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1 OGE - Office de Génie Ecologique - 5 boulevard de Créteil Saint-Maur-des-Fossés - France contact@oge.fr Tél Fax Sarl au capital de RCS Créteil B Code APE : 741 G

2 Intitulé de la mission Résumé de l étude Inventaire des amphibiens et mesures de gestion en forêt régionale de la forêt régionale de Galluis Rapport final Type de rapport Plan de gestion Maître d ouvrage A.E.V. Office de Génie Écologique (O.G.E.) 5 boulevard de Créteil Saint-Maur-des-Fossés O.G.E. Rédacteurs Tel. : Courriel : contact@oge.fr Fax : Site Internet : Rédaction : Vincent TANGUY Relecture : Olivier LABBAYE Cartographie : Léna LI Date d envoi 16 novembre 2015 (V4) Couverture Photos : Imago de Crapaud commun Bufo bufo en forêt régionale de Galluis V. Tanguy - O.G.E. Réalisation : Léna LI OGE - Office de Génie Ecologique - 5 boulevard de Créteil Saint-Maur-des-Fossés - France contact@oge.fr Tél Fax Sarl au capital de RCS Créteil B Code APE : 741 G

3 TABLE DES MATIERES 1 Contexte et objet de l étude Délimitation de la zone d étude Périmètres de protection et d inventaires Périmètres de protection Périmètres d inventaires Autres périmètres Méthodologie des inventaires des amphibiens Mode opératoire de recherche des amphibiens Modalités sanitaires sur le terrain Diagnostic écologique Étude bibliographique Résultats des inventaires Les habitats aquatiques Les habitats terrestres Espèces d amphibiens observées, bio-évaluation, état et menace des populations Autres groupes patrimoniaux observés Analyse des corridors écologiques Corridors écologiques de la sous-trame bleue : Corridors écologiques de la sous-trame arborée : Synthèse des enjeux Plan d actions Menaces sur l état de conservation des populations d amphibiens dans la forêt régionale de Galluis objectifs de gestion des milieux aquatiques Curage des sites de reproduction Ouverture des sites reproduction Protection des ornières objectifs de gestion des milieux terrestres Gestion des parcelles en sylviculture Mise en place d abris/caches Suivis des espèces et des sites Suivis des espèces Suivis des habitats aquatiques et des habitats terrestres Bibliographie Annexes : Espèces faunistiques recensées (inventaires O.G.E ) régionale du Bois de Galluis Rapport final / Novembre 2015_V4 3 / 53

4 Table des cartes et illustrations Figure 1 Localisation de la zone d'étude... 6 Figure 2 Localisation des périmètres d'inventaires et de protection... 8 Figure 3 Carte des habitats terrestres et aquatiques Figure 4 Carte de localisation des observations les plus récentes d amphibiens (et autres groupes patrimoniaux) Figure 5 Extrait du SRCE : Corridors écologiques et éléments fragmentants de la sous-trame bleue Figure 6 Extrait du SRCE : Corridors écologiques et éléments fragmentants de la sous-trame arborée Figure 7 Carte des enjeux des habitats aquatiques et terrestres Figure 8 Carte des pistes de gestion en faveur des amphibiens en forêt régionale de Galluis48 Figure 9 Tableau récapitulatif des objectifs de gestion régionale du Bois de Galluis Rapport final / Novembre 2015_V4 4 / 53

5 1 CONTEXTE ET OBJET DE L ÉTUDE L Agence des Espaces Verts souhaite réaliser un diagnostic des populations d amphibiens sur la forêt Régionale de Galluis dont elle a la gestion. La réalisation de cet état initial doit s accompagner d une prise en compte et d une description de l état de conservation des populations, ainsi que de leur possible évolution. A la suite de cette première analyse, il apparait nécessaire d identifier les menaces pouvant peser sur ces populations d amphibiens et de proposer des mesures de gestion adaptées à leur conservation. Ce rapport présente le résultat de l étude. 2 DÉLIMITATION DE LA ZONE D ÉTUDE La zone d étude correspond au territoire du PRIF de la forêt régionale de Galluis qui s étend sur 220 hectares. Elle se situe, pour le Val d Oise (95), sur les communes de Frémainville et Avernes ainsi que, pour les Yvelines (78), sur les communes de Jambville et Lainville-en- Vexin. «La Forêt de Galluis se situe dans le Parc Naturel Régional du Vexin Français. Elle occupe la majeure partie d une grande butte du Vexin au relief particulièrement accidenté. Le dénivelé enregistré sur le site est de 77 mètres. La nature géologique de cette butte conduit par endroit, au niveau des plaquages de sable de Fontainebleau sur socle marneux, au développement d une flore typique des sols acides, pauvres et localement humides. Les essences feuillues (Châtaigner, Chêne sessile, Charme, Frêne ) sont dominantes à l exception de plusieurs parcelles de conifères sur la partie haute du relief. Les larges chemins qui parcourent le massif forestier sont par endroit suffisamment larges pour qu on observe un développement important de la végétation herbacée et des reliquats de lande.» - AEV- CCTP régionale du Bois de Galluis Rapport final / Novembre 2015_V4 5 / 53

6 Figure 1 Localisation de la zone d'étude régionale du Bois de Galluis Rapport final / Novembre 2015_V4 6 / 53

7 3 PÉRIMÈTRES DE PROTECTION ET D INVENTAIRES 3.1 PÉRIMÈTRES DE PROTECTION Seul un E.N.S. est présent sur la zone d étude dont les limites sont similaires à celles de la forêt régionale de Galluis. Il a été défini pour l intérêt botanique du secteur avec notamment la présence de deux plantes protégées et déterminantes de ZNIEFF: Blechnum spicant, Dactylorhiza maculata, Osmonde royale (PR), Polystichum setiferum, Equisetum telmateia, Orobanche hederae, Erica tetralix, Vaccinium myrtillus, Impatiens noli-tangere (PR), Glyceria maxima, Berula erecta Aucun autre périmètre de protection (N2000, réserve, APPB) n est présent tout ou en partie sur la zone d étude. 3.2 PÉRIMÈTRES D INVENTAIRES Trois ZNIEFF, deux de type I et une de type de II, sont présentes sur la zone d étude. ZNIEFF de type I : N SOURCE DES CHAUMARETS ; N MARE DE LA GRUE. Totalement incluses dans la zone d étude, ces deux ZNIEFF de moins d un hectare ont été désignées pour les espèces végétales de milieux humides et d intérêt patrimonial qui s y trouvent. Aucune espèce d amphibien n y est mentionnée. ZNIEFF de type II : La ZNIEFF n BUTTES DE L'ARTHIES de 2635 hectares recouvre la majeure partie de la forêt régionale de Galluis et s étend bien au delà. «Les buttes boisées de l'arthies réunissent des milieux remarquables typiques de ces entités : tourbières boisées, molinaires, landes sèches et humides relictuelles, chenaies acidophile à Myrtille, bois de pentes submontagnards. Au moins 6 espèces végétales protégées sont connues comme l'osmonde royale ou la linaigrette à feuilles minces. Au moins une espèce d'insecte protégée, la grande Queue-fourchue, est présente.» Cinq espèces d amphibiens sont mentionnées comme présentes et reproductrices au sein de cette ZNIEFF avec le Crapaud commun Bufo bufo, le Triton palmé Lissotriton helveticus, régionale du Bois de Galluis Rapport final / Novembre 2015_V4 7 / 53

8 le Grenouille agile Rana dalmatina, la Grenouille rousse Rana temporaria et la Grenouille verte Pelophylax kl. Esculentus. Ces espèces sont notamment connues au sein de la zone d étude. 3.3 AUTRES PÉRIMÈTRES La zone d étude se situe par ailleurs dans le périmètre du Parc Naturel Régional du Vexin Français. Figure 2 Localisation des périmètres d'inventaires et de protection régionale du Bois de Galluis Rapport final / Novembre 2015_V4 8 / 53

9 4 MÉTHODOLOGIE DES INVENTAIRES DES AMPHIBIENS Trois prospections ont eu lieu pour la recherche des amphibiens et pour la caractérisation des habitats terrestres et aquatiques : Le 21 août 2014, en journée, avec un temps variable et de légères averses passagères pour un maximum de 18 C en journée, avec recherche des possibles habitats de reproduction et la caractérisation des habitats terrestres ; Le 3 mars 2015, en journée et en soirée, avec un ciel dégagé pour des températures nocturnes d environ 3 C, à la recherche des espèces précoces (Grenouilles brunes, Crapaud commun et certains tritons notamment) ; Le 4 mai 2015, en journée et en soirée, avec un ciel pluvieux et orageux pour des températures nocturnes d environ 16 C, à la recherche des espèces tardives (certains tritons, sonneur à ventre jaune.) Les méthodologies décrites ci-dessous sont inspirées du protocole POPAMPHIBIEN pour les amphibiens proposé par la Société Herpétologique de France (SHF) : Mode opératoire de recherche des amphibiens Afin de déterminer l absence/présence des espèces et l estimation des effectifs de leur population, nous avons utilisé trois techniques complémentaires. Le principe de ces trois méthodes est d établir un indice de l abondance relative des populations étudiées : Le comptage par recherche visuelle des pontes Les prospections ont eu lieu de jour, en parcourant les berges des sites aquatiques, pendant 5 minutes. Pour les sites de grande surface ou peu accessible (mare de la Grue ou mare St-Clair par exemple), l individualisation des pontes n a pas été possible. L estimation de l effectif a été réalisée avec la technique suivante. régionale du Bois de Galluis Rapport final / Novembre 2015_V4 9 / 53

10 Le comptage par recherche visuelle des adultes dans l eau Le comptage s est effectué en début de nuit. C est une période d activité particulièrement intense pour les individus reproducteurs qui sont bien visibles à la lampe torche et qui chantent, pour certaines espèces. Notons que cette activité baisse rapidement, des prospections en seconde partie de nuit n auraient donc pas eu d intérêt. Les individus ont identifiés à vue avec utilisation de filet troubleau/épuisette pour sonder les parties plus profondes de la mare. Dans le cas d observation après le coucher du soleil, un point d écoute de 5 min ou jusqu à qu un individu soit entendu, a été réalisé, avant d allumer la lampe torche. Les berges accessibles ont été parcourues pendant 5 min, afin de comptabiliser les mâles ainsi que les individus en amplexus. Les mâles reproducteurs se différencient des femelles par la présence de callosités nuptiales brunes sur les doigts et par un sac vocal interne qui produit un effet violacé sur la coloration de la gorge. Dans le cas de grande frayère (mare St-Clair, mare de la Grue, etc.), un sous-échantillonnage a été réalisé, pour estimer l effectif total. Le comptage par recherche visuelle des adultes en milieu terrestre Les prospections ont été réalisées de jour. Les abris naturels ou artificiels (bois, tôle, plaque ) ont été soulevés afin d y trouver des individus en repos journalier. Tous les indices de présence de reproduction ont été notés et référencés dans la base de données : chants ou cris d appel sexuel (pour les espèces d anoures exclusivement), parades nuptiales ou amplexus, pontes, larves ou têtards, imagos ou jeunes métamorphosés Modalités sanitaires sur le terrain Sur le terrain, afin de ne pas propager une maladie très contagieuse qui décime massivement les amphibiens, O.G.E a désinfecté (avec du Virkon à 1%) son matériel (épuisettes) et l équipement (bottes ou waders) avant et après chaque journée d inventaire. Cette maladie, la Chytridiomycose est provoquée par un champignon pathogène, Batrachochytrium dendrobatidis, qui se développe sur la peau des amphibiens. L infection se transmet dans l eau, par des zoospores. Les activités humaines, dans ou à proximité de sites aquatiques, participent fortement à la dissémination du champignon et représentent un risque majeur pour les populations d amphibiens. régionale du Bois de Galluis Rapport final / Novembre 2015_V4 10 / 53

11 5 DIAGNOSTIC ÉCOLOGIQUE 5.1 ÉTUDE BIBLIOGRAPHIQUE Une analyse bibliographique approfondie a été réalisée. Plusieurs ouvrages, études et personnes ressources ont été consultés (cf. page : 41). O.G.E. s est attaché à consulter divers organismes tels que : le PNR du Vexin Français, le Conseil général du 95, les mairies des quatre villes recouvertes par la forêt régionale de Galluis, la Société Herpétologique de France ainsi que Natureparif et bien sûr l AEV. Voici les résultats de l enquête bibliographique arrêtée en mai 2015 : NB : quand plusieurs données pour une même espèce ont été collectées pour le même site par différents organismes à différentes années (dont les inventaires ), seules les données les plus récentes sont mentionnées et cartographiées. Organismes contactés Personnes ressources Statut Mairie de Frémainville (95) Secrétariat Pas de réponse Mairie d'avernes (95) Secrétariat Pas de réponse Mairie de Jambville (78) Secrétariat Pas de réponse Mairie de Lainville-en-Vexin (78) Secrétariat Pas de réponse CG95 Gregory JECHOUX Répondu Natureparif Maxime KAYADJANIAN Répondu LPO-IdF Siège IdF Pas de réponse Pierre LESCURE Répondu SHF Pierre RIVALIN PNR Vexin français Nicolas GALAND Répondu En plus de cette enquête, O.G.E. s est attaché à étudier différentes documentations telles que les atlas des amphibiens pour le secteur concerné, les sites internet pertinents tels que celui de l INPN, etc. Résultat de l analyse bibliographique par espèce : La cartographie des résultats de l analyse bibliographique est regroupée avec la cartographie des observations faites par O.G.E. en 2014 et 2015 page 33. Seules les observations les plus récentes pour une même espèce à un même endroit sont représentées. Crapaud commun Bufo bufo : cette espèce se reproduit dans les mares et les étangs, mêmes profonds et de grande dimension avec ou sans poissons. Ces sites de pontes sont généralement forestiers ou situés à proximité. Les forêts peuvent être feuillus ou mixtes et régionale du Bois de Galluis Rapport final / Novembre 2015_V4 11 / 53

12 sont plutôt de nature fraiches à humides et non salées. Le Crapaud commun est moins abondant dans les milieux secs et en zones inondables. Cette espèce à large rayon de dispersion est capable de coloniser des sites à plusieurs kilomètres. Le début de la période de reproduction donne lieu à d'impressionnantes migrations de centaines voire de milliers d'individus quittant leurs gîtes nocturnes. C est une espèce protégée par l article L411-1 du code de l environnement et listée à l arrêté ministériel du 19 novembre Le Crapaud commun est connu de la forêt régionale de Galluis avec des individus présents en période de reproduction à la mare de la Grue (AEV, 2009) et à la mare St- Clair (SHF, 2005). Quelques imagos ont été aperçus en contrebas de la mare de la Grue, a priori dans un fossé en eau (PNR de Vexin Français, 2013). Des individus ont aussi été Figure 3 Crapaud commun en amplexus A. Adamczyk - O.G.E. observés en période de reproduction dans une mare à Lainville-en-Vexin à l ouest de la zone d étude (PNR de Vexin Français, 2012). Pour finir une grande population de Crapaud commun est connue sur la commune de Magny-en-Vexin, bien plus au nord de la zone d étude (CG95, com. pers.). L INPN note cette espèce comme présente sur les communes de Frémainville et Lainville-en-vexin. Grenouille rousse Rana temporaria : cette grenouille a des exigences variées en matière d'habitats, mais on la trouve souvent dans des secteurs moins ouverts que la Grenouille verte. La Grenouille rousse est ubiquiste et fréquente boisements de feuillus ou mixtes, prairies et pâturages en phase terrestre. Les sites de reproduction, généralement stagnants mais parfois légèrement courants, peuvent être de dimension et de profondeur réduite et de toute nature (lacs, étangs, bassins divers, parfois ruisseaux, fossés, etc.). Cette espèce est protégée. Figure 4 Grenouille rousse O. Roger - O.G.E. La Grenouille rousse est connue de la forêt régionale de Galluis avec des individus présents en période de reproduction à la mare de la Grue (AEV, 2009) et à la mare St-Clair (SHF, 2004). Des individus ont aussi été observés en période de reproduction dans une mare à Lainville-en-Vexin à l ouest de la zone d étude (PNR de Vexin Français, 2012). L INPN note cette espèce comme présente sur les communes de Frémainville et Lainville-en-vexin. régionale du Bois de Galluis Rapport final / Novembre 2015_V4 12 / 53

13 Grenouille agile Rana dalmatina : cette espèce est intimement liée aux boisements de feuillus et fourrés. Elle affectionne les boisements alluviaux, le bocage et les forêts de plaine. En phase terrestre et estivale, on peut parfois la trouver dans les prairies en lisière de boisement. La Grenouille se reproduit dans les mares forestières ou en lisière, parfois même dans des pièces d'eau de faible profondeur. Elle évite les eaux poissonneuses. Cette espèce est protégée. La Grenouille agile est connue de la forêt Figure 5 Grenouille agile O. Labbaye - O.G.E. régionale de Galluis avec des individus présents en période de reproduction à la mare de la Grue (AEV, 2009). Des individus ont aussi été observés en période de reproduction dans une mare à Lainville-en-Vexin à l ouest de la zone d étude (PNR de Vexin Français, 2012). L INPN note cette espèce comme présente sur les communes de Frémainville et Lainville-en-vexin. Groupe des Grenouilles vertes Pelophylax sp. : ce groupe d espèce est connu de la forêt régionale de Galluis avec des individus présents en période de reproduction à la mare de la Grue (AEV, 2009) et la mare de la Fontaine St-Claire (SHF, 2005). La détermination spécifique restant délicate avec un risque de confusion important au sein du groupe, les individus n ont pas été déterminés au stade de l espèce. On retrouve généralement ce groupe de grenouilles dans de nombreux types de plans d eau (lacs, bassin, étangs, mares de jardins ou de pâture, prairies inondées, etc.). Alyte accoucheur Alytes obstetricans : il s'agit d'une espèce pionnière et relativement anthropophile fréquentant préférentiellement les abords des mares de fermes, les dépressions humides, les carrières, les vieux murets et les fossés. L Alyte accoucheur affectionne habituellement les secteurs bien ensoleillés et colonise rapidement les nouveaux habitats aquatiques qui peuvent, par ailleurs, être de qualité écologique médiocre. On le retrouve aussi dans les milieux boisés mais généralement à proximité d habitations où il se réfugie. Il est absent des zones inondables. Cette espèce est protégée et inscrite en annexe IV de la directive Habitats. Ce petit crapaud n est pas connu de la forêt régionale de Galluis. Au moins un individu a été entendu dans le bourg Frémainville (PNR du Vexin Français, com. pers.). Sonneur à ventre jaune Bombina variegata : aucune donnée sur cette espèce n a pu être obtenue sur la zone d étude ou à proximité immédiate. La donnée la plus proche se situe dans la ZNIEFF de type I de la carrière de Nointel à 30 kilomètre à l est de la zone d étude et date de Des recherches spécifiques en 2014 ont été menées par divers organismes à l échelle du Val d Oise afin de retrouver cette espèce sur des sites où elle était autrefois connue, ou bien pour trouver de nouvelles populations. Malheureusement, ces recherches sont restées vaines et l espèce est considérée officieusement comme disparue du Val d Oise (PNR Vexin Français/CG95, com. pers.). De plus, la zone d étude n est pas totalement régionale du Bois de Galluis Rapport final / Novembre 2015_V4 13 / 53

14 favorable à la reproduction de ce petit crapaud. Les chances qu une population aujourd hui inconnue s y développe sont extrêmement faibles voir nulles. Salamandre tachetée Salamandra salamandra : cette espèce spectaculaire vit essentiellement dans les forêts de feuillus ou mixte mais on la retrouve aussi dans des milieux bocagers. Elle affectionne préférentiellement des boisements frais à humides mais il est possible de l observer dans des milieux plus secs. La Salamandre tachetée est absente des boisements résineux et de plaines alluviales. Cette espèce se reproduit principalement dans des Figure 6 Salamandre tachetée A. Adamczyk - O.G.E. pièces d eau diverses non poissonneuses (mares, laces, étangs, bassins, etc.) et de ornières même de dimension modeste. Cette espèce est protégée. La Salamandre tachetée est connue de la forêt régionale de Galluis avec des larves présentes à la mare de la Grue (AEV, 2009) et à la mare St-Clair (SHF, 2004). Quelques larves ont été aperçues en contrebas de la mare de la Grue, a priori dans un fossé en eau (PNR de Vexin Français, 2013). Des larves ont aussi été observées dans une mare à Lainville-en-Vexin à l ouest de la zone d étude (PNR de Vexin Français, 2012). L INPN note cette espèce comme présente sur la commune de Frémainville. Triton palmé Lissotriton helveticus : ce petit triton ubiquiste, et probablement le plus commun de France, se reproduit dans des mares sans poissons, des fossés et même des ornières et des flaques. Il affectionne cependant la présence de boisements ou secteurs arbustifs à proximité de ses sites de reproduction. L'espèce est protégée. Le Triton palmé est connu de la forêt régionale de Galluis avec des individus présents en période de reproduction à la mare de la Grue (AEV, 2009) et à la mare St- Clair (SHF, 2005). L INPN note cette espèce comme présente sur les communes de Frémainville et Lainville-en-vexin. Figure 7 Tritons palmés L. Spanneut - O.G.E. Triton ponctué Lissotriton vulgaris : cette petite espèce recherche surtout les mares et les étangs sans poissons, le plus souvent dans des secteurs découverts. Le Triton ponctué est néanmoins assez ubiquiste et colonise d autres types de plans d eau tels que des bras morts, bassins, fossés. On le retrouve à la fois dans les boisements mais aussi en milieu bocager jusqu à des milieux franchement plus ouverts tels que des remblais. Cette espèce est protégée. régionale du Bois de Galluis Rapport final / Novembre 2015_V4 14 / 53

15 Le Triton ponctué est connu de la forêt régionale de Galluis avec des individus présents en période de reproduction à la mare de la Grue (AEV, 2009) et à la mare St- Clair (SHF, 2004). L INPN note cette espèce comme présente sur la commune de Frémainville. Elle serait assez rare sur le secteur et mérite une recherche approfondie (PNR du Vexin Français, com. pers.). Figure 8 Triton ponctué A. Adamczyk - O.G.E. Triton alpestre Ichthyosaura alpestris : cette espèce se rencontre dans les mares, même de dimension modeste, ainsi que dans les fossés et les ornières. Les gîtes d'hiver, localisés dans les boisements doivent être situés à proximité. Les populations de ce triton se réduisent en beaucoup d'endroit par destruction de ses sites de pontes et par alevinage. Il est protégé. Aucune donnée concrète n a pu être obtenue pour ce triton sur ou à proximité de la zone d étude. L espèce est néanmoins connue plus globalement de l ouest du Val d Oise et reste à rechercher. Triton crêté Triturus cristatus : ce grand triton occupe essentiellement les secteurs de prairies comportant plusieurs mares de reproduction. L'espèce a beaucoup régressé du fait de l'abandon du pâturage, de la destruction des mares situées en plein champ et de l'alevinage qui augmente la prédation par les poissons. Cette espèce est protégée et citée en annexe II et IV de la Directive Habitats. Aucune donnée concrète n a pu être obtenue pour ce triton sur ou à proximité de la zone d étude. L espèce est néanmoins connue plus globalement dans l ouest du Val d Oise et reste à rechercher. 5.2 RÉSULTATS DES INVENTAIRES Les grands habitats liés aux amphibiens sont représentés sur une carte page Les habitats aquatiques Les habitats aquatiques et terrestres ont fait l objet d inventaires lors des journées de prospection (cf. méthodologie p.9). La zone d étude étant importante (220 hectares), tout n a pu être parcouru de manière exhaustive. Cependant et grâce à une analyse cartographique préalable, les habitats aquatiques avérés ou potentiels (mares connues, fossés, zones humides, talwegs, etc.) ont été visités. Toujours au vu de la surface, il faut noter que certains points d eau peuvent avoir échappé aux inventaires Mares et lavoir Les grands habitats liés aux amphibiens sont représentés sur une carte page 24. régionale du Bois de Galluis Rapport final / Novembre 2015_V4 15 / 53

16 Une mare, dite «mare de la peupleraie», n a pas été prospectée. Sa localisation, n ayant pas été découverte lors des journées d inventaire, a été fournie par l AEV fin 2015 après la phase de terrain. Celle-ci se situe au sein de la peupleraie dense. Deux mares déjà connues, la mare St-Clair et la mare de la Grue, ont été retrouvées sur la zone d étude. Un ancien lavoir est aussi présent au centre du boisement. Quatre mares de petite surface ont été découvertes lors du dernier passage, en mai 2015, en bord de chemin forestier au nord-ouest de la zone d étude. Une cinquième mare est présente hors zone d étude mais à proximité de cette dernière au sud. Mare St-Clair : Cette mare en limite sud-est de la forêt régionale de Galluis résulte de l accumulation d un ruissellement. Cette accumulation est rendue possible grâce à la présence d une berge bétonnée. Cet écoulement est historiquement connu pour ses vertus «curatives» et par la présence de la fontaine St-Clair. La mare, d une superficie d environ 500 m², présente des berges en pente douce, une végétation aquatique abondante en entrée et une berge abrupte bétonnée du coté de l exutoire. Assez encaissée, la mare St-Claire Figure 9 Mare St-Clair V. Tanguy - O.G.E. reste majoritairement ombragée même si la lumière parvient à percer en fonction des heures de la journée. La mare est favorable au développement d amphibiens avec la présence d au moins sept espèces : Grenouilles rousse et agile, Crapaud commun, Triton palmé, Triton ponctué (non retrouvé en 2015, dernière observation en 2005) Salamandre tachetée et Groupe des grenouilles vertes. Mare de la Grue : Cette mare en limite de boisement proche du bourg de Frémainville est connue pour abriter des espèces d amphibiens. Elle a fait l objet d inventaires faunistiques et floristiques, ainsi que d une étude en 2008 (AEV, 2009) pour sa restauration qui a eu lieu courant Ainsi, des espèces comme le Crapaud commun, la Grenouille agile, la Grenouille rousse, la Salamandre tachetée, le Triton palmé, le Triton ponctué (non retrouvé en Figure 10 Mare de la Grue V. Tanguy - O.G.E. régionale du Bois de Galluis Rapport final / Novembre 2015_V4 16 / 53

17 2015, dernière observation en 2009) ou le Groupe des grenouilles vertes et l Alyte accoucheur s y reproduisent. La taille de la mare (1 300m²) et la diversité de micro-habitats qu elle abrite tels que les berges en pentes douces, les secteurs de roselière, les secteurs d eau profonde, les secteurs ombragés ou éclairés, sont favorables au développement d une diversité d amphibiens. Lavoir : Un petit lavoir est présent au centre du boisement. D une superficie rectangulaire d environ 20 m², ce lavoir est entouré de petites berges bétonnées pouvant être franchies dans un sens comme dans l autre par des amphibiens. L eau a une profondeur d environ 20 cm avec un fond recouvert de matière organique en décomposition. Le lavoir situé sous couvert arboré reste ombragé. La Salamandre tachetée et le Triton palmé y sont présents. Un suintement part du site pour descendre vers le nord de la zone d étude. Figure 11 Lavoir V. Tanguy - O.G.E. Mare 1 : Cette mare présente en bord d un chemin forestier secondaire résulte de l accumulation d un écoulement provenant de l ouest du boisement. Avec une superficie d environ 50m², elle est ombragée avec une faible profondeur et un fond majoritairement composé de feuilles en décomposition. De l eau s écoule de sa partie nord qui fusionne notamment avec une zone humide de taille plus importante. Figure 12 Mare 1 V. Tanguy - O.G.E. régionale du Bois de Galluis Rapport final / Novembre 2015_V4 17 / 53

18 Elle est occupée par la Salamandre tachetée, le Triton palmé et la Grenouille rousse. Le Crapaud commun y a été observé, il était certainement en déplacement car sa reproduction y est peu probable au vu de ses exigences. Mare 2 : Cette mare ainsi que les mares suivantes (3 et 4) ont été découvertes le long d un chemin forestier au nord de la zone d étude. Ce chemin présentait par ailleurs de nombreuses ornières en eau début mai La mare 2 est de faible superficie et profondeur. Son fond est majoritairement composé d une litière de feuille. Il est probable qu en période plus sèche, la superficie en eau de cette mare soit très réduite. Des larves de Salamandre tachetée et des individus de Triton palmé y ont été observés. Figure 13 Mare 2 V. Tanguy - O.G.E. Mare 3 : Cette mare ainsi que les mares 2 et 4 ont été découvertes le long d un chemin forestier au nord de la zone d étude. Ce chemin présentait par ailleurs de nombreuses ornières en eau début mai La mare 3 est de superficie et de profondeur plus importante que les mares 2 et 4 (environ 50m²). Elle est de se fait assez attrayante pour certaines espèces : Triton palmé, Salamandre tachetée, Grenouille brune et Figure 14 Mare 3 V. Tanguy - O.G.E. Crapaud commun. Cette mare reste située sous un couvert arboré, qui lui apporte un fond principalement composé de feuilles en décomposition. Mare 4 : Cette mare ainsi que les mares 2 et 3 ont été découvertes le long d un chemin forestier au nord de la zone d étude. Ce chemin présentant par ailleurs de nombreuses ornières en eau début mai La mare 4 est de faible superficie et profondeur. Son fond est majoritairement composé d une litière de feuilles. L eau est assez trouble (probablement remuée par les Figure 15 Mare 4 V. Tanguy - O.G.E. pluies lors de l inventaire). Il est probable qu en période plus sèche, la superficie en eau de cette mare soit très réduite. Des larves de régionale du Bois de Galluis Rapport final / Novembre 2015_V4 18 / 53

19 Salamandre tachetée et des individus de Triton palmé y ont été observés. Un Crapaud commun y a été observé en déplacement (pas de reproduction). Mare 5 : La mare 5 est située hors zone d étude en limite sud et en bas de pente. Elle existe grâce à la présence d une large et profonde dépression au niveau du ruissèlement provenant en partie de la mare de la Grue. L eau s y accumule mais avec un léger courant, puisque la mare déverse sont trop plein en période de hautes eaux ou de pluie vers le sud-est. Les berges sont abruptes et peu accessibles (présence d arbuste et ronciers). Du Crapaud commun, de la Grenouille agile, de la Grenouille rousse et du Triton palmé y ont été observés et/ou entendus. Figure 16 Mare 5 V. Tanguy - O.G.E Secteurs humides Les grands habitats liés aux amphibiens sont représentés sur une carte page 24. Divers secteurs humides ont été trouvés au sein de la forêt régionale de Galluis. Ces secteurs humides correspondent principalement à de petites accumulations ou poches d eau, temporaires ou non, ne présentant pas les caractéristiques d un plan d eau stable. Ces secteurs se trouvent (cf. cartes page 24) : en exutoire de la mare de la Grue secteur humides 9 et 10. Le secteur humide 9 est de large superficie avec des peupliers, et abrite l Osmonde royale ; le long de l écoulement 3 partant du lavoir secteurs 2 et 12 ; en limite ouest de la forêt régionale de Galluis secteur humide 8 ; le long d un chemin forestier secondaire, dans un fossé (nord de la zone d étude) - secteur 1 ; Figure 17 Secteur humide 2 V. Tanguy O.G.E. régionale du Bois de Galluis Rapport final / Novembre 2015_V4 19 / 53

20 En contrebas de l écoulement 5, alimenté par ce dernier via la mare 1 secteur humide 3. Ce secteur humide possède une large superficie avec une lame d eau parfois conséquente rendue possible par la présence de petits merlons ; En contrebas d un chemin forestier dans des dépressions d origine inconnue secteurs 4 et 5 ; Le long de chemin avec des secteurs à sphaignes secteurs humides 6 et 7 ; Hors zone d étude au sud secteur humide 11 (donnée issue de la bibliographie). Il est possible qu il s agisse d une petite mare. Ce secteur, hors périmètre, n a pas été exploré en Figure 18 Secteur humide 3 - V. Tanguy - O.G.E. Certains secteurs humides possèdent une lame d eau assez profonde et sont d assez grande superficie pour pouvoir permettre la reproduction de certaines espèces, avec la Salamandre tachetée présente sous forme de larves dans les secteurs humides 2, 3 et 11, ainsi que la Grenouille rousse avec des pontes trouvées dans le secteur humide 3. Ces milieux ont un rôle important dans la constitution des corridors de la sous-trame bleue Mouillères Deux mouillères, hors zone d étude, sont présentes en lisière de boisement dans les parcelles agricoles à l est de la zone d étude. Une petite mouillère, mouillère 1, résulte d un écoulement provenant de la mare St- Clair. Deux individus de Triton palmé y ont été trouvés. Il est possible que cette espèce s y reproduise si la mouillère reste assez pérenne. La mouillère 2, de large superficie, possède un fond composé de terre nue sans aucune trace de végétation ou matière organique. Aucun amphibien n y a été trouvé. Figure 19 Mouillère 1 V. Tanguy - O.G.E. régionale du Bois de Galluis Rapport final / Novembre 2015_V4 20 / 53

21 Ornières Les grands habitats liés aux amphibiens sont représentés sur une carte page 24. De nombreuses ornières ont été trouvées principalement dans la partie ouest à nordouest de la zone d étude. Certaines ornières sont parfois pérennes et assez stables permettant ainsi la reproduction de la Salamandre tachetée (ornières 1, 3, 4, 5, 6, 7 et 8). Les ornières les plus à l ouest et les plus profondes semblent régulièrement empruntées par des engins sylvicoles ou de loisirs de types 4x4, quads, motocross ou Figure 20 Ornière V. Tanguy - O.G.E. vélos. Ces engins participent à la détérioration des ornières et sont une contrainte pour la reproduction des amphibiens. Ces ornières participent néanmoins à la constitution des corridors de la sous-trame bleue Écoulements Les grands habitats liés aux amphibiens sont représentés sur une carte page 24. Divers suintements, écoulements ou fossés sont présents au sein de la forêt régionale de Galluis ou en périphérie. Ces écoulements imbibent le sol jusqu à former parfois flaques et secteurs humides. L écoulement de la Fontaine St-Clair (écoulement 1) forme par ailleurs une mare grâce à l une de ses berges qui est bétonnée. Il y a peu de chance que des espèces d amphibiens arrivent à se reproduire sur ces écoulements qui sont parfois temporaires. Ces écoulements participent néanmoins à la constitution des corridors de la sous-trame bleue : L écoulement 1 issu très certainement de la fontaine St-Clair alimente la mare St- Claire et une mouillère (mouillère 1) dans les secteurs agricoles hors zone d étude ; L écoulement 2 issu de la mare de la Grue alimente diverses et larges zones humides et participe à la formation de la mare 5 ; L écoulement 3 part du lavoir pour alimenter une petite zone humide en contrebas au nord où se reproduit la Salamandre tachetée ; L écoulement 4, hors zone d étude, participe à la formation d une ornière en eau, hors zone d étude aussi, où se reproduisent Salamandre tachetée et Grenouille rousse ; régionale du Bois de Galluis Rapport final / Novembre 2015_V4 21 / 53

22 L écoulement 5 alimente la mare 1 et le secteur humide 3 où se reproduisent des amphibiens. N.B. : Tous les écoulements n ont pu être inventoriés au vu de la superficie du boisement. Cependant, les principaux écoulements, c'est-à-dire ceux alimentant les sites de reproduction identifiés, sont cartographiés Les habitats terrestres Les grands habitats liés aux amphibiens sont représentés sur une carte page Secteurs de feuillus denses La forêt régionale de Galluis est majoritairement composée de boisements de chênaie sessiflore oligotrophe avec toutefois une forte dominance de châtaigniers. Par ailleurs, quelques vieux châtaigniers imposants sont présents au sein du boisement (8 mètres de circonférence approximativement pour certains). Ces boisements possèdent un peu de bois mort et de nombreuses caches où peuvent se réfugier et hiberner les amphibiens se reproduisant dans la forêt régionale de Galluis. Ils constituent ainsi un habitat terrestre nécessaire et idéal pour les amphibiens forestiers en période estivale ou hivernale. Figure 21 Vieux châtaigniers V. Tanguy - O.G.E Secteurs de peupleraies et de résineux denses Un grand secteur de peupleraie au sud-ouest, ainsi que de nombreux noyaux de résineux, sont présents au sein de la forêt régionale de Galluis. Ce type de sylviculture souvent monospécifique est peu favorable à la constitution d habitats terrestres de qualité pour les amphibiens (peu de caches, épaisseur de litière faible, peu de déchets ligneux au sol, acidité des sols, raréfaction de proies, etc.) et la biodiversité en général. Figure 22 Alignement de Douglas au sein du boisement V. Tanguy - O.G.E. régionale du Bois de Galluis Rapport final / Novembre 2015_V4 22 / 53

23 Note sur la légende de carte suivante concernant les habitats terrestres : Les habitats terrestres constituent à la fois les habitats estivaux et hivernaux pour les espèces d amphibiens trouvées (hormis l Alyte accoucheur qui se réfugie très probablement dans les bâtis voisins). Les secteurs de feuillus denses forment des habitats terrestres de meilleure qualité que les secteurs de peupleraies denses et particulièrement de résineux denses régionale du Bois de Galluis Rapport final / Novembre 2015_V4 23 / 53

24 Figure 3 Carte des habitats terrestres et aquatiques régionale du Bois de Galluis Rapport final / Novembre 2015_V4 24 / 53

25 5.2.3 Espèces d amphibiens observées, bio-évaluation, état et menace des populations Une carte des espèces observées ainsi que des espèces mentionnées dans la bibliographie est présente page 33. Seules les données les plus récentes pour une même espèce au même endroit sont représentées. Huit espèces sont présentes au sein de la forêt régionale de Galluis selon la bibliographie et les inventaires menés en Une espèce présente dans la bibliographie, le Triton ponctué n a pas été retrouvée. Cependant, une autre espèce absente de la bibliographie, l Alyte accoucheur, a été découverte au sein du boisement. Les grands habitats liés aux amphibiens sont représentés sur une carte ci-dessus page Crapaud commun Le Crapaud commun Bufo bufo est bien représenté au sein de la forêt de Galluis. Cette espèce a été inventoriée grâce à la détection des pontes à vue. Les adultes ont été inventoriés dans les milieux de reproduction au chant, mais aussi à vue lorsque les individus était visibles ou au filet troubleau dans les cas de pièces d eau troubles ou trop profondes. Connu d après la bibliographie, il a été retrouvé lors des inventaires de Il est ainsi présent en reproduction certaine dans la mare de la Grue et la mare St-Claire avec de grosses populations (plus de 100 individus observés et de plusieurs chanteurs pour chaque mare avec amplexus et nombreux cordons de pontes). Figure 24 Amplexus de Crapaud commun et cordons de ponte à la mare St-Clair V. Tanguy - O.G.E. Trois individus ont été aussi observés dans la mare 4 qui n a été découverte que début mai Des preuves tangibles de reproduction n y ont pas été trouvées mais il est probable que l espèce s y reproduise. Lors du passage nocturne de mai 2015, de très nombreux individus adultes ont été observés en dispersion dans différents secteurs du bois, alors qu ils étaient quasiment absents des mares de reproduction. Cette espèce possède un large rayon de dispersion (de 1 à 2 km en migration et plus d 1 km en moyenne pour rejoindre les sites d hivernage). Ainsi, les individus contactés en phase terrestre peuvent à la fois provenir des sites reproduction trouvés au sein de la forêt de Galluis, mais aussi de sites en dehors du périmètre d étude à plus d un kilomètre. L habitat vital du Crapaud commun est ainsi constitué par l ensemble des boisements situés dans son rayon de déplacement autour des sites de reproduction (préférentiellement les secteurs de feuillus mais aussi probablement de peupleraie et accessoirement de résineux). régionale du Bois de Galluis Rapport final / Novembre 2015_V4 25 / 53

26 Le Crapaud commun est une espèce protégée au niveau national (inscrit en annexe 3), il est considéré comme LC (non menacé) sur les listes rouges mondiale et française. En Île-de- France et dans le Val d Oise, l espèce est commune et n est pas menacée. La population de Crapaud commun de la forêt de Galluis semble bien portante au vu des effectifs observés et ne semble pas isolée par rapport au reste de son aire de répartition à l échelle locale ou régionale. Si la gestion forestière n est pas modifiée (augmentation des résineux par exemple) et si les sites de reproduction restent en état (avec entretien), la population de Crapaud commun ne sera pas menacée et restera, a priori, stable Grenouille agile La Grenouille agile Rana dalmatina est présente au sein de la forêt de Galluis. Cette espèce a été inventoriée grâce à la détection des pontes à vue. Les adultes ont été inventoriés dans les milieux de reproduction au chant mais aussi à vue lorsque les individus était visibles ou au filet troubleau dans les cas de pièces d eau troubles ou trop profondes. Connue d après la bibliographie, elle a été retrouvée lors des inventaires de Cette grenouille est ainsi présente en reproduction certaine dans la mare de la Grue et la mare St- Claire avec des populations de taille modeste avec une dizaine d individus entendus/observés dans chaque cas (cf. carte des habitats p.24). Seuls quelques individus ont été entendus ou aperçus dans les deux mares. Une population est aussi présente dans la mare 5 hors zone d étude mais à proximité immédiate au sud. Cette espèce possède un large rayon de dispersion (plus d un kilomètre en migration et plusieurs centaines de mètres en moyenne pour rejoindre les sites d hivernage). Ainsi, les individus contactés en phase aquatique peuvent potentiellement rejoindre des sites de reproduction en dehors de la zone d étude non inventoriés notamment au nord. L habitat vital de la Grenouille agile est ainsi constitué par l ensemble des boisements situés dans son rayon de déplacement autour des sites de reproduction (préférentiellement les secteurs de feuillus mais aussi possiblement de peupleraie et accessoirement de résineux). La Grenouille agile est une espèce protégée au niveau national (inscrit en annexe 2) et inscrit en annexe IV de la Directive Habitats. Elle est considérée comme LC (non menacée) sur les listes rouges mondiale et française. En Île-de-France et dans le Val d Oise l espèce est commune et n est pas menacée. La population de Grenouille agile de la forêt de Galluis semble bien portante au vu des effectifs observés dans les trois sites de reproduction connus concentrés sur la limite site de la forêt régionale de Galluis. Il est possible, au vu de sa capacité de dispersion (un peu plus d un kilomètre) et s il n existe pas de site de reproduction favorable à cette espèce à proximité de la zone d étude, que la population de Grenouille agile soit cantonnée à la frange sud du bois. Il est néanmoins nécessaire de réaliser des inventaires supplémentaires au nord de la zone d étude (au-delà du périmètre d étude) pour pouvoir confirmer ou infirmer cette supposition. régionale du Bois de Galluis Rapport final / Novembre 2015_V4 26 / 53

27 La Grenouille agile ne semble cependant pas isolée par rapport au reste de son aire de répartition à l échelle locale ou régionale. Si la gestion forestière n est pas modifiée (augmentation des résineux par exemple) et si les sites de reproduction restent en état (entretien), la population de Grenouille agile ne sera pas menacée et restera, a priori, stable Grenouille rousse La Grenouille rousse Rana temporaria est bien représentée au sein de la forêt de Galluis. Cette espèce a été inventoriée grâce à la détection des pontes à vue. Les adultes ont été inventoriés dans les milieux de reproduction au chant mais aussi à vue lorsque les individus était visibles ou au filet troubleau dans les cas de pièces d eau troubles ou trop profondes. Connue d après la bibliographie, elle a été retrouvée lors des inventaires de Cette grenouille est ainsi présente en reproduction certaine dans la mare de la Grue, la mare St- Claire et la mare 1 avec des populations de taille modeste (moins d une dizaine d individus vu/entendus) (cf. carte des habitats p.24). Une population est aussi présente dans la mare 5 hors zone d étude mais à proximité immédiate au sud et des pontes ont été observées dans l ornière 8 (hors périmètre) dont la viabilité ne peut être confirmée. Quelques individus en dispersion en phase terrestre ont été observés en différents endroits du boisement. Cette espèce possède un large rayon de dispersion (plus d un kilomètre en migration et plusieurs centaines de mètres en moyenne pour rejoindre les sites d hivernage). Ainsi, les individus contactés en phase aquatique ou terrestres peuvent potentiellement rejoindre des sites de reproduction en dehors de la zone d étude et non inventoriés, notamment au nord. L habitat vital de la Grenouille rousse est ainsi constitué par l ensemble des boisements situés dans son rayon de déplacement autour des sites de reproduction (préférentiellement les secteurs de feuillus mais aussi possiblement de peupleraie et accessoirement de résineux). La Grenouille rousse est une espèce partiellement protégée au niveau national (inscrit en annexe 5), elle est considérée comme LC (non menacée) sur les listes rouges mondiale et française. En Île-de-France et dans le Val d Oise l espèce est commune et n est pas menacée. La population de Grenouille rousse de la forêt de Galluis semble bien portante au vu du nombre de localisations où elle a été observée et ne semble pas isolée par rapport au reste de son aire de répartition à l échelle locale ou régionale. Si la gestion forestière n est pas modifiée (augmentation des résineux par exemple) et si les sites de reproduction restent en état (entretien), la population de Grenouille rousse ne sera pas menacée et restera, a priori, stable Salamandre tachetée La Salamandre tachetée Salamandra salamandra est bien représentée au sein de la forêt de Galluis. Cette espèce (larves) a été inventoriée dans les milieux de reproduction à vue régionale du Bois de Galluis Rapport final / Novembre 2015_V4 27 / 53

28 lorsque la visibilité était suffisante ou au filet troubleau dans les cas de pièces d eau troubles ou trop profondes. Connue d après la bibliographie, cette espèce a été retrouvée lors des inventaires de Cet urodèle est ainsi présent, sous forme de larve donc en reproduction certaine, dans de très nombreux points d eau de la forêt de Galluis. Ces points d eau sont principalement des ornières/flaques ainsi que les bords de mares et le lavoir (cf. carte des habitats p. 24). Quelques individus adultes en dispersion en phase terrestre ont été observés en différents endroits du boisement. Cette espèce possède un rayon de dispersion moyen avec quelques centaines de mètres lors des migrations (500 mètres maximum). Ainsi, les individus observés ont la capacité de se réfugier en phase terrestre aussi bien sur qu en dehors de la zone d étude. L habitat vital de la Salamandre tachetée est ainsi constitué par l ensemble des boisements situés dans son rayon de déplacement autour des sites de reproduction (préférentiellement les secteurs de feuillus mais aussi possiblement de peupleraie et accessoirement de résineux). La Salamandre tachetée est une espèce protégée au niveau national (inscrit en annexe 3), elle est considérée comme LC (non menacée) sur les listes rouges mondiale et française. En Île-de-France et dans le Val d Oise l espèce est commune et n est pas menacée. La population de Salamandre tachetée de la forêt de Galluis semble bien portante au vu des effectifs observés et ne semble pas isolée par rapport au reste de son aire de répartition à l échelle locale ou régionale. Cette espèce est certainement l amphibien le mieux réparti au sein du périmètre d étude parmi les espèces observées. Si la gestion forestière n est pas modifiée (destruction des ornières, augmentation des résineux par exemple) et si les sites de reproduction restent en état, la population de Salamandre tachetée ne sera pas menacée et restera, a priori, stable. La principale menace pouvant peser sur la population de Salamandre tachetée reste l altération des ornières par les engins de tous types (exploitation ou loisir tel que les engins de cross et autres 4x4) Triton palmé Le Triton palmé Lissotriton helveticus est bien représenté au sein de la forêt de Galluis. Cette espèce (adulte) a été inventoriée dans les milieux de reproduction à vue lorsque la visibilité était suffisante ou au filet troubleau dans les cas de pièces d eau troubles ou trop profondes. Connu d après la bibliographie, ce triton a été retrouvé lors des inventaires de Cet urodèle est ainsi présent en reproduction probable dans de très nombreux points d eau de la forêt de Galluis. Ces points d eau sont constitués par les diverses mares, le lavoir et une mouillère. Les effectifs étaient modestes (une dizaine d individus) pour les petits points d eau à très important (plus d une centaine estimée) pour la mare de la Grue ou la mare St- Clair. régionale du Bois de Galluis Rapport final / Novembre 2015_V4 28 / 53

29 Quelques individus en dispersion en phase terrestre ont été observés proche des mares 2, 3 et 4 (cf. carte des habitats p.24) dans des flaques et ornières lors de la prospection nocturne pluvieuse de mai. Cette espèce possède un rayon de dispersion moyen avec quelques centaines de mètres lors des migrations (jusqu à maximum 1 km pour la dispersion des jeunes). Ainsi, les individus observés ont la capacité de se réfugier en phase terrestre aussi bien sur qu en en dehors de la zone d étude. L habitat vital du Triton palmé est ainsi constitué par l ensemble des boisements situés dans son rayon de déplacement autour des sites de reproduction (préférentiellement les secteurs de feuillus mais aussi possiblement de peupleraie et accessoirement de résineux). Le Triton palmé est une espèce protégée au niveau national (inscrit en annexe 3), elle est considérée comme LC (non menacée) sur les listes rouges mondiale et française. En Île-de- France et dans le Val d Oise l espèce est commune et n est pas menacée. La population de Triton palmé de la forêt de Galluis semble bien portante au vu des effectifs observés et ne semble pas isolée par rapport au reste de son aire de répartition à l échelle locale ou régionale. Si la gestion forestière n est pas modifiée (augmentation des résineux par exemple) et si les sites de reproduction restent en état (entretien), la population de Triton palmé ne sera pas menacée et restera, a priori, stable Alyte accoucheur L Alyte accoucheur Alytes obstetricans est une nouvelle espèce pour la forêt de Galluis, inconnue jusqu alors selon la bibliographie récente. Les adultes ont été localisés dans les milieux terrestres au chant. Les larves ont été capturées au filet troubleau dans les pièces d eau troubles ou trop profondes. Cette espèce se reproduit de façon certaine dans la mare de la Grue avec un têtard capturé lors des prospections De plus, au moins un adulte a été entendu au niveau du bourg de Frémainville et au moins deux adultes au niveau du hameau au lieu-dit «Le Hazay» (sud-ouest du périmètre d étude, hors secteur). Cette espèce possède un rayon de dispersion faible, avec une centaine de mètres pour rejoindre les sites de reproduction à quelques centaines de mètres lors des mouvements des jeunes. Ainsi, la population supposée du bourg de Frémainville se reproduit probablement à la mare de la Grue, cependant la population du hameau de «Le Hazay» doit probablement avoir un autre site de reproduction non connu à l heure actuelle. L espèce utilise par ailleurs le bâti de ces lieux comme habitat terrestre. L Alyte accoucheur est une espèce protégée au niveau national (inscrit en annexe 2) et inscrite à l annexe IV de la Directive Habitats, elle est considérée comme LC (non menacée) sur les listes rouges mondiale et française. En Île-de-France et dans le Val d Oise l espèce est commune et n est pas menacée. L Alyte accoucheur est toutefois affecté à l échelle régionale du Bois de Galluis Rapport final / Novembre 2015_V4 29 / 53

30 nationale par la destruction des plans d eau à proximité des secteurs riches en anfractuosités (murets, pierriers, talus rocheux ou herbeux bien exposés, etc.). La population d Alyte accoucheur de la forêt régionale de Galluis est cantonnée au site de reproduction de la mare de la Grue. Les sites terrestres sont hors du périmètre d étude et du bois et concentré dans le bâti à proximité. La principale menace pouvant reposer sur cette espèce au sein de la forêt régionale de Galluis est l altération de la mare de la Grue et de ses abords immédiats (enrésinement) Groupe des Grenouilles vertes Le groupe des Grenouilles vertes Pelophylax sp. regroupe trois espèces ou taxon (Pelophylax ridibunda, lessonae et esculenta) et dont l identification reste très délicate, l hybridation étant par ailleurs courante. Cette espèce (adultes) a été inventoriée dans les milieux de reproduction au chant, mais aussi à vue lorsque les individus était visibles ou au filet troubleau dans les cas de pièces d eau troubles ou trop profondes. Ce groupe espèce (adulte) a été inventoriée dans les milieux de reproduction à vue lorsque la visibilité était suffisante, ou au filet troubleau dans les cas de pièces d eau troubles ou trop profondes. Ce groupe était connu d après la bibliographie des mares de la Grue et St-Clair et il a été retrouvé lors des inventaires avec des effectifs importants (notamment au niveau de la mare de la Grue). Le groupe des Grenouilles vertes est considéré comme LC (non menacée) sur les listes rouges mondiale et française. En Île-de-France et dans le Val d Oise le groupe est commun et n est pas menacé. Si la gestion forestière n est pas modifiée (augmentation des résineux par exemple) et si les sites de reproduction restent en état (entretien), les populations de Grenouilles vertes ne seront pas menacées et resteront, a priori, stables Cas du Triton ponctué Le Triton ponctué Lissotriton vulgaris n a pas été retrouvé lors des inventaires Cette espèce (adulte) a été recherchée dans les milieux de reproduction à vue lorsque la visibilité était suffisante, ou au filet troubleau dans les cas de pièces d eau troubles ou trop profondes. Cette espèce est citée dans la bibliographie avec une population connue à la mare de la Grue (AEV 2008) et une population connue à la mare St-Clair (SHF 2004). Le Triton ponctué est une espèce protégée au niveau national (inscrit en annexe 3), elle est considérée comme LC (non menacée) sur les listes rouges mondiale et française. Le Triton ponctué occupe toute la moitié nord de la France. C est une espèce normalement assez commune en Île-de-France notamment dans sa partie nord. Il est cependant noté dans la bibliographie (Lescure J. & Massary de J.-C. (coords), 2012), que cette espèce connait un régionale du Bois de Galluis Rapport final / Novembre 2015_V4 30 / 53

31 morcellement et une contraction de son aire de distribution. Ce triton rencontrerait de ce fait des difficultés. A noter que cette espèce serait assez rare sur le secteur de la forêt régionale de Galluis (PNR du Vexin Français, com. pers.). Cette possible disparition peut s expliquer de différentes manières : - L espèce étant assez rare dans le secteur (PNR du Vexin Français, com. pers.), il est possible que cette espèce ait disparue d un ou des deux plans d eau dans lesquels elle était connue (dernière donnée il y a 11 ans pour la mare St-Claire et 7 ans pour la mare de la Grue). Cette disparition est assez difficile à expliquer, les autres populations d amphibiens, notamment celle du Triton palmé, se portant bien. La rareté relative de ce triton pour le secteur couplée aux difficultés connues qu il rencontre à l échelle nationale peuvent participer à sa régression/disparition ; - L espèce a malheureusement pu échapper aux inventaires de Le Triton ponctué était connu des deux mares les plus grandes du périmètre d étude et les plus difficiles à explorer entièrement (portions de berges non accessibles, profondeur, etc). Les populations de Triton palmé étant importantes, si les populations de Triton ponctué de ces mares sont petites, ce dernier a pu passer entre les mailles du filet et être «noyé dans la masse» des Tritons palmés. Pour rappel, deux nuits ont été consacrées à la recherche des amphibiens en période de reproduction sur l ensemble du périmètre d étude de taille conséquente (220 hectares) ; les inventaires ne peuvent être considérés comme exhaustifs. Pour approfondir ces hypothèses, il parait nécessaire de réaliser des inventaires complémentaires pour retrouver cette espèce à la fois dans les mares où le Triton ponctué était connu mais aussi en dehors du périmètre d inventaire notamment dans la partie nord de la forêt régionale de Galluis (hors zone d étude) où des mares sont répertoriées Cas du Sonneur à ventre-jaune. Le Sonneur à ventre jaune Bombina variegata était une des espèces phares à rechercher dans la forêt régionale de Galluis. Malheureusement, aucun individu n a été vu, ni entendu dans les sites favorables ou non. Aucune population n est formellement connue à proximité immédiate (la population connue la plus proche, et probablement disparue, est à 30km à l est) et les experts naturalistes consultés lors de la phase bibliographique (CG95, PNR Vexin ou SHF) estiment pour certains que cette espèce a même disparue du département (com. pers.). Ainsi, les chances de la retrouver étaient extrêmement faibles malgré la présence, par endroits, d habitats de reproduction potentielle pouvant lui convenir (petites mares, ornières inondées..). régionale du Bois de Galluis Rapport final / Novembre 2015_V4 31 / 53

32 5.2.4 Autres groupes patrimoniaux observés Deux espèces patrimoniales hors amphibiens ont été observées lors de la journée de prospection aoutienne : Le Pic noir Dryocopus martius avec un individu entendu en limite nord-est de la zone d étude. Cette espèce est protégée et inscrite à l annexe I de la Directive Oiseaux. Le Pic noir est inféodé aux arbres mâtures, sénescents ou morts dans lesquels il cherche ses proies et creuse ses nids. L espèce est probablement présente dans tout le boisement hors secteurs de résineux et de peupleraie. L Écureuil roux Sciurus vulgaris avec trois individus observés ensemble à l est de la zone d étude proche de la mare St-Clair. Ce rongeur est protégé au niveau national. Assez commun, on le retrouve dans les forêts boisements parcs et jardins. Note sur la légende de la carte présente ci-dessous : Un site comprenant une espèce avec reproduction probable est un site où l espèce a été contactée sans preuve de reproduction tangible mais où la reproduction de l espèce y est très fortement suspectée. (exemple : cas des sites avec présence de plusieurs individus de Triton palmé où aucun accouplement ou ponte n ont pu être observés). Un site comprenant une espèce avec reproduction possible est un site où : soit l habitat aquatique ne semble pas optimal pour la reproduction (taille trop petite, possibilité d assèchement), soit un très petit nombre d individu y a été observé (1 ou 2 individus). La reproduction y étant cependant possible. C est par exemple le cas de la mouillère 1 ou de certaines flaques. Les données plus précises sont présentes dans la géodatabase par site et espèce. régionale du Bois de Galluis Rapport final / Novembre 2015_V4 32 / 53

33 Figure 4 Carte de localisation des observations les plus récentes d amphibiens (et autres groupes patrimoniaux) régionale du Bois de Galluis Rapport final / Novembre 2015_V4 33 / 53

34 6 ANALYSE DES CORRIDORS ÉCOLOGIQUES Une attention a été portée aux corridors écologiques de la Forêt de Galluis pouvant être utilisés par les amphibiens. Il s'agit dans le cadre de cette étude des corridors écologiques liés à la sous-trame arborée (boisement) et à la sous-trame bleue (milieux aquatiques). L'analyse des corridors écologiques a été réalisée à partir des données du SRCE d'île-de- France, des vues aériennes ainsi que des inventaires de terrain. 6.1 CORRIDORS ÉCOLOGIQUES DE LA SOUS-TRAME BLEUE : Voir carte page 36. Selon le SRCE, aucun corridor écologique lié à la sous-trame bleue n'est identifié au sein de la Forêt de Galluis. Quelques cours d'eau intermittents sont identifiés correspondants à des fossés et écoulements temporaires liés à la mare de la Grue ou la mare St-Clair. Aucun éléments perturbateurs de cette sous-trame n est présent selon le SRCE en forêt de Galluis ou à proximité immédiate. La mare de la Grue est la seule mare/zone en eau reconnue en tant que continuum de la sous-trame bleue dans le SRCE pour la forêt de Galluis. La forêt de Galluis pour le secteur étudié ne possède pas un riche réseau de mare ou de zones humides. De ce fait, les corridors écologiques liés au milieu aquatique sont peu présents, ne représentent que peu d'enjeu et ne semblent pas menacés. Il est difficile d'améliorer ce type de continuité au sein de la forêt de Galluis, si ce n'est de créer de nombreuses mares en réseau ce qui reste onéreux et démesuré au vu des enjeux et des menaces sur les espèces détectées. Des mares ponctuelles peuvent cependant être crées dans des secteurs adaptés et justifiés pour favoriser la reproduction d une espèce en particulier. 6.2 CORRIDORS ÉCOLOGIQUES DE LA SOUS-TRAME ARBORÉE : Voir carte page 37 Selon le SRCE, un corridor fonctionnel diffus au sein d un réservoir de biodiversité de la soustrame arboré existe au sein de la forêt de Galluis. Aucun élément fragmentant ce corridor n est présent au sein du périmètre d étude ou à proximité immédiate. Ce corridor écologique permet notamment une communication entre le Bois de Galluis et le Bois de Garenne au nord-ouest. régionale du Bois de Galluis Rapport final / Novembre 2015_V4 34 / 53

35 Au sein du périmètre d étude, des points de conflits existent malgré tout et concernent les corridors de la sous-trame arborée. Ces points sont constitués par tous les secteurs de sylviculture, notamment les parcelles enrésinées. Ces parcelles présentent peu de caches, une épaisseur de litière faible, peu de déchets ligneux au sol, une acidité des sols, une raréfaction de proies pour les amphibiens et de source alimentaire pour la biodiversité en général. Ces parcelles doivent être réduites au minimum et converties le plus possible en sylviculture de feuillus mixte telles les parcelles déjà présentes au sein du bois. Si des parcelles ont une valeur économique moindre (parcelles restant à identifier), elles pourraient bénéficier de d une gestion en îlot de vieillissement. En dehors des parcelles plantées (résineux, peupliers), la sous-trame arborée, constituée par les secteurs de chênaie sessiflore oligotrophe et de châtaigneraie, semble fonctionnelle en tant que corridor écologique pour les amphibiens en phase terrestre (nombreux amphibiens en déplacement observés lors des prospections ). En effet, les parcelles de feuillus possèdent les éléments nécessaires à la constitution d habitats terrestres fonctionnels pour les amphibiens : absence d obstacle infranchissable (route, talus, etc.), absence de coupe à blanc, présence de caches (tronc, souches, bois mort) et de manne alimentaire (invertébrés présents dans la litière, etc). Ainsi, la communication entre les sites de reproduction est rendue possible et ne semble pas altérée en général. La principale menace pesant sur ces corridors est l enrésinement de la forêt régionale de Galluis. régionale du Bois de Galluis Rapport final / Novembre 2015_V4 35 / 53

36 Figure 5 Extrait du SRCE : Corridors écologiques et éléments fragmentants de la sous-trame bleue régionale du Bois de Galluis Rapport final / Novembre 2015_V4 36 / 53

37 Figure 6 Extrait du SRCE : Corridors écologiques et éléments fragmentants de la sous-trame arborée régionale du Bois de Galluis Rapport final / Novembre 2015_V4 37 / 53

38 7 SYNTHÈSE DES ENJEUX La carte des enjeux est page 40 La forêt régionale de Galluis présente des habitats aquatiques favorables à la reproduction (confirmée, probable ou possible, cf note page 32) des amphibiens avec au moins : 1 site avec 8 espèces (mare de la Grue), 1 site avec 7 espèces (mare St-Clair), 2 sites avec 4 espèces (dont 1 hors périmètre d étude mais à proximité immédiate), 5 sites avec 2 espèces (dont 2 hors périmètre d étude mais à proximité immédiate) et 10 sites avec 1 espèce (dont 3 hors périmètre d étude mais à proximité immédiate). Aucune espèce réellement patrimoniale n a été observée (espèce rare et/ou menacée). L Alyte accoucheur est une nouvelle espèce pour le site d étude mais n est malgré tout pas rare ni menacée a une échelle locale. Le Triton ponctué n a quant à lui pas été retrouvé. Il a pu simplement échappé aux inventaires ou disparu de la forêt régionale de Galluis. Les secteurs de chênaie sessiliflore oligotrophe et de châtaigneraie constituent, a priori, des sites d habitats terrestres estivaux et hivernaux favorables pour les amphibiens. Trois classes d enjeux ont été identifiées sur la zone d étude pour les habitats terrestres et aquatiques. Les enjeux sont présentés par classe et nommés sur la carte des enjeux page 40 Notons qu une seule espèce est à enjeu modéré, l Alyte accoucheur Alytes obstetricans, cité ci-dessous pour la mare de la Grue. Toutes les autres espèces sont à enjeu faible. Les enjeux sont les suivants : - Enjeux très forts : Les enjeux très forts concernent les milieux de reproduction avec au moins 4 espèces. Il s agit de la mare de la Grue (8 espèces, dont une espèce à enjeu modéré), la mare St-Claire (7 espèces), de la mare 3 (4 espèces) et de la mare 5, hors périmètre au sud (4 espèces). Ces sites, en particulier la mare de la Grue et la mare St-Claire sont des sites clés pour la reproduction des populations d amphibiens de la forêt de Galluis. Ainsi ces sites à enjeux très forts sont indispensables au maintien des populations d amphibiens. La mare de la Grue est un site de reproduction nouvellement connu pour l Alyte accoucheur (seul site de reproduction connu actuel dans la forêt régionale de Galluis). Ceci participe à son classement en enjeu très fort. Les mares de la Grue et St-Claire sont les dernières mares où était connu le Triton ponctué non retrouvé lors des inventaires 2015, elles présentent ainsi un enjeu très fort pour cette espèce ; - Enjeux forts : Les enjeux assez forts concernent tous les sites de reproduction abritant entre 2 et 3 espèces (6 sites) ainsi que les habitats terrestres favorables aux amphibiens (chênaie et châtaigneraie). Quelques sites abritant seulement une espèce en reproduction mais de surface considérable (secteur humide 2) ont aussi un enjeu fort. Les sites aquatiques participent au développement de certaines espèces régionale du Bois de Galluis Rapport final / Novembre 2015_V4 38 / 53

39 (principalement le Triton palmé et la Salamandre tachetée secondairement la Grenouille rousse) et s inscrivent dans un réseau de milieux humides nécessaires pour l expansion et le maintien des espèces d amphibiens. Les habitats terrestres sont quant à eux nécessaires pour le développement des amphibiens en phase terrestre et constituent des corridors écologiques fonctionnels. - Enjeux assez forts : Les enjeux moyens représentent les habitats aquatiques de reproduction abritant une seule espèce. Il s agit principalement des flaques et ornières où se reproduit la Salamandre tachetée. Ces sites participent cependant au réseau des milieux humides de la forêt régionale de Galluis. régionale du Bois de Galluis Rapport final / Novembre 2015_V4 39 / 53

40 Figure 7 Carte des enjeux des habitats aquatiques et terrestres régionale du Bois de Galluis Rapport final / Novembre 2015_V4 40 / 53

41 8 PLAN D ACTIONS Un tableau reprenant les objectifs de gestion et le plan opérationnel sur cinq ans (et au-delà) est présent page p MENACES SUR L ÉTAT DE CONSERVATION DES POPULATIONS D AMPHIBIENS DANS LA FORÊT RÉGIONALE DE GALLUIS A l heure actuelle il n existe pas de menace particulière et connue sur les populations d amphibiens de la forêt de Galluis. Les sites de reproduction ne sont, a priori, pas menacés d altération ou de destruction de même que pour les habitats terrestres (il n est pas prévu, à l heure actuelle, d augmentation de la sylviculture de résineux). De plus, l ensemble des habitats aquatiques et terrestres semblent adaptés au maintien et au développement des amphibiens. De ce fait, il n est pas prévu de mesure de gestion importante pour le maintien ou le développement des populations d amphibiens dans le périmètre d étude. Aucune mesure de requalification, de création ou de restauration de milieux aquatiques ou terrestres n est à prévoir dans le plan d action de conservation des amphibiens de la forêt régionale de Galluis. Des suivis permettront de faire évoluer cette démarche de gestion. Néanmoins, des menaces de second ordre liées à des caractères naturels ou anthropiques pourront avoir lieu sur les milieux aquatiques ou terrestres. Ainsi, il est nécessaire de prévoir des actions d entretien des milieux, notamment des milieux aquatiques. Ces actions d entretien des milieux sont des actions légères, peu onéreuses et peu chronophages, qui permettront l augmentation de la luminosité sur les sites de reproduction, la limitation du comblement des mares et l amélioration de la qualité des milieux terrestres. 8.2 OBJECTIFS DE GESTION DES MILIEUX AQUATIQUES Différentes menaces de second ordre pourront concerner les milieux aquatiques de reproduction. Elles sont principalement liées au comblement des mares par la biomasse ; une diminution de l ensoleillement liée au couvert forestier et une altération des ornières par les véhicules forestiers ou de loisir Curage des sites de reproduction Les sites de reproduction peuvent être menacés à terme par leur comblement lié à la matière organique qui s y développe provenant principalement de la décomposition de feuilles mortes. L accumulation de matière organique diminue progressivement la profondeur des mares jusqu à les faire disparaitre. régionale du Bois de Galluis Rapport final / Novembre 2015_V4 41 / 53

42 Afin de palier ce phénomène, il est nécessaire de retirer progressivement la matière organique qui s est déposée. Un curage à l aide d une pelle mécanique s avère nécessaire. L opération doit avoir lieu en automne (ou tout début d hiver en dernier recours). Cette mesure doit être réalisée sur un tiers de la surface des mares afin de ne pas altérer l ensemble du site. Le curage peut avoir lieu sur plusieurs années sur l ensemble du site (tiers par tiers) ou bien uniquement sur les secteurs où se concentre la matière organique. Le curage d un tiers du volume de chaque point d eau doit avoir lieu tous les 3 ans. Les mares sélectionnées pour un curage sont les suivantes : 1, 2, 3, 4, la mare de la Grue et la mare St-Clair. La matière organique extraite peut soit être envoyée vers un centre de traitement des boues ou bien être épandue sur des cultures environnantes comme fertilisant Ouverture des sites reproduction L ouverture des mares trop ombragées permet : - un meilleur ensoleillement des sites de reproduction qui favorise le développement des herbiers aquatiques qui sont des supports de pontes et favorisent l oxygénation de l eau ; - un ralentissement de l atterrissement des mares par les feuilles mortes ; - un retour de la végétation d hélophyte qui créée des abris aquatiques et des supports pour les pontes ; - d améliorer dans certains cas l accès aux sites de reproduction pour les amphibiens. Ce type de mesure doit cependant rester modéré afin de conserver quelques zones ombragées, elles aussi indispensables pour le bon développement des populations d amphibiens (secteurs plus frais et sources d abris). Abattage des arbres : Une éclaircie correcte des points d eau implique que l on abaisse l ombre portée créée par les arbres sur l exposition la plus avantageuse d un point de vue de l ensoleillement, c'est-àdire le versant sud. Cela implique concrètement des travaux d abattage à réaliser pour ouvrir le milieu. Ces coupes portent sur les arbres et arbustes en lisière sud sur une distance de 15 mètres minimum. Les souches peuvent être conservées sur place, elles formeront autant de caches pour les amphibiens. Cette mesure est à réaliser sur les mares 1, 3 et mare St-Clair qui subissent un ombrage important du fait de la présence d arbres et arbustes en lisière sud, avec un atterrissement prononcé. Élagage des arbres : Certains arbres et arbustes présentent un houppier conséquent surplombant parfois les mares de manière importante. L élagage de ces branches va permettre un meilleur régionale du Bois de Galluis Rapport final / Novembre 2015_V4 42 / 53

43 ensoleillement des mares et diminuer l atterrissement par les feuilles. L élagage doit cependant avoir lieu de manière modérée afin de conserver des zones d ombrage. Cette mesure est à réaliser sur les mares 2,3 et 4 ainsi que la mare St-Clair. L élagage doit être renouvelé en moyenne tous les 3 ans en fonction des repousses Protection des ornières Les ornières situées sur les chemins forestiers sont menacées par la circulation des engins motorisés comme les engins liés à l exploitation sylvicole ou les engins de loisirs (motocross, quads, 4x4). La Salamandre tachetée se reproduit dans certaines de ces ornières, ou pourrait probablement s y reproduire si les ornières n étaient pas dégradées par les engins. Ainsi, il parait important de protéger ces ornières et limiter voire interdire le passage des véhicules au sein de celles-ci, tout en préservant un espace de mobilité pour les engins. Il doit alors être mis en place des protections pouvant être constituées de clôtures solides bien visibles (clôture métallique avec rubalise rouge et blanche) ou de piquets. Les ornières concernées sont les 6, 7, 9 et 10. Cette mesure doit être appliquée dès que possible et les protections doivent être entretenues au fil du temps (par exemple renouvellement tous les 5 ans). 8.3 OBJECTIFS DE GESTION DES MILIEUX TERRESTRES La sylviculture, notamment l enrésinement qui a eu lieu en forêt de Galluis, a dégradé les habitats terrestres que les amphibiens exploitent. Ainsi, l augmentation des surfaces de sylviculture de résineux est une menace pour le bon déroulement des cycles biologiques des amphibiens de la forêt régionale de Galluis. Cependant, il n est pas prévu une telle gestion à l heure actuelle pour le futur de la forêt régionale de Galluis. La gestion envisagée s attachera à revenir progressivement vers un peuplement plus autochtone ce qui va dans le sens de l amélioration des habitats terrestres pour les amphibiens Gestion des parcelles en sylviculture Cas de secteurs de peupleraies denses : Les secteurs de peupleraie dense en sylviculture forment des habitats terrestres dégradés pour les amphibiens principalement pour le manque de caches et de ressources trophiques. Il conviendrait de laisser des portions de parcelles en vieillissement restant à définir et de laisser du bois mort au sol afin de redonner un caractère naturel à ces secteurs de peupleraie. Cette mesure permettra le développement d une plus grande biodiversité (notamment de proies) et créera des abris où pourront s abriter les amphibiens. Cette démarche peut être appliquée dès que possible et conservée sur l ensemble des cinq années à venir ainsi qu au delà. régionale du Bois de Galluis Rapport final / Novembre 2015_V4 43 / 53

44 Il est impératif d éviter l extension de ce type de sylviculture sur la forêt régionale de Galluis, au risque de voir se dégrader les habitats terrestres et par conséquent la qualité des corridors écologiques liés à la sous-trame arborée. Cas des secteurs de résineux denses : Les secteurs enrésinés forment des habitats terrestres très dégradés pour les amphibiens (peu de cache, épaisseur de litière faible, peu de déchets ligneux au sol, acidité des sols, raréfaction de proies, etc.). Il est donc impératif d éviter l extension de ce type de sylviculture sur la forêt régionale de Galluis, pour empêcher une dégradation notable des habitats terrestres et donc de la qualité des corridors écologiques liés à la sous-trame arborée. L optimum est de convertir ces parcelles de résineux en parcelles de feuillus, gérées de façon diversifiée et durable au fur et à mesures des années et de l exploitation des résineux Mise en place d abris/caches Les amphibiens en phase terrestre affectionnent les caches où l humidité est relativement constante. De ce fait, il peut être intéressant de laisser les macro-produits de coupe de feuillus non exploitables à proximité immédiate des mares. Ces macro-produits peuvent être constitués de souches ou de billons disposés en tas. Ces tas peuvent contenir 5 à 10 billons et être installés à quelques mètres des zones de reproduction. Ces caches peuvent être placées au nombre de deux pour les petits sites de reproduction (mares 1, 2, 3 et 4) et au nombre de quatre ou plus pour les grands sites (mares St-Claire et de la Grue). Les tas de billons autour d un site doivent être espacés de plus d une dizaine de mètres les uns des autres. Cette mesure de gestion peut être mise en place sur chaque grand site de reproduction identifié durant toute l année. La mise en place de ces macro-produits doit être renouvelée tous les 10 ans. régionale du Bois de Galluis Rapport final / Novembre 2015_V4 44 / 53

45 8.4 SUIVIS DES ESPÈCES ET DES SITES Suivis des espèces Suivis du cortège d amphibiens Un suivi des amphibiens devra être réalisé afin d évaluer l évolution des populations. Ce suivi doit avoir lieu dans l année qui suit les gros travaux de gestion d entretien (curage des mares et ouverture par abattage) c'est-à-dire au minimum tous les cinq ans. Si des éléments bénéfiques ou, surtout, contraignants pour les populations d amphibiens sont détectés sur un site de reproduction, un suivi, hors calendrier prévisionnel, devra avoir lieu afin d en mesurer les conséquences. Ce suivi devra prendre en compte par site de reproduction : la diversité spécifique des amphibiens, la taille des populations et l évolution des menaces. Les données récoltées seront comparées avec l état initial ou les suivis précédents. Une analyse des évolutions observées devra être formulée. La méthodologie employée pourra être la même que celle décrite au Méthodologie des inventaires des amphibiens présent p.9. Ce suivi devra être réalisé par un expert naturaliste herpétologue. A noter qu un état initial devra être réalisé sur la mare de la peupleraie qui n a pas été inventoriée car découverte après les phases de terrain Recherche du Triton palmé Le Triton ponctué n ayant pas été retrouvé lors des prospections 2015, il parait nécessaire de réaliser des inventaires complémentaires afin de confirmer ou infirmer sa disparition. Cette espèce n est pas menacée à l échelle nationale ou régionale mais elle subit, à dire d experts, une possible régression à l échelle nationale. Pour ce, un inventaire spécifique devra être réalisé, a minima sur les deux mares où il était noté comme présent, à savoir la mare de la Grue, la mare St-Claire et la mare nonprospectée dite «mare de la peupleraie». L inventaire devra avoir lieu en printemps Il devra être réalisé par un expert naturaliste herpétologue. La méthodologie employée se déclinera selon la mise en place du protocole Popamphibien proposé par la Société Herpétologique de France (décliné pour les espèces de triton) : 20Tritons.pdf. régionale du Bois de Galluis Rapport final / Novembre 2015_V4 45 / 53

46 En cas de disparition confirmée, une analyse bibliographique et/ou des inventaires spécifiques pourront être menés sur les sites de reproduction possiblement présents hors périmètre de la forêt régionale de Galluis mais à proximité immédiate. Cette démarche permettra de savoir si le Triton ponctué a seulement disparu de la forêt régionale de Galluis ou, dans une plus grande mesure, du massif boisé Bois de Galluis/Bois de Garenne. régionale du Bois de Galluis Rapport final / Novembre 2015_V4 46 / 53

47 8.4.2 Suivis des habitats aquatiques et des habitats terrestres Sites de reproduction Les sites de reproduction devront bénéficier d un suivi afin d évaluer leur évolution notamment suite aux travaux d entretien. Ce suivi pourra être réalisé de manière annuelle par l agent technique en charge de la forêt régionale de Galluis. L objectif étant de noter tout élément évolutif sur les sites de reproduction qu il soit bénéfique ou contraignant pour les populations d amphibiens. Ce suivi permettra d évaluer les effets des mesures de gestion et d adapter ces dernières si nécessaire. Habitats terrestres Une veille sur les habitats terrestres devra avoir lieu. Le gestionnaire devra se tenir informé de toute modification des habitats terrestres pouvant porter une atteinte majeure aux populations d amphibiens. Toute modification importante devra être communiquée à l agent technique en charge du suivi des sites de reproduction et au gestionnaire en charge du suivi écologique. régionale du Bois de Galluis Rapport final / Novembre 2015_V4 47 / 53

48 Figure 8 Carte des pistes de gestion en faveur des amphibiens en forêt régionale de Galluis régionale du Bois de Galluis Rapport final / Novembre 2015_V4 48 / 53

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