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1 Une publication des amis du Comité contre les Maladies Respiratoires et de la Fondation du Souffle Souffle LA LETTRE DU N 79 AOÛT 2015 P 2-8 p 3 p 4-5 Notre grand dossier Enfants : développement respiratoire et maladies respiratoires Les ennemis des bronches de nos enfants Comment protéger les poumons de nos enfants? p 6 p 7 p 8 Tabagisme passif et pollution de l air intérieur Les troubles respiratoires du sommeil chez l enfant L activité physique, essentielle pour un bon développement du système respiratoire Protégeons les poumons de nos enfants! édito Infections respiratoires, asthme et allergies respiratoires... Autant de fléaux pour les enfants. Les chiffres sont édifiants. Dans le monde, 20 % des décès d enfants de moins de 5 ans sont dus à des infections respiratoires aiguës (pneumonies, bronchites et bronchiolites). La pneumonie est responsable de 90 % de ces décès. En Europe, cas de tuberculoses infantiles ont été recensés en 2011, un quart des visites des enfants chez le médecin sont liés à des troubles pulmonaires. En France, 9 % des enfants ont de l asthme et 10 à 20 % des enfants souffrent de rhinites allergiques. 1 nourrisson sur 3 a un ou plusieurs épisodes de bronchiolite par an. Les maladies respiratoires infantiles sont donc bien un réel problème de santé publique. Comment protéger le système respiratoire des enfants? Nous avons tous la responsabilité de protéger les poumons des plus jeunes, et cela dès la période de grossesse. En respectant les vaccinations recommandées pour les enfants et leur entourage, en évitant le tabac, au domicile ou dans nos voitures, en respectant un certain nombre de règles d hygiène, en éliminant des polluants de l air intérieur, nous pouvons contribuer à diminuer bon nombre de facteurs de risque d apparition ou d aggravation de pathologies respiratoires en particulier chez les plus jeunes d entre nous. Système respiratoire des enfants à protéger, le rôle de la Fondation du Souffle La Fondation du Souffle a un rôle essentiel d information, notamment en ce qui concerne la prévention : alerter sur le danger du tabagisme passif pour les enfants, communiquer sur la vaccination et les gestes d hygiène mais aussi fournir des documents sur les maladies, en particulier sur les maladies chroniques que sont l asthme et les allergies respiratoires. Avec d autres, la Fondation peut aussi faire pression sur les pouvoirs publics afin que des mesures soient prises pour protéger le capital respiratoire des enfants. Il en va de leur santé actuelle et future. Professeur Jacques de Blic Chef de Service de Pneumologie et Allergologie Pédiatriques de l Hôpital Universitaire Necker-Enfants malades POUR LIRE LE DOSSIER COMPLET, RENDEZ-VOUS SUR NOTRE SITE

2 NOTRE GRAND DOSSIER Enfants : développement respiratoire et maladies respiratoires Les infections respiratoires aiguës représentent une cause majeure de mortalité infantile dans les pays émergents (la pneumonie notamment est la première cause de décès avant 5 ans). Dans les pays développés, les infections respiratoires sont la 1 ère cause de maladies de l enfant. Les enfants sont particulièrement vulnérables car leur système respiratoire est en phase de maturation donc plus fragile. Développement respiratoire Le développement de l appareil respiratoire se fait tout au long de la grossesse et au-delà. La première ébauche respiratoire apparaît à partir du 22ème jour de la conception. Les alvéoles se constituent à partir du 6ème mois de la vie intra-utérine et restent plissées jusqu à la naissance. Le surfactant, substance secrétée par les cellules alvéolaires, est produit en quantité suffisante pour maintenir les alvéoles ouvertes à l expiration à partir du 7ème mois de grossesse. Au terme de la grossesse, les poumons sont prêts à fonctionner. A la naissance, le bébé passe d une oxygénation fœtale placentaire à une oxygénation aérienne pulmonaire autonome, cela grâce à une double adaptation respiratoire et circulatoire. Après la naissance, les ramifications bronchiques continuent à croître, les alvéoles augmentent en nombre et en taille. Elles passent de 24 millions à la naissance à 300 millions à l âge de 8 ans. Au-delà, la croissance des alvéoles se produit en fonction de la taille de l individu. La cage thoracique, dont le bon fonctionnement conditionne une bonne respiration, se développe parallèlement. Les poumons ont acquis vers l âge de 8 ans toutes les structures nécessaires à leur fonctionnement (bronchioles et alvéoles) mais leur maturation se poursuit pendant l adolescence. Bronchiolites, pneumopathies L immaturité fonctionnelle du système immunitaire expose le nouveau-né et le jeune enfant à un risque important d infections, notamment respiratoires comme la bronchiolite. La plupart du temps bénigne, la bronchiolite est devenue un véritable problème de Santé Publique depuis quelques années. En France, chaque année, nourrissons (soit 30% de la population des nourrissons) sont touchés par une bronchiolite. La bronchiolite est une infection virale épidémique survenant principalement chez des enfants de moins de deux ans. Elle correspond à une inflammation des bronchioles, les plus petits conduits respiratoires des poumons. Leur obstruction s accompagne de sifflements bien caractéristiques qui se produisent lors de la respiration appelés sibilants. La bronchiolite sévit principalement d octobre à avril et peut être causée par différents agents pathogènes. Elle dure environ une semaine, la toux peut persister un peu plus longtemps. Le traitement repose principalement sur la kinésithérapie respiratoire, prescrite par le médecin. Celle-ci permet de désencombrer les bronches, obstruées par les secrétions que provoque l agent pathogène. S il s agit d un virus, les antibiotiques n ont aucun effet. Ils sont indiqués uniquement lors de certaines complications cliniques (otite aiguë, etc.). Dans plus de 70% 2 Troubles respiratoires des prématurés Le problème majeur et immédiat des nouveaux-nés prématurés est l adaptation à la respiration. Bien que complètement formés, les poumons sont immatures dans leur fonction par une absence ou un déficit de sécrétion de surfactant. Elle est à l origine d une maladie nommée «maladie des membranes hyalines» qui touche surtout les nouveau-nés prématurés et est responsable d une insuffisance respiratoire aiguë. Plus l enfant est prématuré et plus la détresse respiratoire est sévère. Le bébé est intubé pour permettre son oxygénation et l instillation de surfactant sous forme liquide jusqu à ce que l organisme le synthétise lui-même. A savoir : en cas de menace d accouchement prématuré, la maman peut se voir prescrire un traitement par corticoïdes pour permettre une maturation pulmonaire du bébé.

3 des cas, le virus responsable est le VRS, Virus Respiratoire Syncytial. Il est très contagieux. Il se transmet de nourrisson à nourrisson ou d adulte à nourrisson par les mains, la salive, la toux, les éternuements et les objets contaminés. L infection à VRS présente deux risques de complication : le risque aigu de développer une forme sévère de la maladie nécessitant une hospitalisation et le risque à plus long terme de développer une «hyper-réactivité bronchique postvirale». Celle-ci se manifeste par des épisodes répétés avec sifflements lors de la respiration. Dès le troisième épisode de sifflement, le médecin recherchera l existence d un asthme du nourrisson (ou hyperréactivité bronchique). D autres consultations seront nécessaires pour préciser le diagnostic et adapter le traitement. Pneumopathies : avec le pneumocoque et l Haemophilus influenzae de type b, le VRS est un des principaux agents des pneumopathies, infection du parenchyme pulmonaire qui sont une des principales causes de décès chez l enfant de moins de 2 ans. L ASTHME DU NOURISSON est de plus en plus fréquent, sans que l on sache vraiment en expliquer les raisons. On connaît en revanche les facteurs qui le favorisent : exposition au tabagisme passif, pollution de l air, allergies et infections virales. L asthme de l enfant de moins de 36 mois est défini comme tout épisode de gêne respiratoire avec sifflements qui s est produit au moins 3 fois depuis la naissance. Lorsqu un enfant a eu au moins 3 bronchites ou bronchiolites, un asthme doit donc être recherché. Le traitement combine médicaments (corticothérapie surtout) et respect de règles d hygiène (vaccination de l entourage contre la grippe, pas d exposition au tabac, éviter les lieux très fréquentés...). Dans un cas sur deux, l asthme du nourrisson disparaît dans l enfance. LA MUCOVISCIDOSE est la plus fréquente des maladies rares de l enfant. Elle est associée à des anomalies génétiques et bénéficie d un diagnostic in utero : en parallèle du dépistage néonatal, le système de soins de la mucoviscidose a été amélioré, avec la création de centres de ressources et de compétences dans la mucoviscidose. > Pour lire notre dossier complet : LES ENNEMIS DES BRONCHES DE NOS ENFANTS Les poumons enfantins, fragiles car immatures, sont confrontés à de nombreuses agressions : virus et bactéries, pollution de l air extérieur ou de l air intérieur, tabagisme passif... En outre, tous les enfants ne sont pas égaux face aux problèmes respiratoires : certains ont des prédispositions génétiques à développer des maladies respiratoires et des différences existent entre les enfants des villes et ceux des campagnes, ceux-ci étant moins touchés par l asthme et les allergies. Tabac et conséquences sur les bébés et les enfants Le tabagisme passif représente un important danger pour les poumons des enfants, dès la grossesse. Sur le plan respiratoire, il est notamment responsable d une augmentation des cas d asthme et des infections et d une aggravation de l asthme de l enfant exposé. Une récente analyse et revue de la littérature a conclu à un risque d asthme accru de 21 % à 85 % en cas d exposition pré-natale ou post-natale au tabac. (1) Une étude récente a révélé que l asthme non allergique est significativement plus fréquent chez les enfants dont le père a fumé avant la conception. (2) On sait aujourd hui que le tabagisme passif agit en synergie avec l hérédité pour le risque d apparition de l asthme. (3) Chez l enfant asthmatique, le tabagisme passif augmente la fréquence des crises d asthme et altère la maturation immunitaire. Chez le jeune enfant, l exposition à la fumée de tabac est aussi associée à une augmentation du risque d infection des voies aériennes inferieures (bronchite, pneumonie) et supérieures, et à une irritation des voies respiratoires supérieures, avec des rhino-pharyngites et des otites. Au moins 15 à 26 % des épisodes de maladies respiratoires basses chez les jeunes enfants européens seraient attribuables à une exposition à la fumée de tabac au domicile. (4) (1)Burke H, Leonardi-Bee J, Hashim A, et al. Prenatal and passive smoke exposure and incidence of asthma and wheeze: systematic review and meta-analysis. Pediatrics 2012; 129: (2) C. Svanes, et al. Parental smoking prior to conception and asthma in offspring. European Respiratory Society International Congress (3) Lajunen TK, Jaakkola JJ, Jaakkola MS. The synergistic effect of heredity and exposure to second-hand smoke on adult-onset asthma. Am J Respir Crit Care Med 2013;188: (4) Anonymous. European Allergy White Paper: Allergic Diseases as a Public Health Problem. Brussels: The UCB Institute of Allergy. Brussels

4 6 COMMENT PROTÉGER LES POUMONS DE NOS ENFANTS ET PERMETTRE UN BON DÉVELOPPEMENT RESPIRATOIRE? LA VACCINATION La vaccination des enfants et de l entourage permet la prévention de maladies respiratoires. Zoom sur les vaccinations à faire. 4 La vaccination a un rôle majeur dans la prévention des infections respiratoires de l enfant. Il existe des vaccins recommandés pour tous et des vaccins recommandés dans certaines situations. Vaccins recommandés pour prévenir les infections respiratoires Coqueluche La vaccination des nourrissons contre la coqueluche comporte deux injections à deux mois d intervalle, à l âge de 2 mois (8 semaines) et 4 mois, suivies d un rappel à l âge de 11 mois. Un rappel est recommandé à l âge de 6 ans avec une dose de vaccin diphtérie-tétanos-coqueluche-poliomyélite (DTCaPolio), puis entre 11 et 13 ans. Infections à Haemophilus influenzae de type b La vaccination contre les infections à Haemophilus influenzae de type b comporte deux injections à 2 mois d intervalle à l âge de 2 mois (8 semaines) et 4 mois, suivies d un rappel à l âge de 11 mois. Infections invasives à pneumocoque (IIP) La vaccination spécifique est recommandée pour l ensemble des enfants âgés de moins de 2 ans selon le schéma vaccinal à deux injections à 2 mois d intervalle à l âge de 2 mois (8 semaines) et 4 mois suivies d un rappel à l âge de 11 mois. A SAVOIR Le BCG chez l enfant prévient 75 % des formes graves de tuberculose (méningite et miliaire pulmonaire) et au moins 50 % de l ensemble des formes, essentiellement pulmonaires, pendant les 10 à 15 ans qui suivent la vaccination. Les enquêtes récentes montrent que le taux de couverture vaccinale est encore insuffisant dans les populations à risque hors Ile-de-France. Or, une couverture vaccinale insuffisante chez les enfants risque d entrainer une augmentation du nombre de tuberculose et de formes graves chez l enfant. Source : Point sur la vaccination - La tuberculose, Inpes, 2013 Rougeole Pour les nourrissons, il est recommandé une dose du vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole à l âge de 12 mois et une seconde dose entre 16 et 18 mois. Source : Calendrier des vaccinations et recommandations vaccinales 2015 Vaccination recommandée dans certains cas La vaccination contre la tuberculose (BCG) n est plus obligatoire depuis 2007 mais pour les enfants vivant dans un milieu à risque élevé de tuberculose, la vaccination est fortement recommandée dès la naissance. Ce sont en effet les nourrissons les plus à même de développer une tuberculose maladie et de faire des formes graves. Le BCG peut être administré jusqu à l âge de 15 ans chez les enfants à risque n ayant pas été vaccinés. Quels sont les enfants à risque de tuberculose? Ce sont les enfants : résidant en I le-de-france (quels que soient le département et les conditions de vie), en Guyane ou à Mayotte ; nés dans un pays de forte endémie tuberculeuse ; dont au moins un des parents est originaire d un pays de forte endémie ; devant séjourner au moins un mois dans un pays de forte endémie ; ayant des antécédents familiaux de tuberculose (collatéraux ou ascendants directs) ; dont la situation est jugée par le médecin, à risque d exposition au bacille tuberculeux. Les parents dont les enfants ne répondent pas à ces critères peuvent aussi demander la vaccination BCG. Pour plus de précisions, voir le site de la Haute Autorité de Santé

5 POUR PROTÉGER LES ENFANTS, IL FAUT RESPECTER QUELQUES RÈGLES SIMPLES. La stratégie dite du «cocooning» est nécessaire pour protéger les bébés et les enfants. Elle consiste à vérifier que l entourage de l enfant (parents, frères et sœurs, grands-parents, nourrices...) est à jour dans ses vaccins, notamment pour ceux contre la rougeole, la varicelle, la grippe et tout particulièrement la coqueluche et à faire vacciner ses proches le cas échéant. Ce sont en effet les premières sources de transmission des maladies aux bébés. Les vaccins sont un bon moyen de prévention au niveau individuel et collectif mais cela ne suffit pas. L hygiène est indispensable pour limiter les risques d infections respiratoires. L hygiène préventive : Les virus respiratoires (grippes, bronchites, bronchiolites...) se transmettent par les postillons, les éternuements, la toux, la salive et les mains. Pour limiter les risques d infection, il faut respecter quelques gestes simples. Pour éviter la propagation des infections virales respiratoires, il est aussi important d utiliser des mouchoirs en papier jetables, de les jeter dans une poubelle et de se laver les mains ensuite. Il est important de donner également aux enfants d autres bonnes habitudes : Il faut leur expliquer la nécessité de se moucher ainsi que les bons gestes pour le faire et leur apprendre à toujours avoir un mouchoir jetable sur eux. Il faut leur apprendre à mettre la main devant la bouche lorsqu ils toussent et à se laver les mains plus souvent lorsqu ils ont le nez qui coule ou lorsqu ils toussent. Protéger les enfants de la pollution de l air intérieur Le lavage des mains joue notamment un rôle clé dans l hygiène puisque c est par les mains que se propage la majeure partie des maladies infectieuses. C est pourquoi il est important de se laver les mains régulièrement et en particulier : après être allé aux toilettes, après avoir changé une couche ou aidé un enfant à aller aux toilettes, après avoir touché un animal ou ramassé ses excréments, à chaque fois que les mains sont sales, après chaque sortie dans un lieu public, avant de toucher de la nourriture. - Ne pas fumer à l intérieur, - Aérer et ventiler pour libérer au maximum l intérieur des polluants chimiques et des bios contaminants (notamment les allergènes), - Eviter tous les parfums d intérieur : bougies, diffuseurs de parfum...). 5

6 TABAGISME PASSIF ET POLLUTION DE L AIR INTÉRIEUR Les enfants sont tout particulièrement sensibles aux effets de la pollution de l air car ils ont un système immunitaire moins développé, une fréquence respiratoire plus rapide et un besoin plus important d oxygène donc d air. Un enfant capte jusqu à 2 fois plus de polluants qu un adulte. 6 Tabagisme passif : l importance du dosage de la cotinine urinaire Le dosage de la cotinine urinaire est la mesure de la dose de nicotine présente dans l urine des fumeurs ou des personnes exposées au tabagisme passif. Ce dosage sert de marqueur d exposition au tabagisme. Il est plus élevé (jusqu à 5 fois) chez les enfants dont l un des parents est fumeur. Le dosage de la cotinine urinaire chez des enfants asthmatiques peut être un élément de motivation à l arrêt du tabac chez des parents fumeurs. Le dosage de la cotinine urinaire a aussi un intérêt chez une femme fumeuse pendant la grossesse pour motiver l arrêt du tabac. Joseph, D. V.; Jackson, J. A.; Westaway, J.; Taub, N. A.; Petersen, S. A.; Wailoo, M. P. Effect of parental smoking on cotinine levels in newborns, Archives of Disease in Childhood -- Fetal & Neonatal Edition;Nov2007, Vol. 92 Issue 6, pf484 TABAGISME VOITURE ET RÉGLEMENTATION Pollution de l air intérieur et conséquences respiratoires pour les enfants La pollution chimique de l air intérieur peut entraîner chez les enfants des problèmes de santé à court et à long terme : irritations de la peau et des yeux, du système pulmonaire, asthme, réactions allergiques. Les polluants biologiques peuvent provoquer des crises d asthme, des rhinites, des conjonctivites, de l eczéma, des larmoiements, des éternuements, une gêne respiratoire... Les particules fines émises par les spores de moisissure, par le chauffage ou par l air extérieur sont responsables d allergies respiratoires et peuvent également fragiliser le système respiratoire des enfants de moins de 3 ans. Sources : Mosqueron L, Nedellec V. Inventaire des données françaises sur la qualité de l air intérieur des bâtiments. Observatoire de la Qualité de l Air Intérieur 2001 ; 173 ; userdata/documents/document_15.pdf. Jédor B, Ribéron J, Mandin C, Derbez M, Kirchn S. Lieux de vie fréquentés par les enfants : typologie et qualité de l air intérieur. Observatoire de la Qualité de l Air Intérieur (OQAI) 2006 ; DOC pdf. Plusieurs études ont montré que le tabagisme passif était particulièrement dangereux dans les voitures. Le tabac est d ailleurs l un des principaux polluants dans les véhicules automobiles. Les résidus de fumée constituent des particules ultrafines qui peuvent s incruster dans une voiture pendant des jours voire des mois. Une étude canadienne montre qu une seule cigarette dans un véhicule fermé peut produire des niveaux plus de 11 fois supérieurs à ceux d un bar où les gens peuvent fumer. Même en ouvrant les fenêtres ou en faisant fonctionner la ventilation à pleine puissance, le niveau d exposition reste supérieur à celui d un espace fermé. Une étude anglaise a montré que fumer en voiture entraine un taux de pollution par les particules fines 3 fois supérieur au taux maximum préconisé par l OMS. L exposition au tabagisme passif dans les voitures est associée chez les enfants à de l asthme et des pathologies ORL. A savoir : Depuis avril 2015, en France, il est interdit de fumer dans une voiture en présence d enfants de moins de 12 ans. Les contrevenants encourent une amende de 68 euros. Il reste un débat sur l âge fixé : pourquoi ne pas protéger les enfants et adolescents de moins de 18 ans? Références : Ott, W., Klepeis, N., & Switzer, P. (2008). Air change rates of motor vehicles and invehicle pollutant concentrations from secondhand smoke. J Expo.Sci.Environ.Epidemiol., 18(3), Semple et al, Secondhand smoke in cars: assessing children s potential exposure during typical journey conditions, Tob Control doi: /tobaccocontrol Kabir, Z., Manning, P. J., Holohan, J., Keogan, S., Goodman, P. G., & Clancy, L. (2009). Secondhand smoke exposure in cars and respiratory health effects in children. Eur.Respir.J, 34(3),

7 TROUBLES RESPIRATOIRES DU SOMMEIL : SYNDROME D APNÉES OBSTRUCTIVES DU SOMMEIL (SAOS) CHEZ L ENFANT 2 à 4 % des enfants présentent des troubles respiratoires nocturnes caractérisés par une obstruction intermittente partielle ou complète des voies aériennes supérieures qui perturbe le déroulement normal du sommeil : c est le syndrome des apnées obstructives du sommeil. Les facteurs de risque du SAOS sont l obésité, la prématurité, les infections des voies aériennes supérieures, l asthme, l hérédité, les affections allergiques, les maladies neuro-musculaires et les anomalies maxillo-faciales. Le signe principal est le ronflement pendant le sommeil mais d autres symptômes sont souvent présents comme une mauvaise qualité de sommeil, une énurésie, une fatigue au réveil, des troubles attentionnels diurnes Les conséquences de ces troubles respiratoires ne sont pas anodines : cassure de la courbe de taille et de poids, troubles d apprentissage, du comportement comme l hyperactivité ou la somnolence, dysfonction pulmonaire...la première cause des SAOS chez l enfant est la présence de grosses amygdales ou végétations. Cependant, le fait de les retirer ne guérit pas tous les enfants. La prise en charge doit être multidisciplinaire et à long terme. Source : Congrès du sommeil, FICHE SANTE Toux de l enfant : différents aspects et conduite à tenir. Les recommandations du Dr Luc Réfabert, Pneumo-allergo pédiatre Necker Il faut différencier les toux isolées des toux non isolées qui s accompagnent de gêne respiratoire. Le problème des parents et des médecins est de faire la différence entre une toux normale, symptôme le plus fréquent, et une toux anormale, et cela qu elle soit sèche ou grasse. La toux est le symptôme le plus fréquent en pédiatrie. La toux chez l enfant est le plus souvent liée à une infection virale banale et disparaît spontanément. Entre 35 et 40 % des enfants de moins de 6 ans continuent de tousser 10 jours après le début d un rhume et 10% toussent encore 25 jours après le début de l infection. Il faut s inquiéter si la toux dure : depuis plus de 4 semaines / ou plus de 3 mois par an depuis plus de 2 ans / ou plus d une semaine par mois depuis plus de 6 mois / ou plus de 2 épisodes par an de plus de 2 semaines et si elle s accompagne d autres symptômes. Le contexte joue sur la conduite à tenir : si un nourrisson de moins de 3 mois tousse, il faut consulter tout de suite. Pareil si un enfant asthmatique tousse. N importe quel parent doit consulter lorsqu il a un doute. C est au médecin de faire la part des choses. Les antitussifs sont inutiles : ils sont inefficaces dans le meilleur des cas. Ce n est pas non plus la peine de donner des quantités importantes de miel à un enfant qui tousse : l efficacité n est pas démontrée et cela apporte beaucoup de sucre. Dans certains cas, le médecin peut préconiser des séances de kinésithérapie respiratoire. 7

8 L ACTIVITÉ PHYSIQUE, ESSENTIELLE POUR UN BON DÉVELOPPEMENT DU SYSTÈME RESPIRATOIRE! L activité physique est indispensable pour une bonne santé respiratoire. Durant l enfance, elle contribue à la formation de l appareil respiratoire, favorise le développement de la cage thoracique, augmente la capacité respiratoire et diminue le risque d essoufflement en accroissant la ventilation et la circulation dans les bronches et les poumons. En outre, l exercice physique aide à contrôler son souffle ce qui permet à l enfant de respirer mieux et plus efficacement. S A tout âge, il est important d inciter les enfants à faire des activités physiques plutôt que de rester sédentaires : marcher, jouer au ballon, faire du vélo..., mais aussi de leur faire pratiquer un sport adapté à leur âge et à leurs goûts. Chez l enfant, l existence d une maladie respiratoire chronique n est pas nécessairement une contre-indication à la pratique d une activité physique ; en particulier, un asthmatique peut faire du sport en respectant certaines précautions, et à condition d avoir maintenu correctement son traitement de fond. Enfants à la campagne : moins d allergies! De nombreuses études récentes montrent que les enfants qui vivent à la campagne ont moins d allergies respiratoires et d asthme que les petits citadins et que cette protection se poursuit à l âge adulte. L hypothèse pour expliquer ce phénomène : les enfants vivant à la campagne sont exposés à plus de micro-organismes (bactéries, champignons). Cela faciliterait le développement d une meilleure immunité. Il a aussi été montré que la fréquence des maladies allergiques était moins importante chez les enfants vivant dans des familles nombreuses et qui développent davantage d infections. Des chercheurs s appuient sur cette hypothèse pour expliquer l augmentation des allergies : trop rarement exposé à des agents pathogènes extérieurs pendant la petite enfance, le système immunitaire se retournerait contre toutes les protéines communes du quotidien. Mieux vaut donc ne pas surprotéger les enfants et ne pas les faire vivre dans une bulle! Cependant, cette hypothèse ne peut expliquer à elle seule la hausse des cas d asthme et d allergies respiratoires. La pollution de l air et les modifications dans notre régime alimentaire (notamment car il y a moins de bactéries dans notre nourriture) joueraient un rôle :stimulation moindre des lymphocytes TH1 qui protègeraient des maladies allergiques- joueraient également un rôle. Références : - Ussher, Taylor, A., & Faulkner, G. (2012). Exercise interventions for smoking cessation. Cochrane Database of Systematic Reviews (Online), 1, CD Harper, T. (2011). Mecanisms behind the succes of exercise as an adjunct quit smoking aid. University of Western Ontario, London, Ontari. La Fondation du Souffle est sur les réseaux sociaux. Aidez la Recherche pour mieux prévenir et traiter les maladies respiratoires des enfants. Faites un don sur La Lettre du Souffle - Magazine trimestriel - Maison du Poumon, 66 bd Saint-Michel Paris - Tél. : Directeur de la Publication : Pr. Gérard Huchon - Rédaction : Anne-Sophie Glover-Bondeau - Conception : Fab2 - Imprimeur : Imprimerie GUEBLEZ, 197 rue du Général Metman, METZ - Commission paritaire : 0919 G Dépôt légal : Août ISSN : Abonnement : 12 par an - La Fondation du Souffle reçoit le soutien de : ASTRAZENECA, BOEHRIN- GER INGELHEIM, CHIESI, GSK, MUNDIPHARMA, NOVARTIS PHARMA, PFIZER, TAKEDA.

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