Spectroscopie des solides. PHS Spectroscopie Chapitre 7

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Spectroscopie des solides. PHS Spectroscopie Chapitre 7"

Transcription

1 Spectroscopie des solides PHS Spectroscopie Chapitre 7

2 Région du spectre Ultraviolet Spectre visible pour l'homme (lumière) 400 nm 450 nm 500 nm 550 nm 600 nm 650 nm 700 nm Infrarouge 750 nm 1 fm 1 pm 1 Å 1 nm 1 µm 1 mm 1 cm 1 m 1 km 1 Mm (1 Zetta-Hz) (1 Exa-Hz) (1 Peta-Hz) (1 Tera-Hz) (1 Giga-Hz) (1 Mega-Hz) (1 Kilo-Hz) Spectroscopie des solides (excitations électroniques, vibrationnelles, spins, ) PHS3210 Spectroscopie 2

3 Mécanismes d interaction avec un solide Incidente sur un solide, la lumière de longueur d onde λ est partiellement ou totalement réfléchie, réfractée, absorbée, diffusée et transmise. La réflexion et la réfraction sont déterminées par l indice de réfraction et l absorption est déterminée par le coefficient du même nom. La lumière est absorbée par des excitations électroniques, excitoniques, plasmoniques, phononiques, ou autres. Ensuite, cette énergie est dissipée sous forme de chaleur ou émise sous forme de luminescence. Cette radiation secondaire possède généralement une énergie inférieure à l énergie incidente, mais l inverse est aussi possible. La lumière diffusée peut être de même longueur d onde (Rayleigh) ou d une longueur d onde différente (diffusion Raman ou Brillouin). La diffusion peut impliquer les phonons, les magnons, ou d autres excitations du solide. La spectroscopie des solides s intéresse à la réflexion, l absorption, la luminescence et la diffusion. PHS3210 Spectroscopie 3

4 Les conducteurs, les semi-cond. et les isolants Conducteurs: Les propriétés sont largement déterminées par le comportement des électrons libres dans la bande de conduction. Dans le visible, la réflexion domine généralement les caractéristiques optiques, mais l absorption peut jouer un rôle important pour certains métaux. Isolants: Pour les isolants, le gap séparant les bandes de conduction et de valence est généralement élevé: il est difficile de briser un lien chimique et de promouvoir un électron à la bande de conduction. On s intéresse aux centres de couleur, i.e., des impuretés actives optiquement et formant des états localisés dans le gap. Semi-conducteurs: Matériaux dont le gap est intermédiaire. La spectroscopie des semiconducteurs est riche étant donné qu on y retrouve un grand nombre des phénomènes optiques présents dans les solides. PHS3210 Spectroscopie 4

5 La formation d une structure de bande. Voici un exemple. Si: [Ne] 3s 2 3p 2 Ge: [Ar 3d 10 ] 4s 2 4p 2 Ga: [Ar 3d 10 ] 4s 2 p 1 As: [Ar 3d 10 ] 4s 2 p 3 GaAs: [Ar 3d 10 ] 4s 2 p 2 (configuration électronique effective similaire à Ge et Si) On ignore les électrons des couches n complètement remplies, car ceux-ci ont généralement une influence mineure sur les propriétés électriques et optiques. Pour les électrons s et p de la dernière couche, E p antibonding E Figure 3.3 E p s antibonding conduction band s p bonding E g valence band En moyenne, chaque atome donne 2 électrons s et 2 électrons p. s bonding ATOM MOLECULE CRYSTAL (2 atomes: 8 électrons) PHS3210 Spectroscopie x 5

6 La zone de Brillouin pour les CubiqueFaceCentrée Les niveaux d énergie deviennent des bandes, E n (k), où k est un nombre d onde. L énergie d un électron dans un cristal varie selon la magnitude et l orientation de k. α - Sn Symmetry points k z 000 X K 110 L 111 k x X L K W k y Fig k est un nombre d onde et p= k est la quantité de mouvement d un électron dans le cristal. Il ne s agit pas strictement parlant d une quantité de mouvement. PHS3210 Spectroscopie 6

7 Transition optique dans une structure de bande L absorption et l émission doivent respecter les lois de conservation. Pour l absorption, Nombre d onde initial de l excitation du solide Nombre d onde final k i,e + k p = k f,e Excitation: électron, phonon, magnon, polariton, polaron Nombre d onde du photon impliqué Le nombre d onde d une excitation solide est limité à la première zone de Brillouin: k e 2 [0,k e,max ] k e,max = 2 a 1010 [m 1 ] Le nombre d onde d un photon: k p = [m 1 ] Ainsi, sur l échelle de la structure de bande, nous avons: k i,e k f,e PHS3210 Spectroscopie 7

8 E<latexit sha1_base64="i <latexit sha1_base64="kbet0gcnjjehonqwcqcfkvxlyrc=">aa sha1_base64="yzyolhjzarnrzy7uo8hs8/mpsfe=">aa sha1_base64="t2kcngtb5ckxp1rmr6viynlal6y=">aa sha1_base64="vbg7hcuomyq93qid4av+w34x/7i=">aa k<latexit sha1_b Transition optique dans une structure de bande La conservation de l énergie impose Énergie initiale de l excitation du solide. Énergie finale de cette excitation E i,e (k)+e p = E f,e (k) Énergie du photon impliqué Ainsi, dans la structure de bandes, l absorption apparaitra comme une transition verticale, d un état occupé à un état libre. m <latexit sha1_base64="tt1sq3m3cbuzhe4m e E <latexit sha1_base64="+xajrqstixvbl g E latexit sha1_base64="hbtg5vcjbeix6yvslxfclpd so m hh m <latexit sha1_base64="q1e7tvlzhefgwabazn8qxvzu1us so m <latexit sha1_base64="azvkegcxkxbngncmymdrabwbc lh PHS3210 Spectroscopie 8

9 E<latexit sha1_base64="il <latexit sha1_base64="kbet0gcnjjehonqwcqcfkvxlyrc=">a sha1_base64="yzyolhjzarnrzy7uo8hs8/mpsfe=">a sha1_base64="t2kcngtb5ckxp1rmr6viynlal6y=">a sha1_base64="vbg7hcuomyq93qid4av+w34x/7i=">a k<latexit sha1_b Transition optique dans une structure de bande Pour l émission, nous avons k i,e k f,e E i,e (k) =E f,e (k)+e p m <latexit sha1_base64="tt1sq3m3cbuzhe4mt e E <latexit sha1_base64="+xajrqstixvbl g E <latexit sha1_base64="hbtg5vcjbeix6yvslxfclpd so m hh m <latexit sha1_base64="q1e7tvlzhefgwabazn8qxvzu1us= so m <latexit sha1_base64="azvkegcxkxbngncmymdrabwbc lh PHS3210 Spectroscopie 9

10 Métaux: Modèle de Drude-Lorentz Un métal peut être considéré comme un plasma, c est-à-dire un gaz d électrons de valence très faiblement lié aux ions positifs et se déplaçant librement sous l effet d une onde électromagnétique. Modèle de Drude-Lorentz Masse de l électron Position de l électron p/r à son ion m 0 d 2 x dt 2 + m 0 Taux de dissipation : γ (s -1 ) Modèle de Lorentz: Loi de Hooke dx dt m 0! 2 0 = ee 0 e i!t Force externe produite par le champ EM oscillant à la fréquence ω Note: Modèle de Lorentz: l électron est lié à son atome. La force de cette liaison est ω0. Ici, nous ignorons ce terme, ω0=0, car l électron est libre. En posant comme solution, x(t) =x 0 e i!t C est-à-dire que le déplacement oscille à la même fréquence que l onde EM On trouve, x(t) = ee(t) m 0 (! 2 + i! ) PHS3210 Spectroscopie 10

11 Métaux: Modèle de Drude Lorentz Ce déplacement génère une polarisation, P (t) = Nex(t) = Ne 2 m 0 (! 2 + i! ) E(t) qui, via le champ de déplacement, définit la permittivité. D(t) = 0 r E(t) = 0 E(t)+P (t) r =1 =1 P (t) 0 E(t) Ne 2 0 m 0 1 (! 2 + i! ) =1! 2 p (! 2 + i! )! p = s Ne 2 0 m 0 Fréquence plasma La fréquence plasma est la fréquence de résonance naturelle du gaz d électron. Il s agit de la fréquence où la permittivité change de signe. PHS3210 Spectroscopie 11

12 Métaux: Modèle de Drude Lorentz n = p r Très grand ~1 100 Très grand ~1 r 10 =1 n =0! 0.1! ! p ! p Hors phase =0 Arg[ r] =1 Purement imaginaire En phase !! p Arg[n] Purement imaginaire =0 = !! p PHS3210 Spectroscopie 12

13 Métaux: Modèle de Drude Lorentz R = n 1 n Parfait réflecteur R =0 0.4 =1 0.2 Matériau transparent !! p PHS3210 Spectroscopie 13

14 Métaux: Modèle de Drude Lorentz Ces résultats s expriment en fonction de la conductivité DC du matériau. v(t) = dx dt = = i!ee(t) m 0 (! 2 + i! ) ee(t) m 0 (i! ) Nous avons ainsi que j(t) = Nev(t) = E(t) Nous trouvons = 0 1 i! Conductivité AC où 0 = Ne2 Conductivité DC m 0 = 1 Temps de dissipation Ainsi, la constante diélectrique et la conductivité AC sont reliées Un bon conducteur est un bon réflecteur. r =1+ i (!) 0! PHS3210 Spectroscopie 14

15 Réflectance des métaux Réflectance de l aluminium Effet de la structure de bande PHS3210 Spectroscopie 15

16 Réflectance des métaux Metal plasma [ev] damping [mev] source Ag Blaber Al Blaber Au Blaber Cu Ordal K Blaber Na Blaber Pt Ordal PHS3210 Spectroscopie 16

17 Structure de bande: métal Al: [Ne] 3s 2 3p Cette structure de bande est calculée à partir des états 3s et 3p. Il y a un Al par cellule élémentaire. Il y aura donc 2 bandes s et 6 bandes p. En l absence de champ magnétique, les états de spins sont dégénérés (x2) et on obtient 1 bande s et 3 bande p sur une structure de bande. Énergie de Fermi Ne pas tenir compte des lignes pointillées. Il y a 3 électrons par atome d Al à distribuer dans cette structure de bande. PHS3210 Spectroscopie 17

18 Structure de bande: métal Al: [Ne] 3s 2 3p PHS3210 Spectroscopie 18

19 Structure de bande: métal k z Cu: [Ar] 3d 10 4s P H YSI CAL REVIEW VOLUME 129, NUMBER 1 1 JANUAR Y 1963 Cette structure de bande est calculée à partir des états 3d et 4s de l atome de cuivre. Il y a un Cu par cellule élémentaire. Il y aura donc 2 bandes s et 10 bandes d. En l absence de champ magnétique, les états de spins sont dégénérés (x2) et on obtient 1 bande s et 5 bande d. Energy Band Structure of Copper* GLENN A. BURDICK/f. Messuchusetts Institlte of Technology Cambridge, M cssechlsetts (Received 28 June 1962) Énergie de Fermi s d k x X L K W k y Fig Il y a 11 électrons par atome de Cu à distribuer dans cette structure de bande. PHS3210 Spectroscopie 19

20 Structure de bande: métal P H YSI CAL REVIEW VOLUME 129, NUMBER 1 1 JANUAR Y 1963 k z Energy Band Structure of Copper* GLENN A. BURDICK/f. Messuchusetts Institlte of Technology Cambridge, M cssechlsetts (Received 28 June 1962) L X K W k y k x Fig Énergie de Fermi s d PHS3210 Spectroscopie 20

21 Structure de bande: métal Cu: [Ar 3d 10 ] 4s La couleur du cuivre s explique par le fait qu il est possible d avoir une transition d absorption de la bande 3d (remplie) à la bande 4s (seulement partiellement remplie) PHS3210 Spectroscopie 21

22 Structure de bande: métal PHS3210 Spectroscopie 22

23 Structure de bande: isolant C: 1s 2 2s 2 2p 2 Cette structure de bande est calculée à partir des états 2s et 2p de l atome de carbone. Puisqu il y a deux atomes par cellule élémentaire, il y aura donc 4 bandes s et 12 bandes p. En l absence de champs magnétique, les états de spins sont dégénérés et chaque bande est en fait double. BAND STRUCTURE AND OPTICAL PROPERTIES OF DIAMOND* W. Saslow, t T. K. Bergstresser, and Marvin I. Cohen) Department of Physics, University of California, Berkeley, California (Received 27 January 1966) s p p k x k z L X W K k y Fig Énergie de Fermi= 0 ev Étant donné qu il n y a que 4 électrons par atome et deux atomes par maille, il y a donc 8 électrons à distribuer. s La bande 1s est à des énergies inférieures à -30 ev. PHS3210 Spectroscopie 23

24 Structure de bande: Semi-conducteur k z s p k x X L K W k y p Fig Ici, les effets spin-orbite sont importants. Il est impossible alors d ignorer le spin. s Il est donc nécessaire de refaire la théorie des groupe pour tenir compte non seulement de la symétrie spatiale, mais aussi de la symétrie du spin. On obtient alors des groupes doubles. PHS3210 Spectroscopie 24

25 Les semi-conducteurs à gaps directs et indirects PHS3210 Spectroscopie 25

26 <latexit sha1_base64="li1heck29hr9pxrbw7lvs0ot3pa=">aaacrnicbvfdi9qwfe3r11q/rn30jtgos6bjo4qkulagaz6u4jglk25jm7dt2ktpjqk4hp49f4bv/hsznt6so14injxz7kdu8kzwy+p4txbeu37j5q2d29gdu/fupxg9fptdqfyzwdalld7nqqhba1hybgwcnhqozaus8/npw335a7thqv5mnw2kkpy1lzij1lpz6bfrlzrmj0ivu02uhjiehhebhsuuijmuvhzua7rpnbbdrapnmus6nymnp5t1vxoyy2detp3rc20vzcvkhp6516/8xvxo6+yv55kradn1+dkmmlc/htycd3iosqkxefajiei9w8dlkof6pqwv7dpms9e4nsz94h2qdgcmhjjjrr/jwrfwqm2zomaskrixqa9qorpg67yggsroaqkrd2sqwasu33ehn3lmjqul/akt7tnlgy5kyzyy905jbwwualvyf9qqtcx71pg6as3ubneoaaw2cm8/d6+5bmbfxgpknpezylzrv3zrvzjys0iupnkflgbtt9p4y5vx8ydhgwfocxqkjihb79ax+oxo0akx4exwnvgfjezczzig2c4abkpoy/rphnvfwxvshq==</latexit> <latexit sha1_base64="kbet0gcnjjehonqwcqcfkvxlyrc=">aaab43icbvbns8naej34wenx9eplsqiesujbpqpepfywttcgstls2qwb3ba7euroh/dgrfhqf/lmv3h7awrrg4hhezpmzeskkswgwze3tr6xubvd2/f39/z9g8p60apvpwe8ylpq00mo5viohqfaytuf4trpjg8no9up337ixgqthnbc8dinayuywsg6qdwvn4jmmanzjegcngcbfv2zl2pw5lwhk9tabhgugffuogcst/xeaxlb2ygoendrrxnu42p25oscosulmtaufjkz+nuiorm14zxxntnfov32puj/xrfe7dquhcpk5irnf2wljkjj9gescsmzyrejlbnhbivssa1l6jlxxqbh8serjlpoxjad+58soayncarnemiv3madtcacbik8w6s39f68n+993rjmlsao4q+8j2+gbors</latexit> sha1_base64="ipayncj9llxrd71znua6buz21a0=">aaacinicbvfdaxqxfm2mx+toddvhx4jfqq+usy3yigqclvhywbwfzbrcyd6zcu0yazirlzb/xp/km//g7hba2vvc4hdo/cq5hzhc+tz/natxrt+4ewtwo7tzd+fe/egdh19d01qou97ixp4w4fakjvmvvmrtyxfuifgkopuw1k++o3wi0v/8yubcqavfktj4sc2gpxliu8pe5b2rc7csuvjbc8qmbyxvkjnyehyyvmaldabrydufkbumqfzbohi53zf3bn2yvjgsqgwm6+gzyltr/ajucdrrcwuvntnezszltxlexliz6mu/jmnwvluflya7+sjfbn0g4x7skj6of8nfbnnwvqh2xijzs3fu/dx29yjljh1bhwb4gvq4i1cdqjcpgy87+jqys1o2nj7t6ya9xbfaobdsrcxu4gt3vvut/9nmrs+p5kfo03ru/gjq2uoaxv4fhi6fre7lkglgvsrdka/bavfxffk0yxz1y9tguj96nco//zwddmhj8otskte5jo/jj3jmpoqng2suhczh6u56kl5o31ykpklf84j8e+nhp8h6wto=</latexit> sha1_base64="fa6mnenctm+hjhte+raoikhqpus=">aaacinicbvhlbhmxfpumrzbqgmdjxiiclqxdpjvoeumvibllihfakq6rx7kzy9wv2h5ezm3p8ens+bucdbal4uqwjs65l59bgsgdl4o/sxrj5q3bdwz3s3v3dx7sdh8++uz0axlmmrbanpxugeakpp57awfgapwlgnpy/onap/0b1ngtvvqvgbmkteivz9rhajh8ragwdd2bfcbnss3remr6ahnjtfeaewgvjyejjdrcbwotxxvbic4jsv0edl7td8rdwb8mlyelufptdfg5jrlupwn2hhd4gkknf7hxccmkryt3v1qcatmpyyjldepzxxbu5mum8dyy92ce+jhzdh+tpwatbowzom7nxoxx89jvcyyg9m0dgmroaq2zcbwv4ozh42whn0vmistt41meb9irfyfk51ayjjms+szd19bk/7rz66ujeedktb4uuxxutqjhl9ehwutugxmxioayy+oumdxuuubj+bjowvj6l7fbdd9/nrdfithx296naxqcnqi9neah6bh9ridoilgysplkmdlkd9kd9e367ji1tfqax+ifsd/9bebsw1q=</latexit> sha1_base64="ggxbcuqe17onudtzmzag0atwiru=">aaacinicbvhlbhmxfpumrzbqclbkyxgbyojh0ijaxlilimsysirwikn0x/hmwpwrtgcrwfmzfbi7/gynnuvpujklo3puy+ewrndni+jpkl67fupmrcht7m7dnxv3hw8efno6tzrnqrbanpbgmocktt33gp0ay0cwgp2uzx/x+skpzh3x6qtfgtaxuctecqo+uovhlwlcnla7+ucaeizrktxwhbnjtfeae8eqt0jgslzzfcbawhvbic4jsv0e9l/udcsdwx8mlyaluippovwme1nqnwe7jjs8warm57hxccmkryt3l1tc1lifkxhl68bni+goyitn4g0w7sei9xg8gp4ms01byzsnapybjqvj57gr51sw2ld1zaa9g5rnilqgmzuhjzcdfhqzja60ju95vgevvwsqzq1kgtml+mzd1dbk/7rz66vdeedktj4pejgoagwolq8pg5fcmurfkgkglsddmw3aavxxffk0yxz1y9tgupe/zosvr0zhb3s3bugxeoj20rgdocp0gr2jkaljimmtg+qw3un30zfpu4vunolrhqf/iv30f+gsw1g=</latexit> Semi-conducteur à gap direct Nous allons débuter par la détermination de la courbe d absorption d un semi-conducteur à gap direct. (E = ~!) = ( 1 2µ 2 2 R1 3/2 p ~ E 2 Egap si E E gap 0 si E<E gap La forme de la courbe d absorption en fonction de l énergie de la radiation est déterminée, à une constante près, par la densité d états, (E = ~!) / µ 3/2 p E E gap si E E gap 0 si E<E gap PHS3210 Spectroscopie 26

27 Semi-conducteur à gap direct PHS3210 Spectroscopie 27

28 Semi-conducteur à gap direct Dans ce calcul de l absorption d un semi-conducteur à gap direct, nous avons fait quelques hypothèses qui limitent le régime de validité de ce résultat. 1) En réalité, l électron promu à la bande de conduction interagit avec le trou laissé dans la bande de valence via l interaction coulombienne pour former un exciton. Les excitons jouent un rôle important à basse température et pour les semi-conducteurs dont les masses effectives sont élevées. Exciton InAs PHS3210 Spectroscopie 28

29 Semi-conducteur à gap direct 2) Les impuretés créent des états électroniques partout dans la structure de bande, incluant dans la bande interdite. Ainsi, l absorption n est pas tout à fait nulle lorsque E<Egap. 3) La dispersion des bandes de conduction et de valence n est rigoureusement quadratique qu en proximité de k=0. Lorsqu on s éloigne de k=0, la non-parabolicité des bandes modifie le profil d absorption. Loin de k=0, l évolution des bandes est complexe. E0 E0 + Δ0 E1 + Δ2 E1 E1 + Δ1 PHS3210 Spectroscopie 29

30 Semi-conducteur à gap indirect Silicium Germanium k z k x X L K W k y Fig PHS3210 Spectroscopie 30

31 Semi-conducteur à gap indirect Pour satisfaire la conservation de la quantité de mouvement, l absorption (+) ou l émission (-) d un phonon est nécessaire. E = ~! = E gap,i ± E phonon Absorption Émission L absorption est peu efficace, car deux particules doivent être présentes au même moment dans la même région de l espace. Il s agit d un processus de deuxième ordre. Gap direct Gap indirect PHS3210 Spectroscopie 31

32 Semi-conducteur à gap indirect Deux courbes d absorption (absorption et émission d un photon) se superposent: Absorption d un phonon + (E) / 0 si E<Egap,I E p (E E gap,i + E p ) 2 si E E gap,i E p Émission d un phonon (E) / 0 si E<Egap,I + E p (E E gap,i E p ) 2 si E E gap,i + E p PHS3210 Spectroscopie 32

33 Semi-conducteur à gap indirect p (E) p (E)+ + (E) p (E) Émission p + (E) Absorption E PHS3210 Spectroscopie 33

34 Semi-conducteur à gap indirect L absorption d un phonon dépend sensiblement de la température, car sa probabilité de présence est donnée par une distribution de Bose-Einstein. f BE (E) = 1 exp(e/k b T ) 1 E: énergie du phonon Pour le GaP, plusieurs phonons participent à l absorption. Ceux-ci peuvent être facilement identifiés à basse température. PHS3210 Spectroscopie 34

35 Semiconducteur à gap indirect L absorption du gap indirect est faible par rapport au premier gap direct, qui est souvent faible par rapport aux gaps de plus grandes énergies. E 1 E 2 E 1 E gap,i E 2 E gap,i PHS3210 Spectroscopie 35

Correction ex feuille Etoiles-Spectres.

Correction ex feuille Etoiles-Spectres. Correction ex feuille Etoiles-Spectres. Exercice n 1 1 )Signification UV et IR UV : Ultraviolet (λ < 400 nm) IR : Infrarouge (λ > 800 nm) 2 )Domaines des longueurs d onde UV : 10 nm < λ < 400 nm IR : 800

Plus en détail

DIFFRACTion des ondes

DIFFRACTion des ondes DIFFRACTion des ondes I DIFFRACTION DES ONDES PAR LA CUVE À ONDES Lorsqu'une onde plane traverse un trou, elle se transforme en onde circulaire. On dit que l'onde plane est diffractée par le trou. Ce phénomène

Plus en détail

Semi-conducteurs. 1 Montage expérimental. Expérience n 29

Semi-conducteurs. 1 Montage expérimental. Expérience n 29 Expérience n 29 Semi-conducteurs Description Le but de cette expérience est la mesure de l énergie d activation intrinsèque de différents échantillons semiconducteurs. 1 Montage expérimental Liste du matériel

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

Rayonnements dans l univers

Rayonnements dans l univers Terminale S Rayonnements dans l univers Notions et contenu Rayonnements dans l Univers Absorption de rayonnements par l atmosphère terrestre. Etude de documents Compétences exigibles Extraire et exploiter

Plus en détail

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE 1. RAPPEL: L ATOME CONSTITUANT DE LA MATIERE Toute la matière de l univers, toute substance, vivante ou inerte, est constituée à partir de particules

Plus en détail

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière Seconde / P4 Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière 1/ EXPLORATION DE L UNIVERS Dans notre environnement quotidien, les dimensions, les distances sont à l échelle humaine : quelques mètres,

Plus en détail

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Objectifs : Exploiter un spectre infrarouge pour déterminer des groupes caractéristiques Relier un spectre

Plus en détail

Chapitre 7. Circuits Magnétiques et Inductance. 7.1 Introduction. 7.1.1 Production d un champ magnétique

Chapitre 7. Circuits Magnétiques et Inductance. 7.1 Introduction. 7.1.1 Production d un champ magnétique Chapitre 7 Circuits Magnétiques et Inductance 7.1 Introduction 7.1.1 Production d un champ magnétique Si on considère un conducteur cylindrique droit dans lequel circule un courant I (figure 7.1). Ce courant

Plus en détail

Interactions des rayonnements avec la matière

Interactions des rayonnements avec la matière UE3-1 : Biophysique Chapitre 2 : Interactions des rayonnements avec la matière Professeur Jean-Philippe VUILLEZ Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

Application à l astrophysique ACTIVITE

Application à l astrophysique ACTIVITE Application à l astrophysique Seconde ACTIVITE I ) But : Le but de l activité est de donner quelques exemples d'utilisations pratiques de l analyse spectrale permettant de connaître un peu mieux les étoiles.

Plus en détail

Module HVAC - fonctionnalités

Module HVAC - fonctionnalités Module HVAC - fonctionnalités Modèle de radiation : DO = Discrete Ordinates On peut considérer l échauffement de solides semi transparents causé par le rayonnement absorbé par le solide. On peut également

Plus en détail

Chapitre II PHÉNOMÈNES RADIATIFS: PROPRIÉTÉS D EMISSION. f AB = mc 2 e 2. β 1 k(υ)dυ N

Chapitre II PHÉNOMÈNES RADIATIFS: PROPRIÉTÉS D EMISSION. f AB = mc 2 e 2. β 1 k(υ)dυ N 1 Chapitre II PHÉNOMÈNES RADIATIFS: PROPRIÉTÉS D EMISSION Compte tenu des règles de sélection une émission peut être observée si un gap d énergie important existe entre l état fondamental et un des états

Plus en détail

TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE

TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE OBJECTIFS : - Distinguer un spectre d émission d un spectre d absorption. - Reconnaître et interpréter un spectre d émission d origine thermique - Savoir qu un

Plus en détail

INTRODUCTION À LA SPECTROSCOPIE

INTRODUCTION À LA SPECTROSCOPIE INTRODUCTION À LA SPECTROSCOPIE Table des matières 1 Introduction : 2 2 Comment obtenir un spectre? : 2 2.1 Étaller la lumière :...................................... 2 2.2 Quelques montages possibles

Plus en détail

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Spectrophotomètre à réseau

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Spectrophotomètre à réseau PHYSIQUE-CHIMIE L absorption des radiations lumineuses par la matière dans le domaine s étendant du proche ultraviolet au très proche infrarouge a beaucoup d applications en analyse chimique quantitative

Plus en détail

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur ht ANALYSE SPECTRALE Une espèce chimique est susceptible d interagir avec un rayonnement électromagnétique. L étude de l intensité du rayonnement (absorbé ou réémis) en fonction des longueurs d ode s appelle

Plus en détail

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points)

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) BAC S 2011 LIBAN http://labolycee.org EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) Les parties A et B sont indépendantes. A : Étude du fonctionnement d un spectrophotomètre

Plus en détail

- I - Fonctionnement d'un détecteur γ de scintillation

- I - Fonctionnement d'un détecteur γ de scintillation U t i l i s a t i o n d u n s c i n t i l l a t e u r N a I M e s u r e d e c o e ffi c i e n t s d a t t é n u a t i o n Objectifs : Le but de ce TP est d étudier les performances d un scintillateur pour

Plus en détail

Ecole Centrale d Electronique VA «Réseaux haut débit et multimédia» Novembre 2009

Ecole Centrale d Electronique VA «Réseaux haut débit et multimédia» Novembre 2009 Ecole Centrale d Electronique VA «Réseaux haut débit et multimédia» Novembre 2009 1 Les fibres optiques : caractéristiques et fabrication 2 Les composants optoélectroniques 3 Les amplificateurs optiques

Plus en détail

De la physico-chimie à la radiobiologie: nouveaux acquis (I)

De la physico-chimie à la radiobiologie: nouveaux acquis (I) De la physico-chimie à la radiobiologie: nouveaux acquis (I) Collaboration: - Laboratoire de Radiotoxicologie et Oncologie (L. Sabatier) CEA, DSV - Laboratoire de Génotoxicité et Modulation de l Expression

Plus en détail

MODELE DE PRESENTATION DU PROJET

MODELE DE PRESENTATION DU PROJET MODELE DE PRESENTATION DU PROJET SITUATION ACTUELLE DU PROJET: Intitulé du PNR Code du Projet (Réservé à l administration) SCIENCES FONDAMENTALES Nouveau projet : Projet reformule: 1.1. Domiciliation du

Plus en détail

Emmanuel.rousseau@institutoptique.fr

Emmanuel.rousseau@institutoptique.fr E. Rousseau, J-J Greffet Institut d optique Graduate School S. Volz LIMMS, UMI CNRS University of Tokyo, EM2C A. Siria, J. Chevrier Institut Néel-CNRS Grenoble F. Comin ESRF Grenoble Emmanuel.rousseau@institutoptique.fr

Plus en détail

Chapitre 4 - Spectroscopie rotationnelle

Chapitre 4 - Spectroscopie rotationnelle Chapitre 4 - Spectroscopie rotationnelle 5.1 Classification Déterminer à quelle catégorie (sphérique, symétrique, asymétrique) appartiennent ces molécules : a) CH 4, b) CH 3 F, c) CH 3 D, d) SF 6, e) HCN,

Plus en détail

Sophie Guézo Alexandra Junay

Sophie Guézo Alexandra Junay Sophie Guézo Alexandra Junay sophie.guezo@univ-rennes1.fr alexandra.junay@univ-rennes1.fr Unité Mixte de Recherche (UMR) Université Rennes I et CNRS Physique moléculaire Matière molle Matériaux Nanosciences

Plus en détail

MESURE DE LA TEMPERATURE

MESURE DE LA TEMPERATURE 145 T2 MESURE DE LA TEMPERATURE I. INTRODUCTION Dans la majorité des phénomènes physiques, la température joue un rôle prépondérant. Pour la mesurer, les moyens les plus couramment utilisés sont : les

Plus en détail

Méthodes de Caractérisation des Matériaux. Cours, annales http://www.u-picardie.fr/~dellis/

Méthodes de Caractérisation des Matériaux. Cours, annales http://www.u-picardie.fr/~dellis/ Méthodes de Caractérisation des Matériaux Cours, annales http://www.u-picardie.fr/~dellis/ 1. Symboles standards et grandeurs électriques 3 2. Le courant électrique 4 3. La résistance électrique 4 4. Le

Plus en détail

Comment réaliser physiquement un ordinateur quantique. Yves LEROYER

Comment réaliser physiquement un ordinateur quantique. Yves LEROYER Comment réaliser physiquement un ordinateur quantique Yves LEROYER Enjeu: réaliser physiquement -un système quantique à deux états 0 > ou 1 > -une porte à un qubitconduisant à l état générique α 0 > +

Plus en détail

Structure quantique cohérente et incohérente de l eau liquide

Structure quantique cohérente et incohérente de l eau liquide Structure quantique cohérente et incohérente de l eau liquide Prof. Marc HENRY Chimie Moléculaire du Solide Institut Le Bel, 4, Rue Blaise Pascal 67070 Strasbourg Cedex, France Tél: 03.68.85.15.00 e-mail:

Plus en détail

TD 9 Problème à deux corps

TD 9 Problème à deux corps PH1ME2-C Université Paris 7 - Denis Diderot 2012-2013 TD 9 Problème à deux corps 1. Systèmes de deux particules : centre de masse et particule relative. Application à l étude des étoiles doubles Une étoile

Plus en détail

TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler

TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler Compétences exigibles : - Mettre en œuvre une démarche expérimentale pour mesurer une vitesse en utilisant l effet Doppler. - Exploiter l expression du

Plus en détail

LE PHYSICIEN FRANCAIS SERGE HAROCHE RECOIT CONJOINTEMENT LE PRIX NOBEL DE PHYSIQUE 2012 AVEC LE PHYSICIEN AMERCAIN DAVID WINELAND

LE PHYSICIEN FRANCAIS SERGE HAROCHE RECOIT CONJOINTEMENT LE PRIX NOBEL DE PHYSIQUE 2012 AVEC LE PHYSICIEN AMERCAIN DAVID WINELAND LE PHYSICIEN FRANCAIS SERGE HAROCHE RECOIT CONJOINTEMENT LE PRIX NOBEL DE PHYSIQUE 0 AVEC LE PHYSICIEN AMERCAIN DAVID WINELAND SERGE HAROCHE DAVID WINELAND Le physicien français Serge Haroche, professeur

Plus en détail

Chapitre 11 Bilans thermiques

Chapitre 11 Bilans thermiques DERNIÈRE IMPRESSION LE 30 août 2013 à 15:40 Chapitre 11 Bilans thermiques Table des matières 1 L état macroscopique et microcospique de la matière 2 2 Énergie interne d un système 2 2.1 Définition.................................

Plus en détail

Transformations nucléaires

Transformations nucléaires I Introduction Activité p286 du livre Transformations nucléaires II Les transformations nucléaires II.a Définition La désintégration radioactive d un noyau est une transformation nucléaire particulière

Plus en détail

LES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION

LES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION LES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION LES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION ) Caractéristiques techniques des supports. L infrastructure d un réseau, la qualité de service offerte,

Plus en détail

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION)

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Terminale S CHIMIE TP n 2b (correction) 1 SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Objectifs : Déterminer l évolution de la vitesse de réaction par une méthode physique. Relier l absorbance

Plus en détail

Séquence 9. Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière

Séquence 9. Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière Séquence 9 Consignes de travail Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière Travaillez les cours d application de physique. Travaillez les exercices

Plus en détail

Spectrophotométrie - Dilution 1 Dilution et facteur de dilution. 1.1 Mode opératoire :

Spectrophotométrie - Dilution 1 Dilution et facteur de dilution. 1.1 Mode opératoire : Spectrophotométrie - Dilution 1 Dilution et facteur de dilution. 1.1 Mode opératoire : 1. Prélever ml de la solution mère à la pipette jaugée. Est-ce que je sais : Mettre une propipette sur une pipette

Plus en détail

Plan du chapitre «Milieux diélectriques»

Plan du chapitre «Milieux diélectriques» Plan du chapitre «Milieux diélectriques» 1. Sources microscopiques de la polarisation en régime statique 2. Etude macroscopique de la polarisation en régime statique 3. Susceptibilité diélectrique 4. Polarisation

Plus en détail

Cisco Certified Network Associate

Cisco Certified Network Associate Cisco Certified Network Associate Version 4 Notions de base sur les réseaux Chapitre 8 01 Quelle couche OSI est responsable de la transmission binaire, de la spécification du câblage et des aspects physiques

Plus en détail

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples.

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples. Référentiel CAP Sciences Physiques Page 1/9 SCIENCES PHYSIQUES CERTIFICATS D APTITUDES PROFESSIONNELLES Le référentiel de sciences donne pour les différentes parties du programme de formation la liste

Plus en détail

Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique

Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique Introduction : On ne peut ni aller sur les étoiles, ni envoyer directement des sondes pour les analyser, en revanche on les voit, ce qui signifie qu'on reçoit

Plus en détail

Professeur Eva PEBAY-PEYROULA

Professeur Eva PEBAY-PEYROULA 3-1 : Physique Chapitre 8 : Le noyau et les réactions nucléaires Professeur Eva PEBAY-PEYROULA Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés. Finalité du chapitre

Plus en détail

Théorie des multiplets! appliquée à! la spectroscopie d ʼabsorption X!

Théorie des multiplets! appliquée à! la spectroscopie d ʼabsorption X! Théorie des multiplets! appliquée à! la spectroscopie d ʼabsorption X! Marie-Anne Arrio, Amélie Juhin! Institut de Minéralogie et Physique des Milieux Condensés, Paris! 1! Rappel : défini-on des seuils

Plus en détail

Molécules et Liaison chimique

Molécules et Liaison chimique Molécules et liaison chimique Molécules et Liaison chimique La liaison dans La liaison dans Le point de vue classique: l approche l de deux atomes d hydrogd hydrogènes R -0,9-1 0 0,5 1 1,5,5 3 3,5 4 R

Plus en détail

Energie nucléaire. Quelques éléments de physique

Energie nucléaire. Quelques éléments de physique Energie nucléaire Quelques éléments de physique Comment produire 1 GW électrique Nucléaire (rendement 33%) Thermique (38%) Hydraulique (85%) Solaire (10%) Vent : 27t d uranium par an : 170 t de fuel par

Plus en détail

Niveau 2 nde THEME : L UNIVERS. Programme : BO spécial n 4 du 29/04/10 L UNIVERS

Niveau 2 nde THEME : L UNIVERS. Programme : BO spécial n 4 du 29/04/10 L UNIVERS Document du professeur 1/7 Niveau 2 nde THEME : L UNIVERS Physique Chimie SPECTRES D ÉMISSION ET D ABSORPTION Programme : BO spécial n 4 du 29/04/10 L UNIVERS Les étoiles : l analyse de la lumière provenant

Plus en détail

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN 21 Résonance Magnétique Nucléaire : RMN Salle de TP de Génie Analytique Ce document résume les principaux aspects de la RMN nécessaires à la réalisation des TP de Génie Analytique de 2ème année d IUT de

Plus en détail

Groupe Nanostructures et Systèmes Quantiques http://www.insp.jussieu.fr/-nanostructures-et-systemes-.html

Groupe Nanostructures et Systèmes Quantiques http://www.insp.jussieu.fr/-nanostructures-et-systemes-.html Axe principal: EDS Axes secondaires : Groupe Nanostructures et Systèmes Quantiques http://www.insp.jussieu.fr/-nanostructures-et-systemes-.html Institut des NanoSciences deparis http://www.insp.jussieu.fr/

Plus en détail

Le monde nano et ses perspectives très prometteuses.

Le monde nano et ses perspectives très prometteuses. Le monde nano et ses perspectives très prometteuses. I/ Présentation du monde nano. Vidéo «Science Suisse : Christian Schönenberger, nano-physicien», 12 min. «Christian Schönenberger conduit le Swiss Nanoscience

Plus en détail

BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1

BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 I. L ATOME NOTIONS EÉLEÉMENTAIRES DE CIMIE Les atomes sont des «petits grains de matière» qui constituent la matière. L atome est un système complexe que l on

Plus en détail

ETUDE QUANTITATIVE D UN LASER PULSE A LIQUIDE APROTIQUE POLAIRE

ETUDE QUANTITATIVE D UN LASER PULSE A LIQUIDE APROTIQUE POLAIRE ETUDE QUANTITATIVE D UN LASER PULSE A LIQUIDE APROTIQUE POLAIRE Abstract. It is first demonstrated how it is possible to calculate the amplification coefficient of a laser medium from the efficiency slopes

Plus en détail

Cours d électricité. Introduction. Mathieu Bardoux. 1 re année. IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie

Cours d électricité. Introduction. Mathieu Bardoux. 1 re année. IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie Cours d électricité Introduction Mathieu Bardoux mathieu.bardoux@univ-littoral.fr IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie 1 re année Le terme électricité provient du grec ἤλεκτρον

Plus en détail

Circuits RL et RC. Chapitre 5. 5.1 Inductance

Circuits RL et RC. Chapitre 5. 5.1 Inductance Chapitre 5 Circuits RL et RC Ce chapitre présente les deux autres éléments linéaires des circuits électriques : l inductance et la capacitance. On verra le comportement de ces deux éléments, et ensuite

Plus en détail

Introduction à la physique nucléaire et aux réacteurs nucléaires

Introduction à la physique nucléaire et aux réacteurs nucléaires Introduction à la physique nucléaire et aux réacteurs nucléaires Nassiba Tabti A.E.S.S. Physique (A.E.S.S. Physique) 5 mai 2010 1 / 47 Plan de l exposé 1 La Radioactivité Découverte de la radioactivité

Plus en détail

La gravure. *lagravureparvoiehumide *lagravuresèche

La gravure. *lagravureparvoiehumide *lagravuresèche La gravure Après avoir réalisé l étape de masquage par lithographie, il est alors possible d effectuer l étape de gravure. L étape de gravure consiste à éliminer toutes les zones non protégées par la résine

Plus en détail

Panorama de l astronomie

Panorama de l astronomie Panorama de l astronomie 7. Les étoiles : évolution et constitution des éléments chimiques Karl-Ludwig Klein, Observatoire de Paris Gaël Cessateur & Gilles Theureau, Lab Phys. & Chimie de l Environnement

Plus en détail

Mario Geiger octobre 08 ÉVAPORATION SOUS VIDE

Mario Geiger octobre 08 ÉVAPORATION SOUS VIDE ÉVAPORATION SOUS VIDE 1 I SOMMAIRE I Sommaire... 2 II Évaporation sous vide... 3 III Description de l installation... 5 IV Travail pratique... 6 But du travail... 6 Principe... 6 Matériel... 6 Méthodes...

Plus en détail

Jeunes en Apprentissage pour la réalisation de Nanosatellites au sein des Universités et des écoles de l enseignement Supérieur

Jeunes en Apprentissage pour la réalisation de Nanosatellites au sein des Universités et des écoles de l enseignement Supérieur PROJET JANUS Jeunes en Apprentissage pour la réalisation de Nanosatellites au sein des Universités et des écoles de l enseignement Supérieur Contact : alain.gaboriaud@cnes.fr OBJECTIFS Satellites Etudiants

Plus en détail

Capacité Métal-Isolant-Semiconducteur (MIS)

Capacité Métal-Isolant-Semiconducteur (MIS) apacité Métal-solant-Semiconducteur (MS) 1-onstitution Une structure Métal-solant-Semiconducteur (MS) est constituée d'un empilement de trois couches : un substrat semiconducteur sur lequel on a déposé

Plus en détail

Caractéristiques des ondes

Caractéristiques des ondes Caractéristiques des ondes Chapitre Activités 1 Ondes progressives à une dimension (p 38) A Analyse qualitative d une onde b Fin de la Début de la 1 L onde est progressive puisque la perturbation se déplace

Plus en détail

Chapitre I- Le champ électrostatique. I.1.1- Phénomènes électrostatiques : notion de charge électrique

Chapitre I- Le champ électrostatique. I.1.1- Phénomènes électrostatiques : notion de charge électrique Chapitre I- Le champ électrostatique I.- Notions générales I..- Phénomènes électrostatiques : notion de charge électrique Quiconque a déjà vécu l expérience désagréable d une «décharge électrique» lors

Plus en détail

Mécanique Quantique EL OUARDI EL MOKHTAR LABORATOIRE MÉCANIQUE & ÉNERGÉTIQUE SPÉCIALITÉ : PROCÈDES & ÉNERGÉTIQUE. E-MAIL : dataelouardi@yahoo.

Mécanique Quantique EL OUARDI EL MOKHTAR LABORATOIRE MÉCANIQUE & ÉNERGÉTIQUE SPÉCIALITÉ : PROCÈDES & ÉNERGÉTIQUE. E-MAIL : dataelouardi@yahoo. Mécanique Quantique EL OUARDI EL MOKHTAR LABORATOIRE MÉCANIQUE & ÉNERGÉTIQUE SPÉCIALITÉ : PROCÈDES & ÉNERGÉTIQUE E-MAIL : dataelouardi@yahoo.fr Site Web : dataelouardi.jimdo.com La physique en deux mots

Plus en détail

RDP : Voir ou conduire

RDP : Voir ou conduire 1S Thème : Observer RDP : Voir ou conduire DESCRIPTIF DE SUJET DESTINE AU PROFESSEUR Objectif Compétences exigibles du B.O. Initier les élèves de première S à la démarche de résolution de problème telle

Plus en détail

de suprises en surprises

de suprises en surprises Les supraconducteurs s de suprises en surprises titute, Japan hnical Research Inst Railway Tech Julien Bobroff Laboratoire de Physique des Solides, Université Paris-Sud 11 & CNRS Bobroff 2011 Supra2011

Plus en détail

La Fibre Optique J BLANC

La Fibre Optique J BLANC La Fibre Optique J BLANC Plan LES FONDAMENTAUX : LA FIBRE OPTIQUE : LES CARACTÉRISTIQUES D UNE FIBRE : TYPES DE FIBRES OPTIQUES: LES AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS DE LA FIBRE : QUELQUES EXEMPLES DE CÂBLES

Plus en détail

Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie

Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie Chapitre 5 Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie 5.1 Bilan d énergie 5.1.1 Énergie totale d un système fermé L énergie totale E T d un système thermodynamique fermé de masse

Plus en détail

IR Temp 210. Thermomètre infrarouge. Des techniques sur mesure

IR Temp 210. Thermomètre infrarouge. Des techniques sur mesure IR Temp 210 Thermomètre infrarouge Contenu 1. Spécifications...26 2. Touches et affichages...28 3. Utilisation...30 4. Entretien...31 5. Elimination des piles et de l appareil...31 6. Tableau de facteur

Plus en détail

TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité 1

TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité 1 TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité I Loi uniforme sur ab ; ) Introduction Dans cette activité, on s intéresse à la modélisation du tirage au hasard d un nombre réel de l intervalle [0 ;], chacun

Plus en détail

Sujet. calculatrice: autorisée durée: 4 heures

Sujet. calculatrice: autorisée durée: 4 heures DS SCIENCES PHYSIQUES MATHSPÉ calculatrice: autorisée durée: 4 heures Sujet Spectrophotomètre à réseau...2 I.Loi de Beer et Lambert... 2 II.Diffraction par une, puis par deux fentes rectangulaires... 3

Plus en détail

M1 - MP057. Microscopie Électronique en Transmission Diffraction Imagerie

M1 - MP057. Microscopie Électronique en Transmission Diffraction Imagerie M1 - MP057 Microscopie Électronique en Transmission Diffraction Imagerie Nicolas Menguy Institut de Minéralogie et Physique des Milieux Condensés Plan Le microscope électronique en transmission : - colonne,

Plus en détail

ÉNERGIE : DÉFINITIONS ET PRINCIPES

ÉNERGIE : DÉFINITIONS ET PRINCIPES DÉFINITION DE L ÉNERGIE FORMES D ÉNERGIE LES GRANDS PRINCIPES DE L ÉNERGIE DÉCLINAISONS DE L ÉNERGIE RENDEMENT ET EFFICACITÉ DÉFINITION DE L ÉNERGIE L énergie (du grec : force en action) est ce qui permet

Plus en détail

République Algérienne Démocratique et Populaire. Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

République Algérienne Démocratique et Populaire. Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique République Algérienne Démocratique et Populaire Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Université M Hamed Bougara- BOUMERDES Faculté des sciences de l Ingénieur Ecole Doctorale

Plus en détail

Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique

Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique Elisabeth Vangioni Institut d Astrophysique de Paris Fleurance, 8 Août 2005 Une calculatrice, une règle et du papier quadrillé sont nécessaires au bon fonctionnement

Plus en détail

Objectifs pédagogiques : spectrophotomètre Décrire les procédures d entretien d un spectrophotomètre Savoir changer l ampoule d un

Objectifs pédagogiques : spectrophotomètre Décrire les procédures d entretien d un spectrophotomètre Savoir changer l ampoule d un CHAPITRE 6 : LE SPECTROPHOTOMETRE Objectifs pédagogiques : Citer les principaux éléments d un dun spectrophotomètre Décrire les procédures d entretien d un spectrophotomètre p Savoir changer l ampoule

Plus en détail

Panorama de l astronomie. 7. Spectroscopie et applications astrophysiques

Panorama de l astronomie. 7. Spectroscopie et applications astrophysiques Panorama de l astronomie 7. Spectroscopie et applications astrophysiques Karl-Ludwig Klein, Observatoire de Paris Gilles Theureau, Grégory Desvignes, Lab Phys. & Chimie de l Environement, Orléans Ludwig.klein@obspm.fr,

Plus en détail

Module d Electricité. 2 ème partie : Electrostatique. Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere

Module d Electricité. 2 ème partie : Electrostatique. Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere Module d Electricité 2 ème partie : Electrostatique Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere 1 Introduction Principaux constituants de la matière : - protons : charge

Plus en détail

BULLETIN L ACADÉMIE DES SCIENCES ET LETTRES MONTPELLIER

BULLETIN L ACADÉMIE DES SCIENCES ET LETTRES MONTPELLIER BULLETIN DE L ACADÉMIE DES SCIENCES ET LETTRES DE MONTPELLIER NOUVELLE SÉRIE TOME 39 ISSN 1146-7282 ANNÉE 2008 Académie des Sciences et Lettres de Montpellier 183 Séance du 26 mai 2008 Deux aspects des

Plus en détail

Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission

Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1re B et C 11 Réactions nucléaires, radioactivité et fission 129 Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1. Définitions a) Nucléides (= noyaux atomiques) Les nucléides renferment les

Plus en détail

EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points)

EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points) Bac S 2015 Antilles Guyane http://labolycee.org EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points) La benzocaïne (4-aminobenzoate d éthyle) est utilisée en médecine comme anesthésique local

Plus en détail

Fluorescent ou phosphorescent?

Fluorescent ou phosphorescent? Fluorescent ou phosphorescent? On entend régulièrement ces deux termes, et on ne se préoccupe pas souvent de la différence entre les deux. Cela nous semble tellement complexe que nous préférons rester

Plus en détail

CHAPITRE VI : HYBRIDATION GEOMETRIE DES MOLECULES

CHAPITRE VI : HYBRIDATION GEOMETRIE DES MOLECULES CAPITRE VI : YBRIDATION GEOMETRIE DES MOLECULES VI.1 : YBRIDATION DES ORBITALES ATOMIQUES. VI.1.1 : Introduction. La théorie d hybridation a été développée au cours des années 1930, notamment par le chimiste

Plus en détail

Figure 1 : Diagramme énergétique de la photo émission. E B = hν - E C

Figure 1 : Diagramme énergétique de la photo émission. E B = hν - E C ANALYSE XPS (ESCA) I - Principe La spectroscopie XPS (X-Ray Photoelectron Spectroscopy) ou ESCA (Electron Spectroscopy for Chemical Analysis) est basée sur la photo émission. Lors de l'irradiation par

Plus en détail

Introduction à l absorption X

Introduction à l absorption X Introduction à l absorption X Yves Joly Institut Néel, CNRS et UJF FAME+, Mai 2012 1 Définition 2 Section efficace Coefficient d absorption linéaire Faisceau monochromatique I 0 Matériau isotrope et homogène,

Plus en détail

Le câble de Fibre Optique dans les installations de Vidéo Surveillance (CCTV)

Le câble de Fibre Optique dans les installations de Vidéo Surveillance (CCTV) Le câble de Fibre Optique dans les installations de Vidéo Surveillance (CCTV) Évidemment, l emploi le plus fréquent de la fibre optique se trouve dans le domaine des télécommunications. Mais d autre part,

Plus en détail

LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage

LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage Un dosage (ou titrage) a pour but de déterminer la concentration molaire d une espèce (molécule ou ion) en solution (généralement aqueuse). Un réactif de concentration

Plus en détail

III.2 SPECTROPHOTOMÈTRES

III.2 SPECTROPHOTOMÈTRES instrumentation III.2 SPECTROPHOTOMÈTRES Spectrophotomètres UV/visibles 2 à 4 Spectrophotomètres visibles 5 à 7 0100100100100100011100110100100100100100 110100100100100100 011100110100100100100100 00100100100100011100110100100100100100

Plus en détail

Champ électromagnétique?

Champ électromagnétique? Qu est-ce qu un Champ électromagnétique? Alain Azoulay Consultant, www.radiocem.com 3 décembre 2013. 1 Définition trouvée à l article 2 de la Directive «champs électromagnétiques» : des champs électriques

Plus en détail

Activité 1 : Rayonnements et absorption par l'atmosphère - Correction

Activité 1 : Rayonnements et absorption par l'atmosphère - Correction Activité 1 : Rayonnements et absorption par l'atmosphère - Correction Objectifs : Extraire et exploiter des informations sur l'absorption des rayonnements par l'atmosphère terrestre. Connaitre des sources

Plus en détail

L PRESENTATION GENERALE SCPIO

L PRESENTATION GENERALE SCPIO L PRESENTATION GENERALE SCPIO Nom : DEPARTEMENT PLATEFORME TECHNOLOGIQUE Sigle: CEA / DRT / LETI / DPTS SILICUIM Etablissement : CEA Grenoble Adresse : 7 rue des Martyrs Site Web : 804 GRENOBLE Cedex 9

Plus en détail

Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire

Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire - Notre Galaxie - Amas stellaires - Milieu interstellaire - Où sommes-nous? - Types de galaxies - Interactions entre galaxies Notre Galaxie

Plus en détail

M1107 : Initiation à la mesure du signal. T_MesSig

M1107 : Initiation à la mesure du signal. T_MesSig 1/81 M1107 : Initiation à la mesure du signal T_MesSig Frédéric PAYAN IUT Nice Côte d Azur - Département R&T Université de Nice Sophia Antipolis frederic.payan@unice.fr 15 octobre 2014 2/81 Curriculum

Plus en détail

a. Fusion et énergie de liaison des noyaux b. La barrière Coulombienne c. Effet tunnel & pic de Gamov

a. Fusion et énergie de liaison des noyaux b. La barrière Coulombienne c. Effet tunnel & pic de Gamov V. Les réactions r thermonucléaires 1. Principes a. Fusion et énergie de liaison des noyaux b. La barrière Coulombienne c. Effet tunnel & pic de Gamov 2. Taux de réactions r thermonucléaires a. Les sections

Plus en détail

UE 503 L3 MIAGE. Initiation Réseau et Programmation Web La couche physique. A. Belaïd

UE 503 L3 MIAGE. Initiation Réseau et Programmation Web La couche physique. A. Belaïd UE 503 L3 MIAGE Initiation Réseau et Programmation Web La couche physique A. Belaïd abelaid@loria.fr http://www.loria.fr/~abelaid/ Année Universitaire 2011/2012 2 Le Modèle OSI La couche physique ou le

Plus en détail

Les moyens d observations en astronomie & astrophysique

Les moyens d observations en astronomie & astrophysique Les moyens d observations en astronomie & astrophysique Unité d Enseignement Libre Université de Nice- Sophia Antipolis F. Millour PAGE WEB DU COURS : www.oca.eu/fmillour cf le cours de Pierre Léna : «L

Plus en détail

FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE

FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE Séminaire de Xavier GARBET pour le FIP 06/01/2009 Anthony Perret Michel Woné «La production d'énergie par fusion thermonucléaire contrôlée est un des grands défis scientifiques

Plus en détail

Monitoring et suivi du comportement des chaussées

Monitoring et suivi du comportement des chaussées Monitoring et suivi du comportement des chaussées Pierre Hornych Juliette Blanc IFSTTAR - LAMES 1/xx MONITORING ET SUIVI DU COMPORTEMENT DES CHAUSSÉES DÉVELOPPEMENTS RÉCENTS ET PERSPECTIVES Introduction

Plus en détail

Les impulsions laser sont passées en quarante ans de la

Les impulsions laser sont passées en quarante ans de la Toujours plus court : des impulsions lumineuses attosecondes Les impulsions laser «femtoseconde» sont devenues routinières dans de nombreux domaines de la physique. Elles sont exploitées en particulier

Plus en détail

Qu est-ce qu un ordinateur quantique et à quoi pourrait-il servir?

Qu est-ce qu un ordinateur quantique et à quoi pourrait-il servir? exposé UE SCI, Valence Qu est-ce qu un ordinateur quantique et à quoi pourrait-il servir? Dominique Spehner Institut Fourier et Laboratoire de Physique et Modélisation des Milieux Condensés Université

Plus en détail