permettre d atteindre les résultats suivants : (1) Les 4 réseaux de femmes ont été identifiés en tant que partenaires à travers les activités participatives dans les zones ciblées ; (2) Les femmes des réseaux ont accrue leur prise de conscience et les compétences en leadership, analyse, négociation et prévention des conflits et plaidoyer pour la paix ; (3) Les femmes travaillent en coordination comme des partenaires efficaces dans la paix et la sécurité à l appui des processus de paix officiels et font du plaidoyer à la nonviolence à tous les niveaux ; (4) Les partis et les institutions nationales et internationales ciblés par les activités de plaidoyer dirigées par les femmes démontrent une volonté d adapter et de mettre en œuvre des mesures qui portent effectivement la voix des femmes dans la prise de décision ; (5) La population a une plus grande prise de connaissance de la valeur de la participation des femmes dans la paix, la sécurité et la protection des femmes par les biais des medias et des activités de sensibilisation.. 9

10 3. Méthodologie 3.1. Objectifs de l étude L équipe de suivi et évaluation de SFCG, en appui au programme, a conduit une étude dans les sites de mise en œuvre de ce projet en vue, de mesurer les effets apportés par les projets parmi ses groupes cibles et ses bénéficiaires. D une manière spécifique, cette évaluation voudrait répondre aux questions principales suivantes : 1. Dans quelle mesure les résultats de projet ont-ils été atteints? 2. Quels sont les autres effets de ce projet? 3. Comment ce projet peut être amélioré et dans quelle mesure ses activités peuvent se poursuivre? 3.2 Approche, échantillon et zone de l étude L évaluation a été conduite dans trois villes, Kinshasa, Bukavu et Kalemie pendant un mois et demi soit d octobre à mi-décembre 2015 auprès de 1183 personnes dont 399 personnes à Kalemie, 385 à Bukavu et 399 à Kinshasa. A Bukavu, 48,6% des répondants étaient des femmes, à Kinshasa 62,9% et à Kalemie 55,4%. Parmi les personnes interviewées: 46,9% des personnes ont entre 15 et 30 ans, et celles âgées de 31 et plus représentent 53,1%. Les universitaires représentent 40,5% et les personnes avec un autre niveau d études (de formation professionnelle jusqu au secondaire) représentent 59,5%. Les données ont été collectées à travers une approche mixte comprenant des enquêtes (approche quantitative), des entretiens en focus group et des entretiens semi-structurés avec des informateurs clés (approche qualitative). L approche quantitative a été réalisée à travers une enquête par questionnaire individuel en face à face : le 89.3% de l échantillon est représentée par des hommes et des femmes ordinaires, le 6.2% par des membres des organisations de la société civile (OCS) et le 4.5% par des membres de partis politiques (cf. Annexe n 1). L approche qualitative a impliqué des discussions en focus group avec : a) des groupes des femmes membres d ONG partenaires REFETANG (Réseau des femmes de Tanganyika), SACRAF (Service d'accompagnement et de renforcement des capacités d autopromotion de la femme) et CJR1325 (Centre d'étude sur la Justice et la Résolution 1325), b) des participants aux activités de formation organisées dans le projet, c) des groupes des personnes ayant participés aux activités de sensibilisation, d) des groupes des personnes ayant bénéficié des subventions et activités génératrices de revenus, e) des groupes d hommes ordinaires vivant dans la zone de mise en œuvre. Au total 14 FG ont été tenus dont 5 FG dans le Katanga à Kalemie, 7 FG dans le Sud-Kivu (Bukavu et Uvira), 2 FG à Kinshasa. Dans chaque site des guides d entretien ont été développées pour orienter la conduite des discussions. (Cf. Annexe n 2) 10

11 Les entretiens semi structurées ont été également tenues avec les informateurs clé, à savoir : des représentants des membres des structures des femmes, des journalistes, les représentants des ONG de la protection des droits humains. Des séances sous forme d ateliers ont été également organisées avec les partenaires via les restitutions des premières tendances, en vue de faire la contre vérification des résultats et de s assurer de l exactitude des données collectées. Cela a permis d avoir des informations supplémentaires à celles récoltés lors des entretiens semi structurés. La définition de l échantillon a été faite à partir d un programme Sample Calculator selon les règles d échantillonnage représentatif avec un seuil de signification de 95%, une marge d erreur de 5% et une prévalence de 50% par rapport à la question étudiée, étant donné que la probabilité du niveau d implication des femmes dans le leadership politique n est pas connue. Dans les analyses nous avons utilisé l approche de la cohérence entre les données probantes de terrain et les relations de cause-effet attribuables aux activités de ce projet. Ces données sont reproduites dans ce rapport avec anonymat pour les témoignages et anecdotes. La sélection des répondants a été orientée par les partenaires dans chaque site, à savoir le Service d'accompagnement et de renforcement des capacités d autopromotion de la femme (SARCAF) au Sud-Kivu, Réseau des Femmes de Tanganyika (REFETANG) au Katanga, CJR et l Association des Femmes Juristes au Congo (CJR1325) à Kinshasa. Les questionnaires ont été administrés suivant le principe de consentement libre des répondants, l anonymat et la confidentialité des données recueillies. Nous avons été appuyés par SARCAF à Bukavu et Uvira (pour les entretiens), REFETANG à Kalemie et CJR1325 à Kinshasa. Tableau 1 : Présentation des répondants par site Les répondants Féminin Masculin Total général Nbre % Nbre % Nbre % BUKAVU ,6% ,4% ,0% KALEMIE ,4% ,6% ,0% KINSHASA ,9% ,1% ,0% Total général ,7% ,3% ,0%.Au total 18 enquêteurs locaux ont été recrutés et formés localement par l évaluateur principal avant la collecte des données. La collecte de données sur terrain a duré en moyenne trois jours pour chaque site, plus un jour consacré à la sélection des enquêteurs et à leur coaching/formation. Le contrôle de la qualité des données (conformité de l échantillonnage et des informations recueillies) a été fait sur le terrain par le superviseur chef d équipe durant (spot check) ou après (back check) la collecte des données et avant l encodage. Les approches de collecte des données ont été diverses et ont eu lieu selon la répartition suivante : 11

12 Tableau 2: Nombre des personnes atteintes par approche de collecte des données SITES Enquête Focus groups Interviews M F T M F T M F T TOTAL Kinshasa Kalemie Bukavu TOTAL Limites de l étude Les résultats de cette évaluation présentent des limites parmi lesquelles il faut noter le fait que, pour certaines questions, les s n ont pas pu être désagrégées par catégorie de répondants (notamment les personnes ordinaires, les membres de la société civiles et les membres des organisations des défenses des droits humains) ou par sexe étant donné que l analyse s est focalisée sur l identification des écarts entre les données probantes actuelles et les données de l étude de base. C est pourquoi, la présentation des données ne s était pas trop écartée de celle utilisée dans le rapport de l étude de base. Pendant les collectes, certaines personnes attendues parmi les informateurs clés et les invités dans les Focus Group, n ont pas été disponibles ou joignables à la veille des activités. Mais aussi, certaines informations n ont pas été exhaustives pour certaines données jugées cardinales. L analyse des données a également de limites par rapport à l évolution chronologique des données suite à un déficit qu il faut signaler dans les collectes et stockages des données pendant la mise en œuvre. Les tendances sont globalement analysées au début et à la fin de l action avec de limites au niveau de certains indicateurs qui n avaient pas été vérifiés dans l enquête de référence. Il faut noter enfin, la difficulté de montrer précisément le niveau d atteinte des indicateurs par manque des valeurs cibles: le plan de suivi de la performance n a pas été disponible dans la documentation fournis à l équipe de suivi et évaluation. 12

13 4. Résultats de l étude 4.1. Efficacité: Dans quelle mesure les résultats de projet ont-ils été atteints? Les réseaux des femmes ont-ils été identifiés en tant que partenaires à travers les activités participatives dans les zones ciblées? Selon les membres des organisations partenaires les consultations faites au début du projet ont débouché sur la définition d une stratégie globale de la mise en œuvre du projet. Les membres des ONG rencontrés affirment que SFCG a conclu le partenariat avec le Réseau des Femmes regroupant chacun environs dix organisations locales. Certaines femmes rencontrées soutiennent que ce projet a renforcé les activités des femmes dans les réseaux et les liens de collaboration entre ces différentes organisations locales Les femmes des réseaux ont-elles accrue la sensibilisation et les compétences en leadership, analyse des conflits, négociation des conflits, négociation et plaidoyer pour la paix, sécurité et prévention des conflits? Selon les membres de réseau rencontrés, la plupart d activités de sensibilisations ont été organisées sous forme de conférence-débat; globalement ces activités ont eu lieu dans les centres villes et parfois dans les zones autour de centres urbains. Les thématiques développées le plus souvent ont tourné autour des: la décentralisation, femmes votez femmes, R1325, la loi électorale, le thème du mois de la femme (autonomisation et participation politique de la femme), résolution et transformation des conflits, état de droit, la nonviolence et l émergence de nouveau leaders politiques. Même si les activités de sensibilisation ont été couvertes par le média, les personnes rencontrées disent que les diffusions relatives à la promotion des droits de la femme ont été très faibles. Dans certaines villes, les personnes rencontrées soutiennent que les femmes ont été visibles dans les sensibilisations et certaines organisations membres des réseaux se sont inspirées de cette mobilisation pour relancer leurs activités auprès de leurs différentes cibles. Cette situation a été plus observée à Kalemie et à Bukavu. Les personnes membres de réseaux rencontrées ont suivi en grande partie les formations dans les thématiques suivantes: gestion et transformation des conflits, genre et leadership féminin, paix et sécurité, création d une AGR, gestion administrative et financière. Selon ces personnes, ces sessions de formation ont bénéficié les membres des réseaux. Les changements les plus remarquables ont été notés, selon les répondants, d abord au niveau individuel y ensuite au niveau de réseau. Globalement, les personnes rencontrées disent avoir pris conscience qu elles sont actrices de paix et de leur rôle à jouer dans la promotion de la paix, certaines aussi disent qu elles se sont familiarisées aux notions sur les conflits et sur le genre et ont expérimenté leurs nouvelles connaissances dans la gestion et la transformation des conflits (démystification des conflits). Au niveau institutionnel, presque tous les réseaux ont revu leurs différentes structures organisationnelles grâce à l impulsion de ce projet. Dans certains services techniques surtout dans l administration et la finance au sein de ces réseaux, les femmes rencontrées témoignent d avoir constaté un assouplissement de leur travail grâce aux appuis en matériels (ordinateur, imprimante) et disponibilité des outils de travail assurés par SFCG. Elles ont confirmé la réduction des charges liées à la dactylographie des documents de l organisation. 13

14 Les femmes travaillent-elles en coordination comme des partenaires efficaces dans la paix et la sécurité à l appui des processus de paix officiels et préconisent une nonviolence à tous les niveaux? Graphique 1 : Les opinions sur la question : «Que pensez-vous de cette affirmation "Les femmes prennent elles des initiatives pour que leurs vues soient considérées par les dirigeants pour la gestion des conflits et protections des paires?" Que pensez-vous de cette affirmation "Les femmes prennent elles des initiatives pour que leurs vues soient considérées par les dirigeants pour la gestion des conflits et protections des paires" 52,0% 74,2% 68,9% 68,1% 42,1% 38,2% BUKAVU KALEMIE KINSHASA Avant Après Le % des personnes qui disent que les femmes prennent elles des initiatives pour que leurs vues soient considérées par les dirigeants pour la gestion des conflits et protections des paires A la lumière de ce graphique, la proportion de personnes qui affirment que les femmes prennent des initiatives pour que leurs vues soient considérées par les dirigeants pour la gestion des conflits et protections des paires a connu un accroissement moyen de 26,3. La progression a été presque concomitante dans ces trois villes. Cette tendance a été similaire pour la proportion de personnes enquêtés qui soutiennent que les femmes prennent des initiatives pour que leurs vues soient considérées dans les questions de sécurité et de paix, avec une emphase à Kinshasa où l augmentation est très frappante (50,9%) (cf. le tableau 3 ci-dessous). Pour la question de l implication de la femme dans la prise de décision, on note une situation contradictoire à Kalemie, ou la proportion des personnes qui soutiennent que les femmes sont impliquées dans la prise de décision a reculé. Tableau 3 : Situation sur l évolution des pourcentages de personnes qui soutiennent que les femmes prennent des initiatives dans le domaine de paix, sécurité et qui soutiennent qu elles doivent être impliquées dans la prise de décision % des personnes qui disent que les femmes prennent d initiatives pour que leurs vues soient considérées par les dirigeants pour la stratégie de paix % de personnes qui disent que les femmes prennent des initiatives pour que leurs vues soient considérées par les dirigeants pour la stratégie de sécurité % de personnes qui disent que les femmes doivent être impliquées dans la prise des décisions Avant Après Avant Après Avant Après Bukavu 41,2% 73,2% 37,1% 67,3% 71,8% 91,4% Kalemie 52% 76,9% 44,0% 74,7% 96,0% 86,0% Kinshasa 29,1% 79,9% 41,3% 67,2% 52,5% 90,4% 14

15 Les femmes se sont unies en petits regroupements pour résoudre les conflits locaux notamment les conflits communautaires et les conflits tribalo-ethniques. Cette situation est plus observée à Kalemie (dans certains quartiers dans la ville de Kalemie et à Rugumba). Les femmes ayant reçu les appuis pour créer des AGR ont choisi l élevage et la production du savon. La majorité d entre eux ont dit que ces activités leur ont permis de suppléer leurs conditions de vie et de promouvoir le climat de paix au sein de leurs différents groupes. Cependant elles sont très peu nombreuses celles qui soutiennent que cette activité pouvait influencer le climat de paix audelà de leurs groupes respectifs. Par ailleurs, certaines personnes soutiennent que les efforts de la femme de faire entendre ses points de vue pour de grandes décisions de paix ou de sécurité dans les instances supérieures, n ont pas été ressentis. Selon les informations recueillies dans les réunions, les actions de coordination des femmes ne se sont pas connectés aux grandes questions de paix définies à travers une analyse de conflits dans des forums. Les quelques actions sur la paix ont été très informelles et plus ordinaires que innovées. Parmi les discussions on a noté dans certaines villes (surtout à Kalemie) la persistance de certaines violences sexe-spécifiques : - Les questions de la protection de la femme dans le domaine d accès à l emploi, la lutte contre les violences faites à la femme, l exclusion de la femme et la corruption des acteurs judiciaires locaux; - Une exploitation sexuelle de la femme soutenue par certains services techniques qui en profitent pour faire de trafic et gagner des fonds (fonds de commerce) Les partis et les institutions nationales et internationales ciblés par les activités de plaidoyer dirigées par les femmes démontrent-ils une volonté d adapter et de mettre en œuvre des mesures qui portent effectivement la voix des femmes dans la prise de décision? A part quelques actions de plaidoyer informelles sur les cas de meurtres, tueries et insécurité dans certaines zones (Kalemie), les personnes rencontrées dans cette évaluation disent que peu importe le niveau, il n existe pas d action de plaidoyer crédible et engagée au profit de la participation de la femme dans les décisions de paix et sécurité. Il suit qu aucune mesure forte n a été initiée pour la protection de la femme. D ailleurs l implication de la femme dans les instances de prise de décision influencée par le projet et les projets pour les femmes ayant des ambitions de leadership touchent seulement partiellement la question de paix, sécurité et de participation à la prise de décision. En faisant le lien entre les données du graphiques 1 et celles du tableau 3, il convient d affirmer que les actions de plaidoyer que les réseaux ont initié n ont pas été propulsives de grand changement au niveau des instances supérieures pour la prise de mesures visant la protection de la femme et son leadership. 15

16 Graphique 2 : Les opinions des répondants sur la question «Depuis une année, est ce que vous connaissez une mesure prise par les acteurs politiques dans le but de soutenir la valeur de la participation de femme dans les efforts de paix, sécurité et protection de la femme?» Depuis une année, est ce que vous connaissez une mesure prise par les acteurs politiques dans le but de soutenir la valeur de la participation de femme dans les efforts de paix, sécurité et protection de la femme? Jamais Non Oui 55,6% 58,8% 52,5% 83,2% 83,3% 83,1% 48,4% 41,0% 60,8% 43,1% 39,6% 46,5% 48,4% 55,0% 37,2% 12,3% 11,8% 12,9% 1,3% 1,6% 1,0% 4,5% 5,0% 3,9% 3,3% 4,0% 2,0% % global Femme Homme % global Femme Homme % global Femme Homme BUKAVU KALEMIE KINSHASA À Kalemie une grande majorité des répondants (soit 83,2%) ont affirmé l existence des mesures prises au niveau local soutenant la participation de la femme dans les efforts de paix, sécurité et protection de la femme, des valeurs plus modestes viennent de Bukavu (55,6%) et Kinshasa (41,0%) où les proportions sont autour de la moitié. Les opinions des femmes sont presque identiques à celles des hommes à Kalemie et Bukavu, par contre à Kinshasa les femmes qui sont en désaccord avec l existence des mesures qui accordent la parole à la femme dans les questions de paix, sécurité et protection sont plus nombreuses. Concernant les actions de plaidoyer sur le terrain qui inciteraient les partis et les institutions nationales ou internationales d adapter ou de mettre en place de mesure qui tiennent compte de la voix de la femme dans les instances de prise de décision, la moitié des répondants au sondage soutiennent que depuis une année ils ont connu des mesures qui impliquent la femme dans les décisions de paix et sécurité, bien que dans les réunions des discussions et dans les entretiens, aucune mesure crédible ni au niveau local ou national induite par le projet a été démontrée. Les personnes rencontrées, se sont montrées pour la plus part opposées à l affirmation selon laquelle les femmes auraient les capacités de participer activement à la prise de décision. Les points de vue restent partagés sur la capacité et l incapacité de la femme à influencer les décisions. Par ailleurs, il convient de noter le degré d expression de la femme dans le média. A l issue de cette évaluation, dans tous les sites les opinions évoluent globalement dans le même sens en soutenant que les femmes sont en train de s exprimer dans le média et participent à la prise de de décision dans les institutions locales, plus de 50% (62,3% de Bukavu, 55,6% à Kalemie et 61,7% à Kinshasa) des répondants l ont confirmé. Parallèlement à cela, elles sont nombreuses les personnes qui sont d accord et totalement d accord (70,9% à Bukavu, 79,7% à Kalemie et 64,8% à Kinshasa) avec le fait que les femmes ont ou envisagent organiser les actions de plaidoyer La population a-t-elle une plus grande prise de connaissance de la valeur de la participation des femmes dans la paix, la sécurité et la protection des femmes par les biais des medias et des activités de sensibilisation? 16

17 a) Niveau d écoute et évolution de connaissance des instruments juridiques de promotion de la femme et de l égalité entre les sexes Graphique 3 : Evolution du niveau d écoute des messages qui promeuvent les droits des femmes Est-ce que vous avez suivi des messages qui promeuvent les droits des femmes et l autonomisation des femmes? BUKAVU KALEMIE KINSHASA 82,0% 95,1% 85,0% 58,1% 54,9% 34,0% Avant Après Le % des personnes qui ont suivi des messages qui promeuvent les droits des femmes et l autonomisation des femmes Selon le sondage en moyenne la proportion des personnes qui ont écouté les émissions qui promeuvent les droits et l autonomisation de la femme a augmenté de 20,27% dans l ensemble des villes concernée par les évaluations (à Bukavu, Kalemie et Kinshasa). Il faut noter que l accroissement du taux d écoute a été plus remarqué à Bukavu qu ailleurs où 3 personnes sur 10 ont suivi les dites émissions et 1 personne sur 5 à Kinshasa. Par contre, à Kalemie, l augmentation du taux d écoute n est pas perceptible (3%). Tableau 4 : Quelques indicateurs sur l évolution des connaissances sur les droits de la femme Connaissance sur les droits de la promotion des droits et promotion de la de la femme % de personnes qui disent que les hommes doivent avoir les mêmes droits que les femmes % de personnes qui connaissent la résolution 1325 Evolution dans le temps Avant Après Avant Après BUKAVU 41,7% 80,8% 7,1% 25,0% KALEMIE 78,0% 90,5% 0,0% 19,0% KINSHASA 31,4% 66,9% 4,2% ND 1 L accroissement du taux d écoute indiqué ci-haut aurait influencé certains indicateurs. Dans le tableau 4 on constate une progression en pourcentage moyen de 29% des personnes qui savent désormais que les hommes et les femmes ont les mêmes droits. La progression était très remarquable à Bukavu et à Kinshasa où 3 personnes sur 10 ont acquis cette connaissance. Le taux de personnes qui connaissent la résolution 1325 restant faible, malgré une légère augmentation en 1 Pas de données 17

18 moyenne de 12% pour Kalemie et Bukavu, les données n étant pas disponibles pour cette question en ville de Kinshasa. Le rôle de la femme dans les instances de prise de décision est incertain pour plusieurs répondants. Par ailleurs, la proportion des personnes qui disent que la motivation de la femme de s engager dans le niveau de prise de décision consiste à se faire élire pour des fins personnes a connu une diminution de 6% en moyenne. Avec une forte réduction de cette proportion à Kinshasa. Les gens hésitent de dire que la femme s emploie dans les démarches de se faire élire pour exercer les postes de prise de décisions. Leur proportion est très faible et la progression à la suite du projet est très minimale (en moyenne 8,9%). Tableau 5 : Quelques indicateurs sur l évolution des perceptions des répondants sur les motivations de l engagement de la femme dans les instances de prise de décision Quelles sont les motivations des femmes pour s engager dans le niveau de prise de décision? % de personnes qui disent que la motivation de la femme de s engager dans le niveau de prise de décision est de se faire élire pour de fins personnelles % de personnes qui disent que la motivation de la femme de s engager dans le niveau de prise de décision est de se faire élire pour exercer des postes de décision % de personnes qui disent que la motivation de la femme de s engager dans le niveau de prise de décision est de défendre les droits de la femme et de l'enfant % de personnes qui disent que la motivation de la femme de s engager dans le niveau de prise de décision est de représenter/défendre la communauté de base Avant Après Avant Après Avant Après Avant Après BUKAVU 14,1% 8,1% 0,0% 6,8% 44,1% 43,9% 15,9% 22,1% KALEMIE 0,04% 5,3% 0,0% 10,5% 52,0% 45,9% 18,0% 8,5% KINSHASA 26,2% 9,0% 0,0% 9,3% 31,9% 28,6% 6,5% 30,8% Moyenne 13,4% 7,5% 0,0% 8,9% 42,7% 39,5% 13,5% 20,5% Evolution moyenne 6,0% 8,9% 3,2% 7,0% Tableau 6 : Points de vue sur les motivations de l engagement de la femme dans les instances de prise de décision Quelles sont les motivations des femmes pour s engager dans le niveau de prise de décision? Améliorer les conditions de vie de la communaut é Défendre les droits de la femme et de l'enfant Représente r/défendre la communaut é de base Se faire élire pour de fins personnelles Se faire élire pour exercer des postes de décision Abstenti on Autre Je ne sais pas Total général BUKAVU 18,2% 43,9% 22,1% 8,1% 6,8% 0,3% 0,3% 0,5% 100,0% Femme 19,3% 49,7% 18,7% 5,9% 5,3% 0,5% 0,5% 0,0% 100,0% Homme 17,2% 38,4% 25,3% 10,1% 8,1% 0,0% 0,0% 1,0% 100,0% KALEMIE 29,6% 45,9% 8,5% 5,3% 10,5% 0,0% 0,3% 0,0% 100,0% Femme 24,9% 47,1% 11,3% 2,7% 13,6% 0,0% 0,5% 0,0% 100,0% Homme 35,4% 44,4% 5,1% 8,4% 6,7% 0,0% 0,0% 0,0% 100,0% KINSHASA 17,8% 28,6% 30,8% 9,0% 9,3% 0,3% 0,5% 3,8% 100,0% Femme 15,1% 31,5% 33,1% 8,8% 7,6% 0,0% 0,4% 3,6% 100,0% Homme 22,3% 23,6% 27,0% 9,5% 12,2% 0,7% 0,7% 4,1% 100,0% Total général 21,2% 36,3% 20,8% 9,2% 10,9% 0,2% 0,3% 1,1% 100,0% 18

19 Peu importe le milieu, les hommes et les femmes ont des points de vue partagés sur les motivations pour la femme de s engager dans le niveau de prise de décision que ça soit pour améliorer les conditions de vue de la population, défendre les droits de la femme et de l enfant, etc. 4.2 Effet: Quels sont les autres effets de ce projet? Les personnes rencontrées dans les discussions ont affirmé que les actions de paix et gestion des conflits que les organisations des femmes ont réalisées dans le cadre de ce projet ont été inspirées par les échanges dans les réunions avec les communautés. Malgré cette analyse des conflits, les répondants disent qu aucun de ces conflits n a été inspiré d une analyse (systématique et objective) des conflits crédible impliquant les questions officielles de paix et de sécurité au niveau de la zone, bien que certaines personnes rencontrées témoignent que les actions des partenaires sur le terrain ont renforcé la cohésion entre les communautés jadis en division. Dans certains villages, les membres de la communauté ont pris conscience de l importance de la cohésion et vivent en petits groupes autour des activités économiques (élevages et petit commerce). Selon certaines personnes, les activités de ce projet ont motivé les femmes à occuper les postes de prise de décision et elles ont incité l intérêt de voter pour les femmes au même titre que les hommes dans les postes de décision. Il y a eu une légère augmentation de l engagement des populations locales à voter pour les femmes ayant des ambitions politiques. Les actions économiques de la femme appuient par le projet ont contribué partiellement à l autonomisation de la femme et la cohésion sociale entre les communautés divisées dans certains sites. 4.3 Processus et durabilité : Comment ces projets peuvent-ils être améliorés et dans quelle mesure les activités peuvent se poursuivre? Est-ce qu il y a eu des obstacles qui auraient handicapé la mise en œuvre des activités promouvant l implication de la femme dans les questions paix et sécurité et prise de décision? Dans toutes les villes, les membres de réseaux que nous avons rencontrés ont critiqué la qualité de la mise en œuvre des activités. Il a été reporté dans les réunions avec les partenaires que la mise en œuvre des activités n a pas été très aisée. Les principaux obstacles de la mise en œuvre comprennent : La compréhension des accords de collaboration (MoU) : plusieurs membres de la gestion du réseau ont dit qu ils ont reçu les documents du projet en version anglaise et qu ils ont eu de difficulté pour les comprendre; Insuffisance dans la compréhension des procédures de paiement des avances aux partenaires ce qui a causé des retards énormes dans le financement des activités des partenaires par SFCG; Faible niveau d accompagnement des partenaires d où un faible rapprochement entre SFCG et ses partenaires dans la mise en œuvre des activités du projet; Les protocoles de démarrage des activités du projet ont pris trop de temps; 19

20 Il y a trop d ambiguïté dans la compréhension des termes clés du projet et de sous accord et autres informations sur le processus de mise en œuvre et les résultats ce qui expliquerait le niveau faible de mécanisme crédible dans l analyse des conflits: il y a eu seulement de système traditionnel pour aborder les conflits (familier, rituel, ordinaire). 5. Conclusion et recommandations Le partenariat parmi les membres des réseaux des ONG de femmes qui ont travaillé avec SFCG a servi de cadre pour relancer l engagement de ces ONG dans leurs différentes actions liées à la promotion de droits de la femme. L étude montre des progrès dans la prise d initiative par les femmes pour que leurs vues soient considérées par les dirigeants pour la gestion des conflits et protections des paires. Aussi la proportion de personnes enquêtés qui soutiennent que les femmes prennent des initiatives pour que leurs vues soient considérées dans la question de sécurité et de paix a vu une augmentation partout, avec une emphase à Kinshasa où la croissance a été très frappante (50,9). Les AGRs ont permis de suppléer les conditions de vie des femmes et de promouvoir le climat de paix au sein de leurs différents groupes, mais pas au-delà de leurs groupes respectifs. Dans les zones ciblées la question de protection de la femme persiste malgré l engagement des femmes membres du réseau, cela serait lié à l absence des analyses qui devaient orienter les actions initiées par les réseaux sur le terrain. Les résultats de cette évaluation démontrent qu il n existe pas une action de plaidoyer crédible et engagée au profit de la participation de la femme dans les décisions de paix et sécurité. Par conséquence il n y pas en place des mesures pour la protection de la femme et son implication dans les instances de prise de décision. Tous les microprojets initiés par les femmes des réseaux ont touché seulement partiellement la question de paix, sécurité et de participation à la prise de décision. Le taux d écoute des émissions sur la promotion des droits et l autonomisation de la femme a augmenté. Cet accroissement explique la progression moyenne en pourcentage de 29% des personnes qui savent désormais que les hommes et les femmes ont les mêmes droits. Cependant, le taux de personnes qui connaissent la résolution 1325 reste faible. Malgré ces progrès, il y a une persistance des barrières pour la promotion de leadership de la femme et son implication dans la prise de décision : le rôle de la femme dans les instances de prise de décision est incertain pour plusieurs répondants. En général, la qualité de la mise en œuvre des activités du projet a été mise en cause: les membres des réseaux ont fait face aux obstacles liés à l appropriation de l action, l accompagnement et le défis culturel lié à la promotion du leadership de la femme et sa contribution dans la prise de décision. 20

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