PRISE DE POSITION DE LA SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE DE GÉRIATRIE SUR L ONCOGÉRIATRIE
|
|
- Flavien Pierre
- il y a 6 ans
- Total affichages :
Transcription
1 PRISE DE POSITION DE LA SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE DE GÉRIATRIE SUR L ONCOGÉRIATRIE Octobre 2016
2 INTRODUCTION Au Canada, l incidence du cancer chez les personnes de 70 ans et plus est de 43% avec une mortalité de 62%. Connaissant l augmentation prévue de la population âgée de plus de 65 ans, l incidence accrue du cancer dans les prochaines décennies sera attribuable principalement au vieillissement de la population. Le Québec connaîtra une hausse de 35% de l incidence du cancer d ici 2030 en même temps que la croissance de sa population âgée. Cette réalité occasionne plusieurs défis face au dépistage, à l évaluation et à la prise en charge de la personne âgée atteinte de cancer. L oncogériatrie s est développée à travers le monde dans les dernières décennies à cause de ces constats et grâce à l esprit visionnaire d un bon nombre de personnes. L organisation des soins s est précisée et détaillée en Europe, tout particulièrement en France, et aux États-Unis. L un des principaux défis repose sur le fait que la population âgée est une population hétérogène tout comme le cancer est une maladie hétérogène. Il est donc difficile d établir des règles et des principes convenant à l ensemble de la population touchée. La population âgée étant faiblement représentée dans les études cliniques, bien souvent l ajustement des traitements a été extrapolé des études faites sur des sujets plus jeunes, il est donc important de développer des études cliniques plus représentatives. Une évaluation et une prise en charge adaptée et personnalisée est aussi de mise. Des ressources en oncogériatrie existent déjà dans différents centres hospitaliers québécois et continuent à se développer. Toutefois, ces ressources étant limitées, la Société québécoise de gériatrie (SQG) considère qu il est important d offrir aux médecins oeuvrant auprès des personnes âgées des outils pour faciliter l évaluation de cette population. LE DÉPISTAGE Tous les patients âgés atteints de cancer ont-ils besoin d une évaluation ou d une prise en charge en oncogériatrie? Bien évidemment la réponse à cette question est non. Il n y aura pas assez de gériatres ou d oncologues pour accomplir cette tâche et il n est pas souhaitable d appliquer cette approche à des 2
3 patients qui peuvent bénéficier du parcours usuel en oncologie. Plusieurs études se sont penchées sur des outils de dépistage permettant de déterminer quelles sont les personnes qui bénéficieraient d une évaluation en oncogériatrie. Divers outils de dépistage sont cités dans la littérature oncogériatrique. Le G8 (cf. annexe) est l outil actuellement le plus utilisé et le plus mentionné 1. Le G8 a été développé en France par l équipe de Dr Pierre Soubeyran : il est basé sur le Mini Nutritional Assessment (MNA), il peut être administré par un professionnel de la santé et ne prend que quelques minutes. Un score 14/17 indique un profil gériatrique. Sa sensibilité est de 76.6 % et sa spécificité est de 64.4 %. Ses faiblesses se situent au niveau de la spécificité abaissée, l évaluation sommaire de l humeur et de l état cognitif et l absence de marqueurs socio-économiques. Une nouvelle version du G8 incluant des questions sur les AVD en remplacement de celle sur l atteinte neuropsychologique s est avérée légèrement plus performante 2. Le VES-13 et le Flemish Triage Risk Screening Tool (ftrst) sont d autres outils retrouvés dans la littérature. Tous ces outils s adressent surtout au médecin référent, pour lui permettre de diriger, le cas échéant, un patient pour une évaluation gériatrique standardisée en oncogériatrie (lorsque disponible) ou à tout le moins par une équipe de soins aux personnes âgées. Certains de ces outils sont disponibles sur des applications pour téléphone intelligent. La SQG favorise l utilisation de l outil de dépistage G8. Lorsque le dépistage s avère positif, une évaluation gériatrique standardisée est recommandée. L ÉVALUATION GÉRIATRIQUE STANDARDISÉE (EGS) Lorsqu une personne âgée souffrant d un cancer est considérée frêle, vulnérable ou présente un profil gériatrique, soit par un test de dépistage ou par l évaluation clinique, il est recommandé qu elle soit dirigée vers une évaluation gériatrique standardisée. Les objectifs de cette évaluation peuvent être multiples : estimer l espérance de vie, structurer et optimiser la prise en charge, améliorer la qualité de vie, prévenir et devancer les complications, identifier des conditions réversibles ou nouvelles, améliorer la capacité fonctionnelle, préciser et 3
4 déterminer l aptitude, réduire le recours inutile aux services de soins, optimiser les orientations du milieu de vie ou clarifier le support social. Ce type d évaluation est basée sur l évaluation gériatrique usuelle, avec une attention particulière portée aux marqueurs de fragilité, tout en tenant compte des diverses options de traitement disponibles et de l impact de celles-ci sur le patient afin d assurer un plan de traitement adapté. L évaluation de l état fonctionnel, des comorbidités en incluant les syndromes gériatriques dont la polypharmacie, les fonctions cognitives, l état psychologique, le support social et l état nutritionnel sont les éléments principaux de l évaluation en oncogériatrie. - État fonctionnel Il n est pas possible de déterminer avec exactitude et précision l espérance de vie estimée de chaque individu. Les tables de Walter et Covinski 3 sont celles les plus utilisées pour les tranches d âge supérieure à 70 ans jusqu à 95 ans selon les comorbidités. L évaluation selon les échelles de performance usuelles d oncologie (ECOG, Karnofsky) reflète mal les atteintes fonctionnelles alors que celles-ci ont un impact plus significatif sur la prédiction de la tolérance aux traitements. Les AVQ et AVD sont de meilleurs éléments prédicteurs de la tolérance aux traitements. Le Timed Up and Go (TUG) et la vitesse de marche ( 0.8 m/s) peuvent être utilisés comme outils de dépistage et de prédiction de mortalité et de morbidité. La fragilité telle que décrite par Fried peut bien entendu avoir un impact dès que le diagnostic est posé. La majorité de ses composantes sont inclues dans l évaluation standardisée, la force de préhension est souvent rajoutée vu son influence sur la mortalité et qu il s agit aussi d un reflet de l état nutritionnel. Le Balducci Frailty Criteria (dépendance dans 1 AVD, comorbidités 3, syndrome gériatrique 1) serait un meilleur indicateur de complications postopératoires selon certaines études. Il s agit d un outil validé dans la population oncologique. Plusieurs autres échelles de fragilité sont disponibles mais elles ne sont majoritairement pas validées pour une population oncologique. L évaluation de la fragilité du patient demeure essentiellement clinique. 4
5 La SQG recommande d effectuer l évaluation des AVD et AVQ, la force de préhension et la vitesse de marche pour mesurer l état fonctionnel dans le cadre de l évaluation gériatrique standardisée oncogériatrique. - Comorbidités Les comorbidités telles que l insuffisance cardiaque et le diabète ont un impact sur le pronostic et la tolérance aux traitements. Le nombre et la sévérité des comorbidités peuvent, de façon générale, modifier la trajectoire de la maladie. L Adult Comorbidity Evaluation Index 27 (ACE-27), le Charlson Comorbidity Index (CCI) et le Cumulative Illness Rating-Geriatrics (CIRS-G), sont les index les plus fréquemment mentionnés. La SQG favorise l utilisation du Charlson Comorbidity Index (CCI) afin de mesurer l impact attendu des comorbidités dans le cadre de l évaluation gériatrique standardisée oncogériatrique. - Polypharmacie Le traitement du cancer s accompagne bien souvent d une pléthore de prescriptions qui s ajoute à la médication déjà prise par le patient occasionnant des effets secondaires, des interactions médicamenteuses et la non observance au traitement pouvant culminer en un ensemble de phénomènes qui ont un impact également sur la toxicité des traitements. Une réévaluation de la médication lors de chaque visite est recommandée. L utilisation des critères START, STOPP et Beers est préconisée. La SQG recommande d utiliser les critères START, STOPP et Beers afin d évaluer la polypharmacie dans le cadre de l évaluation gériatrique standardisée oncogériatrique. - Fonction cognitive L atteinte cognitive a non seulement une influence sur la mortalité et la morbidité mais également sur la prise de décision, l observance aux traitements et la capacité à reconnaître adéquatement les effets secondaires et à consulter le cas échéant. Il est primordial d évaluer dès le départ les fonctions cognitives car cela permettra entre autres de prédire et prévenir le risque de délirium et de mesurer l impact que peuvent avoir ultérieurement les interventions thérapeutiques proposées sur l état cognitif. Le MiniCog est suggéré comme outil de dépistage 5
6 primaire, le Mini Mental State Examination (MMSE) et le Montreal Cognitive Assessment (MoCA) sont suggérés pour une évaluation plus poussée. Le MoCA s est avéré un meilleur indicateur chez les patients souffrant de métastases cérébrales 4. Une évaluation clinique de la cognition est recommandée pour tous les patients. La SQG recommande l utilisation de l outil MiniCog en dépistage primaire des fonctions cognitives, et de poursuivre avec le MMSE et le MoCA si une évaluation plus poussée est nécessaire, dans le cadre de l évaluation gériatrique standardisée oncogériatrique. - État psychologique La détresse psychologique est fréquente dans la population oncologique et survient de façon concomitante avec la fatigue à bien des égards. Il est recommandé de l évaluer lorsqu un patient se plaint uniquement de fatigue. Le DT ou The Distress Thermometer est un outil permettant d identifier des atteintes sur le plan pratique, familial, religieux ou spirituel, émotionnel et physique. L évaluation de la détresse est maintenant devenue obligatoire dans la prise en charge de patients atteints de cancer. D autres échelles sont présentement à l étude. La Geriatric Depression Scale (GDS) est l échelle la plus souvent mentionnée pour l évaluation de la dépression à proprement parler. La SQG recommande l utilisation de l échelle Geriatric Depression Scale (GDS) pour objectiver l état psychologique dans le cadre de l évaluation gériatrique standardisée oncogériatrique. - Support social L isolement social a été identifié comme un prédicteur significatif de la mortalité. L évaluation sociale est donc primordiale sans oublier de vérifier si le patient est lui-même un aidant naturel, aspect qui peut avoir un impact sur les décisions du patient et son observance au traitement. Le support des aidants dès le début et durant tout le processus s avère d importance capitale. L implication de l équipe interdisciplinaire est également requise. La SQG considère que l évaluation du réseau social est primordiale dans le cadre de l évaluation gériatrique standardisée oncogériatrique et devrait 6
7 impliquer au besoin des membres de l équipe interdisciplinaire (infirmièreclientèle, travailleur social, etc.) - État nutritionnel La malnutrition est souvent sous diagnostiquée chez le sujet âgé atteint de cancer et est associée à un risque augmenté de toxicité hématologique sévère, de mortalité et d hospitalisation prolongée. La probabilité de mener à terme les traitements de chimiothérapie est également réduite. Un indice de masse corporelle (IMC) inférieur à 23, une perte de poids 5% du poids en 6 mois et un poids < 80 % du poids idéal sont des éléments qui nécessitent une prise en charge individualisée. Le Mini Nutritional Assessment (MNA) peut aussi être utile pour détecter la malnutrition. Le dosage de l albumine est fréquemment utilisé mais celui-ci ne constitue pas un bon marqueur de l état nutritionnel. La SQG recommande l utilisation du MNA et l évaluation de la perte de poids comme outils de dépistage de la malnutrition dans le cadre de l évaluation gériatrique standardisée oncogériatrique. PRISE EN CHARGE PRÉCONISÉE SUITE À L ÉVALUATION GÉRIATRIQUE STANDARDISÉE Lorsque les résultats de l évaluation démontrent la présence de conditions médicales nouvelles, réversibles ou autre syndromes gériatriques, la prise en charge des patients suite à des résultats est primordiale. Elle peut différer selon le type d intervention prévue, soit la chirurgie, la chimiothérapie, la radiothérapie ou une combinaison de tous ces traitements. Une prise en charge en interdisciplinarité avec une collaboration entre les équipes de gériatrie et d oncologie est la meilleure option pour s assurer d accompagner le patient et sa famille sur une trajectoire de soins optimale. Il pourra être recommandé de poursuivre avec le plan de soins standard, de limiter les interventions, de ne pas procéder aux interventions vu les risques trop élevés ou de procéder aux interventions après certains ajustements (ex : amélioration de l état nutritionnel, diminution des doses, etc.). Mis à part les différents éléments de l évaluation mentionnés plus haut, d autres aspects doivent être pris en compte lors de la prise en charge. De manière 7
8 générale, la prévention du délirium est de mise selon les recommandations usuelles telles que celles de l approche adaptée à la personne âgée et de la prise de position de la Société québécoise de gériatrie sur le délirium. Dans les cas où le risque de délirium est élevé un suivi par l équipe de consultation gériatrique peut être suggérée particulièrement en postopératoire. La limitation de la durée d anesthésie, l usage approprié des narcotiques ainsi que le fait d éviter les benzodiazépines à moins d indications spécifiques (sevrage de benzodiazépine, sevrage d alcool) contraires, sont également recommandés. L aptitude du patient à consentir ou non à ses traitements est un point à considérer tout comme l intensité du niveau de soins souhaitée par le patient. Sur le plan chirurgical les recommandations des dernières lignes directrices sur l évaluation préopératoire du patient âgé de l American College of Surgeons (ACS) et de l American Geriatrics Society (AGS) publiées en 2012 s appliquent en chirurgie oncologique. Si des traitements de chimiothérapie ou de radiothérapie sont prévus, une adaptation de la prise en charge globale peut être nécessaire en raison des toxicités liées aux traitements prévus et cela selon les comorbidités propres au patient. Des outils sont disponibles pour prédire la toxicité secondaire aux traitements de chimiothérapie 5 6. Les traitements nécessitant une combinaison de chimiothérapie et radiothérapie sont plus susceptibles de causer des effets secondaires significatifs. La SQG recommande une prise en charge interdisciplinaire, comprenant entre autres le dépistage du délirium et l évaluation de l aptitude dans le cadre de la prise en charge suite à l évaluation gériatrique standardisée oncogériatrique. La SQG recommande de s assurer d une discussion interdisciplinaire entre médecins oeuvrant auprès de la clientèle âgée, chirurgiens, radiooncologues et oncologues dans le but d opter pour les traitements visant à minimiser la toxicité chez le patient fragile. 8
9 ALGORITHME DÉCISIONNEL Dépistage des patients 70 ans atteints d un cancer (à l aide du G8) Score > 14 Score 14 Cursus usuel en oncologie Évaluation gériatrique standardisée Par une équipe de soins aux personnes âgées, un gériatre ou l oncogériatre lorsque disponible Syndromes gériatriques en cours d évolution Traitement usuel Prise en charge interdisciplinaire Traitement non recommandé Traitement selon certains ajustements Prise en charge interdisciplinaire 9
10 RÉSUMÉ DES RECOMMANDATIONS GÉNÉRALES La SQG favorise l utilisation de l outil de dépistage G8. Lorsque le dépistage s avère positif, une évaluation en oncogériatrie est recommandée. La SQG recommande d effectuer l évaluation des AVD et AVQ, la force de préhension et la vitesse de marche pour mesurer l état fonctionnel dans le cadre de l évaluation gériatrique standardisée oncogériatrique. La SQG favorise l utilisation du Charlson Comorbidity Index (CCI) afin de mesurer l impact attendu des comorbidités dans le cadre de l évaluation gériatrique standardisée oncogériatrique La SQG recommande d utiliser les critères START, STOPP et Beers afin d évaluer la polypharmacie dans le cadre de l évaluation gériatrique standardisée oncogériatrique. La SQG recommande l utilisation de l outil MiniCog en dépistage primaire des fonctions cognitives, et de poursuivre avec le MMSE et le MoCA si une évaluation plus poussée est nécessaire, dans le cadre de l évaluation gériatrique standardisée oncogériatrique. La SQG considère que l évaluation du réseau social est primordiale dans le cadre de l évaluation gériatrique standardisée oncogériatrique et devrait impliquer au besoin des membres de l équipe interdisciplinaires (infirmière-clientèle, travailleur social, etc.) La SQG recommande l utilisation du MNA et l évaluation de la perte de poids comme outils de dépistage de la malnutrition dans le cadre de l évaluation gériatrique standardisée oncogériatrique. La SQG recommande une prise en charge interdisciplinaire, comprenant entre autres le dépistage du délirium et l évaluation de l aptitude dans le cadre de la prise en charge suite à l évaluation gériatrique standardisée oncogériatrique. La SQG recommande de s assurer d une discussion interdisciplinaire entre médecins oeuvrant auprès de la clientèle âgée, chirurgiens, radiooncologues et oncologues dans le but d opter pour les traitements visant à minimiser la toxicité attendue dans le cadre de patients fragiles. 10
11 La SQG recommande en premier lieu de référer les patients aux équipes spécialisées en soins aux personnes âgées (SPA), le cas échéant à une équipe d oncogériatrie selon les ressources disponibles dans le milieu régional. Tableau récapitulatif des outils recommandés pour l évaluation gériatrique standardisée Domaine évalué Outils SQG Outils SIOG* Outils NCCN* État cognitif Statut fonctionnel MiniCog MMSE MoCA AVQ AVD Vitesse de marche Force de préhension Mini Mental State Examination (MMSE) - Clock Drawing Test (Sunderland et al., 1989) Activities of Daily Living (ADL) (Katz) - Barthel Index (BI) - Instrumental Activities of Daily Living (IADL) MiniCog MMSE MoCA ADL IADL TUG Gait speed État nutritionnel IMC Perte de poids 5% du poids MNA Mini Nutritional Assessment (MNA) - Mini Nutritional Assessment Short Form (MNA-SF) IMC ( 22) 5% weight loss État psychosocial Geriatric Depression Scale (GDS) Geriatric Depression Scale (GDS) Geriatric Depression Scale (GDS) Polypharmacie Révision de la médication Critères START STOPP Beers Révision de la médication Bilan comparatif Révision de la médication Observance 11
12 Domaine évalué Outils SQG Outils SIOG* Outils NCCN* Comorbidités Charlson Comorbidity Index (CCI) Charlson Comorbidity Index (CCI) - Cumulative Illness Rating Scale Geriatrics Adult Comorbidity Evaluation Index 27 (ACE-27) Charlson Comorbidity Index (CCI) Cumulative Illness Rating Scale (CIRS) * Les principaux organismes responsables des lignes directrices en oncogériatrie sont la Société Internationale d Oncogériatrie (SIOG) et le National Comprehensive Cancer Network (NCCN) section Older Adults Oncology CONCLUSION Le cancer dans la population âgée est une réalité grandissante qui doit mobiliser l ensemble des soignants appelés à intervenir dans la trajectoire du patient. Le dépistage de patients vulnérables en première ligne est primordial. L évaluation gériatrique standardisée fournit une appréciation globale de l état du patient et de ses proches, de ses attentes et des paramètres qui permettront dans leur ensemble d assurer une prise en charge adaptée et personnalisée. L oncogériatrie est en constant développement avec des ressources disponibles dans plusieurs centres québécois (Hôpital Général Juif de Montréal, Centre Hospitalier Affilié Hôpital de l enfant-jésus à Québec, Centre Hospitalier Universitaire de Québec-CHUQ Hôtel-Dieu, Hôpital Charles-Lemoyne, Centre Hospitalier de l Université de Montréal-CHUM, Centre Hospitalier Le Gardeur, Centre Hospitalier Pierre Boucher). Une approche interdisciplinaire est de mise en maintenant une collaboration entre les équipes de gériatrie et d oncologie. 12
13 RÉFÉRENCES 1. SIOG practice guideline, Comprehensive Geriatric Assessment (CGA) in oncological patients. 2. Petit-Moneger A. et al, Detection of frailty in elderly cancer patients : Improvement of the G8 screening test, JGO, 2016 (7) 3. Walter LC., Covinsky KE., Cancer screening in elderly patients : a framework for individualized decision making, JAMA, 2001, Olson RA et al, Feasibility study of the Montreal Cognitive Assessment (MoCA) in patients with brain metastases, Support Care Cancer, 2008;16 5. Hurria A et al, Predicting Chemotherapy Toxicity In Older Adults With Cancer: A Prospective Multicenter Study, JCO, 2011 (29) 6. Extermann M. et al, Predicting the risk of chemotherapy toxicity in older patients: The Chemotherapy Risk Assessment Scale for High-Age Patients (CRASH) score, Cancer, NCCN Guidelines version , Older Adult Oncology 8. Geriatric oncology : an overview, JCO, 2014, Aug 20 ; 32 (24) 9. Decoster L. et al, Screening tools for multidimensional health problems warranting a geriatric assessment in older cancer patients: an update on SIOG recommendations, Ann Oncol, 2015, Feb 26(2) 10. Bourque, P., Blanchard, L., & Vézina, J. Étude psychométrique de l'échelle de dépression gériatrique. Revue Canadienne du Vieillissement, 1990 ; 9, Wieldiers H. et al, International Society of Geriatric Oncology Consensus on geriatric Assessment in Older Patients with Cancer, JCO, 2014, Aug 20 ; 32 (24) 12. Family practice notebook 13. Agence de la santé publique du Canada 14. Société Canadienne du Cancer 15. Statistiques Canada 16. Santé Canada Oncoscale, application pour téléphone intelligent 13
14 ANNEXES 14
15 15
16 Upper, Middle, and Lower Quartiles of Life Expectancy for Women and Men at Selected Ages Walter, L. C. et al. JAMA 2001;285:
17 17
18 18
19 19
20 20
Évaluation et Gériatrie
Évaluation et Gériatrie D Somme Service de gériatrie HEGP www.hegp-geriatrie.fr Nous n avons rien trouvé chez vous, nous allons donc vous traiter pour le syndrome du déficit de symptômes Evaluer? Que signifie
Plus en détailCécile Bergeron, B. Sc. inf. cécile.bergeron@rrsss16.gouv.qc.ca. Anne Plante, M.Sc. Inf., CSIO, CSIP anne.plante@rrsss16.gouv.qc.
Direction québécoise de cancérologie Les pratiques exemplaires en cancérologie Session d information aux nouveaux patients recevant de la chimiothérapie (version abrégée) 30 novembre 2012 Cécile Bergeron,
Plus en détailQu est-ce qu un sarcome?
Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu une tumeur? Une tumeur est une prolifération anormale de cellules. Les tumeurs ne devraient donc pas automatiquement être associées à un cancer. Certaines tumeurs
Plus en détailLIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86
LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT
Plus en détailLes soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio
Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio Grandes lignes Pourquoi les soins en cancérologie sont-ils un enjeu de santé important? Les
Plus en détailPrésenté par Mélanie Dessureault, inf. clin. et Caroline Fortin, AIC radio-oncologie
Présenté par Mélanie Dessureault, inf. clin. et Caroline Fortin, AIC radio-oncologie Quiz de la radio-oncologie Rôle de l infirmière en radio-oncologie Mise en contexte (création des outils) Premier outils:
Plus en détailLa gestion des risques en hygiène hospitalière
La gestion des risques en hygiène hospitalière Rappels des fondamentaux Dr J-L. Quenon Comité de Coordination de l Évaluation Clinique et de la Qualité en Aquitaine Séminaire de la SF2H, 19 novembre 2013,
Plus en détailQU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE?
QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? TABLES DES MATIÈRES Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2014 La FMH encourage la traduction et la redistribution de
Plus en détailAssurance maladie grave
ASSURANCE COLLECTIVE Le complément idéal à votre assurance collective Assurance maladie grave Votre partenaire de confiance. Assurance maladie grave La tranquillité d esprit à votre portée Les progrès
Plus en détailCharte régionale des Réunions de Concertation Pluridisciplinaire de PACA, Corse et Monaco
Réseau Régional de Cancérologie ONCOPACA-Corse Charte régionale des Réunions de Concertation Pluridisciplinaire de PACA, Corse et Monaco 1. CONTEXTE ET OBJECTIF Contexte : Cette présente charte a été définie
Plus en détailOrdonnance du DFI sur les prestations dans l assurance obligatoire des soins en cas de maladie
Ordonnance du DFI sur les prestations dans l assurance obligatoire des soins en cas de maladie (Ordonnance sur les prestations de l assurance des soins, OPAS) Modification du 14 juin 2010 Le Département
Plus en détailInformation au patient
Information au patient Hôpital de jour médico-chirurgical Je vais subir une intervention chirurgicale en hôpital de jour, cela signifie que l intervention et le retour à domicile s effectueront le même
Plus en détailEssais thérapeutiques en onco-gériatrie : l exemple des lymphomes
Essais thérapeutiques en onco-gériatrie : l exemple des lymphomes Clinical trials in elderly patients: the lymphoma experience D. Garbay*, P. Soubeyran* RÉSUMÉ Longtemps, les sujets âgés ont été exclus
Plus en détailLes renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer
Information importante pour les personnes atteintes d un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic
Plus en détailSONDAGE NATIONAL DES MÉDECINS 2014
1 SONDAGE NATIONAL DES MÉDECINS 2014 Document d information Le 2 décembre 2014. Le Sondage national des médecins est un important projet de recherche continu qui permet de recueillir les opinions de médecins,
Plus en détailLe bilan comparatif des médicaments (BCM): où en sommes-nous?
Promouvoir l utilisation sécuritaire des médicaments Le bilan comparatif des médicaments (BCM): où en sommes-nous? My-Lan Pham-Dang, MSc. Formatrice ISMP Canada 10 juin 2010 Hôpital Général Juif Institute
Plus en détailPROGRAMME RÉGIONAL DE RÉADAPTATION POUR LA PERSONNE ATTEINTE DE MALADIES CHRONIQUES. Sommaire de la démarche de réorganisation
PROGRAMME RÉGIONAL DE RÉADAPTATION POUR LA PERSONNE ATTEINTE DE MALADIES CHRONIQUES Sommaire de la démarche de réorganisation SOMMAIRE Le programme régional Traité santé offre des services de réadaptation
Plus en détailCONDUCTEUR ÂGÉ. Dr Jamie Dow. Medical Advisor on Road Safety Société de l assurance automobile du Québec LLE. Dr Jamie Dow
LLE CONDUCTEUR ÂGÉ Dr Jamie Dow Conseiller médical en sécurité routière Service des usagers de la route Janvier 2011 Dr Jamie Dow Medical Advisor on Road Safety Société de l assurance automobile du Québec
Plus en détailIMMED Monitoring vidéo porté
IMMED Monitoring vidéo porté L indexation vidéo au service du soin des personnes Projet financé par PEPS S2TI CNRS et des bourses BQR de l Université Bordeaux 1 1 Contexte Maladies et dépendances liées
Plus en détailL axe 5 du Cancéropole Nord Ouest
L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu id & Société L état des lieux d un pari Le Rapport Cordier 1 Biomarqueurs prédictifs 2 L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu & Société
Plus en détailDécouvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE
Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE 2014 L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE L Institut universitaire du cancer de Toulouse (IUCT) est un nouveau modèle français d organisation
Plus en détailEvaluation gériatrique standardisée. Dr Karim GALLOUJ Service de médecine gériatrique Pôle de gérontologie CH Dron Tourcoing
Evaluation gériatrique standardisée Dr Karim GALLOUJ Service de médecine gériatrique Pôle de gérontologie CH Dron Tourcoing DESC,Capacité de gérontologie Lille, le 18 décembre 2014 EGS ou Comprehensive
Plus en détailGESTION PARTICIPATIVE: DES GAINS GARANTIS POUR TOUS!
GESTION PARTICIPATIVE: DES GAINS GARANTIS POUR TOUS! XIXe Colloque des CII-CIR Sophie Baillargeon, Adjointe à la DSI et Présidente du CII Anaïck Briand, Chargée de projet TSAC/TCAB 8 mai 2014 PLAN Projet
Plus en détailSONDAGE NATIONAL SUR LA MÉDECINE PALLIATIVE QUESTIONNAIRE
SONDAGE NATIONAL SUR LA MÉDECINE PALLIATIVE QUESTIONNAIRE Société canadienne des médecins de soins palliatifs Association médicale canadienne Collège des médecins de famille du Canada Collège royal des
Plus en détailEvaluation gériatrique standardisée
Evaluation gériatrique standardisée Dr Karim GALLOUJ Service de médecine gériatrique Pôle de gérontologie CH Dron Tourcoing Capacité de gérontologie Lille, le 7 décembre 2012 EGS ou Comprehensive Geriatric
Plus en détailUn poste à votre mesure!
Titre du poste : INFIRMIÈRE PRATICIENNE EN SOINS DE PREMIÈRE LIGNE (IPSPL) Direction : Direction des soins infirmiers Statut : Temps complet - 35 heures/semaine Quart : Jour LIBELLÉ DU TITRE D EMPLOI Personne
Plus en détailLe parcours en greffe de cellules hématopoïétiques : greffe allogénique
Le parcours en greffe de cellules hématopoïétiques : greffe allogénique Introduction Cette brochure vise à vous familiariser avec la greffe de cellules hématopoïétiques (GCH). Elle présente en quelques
Plus en détail"Formation et évaluation de la compétence du pharmacien clinicien expérience suisse"
"Formation et évaluation de la compétence du pharmacien clinicien expérience suisse" Journées Franco-Suisses de Pharmacie Hospitalière 23 avril 2015, Mâcon Dr Vera Jordan-von Gunten Pharmacien d hôpital,
Plus en détailRapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa
Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa Au titre de son initiative de transparence, le CEPMB publie les résultats des examens des prix des nouveaux médicaments brevetés effectués par les membres
Plus en détailMedication management ability assessment: results from a performance based measure in older outpatients with schizophrenia.
Medication Management Ability Assessment (MMAA) Patterson TL, Lacro J, McKibbin CL, Moscona S, Hughs T, Jeste DV. (2002) Medication management ability assessment: results from a performance based measure
Plus en détailL hôpital de jour de gériatrie
Le D r Pierre-Michel Roy, omnipraticien et professeur agrégé au département de médecine de famille de l Université de Sherbrooke, exerce à l Institut universitaire de gériatrie, à Sherbrooke. L e s s o
Plus en détailMontréal, 24 mars 2015. David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting. DL Consulting Strategies in Healthcare
Montréal, 24 mars 2015 David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting 1 RSSPQ, 2013 2 MÉDECINE INDIVIDUALISÉE Médecine personnalisée Médecine de précision Biomarqueurs Génomique
Plus en détailL approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé
Trousse d information L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé Novembre 2004 L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé L approche populationnelle
Plus en détailMaurene McQuestion, IA, BScN, MSc, CON(C) John Waldron, MD, FRCPC
Séance plénière 2 : La collaboration interprofessionnelle entre médecins et infirmières Nous examinerons durant cette séance les questions clés liées à la collaboration interprofessionnelle entre médecins
Plus en détailNAVELBINE voie orale
DENOMINATION DU MEDICAMENT & FORME PHARMACEUTIQUE NAVELBINE voie orale CARACTERISTIQUES Dénomination commune : vinorelbine Composition qualitative et quantitative : Statut : A.M.M. A.T.U. Classe ATC :
Plus en détailDoit-on craindre les impacts du rapport Trudeau sur la fonction de technicienne ou technicien en éducation spécialisée?
Doit-on craindre les impacts du rapport Trudeau sur la fonction de technicienne ou technicien en éducation spécialisée? Hélène Le Brun, conseillère septembre 2007 D-11815 Centrale des syndicats du Québec
Plus en détailESMO 14. L oncogériatrie d un coup d éventail! Dr Elisabeth Carola UCOG Picardie
ESMO 14 L oncogériatrie d un coup d éventail! Dr Elisabeth Carola UCOG Picardie Cancer du SEIN Taxotere hebdo pas mieux et plus toxique Perrone F et al Ann Oncol 2014 Phase III : CMF vs Taxotere hebdo
Plus en détailLe dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient!
Le dépistage du cancer de la prostate une décision qui VOUS appartient! Il existe un test de dépistage du cancer de la prostate depuis plusieurs années. Ce test, appelé dosage de l antigène prostatique
Plus en détailOrdonnance collective
Centre de Santé et de Services sociaux de Québec-Nord NUMÉRO DE L ORDONNANCE: OC-31 Ordonnance collective Nom de l ordonnance: Initier des analyses de laboratoire pour le suivi de la clientèle présentant
Plus en détail3152 Infirmiers autorisés/infirmières autorisées
3152 Infirmiers autorisés/infirmières autorisées Ce groupe de base comprend les infirmiers autorisés, les infirmiers praticiens, les infirmiers psychiatriques autorisés et les finissants d'un programme
Plus en détailLa raison d être des systèmes d information
La raison d être des systèmes d information 23 ème Séminaire en sciences pharmaceutiques Pourrait-on vivre sans? 1 Enjeux Processus de soins très complexes et fortement basés sur la fiabilité humaine Suivi
Plus en détailDéclarations européennes de la pharmacie hospitalière
Déclarations européennes de la pharmacie hospitalière Les pages qui suivent constituent les Déclarations européennes de la pharmacie hospitalière. Elles représentent l expression consensuelle de ce que
Plus en détailÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE
ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES D HYPERTENSION ARTÉRIELLE SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE 23 ÉVALUATION DE
Plus en détailREPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES
Première Journée du Centre Intégré Nord Francilien de prise en charge de l obésité de l adulte et de l enfant REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES
Plus en détailCRITERES DE REMPLACEMENT
ANATOMIE ET CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES - 7 semestres dans des services agréés pour le DES d anatomie et cytologie pathologiques, dont au moins 5 doivent être accomplis dans des services hospitalouniversitaires
Plus en détailCOMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007
COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 mai 2007 SUTENT 12,5 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 265-0) SUTENT 25 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 266-7) SUTENT 50 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 267-3)
Plus en détailComplément à la circulaire DH/EO 2 n 2000-295 du 30 mai 2000 relative à l'hospitalisation à domicile
http://www.sante.gouv.fr/adm/dagpb/bo/2001/01-01/a0010017.htm Bulletin Officiel n 2001-1 Direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins Page 1 sur 6 Complément à la circulaire DH/EO 2 n
Plus en détailPeut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant
Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant Institut Cancérologie de l Ouest CHIRURGIE Dr. Isabelle Jaffré CAS CLINIQUE 1 36 ans 90B sans CI radiothérapie
Plus en détailAnnexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient
Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient Dans son avis de 2012 «L assurance maladie : les options du HCAAM» qui synthétise l ensemble
Plus en détailCONTRAINTES PSYCHOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELLES AU TRAVAIL ET SANTE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DES CENTRES HOSPITALIERS:
CONTRAINTES PSYCHOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELLES AU TRAVAIL ET SANTE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DES CENTRES HOSPITALIERS: Infirmier(e)s et aides soignant(e)s ETUDE ORSOSA État de santé, conditions de travail
Plus en détailN.-B. 18 à 34 24,3 28,1 20,1 24,4. 35 à 54 36,7 23,0 31,6 49,3 55 à 64 18,7 18,7 21,3 16,9 65 et plus 20,3 30,2 26,9 9,4
Profil démographique 1 18 à 34 24,3 28,1 20,1 24,4 Groupe d âge 35 à 54 36,7 23,0 31,6 49,3 55 à 64 18,7 18,7 21,3 16,9 65 et plus 20,3 30,2 26,9 9,4 Sexe Niveau de scolarité Homme 48,0 40,5 47,8 52,3
Plus en détailDiabète de type 1 de l enfant et de l adolescent
GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent Juillet 2007 Juillet 2007 1 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication
Plus en détailNouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession
Position adoptée par Conseil national de l Ordre des infirmiers le 14 septembre 2010 Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession
Plus en détailDanielle D Amour, inf. Ph.D. IUFRS 24 février 2011
+ Miser sur le renouvellement de l organisation des services infirmiers pour améliorer la qualité et la sécurité des soins Danielle D Amour, inf. Ph.D. IUFRS 24 février 2011 + Membres de l équipe Carl-Ardy
Plus en détailHENDRICH FALL RISK MODEL (HFRM)
HENDRICH FALL RISK MODEL (HFRM) Hendrich, A. L., Bender, P. S., & Nyhuis, A. (2003). Validation of the Hendrich II Fall Risk Model: a large concurrent case/control study of hospitalized patients. Appl.Nurs
Plus en détailHISTORIQUE DES SOINS PALLIATIFS ET ENJEUX POUR LE FUTUR
HISTORIQUE DES SOINS PALLIATIFS ET ENJEUX POUR LE FUTUR CHANTAL COUVREUR Sociologue, Docteur en Santé Publique Présidente de «Mediteam» Si l on s intéresse à l histoire des soins palliatifs, on constate
Plus en détailLes Migraines et les céphalées. Dr G.Hinzelin Migraines et Céphalées Migraines et Céphalées La migraine représente entre 5 à 18% de la population française selon le sexe et en fonction des études. Est
Plus en détailInsuffisance cardiaque
Insuffisance cardiaque Connaître son évolution pour mieux la vivre Guide d accompagnement destiné au patient et ses proches Table des matières L évolution habituelle de l insuffisance cardiaque 5 Quelles
Plus en détailSophie Blanchet, Frédéric Bolduc, Véronique Beauséjour, Michel Pépin, Isabelle Gélinas, et Michelle McKerral
Le traumatisme cranio-cérébral léger chez les personnes âgées : impact sur les processus mnésiques et exécutifs - Mise en relation avec les habitudes de vie Sophie Blanchet, Frédéric Bolduc, Véronique
Plus en détailG U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané
G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre mélanome cutané Mars 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le mélanome
Plus en détailMaladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin
Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca MALADIE DE HODGKIN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du
Plus en détailParcours du patient cardiaque
Parcours du patient cardiaque Une analyse HAS à partir de la base QualHAS, des Indicateurs Pour l Amélioration de la Qualité & Sécurité des Soins (IPAQSS)- Infarctus du myocarde Linda Banaei-Bouchareb,
Plus en détailPlan thérapeutique infirmier et stratégies pédagogiques
Plan thérapeutique infirmier et stratégies pédagogiques Jacinthe Savard, inf. M. Sc. Andrée-Anne Picard, inf. B. Sc. AEESICQ St-Jean-sur-Richelieu 2009 Plan de présentation Activités d apprentissage et
Plus en détailDéfinition, finalités et organisation
RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Définition, finalités et organisation Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à présenter à l ensemble des professionnels de santé, aux patients
Plus en détailCarlo Diederich Directeur Santé&Spa. Tél. + 352 23 666-801 / c.diederich@mondorf.lu
Carlo Diederich Directeur Santé&Spa Tél. + 352 23 666-801 / c.diederich@mondorf.lu Mondorf Healthcare at work Nouveau service destiné aux entreprises en collaboration avec les Services de Médecine du Travail
Plus en détailDomAssist 500. Présentation Sud-Gironde
DomAssist 500 Présentation Sud-Gironde Mars 2015 Projet DomAssist : L équipe Responsables projet : Charles Consel, Professeur des universités en informatique, Bordeaux INP Hélène Sauzéon, Professeur des
Plus en détailFeedbacksystem Monitoring de la marche en appui partiel avec cannes anglaises
Feedbacksystem Monitoring de la marche en appui partiel avec cannes anglaises L APPUI PARTIEL MESURER AU LIEU D ÉVALUER Après chirurgie orthopédique ou d urgence, l indication médicale est souvent ordonnée
Plus en détailUne vie saine à TELUS
Une vie saine à TELUS Colloque du Conseil du patronat 17 septembre 2013 François Cliche Membre de l équipe TELUS 1 Introduction La santé mentale TELUS Stratégie d entreprise Stratégie santé et mieux-être
Plus en détailINTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper
INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper Pourquoi proposer un TTT adjuvant? Probabilité de survie à 10 ans en fonction
Plus en détail23. Interprétation clinique des mesures de l effet traitement
23. Interprétation clinique des mesures de l effet traitement 23.1. Critères de jugement binaires Plusieurs mesures (indices) sont utilisables pour quantifier l effet traitement lors de l utilisation d
Plus en détailRepérage de la perte d autonomie
Repérage de la perte d autonomie France Morissette, MSc. Inf Directrice, Opérations soins 24 novembre 2014 LE GROUPE MAURICE PROFIL CORPORATIF, EN BREF Fondé en 1998 Un seul créneau : l habitation pour
Plus en détailLa réadaptation professionnelle des travailleurs lombalgiques : Présentation d'un modèle canadien
Hôpital Cochin Samedi 1 er avril 2006 Forum Saint Jacques La réadaptation professionnelle des travailleurs lombalgiques : Présentation d'un modèle canadien Dr Jean-Baptiste Fassier 1,2 Centre d Etude et
Plus en détailDOULEUR et SOINS INFIRMIERS
DOULEUR et SOINS INFIRMIERS Certificate of Advanced Studies (CAS) - 2015 Agir en tant que professionnel ressource dans le domaine de la prise en charge de la personne souffrant de douleur aiguë ou chronique,
Plus en détailLa réadaptation après un implant cochléaire
La réadaptation après un implant cochléaire Ginette Diamond, chef en réadaptation Sophie Roy, audiologiste Colloque CRDP InterVal 2009 But de la présentation Sensibiliser les participant(e)s à un outil
Plus en détailTraitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse
Traitements néoadjuvants des cancers du rectum Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Journées Francophones d Hépato-gastroentérologie et d Oncologie Digestive 2010 CONFLITS D INTÉRÊT Pas de conflit d intérêt
Plus en détailL hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines
L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines Hôpital de jour (HDJ) Permet des soins ou examens nécessitant plateau
Plus en détail2011-01-18. Quels sont, pour le soignant, les enjeux soulevés lorsqu il donne un soin à un allophone? Enjeu de communication
Distance linguistique et soins de qualité dans une perspective d équité: Concilier une diversité d enjeux Bilkis Vissandjee *, Université de Montréal Alex Battaglini, CSSS Bordeaux-CartiervilleSaint-Laurent
Plus en détailDifférenciation de fonction
Axe de recherche : Étude de l organisation l de l activitl activité infirmière re Différenciation de fonction infirmière re Geoffroy Berckmans Assistant - PRISCI - IRSS - ESP UCL Projet de recherche fédéral
Plus en détailU ATION INTERDISCIPLINARITÉ EN PRATIQUE CLINIQUE DE SOINS PALLIATIFS DE FIN DE VIE : EFFICACITÉ ET DEGRÉ D INTÉGRATION MARS 2014 ETMI
U ATION Interdisciplinarité en pratique clinique de soins palliatifs de fin de vie : efficacité et degré d intégration INTERDISCIPLINARITÉ EN PRATIQUE CLINIQUE DE SOINS PALLIATIFS DE FIN DE VIE : EFFICACITÉ
Plus en détailI - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE
I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais
Plus en détailL accès au suivi et au traitement pour les personnes atteintes de l hépatite C au Québec 1
L accès au suivi et au traitement pour les personnes atteintes de l hépatite C au Québec 1 DOCUMENT SYNTHÈSE Lina Noël, Julie Laforest, Pier-Raymond Allard, Marc Dionne, INTRODUCTION Au Québec, près de
Plus en détailA l Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille, Octobre Rose est l occasion de mettre en valeur la filière de soins dédiée au cancer du sein.
OCTOBRE ROSE 2013 La campagne Octobre Rose a pour but d inciter les femmes de 50 à 74 ans à participer au dépistage organisé du cancer du sein. Une femme sur trois ne se fait pas dépister ou pas de manière
Plus en détailEvaluation péri-opératoire de la tolérance à l effort chez le patient cancéreux. Anne FREYNET Masseur-kinésithérapeute CHU Bordeaux
Evaluation péri-opératoire de la tolérance à l effort chez le patient cancéreux Anne FREYNET Masseur-kinésithérapeute CHU Bordeaux Je déclare n avoir aucun conflit d intérêt en lien avec cette présentation
Plus en détailLA PRATIQUE MÉDICALE EN SOINS DE LONGUE DURÉE 04 /2015 GUIDE D EXERCICE
LA PRATIQUE MÉDICALE EN SOINS DE LONGUE DURÉE 04 /2015 GUIDE D EXERCICE Publication du Collège des médecins du Québec Collège des médecins du Québec 2170, boulevard René-Lévesque Ouest Montréal (Québec)
Plus en détailProgramme cantonal Diabète une réponse de santé publique au service des patients
Programme cantonal Diabète une réponse de santé publique au service des patients Dr Isabelle Hagon- Traub Mme Léonie Chinet Direc:on Programme cantonal Diabète Maladies chroniques: préoccupations partagées
Plus en détailDr Julie Dauphin, Ph.D. Psychologue clinicienne
CHAMPS D EXPERTISE Dr Julie Dauphin, Ph.D. Psychologue clinicienne Hôpital Louis- H. Lafontaine Institut Universitaire en santé mentale Programme des troubles psychotiques - Clinique Sherbrooke 7401 Hochelaga
Plus en détailUne école adaptée à tous ses élèves
PRENDRE LE VIRAGE DU SUCCÈS Une école adaptée à tous ses élèves PLAN D'ACTION EN MATIÈRE D'ADAPTATION SCOLAIRE Québec Ministère de l'éducation Une école adaptée à tous ses élèves PRENDRE LE VIRAGE DU SUCCÈS
Plus en détailDoit-on craindre une dévalorisation de la formation technique en soins infirmiers pour l avenir?
CG 08-02-29 / 011 (FEC) Doit-on craindre une dévalorisation de la formation technique en soins infirmiers pour l avenir? Document de réflexion présenté au Conseil général de la Fédération des enseignantes
Plus en détailRéseau de Santé du Pays des Vals de Saintonge Pôle de santé du Canton d Aulnay de Saintonge MSP Aulnay et Néré PROJET D AULNAY PSP
Réseau de Santé du Pays des Vals de Saintonge PROJET D AULNAY MSP PSP Réseau de santé de proximité Historique Objectifs Particularités Avenir Réseau de Santé du Pays des Vals de Saintonge MAISON DE SANTE
Plus en détailLa prise en charge de l AVC ischémique à l urgence
La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence Nathalie Bourdages, inf., B. Sc., conseillère en soins infirmiers, Direction des soins infirmiers et des regroupement clientèles, Centre hospitalier de
Plus en détailASSURANCE RESPONSABILITE CIVILE MEDICALE CHIRURGIE PLASTIQUE RECONSTRUCTRICE ET ESTHETIQUE
ASSURANCE RESPONSABILITE CIVILE MEDICALE CHIRURGIE PLASTIQUE RECONSTRUCTRICE ET ESTHETIQUE Instructions Merci : de répondre complètement à toutes les questions, d écrire lisiblement, de signer et dater
Plus en détailEtudes d utilisation médicamenteuse et accès aux bases de données de soins de santé : Enjeu sociétal et juridique
Etudes d utilisation médicamenteuse et accès aux bases de données de soins de santé : Enjeu sociétal et juridique Aurore Bergamasco, Caroline Tremblay, Alia Yousif, Yola Moride Pharmacoepidemiology & Risk
Plus en détailTest psychométrique MPO
Test psychométrique MPO Mobilisation et Performance Organisationnelle Trouver la bonne personne Nos coordonnées Mario Turcotte M. Sc. CRHA, Formateur agréé et Consultant MPO accrédité Tél.: 450-442-2803
Plus en détailProjet de loi n o 21 (2009, chapitre 28)
PREMIÈRE SESSION TRENTE-NEUVIÈME LÉGISLATURE Projet de loi n o 21 (2009, chapitre 28) Loi modifiant le Code des professions et d autres dispositions législatives dans le domaine de la santé mentale et
Plus en détailPOUR DIFFUSION IMMÉDIATE
POUR DIFFUSION IMMÉDIATE UN NOUVEAU TRAITEMENT À ADMINISTRATION MENSUELLE CONTRE LA SCHIZOPHRÉNIE, ABILIFY MAINTENA MC (aripiprazole à libération prolongée pour suspension injectable), EST MAINTENANT OFFERT
Plus en détailPolitique des services d aide à la vie autonome pour les personnes âgées à risque élevé, 2011
à risque élevé, 2011 Programme révisé de logements avec services de soutien pour les personnes âgées frêles ou ayant une déficience cognitive Janvier 2011 Ministry of Health and Long Term Care Ministère
Plus en détailLEURS SERVICES ET LEUR CADRE DE PRATIQUE LES OPTOMÉTRISTES : LEUR FORMATION, LEURS SERVICES ET LEUR CADRE DE PRATIQUE
ordre des optométristes du québec LES OPTOMÉTRISTES : LEUR FORMATION, LEURS SERVICES ET LEUR CADRE DE PRATIQUE LES OPTOMÉTRISTES : LEUR FORMATION, LEURS SERVICES ET LEUR CADRE DE PRATIQUE VOIR QUI AU
Plus en détailListe de vérification de la mise en œuvre d une équipe de santé familiale
Équipes de santé familiale Améliorer les soins de santé familiale Liste de vérification de la mise en œuvre d une équipe de santé familiale Juillet 2009 Version 2.0 Table des matières Introduction...3
Plus en détailTITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire»
TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» MC Iliou, R Brion, C Monpère, B Pavy, B Vergès-Patois, G Bosser, F Claudot Au nom du bureau du GERS Un programme de réadaptation
Plus en détailLE FINANCEMENT DES HOPITAUX EN BELGIQUE. Prof. G. DURANT
LE FINANCEMENT DES HOPITAUX EN BELGIQUE Prof. G. DURANT La Belgique (11 millions d habitants) est un pays fédéral. Le financement est organisé au niveau national sauf le financement des infrastructures
Plus en détail