TD psychologie cognitive Séance 2. Mémoire à long terme.

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1 + TD psychologie cognitive Séance 2 Mémoire à long terme margaux.gelin@u-bourgogne.fr

2 + Passation d une expérience

3 + A- Les conceptions modulaires Tulving (1995) Système de représentations perceptives acquisition et maintien de la connaissance relative à la forme et à la structure des informations Ex. la perception de notre environnement Mémoire de travail maintien temporaire et manipulation de l information pendant les tâches cognitives Ex. composer un numéro de téléphone Mémoire procédurale apprentissage d habiletés perceptivo-motrices et cognitives Ex. savoir faire du vélo Mémoire sémantique acquisition, maintien et rétention des connaissances générales sur le monde, indépendamment du contexte d encodage Ex. savoir que Paris est la capitale de la France La mémoire épisodique souvenir des événements personnellement vécus dans un contexte spatial et temporel particulier Ex. le souvenir de ses dernières vacances

4 + I- L encodage! Pour qu une information passe de la MCT à la MLT :! Les processus passifs : liés au concept de consolidation " il faut que l'information reste suffisamment longtemps en MCT, sans perturbation, pour qu'elle puisse être consolidée en MLT! Les processus actifs : liés au concept d organisation " Ce sont les stratégies de mémoire

5 + I- L encodage! L'encodage consiste à mettre en place une relation entre l'information qui entre en mémoire, et celles qui y sont déjà.! Ce processus de traitement (élaboration) consiste en des opérations cognitives ayant pour fonction d augmenter nos capacités de mémorisation.

6 + II- Différentes mémoires à long! MCT MLT terme! Mise en évidence expérimentale avec les effets de récence et primauté! Mais aussi différentes MLT! Mise en évidence par une approche neuropsychologique! Le cas KC (Tulving, 1988) mémoire sémantique mémoire épisodique # $

7 + II- Différentes mémoires à long terme! Le cas HM! Ablation de la quasi totalité de l hippocampe! Mémoire procédurale Mémoire sémantique et épisodique # % % % $ $

8 + B- Conceptions fonctionnelles I- Influence des caractéristiques émotionnelles des mots sur la MLT! Définition: Réaction affective brève, intense et impulsive face à un objet interne ou externe. Les six émotions principales Le dégoût La colère La tristesse La peur La joie La surprise

9 + Modèle circumplexe des affects (Russell, 1980)

10 + Comment étudie-t-on l influence du traitement des informations émotionnelles sur les performances cognitives?! Deux méthodes :! Induire une émotion chez les individus (ex. écouter de la musique triste ou joyeuse)! Le matériel expérimental porte l émotion (ex. présenter des mots ayant une charge émotionnelle)

11 + Supériorité des mots émotionnels par rapport aux mots neutres sur les performances mnésiques! Etude de Doerksen et Shimamura (2001)! 24 étudiants américain (M = 19,4 ans)! Tâche de rappel libre de mots! Résultats : Le pourcentage de mots rappelés était plus importants pour les mots émotionnels (7,7%) que pour les mots neutres (6,6%) Interprétation avec la théorie de la vigilance automatique (Estes & Adelman, 2008 ; Pratto & John, 1991)

12 + Un système cognitif adapté! La psychologie évolutionniste! Applique la théorie de la sélection naturelle de Charles Darwin (1858) au système cognitif. «Les espèce qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celle qui s adaptent le mieux aux changements» Charles Darwin

13 + IV- L effet animé en MLT Éviter les prédateurs Éviter les maladies Choisir un partenaire trouver de la nourriture Aider ses enfants et ses proches Se protéger du froid Former des alliances

14 + La différence entre animés et inanimés Gelman et Spelke (1981)!! Les entités animées sont toutes les entités vivantes capables de se déplacer grâce à leur propre source d énergie À l inverse les entités inanimées sont toutes les entités qui ont besoin d une source d énergie externe pour se déplacer

15 + Supériorité des mots animés par rapport aux mots inanimés sur les performances mnésiques! Etude 1 de Bonin, Gelin, Laroche, Méot et Bugaiska (2015)! 30 étudiants de l université de bourgogne (M = 19,6 ans) Résultats : 49% des animés sont rappelés contre 37% des inanimées Figure 1 : Procédure expérimentale

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