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1 IRESMA Editions Variations ivoiriennes Revue Des Hautes Terres, n 4, vol.1 Décembre 2013, 172 pages Enjeux spatiaux, économiques et environnementaux en Côte d Ivoire : une approche fondamentale Akouédo une décharge hors normes à Abidjan. Gilbert Yassi ASSI Stratégies de mobilité des populations vulnérables à Abidjan. Kouadio Akou AKA M badon, un village piégé par la ville : stratégies de survie des villages urbains abidjanais. Marthe Adjoba KOFFI Note sur la culture villageoise des palmiers à huile à Songon, dans le district d Abidjan. Gaston Ouakoubo GNABRO Regards géographiques et représentations sur les politiques publiques en Côte-d Ivoire Analyse du jeu d acteurs de la filière coton en Côte d Ivoire : un cas appliqué de la méthode MACTOR. Sylvestre Kouamé KOUASSI Les effets de la décentralisation sur les communes d Anyama, Bingerville et Songon dans le District d Abidjan. Emile Brou KOFFI, Séraphin N guessan BOHOUSSOU D hier à aujourd hui, la gouvernance des espaces cotonniers en Côte d Ivoire. Simplice Yao KOFFI Conditions d enseignement et violence à l école. Georgette Luciane KANON Pride : a steadfast component of the american character. Moïse KONATÉ Sous la coordination de : Alphonse YAPI DIHAOU, Géographe, Professeur des Universités. Il est actuellement Viceprésident du cconseil scientifique de PARRAF. Pierre KAMDEM, Docteur en Géographie, titulaire d une HDR de l Université de Poitiers. Il dirige le Master professionnel migrations internationales, mondialisation et développement local (MIMDEL), conjoint entre l Université de Poitiers en France et l Université de Dschang au Cameroun où il enseigne actuellement. Vous souhaitez être publiés par nos soins, Commandez votre exemplaire à : iresma.publications@yahoo.fr transmettez votre manuscrit à iresma.publications@yahoo.fr ISBN ISSN IRESMA Editions Avenue Kennedy, Immeuble CNPS, Yaoundé 1 rue Thiers Herblay-France Fcfa

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3 Variations ivoiriennes Sous la coordination de Alphonse YAPI DIAHOU Pierre KAMDEM 3

4 Directeur de publication : Martin KUETE Directeur éditorial : Pierre KAMDEM Comité Scientifique Martin Kuété, Université de Dschang, Charles Dimi, Université de Dschang, Alphonse Yapi Diahou, ENS Abidjan, Maurice Tsalefac, Université de Yaoundé I, René Joly Assako Assako, Université de Yaoundé I, Patrick Gonin, Université de Poitiers, Abdoul Hammeth Ba, Université d Evry Val-d Essonnes, Laurien Uwizeyimana, Université de Toulouse 2 Le Mirail, Pierre Kamdem, Université de Dschang, Moïse Moupou, Université de Yaoundé I, Paul Tchawa, Université de Yaoundé I, Jean-Paul Tchou-Bayo, Université de Dschang, Albert Dikoume, Université de Douala, Mesmin Tchindjang, Université de Yaoundé I, Nathalie Kotlok, Université de Poitiers, Joseph Gabriel Elong, Université de Douala, Bernard Tallet, Université de Paris 1, Moustapha Soumahoro, Université Laurentienne du Québec, Guy-Serge Bignoumba, Université Omar Bongo de Libreville. Rédacteur en chef Pierre Kamdem, Université de Dschang, Editeur IRESMA Editions, BP Yaoundé Tél IRESMA France, 1 rue Thiers Herblay-France Tél iresma.publications@yahoo.fr N 4, Vol. 1, décembre 2013 Sous la coordination de : Alphonse YAPI-DIAHOU Pierre KAMDEM ISSN : ISBN :

5 Table des matières Editorial ère partie : Enjeux spatiaux, économiques et environnementaux en Côte d Ivoire : une approche fondamentale...9 Chapitre 1 - Akouédo une décharge hors normes à Abidjan. ASSI YASSI Gilbert, ENS/ Labo VST Chapitre 2 - Contraintes spatiales et stratégies de mobilité des populations vulnérables à Abidjan. AKA Kouadio Akou, CRAU, Université de Cocody, Abidjan Chapitre 3 - Développement urbain, problèmes fonciers et gestion du cadre de vie en zone périurbaine : le cas de la ville d Anyama dans le district d Abidjan. DIBY Kouakou Martin, IGT, Université de Cocody Abidjan Chapitre 4 - Les stratégies de survie d un village piégé par la ville : cas de M badon. KOFFI Adjoba Marthe, Institut de Géographie Tropical, Université de Cocody Chapitre 5 Note sur la culture villageoise des palmiers à huile à Songon, dans le district d Abidjan. GNABRO Ouakoubo Gaston, UPGC-Korhogo Chapitre 6 - Mutations socio-économiques et nouvelle dynamique foncière liées à la crise des cultures d exportation en Côte d Ivoire : le cas de l abandon de la cotonculture dans la sous-préfecture de Yamoussoukro. KRA Kouakou Valentin, Université de Bouaké Chapitre 7 - Culture cotonnière et mobilités sociogéographiques à Tengréla, Extrême-Nord de la Côte d Ivoire. KONE Bassoma ème partie : Regards géographiques et représentations sur les politiques publiques en Côte-d Ivoire Chapitre 8 - Analyse du jeu d acteurs de la filière coton en Côte d Ivoire : un cas appliqué de la méthode MACTOR. KOUASSI Kouamé Sylvestre, Université de Cocody Chapitre 9 - Libéralisation, contraintes économiques et déclin de la culture cotonnière dans le département de Bouaflé. KOUAME Dhédé Paul Eric, Université de Bouaké Chapitre 10 - La politique de décentralisation et ses impacts sur les communes périphériques du District d Abidjan : le cas d Anyama, Bingerville et Songon. KOFFI Brou Emile, Université de Bouaké, BOHOUSSOU N guessan Séraphin, Université de Cocody Chapitre 11 - La gouvernance des espaces cotonniers en Côte d Ivoire d hier à aujourd hui. Implications territoriales et socio-économiques. KOFFI Yao Simplice UPGC-Korhogo

6 Chapitre 12 - Orientation des politiques de développement agricole et productions vivrières dans le Nord de la Côte d Ivoire: le cas de la zone dense de Korhogo. SORO N golo Brahima Chapitre 13 - Conditions d enseignement et violence à l école. KANON Georgette Luciane, ENS d Abidjan Chapitre 14 - Pride : a steadfast component of the american character. KONATE Moïse, ENS d Abidjan

7 Editorial 7

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9 1 ère partie : Enjeux spatiaux, économiques et environnementaux en Côte d Ivoire : une approche fondamentale 9

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11 Chapitre 1 Akouédo : une décharge hors normes à Abidjan Gilbert ASSI YASSI ENS/ Labo VST Résumé La gestion des services urbains dans les pays en développement connaît des fortunes diverses. A Abidjan, le service d'élimination des déchets solides à l'unique décharge (à Akouédo) pose problème. Depuis le début des années 2000, des voix s'élèvent de plus en plus au sein des populations pour exiger sa fermeture et par voie de conséquence sa délocalisation. A ce sujet, plusieurs tensions entre la communauté villageoise et les autorités compétentes en charge de la gestion de la décharge ont défrayé la chronique et régulièrement relayées par les médias. En s'appuyant sur des enquêtes de terrains, cette contribution cherche à décrypter les dysfonctionnements consécutifs à la saturation de la décharge publique d'akouédo et ses implications sur la qualité de l'environnement à Abidjan. Mots-clés : Décharge, déchets solides, normes, Akouédo, Abidjan, Côte d'ivoire. Abstract Management of urban services in developing countries is experiencing mixed fortunes. In Abidjan, the solid waste service disposal in single discharge (to Akouédo) creat problem. Since the early 2000s, voices are increasingly within the population to demand its closure and consequently its relocation. In this regard, several tensions between the village community and the authorities in charge of the management of the landfill have hit the headlines and regularly covered by the media. Based on surveys of land, this contribution seeks to decipher the interference caused by the saturation of the landfill Akouedo and its implications on the quality of the environment in Abidjan. Keywords: Discharge, solid waste, standards, Akouédo, Abidjan, Côte d'ivoire. I 11

12 NTRODUCTION Dans un contexte marqué par la mondialisation et subséquemment par la compétition entre métropoles des pays en développement voire du monde, leurs gestionnaires doivent faire face au défi de la qualité des services offerts aux citoyens urbains. Parmi ces services figurent en bonne place la gestion des déchets solides. A Abidjan, toute la filière de la gestion des déchets depuis la collecte, le transport jusqu'au traitement constitue un réel problème de société en raison de sa récurrence. La décharge d'akouédo crée au début de l'indépendance du pays sur une superficie de 153 hectares (MINEFI-DREE/Trésor, 2004) n'a pas su anticiper ou du moins ses gestionnaires n'ont pas su moderniser ses capacités d'accueil pour tenir compte de la vitalité démographique de la ville. En effet, selon les projections faites par l'institut national de la statistique, il y avait 4,2 millions de personnes vivant à Abidjan en C'est la ville la plus peuplée du pays et la deuxième plus grande ville d'afrique de l'ouest, après Lagos au Nigeria. La population d'abidjan devrait atteindre 5 millions d'habitants en 2018 (ONU-Habitat, 2012). Par conséquent, bon an mal an, cette décharge reçoit au moins tonnes de déchets produits par Abidjan (Yassi Assi, 2006). Depuis quelques années, la décharge d'akouédo fait la une des journaux du fait des épisodes de fermeture consécutifs essentiellement aux grognes des villageois riverains. Ces acteurs sont-ils fondés à perturber le bon fonctionnement d'un tel équipement dont l'utilité n'échappe à personne? Cette réflexion a pour objet de décrypter les dysfonctionnements consécutifs à la saturation de la décharge publique d'akouédo et ses implications sur la qualité de l'environnement à Abidjan. L'article s'appuie sur des données issues des enquêtes de terrain réalisées entre 2010 et Il s'articule autour de trois axes majeurs. Il s'agira d'abord d'apprécier les dispositifs techniques de la décharge d'akouédo pour mieux comprendre les problèmes qui le secouent actuellement. Ensuite, les nuisances en lien avec les dysfonctionnements seront abordées pour appréhender le comportement des riverains. Dans un troisième temps, l'enjeu foncier de la décharge sera décliné pour renseigner sur les jeux de certains acteurs dans le débat sur la fermeture et la délocalisation de la décharge. 12

13 LA DECHARGE D'AKOUEDO AU FIL DU TEMPS Une décharge inadaptée aux réalités abidjanaises La décharge d Akouédo créée en 1965 est localisée dans la commune de Cocody à proximité du village Akouédo. Elle est située à 16 km du centre-ville et à 0,6 km au sud de la route nationale 105 sur l axe Abidjan Bingerville. A Abidjan, elle est la seule qui accueille tous les déchets (ménagers, biomédicaux, industriels et dangereux) produits par cette métropole ouest africaine (cf. carte 1 et 2). (C'est) une décharge sauvage immense et unique, constituée par un ravin naturel qui s étend du nord au sud, sur 100 hectares de surface et 25 mètres de profondeur en moyenne [...]. Elle est exploitée par la société italienne Pisa Impex. De 1965 à 2004, un tonnage global de 20 millions de tonnes de déchets a été déversé dans ce ravin par les services municipaux sur 80 % de sa capacité totale (Projet Réhabilitation du site de la décharge d Akouédo et exploitation du biogaz pour la génération d électricité, Groupe Eoulée / Cegimar, 2005). Carte 1 - Localisation de la ville d'abidjan et de la commune de Cocody. 13

14 La décharge d'akouédo est à la limite de l'engorgement. A ce jour, elle ne dispose pas de clôture, pour sécuriser les riverains, de scanner, pour permettre aux agents qui y exercent de contrôler la nature des déchets qui y sont déversés quotidiennement de jour comme de nuit. De plus, elle n'a en son sein aucun dispositif de captage des gaz et de traitement des lixiviats. A cela s'ajoute, la construction illicite de baraquements sur le site qui servent de refuge aux nombreux «fouineurs» sur les zones d enfouissement des déchets. Carte 2 - Localisation de la décharge publique d'akouédo 14

15 Le personnel et les activités à la décharge Plusieurs acteurs interviennent autour et à l intérieur de la décharge d Akouédo. Le personnel de la décharge se compose des agents de l Agence Nationale de la Salubrité Urbaine (ANASUR), de la MACOM, de la société PISA-IMPEX, du ministère des infrastructures économiques et des représentants des opérateurs de ramassages. La décharge fonctionne 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Les agents travaillent un jour sur trois et en équipe de 2 ou 3 personnes. Les ordures sont déversées à la décharge au moyen de tasseurs et autres engins Malgré les nombreux risques, les agents de la décharge ne disposent d aucun équipement de protection. De même, aucune disposition n est mise en place pour leur suivi et leur couverture médicale. Ils sont par conséquent livrés à eux-mêmes en cas de maladie. Située aujourd hui en pleine agglomération (figure 1), cette décharge génère naturellement des nuisances graves pour la santé des populations riveraines et pollue la nappe phréatique en profondeur ainsi que les eaux de surface de lagune Ebrie située à proximité. (Projet Réhabilitation du site de la décharge d Akouedo et exploitation du biogaz pour la génération d électricité, Groupe Eoulée / Cegimar, 2005). LES NUISANCES GENEREES EN LIEN AVEC LES DYSFONCTIONNEMENTS DE LA DECHARGE Au cours des visites de terrain, il nous a été donné à maintes reprises de surprendre des camions transportant des ordures avec un coffre défaillant ou ouvert, source de nuisances. En effet, ces véhicules non adaptés déversent une bonne partie de leur chargement sur la chaussée pendant le voyage. Les conclusions de l'étude menée par le Groupe Eoulée révèlent que sur 100 hectares de superficie, 80 hectares de terrain sont pollués car entièrement saturés de déchets de toutes sortes (figure 1). De plus, si rien n'est fait dans l'immédiat, le sous-sol du voisinage proche de la décharge coure le risque d'être contaminé du fait de migration accidentelle de biogaz. Par ailleurs, nos enquêtes de terrain auprès des populations riveraines renseignent sur un fait frappant: la persistance de mauvaises odeurs, la présence de rongeurs (rats) et de toutes sortes d'insectes volants (moustiques, cafards, grosses mouches). Dans le village Akouédo et ses 15

16 environs, plusieurs cas de maladies sont régulièrement signalées. Pour le coordonnateur des projets PUIUR de la Banque Mondiale, Pierre Demba [...], ces populations souffrent énormément des nuisances de la décharge du fait de sa proximité avec le village. Pour lui, les actions menées par son institution dans le cadre de ce projet ont été salutaires pour toute la population abidjanaise: l'opération ''pays propre'' initiée de Mars 2009 à décembre 2010 a porté fruits. «Nous avons enlevé 1,5 million de tonne d'ordures dans les différentes communes d'abidjan. Et cela a également permis de réduire de 30% les maladies, telles que le Choléra, la Fièvre Typhoïde,» (Le Patriote, repris par abidjan.net, jeudi 20 octobre 2011). Figure -1 La décharge d'akouédo se confond aux habitations En arrière plan, une "montagne d'ordures" de laquelle émane une fumée nocive. Elle cohabitera désormais avec les futurs occupants de la promotion immobilière ci-devant (Cliché : Yassi Assi, février 2012). LA DECHARGE: UN ENJEU FONCIER POUR LA SOCIETE CIVILE Des pressions de plus en plus fortes de la communauté villageoise et des riverains de la décharge d'akouédo sur les gestionnaires de la ville Cette situation tolérable pour l'ensemble de la population abidjanaise l'est moins pour les populations voisines de la décharge. Si depuis plusieurs décennies celles ci connaissaient des ennuis de toutes sortes du fait de cette décharge mais s'en accommodaient, des voix s'élèvent de plus en plus pour exiger sa fermeture pure et simple. Cette menace a d'ailleurs été mise à exécution par la jeunesse du village au cours de l'année Le gouvernement à dû, par le biais du ministre de la santé 16

17 ouvrir des rounds (le 25 octobre, le 13 décembre 2006) de négociation avec elle au sein d'un Comité de suivi. Les points de discussion portait sur la construction de la clôture de la décharge, l'octroi de bourses d'études à la jeunesse, le bitumage de l'artère principale du village, l extension du réseau CIE, SODECI et la construction de la maternité. Ce qui est confirmé par le chef de cabinet du ministre de la santé d'alors La jeunesse d Akouédo avait demandé des bourses d études en dehors du protocole d accord. Ils ont eux-mêmes spécifié le type et le nombre de bourses souhaitées que le MSHP a chiffré. Ce Ministère n ayant pas de ligne budgétaire pour cela, le Ministre délégué chargé de l Economie et des Finances a promis mettre en place une régie financière. Toujours le 15 décembre 2006, le Ministre de la Santé et de l Hygiène Publique a rencontré la chefferie d Akouédo avec le représentant des jeunes, en présence du Gouverneur intérimaire du District d Abidjan. Face aux avancées, ils ont garanti que la décharge ne serait pas fermée et qu ils s inséraient dans la logique de concertation dans le cadre d un comité de suivi. Le 04 Janvier 2007 la régie financière pour la gestion des bourses d étude a été mise en place et le régisseur a été nommé dans le même temps. [...] Mais il faut tout de même dire que techniquement, il était impossible de réaliser tous ces investissement en deux mois, en tenant compte du fait que la décharge n a été ouverte que le 28 octobre 2006 Ce n'est qu'après satisfaction de certaines de ces exigences (notamment le démarrage de la construction de la clôture de la décharge et de la maternité) que la réouverture de la décharge publique d Akouédo a été rendue possible le 28 octobre On peut l'affirmer, la propreté de la capitale économique de Côte d Ivoire inhérente à la maîtrise du dossier de la décharge d'akouédo constitue une question insoluble par le jeu des intérêts antagonistes qu'elle implique. Elle a éprouvé et emporté plus d un ministre de l Intérieur et de la Décentralisation, de l Environnement et des Eaux et Forêts, d un maire central et gouverneur de district. Le gouvernement ivoirien et les autorités compétentes locales (le district) songent à la fermeture de la décharge d'akouédo. En lieu et place et sur un autre site, ils projettent la construction d'un centre d'enfouissement technique (cet). Mais ce projet si innovant soit-il n'emporte pas l'adhésion systématique des bénéficiaires pressentis. 17

18 Les villageois d'attiékoi et d'attinguié (25 km d'abidjan) refusent la délocalisation de la décharge sur leurs terres. [...]. Les données techniques du futur centre d enfouissement technique qui sera bâti sur 123 hectares, préfigurent des lendemains meilleurs. Ce centre va protéger la nappe aquifère, notamment la nappe phréatique et l environnement. Il comportera 15 fosses de 6 ha chacune ayant 3 ans de vie. Chacune comprendra des casiers où seront traitées tonnes d ordures. Chaque fois qu une fosse sera remplie au ¾, on en creusera une autre. Les casiers, une fois plein, seront végétalisés. Les fosses compartimentées en alvéoles ne recevront que des déchets liquides. Le centre d enfouissement technique est situé dans le continental terminal au nord de la faille transverse dite des lagunes. Ce qui laisse découvrir pour la région d Attiékoi un soubassement géologique fait d une succession de roches sédimentaires avec des couches de graviers, des couches sableuses, sablo argileuses et d argile. Le procédé d imperméabilisation est constitué d une barrière géologique naturelle (argile + graviers) et d une barrière active (géomembrane). Avec l argile, on a une bonne plasticité non déformable à l échauffement et une bonne cohésion à l échauffement. C est donc un matériau apte au compactage et de surcroît abondant dans la région d attiékoi. Sur la géomembrane sera posée une couche de graviers roulés, sans aspérités pour la protéger de toute perforation et favoriser la protection des lixiviats. Les eaux pluviales sont aussi prises en compte dans ce projet. La mauvaise gestion des eaux peut entraîner la pollution des eaux souterraines par infiltration et de celle de surface par fuite d effluents hors du CET ou par migration des eaux de pluie souillées par les déchets. L opérateur Pisa Impex entend maîtriser l interaction de l eau avec les déchets, et le système d évacuation des eaux de surface sera composé de deux réseaux distincts. Le premier récupérera séparément les eaux pluviales (propres), hors de la décharge et les déviera en aval du site. Il est formé d un fossé périphérique permanent cernant l ensemble du site, et de plusieurs fossés temporaires entourant chaque alvéole, permettant de dévier les eaux de ruissellement en aval. Le second réseau récupérera les ruissellements provenant des casiers et des alvéoles et potentiellement contaminés. Ce ruissellement sera intercepté par des rigoles de drainage et amené vers le bassin d orage à fond étanche, d où l eau sera ensuite évacuée par évaporation et par gravité. Le bassin d orage servira de bassin de rétention ou de lagunage pour 75 jours où 18

19 s opérera un abattement des éventuelles charges organiques. Les réseaux de drainage seront équipés de systèmes de protection contre l érosion afin de contrôler la vitesse d arrivée de l eau en cas d orage. (Fraternité Matin, repris par abidjan.net le 30 janvier 2009). A la lumière des caractéristiques techniques du centre d'enfouissement technique fournies par l'opérateur, l'on peut soutenir que le dossier est assez bien monté. Mieux, le projet de construction du centre intéresse au plus haut point tous les maires (13 au total) et le gouverneur du district d'abidjan qui ont effectué des visites guidées sur les deux sites en présence de l'opérateur technique (Pisa Impex). Mais les villageois ne démordent pas, ils refusent l'installation de cet équipement collectif sur leurs terres. Car comme le reconnaissent Bernard de Gouvello et Jean Marc Fournier (2002), si les compagnies et les élus peuvent avoir intérêt à établir rapidement un nouveau mode de gestion, les habitants, les associations, les médias fonctionnent selon d'autres rythmes du changement. Ces acteurs ne sont pas forcément prêts à accepter les conséquences pratiques de ce changement [...] sans avoir encore vraiment perçu les bénéfices qu'ils pouvaient en retirer, à savoir une amélioration des services, voire l'accès au service. De plus, changer de modèle suppose dans une certaine mesure, un changement social. L'acceptation du paradigme néolibéral, [...]mais aussi la compréhension des enjeux techniques demandent un temps long d'échanges, de partage d'opinions contraires et de diffusion de connaissances objectives. CONCLUSION Pour clore la réflexion sur la décharge d'akouédo, nous pensons avoir mis en évidence un certain nombre de points notamment l'engorgement de la décharge au regard de ses capacités techniques, sa gestion décriée par les acteurs concernés et impliqués et les différentes stratégies en œuvre. Somme toute, les enjeux de la gestion d'une décharge nous rattrapent ici. Car au-delà de la gestion décriée, se joue une lutte d intérêt et de positionnement des acteurs pour le contrôle de la ville lieu de pouvoir qui agit par opposition à la campagne non seulement sur une population hétérogène dans sa composition sociale et culturelle mais aussi et surtout sur une population nombreuse (Yassi Assi, 2006). Le fait que la question de la décharge mobilise l exécutif, les collectivités 19

20 territoriales, les entreprises prestataires de service et la société civile en dit long sur cette réalité. De plus en plus, les populations citadines sont exigeantes et aspirent vivre dans un cadre de vie sain. Elles ne veulent donc plus laisser la gestion de la ville aux seuls politiciens dont les logiques de bonne gouvernance urbaine ne sont toujours pas perceptibles. Les résultats de nos recherches nous inspirent quelques enseignements. Le recyclage et la valorisation des déchets ménagers ne peuvent-ils être une réponse efficace aux difficultés de traitement des ordures constatées sur le terrain? BIBLIOGRAPHIE ATTAHI K., 2001, La gestion des déchets urbains (Abidjan), in Onibokoun (éds) «La gestion des déchets urbains. Des solutions pour l Afrique», Paris, CRDI-Karthala, pp BADIANE E., Développement urbain et dynamiques des acteurs locaux : Le cas de Kaolack au Sénégal, thèse de Doctorat, Université de Toulouse le Mirail, 393 p. BARBIER J-C, 1993, Logiques de l instance communale, la municipalité de Sokodé (Togo) dans tous ses états ( ), in Dubresson A. et JAGLIN S. (éds), «Pouvoirs et cités d'afrique noire : Décentralisations en questions», Paris, Karthala, pp BLANDA S., 1995, De la décentralisation aux décentralisations : mise en perspective des processus en œuvre au Sénégal, Mali, Niger, Burkina Faso, Côte d Ivoire et Bénin, (Mémoire de DEA) Paris X, Nanterre, 160 p + annexes BOIZO O., «Crise, gestion municipale et participation populaire ou jeux de pouvoirs dans la ville». In CONTAMIN B et MEMEL-FOTÊ H, (eds) «Le modèle ivoirien en question», Paris, Karthala-Orstom, pp BRUNEAU J.C et al «Crise de l environnement et pauvreté» In Cahiers géographiques de Rouen, pp CHALINE C et DUBOIS-MAURY J., La ville et ses dangers. Paris, Masson, 241 p. CROOK C. R., 1997, Démocratie, participation et capacité à répondre : une étude des relations entre les communes ivoiriennes et leurs citoyens, in Contamin B. et Mémel-Fotê H. (éds) «Le modèle ivoirien en questions», Paris, Karthala-Orstom, pp DAITO J. D., 1990, La perception des prestations de service de la SITAF dans l assainissement de la ville d Abidjan : le cas de la commune de Yopougon, Abidjan, IES, 66 p. 20

21 DE GOUVELLO et al , Résistances locales aux privatisations des services de l'eau: les cas de Tucuman (Argentine) et Cochabamba (Bolivie) in Dorier-Apprill et Jaglin S (eds) Gérer la ville: entre global et local, Paris, autrepart, pp DGCL, 1993, Rapport de l étude sur la gestion des déchets solides, Abidjan, 30 p. FRATERNITE-MATIN., Ordures ménagères : le quai de pré collecte de Yopougon inauguré, Abidjan, n du mardi 11 mars, pp 5. GROUPE EOULEE / CEGIMAR., Projet Réhabilitation du site de la décharge d Akouédo et exploitation du biogaz pour la génération d électricité, Abidjan. SORY I et TALLET B., «Des choix d'aménagement urbain porteurs d'inégalités sociales et environnementales : La gestion des déchets solides à Ouagadougou (Burkina Faso)», Flux, 2012/3 N 89-90, p YASSI ASSI «Voirie et distribution des points de collecte des déchets ménagers à Adzopé» In Koffie-Bikpo C. et Ousmane D. (Dir) Perspectives de la géographie en Afrique subsaharienne, Paris, Éditions Universitaires Européennes. YASSI ASSI, YAPI-DIAHOU et al., «Les périphéries abidjanaises : territoires de redistribution et de relégation» In Chaléard J.L. (dir) les métropoles du sud vues de leurs périphéries, Grafigéo n , pp YASSI ASSI., 2010, «Migration et composition spatiale à Adzopé», in Les cahiers Afrique du CERASA, n 4, pp YASSI ASSI., 2009, «Les citadins, la municipalité face à leurs déchets : l exemple de la ville d Adzopé» in Revue Ivoirienne des Lettres, Arts et Sciences Humaines, N 12, Abidjan, ENS, pp YASSI ASSI., 2009, «La voirie, les citadins et les déchets ménagers à Adzopé» in Le journal des sciences Sociales, n 6, pp YASSI ASSI., Production et gestion des déchets ménagers dans l espace urbain : le cas de la Commune d Adzopé, thèse de doctorat unique, Université de Cocody, 293 p. 21

22 ISBN : IRESMA

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