Collection BTS. Prévision et gestion budgétaire Processus 8 du BTS CGO. Mesure et analyse de la performance Processus 9 du BTS CGO.
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- Édouard Sévigny
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1 Collection BTS Prévision et gestion budgétaire Processus 8 du BTS CGO Mesure et analyse de la performance Processus 9 du BTS CGO Édition 2014/2015 EDITIONS CORROY BP RIANS Tél : Fax : Notre site Web avec paiement sécurisé : infos@editions-corroy.fr Auteur : Philippe Collet Certifié d Économie et Gestion «Est également un délit de contrefaçon toute reproduction, représentation ou diffusion, par quelque moyen que ce soit, d'une oeuvre de l'esprit en violation des droits de l'auteur, tels qu'ils sont définis et réglementés par la loi. La contrefaçon en France d'ouvrages publiés en France ou à l'étranger est punie de trois ans d'emprisonnement et de euros d'amende.» (art. L335-2 et L335-3 du code de la propriété intellectuelle).
2 Chez le même éditeur : Numérique Vente au cas par cas en ligne (format pdf) Collection BTS Processus, Management, Économie et droit Collection Informatique EBP, Excel, Access Collection DCG/DSCG Toutes les UE du DCG et du DSCG Collection Tout-en-Tête Formation continue, préparation aux concours Collection Arrêt-Culture Entreprenologie, Musique, Dissertation Bon travail
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5 COLLECTION BTS CGO FICHE DÉCOUVERTE N 1 Thème : Prévision des ventes : ajustement et corrélation linéaires - 5-1) Intérêt de la prévision des ventes La prévision du nombre d entrées permet de prévoir le chiffre d affaires prévisionnel (Nombre d entrées x Prix moyen d une entrée), les encaissements (la trésorerie), mais aussi : - la gestion des approvisionnements (boutiques, restaurants ) ; - la gestion du personnel (nombre de «cast-members» qui travailleront) La saisonnalité des ventes se répercutera sur toutes les prévisions de l entreprise à court terme, moyen terme et long terme. 2) Notion de démarche budgétaire Le budget des ventes est à la base de toute la démarche budgétaire d une entreprise. Prévoir le chiffre d affaires permettra de prévoir : - les achats ; Court terme - la production ; - les encaissements et décaissements - à moyen et long termes : les investissements, les financements. Cette prévision permettra de présenter un bilan, un compte de résultat prévisionnel, un plan de financement 3) Prévision des ventes et du CA Exemple 2 : En connaissant le CA réalisé par le prédécesseur (compte de résultat N-1). Exemple 3 : En étudiant le marché, en réalisant une enquête de marché, en demandant conseil à un spécialiste. 4) Limites des techniques de prévision des ventes Exemple 4 : en retenant une croissance de 3% pour l année à venir, on se base sur l évolution constatée dans le passé (historique des ventes). Pour être réaliste et actualisée, la prévision doit tenir compte d informations internes et externes (et pas seulement de données rétrospectives ) actuelles et fiables. Exemple 5 : L intérêt de l analyse des écarts entre les réalisations et les prévisions est de faciliter la prise de décisions rapides. L analyse de ces écarts consiste à les calculer, à expliquer les écarts défavorables et à réactualiser les objectifs à atteindre. Prendre des décisions = politique commerciale, d approvisionnement, renégociation des lignes de crédit auprès de son banquier (découverts )
6 - 6 - COLLECTION BTS CGO PORCHET 1) Coefficient de corrélation r = 0,9785 Le coefficient de corrélation est proche de 1 : il existe une bonne relation linéaire entre les ventes en volume et le rang de l année. La variable temps peut donc être retenue pour prévoir le chiffre d affaires de cette entreprise. 2) Équation des moindres carrés y = 0,2812 x + 9,7474 3) Prévision du CA des 1 er et 2 e trimestres N x = 21 Y = 0,2812 (21) + 9,7474 = 16 x = 22 y= 0,2812 (22) + 9,7474 = 16 4) Avis sur cette technique de prévision Pour prévoir le chiffre d affaires, il faut tenir compte de plusieurs informations internes et externes. Le chiffre d affaires historique est souvent utilisé, dans la pratique, comme base de prévision, mais l entreprise doit collecter un maximum de données pour affiner, réactualiser sa prévision. La prise en compte de la crise financière et économique, l évolution du marché, de la concurrence, de la mode ne sont pas à négliger. D autre part, la technique utilisée ne tient pas compte de la saisonnalité des ventes. Les ventes du 3 e trimestre sont les plus faibles.
7 COLLECTION BTS CGO FICHE DÉCOUVERTE N SOVIET-CUBA 1) CA du mois de janvier / 12 mois = ) Régularité des ventes Les ventes dépendent de la demande des clients en économie de marché. Les ventes dune entreprise varient en fonction du marché, des saisons SAISON 1) Meilleur CA trimestriel Le meilleur CA est celui du 4 e trimestre, à l approche de Noël. 2) CA prévisionnel de décembre x 3,5/12 = ) CA prévisionnel du 1 er trimestre et de janvier x 0,7/4 = (1 er trimestre) : 3 mois = de CA pour janvier.
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9 COLLECTION BTS CGO RENTABILITY Activités Compétences techniques organisation communication Thème de révision du programme de première année P7 : notion de rentabilité, méthode des coûts complets, variables, coûts spécifiques, imputation rationnelle CONNAISSANCES ASSOCIÉES L ajustement et la corrélation linéaires dans l analyse et la prévision des ventes. L interdépendance des budgets, la démarche budgétaire (pt 8.3). Auteur : Philippe Collet 1 re entreprise : PHONETEL 1) Calcul des marges PHONEJEUNE PHONPAPY Chiffre d affaires net Cout achat m/ses vendues si - sf ( ) Marge sur coût achat (87,5%) (71,4%) 2) Produit à vendre produit à arrêter Le modèle Phonejeune est plus rentable que l autre modèle : l entreprise a donc tout intérêt à vendre plus de Phonejeune. Le modèle Phonpapy est toutefois très rentable (même s il l est moins que Phonejeune). Il n y a aucune raison de l arrêter. 2 e entreprise : LIBRAIRIE LIPAGE 1) Rentabilité globale de LIPAGE La rentabilité se calcule en divisant le résultat par le chiffre d affaires, ici : / = 5,6%. Cette faible rentabilité, comparée à celle du secteur d activité, s explique par le réseau «site Internet» déficitaire.
10 COLLECTION BTS CGO 2) Méthode des coûts complets La méthode des coûts complets permet de trouver un résultat pour le magasin et pour le site Internet. Toutes les charges sont réparties, contrairement à la méthode des coûts variables qui ne permet pas toujours d obtenir un résultat mais plutôt une marge. Ici la méthode s appelle la méthode des centres d analyse. L autre méthode possible : la méthode à base d activité (abc). Méthode ABC Activité : Acheter des livres - Inducteur : le livre acheté, le fournisseur référencé 3) Fermeture du site Internet La méthode des coûts complets ne permet pas de prendre une décision fiable sur la fermeture ou non du site interne. La méthode des coûts variables ou coûts spécifiques permettrait de dégager des marges et d étudier la contribution de chaque réseau à la couverture des charges fixes. 4) Étude complémentaire La méthode de l imputation rationnelle des charges fixes permettrait de prendre en compte la sous-activité de 10% par rapport à l activité dite normale. On supprimerait alors 10% des charges fixes et cela augmenterait le résultat des deux réseaux. 5) Tableau de calculs des marges et coûts Magasin Site Internet Total Chiffre d affaires Cout variables Marges sur coût variable Coût fixe spécifique Marge S/cf spécifique Charges fixes communes Résultat Les deux réseaux dégagent des marges positives. En supprimant le réseau Internet, le résultat passerait de à 6 400, soit une baisse de 36%. 6) Méthode de l imputation rationnelle des charges fixes On doit réduire les charges fixes de l entreprise de 10%. Résultat du Magasin : (10% x ) = Résultat du site Internet : (10% x ) = Le résultat du site devient bénéficiaire, sa fermeture n est donc pas conseillée.
11 COLLECTION BTS CGO CASSE-CROÛTE Activités Compétences Techniques organisation communication 8.1. Participer à la prévision des ventes. Choisir et mettre en œuvre les méthodes et techniques de prévision adaptées. Effectuer des simulations correspondant à un choix d hypothèses. Apprécier la qualité des prévisions. Utiliser un logiciel outil pour procéder aux prévisions et aux simulations. Échanger avec les services techniques et les autres services concernés les informations pertinentes. CONNAISSANCES ASSOCIÉES L ajustement et la corrélation linéaires dans l analyse et la prévision des ventes. L interdépendance des budgets, la démarche budgétaire (pt 8.3). Le tableur : outil de prévision et de simulation. Auteur : Philippe Collet 1) Dépendance du projet immobilier La prévision des ventes est à la base de toute la démarche budgétaire. Prévoir le chiffre d affaires va permettre de faire des prévisions à court terme : production, achats mais aussi de faire des prévisions sur le moyen terme : investissements mobiliers et immobiliers, embauche. Pour étudier la rentabilité de cet investissement immobilier, il faudrait calculer les flux nets de trésorerie dégagés par ce projet : le chiffre d affaires supplémentaire est une donnée à prendre en compte (Processus n 5 abordé en première année). 2) Retrouver l équation à l aide de la calculatrice Y=BA^x soit logy=logb+xloga Données saisies : x1=1,y1=log ;x2=2,y2=log etc LogA = A=10^ = LogB= B=10^ = Y = ,98 x 1,40 x Remarque : Pour retrouver la technique utilisée sur le tableur EXCEL, vous trouverez la démarche sous le graphique (feuille EXCEL CASSE-CROÛTE énoncé : voir cédérom) 3) Tendance linéaire de forme Y=Ax+B a) Recherche de l équation de la droite à l aide de la calculatrice Données saisies : 1, Y= 45860x
12 ss COLLECTION BTS CGO A B C D E F G 1 CHIFFRE D'AFFAIRES REALISE PAR LA SARL "CASSE-CROUTE" 2 3 Rang de l'année Chiffre d'affaires (en euros) AJUSTEMENT LINEAIRE de la forme Y=Ax+B 8 9 A B x = Y= Ax + B Ajustement linéaire chiffre d'affaires constaté ajustement linéaire rang de l'année chiffre d'affaires b) Vérification Cellule B10:C10 INSERTION FONCTION STATISTIQUES DROITEREG(B5 :F5 ;B4 :F4 ;vrai ;faux) 4) Modèle d ajustement le plus approprié (voir la feuille EXCEL ci-dessus) L ajustement linéaire est plus approprié : cet ajustement est presque confondu avec le chiffre d affaires constaté. Le calcul du coefficient de corrélation confirmerait ce constat. Brieuc est donc trop optimiste. 5) Prévision du chiffre d affaires (année 6) Voir feuille EXCEL ci-dessus.
13 COLLECTION BTS CGO Activités 8.1. Participer à la prévision des ventes. Compétences techniques Choisir et mettre en œuvre les méthodes et techniques de prévision adaptées. Utiliser un logiciel outil pour procéder aux prévisions. BIO organisation Organiser la collecte des données externes pour la prévision. Utiliser les bases de données internes et externes pour la prévision. communication CONNAISSANCES ASSOCIÉES L analyse des séries chronologiques : tendance, calcul des coefficients saisonniers, utilisation des coefficients saisonniers pour la prévision. Les bases de données externes : les sources d informations, les modes d accès et d interrogation. Auteur : Philippe Collet 1) Moyennes mobiles centrées Rang du trimestre CA observé Moyenne mobile Rapport à la tendance / / (1) / = 1, , , , , , , , / / (1) (36 323/ /2)/4 trimestres = ) Coefficients saisonniers 3 e trimestre = 1,095 ; 1,097 Moyenne = 1,10 4 e trimestre = 0,792 ; 0,80 Moyenne = 0,80 1 er trimestre = 1,211 ; 1,193 Moyenne = 1,20 2 e trimestre = 0,893 ; 0,9 Moyenne = 0,90 Total = 4 La tendance saisonnière se répète sur 3 ans. Le chiffre d affaire du 1 er trimestre est toujours le plus élevé. Le quatrième trimestre dégage un chiffre d affaires le plus faible.
14 COLLECTION BTS CGO 3) Taux de croissance moyen. Y = x 1,0464 Taux de croissance de 4,64% 4) Prévision pour N+1. Trimestre 1 x = 13 = ( x 1, ) x 1,2 = Trimestre 2 x = 14 = ( x 1, ) x 0,9 = Trimestre 3 x = 15 = ( x 1, ) x 1,1 = Trimestre 4 x = 16 = ( x 1, ) x 0,8 =
15 COLLECTION BTS CGO TEMPS DE VIVRE Activités 8.1. Participer à la prévision des ventes. Compétences techniques Choisir et mettre en œuvre les méthodes et techniques de prévision adaptées. Utiliser un logiciel outil pour procéder aux prévisions. Apprécier la qualité des prévisions. organisation Utiliser les bases de données internes et externes pour la prévision. communication Échanger des informations pertinentes. CONNAISSANCES ASSOCIÉES L analyse des séries chronologiques : tendance, calcul des coefficients saisonniers, correction des variations saisonnières, utilisation des coefficients saisonniers pour la prévision. Le tableur : outil de prévision et de simulation Auteur : Philippe Collet 1) Prévision du chiffre d affaires N A B C D E F G HOTEL "LE TEMPS DE VIVRE": PREVISION DU CHIFFRE D'AFFAIRES équation de la droite y=ax+b a b 26, ,20833 Rang du Chiffre Tendance Rapport à la Série ANNEE Mois 9 mois d'affaires y=ax+b tendance désaisonnalisée 10 N N N Février Mars Avril Mai Juin Juillet Aout Septembre Octobre Novembre Décembre Février Mars Avril Mai Juin Juillet Aout Septembre Octobre Novembre Décembre Février Mars Avril Mai Juin Juillet Aout Septembre Octobre Novembre Décembre , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , ,59939
16 COLLECTION BTS CGO Evolution du chiffre d'affaires CA constaté ajustement y=ax+b série désaisonnalisée NB : un clic droit sur l un des points permet d afficher l équation Y = ax + b Evolution CA N CA constaté y=ax+b série désaisonnalisée A SAISON Février 0,563 Mars 0,756 Avril 1,1 Mai 1,235 Juin 1,339 Juillet 1,475 Aout 1,541 Septembre 1,377 Octobre 0,851 Novembre 0,436 Décembre 0,327 B Coefficient saison Total 11, A B PREVISION RANG MOIS Chiffre d'affaires
17 COLLECTION BTS CGO ) Part en pourcentage du chiffre d affaires réalisé du 1 er novembre au 1 er avril ( )/11= 19% : 1/5 de son chiffre d affaires annuel est réalisé sur la très basse saison, cela explique la saisonnalité des ventes. 3) Graphique Voir la feuille ci-dessus. 4) Exposé Évolution sur l année N-1 : la série désaisonnalisée (chiffre d affaires constaté corrigé des variations saisonnières) et la tendance générale sont confondues sur la période allant de février à août. À partir de septembre, on peut constater une augmentation sensible du chiffre d affaires. L année N-1 a été une bonne année, mais c est surtout la fin de l année qui a été exceptionnelle. Les raisons : - les conditions climatiques très favorables en septembre et surtout octobre (période très ensoleillée à la Toussaint) - les «35h» permettent des courts séjours sur toute l année - l hôtel a réussi à organiser des séjours à thèmes pour une clientèle ciblée (3 e âge, célibataires ) - la fermeture pour travaux du concurrent à partir du 1/9/N-1 a été bénéfique pour le complexe «le temps de vivre» Remarque : Pour prévoir le chiffre d affaires N, l entreprise doit prendre en compte des données externes et mettre à jour ses prévisions régulièrement pour tenir compte d événements exceptionnels Proposition de la société «HOLIDAYS.COM» Cette proposition doit être étudiée sur deux périodes : du 1 er mars au 1 er mai puis du 1 er septembre au 31 octobre. Il faut noter la réduction de 50% à accorder à cette société sur le prix habituel des chambres, la vente de deux chambres à cette société équivaut au prix habituel d une chambre. L hôtel peut améliorer le taux d occupation de ses chambres en faisant appel à HOLIDAYS.COM, mais cela est surtout intéressant en basse saison. Notons enfin que la clientèle habituelle de l établissement 4 étoiles n est sans doute pas comparable à celle proposée par HOLIDAYS.COM (question d image, de prestige à surveiller au risque de perdre une clientèle fortunée ).
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19 COLLECTION BTS CGO LOGIFRAM Auteur : Philippe Collet Activités 8.1. Participer à la prévision des ventes. Compétences techniques Choisir et mettre en œuvre les méthodes et techniques de prévision adaptées. Utiliser un logiciel outil pour procéder aux prévisions. organisation Organiser la collecte des données externes pour la prévision. Utiliser les bases de données internes et externes pour la prévision. communication 1) Budget des ventes Trimestre 1 Trimestre 2 Modèle Prix de vente HT Qté K Qté K B x 200 = x 137 = B x 120 = x 400 = Total ) Tableau des écarts sur chiffre d affaires (%) Trimestre 1 Trimestre 2 Modèle Prix de vente HT Qté K Qté K B01 - (1) - 13,8 (3) - 11,6 (5) - - B02 8,3 (2) - (4) 10,5 (6) 7,5 16,5 (1) ( ) / 200 = 2,5%, donc inférieur à 5% (ne pas l inscrire). (2) ( ) / 120 = 8,3% (3) ( ) / 174 = - 13,8% (4) ( ) / 510 = 2% (< 5%) (5) ( ) / = - 11,6% (6) ( ) / = 10,5% 3) Budget des frais de distribution, 1 er trimestre N+1 Trimestre 1 Chiffre d affaires (K ) (total question 1) K Nombre de maisons vendues 684 maisons (total question 1) Charges proportionnelles - au chiffre d affaires x 0,3% = 288 K - au nombre de maisons 684 x 800 / = 547, 20 K Charges fixes x 1/4 = 360 K (1 trimestre) Total charges 1 195,20 K
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21 COLLECTION BTS CGO FICHE DÉCOUVERTE N GATOT 1) Farine : 0,5 = 0,5 kilo pour fabriquer un gâteau d après les prévisions. 1,25 = coût d un kilo de farine (1,25 /kg). Total : 12 = coût de production prévu (préétabli) d un gâteau. MOD : 18 = coût d une heure de main-d œuvre directe. 2) Coût préétabli de 12 gâteaux Quantité de farine préétablie Coût préétabli pour 12 gâteaux : 12 x 12 = 144. Quantité de farine préétablie pour fabriquer 12 gâteaux : 12 x 0,5 = 6 kg. 3) Écart entre coût préétabli et coût réel Coût réel de la farine : 7kg x 1,30 = 9,10 Coût préétabli de la farine : 6kg x 1,25 = 7,50 Écart constaté pour 12 gâteaux : 1,60 (l écart se calcule sur la base d une production identique et comparable de 12 gâteaux) Écart défavorable = coût réel > coût prévu Il s explique par deux sous-écarts : Écart sur quantité : (7 kg 6 kg) x 1,25 = 1,25 (défavorable) Écart sur coût unitaire : (1,3 1,25) x 7 = 0,35 (défavorable) Un écart sur charge directe (farine ici) se décompose en deux sous-écarts.
22 COLLECTION BTS CGO PIÉCAUTO Suivi de la démarche donnée dans l annexe : 1) Capacité maximale des ateliers A1 Heures d activité = Heures d emploi = A2 Heures d activité = Heures d emploi = 20 machines x h = h x 0,9 = h 13 machines x h = h 13 machines x x 0,9 = h 2) Heures d emploi déjà consommées pour P1 et P2 A1 P1 = 0,1 x = h d emploi P2 = 0,12 x = Il resterait pour P3 : = heures d emploi / 0,16 = P3 au maximum. A1 P1 = 0,08 x = h d emploi P2 = 0,06 x = Il resterait pour P3 : = heures d emploi / 0,1 = P3 au maximum (en théorie). 3) Conclusion : nombre de produits P3 à fabriquer et à vendre La production et la vente de produits P3 doivent être limitées à unités, la production de l atelier 1 étant plafonnée à unités = heures d emploi.
23 COLLECTION BTS CGO LABEKAR Activités 8.2. Participer à l élaboration de coûts préétablis. Compétences techniques Utiliser les nomenclatures, les gammes de fabrication en vigueur dans l entreprise, les prévisions des coûts des facteurs pour calculer des coûts préétablis. Calculer des coûts en fonction d hypothèses sur les niveaux d activité. organisation Utiliser les bases de données internes pour le calcul des coûts. communication CONNAISSANCES ASSOCIÉES Les coûts préétablis : coûts standards, coûts budgétés. Les composantes des coûts préétablis. Le budget flexible. Intérêt et limites de la méthode des coûts préétablis. Auteur : Philippe Collet 1) Budget flexible Cf. DOCUMENT 1 Corrigé 2) Coûts préétablis Cf. DOCUMENT 2 Corrigé 3) Quantités Dans le DOCUMENT 2 : - Les quantités de matières peuvent être des unités de poids (kg, tonnes) ou des mesures (cm, mètres, mètres cubes, litres, etc ). - Les quantités de main-d œuvre sont en général des heures. - Les quantités de charge sont des unités d œuvre (ici, il s agit d heures puisque l unité d œuvre dans le budget flexible est basée sur l activité). 4) Origine de l information Il faut aller chercher l information : - dans les bases de données internes (données prévisionnelles extrapolant des données passées), - dans les bases de données externes (monographies de secteurs, centrales de productions, INSEE etc ). 5) Prévisions optimales (activité normale ou prévue) Cette entreprise prévoit : - en terme de production de fabriquer 400 pièces moteur, - en terme d activité de travailler heures.
24 COLLECTION BTS CGO Ch. directes Ch. Indirectes (atelier) A B C D E F G DOCUMENT 1 corrigé LABEKAR : BUDGET FLEXIBLE ATELIER POUR UNE PÉRIODE ACTIVITÉ NORMALE ACTVITÉ en heures PRODUCTION en pièces Charges variables (2 000 / 400 = 5) Charges fixes Total Coût de l'unité d'œuvre 10, , ,0000 9,8095 9,6364 dont variable 6,0000 6,0000 6,0000 6,0000 6,0000 dont fixe 4,4444 4,2105 4,0000 3,8095 3,6364 Coût en fonction de la production 52, , , , ,1818 DOCUMENT 2 corrigé LABEKAR : STANDARDS DE MATIÈRES, MAIN D'ŒUVRE ET FRAIS Blocs moteurs Quantité Px unitaire Montant Matières Main d'œuvre Charges variables Charges fixes Coût de production préétabli 182 6) Prévisions non réalisées a) h 380 pièces b) h 400 pièces c) h 420 pièces Activité Coût horaire Rendement Sous-activité h / 2 000h = 95% Alourdi (10,21 au lieu de 10 ) Identique à la prévision 5 h par produit / 380 ou / 400 Sous-activité Alourdi Amélioration du rendement 1900 / 400 = 4,75 h au lieu de 5 h Suractivité Allégé (9,64 ) Détérioration du rendement / 420 = 5,23 h au lieu de 5 h 7) Noms des écarts On verra plus tard qu il s agit : - de l écart sur activité (problème d imputation rationnelle des charges fixes) ; - de l écart sur rendement (problème du nombre réel de produits fabriqués dans le temps prévu ; écart sur quantité) ; - de l écart sur budget (écart sur coût variable).
25 COLLECTION BTS CGO ALIBABA Auteur : Philippe Collet Activités Compétences techniques organisation communication Thème de révision de la méthode des centres d analyse. Notions de charges incorporables et non incorporables. 1) Explications : charges non incorporables, éléments supplétifs Charges non incorporables Ce sont des charges enregistrées en comptabilité financière (générale) mais elles ne sont pas retenues pour le calcul des coûts de par leur nature. Elles n ont aucun rapport avec l activité courante de l entreprise. Exemple : les charges exceptionnelles. Ces charges ne reviennent pas périodiquement. Éléments supplétifs Ce sont des charges retenues pour le calcul des coûts bien qu elles ne soient pas enregistrées en comptabilité financière (générale). L objectif est de calculer des coûts ayant une signification économique. Exemples : la rémunération du travail de l exploitant non salarié (compte 108 et non une charge) et la rémunération des capitaux propres (les dividendes : comptes 457 et non un compte de charges). 2) Montant des charges indirectes = ) Tableau de répartition (Annexe 2) NB : le travail pourra être réalisé sur Excel en recopiant les annexes 2 et 3 ; Total des charges incorporables Centre approvisionnement Centre fabrication Centre conditionnement Centre distribution Répartition secondaire (1) (2) Unité d œuvre ou assiette de frais Nombre d unités d œuvre ou montant de l assiette de frais Coût de l unité d œuvre ou taux de frais kg de matières achetées kg de produits fabriqués boîtes conditionnées de C.A.H.T. 625 (3) 495 (4) 990 (5) (6) 67, (1) = (ne pas inclure les charges exceptionnelles) (2) ( ) total des charges incorporables sous déduction des 3 centres. (3) ( ) / milliers de kg de matières achetées. (4) ( x 0,98) x 0,9 x (1/1 000). (5) Reprise des trouvés en (4) / 0,5 (capacité d une boite) / (6) x 7 /
26 COLLECTION BTS CGO 4) Tableau de calcul (Annexe 3) 4.1) Coût d achat de la matière première «viande» Coût d achat de la viande Quantité P.U. Total Achats , C. approvisionnement , Total , ) Stocks de la matière première «viande» Stocks de viande Libellé Quantité P.U. Total Libellé Quantité P.U. Total Stock initial Sorties , Achats , Stock final , Différence arrondi , , ) seuil de rentabilité La méthode des centres d analyse ne permet pas de calculer le seuil de rentabilité (chiffre d affaires critique). Il faudrait décomposer les charges fixes et variables pour appliquer la méthode des coûts variables. 6) Étude du rendement des matières premières Presque tous les aliments achetés subissent une perte durant leur préparation. Cette perte, qui parfois peut être très importante, se présente lors du pelage des légumes, du désossage et du dégraissage de la viande, ainsi que durant la cuisson. Le rendement d un aliment représente la quantité de matière première que l on obtient après la transformation de cette matière première. Le rendement est habituellement exprimé en masse, en capacité ou en pourcentage. Les calculs de rendement permettent d obtenir le coût de revient réel des matières premières qui doivent être utilisées pour cette recette. Ici, la perte est estimée à 2% lors de la découpe de la viande et la cuisson fait perdre 10% du poids global à l ensemble des matières utilisées. Serait-il possible de réduire les pertes lors de la découpe? Lors de la cuisson? - Automatisation de la découpe? - Changement du type de cuisson? - Qualité des matières premières à étudier?
27 COLLECTION BTS CGO VALEA Auteur : Philippe Collet Activités Compétences techniques organisation communication Thème de révision sur les coûts à base d activité et méthode des centres d analyse (programme Processus 7 : première année) 1) Méthode des centres d analyse a) Tableau de répartition des charges indirectes Nombre de tonnes utilisées = (1,5 x 6 000) + (1 x 4 000) = kg, soit 13 tonnes. Nombre d heures machine = (20/60 x 6 000) + (1/4 x 4 000) = heures. Centre approvisionnement Centre production (usinage + moulage) Total des charges indirectes Unité d œuvre Tonnes utilisées Nombre d heures machine Nombre d unités d œuvre 13 tonnes heures Coût d unité d œuvre 378,46 9,2 b) Coût de production total et unitaire ABC CENTRO Charges directes Aluminium 0,5 x x 5 = x 1 x 5 = Cuivre 1 x x 7 = MOD 60 x x 30 = ,5 x x 30 = Charges indirectes Approvisionnement 9 x 378,46 = 3 406,14 4 x 378,46 = 1 513,84 Production x 9,2 = x 9,2 = , ,84 Coût total , ,84 Coût unitaire ,14/6 000 = 22, ,84/4 000 = 22,68 2) Méthode ABC Nombre de lots : A = / 200 = 30 B = / 50 = lots Heures fabrication : 20/60 x = h 15/60 x = h h
28 COLLECTION BTS CGO a) Calcul du coût de chaque inducteur Inducteur Charges Volume inducteur Coût inducteur Nombre de commandes commandes 120,00 Tonne utilisée tonnes 138,46 Lot ( ) 110 lots 152,73 Heures fabrication (machine) ( ) heures machine 3,60 b) Coût produits A et B total, unitaire et par lot ABC CENTRO Charges directes Aluminium x 5 = x 5 = Cuivre x 7 = MOD x 30 = x 30 = Charges indirectes Commande 18 x 120 = x 120 = 960 Tonne utilisée 9 x 138,46 = 1 246,14 4 x 138,46 553,84 Lot 30 x 152,73 = 4 581,90 80 x 152,73 = ,40 Heure fabrication (machine) x 3,6 = x 3,6 = , ,24 Coût total , ,24 Coût unitaire 21,03 (6 000 u) 24,33 (4 000 u) Coût par lot 4 206, ,04 / 30 lots 1 216, ,24 / 80 lots 3. Intérêt de la méthode ABC La méthode ABC est celle qui s adapte le mieux aux processus de fabrication, à ses activités, à ce que fait l entreprise. On identifie des activités et on leur associe des inducteurs plus pertinents que les unités d œuvre qui ont un caractère volumique. Le coût des pièces CENTRO devient plus réaliste, plus élevé = fabrication en petites séries, donc la production coûte plus cher (nombre de lots plus élevé, donc plus de réglages, plus de contrôle qualité, clef de la réussite de cette entreprise), alors qu avec la méthode des centres d analyse, le coût des deux pièces était quasi identique. NB : hormis les activités de réglage et de gestion de la qualité, le coût des autres activités est plus élevé pour la production des pièces ABC. 4) Proposition d externalisation du contrôle de la qualité Le coût actuel du contrôle qualité est estimé, d après la méthode ABC, à euros (coût interne). La proposition d externalisation génèrerait un surcoût de ( ). Toutefois, le contrôle de la qualité des produits est une priorité, une clef de succès pour cette entreprise (contrôle indépendant, aux normes ).
29 COLLECTION BTS CGO FUTURGAMES Activités 9.2. Participer au contrôle budgétaire Compétences techniques Calculer et analyser les écarts entre réalisations et prévisions. Mettre en œuvre un logiciel spécifique ou un logiciel outil pour le contrôle budgétaire. Repérer les écarts significatifs. Établir un diagnostic sur les causes des écarts. organisation Organiser la collecte et le traitement de l information en respectant les échéances de production des résultats. communication Identifier avec les services concernés, les explications qualitatives de la performance. Rendre compte des résultats obtenus. CONNAISSANCES ASSOCIÉES Calcul, analyse et interprétation des écarts. Auteur : Philippe Collet 1) Contrôle des écarts sur résultats et sur marges Écart sur résultat : résultat réel résultat prévu Résultat réel : 190*( )+300*( )+230*(80-64) = Résultat prévu : 200*(30-20)+300*( )+250*(85-60) = Écart : = euros Écart sur marge : marge réelle sur coûts préétablis marge prévue sur coûts préétablis Marge réelle : 190*(29-20)+300*( )+230*(80-60) = Marge prévue : 200*(30-20)+300*( )+250*(85-60) = Écart : ) Favorable ou défavorable? Les deux écarts sont défavorables puisque le résultat réel est plus faible que prévu et la marge réelle est inférieure aux prévisions. 3) Décomposition de l écart sur marge Écart sur prix : 190*((29-20)-(30-20))+300*(( )-( ))+230*((80-60)-(85-60)) = défavorable Écart sur quantités : ( )*(30-20)+( )*( )+( )*(85-60) = -600 défavorable
30 COLLECTION BTS CGO 4) Écart global sur coûts de production Écart sur résultat = écart sur coûts de production + écart sur marge = x + (-1 940) x = écart sur coûts de production = défavorable 5) Objectifs commerciaux Les objectifs commerciaux n ont pas été atteints pour deux raisons : - le chiffre d affaires en volume a été plus faible que prévu (le nombre de produits vendus en réalité a été plus faible que prévu) : écart sur volume ou quantité défavorable ; - la marge sur coûts préétablis a été plus faible que prévue (écart sur prix défavorable) : on peut aussi en déduire que le prix de vente a été plus faible que prévu puisque l on fait référence aux coûts préétablis (et non aux coûts réels). 6) L écart négatif sur marge Il ne peut pas s expliquer par une mauvaise maîtrise des coûts de production puisque l on se base sur les coûts préétablis. Écart sur marge : marge réelle sur coûts préétablis marge prévue sur coûts préétablis 7) Analyse complémentaire Pour affiner cette étude, il serait conseillé d analyser les sous-écarts sur charges de production : Écarts sur charges directes (main-d œuvre et matières premières), avec analyse des écarts sur quantités et prix (temps et taux horaire). Écarts sur charges indirectes (écart sur budget, activité, rendement). 8) Écarts sur marges et service commercial Écart sur prix : les commerciaux sont-ils maîtres de la gestion des remises accordées aux clients? Ne faut-il pas s adapter au marché au risque de perdre certains clients? Des causes internes et externes peuvent expliquer cet écart défavorable (décision prise par les dirigeants de baisser le prix de vente afin de contrer la concurrence, politique agressive des concurrents ). La mauvaise maîtrise des prix de vente peut toutefois s expliquer par une mauvaise négociation de la force commerciale. Écart sur quantités (ou volume) : on peut reprocher aux commerciaux un manque de dynamisme ou une mauvaise négociation auprès des clients, mais l écart sur volume défavorable peut aussi s expliquer par des retards de fabrication ou de livraison ou par une mauvaise qualité des produits commercialisés (d où des ventes perdues ).
31 COLLECTION BTS CGO JAMBONCUIT Auteur : Philippe Collet Activités 8.2. Participer à l élaboration de coûts préétablis Participer au contrôle budgétaire Compétences techniques Utiliser les nomenclatures, les gammes de fabrication en vigueur dans l entreprise, les prévisions des coûts des facteurs pour calculer des coûts préétablis. Calculer des coûts en fonction d hypothèses sur les niveaux d activité. Calculer et analyser les écarts entre réalisations et prévisions. organisation Utiliser les bases de données internes pour le calcul des coûts. Organiser la collecte et le traitement de l information en respectant les échéances de production des résultats. communication Identifier avec les services concernés, les explications qualitatives de la performance. Rendre compte des résultats obtenus. CONNAISSANCES ASSOCIÉES Les coûts préétablis : coûts standards, coûts budgétés. Les composantes des coûts préétablis. Le budget flexible. Intérêt et limites de la méthode des coûts préétablis. Le calcul d écarts entre réalisations et prévisions : écarts sur matière, main d œuvre, centre d'analyse. L analyse des écarts obtenus en deux ou trois sous-écarts : effet quantité, effet prix ou coût, effet niveau d activité. L interprétation des écarts. 1) Tableau de calcul (Annexe 3) Coût constaté Coût préétabli de la production constatée Q CU Montant Q CU Montant Écart global Matières premières , * 23, (Fav) MOD (Fav) Centre laboratoire , , (Fav) Centre cuisson , , (Déf) Centre conditionnement , , (Déf) * x (10 710/10 500) 2) Écart global à décomposer a) sur matières premières. Écart global Favorable Écart sur coût = (CR CP) x QR = (23,4 23,5) x = Fav Écart sur quantité = (QR QP) x CP = ( ) x 23,5 = Défavorable
32 COLLECTION BTS CGO b) Centre laboratoire. Budget flexible Activité normale Activité réelle Nombre d unité d œuvre 420 h 428 h Charges fixes Charges variables x 420 = , x 9,75 = Charges totales ,75 = / / 420h = 28,75 = coût préétabli unitaire Écart global : (favorable) Écart sur budget = = favorable Écart sur activité = ,75 x (428h) = favorable Écart sur rendement = (28,75 x 432h) = favorable 3) Commentaire Matières premières : Le coût d achat des matières premières semble bien maîtrisé (écart sur coût favorable). Notons que l approvisionnement se fait exclusivement en Bretagne par choix. Elle pourrait s approvisionner dans d autres pays à moindre coût (coût de transport, politique énergétique, traçabilité des produits à étudier dans ce cas). L écart sur quantité est défavorable, la consommation en matières premières a été plus importante que prévue (gaspillages qui peuvent s expliquer par le facteur travail, l outil de production ou encore par la qualité des matières premières). Centre laboratoire : tous les écarts sont favorables. Les deux autres centres (cuisson et conditionnement) ne semblent pas très performants : écarts globaux négatifs. Une analyse approfondie permettrait d étudier l activité, le rendement et les charges de ces deux ateliers. L écart sur la main-d œuvre direct est favorable. Conclusion Une étude approfondie des centres cuisson et conditionnement est conseillée et le rendement des matières premières est à suivre de près.
33 COLLECTION BTS CGO VERT DÉCOR Activités 8.2. Participer à l élaboration de coûts préétablis Participer au contrôle budgétaire Compétences techniques Utiliser les nomenclatures, les gammes de fabrication en vigueur dans l entreprise, les prévisions des coûts des facteurs pour calculer des coûts préétablis. Calculer des coûts en fonction d hypothèses sur les niveaux d activité. Calculer et analyser les écarts entre réalisations et prévisions. organisation Utiliser les bases de données internes pour le calcul des coûts. Organiser la collecte et le traitement de l information en respectant les échéances de production des résultats. communication Identifier avec les services concernés les explications qualitatives de la performance. Rendre compte des résultats obtenus. CONNAISSANCES ASSOCIÉES Les coûts préétablis : coûts standards, coûts budgétés. Les composantes des coûts préétablis. Le budget flexible. Intérêt et limites de la méthode des coûts préétablis. Le calcul d écarts entre réalisations et prévisions : écarts sur matière, main d œuvre, centre d'analyse. L analyse des écarts obtenus en deux ou trois sous-écarts : effet quantité, effet prix ou coût, effet niveau d activité. L interprétation des écarts. Auteur : Philippe Collet 1) Questions La flexographie est un procédé d impression qui consiste à graver en relief sur des supports souples. Il s agit d une activité d imprimerie un peu particulière puisque les machines gravent «en relief» sur le papier. Le bureau des méthodes est habilité à définir tous les procédés de fabrication pour toute la gamme de produits : on peut parler de gamme de fabrication. C est lui en général qui définit la «nomenclature», c està-dire l ensemble des termes propres à un article, à une technique, strictement définis et classés. On parle même de nomenclature pour signifier la méthode de classification de ces termes. Le service des prévisions, le plus souvent rattaché au service comptable, détermine le coût des facteurs luimême en interrogeant le service des achats pour la matière, le service du personnel pour la main-d œuvre et le service de production pour les charges. Mais dans la plupart des cas tous ces renseignements sont rassemblés par le service des prévisions sur une base de données interne, mise à jour au fur et à mesure : - des réceptions de factures (pour les matières et les charges comme EDF par exemple), - de l établissement de la paye (pour la main-d œuvre qui comprend aussi les charges sociales), - des demandes de prix diverses, - des interrogations de bases de données externes (on trouve aussi des tarifs sur internet).
34 COLLECTION BTS CGO 2) Fiche de coût standard pour la fabrication de rouleaux de «feuillages» en euros Éléments Quantités Coût unitaire Montant Charges directes Papier brut 1,33 t Couleurs 50 kg Film plastique 500 m 0,0016 0,80 MOD 2 h 15,1 30,20 Total des charges directes Charges indirectes Centre flexogravure 0,5 u.o COÛT STANDARD ) pour le centre Flexogravure, équations du coût et du budget flexible a) Coût préétabli Y 1 = 250 x b) Budget flexible Y 2 = 200 x (1) (1) les charges fixes totales et le coût variable unitaire sont donnés dans l énoncé. 4) Coût de production pour décembre a) Coût constaté, coût préétabli de la production constatée ÉLÉMENTS COÛT CONSTATÉ COÛT PRÉÉTABLI DE LA PRODUCTION CONSTATÉE Charges directes Q CU Montant Q CU Montant Papier brut 195 t ,52 t (1) Couleurs kg 6, kg (1) Film plastique m 0, m (1) 0, ,20 MOD 280 h H (1) 15, ,80 Charges indirectes Centre flexogravure 75 u.o TOTAL 144 milliers de rouleaux 1 539,69 le mille euros 144 milliers de rouleaux le mille euros (1) Production constatée x quantité préétablie : = 144 milliers x 1,33 = 191,52 t = 144 milliers x 50 = Kg = 144 milliers x 500 = M = 144 milliers x 2 = 288 H MOD = 144 milliers x 0,5 = 72 u.o.
35 COLLECTION BTS CGO b) Écart total, écart global (ou économique) COÛT ÉCART ÉLÉMENTS Constaté (1) Préétabli de la production constatée (2) Global ou économique (5) = (1) - (2) Charges directes Papier brut Couleurs Film plastique MOD , , (déf) (déf) 0,80(déf) - 148,80 (fav) Charges indirectes Centre flexogravure (déf) (déf) 5) Analyse de l'écart global (ou économique) a) Papier brut Écart sur quantité = (Qc - Qp) x Cp = ( ,52) x 800 = déf. Écart sur coût = (Cc - Cp) x Qc = ( ) x 195 = fav. 834 (déf) En changeant de fournisseur, l entreprise subit un coût globalement plus élevé de son papier. La baisse du coût n a pas permis de compenser l augmentation du volume du papier consommé (de moins bonne qualité). b) Centre Flexogravure ÉCARTS BORNES ET CALCULS COÛTS MONTANT NOM SENS - Coût constaté ÉCART Sur coût variable Défavorable GLOBAL - Budget pour l'activité constatée (ou sur budget) OU (Coût budgété) : (75 u.o. x 200) Sur imputation du coût fixe - Coût préétabli de l'activité constatée (ou sur activité) (75 u.o. x 250) Sur rendement travail Favorable Défavorable ÉCONOMIQUE - Coût préétabli de la production constatée (72 u.o. x 250) Défavorable Contrôle : l'écart global ( ), soit (défavorable) est bien égal à ) Intérêt de la méthode des coûts préétablis Dans un cadre stable : - contrôler la productivité - permettre le pilotage par exception - simplifier le calcul des coûts - prévoir des coûts de projets spécifiques (devis...) - identifier les responsabilités.
36 COLLECTION BTS CGO
37 COLLECTION BTS CGO SPORTECH Activités Compétences techniques organisation communication 8.2. Participer à l élaboration de coûts préétablis. Utiliser les nomenclatures, les gammes de fabrication en vigueur dans l entreprise, les prévisions des coûts des facteurs pour calculer des coûts préétablis. Calculer des coûts en fonction d hypothèses sur les niveaux d activité. Utiliser les bases de données internes pour le calcul des coûts Participer au contrôle budgétaire Calculer et analyser les écarts entre réalisations et prévisions. Mettre en œuvre un logiciel spécifique ou un logiciel outil pour le contrôle budgétaire. Établir un diagnostic sur les causes des écarts. Organiser la collecte et le traitement de l information en respectant les échéances de production des résultats. Identifier avec les services concernés, les explications qualitatives de la performance. Rendre compte des résultats obtenus. CONNAISSANCES ASSOCIÉES Les coûts préétablis : coûts standards, coûts budgétés. Les composantes des coûts préétablis. Le budget flexible. Intérêt et limites de la méthode des coûts préétablis. Le calcul d écarts entre réalisations et prévisions : écarts sur marge, matière, main d œuvre, centre d'analyse. L analyse des écarts obtenus en deux ou trois sous-écarts : effet quantité, effet prix ou coût, effet niveau d activité. L interprétation et le suivi des écarts. Auteur : Philippe Collet 1) Titres des tableaux 1, 2 et 3 Il s agit ici de comprendre que les éléments des coûts préétablis ou constatés sont à rechercher au sein de l entreprise : - d abord, il faut connaître les termes techniques et la définition du produit : c est le but de la NOMENCLATURE (tableau 1). - il faut ensuite aller s enquérir auprès des responsables de la production pour connaître la GAMME DE PRODUCTION ET LES PROCÉDÉS DE FABRICATION (tableau 2). - enfin, il faut savoir utiliser LES PRÉVISIONS DES COÛTS DES FACTEURS établis par le service des prévisions si c est une grande entreprise, ou comptable si c est une plus petite entité (toujours un service administratif et financier de toutes les façons).
38 COLLECTION BTS CGO 2) Réflexions (sans calculs compliqués) Le centre de montage a été en «suractivité» puisque les machines ont travaillé 247 heures au lieu des 240 prévues. Le rendement est bon puisqu on aurait dû fabriquer fourches en 240 heures soit 10 fourches à l heure et qu on en a fabriqué en 247 heures soit un peu plus de 10 fourches à l heure. 3) Budget flexible du centre de montage ACTIVITÉ NORMALE RÉELLE Heures machines 240 heures 247 heures PRODUCTION NORMALE Allouée pour l activité réelle Production de fourches fourches (2 470 fourches) Charges variables (1) (2) Charges fixes Coût de l u/o 150 (3) 146,60 dont : variable 30 (4) 30 fixe ,60 (1) = x247 (2) = (3) / 240 = 150 (4) / 240 = 30 4) Utilité des budgets Pour l activité normale le budget fournit la valeur du coût préétabli de l unité d œuvre et de sa structure. Son utilité essentielle est d être une base logique pour l établissement des devis éventuels. Le budget de l activité réelle fournit des données pour l analyse de l écart global. Il permet de calculer l écart sur charges variables du centre. 5) Coût préétabli de la production réelle de mai Éléments de coûts Quantité préétablie Coûts unitaires préétablis Montants Charges directes Fourche , Suspension , Fournitures diverses , MOD 0,25 (1) x = , Charges indirectes Centre montage (240 / 2 400) x = ,00 (2) Coût préétabli global , (1) 15 minutes. Donc 15 = 0,25 heure. 60 (2) Coût mensuel préétabli du centre montage = (CV + CF) Coût unitaire préétabli = /240 = 150.
39 COLLECTION BTS CGO ) Écarts globaux (coût constaté coût préétabli de la production réelle) Sur MOD : (630 x 17,90) = + 27 DEF Sur centre : = DEF 7) Analyse de l écart global sur charges du centre de montage Écart sur budget DEF Écart sur activité (150 x 247) FAV Nous l avions déjà compris dans la question 2 Écart sur rendement (150 x 247) (150 x 250) FAV Nous l avions déjà compris dans la question 2 Écart global pour vérification DEF Commentaires : Écart sur budget : il s agit d un écart sur coût variable car les charges fixes sont stables. Coût variable constaté : = Coût variable préétabli de l activité réelle : 30 x 247 = On retrouve l écart défavorable : Cette surconsommation est importante (plus de 24%) ; il faudrait connaître le facteur qui en est la cause ou peut-être revoir la distinction entre charges proportionnelles et charges de structure. Écart sur activité : c est un écart sur imputation rationnelle des charges fixes. Coefficient d imputation rationnelle = 247 / 240 Écart d imputation rationnelle = x [(1 (247 / 240)] = , il s agit d un boni de suractivité. Écart sur rendement : l activité préétablie relative à la production réelle est de 250 heures machine ; l activité a été de 247 heures machine ; d où un gain sur la quantité d unités d œuvre consommées, soit 3 heures machine évaluées au coût préétabli de 150 euros l heure, soit un écart favorable de 450 euros. Les récents investissements ont permis d améliorer le rendement des machines.
- la mise en place du contrôle budgétaire est souvent mal vécue, car perçue comme une sanction par le personnel de l entreprise.
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