Revue des marchés 2IEME TRIMESTRE 2015

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1 2IEME TRIMESTRE 2015 Revue des marchés La Grèce a monopolisé les manchettes au deuxième trimestre et son incapacité à conclure un accord négocié a inquiété les investisseurs. Les scénarios pessimistes présagés par plusieurs au début du trimestre se sont concrétisés à la fin du mois de juin lorsque la Grèce n a pas versé près de 1,6 milliard dus au Fonds monétaire international (FMI) et a été le premier pays développé à faire défaut sur un prêt octroyé par cette institution. Pour éviter la débâcle du système financier grec, le gouvernement a donc ordonné la fermeture des banques pour empêcher les retraits massifs de capitaux par les déposants. Les tensions dans les marchés se sont amplifiées avec l annonce in-extremis d un référendum pour accepter ou rejeter les conditions d un sauvetage par le FMI et le reste de l Europe.. Plusieurs croyaient toutefois que la tenue de ce référendum visait davantage à voter sur le maintien de la Grèce dans la zone euro. Les risques d une expulsion de la Grèce de la zone euro et les craintes de contagion ont fait reculer les marchés boursiers et obligataires, particulièrement en Europe en plus d engendrer beaucoup de volatilité. Aux États-Unis, les données décevantes du premier trimestre ont inquiété les investisseurs qui se sont alors questionnés sur la progression future de la conjoncture économique et les prochaines hausses de taux par la Réserve fédérale américaine. Le dollar américain s est déprécié avant de rebondir par la suite dans le trimestre à la suite de la publication de statistiques économiques plus rassurantes, et les perspectives de hausses modérées des taux en Au Canada, la Banque Canada a maintenu le taux de financement à un jour inchangé. Au cours de la période, une croissance anémique en avril laissait présager que la léthargie du premier trimestre persisterait au deuxième et le pays pourrait être en récession (si on observe 2 trimestres négatifs de croissance) Certains spécialistes ont par contre réitéré qu il était trop tôt pour se prononcer. INDICES BOURSIERS Rendements* Indice MSCI Monde -2,27 % -0,94 % Indice MSCI EAEO -2,79 % -0,60 % Indice MSCI Marchés Émergents -2,58 % -0,74 % Indice Dow Jones des valeurs industrielles -2,05 % -1,72 % Indice S&P 500-1,92 % -1,15 % Indice Russell ,76 % -1,01 % Indice S&P/TSX composé -2,78 % -1,63 % Indice S&P/TSX petites capitalisations * Rendements totaux, en dollars canadiens. -3,53 % 1,31 % Source : Standard & Poor s, MSCI, Bloomberg Du côté des matières premières, le prix du pétrole a remonté de 25 % au deuxième trimestre alors que les inventaires aux États-Unis ont baissé soit la plus forte hausse depuis Certains ont toutefois commencé à s inquiéter avec la possibilité éventuelle d une reprise de production par l Iran. La réduction du programme atomique de l Iran entraînerait une levée des sanctions économiques et la fin de l embargo sur son pétrole (ce qui accroîtrait l offre de brut déjà pléthorique par ailleurs). À l aube du troisième trimestre, la situation de la Grèce continuera de préoccuper les investisseurs et d engendrer de la volatilité dans les marchés alors que la croissance mondiale est déjà fragile. Les investisseurs surveilleront aussi les interventions des banques centrales, en se préparant à une hausse des taux aux États-Unis. Ailleurs dans le monde, les banques centrales se sont montrées déterminés à intervenir contre leurs problèmes de croissance respectifs; la Chine a pris une série de mesures pour ranimer son économie en perte de vitesse et la Banque centrale européenne s est fermement engagée dans l assouplissement quantitatif. La Banque du Japon reste focalisée sur son objectif ambitieux de 2 % d inflation et pourrait être forcée d en faire plus. La spéculation sur une deuxième réduction du taux de financement à un jour au Canada a repris de plus belle, mais la Banque du Canada s attend à une reprise au deuxième semestre.

2 REVUE DES MARCHÉS 2 IEME TRIMESTRE Canada Les investisseurs canadiens ont été éprouvés au deuxième trimestre, alors que la flambée des marchés boursiers a été freinée par l annonce d une activité économique léthargique. L indice composé S&P/TSX a perdu -1,63 % de sa valeur pendant le trimestre au cours duquel sept des dix principaux secteurs ont affiché un résultat négatif. Comme mentionné précédemment, la faiblesse persistante de l économie canadienne a accru la probabilité d une nouvelle réduction du taux directeur par la Banque du Canada à sa prochaine réunion, en juillet. Le produit intérieur brut (PIB) s est contracté un quatrième mois de suite au cours de la période, en reculant de -0,1 % en avril, ce qui n est pas de bon augure. Dans ce contexte, trois des dix secteurs de l indice composé S&P/TSX ont néanmoins affiché des rendements positifs pour la période - la santé, les télécommunications et la consommation discrétionnaire. Le secteur de la santé a devancé les autres secteurs grâce à la progression fulgurante de la société du Québec Valeant Pharmaceuticals depuis le début de l année qui continue d engranger des rendements de plus de dix pour cent. Valeant a dépassé la Banque TD (deuxième société de l indice S&P/TSX) par la capitalisation boursière et n est plus devancée, en termes de taille, que par la Banque Royale du Canada. Le géant pharmaceutique vient de conclure une transaction de 11 milliards $ avec Salix Pharmaceuticals et serait en train d acquérir Zoetis, société spécialisée dans la santé animale. Deux autres secteurs ont enregistré des gains ce trimestre, mais l important écart entre le meneur au classement et les secteurs des télécommunications et de la consommation discrétionnaire, respectivement deuxième et troisième, laisse penser que l indice composé S&P/TSX était surtout tiré par le secteur de la santé qui compte à peine six sociétés, dont cinq représentent environ 1,18 % de l indice et une, Valeant, près de 4,96 %. Le secteur de la santé a rapporté plus de 9 % au deuxième trimestre, celui des télécommunications, 2,42 %, et celui de la consommation discrétionnaire, 1,61 %. Les autres secteurs qui ont terminé le trimestre avec un résultat négatif sont les services financiers, les matériaux et l énergie, ainsi que les produits industriels qui ont d ailleurs accusé la plus forte perte. Indice S&P/TSX composé Performances des secteurs Énergie -4,91 % -4,30 % Matériaux de base -5,12 % -2,49 % Produits industriels -2,93 % -9,48 % Consommation discrétionnaire -0,15 % 1,61 % Consommation de base 1,29 % -0,14 % Soins de la santé -4,82 % 9,14 % Services financiers -1,35 % -0,09 % Technologie -6,42 % -6,33 % Télécommunications 0,87 % 2,42 % Services publics -5,92 % -7,72 % Source : Standard & Poor s l économie canadienne a incité sa banque centrale à réduire son taux directeur en janvier, ce qui atténué en partie le bénéfice des banques (qui ont toutefois dégagé un résultat solide ce trimestre). Pendant la période, IGM Financial, Allied Properties REIT et Fairfax Financial Holdings ont été les moins performants dans le secteur des services financiers. Dans le secteur de l énergie, le pétrole a repris de la vigueur récemment, avec les signes précurseurs d une diminution de l offre américaine. Cependant, l Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) continue de maintenir ses niveaux de production, ce qui compense l offre américaine. Au cours du trimestre, l Alberta a porté au pouvoir le Nouveau parti démocratique (NPD) qui préconise d augmenter les impôts des sociétés, de réviser les redevances pétrolières et gazières et de resserrer le contrôle des émissions de carbone. Cela n a fait qu ajouter aux incertitudes d un secteur déjà aux prises avec beaucoup d autres difficultés. Les titres qui ont le plus pâti sont Pengrowth Energy, Secure Energy et Trilogy Energy. Le secteur des matériaux a été plombé par Teck Resources, qui a perdu 28,77 %. Cette société minière est tributaire de la Chine, dont le taux de croissance a ralenti et qui a pratiquement arrêté sa consommation d acier. Teck est aussi affligée d une lourde dette et détient une participation dans les sables pétrolifères de Fort Hills (2 milliards $), qui subissent le contrecoup de la chute des prix du pétrole. D autres sociétés qui ont écopé sont Diamond, Yamana Gold et New Gold Inc. Dans le secteur des services financiers, deux banques du Québec, la Banque Nationale du Canada et la Banque Laurentienne, ont figuré parmi les dix titres les plus performants, tout comme Manuvie et la Financière Sun Life. Les autres grandes banques canadiennes ont par contre affiché des performances plus modestes. Les banques canadiennes qui doivent affronter un environnement difficile (hausse des dettes immobilières et crainte de surchauffe du marché immobilier) demeurent d ailleurs sous surveillance étroite. La baisse récente des prix du pétrole qui a aussi pesé lourdement sur Enfin, le secteur des produits industriels a le plus reculé au cours du trimestre alors que les actions des sociétés ferroviaires ont baissé. Canadien Pacifique et Canadien National ont chacune perdu plus de 15 % en raison de la diminution du transport de pétrole et de charbon et de la panne de la production industrielle en Amérique du Nord. Transforce Inc. accuse aussi du retard ce trimestre. Après une série d acquisitions (pour près de 1 milliard $ depuis la fin de 2014), la société de camionnage se focalise maintenant sur le remboursement de ses dettes.

3 REVUE DES MARCHÉS 2 IEME TRIMESTRE États-Unis Les actions américaines ont légèrement régressé au cours de la période, ce qui a mis fin à une série impressionnante de neuf trimestres de hausse. L indice S&P 500 a perdu 1,15 % au cours du deuxième trimestre et huit secteurs sur dix ont terminé avec un rendement négatif. Très tôt, alors que le PIB des États-Unis pour le premier trimestre a été révisé à la baisse à -0,7 % (comparativement à une première indication de hausse de 0,2 %), les investisseurs ont revu à la baisse leurs prévisions de la croissance américaine. Ce chiffre décevant a même incité certains à reporter à plus tard la date à laquelle la Réserve fédérale américaine (la Fed) commencera à relever le taux directeur. Mais, en disant qu il serait approprié de hausser le taux des fonds fédéraux cette année si l économie continue de s améliorer, la présidente de la Fed, Janet Yellen, a rassuré les marchés. Indice S&P 500 Performances des secteurs ($CA) Énergie -3,38 % -3,28 % Matériaux de base -3,89 % -1,90 % Produits industriels -2,51 % -3,62 % Consommation discrétionnaire 0,65 % 0,47 % Consommation de base -1,80 % -3,15 % Soins de la santé -0,26 % 1,38 % Services financiers -0,28 % 0,27 % Technologie -4,30 % -1,24 % Télécommunications -2,30 % 0,14 % Services publics -5,99 % -7,14 % Source : Standard & Poor s Plus tard dans le trimestre, les indices de hausse des salaires et la création d emplois ont conduit certains spécialistes à réviser leurs perspectives de croissance de l économie américaine. Plus précisément, le vice-président de la Fed, Stanley Fisher, a récemment affirmé que l économie américaine rebondirait probablement au deuxième trimestre et que la Fed ne devrait pas attendre d avoir atteint ses objectifs pour ajuster sa politique (étant donné le temps de retard de son effet sur l économie). Le vice-président a aussi dit que l inflation devrait progressivement évoluer vers la cible de 2 % de la Fed. Parmi les secteurs, ceux de la santé et de la consommation discrétionnaire ont terminé en tête ce trimestre. Celui de la santé continue de dominer l activité de fusions et acquisitions, avec des transactions portant sur Humana Inc., Aetna Inc., Anthem Inc. et United Health Care. Cigna Corp, qui a été la plus performante du secteur au deuxième trimestre, discute de fusion avec Anthem depuis près d un an tout en continuant de manifester un intérêt pour Humana (que lorgne également Aetna Inc.). Pendant ce temps, UnitedHealth Group envisagerait d acheter Aetna. L activité de fusion et d acquisition a pratiquement dépassé son record de 2007 au deuxième trimestre, selon un rapport récent (les opérations annoncées depuis le début de l année s élèvent à milliards $). Dans le secteur de la consommation discrétionnaire, Netflix, Cablevision et Time Warner Cable ont dégagé de solides rendements et entraîné le secteur à la hausse au cours du trimestre. Netflix a rapporté 55,26 % et a grimpé de près de 90 % en un an. Pendant le trimestre, le fournisseur d émissions de télévision en croissance rapide a aussi annoncé un fractionnement de son action, 7 pour 1, pour la rendre plus accessible à une plus grande variété d investisseurs (prenant effet en juillet). Les actions de la société américaine de télévision par câble Cablevision Systems ont aussi grimpé en flèche durant la période. La société travaille sur son réseau sans fil (WIFI) et a mis en place plus d un million de points d accès à New York et dans sa région. Enfin, la fusion potentielle de Time Warner Cable avec Charter Communications permettra entre autres à l entité fusionnée d offrir une liaison Internet plus rapide à ses clients. En ce qui concerne la performance, les actions de la société de télécommunications ont bondi de 17,08 % pendant le trimestre. Comme il a été mentionné ci-dessus, les huit autres secteurs ont terminé le trimestre en territoire négatif, ceux de l énergie, des produits industriels et des services publics affichant les plus lourdes pertes. Dans le secteur de l énergie, Oneok Inc., Chesapeake Energy et Consol Energy ont pâti le plus. Oneok Inc. a enregistré la plus forte chute du chiffre d affaires de tout le secteur (42,9 % de baisse par rapport au même trimestre en 2014). La société fait aussi face à des risques de solvabilité et de maigres flux de trésorerie. Ailleurs, Chesapeake Energy en difficulté a vu plonger son bénéfice net de près de 980 % depuis un an. Enfin, la société d énergie intégrée Consol Energy a continué de se heurter à de sérieux obstacles, comme la baisse du rendement des actions et du bénéfice net. Le titre a plongé de plus de 50 % en Southwest Air et American Airlines ont plombé le secteur industriel, chacune affichant des pertes de plus de 25 %. Les compagnies aériennes, qui avaient connu une forte reprise depuis la fin de l an dernier (grâce à la baisse du prix du carburant), ont subi une liquidation généralisée en mai après l annonce par Southwest Air d une augmentation de sa capacité de 7-8 % (au lieu des 7 % attendus). Les investisseurs craignaient que la surcapacité ne provoque une baisse de prix des billets et mine le bénéfice de l entreprise. Enfin, étant donné la relation inverse du secteur avec les taux d intérêt, les investisseurs ont continué de liquider les titres des services publics alors que les rendements obligataires augmentaient. À ce jour en 2015, le secteur a perdu plus de 3.7 % de sa valeur, maintenant que les investisseurs se préparent à une hausse du taux directeur de la Fed. Seules deux sociétés du secteur ont clôturé le deuxième trimestre sur une hausse (Nisource Inc. et AES Corp); toutes les autres ont affiché des rendements négatifs.

4 REVUE DES MARCHÉS 2 IEME TRIMESTRE Ailleurs dans le monde À l instar des marchés développés, les actions européennes ont reculé au deuxième trimestre, affichant leur pire performance en près de deux ans. L indice Stoxx Europe 600 a été en baisse d environ 4 % au cours du trimestre, l embellie sur le front économique n ayant pas réussi à éclipser l escalade des tensions au sujet de la Grèce. L économie européenne commence à donner des signes de vigueur alors que la Banque centrale européenne continue d injecter des liquidités dans le système par son programme d assouplissement quantitatif sans précédent de milliards. L indice PMI des directeurs des achats le plus récent pour l Europe représentatif du secteur manufacturier a augmenté de 53,6 à 54,2, affichant son meilleur résultat en quatre ans. Les résultats enregistrés laissent aussi entrevoir une croissance de l économie de 0,4 % au deuxième trimestre. En Asie, l économie chinoise a continué de régresser, malgré de nombreuses tentatives de soutien des autorités monétaires et les mesures de stimulation telles que l augmentation des dépenses d infrastructures, des abattements fiscaux et des baisses du taux directeur (quatre réductions depuis novembre). Le plus récent indicateur PMI de la Chine a augmenté en juin par rapport à mai, mais il est demeuré inférieur aux attentes, laissant présager que même si elle s est stabilisée, l économie a encore beaucoup de difficultés à se relever. Le marché boursier chinois qui avait chuté de près de 20 % à la fin du deuxième trimestre a encore accru l incertitude. Au Japon, les statistiques économiques demeurent variables. Les entreprises ont repris confiance et prévoient d augmenter leurs investissements en immobilisations au rythme le plus soutenu depuis 10 ans (selon l étude Tankan du Japon). Les dépenses des ménages ont aussi augmenté pour la première fois en un an et une amélioration du marché du travail pourrait faire monter les salaires et rapprocher la Banque du Japon de son objectif d inflation de 2 %. Mais, la production industrielle piétine, faisant courir un risque de contraction du PIB au deuxième trimestre. Revenu fixe et devises Dans l univers des titres à revenu fixe, les obligations à rendement élevé ont figuré parmi les plus performantes tout comme les obligations des marchés émergents libellées en devise américaine. Les obligations souveraines d Europe, ont pour leur part, affiché les plus faibles rendements, particulièrement celles émises par la Grèce, l Italie, l Espagne et le Portugal. Sur le marché des devises, le dollar canadien a eu du mal à soutenir le rythme de hausse du dollar américain, qui a repris de la vigueur en mai et en juin après avoir enregistré la pire baisse en près de trois ans en avril (devant les faibles résultats du PIB américain au premier trimestre). Le billet vert a repris son élan quand l amélioration des statistiques économiques a ravivé les anticipations d une hausse du taux directeur, laissant présager que la faiblesse du premier trimestre était passagère. Pendant ce temps, l euro s est montré remarquablement résilient, s appréciant par rapport au dollar américain malgré la montée des tensions entre la Grèce et ses créanciers. INDICES OBLIGATAIRES Bons du Trésor à 91 jours FTSE TMX Canada Rendements 0,07 % 0,15 % Univers obligataire FTSE TMX Canada -0,56 % -1,71 % FTSE TMX Canada obligataire court terme FTSE TMX Canada obligataire moyen terme FTSE TMX Canada obligataire long terme FTSE TMX Canada obligations de sociétés FTSE TMX Canada obligations gouvernementales Indice J.P. Morgan des obligations gouv. mond. 0,25 % 0,21 % -0,23 % -1,21 % -1,88 % -4,56 % -0,51 % -1,27 % -0,57 % -1,89 % -0,31 % -3,08 % Indice haut rendement MLHY* -1,49 % 0,04 % * 85 % indice MLHY BB/B, US Cash Pay et 15 % indice MLHY C US Cash Pay Les taux obligataires ont monté dans plusieurs régions du monde, particulièrement en Europe. Comme il a été mentionné ci-dessus, bien que l économie européenne donne des signes d amélioration, la situation de la Grèce a engendré beaucoup de volatilité dans les marchés européens les obligations n ayant pas fait exception. Aux États-Unis, après un début d année difficile, l embellie économique du deuxième trimestre a relancé les prévisions d augmentation des taux par la Fed avant la fin de l année. Dans ce contexte, bien que les obligations d État américaines aient servi de valeur refuge à quelques reprises pendant le trimestre, elles ont néanmoins enregistré leur premier trimestre négatif depuis Au Canada, les obligations canadiennes ont mieux performé que leur contrepartie américaine alors que l économie du pays a progressé plus modestement et qu une hausse du taux directeur par la Banque du Canada est peu probable en DEVISES NIVEAU (Fermeture Londres) T CAD/USD % USD/EUR % CAD/EUR % CAD/CHF % USD/JPY % CAD/JPY % Source : PC BOND, BofA Merrill Lynch

5 REVUE DES MARCHÉS 2 IEME TRIMESTRE Point d intérêt Revue économique de mi-année: Que nous réserve la seconde moitié de 2015? Selon les experts, la volatilité, toujours présente au cours de la première moitié de l année, sera l un des grands thèmes pour le reste de L incertitude entourant la Grèce, la haute voltige des actions américaines, la réaction plus forte que prévu à une possible normalisation de la politique monétaire des États-Unis, le ralentissement de la croissance mondiale et les fluctuations des cours des matières premières sont autant de menaces pour la stabilité économique. Et c est sans compter d éventuels chocs géopolitiques. La débâcle de la Grèce Bien que la Grèce ne compte que pour 2 % du PIB de la zone euro, sa sortie du bloc monétaire pourrait nuire à l économie mondiale et causer beaucoup de volatilité. La possibilité que d autres membres de la zone en difficulté subissent le même sort pourrait constitue également un risque. Vu l importance de l euro dans l économie mondiale, un surcroît d instabilité au sein de l union monétaire pourrait être alarmant. La victoire du «Non» au référendum organisé en Grèce le 5 juillet, pourrait avoir des conséquences importantes. Le graphique ci-joint à droite démontre comment une radiation de la dette de la Grèce rendrait sa situation plus soutenable solution à laquelle les Allemands s opposent toutefois. Les experts suivent la situation de près en espérant qu un accord sera conclu pour éviter une sortie de la Grèce de la zone euro (qui pourrait se propager à l Espagne et au Portugal). États-Unis : politique monétaire et valorisations boursières La normalisation de la politique monétaire américaine, qui devrait commencer cette année, reste l une des principales sources d incertitude dans le marché présentement, et selon toute probabilité, jusqu à la fin de l année. Cependant, la Réserve fédérale a été transparente dans ses communications ce qui a, jusqu à un certain point, apaisé les craintes que les hausses ne soient graduelles, et ainsi amortir l impact sur le prix des actifs. Du côté des marchés boursiers, l indice S&P 500 a grimpé de plus de 200 % ces six dernières années, et les valorisations semblent élevées. Les actions américaines n ayant pas subi de correction notable depuis 2009, plusieurs craignent une quelconque forme de repli. L indice S&P 500 se négociant à près de 18 fois les bénéfices, certains font valoir que les marchés sont plus près du haut que du bas de leur fourchette de valorisation des 25 dernières années (hormis les années de bulle technologique). D autres pensent toutefois que les actions américaines peuvent encore avancer alors que les taux d intérêt demeurent bas sur une base historique, l économie américaine est en croissance et l offre d actions continue de s atténuer avec les fusions-acquisitions et les rachats d actions par les sociétés. Environnement de faible croissance Depuis le début de l année 2015, la croissance économique a été faible à l échelle mondiale. Au premier semestre, l économie américaine a fait les frais d un hiver capricieux, ce qui incité certains à se questionner sur la viabilité et la stabilité de la croissance. Un ralentissement similaire a été constaté au Canada, où l investissement des entreprises et la consommation ont miné le PIB des trois premiers mois.

6 REVUE DES MARCHÉS 2 IEME TRIMESTRE À l étranger, la croissance économique chinoise a ralenti et est estimée à 7 % pour 2015, le niveau le plus faible depuis plus de 25 ans. Par conséquent, la banque centrale chinoise a récemment réduit son principal taux directeur à 4,85 % pour stimuler la croissance. En Bourse, après une ascension historique, les actions chinoises ont reculé d environ 20 %, faisant craindre que leur envolée tire à sa fin. Selon les experts de la Banque Nationale, cette correction n est pas aussi alarmante qu on semble le dire; elle est même assez bénigne si l on considère l ampleur des gains inscrits depuis janvier (graphique ci-contre). Cela dit, les actions pourraient être affectées en partie par de la spéculation dans le secteur des technologies de l information (ligne violette du graphique). Dans l environnement de faible croissance actuel, les investisseurs doivent trouver des opportunités de croissance dans les régions et les secteurs plus prometteurs que d autres. La stabilisation des prix du pétrole Chine: Qu est-ce qu une correction de 20 %... après une avance de 60 %? Source: National Bank of Canada Les cours du pétrole brut se sont stabilisés au cours du deuxième trimestre dans les limites de ce que la plupart des analystes décrivent comme la juste valeur. La plupart font mention d une baisse de l offre de pétrole des États-Unis ce qui contrebalance la production de l Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Au cours du prochain semestre, la plupart des experts croient que le prix du baril pourrait monter à $ toutes choses étant égales par ailleurs. Néanmoins, des événements géopolitiques majeurs au Moyen-Orient et des développements économiques en Chine pourraient influer sur ces prédictions. La Financière Banque Nationale est une filiale en propriété exclusive indirecte de la Banque Nationale du Canada, qui est une société ouverte inscrite à la cote de la Bourse de Toronto (NA : TSX). Les renseignements contenus aux présentes ont été obtenus de sources que nous croyons fiables, mais ils ne sont pas garantis par nous et pourraient être incomplets. Les opinions exprimées sont basées sur notre analyse et interprétation de ces renseignements et ne doivent pas être interprétées comme une sollicitation d offre d achat ou de vente des valeurs cimentionnées. La Firme peut agir à titre de conseiller financier, d agent fiscal ou de souscripteur pour certaines des entreprises mentionnées aux présentes et peut recevoir une rémunération pour ses services. La Firme ou ses agents, ses administrateurs, ses représentants et ses associés peuvent être détenteurs des valeurs mentionnées aux présentes et peuvent exécuter des achats ou des ventes de ces valeurs de temps à autre sur le marché ou autrement. Les fournisseurs d indices suivants sont inclus dans ce document : BofA Merrill Lynch (Indice Merrill Lynch), Standard & Poor s (indices S&P/TSX, S&P 500), PC Bond (indices DEX) et MSCI (indices MSCI). Ces compagnies ont accordé un permis d utilisation de leurs indices «tel quel». Elles ne garantissent pas l utilisation faite par cette présentation, n en garantissent pas la pertinence, la qualité, la véracité, la ponctualité et si la totalité de l information relative à l indice y est présentée et/ou si cette information est complète, relative à celle-ci ou dérivée de celle-ci. Ces compagnies n assument pas les responsabilités en rapport avec leur utilisation, et n endossent pas, ne commanditent pas ou ne recommandent pas la Banque Nationale du Canada et ses filiales ou les produits et services offerts par cette dernière. L information, les renseignements et les données fournis dans le présent document, y compris ceux fournis par des tiers, sont considérés exacts au moment de leur impression et ont été obtenus de sources que nous avons jugées fiables. Nous nous réservons le droit de les modifier sans préavis. Ces informations, renseignements et données vous sont fournis à titre informatif uniquement. Aucune représentation ni garantie, explicite ou implicite, n est faite quant à l exactitude, la qualité et le caractère complet de cette information de ces renseignements et de ces données. Le présent document a pour but de fournir de l information d ordre général et ne doit en aucun cas être considéré comme offrant des conseils en matière de placement, des conseils financiers, fiscaux, comptables ou juridiques. Le présent document ne recommande en aucun cas l achat ou la vente de quelque titre que ce soit et il est fortement recommandé au lecteur de consulter un intervenant du secteur financier et/ou un conseiller fiscal professionnel avant de s engager dans toute opération d achat ou de vente de titre. Banque Nationale du Canada. La reproduction ou la distribution de cette communication, sous quelque forme que ce soit, est strictement interdite sans le consentement écrit préalable de la Banque Nationale du Canada.

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