1. Bonnes pratiques d utilisation du glyphosate en vigne

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1 Position des Industriels de la protection des plantes relative aux recommandations pour prévenir ou gérer l apparition de populations résistantes au glyphosate (ou N phosphonométhyl glycine) en vigne L objectif de cette note est de fournir des recommandations pour prévenir ou gérer l apparition de populations résistantes au glyphosate (ou N phosphonométhyl glycine) en vigne. Afin de se concentrer sur les éléments essentiels il n a pas été repris dans cette note l ensemble du raisonnement agronomique devant être conduire préalablement à la décision ou non de traiter. Cette note est organisée en deux grandes parties : - les mesures générales à mettre en œuvre sous forme de recommandations aux bonnes pratiques d utilisation - les mesures particulières recommandées pour les zones à risque fort ou sur les parcelles à résistance avérée. 1. Bonnes pratiques d utilisation du glyphosate en vigne Conditions d application : Respecter les conditions de traitement mentionnées dans l arrêté du 12 septembre 2006 et dans l avis paru au Journal Officiel du 21 septembre Utiliser un matériel de pulvérisation adapté et bien réglé (buses, pression,...) Ne pas utiliser un volume de bouillie trop important : ne pas dépasser 300 l/ha (les volumes importants ont un impact négatif sur l efficacité du glyphosate). De plus, le volume doit être raisonné en fonction du type d application en plein ou sous le rang : 100 à 300 l/ha en plein et 50 à 150 l/ha sous le rang en fonction de la surface réellement traitée. Respecter les doses recommandées indiquées sur l étiquette en fonction de l espèce et du stade de développement de l adventice à contrôler. Ne jamais pratiquer de sous dosage. Bannir tous procédés ou méthodes d application généralisant les réductions de doses (adoucisseurs, acidifiant, déminéralisation, ) en l absence de références sérieuses et validées. Traiter en conditions poussantes (température, hygrométrie et état hydrique du sol) Traiter à une vitesse modérée pour favoriser une bonne qualité de pulvérisation Adapter le programme de traitement à la flore présente : Traiter de préférence sur des stades jeunes des adventices annuelles et bisannuelles. Concernant le ray grass, traiter au plus tard au stade tallage. Pour les adventices vivaces, traiter au stade floraison/épiaison afin de maximiser la systémie de la substance active. Pour certaines adventices annuelles à germination automnale dont le contrôle est difficile, un traitement d automne sur des stades jeunes peut être effectué. Cependant l application d herbicide à cette période à bilan hydrique excédentaire constitue très fréquemment une pratique à fort risque de transfert des molécules vers les eaux profondes ou de surface. Ce type d intervention doit donc être effectuée uniquement en présence d une flore difficile (ail, Page 1/5

2 poireau, chondrille, géranium, épilobe, carotte, mauve et ray grass). Dans tous les cas, elle doit se faire de façon localisé et non systématique d une année sur l autre. Favoriser l alternance des substances actives à mode d action différent d une année sur l autre ou utiliser des substances actives à mode d action différent en programme pluriannuel ou en mélange. Pour le contrôle des adventices les plus difficiles (ail, poireau, chondrille, géranium, épilobe, carotte, mauve, ray grass et vivaces), ne pas faire de mélange entre glyphosate et un autre herbicide à action de contact ou ne pas appliquer d herbicide à action de contact avant l application de glyphosate (toujours appliquer le glyphosate en premier). En ce qui concerne les vigne enherbées : Ne pas appliquer de glyphosate à faible dose pour la réduction de la croissance des couverts inter rangs. Ne pas laisser les graminées du couvert monter à graine sur le rang. En technique d Enherbement Naturel Maitrisé, favoriser l alternance des substances actives à mode d action différent, adapter la dose aux adventices présentes et privilégier les applications à des stades jeunes pour les adventices difficiles (ail, poireau, chondrille, géranium, épilobe, carotte, mauve et ray grass). 2. Origine de la résistance La gestion et la prévention de la résistance nécessitent de préciser les conditions favorables à l apparition de populations résistantes afin de prendre des mesures adaptées. Les facteurs favorisant l émergence d une population résistante peuvent être : Capacité de la plante à développer des individus résistants. Forte population d adventice en raison d un mauvais contrôle de la population ou de la volonté d installer un couvert végétatif contenant cette plante. Utilisation répétitive de la même molécule (le glyphosate) pour contrôler cette adventice. Absence de rotation culturale ou pratique culturale identique chaque année. Utilisation de cette molécule dans des conditions non optimale conduisant à la survie d individus traités (température froide, sous-dosage, volume de bouillie inadapté, ) cf paragraphe précédent. Compte tenu des caractéristiques du glyphosate (mode d action, absence d absorption racinaire, ) le risque de développer des résistances est intrinsèquement faible. En zone agricole et en France, les cultures pérennes sont les plus concernées (absence de rotation) et une vigilance particulière doit être portée sur l Erigéron (ou vergerette du Canada) et le Ray-grass (seuls cas connus de résistance en Europe). En zone non agricole, les facteurs de risque sont bien moindres (alternance de produits, mélanges fréquents de substances actives) mais un suivi particulier de l ambroisie peut être envisagé. D autres mauvaises herbes peuvent être difficiles à contrôler par le glyphosate dans certaines conditions (géranium, carotte, épilobes en particulier), mais cela n est pas du à une sélection d individu résistant. Ces plantes ne sont donc pas concernées par les recommandations faites ici. Page 2/5

3 3. Description de la résistance Actuellement, seules quelques populations de Ray-grass résistants ont été découvertes en France. Concernant cette adventice, le niveau de résistance des individus est suffisant pour diminuer l efficacité du traitement (d où une augmentation du risque) ou pour conduire à une inefficacité totale au doses pratiques. Les plantes résistantes donnent des graines qui sont ensuite présentes pendant plusieurs années sur la parcelle permettant les années suivantes une germination d individus résistants. La dispersion est possible aux abords de la parcelle (via notamment les moyens naturels) ou à d autres parcelles (via le matériel agricole). Les populations résistantes apparaissent de façon localisée sur les parcelles. 4. Définition des zones concernées Il convient de définir des zones précises en fonction de situations mesurées pour proposer des recommandations efficaces et économiquement réalistes pour l agriculteur. En terme de résistance, trois zones sont distinguées : (recommandations curatives) d apparition de populations résistantes (recommandations préventives) Zone à risque faible (recommandations préventives) Les recommandations pour les zones à risque faible sont les recommandations générales de BPA qui ont été vues précédemment. Deux autres zones doivent être prises en compte car les pratiques et les solutions disponibles sont différentes : Zone agricole cultivée Zone agricole non cultivée (bordure de champs, tournières, talus, fossés) Définition des zones Définition - Résistance prouvée par test sur deux générations successives (permet de s assurer qu il existe bien un stock grainier résistant nécessitant une stratégie adaptée) - Zone à proximité d une zone à résistance avérée (contiguë ou avec utilisation de matériel agricole commun) avec une forte population d adventices concernées par la résistance Comme précisé dans la note d avertissement du SDQPV, un comité de pilotage sera crée dans chaque secteur où sera identifié un cas de résistance. C est à ce comité de pilotage qu il appartiendra de différencier les parcelles à résistance avérée et les zones à risque fort. Page 3/5

4 Situation avérée actuelle Zone cultivée Ray Grass Zone agricole non cultivée Non avéré actuellement Ray Grass Erigéron (ou vergerette du Canada) Ray Grass 5. Objectif du désherbage Objectif du désherbage vis-à-vis de l adventice concernée - Epuiser le stock de graine «résistante» du sol, en évitant toute nouvelle production de graine et en favorisant les levées. Eradication totale jusqu'à disparition d individu/graine (résistant) - Eviter l apparition d individus résistants et de leur dissémination potentielle - Diminution de la population d adventices - Suivi de l évolution des populations Pas de montée à graines ; alternance de s.a. ; diminution des populations ; gestion zone enherbée adaptée (forte densité = risque fort) 6. Stratégie de désherbage selon la zone Objectif : proposer des solutions de désherbage : Efficace sur l ensemble de la flore à contrôler Economiquement et pratiquement acceptable par l agriculteur Respectant les règlementations en vigueur Afin de limiter le risque d'apparition d'adventices résistantes à d'autres herbicides, il est recommandé d'alterner les familles. Remarque : Les solutions mentionnées dans le tableau ci-après peuvent être utilisées pour lutter contre les adventices concernées. Elles seront cependant modifiées régulièrement en fonction des nouveaux éléments obtenus par les différents acteurs de la filière afin de ne retenir que les solutions qui assurent une efficacité optimale pour la gestion et la prévention des populations résistantes. Page 4/5

5 Stratégie en zone cultivée Stratégie en zone agricole non cultivée Cas général - Arrêt de l utilisation du glyphosate - Pas de désherbage basé uniquement sur le pour contrôler le ray grass glyphosate. Introduire une autre s.a. efficace sur l adventice concernée. - Destruction systématique des - Fauchage des couverts pour éviter les couverts inter rang montées à graine Cas du Ray Grass Automne* Aminotriazole (12l/ha) avant tallage Aminotriazole + Propyzamide Cycloxydime Hiver Carbétamide Sortie d hiver Cycloxydime (+ Aminotriazole si dicot) Aminotriazole 12 l/ha + Flazasulfuron 200 g/ha Oryzalin Aminotriazole à plein de dose puis flumioxazine Automne* Aminotriazole Aminotriazole + glyphosate Aminotriazole + Propyzamide Glyphosate + Propyzamide Hiver Carbétamide Sortie d hiver Cycloxydime Flazasulfuron + Glyphosate ou Aminotriazole Aminotriazole + Glyphosate Oryzalin + Glyphosate (+ Glyphosate) Glyphosate ou Aminotriazole à plein de dose puis flumioxazine Cas de l Erigéron ou Vergerette du Canada NC Aminotriazole 12 à 15 l Aminotriazole + Glyphosate Glufosinate ammonium 3L + Aminotriazole 9 L en mélange Aminotriazole à pleine dose puis flumioxazine Cas du Ray Grass Décision au cas par cas au niveau - Fauchage régulier régional par le comité de pilotage. - Pas d utilisation de glyphosate solo pour détruire l adventice, mais utilisation en association ou en programme avec autre produit possible (Aminotriazole, flazasulfuron) * NB : Cependant l application d herbicide à cette période à bilan hydrique excédentaire constitue très fréquemment une pratique à fort risque de transfert des molécules vers les eaux profondes ou de surface. Ce type d intervention doit donc être effectuée uniquement en présence d une flore difficile (ail, poireau, chondrille, géranium, épilobe, carotte, mauve) ou de ray grass résistant. Dans tous les cas, elle doit se faire de façon localisée et non systématique d une année sur l autre. Page 5/5

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