Horizon 2020, la région entière de Sikasso en agriculture biologique? travail sur la durabilité de l agriculture biologique au Mali

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1 Horizon 2020, la région entière de Sikasso en agriculture biologique? travail sur la durabilité de l agriculture biologique au Mali Sommaire Sommaire... 1 Introduction...2 1) Présentation du système étudié... 3 a) Système à l échelle de l exploitation agricole cotonnière... 3 b) Système à l échelle de la région de Sikasso... 5 c) Enjeux majeurs de la durabilité ) Hypothèses de travail : conversion du coton malien en bio (horizon 2007/2020)... 7 a) Le marché mondial du coton brut en 2015:... 7 b) Région :... 7 c) Exploitations : ) Présentation des scénarios... 7 Scénario 1 : conversion de la région cotonnière de Sikasso à une production équitable et biologique... 8 A) Hypothèses spécifiques... 8 B) Résultats d évaluation des indicateurs... 8 Scénario 2 : conversion de la région cotonnière de Sikasso à une production équitable écologique A) Hypothèses spécifiques : B) Résultats de l évaluation des indicateurs ) Analyses transversales a) Economique : Marge brute : Débouchés : b) environnementale : Pesticides : Engrais :

2 Introduction Le Mali est un pays agricole et pauvre d Afrique de l ouest. 75 % de la population de ce pays au climat tropicale sub-saharien est rurale, et 70% vit en dessous du seuil de pauvreté. L exportation de fibre de coton est la principale source de devises pour le Mali. Le développement du pays durant les dernières décennies s est fait grâce à la structuration forte de la filière cotonnière, qui a permis l intensification des systèmes de cultures basés sur une rotation de type : 1 an de coton suivi de 2 ans de cultures vivrières. Cette intensification a été permise entre autres par l utilisation d intrants de synthèse. Dans un contexte de déstructuration annoncée de cette filière cotonnière, de morosité du marché mondial du coton, d augmentation de la population, quelles seraient les conséquences d une conversion massive des de la région de Sikasso, au sud du Mali, à l agriculture biologique? Serait-ce la fin de la pauvreté dans la région, ou la région connaîtrait-elle la famine et la misère? A travers plusieurs scénarios d évolution de la production biologique dans la région à l horizon 2020, nous souhaitons interroger la durabilité de ce système de production dans un contexte de développement commençant. 2

3 1) Présentation du système étudié Avant tout, essayons d identifier le système pour comprendre les grands enjeux de son évolution. Nous allons étudier les conséquences d une conversion massive à l AB dans la région de Sikasso à deux échelles : celle de l exploitation agricole cotonnière, et celle de la région entière de Sikasso. Les schémas suivants représentent le fonctionnement des deux systèmes identifiés. Le système est limité par le rectangle blanc. Les flèches représentent l action d un compartiment du système (resp. de l environnement du système) sur un autre compartiment de ce système (resp. sur le système). Associés à ces flèches, on retrouve les flux qui matérialisent ces actions entre compartiments du point de vue de l exploitant (fig.1) puis de la région (fig.2). À l intérieur de la flèche grise sont explicités les facteurs externes au système, c est-àdire les variables dont la modification d ici 2020 aura des conséquences importantes sur les différents flux existant entre les compartiments du système ou entre le système et son environnement, voire sur les compartiments eux-mêmes (apparition ou disparition de certains compartiments). a) Système à l échelle de l exploitation agricole cotonnière Prix des intrants Prix du coton graines Stabilité de ce prix famille capital Travail Cheptel CMDT Alimentation, revenu, problèmes de santé Fertilisation, travail alimentation Intrants, rémunération AV Système cultural (coton\sorgho\mil\maïs) alimentation Parcours communal surface climat Pluviométrie, insectes Une exploitation cotonnière de Sikasso N, érosion, biodiversité Env. biophysique Produits vivriers Marché local (alimentation) fig.1 une exploitation cotonnière de la région de Sikasso. AV Coton graines CMDT 3

4 Ce système (fig.1) représente le fonctionnement d une exploitation agricole typique de la région de Sikasso, et même plus généralement de la zone cotonnière du Mali. La culture du coton est la principale source de revenu pour les exploitants. Elle se pratique en rotation avec des tubercules et des céréales, qui sont les productions vivrières ; celles-ci sont autoconsommées, et éventuellement vendues localement si la récolte est meilleure que le juste nécessaire. Les producteurs s approvisionnent en vivres sur le marché local dans le cas inverse. On peut distinguer différents types d sur la région. La typologie peut être réalisée en fonction de nombreux critères. Nous nous servons ici de la typologie faite par l équipe GSCN de l Institut d Economie Rurale de Sikasso, qui différencie trois types d en fonction du nombre de bovins et de l équipement de l exploitation : les grandes, les moyennes et le petites. Mais le fonctionnement décrit plus haut reste valable pour ces différents types d exploitation. Le bétail est un élément multi-fonctionnel de notre système. Il joue le rôle de «banque» pour les paysans, mais c est aussi la seule source de fumure organique dans la région (les caractéristiques climatiques et culturelles combinées font que la mise en place d engrais verts n est pas possible dans cette région). Dans les moyennes et grandes, qui possèdent au moins une paire de bœufs, le bétail permet en outre le travail du sol. Le parcours communal est important pour le maintien de ce cheptel sur les, puisqu il est la ressource fourragère des périodes de jointures. Après la récolte, à partir d une date précise, les zones de culture du village deviennent zones de vaine pâture pour le cheptel villageois. La filière cotonnière malienne est très structurée. C est la CMDT qui pilote la filière dans le pays, de la fourniture des intrants à la commercialisation/exportation de la fibre de coton, en passant par l égrenage du coton ou la formation des producteurs. Le lien entre producteurs et CMDT se fait via les associations villageoises (AV). Celles-ci ont un rôle social très fort. Elles sont chargées de distribuer aux producteurs les intrants fournis à crédit par la CMDT, de stocker le coton à la récolte, avant égrenage, et assurent un rôle de caution solidaire pour les producteurs vis-à-vis de la CMDT. Le producteur de coton, au centre de ce système, cherche à assurer la sécurité alimentaire de sa famille, en travaillant au niveau du système technique de l exploitation, c est-à-dire en gérant des flux d intrants et de récolte. Le prix des intrants, et le prix payé pour ce coton, sont donc des variables qui vont fortement influer sur les décisions qu il prendra dans cette gestion. La stabilité de ces prix est importante, car elle incite le producteur à continuer la culture du coton ou non. 4

5 b) Système à l échelle de la région de Sikasso climat Pluviométrie, parasites Région de Sikasso Marché mondial de la fibre de coton Coton fibres emballé Coton graines Associations villageoises Coton graines CMDT Autres régions Semences, engrais, phytos, rémunération Semences, engrais, phytos, rémunération Marché local (alimentation) Autres pays N, érosion, biodiversité Env. biophysique Économie locale Parité \$, cours du pétrole, production de coton chinoise, subventions UE+USA Balance alimentaire, pouvoir d achat Fig.2 la région cotonnière de Sikasso au sud du Mali Élargissons notre champ de vision pour observer comment le système décrit plus haut s inscrit dans une économie mondiale. L objet central observé est la région cotonnière de Sikasso, avec ses agricoles, ses associations villageoises, et son marché local, qui interagissent entre elles et avec la CMDT, comme on l a vu précédemment. Actuellement, la CMDT, compagnie nationale, pilote la production de coton au niveau national. Mais à la demande de la Banque Mondiale, la privatisation de cette compagnie est en route. D ici 2008, la CMDT devrait être scindée en quatre compagnies régionales, qui piloteraient chacune la production dans une zone du pays. Ainsi, la région de Sikasso appartiendrait à la zone d action de la compagnie pour le Sud du pays. Cette compagnie devrait porter le coton directement sur le marché mondial, sans interaction avec les autres régions du pays. Le marché mondial de la fibre de coton est aujourd hui très instable. Ces cinq dernières années le cours du coton a atteint ses records, tant vers le bas que vers le haut. Le prix du coton brut sur le marché mondial s établit en fonction du niveau des importations chinoises, des surfaces de production dans les grands pays producteurs (États-Unis, Brésil, Australie, Inde, Pakistan, Égypte, Turquie). Face à ces productions, les pays d Afrique de l Ouest et du centre ne peuvent que subir le prix du marché mondial. Cependant le faible niveau d intrants sur le coton malien (pas d OGM, peu d engrais et peu de produits phytosanitaires grâce au climat) et la faiblesse des coûts de main d œuvre sont un élément de 5

6 force face à ces productions. En effet les productions américaine ou brésilienne sont très dépendantes du prix du pétrole car très mécanisées et à forts niveaux d intrants. Dans un contexte de prix élevé du pétrole, les producteurs africains ont un atout à faire valoir. Cependant la compétitivité de la production malienne dépend du taux de change entre euro et dollar : le cours du Franc CFA est lié à celui de l euro. Ainsi lorsque l euro est fort par rapport au dollar, la production malienne est moins compétitive que la production américaine. En outre, parce qu il est récolté manuellement, le coton malien est globalement de très bonne qualité en comparaison des productions à récolte mécanisée. Par ailleurs dans le cadre de l OMC, il est demandé aux américains et européens d arrêter leurs subventions à l exportation du coton. Si ce fait intervient, la production américaine risque de diminuer très fortement, permettant une augmentation du cours du coton, à moins que la production brésilienne en expansion ne vienne compenser cette diminution. La description des systèmes nous permet de dégager les enjeux majeurs de leur durabilité. c) Enjeux majeurs de la durabilité Quelle que soit l échelle d observation, le climat est un facteur qui a une grande influence sur le fonctionnement des systèmes, et d autant plus lorsqu on envisage des systèmes de culture moins artificialisés (plus faible niveau d intrants). A l horizon 2020, on considère que le changement global n a pas produit d effet perceptible à notre échelle. Dans un contexte de faible développement, dans une région où trois quarts des habitants vivent en dessous du seuil de pauvreté, la sécurité alimentaire est l enjeu prioritaire pour l agriculture. On peut donc fixer pour objectif à l agriculture de la région de Sikasso d assurer la sécurité alimentaire de cette région, c est-à-dire d être capable de fournir à l ensemble de ses habitants de 300 kg de céréales par an (norme FAO/CMDT), grâce à la fois à la production vivrière locale et au revenu global dégagé par la production de coton, principale activité agricole de rente sur la région, avec approvisionnement sur le marché mondial des céréales. Ce sera notre premier indicateur de la durabilité du système de production agricole. Au niveau de chaque exploitant, on s intéressera par analogie à deux indicateurs. L exploitant assure-t-il une autosuffisance alimentaire pour sa famille? Quelle marge dégage-t-il grâce à l exploitation du coton (nous ne pourrons pas tenir compte de la vente d éventuels surplus de production vivrière ; cet indicateur sera donc globalement sous-estimé)? Cette marge, même si elle ne correspond pas exactement au revenu de l exploitant, en donne une idée, et permet d évaluer en fonction du scénario si l exploitant a un pouvoir d achat, s il peut être acteur de l économie locale. Concernant l environnement biophysique des, on pourra évaluer à partir de bilans sur l azote, la durabilité des systèmes de production envisagés par rapport à la fertilité du sol. On sait en effet que dans la région, la disponibilité en azote est un élément limitant de la production agricole. Au niveau régional, on tentera d évaluer les conséquences d une conversion massive à l AB sur la disponibilité globale de l azote. On pourra envisager de façon qualitative les conséquences de cette conversion sur la biodiversité, les risques d érosion ou de pollution des eaux par les pesticides dans la région, ou encore le risque d atteinte à la santé des habitants de la région, en lien avec l utilisation des produits phytosanitaires. Pour évaluer les conséquences d une conversion massive de la région à l AB, il nous faut faire des hypothèses quant à l évolution des facteurs externes. 6

7 2) Hypothèses de travail : conversion du coton malien en bio (horizon 2007/2020) a) Le marché mondial du coton brut en 2015: - Diminution drastique de la production américaine de coton suite à l arrêt des subventions à l exportation. - augmentation de la production brésilienne entre autres (OGM, productivité élevée, faibles coûts de main d œuvre) - importations chinoises stabilisées au niveau de marché du coton BIO existant, mais toujours de niche. La Turquie, leader, réalise 50% de la production mondiale. La production malienne de coton BIO est de 2000 tonnes. La majorité du coton mondial certifié BIO est aussi certifié équitable (surcoût de certification faible et démarche de consommation cohérente) - Parité /$ et cours du pétrole au niveau de Prix identique à 2007 dans chaque filière b) Région : - la région de Sikasso fait partie de la zone d action de la CDTSM (Compagnie de Développement des Textiles pour le Sud du Mali), qui se positionne sur un segment de luxe de la fibre de coton, grâce à la qualité du coton de Sikasso. - Le MOBIOM est une structure forte qui fait le lien entre producteurs BIO et CDTSM. - Surfaces en AB fixées (plus de défriche-brûlis possible) - Dans la région de Sikasso, il y a en 2015, habitants (+3%/an depuis 2007) dont 75% de ruraux. Cette augmentation globale de la population s est traduite par une augmentation proportionnelle des différents types d (extension de la surface cultivée). Soit : Nombre de personnes en 2020 Nombre d'exploitatio ns en 2020* Surface cultivée 2020* (ha) Petites Moyennes Grandes Total * : calculs réalisés grâce aux données de Djouara et al (surface moyenne cultivée et nombre moyen de personne par type d exploitation) La - surface totale cultivable dans la zone de Sikasso est de ha. La surface totale cultivée en 2020 reste inférieure à c) Exploitations : la surface cultivable. A - la typologie des observable en 2007 reste valable - par simplification de calculs : priori, le nombre dans l assolement des : S totale- S (maïs + coton) = S sorgho/mil dans le calcul de la marge du producteur, les charges liées d exploitation à l amortissement peut sont donc considérés comme égales dans les différents types d. - la fertilité du sol a légèrement diminué donc l azote reste un facteur augmenter. très limitant de la production. 3) Présentation des scénarios Nous avons envisagé deux scénarios : Scénario 1 : Une conversion totale de la région de Sikasso en production Biologique équitable. 7

8 Les agriculteurs doivent alors respecter les cahiers des charges de FLO et d ECOCERT. La contrainte majeure est l interdiction d utiliser des produits de synthèse (produits phytosanitaires et fertilisants. Scénario 2 : Une conversion de la région de Sikasso en production équitable «écologique», pour laquelle les doivent assurer leur production sans utilisation de produits phytosanitaires ni semences OGM, mais ils peuvent contrairement à l agriculture biologique utiliser quelques produits conventionnels de fertilisation des sols, comme l urée, avec toutefois des doses plafonnées. Nous avons des évolutions communes aux deux scénarios, impacts des produits phytosanitaires, impacts sociaux, réflexions sur les problématiques de débouchés Ces différents éléments seront traités après l analyse des indicateurs quantitatifs dans chacun des scénarios. Scénario 1 : conversion de la région cotonnière de Sikasso à une production équitable et biologique. A) Hypothèses spécifiques Diminution des rendements de 20% sur les cultures vivrières, 50% sur le coton et 30% sur le maïs. Le coût de la certification bio est de 15,3 FCFC/kg et le coût de la certification équitable est de 0,85 FCFA/kg de coton graine. B) Résultats d évaluation des indicateurs 1) Durabilité des structures de production Evaluation de l autonomie alimentaire en 2020 à l échelle des Petites Moyennes Grosses Maïs (kg/ha) 688, ,4 Sorgho/Mil (kg/ha) 518,4 562,4 740,8 Coton (kg/ha) Surface exploitée (ha) 3,85 10,14 18,22 Surface maïs par exploitation (Ha) 0,46 1,83 2,19 Surface coton par exploitation (ha) 0,31 3,04 6,56 Surface mil-sorgho par exploitation (ha) 3,08 5,27 9,47 Quantité céréales produite par exploitation kg Production céréales kg/an/p % de satisfaction des besoins alimentaires Le calcul, basé sur la production de céréales par l exploitation, montre que seules les de taille moyennes sont autonomes sur la base de l assolement observable en Or la satisfaction des besoins alimentaires est souvent considérée comme une priorité pour les agriculteurs de cette zone. On va donc jouer sur la proportion de céréales dans l assolement pour respecter cette priorité. - Les petites, même sans coton, n assurent pas leur autonomie alimentaire en AB, du fait des baisses de rendement. Par ailleurs, la production de coton est nécessaire pour accéder au crédit dans la région. On considérera donc pour ce type d exploitation un assolement identique à celui observable en Les de tailles moyennes assurent leur autonomie alimentaire sur la base de cet assolement. - Par contre, pour les grandes, en diminuant la part du coton (36% de la surface cultivée en coton au lieu de 42% en 2007) pour augmenter celle du maïs (12% de 8

9 la surface cultivée au lieu de 6% en 2007), la surface en sorgho/mil restant inchangée, on atteint l autonomie alimentaire des. Evaluation de la rentabilité économique de la culture de coton bio équitable Petites Moyennes Grandes Amortissements/ha FCFA (1) Coût des intrants/ha FCFA (1) Production de coton kg Coûts certification FCFA Marge brute sur le coton bio (FCFA/Ha) (2) Marge /personne (1) Source valeur de Nububkpo et Keita 2005 Pour référence : en 2007, marge brute moyenne tous types confondus en agriculture conventionnelle : FCFA/ha (2) calcul de la marge brute après remboursement des intrants et amortissements, et paiement de la certification Considérant qu une marge négative sur la production de coton implique la non-viabilité de celle-ci, les productions des petites ne sont pas viables en équitable BIO. Par contre, les productions des moyennes et grandes présentent une marge supérieure à la marge en conventionnel en Attention, cette marge (2) ne tient pas compte des coûts de main d œuvre. Or l AB implique une somme de travail supplémentaire, qui peut avoir un coût d opportunité si la ressource en main d œuvre «gratuite» est limitée. De plus, le respect du cahier des charges FLO induit une diminution du travail des enfants. Un tel système n est pas durable pour les petites qui sont vouées à disparaître rapidement. En effet, elles ne peuvent pas faire face au coût de la certification et à la baisse des rendements due au passage en agriculture biologique. Evaluation de la sécurité alimentaire à l échelle de la région de Sikasso L autonomie alimentaire étant à peine assurée au sein des moyennes et grosses, il n y a pas de produits disponibles pour alimenter la population urbaine, ainsi que la population des petites qui souffre de déficit alimentaire. Par conséquent l autonomie alimentaire n est pas assurée à l échelle de la zone de Sikasso. Il parait alors intéressant de voir si les marges dégagées par la production cotonnière en bio permettraient de compenser ce déficit en achetant des céréales. Calcul de la dépendance alimentaire Déficit de céréales en tonnes Coût d'achat du déficit en céréale (compensation avec du blé) en M 27 Coût d'achat du déficit en céréale (compensation avec du maïs) en M 19 Rente du coton en M 12 Dépendance alimentaire de la région (importations/besoins) 0,31 Dépendance alimentaire en production conventionnelle 0,13 Le coût d achat du déficit en céréales est le prix du déficit en céréales avec le cours mondial de blé ou de maïs. Deux observations notables : - la dépendance alimentaire n atteint que 31%, mais a plus que doublée par rapport au cas ou les productions de la région serait restées en conventionnel. - La rente dégagée par la production cotonnière biologique équitable n est pas suffisante pour compenser le coût d achat du déficit en céréale. 9

10 2) Durabilité de la fertilité des sols La fertilisation azotée, dans un système de culture conventionnel, est assurée par la CMDT. Son achat a crédit est couplé avec celui des produits phytosanitaires. Le coût de la fertilisation azotée seule est évalué à 205 Fcfa par hectare. Dans le cas de l agriculture biologique, la fertilisation est entièrement faite au moyen d épandage de fumure organique (fumier, déchets ménagers ). Les données relatives aux déchets ménagers n étant pas accessibles, nous ne prendrons en compte que la fumure organique issu du fumier. Selon Kanté (2001), la quantité de fumier requise est de 10 t/ha/an pour la culture du coton. Un UTL (unité.) peut fournir en moyenne 547 kg de matière sèche de fécès. Nous pouvons donc calculer le nombre minimum d UTL nécessaire pour la fertilisation pour chaque type d. Tableau d évaluation de la fertilisation azotée Petites Moyennes Grandes Surface exploitée (ha) 3,85 10,14 18,22 surface en coton (ha) 0,31 3,04 6,56 coût en conventionnel (Fcfa) quantité de fumure organique nécessaire en agriculture biologique (tonnes) 3,1 30,4 76,5 Nombre d'équivalents UTL par exploitation 5,6 55,6 139,9 Nombre réel d'utl par exploitation Pourcentage de satisfaction en azote 17,8 14,4 29,3 On constate que dans aucun des cas, le pourcentage de satisfaction en azote ne dépasse pas les 30%. Cela risque donc de pénaliser de manière très importante les rendements, et d appauvrir les sols sur le moyen et le long terme. Scénario 2 : conversion de la région cotonnière de Sikasso à une production équitable écologique A) Hypothèses spécifiques : Diminution des rendements de 15% sur les cultures vivrières et de 20% sur le coton Pour le calcul de la marge brute, on pose que les amortissements restent équivalents et que la fertilisation représente 40% des coûts des intrants. On simplifie en disant que ces coûts sont les mêmes dans les trois types d On estime le coût de certification à 0,85 FCFA/kg de coton graine B) Résultats de l évaluation des indicateurs 1) Durabilité des structures de production On voit avec l assolement de 2007 que les grandes ne couvrent pas leurs besoins. On suppose que les grandes diminuent leur surface de coton au profit du maïs car la priorité est accordée à la production vivrière. Par contre les petites ne peuvent pas diminuer leurs surfaces si elles veulent avoir accès aux intrants et aux crédits. 10

11 Petites Moyennes Grosses Maïs (kg/ha) 836, ,7 Sorgho/Mil (kg/ha) 550,8 597,55 787,1 Coton (kg/ha) 601,6 798,4 865,6 Surface exploitée (ha) Surface Maïs (ha) 0,48 1,80 1,98 Surface Sorgho/Mil (ha) 3,20 5,20 9,36 Pourcentage de satisfaction des besoins alimentaires Il s agit maintenant de voir si avec la rente liée à la vente du coton équitable, les arrivent à couvrir les dépenses de base comme la santé et les frais d éducation ainsi que de compléter le déficit d alimentation pour les petits producteurs. Petites Moyennes Grosses Surface coton (ha) 0,32 3,00 6,66 Rendement coton (kg/ha) 601,6 798,4 865,6 Production de coton kg Marge/ha FCFA Marge/personne 3,23 51,39 60,01 Il semble que les petites ne peuvent pas compléter leur alimentation par la rente dégagée par la production cotonnière. De plus institutionnaliser une redistribution de la richesse dégagée par la vente du coton au niveau des coopératives est socialement inacceptable. Les petits producteurs sont exclus par cette évolution, leur situation économique n étant pas durable, ce qui remet en question l équitabilité de ce processus. En 2007, la marge brute à l hectare était en moyenne de FCFA et ne dépassait jamais FCFA. Donc ce scénario entraîne une nette amélioration des performances économiques des de la région de Sikasso, d autant plus que nous n avons pas comptabilisé les autres sources de revenu (artisanat, vente des sur-plus de céréales ). Sécurité alimentaire de la région de Sikasso Après avoir vu que les producteurs étaient capables de s alimenter avec ce mode de production, il faut savoir s ils peuvent assurer l alimentation des villes. On a vu que les petits producteurs ne peuvent pas maintenir leurs structures de production. On suppose donc qu ils changent de profession avec une très probable migration vers les villes. Ils sont, pour le calcul qui va suivre, comptabilisés dans la population urbaine de Nous supposons également que leurs terres sont utilisées par d autres avec les mêmes performances. Déficit de céréales en tonnes Coût d'achat du déficit en céréales (compensation avec du blé) en M 21 Coût d'achat du déficit en céréales (compensation avec du maïs) en M 15 Rente du coton en M 34 Dépendence alimentaire de la région (importations/besoins) 0,25 Même ratio en production conventionnel 0,13 On observe que le bassin productif n assure pas l alimentation de l ensemble de la population avec une nette diminution par rapport à une production conventionnelle. Par contre, le PIB de la production cotonnière suffit à acheter le déficit de céréales 11

12 Il semble que la région de Sikasso possède les moyens d assurer la sécurité alimentaire de sa population d autant que le coton n est certainement la seule source de revenu. Par contre, pour que l ensemble des individus assure la satisfaction de ses besoins, il est nécessaire que la structure socio-économique de la région fasse que tous ces individus soient solvables. Par contre, il semble difficile de couvrir les frais administratifs, l importation de produits industriels et la réalisation de travaux publics avec ce qui reste. 2) Durabilité de la fertilité des sols En 2007, il manque environ 20 kg de N/ha dans les bilans azotés. En 2020, les agriculteurs sont mieux formés et fractionnent les apports de matière azotés ce qui limite la lixiviation. On perd de cette manière 10 kg de moins. Par contre, les sols ont perdus un peu de fertilité avant 2020, donc les agriculteurs épandent 10 kg de plus car une partie de la fertilisation organique sert à rétablir l équilibre des sols et non à la plante. On peut considérer que la fertilité des sols est durable dans cette situation. 4) Analyses transversales a) Economique : Il est question ici d évaluer les enjeux économiques soulevés dans les différents scénarii. Une hypothèse de travail peut être que la conversion massive en bio est un moyen d incorporer aux préoccupations de durabilité économique celles de durabilité sociale et environnementale. On peut s attendre intuitivement à ce que si les indicateurs sociaux et environnementaux augmentent les indicateurs économiques baissent un peu. Le tout étant de déterminer l acceptabilité d une telle baisse dans une région déjà assez pauvre. Marge brute : Le premier indicateur économique utilisé est la marge brute moyenne par hectar: 2007 Totalement bio-équitable Totalement équitable-écologique Marge brute moyenne FCFA/ha Il faut manipuler ces chiffres avec précaution car il s agit de moyennes. Ce que l on peut en tirer c est que la conversion en bio pur implique en effet l érosion de l indicateur économique et que par contre la version sans pesticide mais avec fertilisation raisonnée est par contre très avantageuse (la marge maximale calculée pour 2007 est de FCFA). De plus l option bio pur implique la disparition complète des petits producteurs contrairement au conventionnel et équitable-écologique. Ainsi l introduction de critères environnementaux à grande échelle sur le mode de production du coton dans la région de Sissako semble pouvoir être économiquement bénéfique. Un tel système paraît économiquement durable puisque le niveau de revenu de 2007 permet déjà la subsistance des familles. Ainsi une augmentation de revenu devrait favoriser l investissement et ainsi le développement de la région. Ces assertions sont à nuancer avec les travaux de l économiste A. Sen. En effet l augmentation de la richesse totale ou moyenne ne permet le développement que s il y a égal accès à la richesse produite. Ce qui est en partie vrai ici car 12

13 l augmentation du revenu est effective pour tous dans le système équitable-écologique. Il y a quand même des inégalités dans ces augmentations et la prime au développement n est distribuée qu à la coopérative et non à chaque producteur. Mais les régulations de ces inégalités ne sont pas du ressort direct de l économie mais de celui de la politique. Débouchés : L augmentation de revenu n est réalisée et durable que si la production est vendue avec des partenariats économiques stables. La transformation de la fibre brute bio en textile doit être effectuée sur des chaînes de production entièrement consacrées au bio. L augmentation de production induisant des économies d échelle industrielle la conversion massive d une région ne peut être qu un plus. Pour les productions équitables il est demandé que les règles de l OIT soient respectées. Ce qui le cas d ailleurs normalement pour toute activité. Mais les organismes de commerce équitable n ayant pas plus les moyens que d autres de vraiment vérifier et imposer ces règles, le cahiers des charges équitable pour la transformation de la fibre ne devrait pas non plus être un frein économique. Une production économique massive et durable requiert un circuit de distribution efficace. Les productions équitables et biologiques ou écologiques devront être vendues en grandes et moyennes surfaces pour écouler une production massive. Certains acteurs de l équitable développent une expertise pour construire des filières équitables en GMS, il est donc imaginable, avec des prix «raisonnables» (cf paragraphe suivant), que la distribution soit assurée. Bien sûr la durabilité de relation avec des structures commerciales pensant leur rentabilité sur cinq ans est elle non garantie. Le consommateur moyen est souvent prêt à payer 10% de plus pour un attribut bio et/ou équitable sur un produit à condition que la qualité intrinsèque du produit soit équivalente. Le surcoût en 2007 est largement supérieur. Ce surcoût est dû entre autre à des faibles volumes de production induisant des frais logistiques importants. Nous nous proposons de calculer avec les économies d échelle impliquées par une production massive de coton équitable et/ou bio le surcoût d un T-shirt bio-équitable par rapport à un T-shirt conventionnel. Nous faisons donc l hypothèse que, avec une production massive de coton bio, les économies d échelle pour le textile bio sont les même qu en conventionnel. Pour fabriquer un T-shirt en coton pesant 185g il faut 440g de coton non égrainé. En conventionnel ces 440g coûtent 72,6 FCFA et 119,68 FCFA en bio-équitable. Il y a donc un surcoût de 47 FCFA (soit 31 centimes d euros). Imaginons que la certification et la logistique du bio augmentent trois fois ce surcoût, nous atteignons sur le T-shirt fabriqué un surcoût d environ un euro. Cet euro est, pour un T-shirt coûtant entre 5 et 10, largement dans le seuil d acceptabilité des 10% de surcoût. Dans le cas d un coton équitable-écologique, avec la certification bio et les problèmes logistique en moins, le surcoût est encore plus faible. Ainsi la vente des vêtements fabriqués avec le coton équitable et bio ou écologique est tout à fait possible. Pour conclure les débouchés économiques existent pour le coton produit dans nos différents scénarii. La durabilité économique de tels débouchés est par contre plus fragile, mais pas plus que pour la filière conventionnelle. D un point de vu du revenu seul le scénario équitable-écologique semble acceptable. D un point de vue économique à travers les scénarii quelques questions sont à résoudre pour juger de l avenir de l agriculture biologique ou sans pesticide. Les surcoûts liés à la certification et aux contraintes logistiques du bio sont-elles surmontables? Quels organismes auront la force et l expérience pour développer ces filières et les promouvoir? Dans quel cadre politique pourrait se développer cet «révolution bio»? 13

14 b) environnementale : Les indicateurs précis et quantifiables sur l environnement au Mali sont incalculables à notre niveau. Cependant suite aux scénarii présentés ils existent quelques conséquences facilement identifiables. - Pesticides : Quelque soit le scénario on prévoit de ne plus utiliser de pesticide. Les conséquences sont ainsi améliorantes pour la biodiversité. D un point de vu sanitaire on évite ainsi l exposition des agriculteurs à des molécules toxiques. La santé est donc améliorée à court, moyen et long terme. On peut aussi noter que l on évitera aussi l utilisation d anciens bidons de pesticide comme réserve d eau avec les conséquences désastreuses de cette pratique. Cyniquement on peut ajouter que de toute façon l espérance de vie au Mali ne permet pas forcément le développement massif de cancer. Engrais : Avec le scénario tout en biologique on augmente l apport d azote à minéralisation lente et on augmente les risques de lixiviation. Cependant les doses épandues à Sikasso restent relativement faibles et nous sommes très loin de reproduire une nouvelle crise bretonne. Les vrais risques de pollution des eaux sont dus aux usines de la région aux pratiques très polluantes. Par contre avec ce scénario on court un risque de déplétion des sols très important car la fertilisation en agriculture biologique est très difficile. Avec le scénario équitable-écologique on raisonne au maximum la fertilisation on devrait ainsi être à un optimum conciliant agriculture et environnement. Le problème de déplétion des sols se pose malgré tout toujours. Le problème étant que toute les études des 10 dernières années prévoyaient un épuisement total des sols en 2005 (en pratiques conventionnelles) et que l on a juste observé une baisse de fertilité. Les models doivent être revu avec une autre approche des transferts minéraux. Toujours est-il que, faute d outils adéquats, la visibilité sur le problème est quasi-nulle. 4) Durabilité du milieu environnemental et santé des populations Les produits de synthèse utilisés avant la conversion en bio étaient très toxiques, en particulier l endosulphan. Nous ne disposons pas de statistiques sur les conséquences de l utilisation de ces produits sur les hommes et sur le milieu biophysique avant la conversion au bio, et il n existe pas d étude menée sur la toxicité des bios pesticides utilisés après la conversion. Cependant : - l impact sur le milieu biophysique ne peut être que positif pour la faune sauvage et la qualité des nappes d eau - et l impact sur la santé humaine à long terme n est pas quantifiable, mais dès la conversion, les agriculteurs ressentent une amélioration nette car ils ne subissent plus les désagréments aux moments de traitements de protection des plantes. Dans un premier temps, l ensemble des a été certifié en bio. La conversion de la zone de Sikasso à l agriculture biologique a provoqué une intensification des relations entre les producteurs. Ce qui est très favorable au niveau social. 14

15 5) Analyse : durabilité du système de culture, évolution du tissu social et de la filière bio à l horizon 2020 Dans un premier temps, l ensemble des a été certifié en bio. La conversion de la zone de Sikasso à l agriculture biologique a provoqué une intensification des relations entre les producteurs. On assiste à une amélioration des pratiques culturales par un développement d un réseau de formation et d informations qui est très favorable au niveau social. La conversion en bio a poussé à un certain dynamisme : les agriculteurs sont en effet amenés à explorés des pistes multiples pour obtenir les meilleurs rendements possibles (amélioration variétale pour la culture biologique, essai de cultures intercalées pour diminuer la pression des ravageurs ). Cependant 2 problèmes majeurs restent posés : - le manque de fumure organique, problème majeur pour la production - et la baisse du rendement des cultures vivrières, problème majeur qui remet en cause l autonomie alimentaire de la région. Cette évolution suppose que les villes sont capables d accueillir cette population et de lui fournir des activités pour que les immigrants soient solvables. Vu le contexte urbain actuel et son évolution ces dernières années, cette hypothèse semble utopiste. Il serait plus probable que cette population alimente les bidonvilles de Sikasso et exerce des activités non monétarisées. Cela relativise ces perspectives de développement et on est endroit de se demander s il est déontologique de "sacrifier" une partie de la population au nom du développement durable. Maintien du tissu social Comme il est dit précédemment, l exclusion des petits producteurs posent de sérieuses questions vis-à-vis de la durabilité sociale de ce scénario. Par contre, le renforcement des structures coopératives inévitable avec le cahier des charges FLO, augmente les rapports entre les producteurs et valorise la démarche collective ce qui est favorable au maintien du tissu social rural. De plus les liens avec les inspecteurs de FLOcert et les liaison officers de FLO implique un contact extérieur régulier et une acquisition d information facteur d émancipation des populations. Biblio Youna: Djouara et al. (2006) Nububkpo et Keita (2005) 15

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