13 septembre Dijon

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1 PLAN PLURIANNUEL DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ ET POUR L INCLUSION SOCIALE Journée régionale Bourgogne Franche Comté 13 septembre Dijon

2 OBSERVATION Présentation de l état de la pauvreté en Bourgogne Franche Comté Contact : rina.petrequin@drjscs.gouv.fr

3 OBSERVATION 1. Une région qui connaît de fortes disparités territoriales en matière de pauvreté (source INSEE)

4 Une pauvreté moins marquée en Bourgogne-Franche- Comté En 2012, en Bourgogne-Franche-Comté 12,8 % de la population soit personnes vivent sous le seuil de pauvreté (14,3 % en France) 5 ème plus faible taux des régions Deux départements dépassent cette moyenne métropolitaine : la Nièvre (15,4%) et le Territoire de Belfort (14,8%) Cette moyenne régionale cache donc des nettes disparités territoriales : illustration avec la typologie des profils de pauvreté par bassins de vie réalisée par l INSEE dans le cadre d un partenariat avec la DRDJSCS

5 Une pauvreté moins marquée en Bourgogne-Franche- Comté En 2012, en Bourgogne-Franche-Comté 12,8 % de la population soit personnes vivent sous le seuil de pauvreté (14,3 % en France) 5 ème plus faible taux des régions Deux départements dépassent cette moyenne métropolitaine : la Nièvre (15,4%) et le Territoire de Belfort (14,8%) Cette moyenne régionale cache donc des nettes disparités territoriales : illustration avec la typologie des profils de pauvreté par bassins de vie réalisée par l INSEE dans le cadre d un partenariat avec la DRDJSCS ( )

6 mais de nettes disparités territoriales (5 profils de pauvreté en région : Insee analyses n 2-février 2016)

7 Le profil A : des territoires ruraux hors de l influence des villes

8 Le profil B : des territoires animés par de grands ou moyens pôles urbains souvent industriels

9 Le profil C : les grands pôles urbains qui concentrent une part importante du nombre de personnes pauvres en région

10 Le profil D : des bassins de vie ruraux en situation intermédiaire

11 Le profil E : des bassins de vie moins exposés à la pauvreté

12 Un taux de pauvreté moyen des QPV en BFC supérieur à la moyenne nationale des QPV En région, en 2013, Plus habitants résident dans les 58 quartiers relevant de la politique de la ville de la région 25 unités urbaines sont concernées (13 n ont qu 1 QPV ; 7 dans celle de Montbéliard) En BFC, le taux de pauvreté moyen des quartiers politique de la ville est de 44%. Il est supérieur à la moyenne nationale des QPV qui est de 41,7%. En moyenne, les QPV de la région BFC ont : une part de ménages imposés moins importante (moyenne de 31% contre 36% en FM), une part des ménages locataires plus importante (moyenne de 89% contre 85%) Les taux de pauvreté dépassent cependant les 30% dans tous les QPV de la région même si les écarts de pauvreté observés en région sont moins importants que ceux observés dans les QPV au niveau national (le moins pauvre : 21,7% à «Notre-Dame»- Gardanne ; le plus pauvre : 87% à «résidence sociale le Nicéa» - Nice) C est dans le département du Doubs qu on trouve : le QPV le moins pauvre de la région avec un taux de pauvreté de 31% dans le QPV «Le grand longs traits» (Pontarlier) et le QPV le plus pauvre de la région avec un taux de pauvreté de 65,4% dans le QPV «Grette» (Besançon) On observera que les QPV de Nevers et du département de la Haute-Saône ont un taux de pauvreté qui dépasse les 44% : ces départements cumulent des situations de pauvreté tant dans leurs zones rurales qu urbaines.

13 Des taux de pauvreté supérieurs à 30% dans les QPV de la région

14 OBSERVATION 2. Des fortes disparités territoriales en région confirmées par des indicateurs de suivi du plan Après cette photographie des disparités territoriales de pauvreté en région, nous nous sommes intéressés à l évolution de la situation des personnes précaires à partir de l observation de quelques indicateurs retenus dans le cadre du suivi du plan

15 Une dégradation de l emploi en région Entre 2007 et 2014, le nombre d emploi baisse en BFC (- 4% ) alors qu il augmente en FM(+ 0,7% ) Le nombre d emploi estimés en région en 2014 : ( emplois entre 2007 et 2014) Une dégradation de l emploi qui a des conséquences sur le chômage et la demande d emploi notamment de longue durée ( )

16 Un chômage de longue durée croissant En juillet 2016, près de la moitié des demandeurs d emploi étaient inscrits depuis plus d 1 an à pôle emploi (environ DELD) : soit 44% de DELD en BFC (1 point de moins qu au niveau national) En 2008, c était près de 1/3 des DEFM qui étaient concernés 3 départements dépassent la moyenne nationale de 45,1% (58, 71 et 21) Entre 2008 et 2016, hausse de 73% du nombre de DELD en BFC (+79% en FM)

17 Un recours croissant et inégal aux minima sociaux En 2013, trois départements de BFC ont une part d allocataires supérieure à la moyenne métropolitaine de 7,7% (la Nièvre, l Yonne et le Territoire de Belfort) Comme au niveau national, la part d'allocataires a augmenté entre 2011 et 2013 dans tous les départements de la BFC (de plus 0,5 point en Côte d Or à +1,3 points dans la Nièvre et le Territoire de Belfort(+1,1 point en FM) Les inégalités départementales persistent et même se creusent : à titre d'exemple, la Côte d'or qui affiche le plus faible taux en 2011 augmente moins rapidement qu'en FM alors que la Nièvre qui affiche le plus fort taux augmente plus rapidement

18 À la rentrée 2015, la moyenne régionale de la part d élèves avec un an de retard en 6 ème est de 10,7% (9,8% en FM) : 3 départements ont une part supérieure (90, 70, 71) Une part d élèves avec 1 an de retard en 6 ème plus importante en BFC En ce qui concerne l axe réussite éducative, l indicateur de retard à l entré en 6 ème illustre l une des facettes des difficultés scolaires auxquelles sont davantage exposés les enfants des familles précaires. Entre 2013 et 2015, cette part diminue moins fortement (-0,7 point) en région qu au niveau national (-1,4 points) Cette baisse reflète en grande partie les politiques éducatives visant à limiter les redoublements pendant la scolarité élémentaire.

19 Un recours à la CMU-C inférieur à la moyenne nationale En ce qui concerne l axe santé, la part des personnes bénéficiaires de la CMU complémentaire permet de dénombrer les populations fragiles qui ont accédé à leurs droits en matière de couverture maladie complémentaire. En 2014, dans tous les départements de BFC (excepté le T. de B), la part de bénéficiaires de la CMU-C sur la population totale est inférieure à la moyenne nationale de 6,9% Ce taux a cependant légèrement augmenté entre 2013 et 2014 au niveau national (+0,5 point) comme dans les départements de la région excepté la Côte d Or cette part est stable.

20 Conclusions Les tendances observées depuis 2008 montrent un accroissement du nombre et de la part de personne en situation de fragilité sociale et ce à toutes les échelles territoriales. Globalement, la situation sociale de la région peut apparaître meilleure qu en moyenne nationale, mais elle reflète de fortes disparités territoriales qui conduit certains départements de la région à être parmi les plus fragiles au niveau national 20

21 Continuer le partenariat avec l INSEE Poursuite des travaux dans le cadre d un partenariat d étude entre la DRDJSCS et l INSEE de Bourgogne-Franche-Comté sur le suivi des indicateurs du plan sur le périmètre de la nouvelle région Sollicitation des partenaires du PPPIS en particulier sur le volet analyse du dossier. 21

22 Contact Pour toute question relative à cette présentation statistique, vous pouvez vous adresser à la boîte mail «Observation» de la DRDJSCS : DRDJSCS-BFC-OBSERVATION@drjscs.gouv.fr

23 Bibliographie Les territoires ruraux isolés et les bassins de vie de certains pôles urbains davantage exposés à la pauvreté, Insee Analyses Bourgogne-Franche-Comté n 2 février quartiers de la politique de la ville en Bourgogne-Franche-Comté : un cumul de fragilités, Insee Analyses Bourgogne-Franche-Comté n 5 mai 2016 Suivi des indicateurs d'impact et de performance du plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l'inclusion sociale - édition 2015, Insee Dossier Franche-Comté, n 7, décembre 2015 Les niveaux de vie en 2014, Insee Première n 1614 septembre 2016