TS1 : Document préparatoire au baccalauréat
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- Raoul Marceau
- il y a 6 ans
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1 TS1 : Document préparatoire au baccalauréat ATTENTION : ce document début au chapitre 9, il existe sur le site du lycée les documents préparatoires concernant les 8 premiers chapitres. Chapitre 9 : Diversification du vivant et évolution de la biodiversité. 1- L évolution des populations dans le temps. La biodiversité telle qu elle est observée à un moment donnée n est qu une étape transitoire de l évolution. La composition génétique des populations (nature/fréquence des allèles parmi les individus de la population) peut se modifier de façon aléatoire de génération en génération. Ces modifications de l évolution génétique des populations au cours du temps constituent l évolution biologique. Deux cas de modification de la composition génétique d une population sont envisagés : La sélection naturelle, une modification sous l effet de l environnement. La sélection naturelle est un mécanisme qui se produit si les trois conditions citées sont réunies : Il existe une variation entre les individus : les phalènes peuvent être claires ou sombres. Ces variations sont héritables : la couleur des phalènes est déterminée génétiquement. Ces variations sont corrélées à une variation du succès reproducteur : en fonction des conditions environnementales, les phalènes des deux formes ont une survie et une reproduction différentielles. La composition génétique d une population peut être modifiée par la sélection naturelle : sous l effet de la compétition entre individus et de la pression exercée par l environnement (prédateurs par exemple), certains individus survivent mieux que d autres et se reproduisent donc en conséquence ce qui laisse plus de descendants. Les allèles qu ils portent sont donc transmis préférentiellement à la génération suivante et la fréquence de ces allèles augmentent La dérive génétique, une modification sous l effet du hasard. La dérive génétique est un mécanisme aléatoire qui va modifier la fréquence des allèles d un gène dans la population en l augmentant ou en la diminuant. L effet de taille de la population est particulièrement visible lorsqu un faible groupe d individus d une espèce va coloniser un autre milieu. Plus la taille de la population est faible, plus la dérive est rapide. A plus ou moins long terme la dérive génétique va entraîner une diminution de la variabilité génétique (voir ci-après). Lors de la reproduction sexuée, le tirage au sort aléatoire des gamètes à l origine du zygote induit une variation aléatoire de la fréquence des allèles au fil des générations. C est la dérive génétique d autant plus marquée que la population est réduite. 2- De l évolution des populations à l évolution des espèces. Sous l effet de la pression du milieu, de la concurrence entre êtres vivants et du hasard, la diversité des populations change au cours du temps. 2-1 : Evolution des populations et reproductions. Au sein d une même espèce, deux populations sont parfois isolés par des barrières géographiques ou comportementales. Ceci diminue les échanges génétiques liés à la reproduction sexuée, ce qui entraîne des différences génétiques qui peuvent aboutir à un isolement reproducteur des deux populations. Les causes de cet isolement sont multiples comme l absence de reconnaissance des chants nuptiaux, le décalage des périodes de reproduction ou la stérilité des individus hybrides.
2 2-2 : Spéciation et extinction. La spéciation est la formation de nouvelles espèces suite à l'isolement des pools génétiques de populations. L évolution des populations peut donc aboutir, en cas d isolement reproducteur, à l apparition de nouvelles espèces, augmentant ainsi la biodiversité spécifique. A l inverse, au cours de l évolution, une espèce peut disparaître par modification de son environnement (présence d autres espèces comme l homme par exemple) : dans ce cas la biodiversité spécifique diminue. 3-La notion d espèce. La diversité du vivant est en partie décrite comme une diversité d espèces. La définition de l espèce est délicate et peut reposer sur des critères variés qui permettent d apprécier le caractère plus ou moins distinct de deux populations : critères typologiques (ressemblances), biologiques (interfécondité), génétiques (flux génétiques et structure génétique), écologiques (partage d une niche écologique) et phylogénique (inscription dans une filiation). Pour le chapitre 9, il faut : - connaître la définition des mots suivants : espèce, spéciation, sélection naturelle, dérive génétique - connaître des exemples précis pour la définition d'une espèce - reprendre les exercices 5 et 6 page 69 Chapitre 10 : La réaction inflammatoire (RI), une manifestation de l'immunité innée. Le système immunitaire permet de maintenir l'intégrité de l'organisme face aux agressions de l'environnement. La première ligne de défense est constituée par l'immunité innée dont l'un des mécanismes est appelé réaction inflammatoire. 1- Les caractéristiques de la réaction inflammatoire, premier signe de défense : TP : Les symptômes de la RI. Quel que soit le facteur qui déclenche la RI, elle se traduit toujours pas 4 symptômes : douleur, rougeur, gonflement et chaleur au niveau de la zone infectée. C'est une réponse stéréotypée. La RI est une réponse immunitaire innée qui se met en place rapidement (moins de 24h) suite à une contamination par un agent infectieux, de lésions tissulaires ou la présence de cellules cancéreuses. 1-2 : Les étapes de la réaction immunitaire. Bilan : la réaction inflammatoire se décompose en 6 étapes : perturbation : suite à une agression (lésion, cancer, infection ) des signaux de danger sont émis par l'organisme détection : les cellules de l'immunité innée détectent ces signaux et s'activent réponse moléculaire : les cellules de l'immunité innée sécrètent des médiateurs chimiques de l'inflammation inflammation : les médiateurs chimiques de l'inflammation déclenchent une réaction inflammatoire locale qui permet l'activation d'autres cellules de l'immunité innée et leur arrivée sur le site inflammatoire. Cette inflammation se traduit localement par des symptômes stéréotypés : chaleur, rougeur, gonflement, douleur. Amplification : les cellules nouvellement activées sécrètent à leur tour des médiateurs chimiques de l'inflammation provoquant une amplification du phénomène élimination : les pathogènes sont éliminés grâce au mécanisme de la phagocytose. 2- Le mode d'action des anti-inflammatoires. Les anti-inflammatoires sont des molécules chimiques qui permettent de diminuer fortement la production des MCI et qui réduisent ainsi les symptômes de le RI. Ils sont de deux types :
3 2-1 : Le mode d'action des anti-inflammatoires non stéroïdiens ou AINS : TP16 Ces AINS sont des molécules qui agissent en bloquant l'action de l'enzyme COX (cyclo-oxygénase) qui permet la transformation de l'acide arachidonique en prostaglandines H et G. Cette transformation a lieu dans une poche réactive, le site actif (voir schéma d'une molécule de cyclo-oxygénase active). Plus l'ibuprofène est présent, plus l'activité de la COX est faible et devient nulle, c'est un inhibiteur de la COX : l'ibuprofène occupe et bloque la voie d'accès au site catalytique de l'enzyme COX empêchant le substrat naturel, l'acide arachidonique de s'y installer et de se transformer en prostaglandines.. En limitant la production de prostaglandines, les AINS ont donc à la fois un effet antalgique (anti-douleur) et un effet anti-inflammatoire. 2-2 : Mode d'action des anti-inflammatoires stéroïdiens. Ce sont des médicaments qui contiennent de la cortisone et des corticoïdes. Ils agissent sur la production de prostaglandines mais en plus elles limitent la production de cytokines activatrices de l'inflammation, réduisent la vasodilatation et facilitent la phagocytose. L'immunité innée est une première ligne de défense qui agit d'abord seule puis se prolonge pendant toute la réaction immunitaire. La réaction inflammatoire est un mécanisme essentiel. Lorsque les mécanismes de l'immunité innée ne suffisent pas, les cellules dendritiques vont permettre de déclencher l'immunité adaptative. La RI prépare le déclenchement de l'immunité adaptative. Pour le chapitre 10, il faut : - connaître la définition des mots suivants : cellules sentinelles, immunité innée, médiateurs chimiques de l'inflammation, phagocytose - connaître les caractéristiques de la réaction inflammatoire, connaître un schéma de la phagocytose, connaître le rôle des cellules sentinelles et des médiateurs de l'immunité, connaître quelques médiateurs chimiques, connaître le mode d'action des médicaments anti-inflammatoires - reprendre les exercices 7 et 8 page 282 Chapitre 11 : L'immunité adaptative, prolongement de l'immunité innée L immunité adaptative est une immunité spécifique car les mécanismes de défense mis en jeu sont dirigés contre un seul type d agent pathogène qui est reconnu de manière spécifique. La protection de l organisme contre cet agent pathogène peut être assurée soit par des substances solubles dans le plasma sanguin, les anticorps, à l'origine de la réponse adaptative humorale soit directement par certaines catégories de lymphocytes, c'est la réponse adaptative cellulaire.. Les lymphocytes sont le support de cette immunité adaptative mais l élimination d un agent pathogène nécessite toujours la coopération entre différentes catégories de lymphocytes. 1. Les acteurs de l immunité adaptative humorale, les anticorps. 1-1 : La production des anticorps spécifique contre un antigène : TP17 La réponse adaptative humorale contre la grippe met en jeu des protéines circulant dans le sérum, les anticorps, qui apparaissent suite à l'infection de l'organisme et qui sont capables de se lier spécifiquement à des antigènes pathogènes. 1-2 : La structure d'une molécule d'anticorps est à l'origine de la spécificité de la liaison antigèneanticorps et de leur action : TP17 Les anticorps sont des protéines complexe tétramérique de la famille des gammaglobulines : ce sont des immunoglobulines. La structure tridimensionnelle déterminée par la séquence en acides aminés des 4 chaînes qui la composent, présente deux sites de fixation spécifiques de l'antigène et un fragment de structure constante d'un anticorps à un autre. Les deux sites de fixation permettent d'agglutiner les antigènes (complexes immuns) ce qui entraîne la
4 neutralisation de l'antigène et favorise son élimination par phagocytose. 1-3 : L'origine des molécules d'anticorps : TP19 Les plasmocytes proviendraient des lymphocytes B et que les plasmocytes produisent des anticorps. 1-4 : Les étapes de la réaction immunitaire adaptative humorale. Avant tout contact avec l'antigène : de très nombreux clones de lymphocytes B se distinguant par leurs anticorps membranaires qui servent de récepteurs pour l'antigène, préexistent. (L organisme en possèdent environ 10 8 LB différents) cette diversité constitue le répertoire immunitaire. La transformation d un lymphocyte B en plasmocyte, cellule sécrétrice d anticorps solubles, est le résultat d un processus se déroulant en plusieurs étapes. 2- Les acteurs de la réaction adaptative cellulaire. Caractéristiques structurales des lymphocytes T Les lymphocytes T sont spécialisés dans la surveillance des membranes des cellules de l organisme. Ils reconnaissent l élément étranger grâce à des immunoglobulines membranaires appelés récepteurs T. Chaque récepteur est formé de 2 chaines polypeptidiques comportant chacune une partie constante et une partie variable (d un LT à l autre). C est au niveau des parties variables que se situe le site de reconnaissance des antigènes membranaires. Parmi les lymphocytes T, on distingue les T CD4 et les T CD8, en référence aux marqueurs de différenciation qu ils portent. Dans les organes lymphoïdes secondaires, les cellules dendritiques présentent l antigène aux lymphocytes T CD4 et T CD8, lesquels se différencient alors respectivement en lymphocytes T auxiliaires (LTh) et en lymphocytes T cytotoxiques LTc). Contrairement aux LB, un LT est, au départ, incapable de reconnaître directement «son» antigène spécifique ( LT «naïf»). L antigène doit être présenté, associé à une molécule du soi ( ou molécule du CMH), par une cellule spécialisée dite CPA( Cellule Présentatrice de l Antigène) : il s agit presque toujours d une cellule dendritique ( un des phagocytes). Ici encore, il existe des millions de clones de LT différents 3. La maturation du système immunitaire. 3-1 : La production de lymphocytes naïfs. L'organisme produit chaque jour dans les organes lymphoïdes primaires (thymus, moelle osseuse) des clones différents de lymphocytes T et B dit naïfs : c'est à dire qu'ils possèdent un récepteur spécifique (anticorps membranaire ou récepteur T) d'un antigène qu'il n'a jamais rencontré. 3-2 : Les cellules immunitaires autoréactives. 4- LT4 et VIH. Pour le chapitre 11, il faut : - connaître la définition des mots suivants : immunité adaptative, antigène, anticorps, déterminants antigéniques, lymphocytes B et T (CD4 et CD8), plasmocyte, sélection clonale, prolifération clonale, interleukine - connaître un schéma de l'action des LB, des LTcytotoxiques, des plasmocytes, des LTCD4, d'un anticorps - connaître un schéma bilan de l'organisation de la réponse immunitaire adpatative depuis la reconnaissance de l'antigène jusqu'à son élimination - reprendre les exercices 5 page 303 et 8 page 304
5 Chapitre 12 : le phénotype moléculaire au cours de la vie. 1- La mémoire immunitaire. La réponse immunitaire est différente en fonction d un premier (réponse primaire) ou deuxième contact (réponse secondaire) avec un même antigène. Ceci traduit l existence d une mémoire immunitaire, suite à une réponse primaire, des cellules mémoire à longue durée de vie sont produites : lymphocytes mémoires mais aussi plasmocytes permettant de produire des anticorps spécifiques longtemps après l infection. Ces cellules sont activées rapidement en cas de deuxième contact avec l antigène (réponse secondaire). L existence d une mémoire immunitaire assure une meilleure protection de l organisme contre les antigènes déjà rencontrés. 2- La vaccination, une mise en mémoire. Un vaccin efficace doit répondre à plusieurs critères : - il ne doit pas causer de maladie ou la mort - il doit protéger contre la maladie induite par un agent pathogène - il doit fournir une protection de longue durée (plusieurs années) - il doit induire la production d anticorps et de LTC - il doit induire la production de cellules mémoires. Son action peut être amplifiée par l ajout d adjuvant. 3. L'évolution du phénotype immunitaire. Pour le chapitre 12, il faut : - connaître la définition des mots suivants : adjuvant, lymphocyte mémoire, réponses immunitaire primaire et secondaire, vaccination - reprendre l' exercice 5 page 317
6 Chapitre 13 : Le réflexe myotatique, un exemple de commande réflexe du muscle. La posture, ou position de notre corps dans l espace, est à tout instant réalisée grâce à l action coordonnée de muscles qui agissent sur les os de notre squelette de façon à s opposer à l action qu exerce sur eux la gravité. L état de contraction permanente, ou tonus musculaire, que présentent ces muscles lorsque nous maintenons une posture, tout comme leurs contractions à la suite d une perte d équilibre, échappent à notre contrôle volontaire : on parle de réflexe myotatique. 1- Les caractéristiques du réflexe myotatique L enregistrement d un réflexe myotatique : (TP20) La réponse réflexe du muscle se manifeste par une modification de l état électrique du muscle qui consiste en une seule oscillation traduisant une contraction unique et brève du muscle. Cette contraction est involontaire. Elle se produit après un bref délai qui suit l application du stimulus. La répétition du même test montre que la réponse réflexe est stéréotypée, tant en ce qui concerne l amplitude de la réponse (à la condition quand même que l intensité du stimulus soit la même), qu en ce qui concerne le temps de latence Les voies nerveuses du réflexe myotatique. Il existe des neurones pour véhiculer les messages nerveux sensitifs et des neurones pour véhiculer des messages nerveux moteurs. La structure cellulaire d un neurone est constante, c est une cellule polarisée qui véhicule les messages nerveux depuis les terminaisons dendritiques, le corps cellulaire, l axone et les terminaisons synaptiques. 2- Les neurones impliqués dans le réflexe myotatique : TP21 La réalisation d un réflexe myotatique suppose qu un message nerveux soit transmis à la moelle épinière et revienne ensuite au muscle : c est un exemple d arc réflexe. Un tel fonctionnement nécessite une chaîne de neurones mais aussi un récepteur sensoriel ainsi qu une connexion avec l organe effecteur. 2-1 : Les types de neurones mobilisés au cours du réflexe 2-2 : La synapse, zone de jonction entre le neurone afférent et le neurone efférent La réalisation d un réflexe myotatique met en jeu une chaîne de deux neurones connectés par une synapse. Les dendrites du neurone sensitif transmettent le message nerveux sensitif depuis le fuseau neuromusculaire en empruntant le nerf rachidien et la racine dorsale de la moelle épinière. Le corps cellulaire de ce neurone se situe dans le ganglion rachidien. L axone du neurone sensitif est en connexion synaptique avec un neurone moteur dont le corps cellulaire est situé dans la corne ventrale de la moelle épinière. L axone du neurone moteur transmet le message nerveux moteur en empruntant la racine ventrale et le nerf rachidien et se connecte par une plaque motrice sur une fibre musculaire. 3- Nature et transmission du message nerveux dans le réflexe myotatique. Lors du réflexe myotatique, des messages nerveux se propagent le long de 2 (ou trois) neurones, dont les axones constituent le nerf sciatique. Suivant l intensité de la stimulation perçue par le premier neurone de la chaîne, la réponse des muscles effecteurs est plus ou moins importante. 4- Le fonctionnement de la synapse neuromusculaire. Au niveau d une synapse, entre deux neurones ou entre un neurone et une fibre musculaire, le message nerveux est transmis chimiquement grâce à une substance, le neurotransmetteur, qui est produite par le neurone pré-synaptique puis libérée dans l espace séparant les deux cellules, engendrant ainsi la naissance d un message nerveux post-synaptique. (voir schéma bilan page 339). Pour le chapitre 13, il faut : - connaître la définition des mots suivants : neurone, neuromédiateur, potentiel d'action, synapse - connaître le schéma d'un réflexe myotatique, les étapes de fonctionnement d'une synapse, le PA et le codage en fréquence de PA du message nerveux.
7 Chapitre 14 : Motricité volontaire et plasticité cérébrale. 1- Aires cérébrales et voies nerveuses de la motricité. 1.1 : La commande volontaire du mouvement : TP22 La réalisation des mouvements volontaires implique une collaboration entre plusieurs aires du cortex cérébral connectées entre elles. Ces aires motrices forment le cortex moteur Les voies motrices allant du cortex moteur aux muscles. 2- Plasticité cérébrale et apprentissage moteur. Dans ses grandes lignes, l'organisation du cerveau et notamment du cortex est la même pour tous les individus : c'est une caractéristique propre à l espèce. Cependant, la comparaison de cartes motrices de plusieurs individus révèle l'existence de variations : ces différences interindividuelles ne sont pas innées, elles s'acquièrent au cours du développement, par apprentissage des gestes. Même chez l'adulte, les effets d'un entraînement moteur se traduisent par une amélioration des performances que l'on peut associer à une extension de l'aire motrice concernée. De telles modifications peuvent être obtenues rapidement et ne sont pas nécessairement durables : c'est ce qu'on appelle la plasticité cérébrale Les connexions entre neurones se modifient, ce qui crée des chemins privilégiés de circulation de l information. Le nombre de connexions augmente, de nouveaux neurones sont recrutés et une quantité plus importante de neuromédiateurs peut être libérée. À la vision d un cerveau immuable, se substitue peu à peu l image d un cerveau apte à se transformer tout au long de la vie en fonction des interactions avec l environnement. 3- La récupération de la motricité après une lésion. Il est en revanche clair que la plasticité cérébrale est essentielle à la récupération motrice dans les cas d AVC ou d amputations suivies de greffes. Le patient est alors confronté à un nouvel apprentissage moteur qui grâce à la plasticité cérébrale permet la récupération motrice. Pour le chapitre 14, il faut : - connaître la définition des mots suivants : aire motrice, cortex moteur, plasticité cérébrale
8 Chapitre 15 : Organisation des plantes à fleurs et vie fixée. La vie fixée, et donc l impossibilité de se mouvoir, expose les plantes à des contraintes au niveau de la nutrition (exploiter les ressources dans son environnement immédiat), au niveau de la reproduction (assurer la rencontre des gamètes, permettre la dispersion des graines pour étendre leur extension géographique et assurer des ressources nutritives suffisantes pour les individus de la population), au niveau des conditions changeantes du milieu (faire face aux variations saisonnières, aux herbivores, aux parasites). 1- L appareil végétatif des plantes. L appareil végétatif est composé de l appareil racinaire qui est en contact avec le sol et qui assure un ancrage de la plante et l absorption minérale (eau et ions minéraux) et de l appareil aérien qui est en contact avec l atmosphère et qui permet grâce aux feuilles de réaliser la photosynthèse. Les bourgeons se trouvent à la base des feuilles et à l extrémité des ramifications et assurent la croissance de la plante. 2. Surfaces d échanges de grande dimension, propices à la nutrition : TP : Les feuilles et la réalisation de la photosynthèse. Ainsi, de nombreuses adaptations (produits de l'évolution) permettent d'optimiser le captage de l'énergie lumineuse; on peut citer la disposition des feuilles face à la lumière, l'abondance des feuilles dans la couronne, le nombre élevé de chloroplastes par cellule de feuille, la quantité de chlorophylle par chloroplaste, la cyclose des chloroplastes. L'idée essentielle à retenir est que les diverses adaptations foliaires permettent à la feuille, organe fin et plat, de constituer une vaste surface permettant de capter très efficacement l énergie lumineuse nécessaire à la photosynthèse. 2.2 : Les racines et les poils absorbants. Les racines sont très ramifiées, très longues et présentent de très nombreux poils absorbants qui augmentent très fortement la surface de contact avec l eau du sol. Les poils absorbants sont des cellules de la couche cellulaire périphérique qui sont très allongées et absorbent l eau et les sels minéraux de façon active (voir schémas du TP21). 3 - Des systèmes conducteurs entre organes souterrains et aériens : TP22 Une plante utilise son système racinaire pour prélever l eau et les sels minéraux du sol. Ces composés sont ensuite chargés dans la sève brute, conduite par le xylème et remonte vers les tiges et les feuilles. Les vaisseaux du xylème sont généralement de grande taille, formés de cellules mortes (vides) et renforcés par des dépôts de lignine formant des motifs (spiralés, annelés ). Dans les feuilles, les vaisseaux du xylème se ramifient pour amener l eau et les sels minéraux à l ensemble des cellules foliaires. La photosynthèse permet la production de glucides (photoassimilats) qui sont alors chargés dans la sève élaborée, conduite par le phloème. Le phloème distribue la sève élaborée vers les tiges, les racines mais aussi vers les bourgeons, les fleurs, les graines, les fruits Les vaisseaux du phloème sont généralement plus petits et formés de cellules vivantes qui communiquent par des ponctuations. 4- La lutte contre les agressions. 4-1 : Les adaptations aux agressions du milieu. 4-2 : Les adaptations aux agressions par les autres êtres vivants. Pour le chapitre 15, il faut : - connaître la définition des mots suivants : xylème, phloème, vaisseaux conducteurs, sève brute, sève élaborée, poil absorbant, stomate, surface d'échange - connaître des schémas de l'organisation d'un poil absorbant, d'un stomate, le lien entre structure de la feuille et de la racine avec la surface d'échange - reprendre les exercices 4 page 114, 5 et 6 page 115, 8 page 116
9 Chapitre 16 : Reproduction des plantes à fleurs et vie fixée 1- Organisation générale de la fleur : TP Les structures de la fleur. La fleur est une structure présente uniquement chez les Angiospermes (plantes à fleurs) et qui se développe à partir d un bouton floral. Elle est généralement composée de 4 types de pièces florales, organisée en verticilles (couronnes concentriques) avec de l extérieur vers l intérieur : 1-2Le déterminisme génétique de l édification de la fleur. La mise en place de la fleur est sous contrôle génétique. Ce sont des gènes du développement qui permettent de déterminer l identité de chaque verticille. Si un ou plusieurs des gènes sont mutés, le ou les verticille(s) ne se développent pas. 2- De la fleur au fruit. 2-1 : La pollinisation et la rencontre des gamètes. Les étamines renferment des grains de pollen (cellules reproductrices mâles); en se déposant sur les stigmates d une fleur de la même espèce les grains de pollen germent (tube pollinique) et vont féconder les ovules présents dans les carpelles de l ovaire. La fécondation se réalise en 4 étapes : pollinisation (dépôt de pollen sur les stigmates réceptifs du pistil), afflux d eau dans les grains de pollen, germination des grains de pollen et développement d un tube pollinique dans le style et libération des gamètes mâles par le tube pollinique à proximité des gamètes femelles et fécondation. 2-2 : La formation des graines et du fruit. Après la fécondation, la fleur est transformée en fruit. Les sépales, pétales et étamines fanent et seront détruites tandis que le pistil (généralement l ovaire) se transforme en fruit. Les ovules contenus dans l ovaire vont se transformer en graines. Ces graines contiennent l embryon qui permettra de reformer une plante entière lors de la germination. 3- La vie fixée et le transport du pollen et des graines. 3-1 : La dispersion du pollen. La pollinisation croisée nécessite un transport de pollen d une fleur vers une autre. Ce transport peut être réalisé par le vent (fleurs anémogames) ou par des animaux (insectes pour les fleurs entomogames). 3-2 : La dissémination des fruits et des graines. Les graines et les fruits sont disséminés - Sans intervention d éléments extérieurs : les fruits secs expulsent leurs graines, cette dissémination se fait à très courte distance. - Avec l aide d éléments extérieurs (les vecteurs) Vecteur abiotique comme le vent : fruits ou graines légers, petits, de forme adaptée pour une dissémination à plus longue distance Vecteurs biotiques : les animaux avec des fruits ou graines à crochets capables de s accrocher au pelage des animaux (dissémination passive) ou par richesse en substances nutritives (fruits charnus et sucrés) qui est une dissémination active. Ces deux disséminations se font sur de très grande distance. Pour le chapitre 16, il faut : - connaître la définition des mots suivants : coévolution, fleur, fruit, graine, verticille, gène du développement, pollinisation - connaître les différentes parties de la fleur, le contrôle génétique de la mise en place de la fleur, les agents pollinisateurs, un exemple de coévolution, les étapes de la fécondation, le passage de la fleur au fruit
10 Chapitre 17 : La plante domestiquée. 1- L'origine des espèces cultivées. Les espèces cultivées ont été sélectionnées artificiellement à partir des espèces sauvages dans des régions appelées foyers de domestication (différente selon l'espèce cultivée). Ce processus s'appelle domestication et s'est déroulé sur plusieurs milliers d'années. Les caractères que l'homme a sélectionné sont ceux qui facilitent la culture, la récolte et l'utilisation de l'espèce cultivée, c'est une sélection artificielle. 2- Les bases génétiques de la domestication. Pendant le processus de domestication, l'homme identifie dans les populations sauvages les individus qui présentent les caractéristiques intéressantes pour la culture. En récoltant les grains produits par ces individus et en les utilisant comme semence, il modifie de génération en génération les caractéristiques des espèces cultivées qui présentent un ensemble de caractères utiles à l'homme. L'ensemble de ces caractères constitue le syndrome de domestication. C'est un processus de sélection artificielle. 3- La biodiversité des plantes cultivées. 3-1 : Biodiversité et sélection variétale. Cette sélection de variétés différentes après domestication de plantes sauvages a été à l'origine d'une très grande biodiversité des plantes cultivées. 3-2 : Techniques de croisement et biodiversité actuelle des plantes cultivées. La biodiversité cultivée est en forte réduction depuis quelques décennies car les variétés cultivées sont peu nombreuses. Pourtant il faut conserver les variétés anciennes car elles possèdent des caractéristiques permettant de créer de nouvelles espèces. 4- Génie génétique et plantes cultivées. La transgenèse, à la différence des techniques de croisement, permet de créer par génie génétique de nouvelles variétés. Elle permet l'introduction d'un gène d'une espèce dans le génome d'une autre espèce. Pour le chapitre 17, il faut : - connaître la définition des mots suivants : domestication, génie génétique, sélection artificielle, sélection variétale, - connaître un exemple d'ogm végétal, un exemple de domestication végétale - reprendre les exercices 6 page 55, 8 page 56
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