Projet MADEL : axes d intervention dans le développement économique local. Sousse, 11 Septembre Dar Echaraa

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1 Projet MADEL : axes d intervention dans le développement économique local Sousse, 11 Septembre Dar Echaraa

2 Plan de la Présentation Objectifs Méthodologie Résultats Lignes stratégiques Projets proposés

3 Objectifs du projet MADEL Accompagner le processus de décentralisation en Tunisie en renforçant le rôle de la Municipalité de Sousse dans la mise en place d une stratégie de développement de son économie locale. La commune affirme son rôle comme moteur et articulateur de l économie locale. Promouvoir l économie locale à travers la recherche et le développement des productions locales, et l activation d un patrimoine important pour les entreprises, car créateur de valeurs multiples et générateurs d emplois.

4 Méthodologie Stratégie de développement économique local fondée sur les savoir-faire locaux Pré-Diagnostic - Entretiens, Recherche documentaire Inventaire Diagnostics - Analyse statistique -Entretiens, Enquêtes de terrain -Repérages -Concertation Projet de territoire - Expertise de Barcelone Programme d actions - Précision des projets -Identification des partenariats -Montage financier - Mise en place et suivi -Remonter les besoins -Analyser les réalités économiques des filières

5 Méthodologie - Démarche collective, et participative, qui a mobilisé les représentants des administrations publiques, les acteurs de la société civile et les habitants de la ville. - Le projet de territoire va orienter les différentes politiques publiques mises en œuvre en matière de développement économique, de cohésion sociale, de culture ou de rayonnement international.

6 Résultats : Artisanat En 2012, Sousse compte 2070 artisans et 37 entreprises artisanales. Activité Artisanale concentrée dans la Médina : 920 artisans et 22 entreprises artisanales. Les délégations de Jawhara, Sidi Abdelhamid et Erriadh, accueillent de plus en plus d artisans. Evolution du nombre de cartes professionnelles obtenues par délégation

7 Résultats : Artisanat Ventilation de l artisanat par secteur d activité dans la ville de Sousse (jusqu à fin novembre 2013) Tissage Habillement Cuir et Chaussure 27% 28% Bois Fibres végétales Orfèvrerie et argenterie 3% 0% 3% 13% 20% Argile et pierre Verre Métaux 0% 2% 4% Métiers divers

8 Résultats : Artisanat Enquête auprès des artisans-producteurs durant les mois d avril, mai et juin Le questionnaire administré a abordé les points suivants : Savoir faire, maîtrise du métier, changements techniques, création et design Financement de l activité Fonctionnement de l unité de production Marchés et commercialisation Relations avec l environnement Perspectives de développement. 34 questionnaires ont été recueillis dont 30 sont exploitables. Le choix des artisans interviewés a été effectué avec le concours de la délégation régionale de l ONA en respectant la diversité des métiers, des âges et des tailles des unités de production.

9 Résultats : Artisanat Forces Faiblesses - Secteur intensif en main d œuvre Opportunités - Prédisposition des touristes à dépenser une part significative du budget pour l achat de souvenirs durant le voyage - Intérêt des touristes à l utilisation de circuits courts de consommation - Secteur peu diversifié - Ressources humains en dehors de Sousse, captés à travers de la sous-traitance - Excès d intermédiaires dans l approvisionnement en matière première - Difficulté pour la vente directe des produits sur le marché - Difficultés d accès aux crédits - Standardisation du modèle de consommation - Déconnexion entre les préférences de la demande et sa consommation finale Menaces - Concurrence par le prix et non par la différentiation du produit - Offre de produits «standard» et de basse qualité dans les grandes surfaces - Croissance du secteur de production informelle - Peu d artisans possédant une marque - Ressources humaines peu qualifiées

10 Lignes stratégiques : Artisanat Améliorer les «facteurs de l offre», particulièrement, le capital humain -la formation pour limiter la sous-traitance et la dépendance familiale et la promotion d accords de collaboration entre entreprises artisanales et centres de formation -À moyen terme, revaloriser les métiers et l estime des pratiques artisanes chez la population. Structurer le secteur. - Multiplier les mécanismes de financement - Organiser les producteurs - Limiter la production informelle. Relations avec les fournisseurs. Au travers de forums et avec la médiation de l administration, il faut travailler sur les inputs de la production, au niveau de la qualité, du prix et de l organisation des relations. Activer la demande : - Campagnes ciblées aux consommateurs - Rendre visible le rôle de la production locale dans la réorientation de l image du territoire.

11 Pépinière d Artisans : D une logique de développement de la production et de la commercialisation à une logique d appui et d accompagnement Deux approches : La formation sera fondée sur des méthodes participatives et de recherche coactive de solutions. Les formations sont alimentées par des études et des analyses de cas pratiques. L assistance technique : -accompagner les bénéficiaires dans l identification des opportunités d affaires jusqu à la consolidation de l entreprise créée -assister les artisans exerçants dans la mise en place d innovations capables d accroitre la performance de leur entreprise. L assistance consiste également à accompagner les artisans dans la recherche de financement. Au niveau des entreprises : l amélioration de la production, de la gestion, de l organisation et de la collaboration Au niveau du secteur : incidence sur la formation, la sensibilisation de la société et la promotion de la valeur de l artisanat

12 Résultat : Gastronomie Collecte de données et 15 Cartes Observations Entretiens avec 8 Restaurateurs, 2 productrices de produits de terroir et un formateur en cuisine et restauration Benchmarking : Association Le TRENEL à Carcassonne Forces -Activités impossibles à délocaliser - Forte intensité de main-d oeuvre et la proximité avec les clients Opportunités -Le label «Cuisine sahélienne» réputé et reconnu à l échelle nationale - intérêt nouveau des consommateurs pour les aliments naturels, sains, diététiques - Manifestations autour de la gastronomie en Tunisie Faiblesses - Formation professionnelle : apprentissage des technicités plus que les compétences - Offre peu diversifiée et dépendance aux touristes -Secteur informel important : main d œuvre féminine, familiale et non salariée - Restaurants populaires : plats de la région non mis en valeur Menaces - Quasi absence de documentation qui relate les spécificités culinaires des régions et leurs origines historiques - Absence de label pour la restauration traditionnelle servant des spécialités tunisiennes - Restauration rapide et bon marché

13 Lignes stratégiques Constituer une base de données détaillée relative à tous les prestataires actifs dans le secteur (localisation géographique, type du restaurant et spécialité proposée, budget moyen, horaires d ouverture ). Revoir l offre : une présentation soignée des spécificités régionales, avec des appellations attrayantes, l écoute et le conseil des clients Améliorer la formation professionnelle : - élaboration d un travail de recherche approfondi sur terrain pour répertorier les recettes de cuisine de terroir - Des compléments de formation sur les spécificités régionales Accroitre les compétences linguistiques et les facultés sociales. Labels de qualité : Élaboration et mise en œuvre de nouvelles certifications et normes de qualité

14 Programme Gastronomique : Sousse : Destination gastronomique de qualité Promotion de la gastronomie et des produits alimentaires locaux de qualité comme attrait singulier de l offre touristique de Sousse (activités de bien-être, routes de découvertes culinaires, foires et festivals dédiés à la gastronomie), Soutien à la commercialisation des établissements qui s inscrivent dans ce programme, Promotion de la qualité, Soutien et Encadrement des ménagères, acteur majeur de l offre de produits de terroir et les unir dans une forme de coopérative/groupement d intérêt commun, Elaboration d un guide des producteurs en circuits courts (localisation géographique, activité, nombre d employés ); Développement de nouvelles modalités de circuits courts dans lesquelles interviendraient un intermédiaire commercial (le détaillant), virtuel (le site Internet).

15 Ateliers de transformations et points de vente collectifs : Dynamiser le commerce de proximité ATC porté par un collectif de femmes au foyer qui se prennent en main afin d améliorer leurs conditions de travail et de vie. Mettre en œuvre une stratégie de communication, de commercialisation et d innovation commune. mutualisation du matériel de transformationaugmentation de la marge effectuée sur le produit un poids plus important dans les négociations avec les fournisseurs et les distributeurs favoriser un apprentissage collectif et le partage d information, renforce les liens sociaux.

16 Merci pour votre attention