Prise en charge de la douleur Instauration d un traitement antalgique Dr Stéphane Moreau

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Prise en charge de la douleur Instauration d un traitement antalgique Dr Stéphane Moreau"

Transcription

1 Prise en charge de la douleur Instauration d un traitement antalgique Dr Stéphane Moreau Service Hématologie Clinique et Thérapie Cellulaire CHRU Limoges

2 Introduction

3 DEFINITION «une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable liée à une lésion tissulaire existante ou potentielle ou décrite en terme d une telle lésion». grande variabilité qui peut exister entre les personnes dans la perception et l'expression de la douleur face à une même stimulation douloureuse. Définition de l International Association for the Study of Pain (IASP)

4 Classification neurophysiologique : Les douleurs par excès de nociception: La douleur répond à un excès de stimulation des récepteurs périphériques Provoquée par les traumatismes, fractures, infections, douleurs viscérales, agressions diverses Grande majorité des douleurs observées en pratique médicale bonne réponse aux antalgiques usuels opioïdes ou non opioïdes

5 Classification neurophysiologique : Les douleurs neuropathiques : Anciennement douleurs de désafférentation ou douleurs neurogènes Altération partielle ou totale du système nerveux périphérique ou central générant une hyperactivité des voies nociceptrices Ex: douleurs post-zostériennes, neuropathie diabétique, syndrome du membre fantôme Peu sensibles aux antalgiques usuels Prise en charge par antidépresseurs, antiépileptiques neurostimulation transcutanée

6 Classification neurophysiologique : Les douleurs psychogènes: Quand rien de précis n explique la douleur Absence de lésion anatomique ou décelable Liée au fonctionnement psychique altéré ou non. Souvent la révélation d une anxiété, d un état dépressif dont parfois elle est le seul signe. Réponse en général aux traitements antidépresseurs.

7 Classification neurophysiologique : Les douleurs idiopathiques: Rares existent-elles? Dues à un abaissement du seuil nociceptif Ex: fibromyalgie Entité très discutée.

8 Douleurs par excès nociception Douleurs neurogènes Physiopathologie Stimulation des nocicepteurs Lésion nerveuse périphériques ou centrale. Sémiologie Topographie Examen clinique Rythme mécanique ou inflammatoire Régionale sans topographie neurologique Examen neurologique normal Composante continue à type de brûlure ou d étau. Dysesthésies (fourmillements, picotements) Composante paroxistique, fulgurante, intermittente Compatible avec une lésion neurologique périphérique ou centrale Signes d hypoesthésie, anesthesie Hyperesthésie et/ou modification de la perception douloureuse (hyperalgie, allodynie, hyperpathie) Douleurs répondant habituellement aux antalgiques Douleurs habituellement Peu sensibles aux antalgiques classiques

9 Douleurs aiguës / chroniques

10 Douleurs aiguës Sensation vive et cuisante qui s inscrit dans un tableau d évolution rapide Démarche diagnostique Douleurs chroniques : Lancinantes, épuisantes, rebelles aux antalgiques habituels, Depuis au moins 6 mois Douleurs inflammatoires/mécaniques/cancéreuses/ neurologiques Approche pluridisciplinaire

11 Modalités de prise en charge

12 Information du patient : mécanismes de la douleur traitements (plurimodalité, durée, effets secondaires) Objectifs réalistes : soulagement amélioration de la qualité de vie limitation du handicap Traitement symptomatique : instauration progressive par titration Prise en charge de la comorbidité : anxiété dépression

13 Traitements médicamenteux

14 Traitements médicamenteux de la douleur par excès de nociception

15 Les paliers de l OMS Palier 3 Opioïdes forts Morphine Hydromorphone Oxycodone Fentanyl Palier 2 Opiacés faibles Codéïne Dextropropoxyphène Tramadol Néfopam Buprénorphine/Nalbuphine Palier 1 Non opiacés: Paracétamol Aspirine AINS Floctafénine Coanalgésiques

16 Par quel palier antalgique débuter? Personne ne peut à priori répondre Sera fonction: De votre évaluation clinique initiale, Des antécédents et de la pathologie du patient Du mécanisme de la douleur Des traitements antalgiques antérieurs et de leur efficacité Quelques recommandations...

17 Les 3 paliers de l OMS Les médicaments de palier 1 : Paracétamol Aspirine AINS Floctafénine

18 Les médicaments de palier 2 : Dextropropoxyfène Codéine Tramadol Néfopam Poudre d opuim

19 Les antalgiques de paliers 2 Opioïdes dits faibles Douleurs d intensité modérée à intense. 3 médicaments: Codéïne, dextropropoxyphène, tramadol Agonistes mu faibles: bonne affinité pour les récepteurs morphiniques mais faible pouvoir activateur -> pouvoir antalgique moindre

20 La codéine Médicament de référence du palier 2 Bio disponibilité 60% Se transforme pour 10% en morphine Action antalgique 5 à 6 fois moindre que la morphine 60 mg de codéine = 10 mg de morphine Inéffcacité chez 10% des patients: manque d action du cytochrome P2D6 Durée d action 4 à 6 heures Demie-vie plasmatique: 3 heures, idem au paracétamol

21 Le dextropropoxyphène Dérivé morphinique de synthèse de la méthadone Action antalgique légèrement moindre à la codéine Durée d action: 4 à 6 heures Demie-vie plasmatique variable mais longue: 13 heures -> problème de l association au paracétamol, attention risque de surdosage surtout chez la personne âgée. Effets secondaires: constipation, somnolence, nausée, hépatite, céphalées chroniques et hypoglycémies potentiellement graves. Intérêt de l adjonction de caféine? RETRAIT DU MARCHE

22 Le tramadol Efficacité proche de la codéine Double mécanisme d action Morphinomimétique sur les récepteurs mu Inhibition de la recapture de la sérotonine -> potentiellement actif sur les douleurs neuropathiques? Demi-vie plasmatique: 5 à 7 heures -> problème des associations avec le paracétamol, attention risque d accumulation des métabolites. Effets secondaires idem, risque d hypoglycémie Attention si ATCD épilepsie Préférer les formes LP

23 Poudre ou extrait d opium Lamaline* Poudre d opium: gel 10 mg = 1mg de morphine suppo 15 mg = 3 mg de morphine

24 Les médicaments de palier 3 : Morphine ( sulfate ou chlorhydrate) Oxycodone Fentanyl Hydromorphone

25 Douleur de fond (d intensité variable) & Accès ou Épisodes Douloureux Transitoires (Intensité sévère ou intolérable)

26 1. D après Coluzzi PH. Cancer pain management: newer perspectives on opioids and episodic pain. Am J Hosp Palliat Care Jan-Feb; 15(1):

27

28

29 Quand prescrire un Opioïde de palier 3? -Après échec d un traitement par palier 2 -D emblée si douleur sévère La prescription d un antalgique de palier 3 ne dépend pas du stade de la maladie MAIS de la sévérité de la symptomatologie douloureuse.

30 Quels antalgiques de pallier 3 utiliser dans les douleurs de fond? OPIOÏDES à libération prolongée: SKENAN* ( sulfate de morphine, durée d action 12 h) MOSCONTIN* ( sulfate de morphine, action 12h) KAPANOL* ( sulfate de morphine, durée d action 24 h) MORPHINE* ( chlorhydrate de morphine, action 4 à 6h) DUROGESIC* ( patch de fentanyl, durée d action 72 h) OXYCONTIN* ( oxycodone, durée d action 12 h) SOPHIDONE* ( hydromorphone, durée d action 12 h)

31 Principe actif Équivalence Rapport Morphine IV 20 mg 1/3 Morphine SC 30 mg 1/2 Morphine orale 60 mg 1 Durogesic* 25 µg 2/5 Sophidone* 8 mg 1/7,5 Oxycontin* 30 mg 1/2

32 ROTATION DES OPIOÏDES Recommandation E.A.P.C. n 16 : Une petite proportion de patient développe des effets secondaires intolérables avec la morphine orale ou n obtient pas un contrôle suffisant de la douleur. Chez ces patients, il est recommandé de passer à un autre opioïde ou à une autre voie d administration. De quoi s agit-il? Stratégie thérapeutique visant à remplacer un morphinique par un autre dans l objectif d améliorer le rapport bénéfice/risque, en cas d analgésie inefficace malgré l augmentation des doses, en cas d effets secondaires trop importants.

33 Bases physiologiques de la rotation des opioïdes On explique cette amélioration par : la théorie des récepteurs r : Existe des sous types de récepteurs μ, pour lesquels les différents morphiniques utilisés n'auraient pas la même affinité. Le changement d'opioïde pourrait entraîner la mise au repos de certains sous-types et l'activation d'autres. la théorie des métabolites m : certains métabolites actifs de la morphine (glucuronyl-6-morphine) pourraient être déplacés des récepteurs μ par des métabolites inactifs (glucuronyl-3-morphine) et réduire l'activité globale antalgique. De plus, certains effets toxiques pourraient être en rapport avec certains métabolites ; Les insuffisances hépatiques ou rénales peuvent aussi modifier le métabolisme de la molécule mère.

34 Indications principales: 1. Défaut d analgésie (tolérance): 2. Effets secondaires: troubles cognitifs; myoclonies; convulsions; nausées vomissements; prurit Analgésie Insuffisante Effets indésirables - Envisager action antalgique spécifique - Réévaluer la posologie, la voie - Vérifier l observance - Traiter les pics douloureux - Rechercher autre Douleur (neuropathique) - Evaluer la composante anxio-dépressive, l adhésion - Ttmt symptomatique adapté - Eliminer une cause autre - Rechercher une interaction médicamenteuse - Eliminer trouble métabolique - Eliminer Infection - Rechercher métas (cérébrales)

35 Quelles alternatives en France? - modification dans les modalités et les voies d administration de la morphine - passage à l hydromorphone (sophidone*), au fentanyl en patch (durogésic*), oxycodone Comment? Totaliser la quantité de morphine consommée par 24 heures, puis utiliser les règles d équianalgésie, en sachant que certaines études ont démontrées que la rotation des opioïdes permettait une diminution des doses morphiniques nécessaires.

36 Épisodes douloureux transitoires N est pas considéré comme épisode douloureux transitoire un événement douloureux survenant avant la fin d une «couverture» analgésique de la douleur de fond. -> Cela signifie que la douleur de fond n est pas maîtrisée!!!

37 Définitions: Breakthrough Pain: Augmentation transitoire de la douleur sur une douleur de fond bien contrôlée. Incident Pain : Épisode douloureux transitoire lorsque la douleur est provoquée par une activité ou par les actes douloureux iatrogéniques.

38 Face à des accès douloureux transitoires Tout d abord discuter des mesures simples non pharmacologiques : - Changements de position, traitement de la toux, de la constipation... Ensuite quand la douleur est prévisible : prévenir par une prescription anticipée

39 Quels antalgiques de pallier 3 utiliser dans les accès douloureux transitoires? OPIOÏDES à libération immédiate: ACTI-SKENAN* ( sulfate de morphine, action 4 à 6h) SEVREDOL* (sulfate de morphine, action 4 à 6 ) ORAMORPH*(sulfate de morphine, action 4 à 6 ) MORPHINE* (chlorhydrate de morphine, action 4 à 6h) OXYNORM* (oxycodone, action 4 à 6h) ACTIC* ( Bâtonnet de fentanyl, durée d action 4 à 6 h) ABSTRAL* (fentanyl, durée d action 4 à 6 h)

40 Calculer une dose de secours de morphiniques de 1/10 ème à 1/6 ème de la dose de base en morphiniques. Son but : Permettre un meilleur contrôle de la douleur en complément d un traitement de fond morphinique. Quand? Dès que le patient a mal ou avant un soin douloureux. Intervalle minimum de sécurité d une heure entre deux prises. En principe toutes les 4 heures. La prise de la dose de secours ne doit pas se faire de manière systématique mais à la demande. Son intérêt : Réévaluer le traitement morphinique de base en fonction des doses de secours.

41 Actiq*= Citrate de fentanyl transmuqueux Indication : Accès douloureux paroxystique chez les patients cancéreux bénéficiant d un traitement de fond morphinique stabilisé. Dosage : 200µg, 400µg, 600µg, 800µg, 1200µg, 1600µg Délai d action en 5 à 10 minutes. Intervalle entre deux prises : 2 heures Plus de 4 accès douloureux paroxystiques par jour, doivent faire réévaluer le traitement de fond.

42 Intérêt de la forme transmuqueuse : Biodisponibilité 50% : 25% immédiate lors de l application jugale. 75% du principe sera dégluti et seulement 1/3 (25%) aura une action systémique retardée. «ça ressemble à une sucette, ça le goût d une sucette mais ce n est pas une sucette!!!» Ne pas sucer mais appliquer sur les muqueuses jugales pendant environ 15 minutes, en tournant régulièrement le système.

43 Titration : - Toujours débuter par le dispositif à 200µg -Appliquer le dispositif pendant 15 minutes - Attendre 15 minutes Soulagement satisfaisant même dose sur plusieurs A.D.P. Si efficacité : fin de la titration. Soulagement insatisfaisant Prendre une 2 ème unité en 15mn Lors de l A.D.P. suivant : utiliser dosage supérieur. Continuer titration jusqu à dose efficace. Attention! Toujours débuter la titration avec le dispositif à 200µg, quelque soit l âge, l intensité de la douleur et le traitement de fond en cours. Il n y a pas de corrélation entre la dose de base en morphinique et la dose nécessaire en Actiq*. Titration au cas par cas.

44 Quelle voie d administration? Toujours privilégier la voie la moins invasive possible : forme orale forme transdermique forme injectable: intraveineuse/sous-cutanée continue/discontinue

45 AMM des antalgiques de palier 3 Douleurs aiguës intenses et/ou rebelles aux antalgiques de palier 1 et 2 Pour les douleurs non cancéreuses chroniques, évaluer rapport bénéfice/risque, vis à vis mécanisme de la douleur et efficacité, vis à vis état de dépendance psychique et physique. sulfates de morphine LP ou LI, Durogésic (skenan*, actiskenan*, sevredol*, moscontin*) Oxynorm*, Oxycontin*, Actiq* sont limitées aux douleurs cancéreuses, en première intention. Sophidone LP*: douleurs cancéreuses en deuxième intention.

46 Titration de morphine chez l adulte naïf de morphiniques en cas de douleur aiguë Titration orale Dose initiale de morphine à LI: Patient de 60 kg, naïf de morphine: 10 mg actiskénan Patient fragile: Personne âgée, insuffisance viscérale, état dénutrition sévère ½ dose soit 5 mg actiskénan

47 Dose initiale de morphine à LI: Adaptation: Évaluation à 1h: Efficace: dose initiale toutes les 4 heures Inefficace: redonner dose initiale toutes les heures sans dépasser 4 prises en 4 heures, jusqu à efficacité. La somme de la dose initiale et interdose sur 4 heures ayant entraîné le soulagement sera répété toutes les 4 heures.

48 Dose initiale de morphine à LI: Relais: dose totale de morphine sur 24h sera convertie en dose de morphine en LP Interdose de morphine en LI: 1/6 ème à1/10 ème de la forme LP Gérer les effets secondaires prévisibles Toujours réévaluer si EVA>30 et plus de 3 à 4 interdoses/jour -> augmenter la dose de fond jusqu à 50% de la dose quotidienne totale adapter les interdoses.

49 H 0 Évaluation initiale Actiskénan 10 mg H 4 H 8 H 12 H 16 H 20 H 24 J 1 J 2 EVA 8 EVA 1 EVA 1 EVA 5 EVA 2 EVA 1 Dose initiale efficace: à renouveler toutes les 4 heures Attention maintenir interdose si nécessaire Dose actiskénan sur 24 heures : 7 x 10 mg = 70 mg

50 H 24 H 36 H 48 J 2 J 3 Dose de fond: 70 mg/24h : 2 = 35 mg matin et soir soit Skénan 30 mg en pratique x 2 Interdose : 1/6 à 1/10 dose de fond soit Actiskénan 60:6=10 mg

51 Dernière prise orale LP 12 heures Début injection PSE ou /4h Relais morphine orale -> morphine injectable

52 Titration de morphine chez l adulte naïf de morphiniques en cas de douleur aiguë Titration intra-veineuse Doses de charge et titrations supplémentaires: Dose initiale de charge: 0,1 mg/kg, en général 5 mg IV, jusqu à 10mg Dilution morphine 1 mg/ml, IV lent Réévaluation après délai de 5 à 7 min: titration supplémentaire de 2 à 3 mg/5 minutes jusqu à obtention de l antalgie

53 Entretien après obtention de l antalgie: par voie IV itératives, à la SE, ou par PCA Par voie IV itérative: dose de réinjection = dose initiale + titrations supplémentaires réinjection toutes les 4 heures Bolus 1/10 ème de la dose de base Chez personne âgée, IR et hépatique, dose de réinjection réduite de 50%, espacées de 6 heures.

54 Modalités d utilisation de la morphine injectable à la seringue électrique La seringue électrique ne sera branchée en entretien qu une fois le seuil antalgique atteint. Calcul de la posologie de fond: tableau des équianalgésies -en S/C: diviser dose par 2 -en IV: diviser dose par 3 Si forte dose ou si effets secondaires majeurs : diminuer l équianalgésie de 20%. Si patient douloureux: conserver l équianalgésie

55 Bolus: 1/10 ème de la dose Normalement, bolus en cas d ADP, jusqu à 6/jours, intervalle de 4 heures entre bolus Sauf, si persistance de la douleur : nouveau bolus à 1 heure en S/C et 15 min en IV En cas de douleur provoquée : bolus 1 heure avant en S/C, 15 min avant si IV

56 Morphine SE IV ou S/C Stop seringue électrique 2 heures Prise morphine LP Relais morphine injectable -> morphine orale

57 Modalités d utilisation du fentanyl en patch: durogésic* Délai d action : 12 à 18 heures Durée d action : 72 heures AMM: traitement des douleurs chroniques stables d origine cancéreuse, intenses ou rebelles aux antalgiques usuels. Patch changé toutes les 72 heures; moins de 5% ont une couverture inférieure -> changement toutes les 48 heures. En cas d ADP = prescription forme à LI -> réévaluer doses.

58 Conseils de pose: Peau glabre et plane, saine. Changement régulier d emplacement Appuyer fermement pour bien coller le dispositif Date et heure de pose Si décollement, le recouvrir d un pansement transparent Attention si fièvre -> modification de l absorption Noter horaires et nombre interdoses Ne pas multiplier les poses à des horaires différents

59 Avant dernière prise orale Dernière prise orale 12 heures Pose patch Relais morphine orale -> Durogésic*

60 Morphine PSE PSE Même débit PSE débit/2 Stop PSE 6 heures 6 heures Pose patch Relais morphine injectable -> Durogésic* Relais morphine injectable -> durogésic

61 Relais Morphine injectable Morphine orale Durogésic* 12 heures STOP patch Si douleurs Morphine LI ou Bolus IV, S/C Relais morphine injectable -> Durogésic* Relais durogésic -> morphine injectable ou orale

62 Sept questions essentielles à se poser avant de conclure à l échec d un d traitement antalgique Bonne indication d un bon antalgique du bon niveau OMS? Bonne posologie? Intervalle adéquats entre 2 prises? Bons compléments adjuvants médicamenteux ou autres? Traitements adéquats d une douleur neurologique ou psychogène? Bonne observance des traitements? Bonne prise en charge relationnelle du patient?

63 PROTOCOLE SURDOSAGE EN MORPHINIQUE

64 Conduite pratique : 1) Vérifier le bon fonctionnement de la pompe ou de la seringue électrique et la dose (le nombre de comprimés pris) 2) Ventiler au masque avec insufflateur manuel d oxygène; Scope, constantes, voie veineuse => Dans tous les cas, prévenir immédiatement le médecin ) Traitement à débuter avant l arrivée du médecin : 1 ampoule de Narcan à 0,4 mg diluée dans une seringue de 10 ml. 4) En cas de dépression respiratoire patient somnolent, (avec une fréquence entre 4 à 8/mn ), il faut : => Stimuler le patient pour le faire respirer => Injection 1 ml de Narcan IV toutes les 2 minutes jusqu à obtention d une fréquence respiratoire de 8 à 10/mn.

65 5) En cas d arrêt respiratoire, ou fréquence respiratoire < 4/minutes, patient inconscient : Injecter 5 ml de Narcan en IV à renouveler au bout d une minute en l absence de reprise respiratoire. Si réponse insuffisante, réinjecter une autre ampoule de Narcan diluée dans 10 ml poursuivre les injections au même rythme

66 Effets secondaires des morphiniques

67 Constipation: constante prévention systématique risque syndrome occlusif Motif fréquent d arrêt des morphiniques Nausées, vomissement: dans 1/3 des cas prévention systématique s estompe en une dizaine de jours

68 Somnolence : fréquente en début de traitement s estompe en 2/3 jours «sommeil récupérateur» Attention!! Si somnolence brutale en cours de traitement, se méfier du surdosage Confusion, hallucination Myoclonies

69 Globe vésical : Y penser devant une agitation ou des troubles du comportement, principalement chez la personne âgée. Prurit Sueurs Sevrage Myosis : signe d imprégnation morphinique Dépression respiratoire

70 Gestion de symptômes et situations de crise à domicile «Je vomis» «Je dors sans cesse» «Je suis trop constipé»

71 «Je vomis» Privilégier une approche étiologique! Ne pas négliger le traitement adapté SI il est possible ET raisonnable Recommandations de l ANAES : Modalités de prise en charge de l adulte nécessitant des soins palliatifs. Décembre 2002

72 Physiopathologie Nausées Le centre bulbaire du vomissement (plancher du IV ème ventricule) est stimulé par : le cortex (anxiété, dépression ) les messages vestibulaires HIC Afférences périphériques : sympathique et parasympathique Etiologies Pathologies ORL Pathologies digestives Pathologies médiastinales Radiothérapie abdominale Médicaments

73 Traitements symptomatiques ANTI DOPAMINERGIQUES Métoclopramide, métopimazine, dompéridone, alizapride NEUROLEPTIQUES Butyrophénones : halopéridol Phénothiazines : chlorpromazine ANTI HISTAMINIQUES H1 Prométhazine ANTICHOLINERGIQUES Scopolamine

74 ANTI SEROTONINERGIQUES (si nausées dues à la chimiothérapie) Sétrons CORTICOIDES PSYCHOTROPES Benzodiazépines OCTREOTIDE: sandostatine*

75 «Je suis trop constipé» Facteurs en cause Décubitus et immobilisme Alimentation perturbée (++ apport hydrique insuffisant au cours des repas) Effets iatrogènes multiples : sédatifs, psychotropes, opioïdes forts, antidépresseurs Pathologie elle-même : digestive, respiratoire, neurologique

76 Clinique Y penser tous les jours! Interrogatoire systématique ++ Perception abdominale de scyballes TR : expliquer, technique irréprochable Fausses diarrhées : éviter les traitements intempestifs de fausses diarrhées de constipé ou sur fécalome TRAVAIL D ÉQUIPE

77 Traitements 1. Au moment de l introduction du traitement opioïde: Education : hydratation suffisante, alimentation adaptée riche en fibre. activité physique, verticalisation environnement favorisant traitement laxatif osmotique ou stimulant systématique. 2. Au troisième jour sans selle Eliminer une occlusion intestinale Renforcer les règles hygiénodiététiques Augmenter la posologie des laxatifs Traitement rectal

78 Au 4 ème jour sans selle Eliminer un fécalome au toucher rectal Bithérapie laxative (stimulant + osmotique) +/- lavement rectal Antagoniste morphinique périphérique : méthylnatrexone SC Relistor* Préparation pour investigation colique Péristaltogène intestinal Grand lavement

79 Laxatifs osmotiques macrogol :forlax*, movicol; lactulose: importal Lubrifiants huile de paraffine*, lubenthyl*, lansoyl*. Laxatifs stimulants directs peristaltine*, jamylène*, sénékot* Péristaltinogènes intestinaux mestinon*, prostigmine* Contre-indication du fait d un effet cholinergique : asthme, parkinson Préparations pour investigations coliques Colopeg*, fortrans*,x-prep* Produits par voie rectale suppositoires et microlavements irritant (l utilisation prolongée à proscrire (favorise l insensibilisation rectale et la survenue ultérieure de fécalome) Antagoniste morphinique périphérique : méthylnatrexone SC Relistor*

80 Constipation Y penser Adopter une procédure de bon sens : Si le malade mange : laxatifs oraux dans TOUS les cas Si le malade ne mange plus : le transit n est plus aussi essentiel mais se méfier des fécalomes Recommandations de l ANAES : Modalités de prise en charge de l adulte nécessitant des soins palliatifs. Décembre 2002

81 «Je dors trop» Les 5 premières questions 1. Depuis quand prenez-vous un opioïde fort? 2. Depuis quand dormez-vous plus que d habitude? 3. Avez-vous augmenté la dose récemment? 4. Dormez-vous aussi la nuit? 5. Autres signes nouveaux?

82 Causes Soit un rattrapage initial de sommeil, et enfin l absence de douleur Soit un surdosage d emblée : rare si la progression des doses est normale Soit un surdosage secondaire 2 premiers signes : somnolence, bradypnée Soit une autre cause : chercher!

83 QUELQUES FAUSSES IDEES REÇUES SUR LES OPIOÏDES

84 «Alors, il est perdu, docteur?» Les opioïdes forts symbolisent encore souvent pour bien des médecins, et pour le grand public, la fin de vie prochaine, surtout lors des récidives cancéreuses. Le médecin est confronté une fois encore à l exigence d une relation d aide authentique, et à de saines explications lorsque le pronostic vital n est pas engagé ( pathologies aiguës, curables, ou rhumatologiques ).

85 «Il va devenir toxicomane (ou drogué, ou intoxiqué)» Si les opioïdes forts sont bien adaptés, surveillés, le risque d addiction est infime en pathologie cancéreuse, très faible dans les autres pathologies, et de toute façon rapidement dépisté par la surveillance.

86 «C est une drogue, c est même marqué sur le papier de la boîte!» Non, ces produits ne sont pas dangereux, mais vont être très efficaces sur la douleur de nociception qui a été identifiée. Ce qui est marqué sur le papier est destiné à éviter les mauvais usages de ce médicament.

87 «Il va perdre la tête» Hormis les quelques cas de confusions, d hallucinations, surtout chez le sujet âgé, les opioïdes forts sont très bien supportés par l immense majorité des patients.

88 «Cela veut dire qu on baisse les bras» Sûrement pas! L amélioration de la douleur est un facteur positif par le malade, quel que soit son état et quelle que soit sa pathologie! Dans bien des cas, une douleur calmée permet au malade de vivre mieux, parfois même plus longtemps en raison de sa meilleure adaptation au traitement et à sa communication.

89 «On ne va plus pouvoir arrêter le traitement» Si, facilement, lorsque l on sait que la douleur est transitoire en raison de la pathologie, ou si un autre traitement la réduit. Mais lors de la récidive des cancers, le traitement antalgique sera longtemps poursuivi en raison même de l évolutivité.

90 «On va être obligé d augmenter les doses» Un malade bien calmé ne réclame pas spécialement ses antalgiques, à condition que ceux-ci soient donnés régulièrement, de manière anticipée et à heures adaptées à la galénique. L accoutumance existe mais n est pas gênante cliniquement, et reflète bien plus souvent l aggravation des lésions.

91 «Il va dormir tout le temps, lui qui est déjà si fatigué» Si le patient est fatigué, c est plus sa maladie que le traitement qui en est responsable. D autant plus que l effet sédatif clinique des opioïdes forts n est notable que les premiers jours, par rattrapage du retard de sommeil et par effet de «détente psychologique» après des douleurs souvent longtemps ressenties.

92 «Cela va sûrement me calmer!» Le traitement par opioïdes forts n est pas indiqué dans tous les types de douleurs. Certaines douleurs nécessitent d autres médicaments, ou l association avec d autres méthodes de traitement qui, à chaque patient, doivent être personnalisée.

93 Pour la pratique quotidienne Les explications : plus efficaces et mieux si elles sont dispensées en présence du malade, sereinement, dans une relation thérapeutique authentique. Elles sont une occasion supplémentaire de cheminer ensemble dans la compréhension des causes de la douleur (indispensable au malade luimême). Le médecin prescripteur ne peut sécuriser malade et famille que s il est lui-même «au clair» avec la signification et les effets des produits!

94 Les 16 recommandations de Limoges (1999) utilisation des opioïdes hors pathologies cancéreuses 1 - Il n'existe pas de recommandations sur l'utilisation de la morphine en rhumatologie. 2 - Le but n'est pas d'inciter à une utilisation imprudente de la morphine mais d'aider le clinicien à son bon usage quand il a décidé d'y recourir. 3 - La morphine n'est qu'une des possibilités, mais est une possibilité du traitement de la douleur non cancéreuse en rhumatologie.

95 Sélection des patients et évaluation initiale 4 - Pourront être traités par la morphine : les patients douloureux chroniques, non ou insuffisamment soulagés par les thérapeutiques usuelles de la pathologie antérieurement définie (dégénérative, inflammatoire...)

96 5 - L'évaluation initiale comprendra : la synthèse de l'histoire de la maladie et des thérapeutiques entreprises, un avis psychiatrique spécialisé dans le cas de pathologies mal définies, de sujet très jeune, d'abus médicamenteux, de suspicion de troubles psychiatriques, une évaluation de la douleur et de son retentissement (échelles et indices appropriés). 6 - Ne seront pas traités par la morphine : les patients dont les symptômes ne sont pas médicalement expliqués (douleurs idiopathiques) ou atteints de troubles caractériels sévères ou psychosociaux prédominants.

97 Mise en route pratique du traitement 7 - Une information sera donnée au patient et à ses autres médecins sur les buts, les modalités et les effets indésirables du traitement. 8 - Les buts du traitement seront définis conjointement par le patient et son médecin, qui prendra la responsabilité de la prescription de morphine. 9 - Une surveillance rapprochée, au minimum à J14 et J28, sera instituée pour apprécier les effets indésirables et l'efficacité de la morphine jusqu'à obtention d'une posologie optimale.

98 10 - La dose initiale préconisée se situera entre 10 et 30 mg de sulfate de morphine à libération prolongée, administrée par voie orale, en tenant compte du terrain. Les posologies faibles seront instituées chez les sujets âgés, insuffisants rénaux ou hépatiques Un ajustement posologique se fera par paliers (lors de chaque consultation prévue) en augmentant de 50% la dose journalière Un complément antalgique sera prescrit dans le cas de douleurs fluctuantes (paracétamol...) 13 - Une prévention de la constipation sera réalisée systématiquement à l'instauration du traitement (mesures hygiénodiététiques et laxatifs).

99 Évaluation et suivi du traitement 14 - À chaque visite, on recherchera des signes orientant vers un mésusage, un abus ou une dépendance physique Toute augmentation trop rapide des doses doit faire reconsidérer l'indication du traitement En cas de décision d'arrêt, on diminuera progressivement et on recherchera les signes de sevrage.

100 La morphine et les autres opioïdes dans le traitement de la douleur liée au cancer Recommandation de l EAPC British Journal of Cancer, 2001;84:

101 1. La morphine est l opioïde à utiliser en première intention pour traiter la douleur modérée ou sévère du cancer. 2. La voie orale est la voie de référence pour administrer la morphine. Dans l idéal, deux formes galéniques sont requises: une forme à libération immédiate (normale), une forme à libération prolongée (modifiée) pour les douleurs de fond. 3. Il est plus simple d effectuer une titration en administrant de la morphine à libération immédiate toues les 4 heures et en donnant la même dose pour les ADP. Cette dose de secours peut être administrée aussi souvent que le patient en a besoin (jusqu à 1 fois/heure). Il convient de réévaluer la dose de fond tous les jours.

102 4. Si la douleur revient constamment avant que la dose suivante n ait été donnée, la dose de base doit être augmentée. En général, les doses de morphine à libération immédiate ne doivent être prescrites plus que toutes les 4 heures. Les formes à libération prolongées ne doivent pas être administrées plus que toutes les 12 à24 heures. Le patient doit toujours pouvoir accéder à une dose de secours en cas d ADP. 6. Les patients qui reçoivent de la morphine à libération immédiate toutes les 4 heures peuvent prendre une double dose au coucher.

103 8. Lorsque les patients ne peuvent pas prendre la morphine par voie orale, la voie sous cutanée est choisie en premier. Il n y a aucune indication à donner de la morphine par voie intramusculaire 9. Le rapport d équianalgésie entre la morphine par voie orale et par voie S/C est situé entre 1/2 et 1/ La voie S/C est la méthode de choix pour l administration par voie parentérale continue.

104 11. La voie IV peut être préférée chez les patients porteur d un dispositif IV, qui ont un œdème généralisé, porteur d érythème, de nodules ou abcès lors d une perfusion S/C, porteur d une circulation périphérique de mauvaise qualité 12. Le rapport d équianalgésie entre la morphine par voie orale et par voie IV est situé entre 1/2 et 1/ Pas d indication administration buccale, sus-linguale ou par nébulisation, aucune preuve d avantage clinique 14. Le citrate de fentanyl par voie transmuqueuse est un traitement efficace des ADP, chez le patient sous morphine orale ou autre opioïde équilibré.

105 15. Pour réussir un traitement de la douleur avec des opioïdes. Il faut non seulement que l analgésie soit acceptable mais encore qu il n y ait pas trop d effets secondaire parfois pour obtenir un soulagement adéquat sans effet secondaire trop important, nécessité d utiliser un autre opioïde ou avoir recours à l administration par voie médullaire et/ou utiliser des techniques de contrôle de la douleur non médicamenteux. 16. En cas d effets secondaires intolérables avec la morphine orale, il est recommandé de passer à une autre voie d administration ou un autre opioïde..

106 19. Le fentanyl transdermique est une alternative intéressante et efficace à la morphine orale, mais doit être réservé aux patients dont la douleur est stable. Utile chez les patients qui ne sont pas à même de prendre de la morphine par voie orale. 20. L administration des opioïdes par voie médullaire en association avec des anesthésiques locaux ou de la clonidine doit être envisagée dans des cas particuliers: si douleurs difficiles à équilibrer ou si effets secondaires intolérables malgré rotation des opioïdes.

107 Bibliographie Standards, option et recommandation 2002 sur les traitements antalgiques médicamenteux des douleurs cancéreuses par excès de nociception chez l adulte. Utilisation des nouveaux opioïdes en soins palliatifs. Med pal 2002;1: Soins palliatifs: les principales thérapeutiques en soins palliatifs chez l adulte et la personne âgées. G.Laval, B.Sang, M.L. Villard. Le médecin, le malade et la douleur. P.Quéneau, G.Ostermann. Douleurs, soins palliatifs, deuils; module 6. abrégé Masson, 2ème édition. Nouvelles modalités de prise en charge des accès douloureux dans le cancer. Douleurs: vol 6, n 2, avril La morphine et les autres opioïdes dans le traitement de la douleur du au cancer: recommandations de l EAPC. Britiish Journal of Cancer, 2001;84:

CAPACITE DE GERIATRIE

CAPACITE DE GERIATRIE TRAITEMENT DE LA DOULEUR CHEZ LE SUJET AGE CAPACITE DE GERIATRIE 11.03.2009 Dr Françoise ESCOUROLLE-PELTIER Unité de Soins Palliatifs - Équipe Mobile Hôpital BRETONNEAU CONSEQUENCES DE LA PRISE EN CHARGE

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

SPÉCIFICITÉS ET PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR CANCÉREUSE CHEZ L ADULTE

SPÉCIFICITÉS ET PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR CANCÉREUSE CHEZ L ADULTE SPÉCIFICITÉS ET PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR CANCÉREUSE CHEZ L ADULTE Dr Cécile BESSET Equipe Mobile de Soins Palliatifs CHRU Besançon 23/01/2015 DÉFINITION, GÉNÉRALITÉS «Expérience sensorielle et émotionnelle

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

La migraine : une maladie qui se traite

La migraine : une maladie qui se traite La migraine : une maladie qui se traite L évolution natuelle de la migraine Maladie fluctuante+++ Modification des symptômes avec l âge ++ : Moins de crises sévères Caractère pulsatile moins fréquent Plus

Plus en détail

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE Etape n 1 : Faire l état des lieux Identifier la situation

Plus en détail

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Questions / Réponses Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Quelques chiffres sur les troubles du sommeil et la consommation de benzodiazépines

Plus en détail

Médicaments contre la douleur Ce que vous devez savoir au sujet des analgésiques opiacés

Médicaments contre la douleur Ce que vous devez savoir au sujet des analgésiques opiacés Médicaments contre la douleur Ce que vous devez savoir au sujet des analgésiques opiacés Médicaments contre la douleur Ce que vous devez savoir au sujet des analgésiques opiacés Developé pour le Centre

Plus en détail

Les Migraines et les céphalées. Dr G.Hinzelin Migraines et Céphalées Migraines et Céphalées La migraine représente entre 5 à 18% de la population française selon le sexe et en fonction des études. Est

Plus en détail

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS Céphalées 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée EPU DENAIN -14 novembre 2006 Dr Kubat-Majid14 novembre 2006 Dr KUBAT-MAJID Céphalées 1 Mise au point sur la migraine

Plus en détail

Semaine de la sécurité des patients: novembre 2012

Semaine de la sécurité des patients: novembre 2012 Semaine de la sécurité des patients: novembre 2012 Qu'est-ce-que la douleur? La douleur est une sensation désagréable et complexe (sensorielle et émotionnelle). Cette sensation provient de l'excitation

Plus en détail

Douleur et gestion de la douleur. Renseignez-vous sur les services de soutien et de soins sur www.palliativecare.org.au

Douleur et gestion de la douleur. Renseignez-vous sur les services de soutien et de soins sur www.palliativecare.org.au Douleur et gestion de la douleur Renseignez-vous sur les services de soutien et de soins sur www.palliativecare.org.au French - Pain Management Department of Health and Ageing Financé par le gouvernement

Plus en détail

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme) La migraine 1/Introduction : Céphalée primaire (sans lésion sous-jacente). Deux variétés principales: Migraine sans aura (migraine commune). Migraine avec aura (migraine accompagnée). Diagnostic: interrogatoire

Plus en détail

Migraine : traitement de la crise. Comment utiliser les triptans?

Migraine : traitement de la crise. Comment utiliser les triptans? Migraine : traitement de la crise Comment utiliser les triptans? 6 ème congrès national de lutte contre la douleur 19-20 Mars Alger Alain Serrie Service de Médecine de la douleur, médecine palliative et

Plus en détail

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalées de tension Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalée de tension : une maladie hétérogène La plus fréquente des céphalées primaires Diagnostic basé sur l interrogatoire Manque de spécificité

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Dénomination du médicament ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR LYSOPAÏNE MAUX DE GORGE AMBROXOL CITRON 20 mg SANS SUCRE, pastille édulcorée au sorbitol et au sucralose. Chlorhydrate d ambroxol

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

Conseils pour le traitement des douleurs persistantes

Conseils pour le traitement des douleurs persistantes Page -1- Conseils pour le traitement des douleurs persistantes Ce qu'il faut savoir avant tout, c'est que les douleurs persistantes sont des "douleurs particulières", qui doivent donc être traitées en

Plus en détail

Patchs contre la douleur contenant des dérivés de morphine. Réponses aux questions les plus fréquentes

Patchs contre la douleur contenant des dérivés de morphine. Réponses aux questions les plus fréquentes Patchs contre la douleur contenant des dérivés de morphine Réponses aux questions les plus fréquentes Introduction Quel objectif? Ce document constitue une aide dans la gestion au quotidien de votre douleur.

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Doit on et peut on utiliser un placebo dans la prise en charge de la douleur?

Doit on et peut on utiliser un placebo dans la prise en charge de la douleur? Doit on et peut on utiliser un placebo dans la prise en charge de la douleur? Dr Philippe Poulain Unité Territoriale de Soins Palliatifs Polyclinique de l Ormeau Tarbes phpoulain@wanadoo.fr Placebo: de

Plus en détail

Recommandation Pour La Pratique Clinique

Recommandation Pour La Pratique Clinique Recommandation Pour La Pratique Clinique Prise en charge diagnostique et thérapeutique de la migraine chez l adulte ( et chez l enfant) : aspects cliniques (et économiques) Octobre 2002 1 La migraine de

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 10 mai 2006 METOJECT 10 mg/ml, solution injectable en seringue pré-remplie 1 seringue pré-remplie en verre de 0,75 ml avec aiguille : 371 754-3 1 seringue pré- remplie

Plus en détail

CEPHALEES CHRONIQUES QUOTIDIENNES AVEC ABUS MEDICAMENTEUX

CEPHALEES CHRONIQUES QUOTIDIENNES AVEC ABUS MEDICAMENTEUX CEPHALEES CHRONIQUES QUOTIDIENNES AVEC ABUS MEDICAMENTEUX Groupe de travail du RRDBN Y.Perier, A.S.Sergent, E.Touchard, V.Lepelletier, S.Sladek FMC 2009 1 PLAN Migraine sans aura Epidémiologie Critères

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

7- Les Antiépileptiques

7- Les Antiépileptiques 7- Les Antiépileptiques 1 Définition L épilepsie est un trouble neurologique chronique caractérisé par la survenue périodique et imprévisible de crises convulsives dues à l émission de décharges électriques

Plus en détail

DU BON USAGE DES TRIPTANS DANS LA MIGRAINE

DU BON USAGE DES TRIPTANS DANS LA MIGRAINE DU BON USAGE DES TRIPTANS DANS LA MIGRAINE SEPTEMBRE 2009 A. AUTRET, TOURS au moins 5 crises : de MIGRAINE SANS AURA 4 72 heures, 2 des caractères : 1 signe d accompagnement : modérée ou sévère, pulsatile,

Plus en détail

L arthrose, ses maux si on en parlait!

L arthrose, ses maux si on en parlait! REF 27912016 INFORMER UPSA BROCH ARTHROSE V2 08-12.indd 2 30/08/12 11:48 Qu est-ce que l arthrose? L arthrose est une maladie courante des articulations dont la fréquence augmente avec l âge. C est une

Plus en détail

Bien vous soigner. avec des médicaments disponibles sans ordonnance. juin 2008. Douleur. de l adulte

Bien vous soigner. avec des médicaments disponibles sans ordonnance. juin 2008. Douleur. de l adulte Bien vous soigner avec des médicaments disponibles sans ordonnance juin 2008 Douleur de l adulte Douleur de l adulte Ce qu il faut savoir La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable,

Plus en détail

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes

Plus en détail

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Pré-Requis : Corpus Médical Faculté de Médecine de Grenoble Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Sécrétion acide et peptique de l estomac Motricité œsophagienne et gastrique

Plus en détail

Migraine et mal de tête : des "casse-tête"

Migraine et mal de tête : des casse-tête Migraine et mal de tête : des "casse-tête" Tous concernés! De quoi s agit-il? Les migraines ne doivent pas être confondues avec les céphalées de tension, communément appelées les "maux de tête". En effet,

Plus en détail

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Plan Introduction Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Introduction NACO: une actualité brûlante! AVK: Plus forte incidence

Plus en détail

MIGRAINE - TRAITEMENT

MIGRAINE - TRAITEMENT MIGRAINE - TRAITEMENT Restauration d une bonne qualité de vie Adapté à chaque patient Reposant sur trois axes : éviction des facteurs déclenchants traitement de crise traitement prophylactique ANAES 2002

Plus en détail

Mieux informé sur la maladie de reflux

Mieux informé sur la maladie de reflux Information destinée aux patients Mieux informé sur la maladie de reflux Les médicaments à l arc-en-ciel Mise à jour de l'information: septembre 2013 «Maladie de reflux» Maladie de reflux La maladie de

Plus en détail

SOCIETE MEDICALE DES HOPITAUX DE PARIS Association reconnue d utilité publique - FMC n 11752573775

SOCIETE MEDICALE DES HOPITAUX DE PARIS Association reconnue d utilité publique - FMC n 11752573775 SOCIETE MEDICALE DES HOPITAUX DE PARIS Association reconnue d utilité publique - FMC n 11752573775 Hôpital Cochin - Service Médecine Interne du Pr Le Jeunne 27, rue du Faubourg Saint Jacques - 75014 PARIS

Plus en détail

Modalités de prise en charge de l'adulte nécessitant des soins palliatifs

Modalités de prise en charge de l'adulte nécessitant des soins palliatifs RECOMMANDATIONS POUR LA PRATIQUE CLINIQUE Modalités de prise en charge de l'adulte nécessitant des soins palliatifs Décembre 2002 Recommandations Service des recommandations et références professionnelles

Plus en détail

Le guide du bon usage des médicaments

Le guide du bon usage des médicaments Le guide du bon usage des médicaments Les médicaments sont là pour vous aider mais......ils ont parfois du mal à vivre ensemble. Votre médecin et votre pharmacien peuvent adapter votre traitement pour

Plus en détail

Les troubles non moteurs de la maladie de Parkinson. Comprendre la maladie de Parkinson

Les troubles non moteurs de la maladie de Parkinson. Comprendre la maladie de Parkinson Les troubles non moteurs de la maladie de Parkinson Comprendre la maladie de Parkinson La maladie de Parkinson se définit classiquement par des troubles moteurs. Néanmoins, de nombreux autres symptômes,

Plus en détail

L infirmier exerce son métier dans le respect des articles R.4311-1 à R.4311-15 et R.4312-1 à 4312-49 du code de la santé publique.

L infirmier exerce son métier dans le respect des articles R.4311-1 à R.4311-15 et R.4312-1 à 4312-49 du code de la santé publique. Diplôme d Etat d infirmier Référentiel d activités Annexe I Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet, un

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

MEDICAMENTS CONTENANT L ASSOCIATION DEXTROPROPOXYPHENE / PARACETAMOL :

MEDICAMENTS CONTENANT L ASSOCIATION DEXTROPROPOXYPHENE / PARACETAMOL : REPUBLIQUE FRANÇAISE Juin 2009 MEDICAMENTS CONTENANT L ASSOCIATION DEXTROPROPOXYPHENE / PARACETAMOL : Recommandation de l EMEA de retrait de ces médicaments à la suite de l évaluation européenne et avis

Plus en détail

Point d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes:

Point d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes: Point d Information Médicaments à base d ivabradine, de codéine, médicaments contenant du diméthyl fumarate, du mycophénolate mofétil/acide mycophénolique, de l octocog alpha, spécialité Eligard (contenant

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 1 er octobre 2008 Examen dans le cadre de la réévaluation du service médical rendu de la classe des IMAO B, en application de l article R 163-21 du code de la sécurité

Plus en détail

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV Guide méthodologique développé par l équipe de projets ci-dessous : Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV EQUIPE PROJET Chef de projet : Maryline CHARRA, Pharmacien Conseil Responsable de la mission

Plus en détail

Définition, finalités et organisation

Définition, finalités et organisation RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Définition, finalités et organisation Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à présenter à l ensemble des professionnels de santé, aux patients

Plus en détail

Recommandations après le retrait des associations dextropropoxyphène/paracétamol et dextropropoxyphène/paracétamol/caféine

Recommandations après le retrait des associations dextropropoxyphène/paracétamol et dextropropoxyphène/paracétamol/caféine Groupe Référent Médecins Généralistes de l Afssaps Mise au point Prise en charge des douleurs de l adulte modérées à intenses Recommandations après le retrait des associations dextropropoxyphène/paracétamol

Plus en détail

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE CHEFIRAT B. Les intoxications aiguës constituent un réel problème de santé publique dont l impact reste encore à évaluer. Le nombre total

Plus en détail

Carnet de suivi Lithium

Carnet de suivi Lithium Carnet de suivi Lithium Brochure d information sur les troubles bipolaires et leur traitement par lithium Nom : Ce carnet est important Si vous le trouvez, merci de le faire parvenir à l adresse cidessous

Plus en détail

A healthy decision LA DOULEUR

A healthy decision LA DOULEUR A healthy decision Mieux vivre avec LA DOULEUR Tout à propos de la douleur, de ses causes et de ses possibilités de traitement. Parlez-en avec votre médecin ou pharmacien. Contenu Qu est-ce que la douleur

Plus en détail

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin Thérapeutique anti-vhc et travail maritime O. Farret HIA Bégin Introduction «L hépatite C est une maladie le plus souvent mineure, mais potentiellement cancérigène, qu on peut ne pas traiter et surveiller

Plus en détail

d a n s l e t r a i t e m e n t d e

d a n s l e t r a i t e m e n t d e La buprénorphine d a n s l e t r a i t e m e n t d e la dépendance aux opioïdes Lignes directrices du Collège des médecins du Québec et de l Ordre des pharmaciens du Québec juin 2009 table des matières

Plus en détail

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012 Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments Avis 2 23 Octobre 2012 Titre I : Nom du médicament, DCI, forme pharmaceutique, dosage, présentation HUMIRA (DCI : Adalimumab

Plus en détail

Société d étude et de traitement de la douleur. Ministère de la Santé et de la Protection sociale

Société d étude et de traitement de la douleur. Ministère de la Santé et de la Protection sociale Société d étude et de traitement de la douleur Ministère de la Santé et de la Protection sociale Avant-propos........................ 3 Introduction........................ 5 Pourquoi La Douleur en questions?................

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique Caroline Karras-Guillibert Rhumatologue, Hôpital Saint Joseph, Marseille La lombalgie chronique : le «mal du siècle»?

Plus en détail

AGRES Hugues IADE RD LA ROCHE / YON

AGRES Hugues IADE RD LA ROCHE / YON Douleurs neuropathiques périphériques de l adulte non diabétique : De l étiologie au rôle de l infirmier AGRES Hugues IADE RD LA ROCHE / YON La douleur neuropathique Définition [1] C est est une douleur

Plus en détail

DOMAINE 7 RELATIONS ET RÔLES

DOMAINE 7 RELATIONS ET RÔLES DOMAINE 7 RELATIONS ET RÔLES 327 Allaitement maternel inefficace (00104) 327 Allaitement maternel interrompu (00105) 328 Motivation à améliorer l allaitement maternel (00106) 329 Tension dans l exercice

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

La migraine : quelle prise de tête!

La migraine : quelle prise de tête! La migraine : quelle prise de tête! Introduction La migraine est une véritable «prise de tête» pour les personnes qui en souffrent! Bien au-delà d un mal physique, cette réelle maladie engendre également

Plus en détail

Les soins des douleurs chroniques dans les TMS Les échecs thérapeutiques

Les soins des douleurs chroniques dans les TMS Les échecs thérapeutiques Les soins des douleurs chroniques dans les TMS Les échecs thérapeutiques France MARCHAND Nagi MIMASSI Psychologue clinicienne stagiaire doctorante Praticien hospitalier Consultation des douleurs chroniques

Plus en détail

Les nouveaux traitements de fond de la SEP

Les nouveaux traitements de fond de la SEP Sclérose en plaques : les nouveaux traitements Guillaume MATHEY, Hôpital de Metz-Mercy Les nouveaux traitements de fond de la SEP Le but des traitements de fond Forme par poussées 2 ième ligne TYSABRI

Plus en détail

Prise en charge des patients adultes souffrant de douleur chronique

Prise en charge des patients adultes souffrant de douleur chronique Guide pratique à l usage des infirmier(ère)s à domicile et des médecins généralistes Prise en charge des patients adultes souffrant de douleur chronique Table des matières Introduction 1 Classification

Plus en détail

E04a - Héparines de bas poids moléculaire

E04a - Héparines de bas poids moléculaire E04a - 1 E04a - Héparines de bas poids moléculaire Les héparines de bas poids moléculaire (HBPM) sont un mélange inhomogène de chaînes polysaccharidiques obtenues par fractionnement chimique ou enzymatique

Plus en détail

LA DEMARCHE DE SOINS INFIRMIERE N.LANNEE CADRE FORMATEUR IFSI CHU ROUEN

LA DEMARCHE DE SOINS INFIRMIERE N.LANNEE CADRE FORMATEUR IFSI CHU ROUEN LA DEMARCHE DE SOINS INFIRMIERE N.LANNEE CADRE FORMATEUR IFSI CHU ROUEN définition Démarche de soins = processus de soins Processus intellectuel, Mode de pensée logique et rigoureux, Résolution de problème

Plus en détail

La constipation occasionnelle chez l adulte

La constipation occasionnelle chez l adulte Laconstipationoccasionnellechezl adulte Laconstipationsedéfinitparladiminutiondelafréquencedessellesendessousde3parsemaine. Cette définition ne constitue pas une règle absolue, la fréquence des selles

Plus en détail

La migraine chronique

La migraine chronique La migraine chronique - Céphalées chroniques quotidiennes -Abus médicamenteux Avec le soutien des laboratoires Novartis Un concept en évolution 1ère classification IHS 1988 : pas de mention 1982: Mathew

Plus en détail

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR. Flunarizine

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR. Flunarizine NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR SIBELIUM 10 mg, comprimé sécable Flunarizine Veuillez lire attentivement l'intégralité de cette notice avant de prendre ce médicament. Gardez cette notice, vous pourriez

Plus en détail

LES ANTIMIGRAINEUX. Médicaments de la crise et médicaments de fond

LES ANTIMIGRAINEUX. Médicaments de la crise et médicaments de fond LES ANTIMIGRAINEUX Migraine : maladie qui peut être handicapante selon fréquence, durée, intensité des crises, signes d accompagnement (digestifs), retentissement sur la vie quotidienne, professionnelle,

Plus en détail

Protéger. son animal. la gamme FRONTLINE. grâce à la gamme. Contre les puces et les tiques. Efficace plusieurs semaines (1) Résistant à la pluie,

Protéger. son animal. la gamme FRONTLINE. grâce à la gamme. Contre les puces et les tiques. Efficace plusieurs semaines (1) Résistant à la pluie, la gamme Frontline Contre les puces et les tiques Efficace plusieurs semaines (1) Résistant à la pluie, aux bains et aux shampooings (2) Protéger son animal grâce à la gamme FRONTLINE La gamme FRONTLINE

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 31 janvier 2007

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 31 janvier 2007 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 31 janvier 2007 NEUPRO 2 mg/24 h dispositif transdermique Sachet-dose, B/30 : 377 209-7 Sachet-dose, B/90 : 570 143-4 NEUPRO 4 mg/24 h dispositif transdermique Sachet-dose,

Plus en détail

Maladies psychosomatiques Dr Yves ZERBIB Département de Médecine Générale UCBL1

Maladies psychosomatiques Dr Yves ZERBIB Département de Médecine Générale UCBL1 Maladies psychosomatiques Dr Yves ZERBIB Département de Médecine Générale UCBL1 Cas de Madame N. B. Mme N. B. vient vous voir. Elle a mal au dos, «comme d habitude, en bas du dos comme une barre dans les

Plus en détail

CLINIMIX AVIS DE LA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE

CLINIMIX AVIS DE LA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE CLINIMIX AVIS DE LA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE BAXTER_CLINIMIX N9G15 E et N12G20E_Avis CT_14-02-2007.pdf BAXTER_CLINIMIX N9G15E N12G20E N14G30 N17G35_Avis CT_12-12-2001.pdf BAXTER_CLINIMIX changement

Plus en détail

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines Juillet 2010 Mise à jour Septembre 2010 1 Le rapport complet

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

Prévalence des céphalées à travers l enquête décennale Santé 2002-2003

Prévalence des céphalées à travers l enquête décennale Santé 2002-2003 Ministère de l Emploi, de la cohésion sociale et du logement Ministère de la Santé et des Solidarités Près d une personne sur deux âgée de 15 ans et plus déclare être sujette à des maux de tête. Ceux-ci

Plus en détail

L abus médicamenteux Critères IHS : 1. La prise médicamenteuse est régulière et dure depuis plus de 3 mois

L abus médicamenteux Critères IHS : 1. La prise médicamenteuse est régulière et dure depuis plus de 3 mois L abus médicamenteux Critères IHS : 1. La prise médicamenteuse est régulière et dure depuis plus de 3 mois 2. Elle est présente : 15 jours/mois pour les antalgiques non opioïdes (paracétamol, aspirine,

Plus en détail

Efficacité et risques des médicaments : le rôle du pharmacien

Efficacité et risques des médicaments : le rôle du pharmacien Société vaudoise de pharmacie, février 2008 Efficacité et risques des médicaments : le rôle du pharmacien Olivier Bugnon, Professeur adjoint en Pharmacie communautaire, Ecole de Pharmacie Genève-Lausanne;

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE?

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? TABLES DES MATIÈRES Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2014 La FMH encourage la traduction et la redistribution de

Plus en détail

Placebo Effet Placebo. Pr Claire Le Jeunne Hôtel Dieu- Médecine Interne et Thérapeutique Faculté de Médecine Paris Descartes

Placebo Effet Placebo. Pr Claire Le Jeunne Hôtel Dieu- Médecine Interne et Thérapeutique Faculté de Médecine Paris Descartes Placebo Effet Placebo Pr Claire Le Jeunne Hôtel Dieu- Médecine Interne et Thérapeutique Faculté de Médecine Paris Descartes Plan Définitions Placebo dans les essais thérapeutiques Effet placebo Médicaments

Plus en détail

Maladie d Alzheimer et fin de vie : aspects évolutifs et stratégies thérapeutiques

Maladie d Alzheimer et fin de vie : aspects évolutifs et stratégies thérapeutiques Médecine palliative Soins de support Accompagnement Éthique (2011) 10, 230 244 DOSSIER THÉMATIQUE «GÉRIATRIE» Maladie d Alzheimer et fin de vie : aspects évolutifs et stratégies thérapeutiques Alzheimer

Plus en détail

Marseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique

Marseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique Marseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique Dominique Larrey Service d Hépatogastroenterologie et transplantation Hôpital Saint Eloi CHU Montpellier

Plus en détail

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NACO) dans la maladie thrombo embolique veineuse INTRODUCTION Thrombose veineuse

Plus en détail

PIL Décembre 2009. Autres composants: acide tartrique, macrogol 4000, macrogol 1000, macrogol 400, butylhydroxyanisol.

PIL Décembre 2009. Autres composants: acide tartrique, macrogol 4000, macrogol 1000, macrogol 400, butylhydroxyanisol. Notice publique MOTILIUM Veuillez lire attentivement l intégralité de cette notice avant d utiliser ce médicament. Gardez cette notice, vous pourriez avoir besoin de la relire. Si vous avez d autres questions,

Plus en détail

Contraception après 40 ans

Contraception après 40 ans Contraception après 40 ans Stratégies de choix des méthodes contraceptives chez la femme. Recommandations pour la pratique clinique Décembre 2004. ANAES/AFSSAPS Un vaste choix contraceptif Contraception

Plus en détail

AVIS DE LA COMMISSION. 30 juin 2004

AVIS DE LA COMMISSION. 30 juin 2004 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE REPUBLIQUE FRANÇAISE AVIS DE LA COMMISSION 30 juin 2004 BIPERIDYS 20 mg, comprimé pelliculé sécable (Boîtes de 20 et 40) Laboratoires PIERRE FABRE MEDICAMENT dompéridone Liste

Plus en détail

L aide aux aidants. Psychologue clinicienne. Capacité de gériatrie mars 2009

L aide aux aidants. Psychologue clinicienne. Capacité de gériatrie mars 2009 L aide aux aidants Aude Comberieu Psychologue clinicienne Hôpital Émile Roux Capacité de gériatrie mars 2009 Définition L aidant naturel L aidant non professionnel L aidant familial «L aidant familial

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 18 novembre 2009

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 18 novembre 2009 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 18 novembre 2009 LEDERTREXATE 5 mg, solution injectable B/1 ampoule de 2 ml (Code CIP : 315 012-5) LEDERTREXATE 25 mg, solution injectable B/1 ampoule de 1 ml (Code CIP

Plus en détail

Recommandations de bonne pratique PRISE EN CHARGE MEDICAMENTEUSE DE LA DOULEUR AIGUË ET CHRONIQUE CHEZ L ENFANT RECOMMANDATIONS

Recommandations de bonne pratique PRISE EN CHARGE MEDICAMENTEUSE DE LA DOULEUR AIGUË ET CHRONIQUE CHEZ L ENFANT RECOMMANDATIONS Recommandations de bonne pratique PRISE EN CHARGE MEDICAMENTEUSE DE LA DOULEUR AIGUË ET CHRONIQUE CHEZ L ENFANT Partie 1 : Prise en charge de la douleur en milieu hospitalier et situations particulières

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 3 septembre 2008 PRIVIGEN 100 mg/ml, solution pour perfusion Flacon en verre de 50 ml (CIP: 572 790-7 Flacon en verre de 100 ml (CIP: 572 791-3) Flacon en verre de 200

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 mai 2007 SUTENT 12,5 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 265-0) SUTENT 25 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 266-7) SUTENT 50 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 267-3)

Plus en détail

Complément à la circulaire DH/EO 2 n 2000-295 du 30 mai 2000 relative à l'hospitalisation à domicile

Complément à la circulaire DH/EO 2 n 2000-295 du 30 mai 2000 relative à l'hospitalisation à domicile http://www.sante.gouv.fr/adm/dagpb/bo/2001/01-01/a0010017.htm Bulletin Officiel n 2001-1 Direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins Page 1 sur 6 Complément à la circulaire DH/EO 2 n

Plus en détail

EVALUATION DES METHODES D AIDE A L ARRET DU TABAGISME

EVALUATION DES METHODES D AIDE A L ARRET DU TABAGISME EVALUATION DES METHODES D AIDE A L ARRET DU TABAGISME Docteur Jean PERRIOT Dispensaire Emile Roux Clermont-Ferrand jean.perriot@cg63.fr DIU Tabacologie Clermont-Ferrand - 2015 NOTIONS GENERALES INTRODUCTION.

Plus en détail

Titre : «CYCLISME ET DIABETE DE TYPE 1» Auteur(s) : Docteur Karim BELAID. Catégorie : Médecine du Sport - Diaporama, 20 vues.

Titre : «CYCLISME ET DIABETE DE TYPE 1» Auteur(s) : Docteur Karim BELAID. Catégorie : Médecine du Sport - Diaporama, 20 vues. Titre : «CYCLISME ET DIABETE DE TYPE 1» Auteur(s) : Docteur Karim BELAID Catégorie : Médecine du Sport - Diaporama, 20 vues. Date de présentation : 2014 Lieu : Roubaix. Mis à disponibilité sur le site

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail