UNIVERSITE D ABOMEY-CALAVI (UAC) FACULTE DES LETTRES, ARTS ET SCIENCES HUMAINES (FLASH)

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1 UNIVERSITE D ABOMEY-CALAVI (UAC) FACULTE DES LETTRES, ARTS ET SCIENCES HUMAINES (FLASH) DEPARTEMENT DE GEOGRAPHIE ET D AMENAGEMENT DU TERRITOIRE (DGAT) MEMOIRE DE MAITRISE Option : Aménagement du Territoire Thème : L eau et la Santé Publique en milieu de climat de transition : Etude de cas de la commune de Glazoué Présenté et soutenu par Sous la Direction : Parfait C. BLALOGOE Mr Michel BOKO Professeur Titulaire Année académique :

2 DEDICACES Je dédie le présent mémoire à : - Ma mère EHOUINSOU Marcelline Oumè. Brave mère, femme dévouée, courageuse, combattante et endurante. Voici le fruit de tes multiples efforts. Ton soutien inconditionnel et sans faille m a permis d accomplir cette mission. Longue vie à toi. - Mon père BLALOGOE Marcel pour m avoir donné le goût du travail - Mes frères Que ce travail soit un exemple pour vous. i

3 REMERCIEMENTS - Les remerciements vont particulièrement au professeur Michel BOKO qui, par son assistance permanente, ses observations, suggestions, orientations et recommandations, a guidé le présent travail ; sa simplicité,sa patience et sa joyeuse sympathie ont crée des conditions inestimables de travail. Que sa modestie et son esprit de sacrifice puissent servir d exemples! Que le Seigneur Dieu tout puissant le comble au centuple et lui accorde longue vie. - Les remerciements vont également aux professeurs du Département de Géographie pour avoir donné leurs connaissances, prodigué de conseils. - A messieurs Dieudonné ZOGO et ATCHAKPE Damase Qui ont beaucoup oeuvré pour la réalisation de ce document! - A madame AKONDE Marie née TOGNIDE Profonde gratitude. - A mes amis AHANDJO Marius, MAHOUTON LOUIS. Profonds remerciements. - A mes cousins AYILO Elie, AÏLO Aristide, FAVI Célestin, DETONGNON François, ADJIBOGOUN LAURENT et mon oncle BLALOGOE RAPHAEL et son épouse. ii

4 LISTE DES ABREVIATIONS BU : INSAE : RGPH : ASECNA : CSSP : CCS : UVS : DDSP-ZOU : IGN : CARDER : SONAPRA : PDL-Collines : USPP : CENATEL : SBEE : DH : MMEH : PVC : CIDR : OMS : PEA : DANA : DHAB : DPRPIB : PLANURBA : Bibliothèque Universitaire Institut National de la Statistique et de l Analyse Economique Recensement Général de la Population et de l Habitat Agence de Sécurité pour la Navigation Aérienne Centre de Santé Sous-Préfectorale Complexe Communale de Santé Unité Villageoise de Soins Direction Départementale de la Santé Publique - Zou Institut Géographique National Centre d Action Régionale pour le Développement Rural Société Nationale pour la Promotion Agricole Programme de Développement Local-Collines Union Sous-Préfectoral des Producteurs Centre National de Télédétection Société Béninoise d Electricité et d Eau Direction de l Hydraulique Ministère des Mines, de l Energie et de l Hydraulique Polychlorure de Vinyle Centre International de Développement et de Recherche Organisation Mondiale de la Santé Poste d Eau Autonome Direction de l Alimentation et de la Nutrition Appliquée Direction de l Hygiène et de l Assainissement de Base Direction de la Planification Régionale et de la Promotion des Initiatives de Base Plan Nationale d Urbanisme iii

5 SOMMAIRE Dédicaces i Remerciements ii Liste des abréviations iii Carte de localisation iv Introduction 1 Problématique 3 Méthodologie 5 Première partie : Les ressources en eau de la commune de Glazoué Chapitre I : Les eaux de pluie 10 I- La circulation atmosphérique générale 10 II- Le régime pluviométrique et le rythme saisonnier 11 Chapitre II : Les eaux de surface et les eaux souterraines 19 I- Les eaux de surface 19 II- Les eaux souterraines 20 Deuxième partie : rapport eau et Population 27 Chapitre I : Population et exploitation des ressources hydriques 28 I- Les facteurs démographiques 28 II- L exploitation des ressources hydriques 31 Chapitre II : Qualité de l eau consommée dans la commune de Glazoué 48 I- Critères de potabilité de l eau 48 II- Etude comparative de l eau consommée dans la commune de Glazoué et l eau potable selon les normes internationales 51 Troisième partie : Les conséquences sanitaires, socio-économiques liées à l eau et les propositions d actions 58 Chapitre I : Les conséquences sanitaires et socio-économiques 59 I- Les conséquences sanitaires 59 II. Les conséquences socio-économiques 79 Chapitre II : Les propositions d actions 83 I- Elaboration et exécution d un mini-projet d éducation pour la santé 83 II- Nécessité de collaboration entre les acteurs au développement 97 CONCLUSION GENERALE 99 iv

6 Carte de localisation v

7 INTRODUCTION L eau est une source de vie. Elle constitue un élément primordial dans la vie de l homme. Les plantes et les animaux en ont besoin pour satisfaire leurs besoins quotidiens. Elle représente les 2/3 du poids corporel de l homme. L homme peut rester plusieurs jours sans manger mais il ne peut vivre plus de trois jours sans boire. L eau est également indispensable pour le développement économique d un pays. Elle permet le développement des secteurs de l agriculture, de l élevage et de l industrie. Les besoins en eau s accroissent en même temps que la population augmente, non seulement parce que chaque être qui naît en exige pour son propre organisme, mais aussi parce que le développement socio-économique de la communauté en demande toujours plus. Malgré cette importance de l eau, son usage n est pas toujours sans danger. En effet, l eau, dans ces différentes formes de présence (nappes, fleuves, lacs), est exposée à divers types de pollution pouvant dégrader considérablement sa qualité. Ainsi, elle devient également source de maladies. S il est donc nécessaire de se pourvoir en eau en quantité suffisante, il est aussi requis que cette eau soit saine et pure. Elle peut agir sur la santé de l homme par sa présence et sa consommation. L utilisation d une eau souillée entraîne plusieurs maladies comme le choléra, la diarrhée, les affections gastéro-entérites. Si soigner les malades est une responsabilité qui incombe aux médecins et aux agents de santé, empêcher la maladie est une entreprise tout aussi indispensable devant bénéficier du concours de tous et relève de la santé publique. Ainsi le géographe a le devoir d apporter sa contribution dans les moyens et modes de résolution des problèmes de santé en recherchant et en synthétisant les informations sur les causes des maladies, afin d aider à 1

8 trouver des approches de solution pour une vie saine et un environnement sain. Si la commune de GLAZOUE a été l objet de plusieurs études, l aspect environnement et santé en générale, puis l eau et la santé publique en particulier a été peu abordé. Ce travail se veut donc être une contribution dans ce domaine. Il étudiera en première partie les ressources en eau de la commune, après avoir présenté la problématique et la méthodologie ; en deuxième partie le rapport eau-population et en troisième partie les conséquences sanitaires et socio-économiques pour enfin proposer des actions conséquentes. 2

9 I- PROBLEMATIQUE L eau source de vie, est aussi source de maladies. En effet, les problèmes de santé liés à l eau sont énormes. L organisation Mondiale de la Santé (OMS) évalue à six (6) millions, le nombre de décès par an dus à la consommation d eau insalubre. Une santé défaillante constitue un problème humanitaire grave car elle freine le développement social et économique des individus concernés et leur communauté. Tout ceci explique et justifie la grande mobilisation de la communauté internationale autour des questions liées à l eau. C est ce qui justifie le choix du présent thème intitulé : L eau et la Santé Publique en milieu de climat de transition : Etude de cas de la commune de GLAZOUE. Cette étude vise une meilleure connaissance des ressources en eau et leur impact sur la santé de la population. Elle permettra en outre l amélioration de la santé des populations et par conséquent contribuer au bien-être de celleci. Le choix de cette étude se justifie par le fait que la commune de Glazoué est située sur le socle cristallin dans un climat de transition entre les climats subéquatorial et le soudanien humide à saisons contrastées. Le total pluviométrique annuel est de l ordre de mm. Mais celui-ci connaît de fortes variations. A la station de Dassa-Zoumè, situé à 12 km environ du milieu d étude, il est de mm en 1968 et passe à 938 en De plus une personne consomme en moyenne l d eau contre une norme nationale de 25 l en Sur les dix arrondissements de la commune, seules six disposent de réseaux d adduction d eau au rendement encore faible. Tout cela, ajouté à la forte croissance démographique actuelle de la population, au taux d immigration élevé et au potentiel hydrique limité de la commune fait que l eau potable est une denrée rare. Ainsi, pour satisfaire leurs besoins en eau, les populations ont recours aux eaux des rivières et des marigots après avoir épuisé l eau des puits. Il en résulte de nombreuses 3

10 maladies hydriques. Pour preuve, en décembre de l an 2000, cas d affections gastro-intestinales ont été consultés. L objectif de l étude consistera à mettre en évidence les relations entre l eau et la santé des populations, ce qui permettra de mieux formuler des actions contre les problèmes soulevés. Pour atteindre cet objectif général, il s agira de : - Faire l inventaire des ressources en eau de la commune ; - Montrer les variations des ressources pluviométriques ; - Déterminer les besoins en eau de la population ; - Faire l inventaire des maladies, liées à l eau ; - Elaborer les courbes des maladies hydriques les plus fréquentes afin d apprécier leur évolution ; - Déterminer les conséquences socio-économiques liées à la pénurie d eau. 4

11 II- METHODOLOGIE La démarche suivie pour l élaboration du présent mémoire a accordé une large place à la concertation et au dialogue avec toutes les couches socioprofessionnelles de la commune, afin de susciter la participation des uns et des autres à une meilleure compréhension de la situation actuelle de l eau et des mesures d hygiène, à la formulation de solutions pour une amélioration. La démarche méthodologique adoptée pour mener les recherches comprend : - La collecte des données (techniques de collecte, outils, justification de leur choix par rapport au thème) ; - Le traitement des informations (analyse, interprétation, synthèse). a) Collecte des données Cette phase comprend la définition de la population cible, l échantillonnage et les outils de collecte des informations sur le terrain. La population La population retenue a trois composantes : - Les ménages : qui consomment l eau et sont exposés aux différentes maladies. - Les services techniques de la SBEE et de la Direction de l Hydraulique qui sont chargés de fournir l eau à la population et d analyser sa qualité. - Les services sanitaires de la commune que sont les centres de santé, les cabinets médicaux qui enregistrent les effets de l eau sur la santé et fournissent les statistiques sur les différents cas de maladies. 5

12 L échantillonnage Deux techniques d échantillonnage ont été utilisées : l échantillonnage exhaustif, puis l échantillonnage stratifié et par quota. L échantillonnage exhaustif a été appliqué aux services techniques et sanitaires compte tenu de leur nombre réduit. On dénombre au total 9 CCS, 30 UVS, 1 CCSP et deux services techniques. L échantillonnage par stratification et par quota. La combinaison des deux techniques nous a permis de distinguer les gros, moyens et petits villages. Le critère de stratification est la taille. Est dit : - gros, le village ayant au moins sept mille (7.000) habitants Il s agit de Affizoungo, Allawénonsa, Glazoué, Ouèdèmè,Thio. - moyen, le village ayant un chiffre de population compris sept mille (7.000) et quatre mille (4.000) habitants. Ce sont Lagbo, Assanté, Gomé, Sopkonta, Kpakpaza,Sowé,Magoumi. - petit, le village ayant un chiffre de population inférieure à quatre mille (4.000) habitants à savoir Gbanlin,Houin,Tankossi,Tchachégou,Yawa, Houala,Oguirin,Yagbo,Kamaté,Tchakaloké,Agouagon,Akomya,Béthel,Hoco, Riffo,Adouwékoman,Egbessi,Kabolé,Kpakpazoumè,Mendégbé,Zaffé. L échantillonnage par quota a été utilisé par rapport au nombre de répondants au niveau de chaque strate. Le dixième des habitants de chaque strate a été interrogé. Les outils de collette des informations sur le terrain Plusieurs outils de collette de données ont été utilisés. * La documentation - Les ouvrages généraux : ce sont des ouvrages qui donnent des connaissances générales sur le thème. On peut retenir : les ouvrages de climatologie, de géomorphologie, d hydrologie continentale, les annuaires statistiques etc. 6

13 - Les ouvrages spécialisés : Il s agit des ouvrages qui traitent précisément du thème choisi. On peut citer : les mémoires et les thèses, les rapports de recherche et les articles de revue. Ces documents sont disponibles dans les centres de documentation, les services et instituts spécialisés : Centre de documentation - Bibliothèque centrale de l UAC pour les informations générales - Centre de documentation de MSP, de la DDSP de la Commune pour avoir les données cliniques. Services et instituts - INSAE pour avoir les données démographiques - IGN pour les cartes - ASECNA pour recueillir les données pluviométriques. Après celle-ci, les autres outils sont utilisés sur le terrain. Il s agit : * Des questionnaires Des questionnaires ont été utilisés à l adresse des services techniques, sanitaires et à quelques répondants des ménages dans les gros, moyens et petits villages (cf. les questionnaires en annexe) * Les interview Cette technique a été utilisée pour s adresser aux autres répondants des ménages. La pratique est basée sur le focus group (cf. guide d interview en annexe). * Observation directe Elle nous a permis de nous rendre compte de la pénurie en eau, de visiter les points d eau, de constater les cas de maladie hydrique. 7

14 En plus de tout cela, nous avons prélevé 10 échantillons d eau dans différents villages que nous avons amenés au laboratoire de la SBEE pour analyse bactériologique et physico-chimique afin d apprécier le caractère minéral des eaux consommées dans la commune. Pour les prélèvements, nous avons respecté les normes internationales à savoir la désinfection du matériel au laboratoire quarante-huit heures (48 h) avant, le délai d acheminement de vingt quatre heures (24h) et le maintien de la température proche de 0 C pour les échantillons bac tériologiques. b) Le traitement des informations Il consiste au dépouillement, à l analyse et à la synthèse de toutes les données obtenues selon les étapes suivantes : - Analyse des données : les données pluviométriques nous ont permis de connaître la moyenne pluviométrique annuelle et de voir la variation des ressources pluviométriques. Les données cliniques nous ont permis de voir l évolution des différentes maladies au fil des années. - Interprétation de ces données - Elaboration des documents de synthèse (tableaux et graphiques). -Les logiciels arc-view et atlas-gis ont été utilisés pour la réalisation des cartes. -Le logiciel MINITAB a été utilisé pour le traitement statistique. 8

15 PREMIERE PARTIE : LES RESSOURCES EN EAU DE LA COMMUNE DE GLAZOUE

16 CHAPITRE I : LES EAUX DE PLUIE I- LA CIRCULATION ATMOSPHERIQUE GENERALE A-Les Centres d Action La République du Bénin est sous l influence de deux principales masses d air : - l alizé du nord-est issu de l anticyclone des açores - la mousson issue de l anticyclone de Saint-Hélène. L anticyclone des Açores Il dirige sur sa face orientale une masse d air sèche vers le nordest. Son action se manifeste sur l ensemble de l Afrique Occidentale pendant l hiver boréal de novembre à mars. Cet alizé du nord-est, est appelé au Bénin «Harmattan». L anticyclone de Sainte-Hélène Centré sur l île de Sainte-hélène, il dirige sur sa face septentrionale l alizé du sud-est. Cet anticyclone engendre sur les pays de l Afrique Occidentale des vents du sud-ouest. Ce flux austral est appelé «Mousson» en raison du renouvellement de sa direction au niveau de l équateur. Avant d aborder la côte ouest africaine, après un long parcours en mer, la mousson se charge d humidité, elle peut alors engendrer des précipitations. Elle envahit le continent du sud vers le nord. Quand elle s épuise, elle recule rapidement chassée par l alizé du nord-est. Son avancée et son recul se matérialisent par la trace au sol du FIT (Front intertropical). Les mouvements de l équateur météorologique Le contact des systèmes d alizés boréal et austral est marqué par l équateur météorologique dont l évolution annonce des modifications 10

17 dans le temps. Le caractère dynamique de ces masses d air provoque la migration de l équateur météorologique au cours de l année. En effet, l équateur météorologique se déplace du sud au nord en Afrique de l Ouest de janvier à août. Sa migration inverse s effectue de septembre à décembre. Au cours de son évolution, son action se manifeste au Bénin pendant les mois de janvier, février et mars d une part, de novembre à décembre d autre part. En fonction des déplacements du front intertropical, sous quel régime pluviométrique se baigne la commune de Glazoué. LE REGIME PLUVIOMETRIQUE ET LE RYMTHE SAISONNIER Le Régime Pluviométrique La commune de Glazoué jouit d un climat tropical humide. Il est caractérisé par une pluviométrie relativement importante. Afin de pouvoir décrira minutieusement le régime de ce secteur, les données pluviométriques de deux stations climatologiques ont été recueillies : Dassa-Zoumé et Savè. Ces deux stations encadrent parfaitement le milieu d étude. La première station se situe au sud à une dizaine de kilomètres du secteur et la seconde au nord à une vingtaine de kilomètres. Signalons que dans le milieu d étude, il y a une station climatologique dont les données ne sont pas prises en compte. Ceci parce que depuis près de 10 ans les relevés pluviométriques ne sont plus faits. A force de vouloir reconstituer, les données manquantes, cela risque de fausser les analyses. C est pourquoi il a été jugé bon de laisser. Quantitativement, la pluviométrie annuelle comparable en tout point du secteur est de l ordre mm. 11

18 Pluviométrie Années Figure 1-a : Evolution des hauteurs de pluie en fonction des années (Station Dassa) Pluviométrie Années Figure 1-b : Evolution des hauteurs de pluie en fonction des années (Station de Savè) 12

19 Les courbes de la figure N 1 montrent l évolution d es hauteurs annuelles de précipitations enregistrées au niveau des deux stations de 1964 à 2000 pour la station de Dassa et de1960 à 2000 pour celle de Savè. Toutes les données pluviométriques enregistrées au cours de cette période qui ont servis, se trouvent en annexe. De ces deux courbes, les observations suivantes se dessinent : l évolution des hauteurs annuelles de précipitations est marquée par une grande variabilité. A la station de Dassa-Zoumé, depuis 1968, année de la plus grande pointe pluviométrique, (1727 mm) les précipitations traduisent une diminution progressive dans leur totaux annuels, avec des récessions notables en 1964, 1977, 1983 et en 2000, des totaux pluviométriques importants en 1965, 1974, 1979, 1989, A la station de Savè la plus grande pointe pluviométrique a été enregistrée en 1963 (1935,9 mm) et des totaux pluviométriques importants en 1968, 1979, 1988 de 1995 à 1997 puis en 1999, avec des récessions remarquables en 1964, 1977, 1982, 1983 et en Cette étude montre que la commune de Glazoué est presque uniformément arrosée. Puisque la moyenne pluviométrique est de mm à la station de Savè et de mm à celui de Dassa. Seulement les totaux pluviométriques annuels remarquables varient d une station à une autre. Ces variations provoquent des périodes de pénurie intense d eau. Il en est de même des variations des hauteurs de précipitations au cours des saisons. En utilisant la formule P = D + ETR + R nous avons effectué le bilan hydrologique à partir des données de la station de Savè. R > 0 signifie qu il y a de réserve d eau dans le sol. Les résultats se présentent dans le tableau suivant 13

20 Tableau I : Variation de la réserve en eau dans le sol au cours de l année Mois R Janvier 0,00 Février 0,00 Mars 0,00 Avril 0,00 Mai 3,75 Juin 36,67 Juillet 65,10 Août 25,54 Septembre 39,03 Octobre 1,64 Novembre 0,078 Décembre 0,00 Source : Bilan hydrologique effectué par BLALOGOE A partir du tableau, on constate que de mai à novembre il y a de l eau dans le sol. Donc les populations ne souffrent pas du manque d eau pendant cette période qui correspond d ailleurs à la période pluvieuse. Le Rythme Saisonnier Pour étudier le rythme saisonnier, la méthode de Franquin a été utilisée afin de déterminer les saisons. Pour analyser minutieusement l évolution des saisons, il a été jugé bon de tracer la courbe de Franquin de cinq (5) ans en cinq (5) ans et une courbe pour la série des trente ans. Pour ce faire, les moyennes mensuelles quinquennales des pluviométries et des ETP de la station de Savè (la seule station synoptique proche de secteur d étude) ont été calculées de 1971 jusqu à 2000 soit sur une période de trente (30) ans. Puis le diagramme est tracé en portant les moyennes mensuelles pluviométriques en ordonnée et les mois en abscisse. Enfin sur la même figure les moyennes d ETP de chaque mois de même que leur moitié ont été tracés. D après Franquin est considéré comme : 14

21 - mois sec, tout mois dont la pluviométrie est inférieure à la moitié de l ETP - mois pré-humide ou post humide tout mois dont la pluviométrie est comprise entre la moitié de l ETP et l ETP - mois humide, tout mois dont la pluviométrie est supérieure à l ETP. 15

22 Jan Fév Mars Avril Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Dec Précipitation ETP ETP/ Jan Fév Mars Avril Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Dec Précipitation ETP ETP/ Jan Fév Mars Avril Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Dec Précipitation ETP ETP/ Jan Fév Mars Avril Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Dec Précipitation ETP ETP/ Jan Mars Mai Juil Sept Nov Précipitation ETP ETP/ Jan Fév Mars Avril Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Dec Précipitation ETP ETP/2 Figure 1a :DIAGRMMES CLIMATIQUES QUIQUENNALES DE SAVE

23 précipitations ETP ETP/ Jan Fév Mars Avril Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Dec Mois Figure 1b : Diagrammes climatiques de Savè 17

24 D après ces considérations et en tenant compte de nos graphiques, nous avons constaté que le premier mois humide est le mois de mai (mi-mai) jusqu en 1985 en partant de 1971.De l année 1986 à2000, le premier mois humide est le mois de juin. Le mois d octobre demeure le dernier mois humide de l année pour la série des trente ans. Ainsi le nombre de mois humide dans l année passe de cinq (5) mois et demi en 1971 à cinq (5) mois en Par ailleurs le premier mois pré-humide de l année pour la période 1971 à1975 est le mois d avril alors que pour la période c est le mois de mars(mi-mars).on peut donc dire que la durée de la saison pluvieuse devient importante à partir de1990. De plus la courbe qui était unimodale pour la période de devient bimodale à partir de En prenant la série de , on constate que le premier mois pré-humide est le mois d avril alors que le premier mois humide est le mois de juin. Le dernier mois humide de la série est le mois d octobre. Nous pouvons donc conclure que la période humide va d avril à octobre avec une baisse du total pluviométrique en août. Si l on sait que l eau qui tombe du ciel a une importance capitale dans l approvisionnement en eau des populations comme nous le, verrons plus tard, on imagine alors les nombreuses conséquences de ces variations pluviométriques sur la vie des populations de notre secteur d étude. 18

25 CHAPITRE II : LES EAUX DE SURFACE ET LES EAUX SOUTERRAINES I- LES EAUX DE SURFACE La commune de Glazoué est l une des communes du département des Collines bénéficiant de très peu de ressource hydraulique superficielle pérenne. L hydrographie de la commune n offre que des rivières intermittentes. Néanmoins, il existe quelques plans d eau naturels qui ont été repérés grâce aux travaux de terrain. A- Les plans d eau Ce sont les marécages. Ils résultent de l accumulation des eaux de pluie dans les dépressions formées le long du profil des anciennes vallées. Leur importance et leur durée d exploitation varient en fonction de l ampleur de la vallée qui les accueille. Ces plans d eau servent aux populations pendant la saison pluvieuse lorsqu elles vont au champ, surtout en saison sèche quand les puits artisanaux s assèchent et si les pompes manuelles sont en panne. Sur les dix arrondissements, seuls trois arrondissements disposent de vallées importantes. Il s agit de Issinou à Tankossi, de Kpatélé à Tchatchégou, des chutes d eau des collines de Tchakaloké et enfin la vallée de Sopkonta. B- Les cours d eau La commune de Glazoué est drainée par de petits cours d eau saisonniers, à l exception du fleuve Ouémé qui sert de frontière naturelle entre Glazoué, Ouéssè et Savè. Ces cours d eau peuvent se subdiviser en deux bassins versants. Le premier rassemble les ruisseaux qui se jettent dans l Ouémé. Ils sont les plus importants. Parmi ceux-ci, il y en a 19

26 de temporaires et de permanents. Les ruisseaux temporaires de ce bassin sont : Kotobo, Passi, Arhoboblo, Foutè, Amafon, Sansoupè, Kobassèté, Rosso. Les ruisseaux permanents sont Trantran et Lifo. Le deuxième bassin hydrographique est constitué d un seul cours d eau permanent le klou qui se jette dans Agbado à l Ouest de la commune ( 1 ) L ensemble des cours d eau qui drainent la commune de Glazoué a une longueur de 690 km (Atlas des circonscriptions administratives, Avril 1997). 1 Carte de l AOF au 1/ Exploitation de la couverture aérienne verticale IGN

27 Carte hydrographique 21

28 II- LES EAUX SOUTERRAINES A- Contexte géologique La géologie de la République du Bénin est caractérisée par des séries cristallophiliennes très anciennes à savoir gneiss, granites, Ces séries qui se rencontrent sur les 2/3 du territoire national, sont d âge précambien : il s agit du département des Collines, des départements du Borgou et de l Alibori, des départements de l Atacora et de la Donga. Dans la commune de Glazoué, le contexte géologique n est pas différent de celui des régions du Centre (département des collines) de la République du Bénin. Par exemple un sondage géologique réalisé à l usine de coton dans l arrondissement de Glazoué par le projet hydraulique villageoise UNICEF/BIRD/RPB en juillet1981 donne les résultats suivants : Profondeur Géologie Description Géologique Granite Altérite 0-1 m : Sol très argileux brun (terre de barre) 2-8 m : Altérite couleur verdâtre rose avec fragments d hortose rose et micas 8-39 m : Altérite gris cendre avec module d argile et cristaux de quartzite m : Quartzite rosâtre très compact m : Granite très riche en éléments noirs couleur très foncée avec fragment partiel de quartzite rose très compact m : Granite avec éléments noirs (micas et quartz) m : Granite plus clair avec même éléments de roche m : Granite avec éléments plus foncés et beaucoup de biolite. GLAZOUE Carotte géologique réalisée sur le site de la SONAPRA de 22

29 B- Contexte hydrogéologique 1- -Conditions de gisement des eaux souterraines Le gisement des eaux souterraines est fonction de la formation géologique en place. Les roches cristallines et métamorphiques, ainsi que les quartzites, les grès massifs et les schistes sont quasi imperméables en l absence de toute altération ou de fractures. Les formations altérées renferment localement un aquifère qui peut être essentiellement exploité par les puits. Dans le socle, zone qui fait l objet de l étude, il n y a de ressources hydrauliques que si la roche est fissurée. Etant donné que les formations altérées se développent à partir de la fissuration des roches, la recherche hydrogéologique dans les régions du socle doit être essentiellement axée sur l étude des fractures. Les formations sableuses ou altérées sont plus poreuses mais moins perméables que les roches fissurées. En milieu du socle, l eau se trouve essentiellement dans les altérites ; mais la faible perméabilité du milieu poreux limite le débit des ouvrages. Pour avoir un débit optimum, il faut qu il existe à la base des altérites un système drainant naturel pouvant induire le plus grand volume d altération saturée. Le système drainant peut être des arènes sableuses ou des zones fissurées au sommet de la roche ou une fracture. La relation fissuration-altération fait que ce sont le plus souvent les roches les plus fissurées qui sont recouvertes par la plus grande épaisseur d altération, condition favorable pour le gisement des eaux souterraines en milieu cristallin. Selon les lois hydrauliques, il est évident que l eau traversera plus facilement les grandes ouvertures que les petites. De là, il découle que les argiles et les terrains superficiels ont une grande porosité mais une faible perméabilité, donc l eau les pénètre difficilement. 23

30 Une formation aquifère n est utile que si elle est alimentée par une eau abondante. Elle se comporte comme un simple bassin qui peut être épuisé tout comme un bassin superficiel si son approvisionnement est inférieur à la demande. Mais de tel phénomène dans les villages arrive très rarement, car l acquifère s alimente généralement assez vite pour satisfaire aux consommations relativement faibles des collectivités rurales. 2-Alimentation aquifère et fluctuations saisonnières du niveau des nappes acquifères La pluie alimente la plupart des nappes aquifères. Les processus d alimentation varient beaucoup suivant les régions et dépendent de trois facteurs principaux : - le climat (pluviométrie et température) - le sol (topographie, nature pédologique, couverture végétale) - le sous-sol (nature et structure géologique). a- Le climat Il existe deux facteurs essentiels du climat conditionnant l alimentation des nappes ; ce sont : la pluviométrie et la température. Dans un même pays, le total des pluies varie selon la région. Il est d environ mm dans la commune de Glazoué. L alimentation des nappes reste précaire tant que les pluies ne dépassent pas 800 mm par an (steppe et savane) ou 1200 mm (en zone forestière),(duquennois,1997). La température conditionne le taux d évaporation. En fait, on ne tient compte de la température que pendant la saison des pluies, seule période où l évaporation est importante. Une grande partie de l eau 24

31 infiltrée n est pas utilisable pour la réserve renouvelable (recharge occulte).puis qu elle se soustrait à la force attractive des racines. Selon les estimations de la recharge utile à partir de la pluviométrie, la commune de Glazoué, qui a une pluviométrie de l ordre de mm aura une recharge utile d environ 24 % (cas où l eau non filtrée alimente la nappe réellement). Aussi, la hauteur d eau correspondante à la recharge n est pas toujours suffisante pour éviter le dénoyage de l aquifère poreux et l exploitation optimale de la réserve utile que demande l implantation des ouvrages en grand nombre à débit moyen plutôt qu un ouvrage à gros débit ; b- Le sol La nature du sol conditionne aussi l alimentation des nappes aquifères. Sur un sol imperméable, le ruissellement se produit pour des pluies de faible intensité. En terrain sableux ou argilo sableux les gouttes s infiltrent à leur point de chute. Il n y a alors ruissellement qu à partir d une certaine intensité de la pluie et d une certaine saturation du sol. Dans de nombreux cas, la végétation limite singulièrement les possibilités d alimentation des nappes souterraines. Les plantes peuvent évaporer ou transpirer 200 à 300 mm de hauteur d eau par mètre de terre saturée en racines (M. DUQUENNOIS, 1957). L eau contenue dans le sol ne peut être totalement récupérée, seule l eau de saturation est drainable. L eau de rétention (eau d imprégnation, d imbibition ou hygroscopique) est utilisable par les plantes jusqu à un certain point (point de flétrissement) où il reste encore 25

32 5 % d eau dans le sol. Ce pourcentage peut aller jusqu à 40 % dans les argiles et rarement inférieur à 10 %, même dans les sables grossiers. Cependant, aucune alimentation des nappes aquifères en eau de saturation ne peut avoir lieu tant que toute l épaisseur du terrain en surface du sol et celle de la nappe n est pas imprégnée en eau de rétention. c-le sous-sol La structure géologique du sous-sol, dans l alimentation des nappes aquifères a pour rôle essentiel de conditionner la mise en réserve de l eau infiltrée. Une nappe permanente n existe que si : - l épaisseur de la roche perméable est suffisante pour que l eau infiltrée puisse se soustraire au moins en partie aux appels de l évaporation et de l évapotranspiration. Cette épaisseur devait être en principe supérieure à la longueur des racines - l écoulement de la nappe est limité par : la perméabilité de la roche la pente du substratum imperméable un seuil imperméable ou un barrage souterrain une contre-pression hydrostatique (nappe en équilibre avec la mer). Enfin l exploitation et les fluctuations saisonnières du niveau des nappes aquifères influent beaucoup sur le débit des ouvrages. Le cycle alimentation-vidange se traduit en effet par des variations du niveau considérables qui handicapent les travaux et faussent les prévisions de débit. En saison des pluies, on note une montée sensible du niveau des nappes aquifères. L amplitude de fluctuations naturelles varie suivant les lieux de 2 à 7 m entre la saison des pluies et la saison sèche. Notons 26

33 que le niveau maximum est atteint d autant plus tardivement que la nappe est plus profonde. En saison sèche, le niveau hydrostatique baisse, que la nappe soit exploitée ou non. Lorsqu une exploitation est pratiquée, ce niveau baisse plus rapidement et peut entraîner le tarissement des ouvrages de captage peu profonds, tel est le cas des puits de la commune de Glazoué qui se situe dans la région à substratum de socle. Il ressort de cet inventaire que la commune de Glazoué dispose de très peu de ressources hydrographiques pérennes. Le contexte géologique ne favorise pas l exploitation des eaux souterraines.le potentiel hydrique de la commune est faible et peu rassurant. Alors on serait logiquement amené à se demander comment les populations locales réagissent face à ce potentiel dérisoire et contraignant. 27

34 Deuxième partie : RAPPORT POPULATION ET EAU

35 Après l inventaire des ressources en eau de la commune, Il importe de voir comment les populations exploitent cette infime quantité d eau qu elles disposent. Mais avant cette étude, il serait utile de s intéresser aux caractéristiques démographiques et aux caractères physico-chimiques et bactériologique de l eau consommée dans la commune. Chapitre I : POPULATION ET EXPLOITATION DES RESSOURCES HYDRIQUES I- LES FACTEURS DEMOGRAPHIQUES A- L Etat de la population En mars 1979, la population de Glazoué était de habitants. Au recensement général de la population et de l habitat de février 1992, elle était de habitants, soit une croissance de habitants en treize (13) ans. Avec une superficie de km 2, la commune a une population de habitants en 2001 (PLANURBA scp), soit une densité de population de 42,43 habitants au kilomètre carré (hbts/km 2 ), ce qui donne l impression d une région peu peuplée. Par conséquent, une région qui ne doit pas souffrir beaucoup du manque d eau. Le taux de croissance qui varie d une région à une autre, d un groupe socioculturel à un autre, dépend des taux de natalité et de mortalité d une part et des mouvements migratoires d autre part. La commune enregistre un taux de natalité de 55,4 pour 54 pour l ensemble du territoire national. Dans cette évolution globale de la population, il convient d étudier sa structure. 29

36 B- Structure de la population 1- Composition par sexe et par groupe d âge La population totale de la commune de Glazoué estimée à habitants en 1992, comptait hommes pour femmes. Cette inégale répartition est une caractéristique de la population du Bénin où les femmes représentent 51,3 % de l effectif total. La tranche de 10 à 65 ans totalise la proportion la plus élevée (64 %). Ensuite, les enfants de 0 à 9 ans représentent (31 %) de la population totale. Ce taux élevé de la classe de 10 à 65 ans montre l importance de l eau dans la vie de cette communauté pour les besoins quotidiens. Car ce sont eux qui utilisent surtout l eau pour la lessive, le lavage des vélos et motos et enfin pour se laver régulièrement. Leur besoin en eau est également importante à cause de leur effort physique intense. Avant de terminer cette étude sur la population, il serait intéressant de voir sa répartition spatiale. 2- La répartition spatiale de la population La commune de Glazoué compte quarante-huit (48) villages et quartiers de ville, répartis dans dix (10) arrondissements. Sa population, à près de 90 % agricole, est inégalement répartie. Le tableau ci-après présente la répartition de la population par arrondissement. 30

37 Tableau II : Répartition de la population par sexe et par unité administrative Unité Administrative Populatio n Totale Nombre de Ménage Population Masculine Populatio n Féminine Population Agricole Commune de Glazoué Arrondissement d Aklampa Assanté Gomé Kpakpaza Magoumi Ouèdèmè Sokponta Thio Zaffé Glazoué Source : INSAE, RGPH Ce tableau nous montre que l arrondissement d Aklampa est le plus peuplé de la commune. Après elle, vient l arrondissement de Glazoué. L arrondissement de Kpakpaza est le moins peuplé de tous les arrondissements. 31

38 II- EXPLOITATION DES RESSOURCES HYDRIQUES Elle se fait par différents modes : la récupération directe des eaux à la surface avant leur infiltration, et par captage souterrain après forage. A- Les modes d approvisionnement en eaux 1- La récupération des eaux de pluie a- Le stockage ordinaire Le stockage ordinaire ne se fait que lorsqu il y a précipitation. Il consiste à recueillir directement l eau au fur et à mesure que la pluie tombe, dans toutes sortes de récipients disponibles au foyer : seaux, bassines, jarres, tonneaux, etc. Ce système est pratiqué par la majeure partie de la population. Les populations la considèrent comme étant une eau potable préférable même à l eau de pompe, parce qu elle est fraîche. Ainsi, tant qu il pleut, très peu de personnes vont chercher de l eau à la pompe. Ce faisant, la pompe est laissée dans un état d insalubrité totale, ce qui n est pas sans conséquence sur l eau de cette pompe. Le manque d entretien de cet équipement fait de lui un véritable réservoir pour les germes de certaines maladies. b- Les citernes à eau Soucieux de recueillir un volume plus important d eau de pluie, certains chefs de ménage font construire dans leur concession des citernes enterrées. L eau collectée par les gouttières de toits est conduite par canalisation jusqu à la citerne, généralement installée près du mûr Il faut signaler que dans la commune de Glazoué, ce sont surtout dans les villages comme Gomè, Zaffé, Yagbo qu on rencontre ces 32

39 citernes en grand nombre. Il en existe très peu dans les autres villages d après nos enquêtes. Au total, 50 citernes ont été dénombrés avec une capacité moyenne de 3000l. Ces ouvrages sont négligés pour la plupart à cause de la fissure régulière de leurs parois en ciment, ce qui provoque des pertes d eau par infiltration, nécessitant des réparations fréquentes. Il est donc évident que seuls les chefs de ménages bien nantis financièrement peuvent se doter d un tel équipement. L eau des citernes est consommée pendant la saison sèche et sert à divers usages. Elle dure environ un mois pour satisfaire les besoins d un ménage de cinq membres. Les fissures fréquentes des citernes et leurs entretiens, ne leur confèrent pas une qualité meilleure par rapport aux eaux stockées ordinairement. En dépit du souci permanent des populations de recueillir davantage d eau, il importe de mentionner qu un important volume d eau de pluie échappe à la récupération et ruisselle jusqu au marigot. c- les eaux de ruissellement et les marigots Elles sont aussi récupérées et stockées à des fins déterminées. Pendant la saison sèche, il n est pas rare de remarquer çà et là des trous creusés où se stagnent les eaux de ruissellement lors des pluies. Cette eau, puisée ultérieurement, sert au pétrissage des mottes et à l élévation des mûrs en banco ou en matériaux. Quant aux riverains des marigots, ils creusent pendant la saison sèche des trous dans le lit du marigot pour avoir de l eau. C est le cas à Aklampa, Assanté. A Aklampa, ces trous ont pour nom Houèssè. Cette eau assure la satisfaction de la plupart des besoins, même ceux de l alimentation pour les couches sociales démunies après traitement à l alun. Elle sert 33

40 généralement pour la lessive, la vaisselle et enfin pour se laver. Ces usages menacent gravement la santé, compte tenu de la qualité de ces eaux. Ils contiennent toutes sortes de débris laissés par les dernières eaux du marigot. Mais elles constituent de véritables sources de richesses pour les propriétaires. Car elles sont vendues à 5 F le seau et 10 F la bassine de 32 l pendant la saison sèche. Il faut signaler que ces trous sont des propriétés individuelles 2- Le captage des eaux souterraines L accès aux eaux souterraines est un processus délicat. Il n est aisé que dans les conditions d existence d une nappe aquifère volumineuse et plus proche de la surface. Or, le milieu d étude se situe dans la région du socle peu ou pas perméable. On y rencontre deux types de nappes : - les premières nappes sont situées dans les altérations argilosableuses de ces roches dont l épaisseur est généralement de l ordre de 10 à 30 m, souvent exploitées par des puits à grand diamètre ; -les secondes sont localisées au niveau de la roche sous-jacente à la couverture d altération, dans les fissures qui constituent un aquifère discontinu Les populations essaient de les capter, toujours dans le but de répondre à leurs besoins en eau. A l étape technique où nous sommes, trois types d ouvrages permettent l exploitation de ces nappes. a- Les puits Ils peuvent être aujourd hui subdivisés en deux groupes : - les puits traditionnels ; - les puits modernes. 34

41 Les puits traditionnels Ce sont les formes anciennes de puits, installées dans la plupart des localités par des artisans puisatiers. La profondeur de ces puits varie d un arrondissement à un autre. Elle augmente quand on quitte le sud vers le nord de la commune. Par exemple à Sokponta et Gomè, elle est de 10 m au plus, alors que dans l arrondissement d Aklampa, on a des puits de 20 m de profondeur. Cela s explique par la structure géologique du sous-sol. Ces puits tarissent momentanément pendant la saison sèche à cause du fait que les artisans puisatiers s arrêtent une fois la nappe phréatique atteinte. Puisqu ils ne disposent pas de moyens techniques nécessaires pour continuer de creuser. L oxygénation est quasi impossible à ce niveau et la nappe dégage une odeur nauséabonde et asphyxiante selon les déclarations des 10 artisans puisatiers rencontrés sur le terrain. En surface, les puits traditionnels sont équipés soit simplement de troncs d arbres disposés à leur bord et servant d appui aux usagers. Tel est le cas à Thio, Assanté et Ouèdèmè. Ils peuvent être équipés d une margelle avec ou sans bâti à poulie. La hauteur de ces margelles varie 0,5 m - 1,5 m. Ils se retrouvent surtout à Aklampa, Hoco, Magoumi et Yagbo. Les abords immédiats de ces puits sont souvent sales, avec formation de bourbier où traînent parfois puisettes et cordes avant de replonger dans l eau de puits, ce qui dégrade considérablement la qualité de l eau des puits. 35

42 Photo 1 : Exemple d un puits traditionnel à Hoco Cliché : Blalogoé, Décembre 2001 Profondeur :10m Duréed exploitation :mai-décembre 36

43 Les puits modernes Ces puits avaient été construits il a très longtemps par les services du CARDER-ZOU. Les caractéristiques de ces puits sont : - la superstructure, c est-à-dire l ensemble du bâti superficiel, composé d une margelle ; - le cuvelage : toute la surface de la paroi à partir de la base la de superstructure jusqu à la nappe, est fortement renforcée en béton armé. Ces puits ne tarissent complètement jamais quelles que soient la durée et l intensité des saisons sèches. Mis à part les puits de ce genre forés dans les années quatre-vingt, il n en existe point de nos jours. Ceci peut s expliquer par les conditions nécessaires pour en bénéficier auprès de la Direction de l hydraulique que sont : - le coût approximatif : 8 millions cfa - la participation villageoise : cfa dont pour travaux et pour fonds de caisse. Même si les populations arrivent à réunir leurs fonds, la quote part de l Etat pose souvent des problèmes. Ces puits modernes sont à ciel ouvert, et subissent par conséquent la pollution atmosphérique. Ce sont des puits qui sont laissés dans un état d insalubrité totale pendant la saison pluvieuse. Il existe actuellement 15 puits modernes dans la commune. 37

44 Photo 2 : Puits moderne entouré d herbes et encore utilisé à Aklampa Cliché : Blalogoé décembre 2001 Profondeur :20m Duréed exploitation :toute l année 38

45 b- Les forages à pompe Les forages ont été exécutés dans les années quatre vingt par l UNICEF, ensuite par l ONG «survie de la mère et de l enfant» en activité dans la commune. Il s agit de forages équipés de pompes manuelles. En 1996, la répartition des forages par arrondissement se présente comme suit : 39

46 Carte de répartition des forages 40

47 Tableau N III : Répartition des forages par arrondissement Arrondiss ements Aklampa Assanté Glazoué Gomé Kpakpaza Magoumi Ouèdèmè Sokponta Thio Zaffé Total Nombre Source : Service Départemental de l Hydraulique, 1996 Les statistiques fournies par le service départemental de l hydraulique permettent d établir le ratio population/forage ; soit 415, c est-à dire un forage pour 415 habitants contre une norme nationale de 300 habitants par forage. Au regard de ce ratio, on est tenté de dire que la situation d eau n est pas si alarmante dans Glazoué. Cependant, quand on considère les distances à parcourir d une localité à un point d eau, et que l on étudie la nature du substratum, on devine aisément qu il peut bien se poser un problème d eau potable dans la localité. C est à juste titre que le ministère chargé de l hydraulique villageoise a baissé le ratio à 1 puits pour 300 habitants. Ce qui amène à dire qu il existe bel et bien un déficit en ouvrages hydrauliques dans la localité. Au delà des considérations évoquées, il y a lieu de constater que bon nombre de pompes sont depuis longtemps hors d état de fonctionnement. Les raisons sont diverses : coloration subite de l eau, mauvaise saveur de l eau, mécanique en panne, accessibilité difficile 41

48 etc, autant de motifs qui contribuent à aggraver le déficit en points d eau évoqué précédemment et exprimé par les populations dans le tableau cidessous. Tableau IV : Besoins en forage non satisfaits par arrondissement Arrondiss ements Aklampa Assanté Glazoué Gomé Kpakpaza Magoumi Ouèdèmè Sokponta Thio Zaffé Total Nombre Source : Enquête DPRPIB, 1997 Au total un besoin de 111 forages est encore exprimé. Donc en 1998, si ce besoin est satisfait on aura au total 254 forages dans la commune. Or en 1999 il n y a toujours que 150 forages, (DH/MMEH, 1999). Ce qui nous permet d affirmer que le problème d eau se pose jusqu à nos jours, puisque au fur et à mesure que la population évolue le besoin en forage va croissant. Pour preuve un besoin de 205 forages est encore exprimé lors de nos enquêtes en De nos jours les coûts d obtention d un forage équipé de pompe à motricité humaine (FPM) en F CFA se présentent comme suit : Réhabilitation Coût approximatif = 2 millions cfa Participation villageoise : cfa dont cfa pour travaux et cfa pour fonds de caisse. Nouvelle construction 42

49 Coût approximatif : 5 millions cfa Participation villageoise : cfa dont cfa pour travaux et cfa pour fonds de caisse. Les populations essaient de réunir leur participation par l intermédiaire des groupements villageois (GV). Mais la non rentabilité de la filière coton ces dernières années les placent dans une situation d incapacité financière totale. Heureusement, une organisation internationale le Centre International de Développement et Recherche (CIDR) à travers son Programme de Développement Local des Collines (PDL-Collines) met aujourd hui à la disposition des populations des pompes, si déjà elles peuvent en assurer l entretien et la survie. 43

50 Photo 3 : Exemple de pompe manuelle avec un Dispositif mis par les populations pour empêcher l attroupement de plusieurs personnes sur la manivelle à Assanté Cliché Blalogoé, décembre

51 c- L adduction d eau La commune de Glazoué dispose de trois réseaux d adduction d eau. Le premier réseau est celui de la SBEE, installé en Ce réseau dessert actuellement quatre (04) arrondissements à savoir : Ouèdèmè, Magoumi, Zaffé et l arrondissement de Glazoué. Il dispose d un seul château d eau et des matériaux de canalisation en PVC pour l adduction d eau. Le traitement de l eau se fait à l aide du chlore. La quantité approximative servie par mois et par agglomération est de m 3. Malgré l existence de ce réseau dans les arrondissements précités, le problème de l eau n est pas résolu. Dans les arrondissements de Zaffé, Magoumi et Ouèdèmè, l on a de l eau qu à partir de minuit et très rarement dans la journée Le nombre d abonnés est passé de 161 en 1993 à 309 en Selon l autorité locale rencontrée, un projet d hydraulique villageoise doit être mis en œuvre dans les prochains mois. 45

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