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3 Mensuel - mars N 23 Marketing Les enjeux du développement du secteur bancaire et le rôle du marketing Contrairement aux autres secteurs reliés à l économie d un pays, la banque constitue un secteur particulier voire stratégique. Son embellie est perçue comme révélatrice d un développement certain de ce pays. Lire p. 19 L essenti e l Laser Opcvm, comment être attractif? Pour intéresser un maximum de clients, les sociétés de gestion ont développé des gammes de fonds de plus en plus larges correspondants aux différents niveaux de risques et horizons de placement souhaités par les clients. Lire p.9 Huile de palme, le dénigrement passe mal L AIPH a gagné son procès contre le groupe système U. La publicité considérée comme mensongère de cette dernière a été interdite de diffusion. Une sanction assortie d une astreinte de euros par infraction constatée. Lire p.6 Banques le succès de UBA repose sur les solutions innovantes Le Directeur général de UBA CI après le sacre de son groupe a bien voulu se prêter à nos questions. Dans cette interview, M. Franklin EREBOR relève les sécrets du succès de sa banque. Lire p.7 dossier Paiement Electronique : opérateurs mobiles & banquiers au coude à coude Le marché du transfert d argent, au départ, exclusivement détenu par le secteur financier et bancaire est aujourd hui concurrencé par la téléphonie mobile. Cette dernière est en passe de devenir un sérieux concurrent pour les opérateurs mobiles. Lire p. 10 assurances Oxford Business Group analyse les facteurs de la croissance du secteur En dépit des bouleversements engendrés par les dernières élections présidentielles, le marché ivoirien de l assurance a enregistré une croissance annuelle de 40 % en moyenne au cours des cinq dernières années, due en grande partie aux partenariats bancaires, aux ventes de voitures neuves et aux politiques fiscales. Lire p.5 EXEMPLAIRE GRATUIT

4 REJOIGNEZ-NOUS! 50 ans d expérience 66 agences 79 distributeurs clients Plus de collaborateurs... Société Générale de Banques en Côte d'ivoire S.A, Siège Social à Abidjan, Plateau 5 et 7 Avenue J.Anoma - Yéri 20 w.societegenerale.ci ww

5 CÔTE D IVOIRE ÉCONOMIE - N 23 - MARS EDITO Mars 2013, déjà un trimestre! Le temps coule, le compteur remis à zéro repart de plus belle. Pour notre pays, c est une nouvelle page qui s écrit en lettre mais aussi en chiffres au rythme des chantiers de développement : troisième pont, autoroute de Bassam, renforcement du système d adduction d eau potable à partir de la ville de Bonoua, barrage de Soubré «Le pays est en chantier». Les investissements ne se font pas seulement dans les infrastructures économiques. Dans le secteur des banques et du transfert d argent, la Côte d Ivoire enregistre de nouvelles enseignes ; les anciennes consolidant leurs positions avec, à la clé, une grande percée dans les techniques de l information et de la communication (T.I.C.). Sommaire Les T.I.C. ont ce fascinant pouvoir de faire reculer les barrières, et faire tomber les cloisons de sorte à favoriser l interpénétration des secteurs, voire des métiers. Il est de plus en plus fréquent de voir une banque offrant des services de transfert d argent ou un opérateur mobile proposant des services d e-money, d e-paiement Une indéniable REVOLU- TION qui allie efficacité et gain de temps. Une fois n est pas coutume, l Afrique et particulièrement la Côte d Ivoire n est pas en reste avec les solutions innovantes des opérateurs du secteur. Mais rien est encore joué et le chemin de la technologie réserve encore bien de surprises. La prochaine pourrait venir du secteur des transports terrestre et aérien. LA REDACTION Laser 20 Pourquoi et comment faire une levée de fonds? p. 4 Au coeur du marché p. 5 Procès AIPH contre le groupe Système U p. 6 Brèves d'ici... p. 8 Les différents types d'opcvm p. 9 Dossier Transfert électronique Téléphonie mobile: (assurance, monétique, transfert...) la grande ménace p. 10 Banques / Assurances : chronique d'une fusion généralisée p. 11 Secteur bancaire en Afrique de l Ouest : le Nigeria, la locomotive p. 12 Téléphonie Mobile - Côte d Ivoire: les nouveaux défis p. 15 Management Interview : Charles DABOIKO, Directeur Général de ECOBANK CI p. 18 Marketing Le rôle du marketing dans le système financier p. 19 Enquête 3è pont, opportunités d'emplois pour la jeunesse Conso Options de migration du "cloud" vers l'androïd p. 20 p. 21 REDACTION Directeur de la rédaction : Jean-Pierre Pont (jeanpierrepont@gmail.com) Coordinateur de rédaction : Ibrahim Ouattara Secrétaire général de la rédaction : Didier Bras Secrétaire de rédaction : Jean-Claude Acké Directeur artistique : Anderson LAKO Ont participé à ce numéro : Jean-Claude Acké, Jean-Jacques Amond, Lassina Keita, Jean-Emile Sosoo, Germain Tanoh, Prisca Kouassi Armelle Kouakou. Pour nous contacter : redac@cotedivoire-economie.com GESTION ET ADMINISTRATION Directeur de Publication et d'exploitation : Ibrahim Ouattara Administration et marketing : Armelle Kouakou Coordination commerciale : Prisca Kouassi Contacts commerciaux : prisca.kouassi@cotedivoire-economie.com carine.bogui@cotedivoire-economie.com INFORMATIONS LEGALES Côte d Ivoire Economie, S.A. au capital de FCFA. - PCA : Jean-Pierre Pont - Siège social : Cocody cité des Arts - Abidjan. Site Internet : - RCCM n CI-ABJ B-1358 du 25 février Récépissé du procureur de la République 12D du 22/03/ Dépôt légal éditeur n 9162 du 25/03/2010. Agrément CSP n ER-291/CSP Impression : HOODA GRAPHICS : Cocody Danga - face cité BAD, 11 BP 1140 Abidjan 11, Côte d'ivoire. Tirage : exemplaires.

6 4 CÔTE D IVOIRE ÉCONOMIE - N 23 - MARS 2013 Laser Pourquoi et comment faire une levée de fonds? Peut-on intéresser des investisseurs quand on est une petite entreprise ou un entrepreneur local? Une levée de fonds, pour quoi faire et auprès de qui? Au prix de quels sacrifices? Qu il s agisse de développer une idée ou un prototype, de lancer une nouvelle activité, d envisager une croissance externe, de se développer à l international, les PME et les entrepreneurs locaux ont rarement la capacité de s autofinancer. Ainsi, pour assurer le financement de leurs besoins de démarrage et de développement, les PME et les entrepreneurs locaux qui sont porteurs de projet, doivent envisager de recourir à une levée de fonds. Cependant, ce n est pas le métier de leur banque de tous les jours. Ils doivent donc se tourner vers le secteur du capital investissement pour trouver ces moyens financiers qui leur sont nécessaires. C est un long chemin qui commence, mais si l énergie et le professionnalisme sont là, la réussite sera au rendez-vous. Des problèmes de financement L'accès aux ressources financières est identifié dans de nombreuses enquêtes de conjoncture comme un des principaux obstacles à la survie et à la croissance des PME et des entrepreneurs locaux porteurs de projet. Les banques commerciales et les investisseurs traditionnels se montrent réticents à fournir des services financiers aux PME et aux entrepreneurs, parce qu ils estiment en général que leur financement est risqué et incertain, du fait d un pouvoir de marché limité, le manque de compétences en matière de gestion, la forte proportion d'actifs incorporels, l'absence de pièces comptables adéquates et le manque d'avoirs De surcroît, le cycle de l'innovation est un processus complexe qui suit souvent une trajectoire non linéaire, son financement requiert une série d'injections de capitaux et à chaque phase du cycle de croissance correspondent des besoins différents qui doivent être financés de manière adéquate. Le capital investissement Définition. Le capital investissement consiste en une prise de participation en capital dans des entreprises généralement non cotées afin de leur procurer des financements que les fondateurs, actionnaires, porteurs de parts ne peuvent fournir. Le capital investisseur est, la plupart du temps, un intermédiaire entre les institutions financières et l entreprise. L attente d une forte rentabilité L objectif du capital investissement est d obtenir une rentabilité supérieure à celle des placements sans risques. Et plus l investissement est risqué, plus la rentabilité attendue est élevée. pour une durée limitée. Car c est la plupart du temps au moment du désinvestissement que se constate l essentiel de la rentabilité espérée. Les acteurs de la levée de fonds Les différentes formes du capital investissement correspondent aux différentes étapes du développement de l entreprise : La Love Money. Les premiers apports de fonds pour financer le projet de l entrepreneur proviennent souvent de la famille et des amis. D où leur nom Les Business Angels. Il s agit de personnes privées investissant leur fortune personnelle dans un projet industriel ou commercial et leur investissement varie de FCFA à 500 millions FCFA. Les incubateurs privés. L incubateur privé prend une partie du capital en contrepartie d un environnement matériel (locaux, équipement informatique, secrétariat,..) et de très nombreux services (Assistance juridique, recherche de financements,..). Ils assurent, entre le Business Angel et le Capital Investissement, une continuité de la chaîne de financement. Les Fonds de Capital Investissement. Ils sont le plus souvent organisés en deux structures : D un côté, le fonds ou véhicule d investissement, de l autre une société de gestion composée de managers, appelées Société de Gestion de Patrimoine (SGP) et Société de Gestion d OPCVM (SGO). Ces principaux intervenants sont agréés par les autorités des marchés financiers. L introduction en Bourse Une introduction en Bourse peut être une alternative au recours à un capital investisseur pour lever des fonds. Dans la réalité, il s agit souvent de deux opérations complémentaires qui se succéderont dans le temps. A qui s adresser? Nous distinguerons schématiquement 3 stades : La start up qui devra privilégier le critère de la proximité, celle-ci pouvant être Géographique, Relationnelle ou Professionnelle. La cible sera l épargne de proximité, tels que les business angels. La levée de fonds dans ce cas est inférieure à 500 millions FCFA. La société ayant déjà un début de réussite liée à une innovation. La cible sera le capital investissement. La levée de fonds dans ce cas est comprise entre 500 millions et 2 milliards FCFA. Enfin, La société déjà développée et qui souhaite passer à la vitesse supérieure. La cible sera le capital développement ou le marché boursier. Et comment? Seul ou accompagné? La réussite de la levée de fonds suppose d être bien préparé et bien cibler ceux auxquels on va s adresser, sous peine de s essouffler à frapper aux mauvaises portes. Et comment faire en sorte que le dossier soit regardé? des dizaines de dossiers sont envoyés tous les jours à de nombreux investisseurs, la sélection est donc redoutable. Il est donc souvent préférable de se faire accompagner. Un réseau de business angel en Côte d Ivoire Qu est ce que le Finvest Initié par les Alumni de MDE Business School, Le Finvest est un forum de formation et d affaire, au cours duquel des entrepreneurs ont l occasion de défendre leur projet d entreprise face à des investisseurs privés ayant la volonté de faire fructifier leur patrimoine tout en participant à la promotion de l entreprenariat local. Il a pour but de créer un cadre permanent dans lequel des entrepreneurs sélectionnés, sur la base de business model innovants, ont la possibilité de défendre leur projet d entreprise devant un panel d investisseurs. Le Finvest a pour but également de créer le premier réseau de business angel de Côte d Ivoire. Qu est ce qu un business angel? Le business angel est un investisseur privé en général, un individu ayant investit dans plusieurs projets ou ayant développé avec succès plusieurs entreprises qui intervient soit durant la période d amorçage ou de démarrage d une entreprise, soit, de façon très active, dans des économies où les institutions financières sont réticente à financer les entreprises à long terme et à un coût raisonnable. Le Business Angel investit sur une période qui peut aller de 3 à10 ans, et il apporte à l entrepreneur et au chef de l entreprise, en plus des moyens financiers, ses connaissances, son expérience professionnelle et son réseau de contacts. Il a l esprit d entreprenariat et la capacité d investir dans des projets porteurs. Il peut décider ou non de s impliquer dans le conseil stratégique de l entreprise dans laquelle il investit afin de mieux accompagner l entrepreneur. Le Business Angel attend surtout de rentabiliser son investissement sur la base de la valeur de l entreprise à sa date de sortie. Mory SOUMAHORO, CFS, AAMS, IFP, professeur de Finance, MDE Business School.

7 Laser A u c CÔTE œ u D IVOIRE r d ÉCONOMIE u m - N 22 a r - FÉVRIER c h é2013 Côte d Ivoire : l union fait la force SONATEL SN : Publication d un résultat net de 171,3 milliards FCFA en 2012 La société publie un chiffre d'affaires pour l'exercice 2012, de 663 milliards FCFA en hausse de 4,3% par rapport à l'exercice précédent et un résultat net en 2012 de 171,3 milliards FCFA soit +11% comparativement à la même période en En termes de perspectives, une préservation de ses parts de marché est attendue sur tous leurs marchés malgré une concurrence de plus en plus accrue. La croissance sera soutenue par le développement de la couverture des réseaux, la forte animation du marché autour des offres prépayées mobiles, du haut débit et des services à valeur ajoutée et des investissements maitrisés pour la couverture des réseaux et le lancement de produits innovants favoriseront la poursuite de la croissance du chiffre d affaires. La société annonce une dividende net de FCFA qui sera mis en paiement à compter du 03 Mai Capitalisation : CBC ouvre son capital 5 Malgré quelques années mouvementées pour la Côte d Ivoire dans son ensemble, le secteur des assurances ivoirien a affiché au cours des deux dernières années des chiffres plutôt réguliers, même si le degré de la concurrence est élevé Le marché subit également des pressions sur les revenus de primes liés à la réforme de l Article-13 de la CIMA (Conférence Interafricaine des Marchés d Assurance) qui oblige les clients à régler l intégralité de leurs primes avant d être assurés, créant ainsi un défi notamment pour l assurance automobile. Certes, les recettes des branches vie et non-vie sont passées de 193 milliards de francs CFA (294, 23 millions d euros) en 2010 à 185 milliards de francs CFA (282,03 millions d euros) en 2011 mais, compte tenu de la crise électorale qui a paralysé l économie durant les quatre premiers mois de l année, il est impressionnant que la baisse n ait pas été plus marquée. Au contraire, en dépit des bouleversements engendrés par les dernières élections présidentielles, le marché ivoirien de l assurance a enregistré une croissance annuelle de 40% en moyenne au cours des cinq dernières années, due en grande partie aux partenariats bancaires, aux ventes de voitures neuves et aux politiques fiscales. Ces excellents résultats reflètent également le fort potentiel de croissance du secteur, dans la mesure où le taux de pénétration des produits d assurance auprès de la population ne s élève qu à 1%. La réduction depuis 2006 des impôts sur l assurance maladie, la ré-domiciliation de l assurance sur les transports et les mesures d incitation fiscale sur les indemnités de fin de carrière pour les contrats d assurance vie depuis 2005 ont eu un effet positif sur le secteur. 32 assureurs opèrent actuellement sur le marché, qui est dominé par des capitaux ivoiriens et africains, même si les compagnies européennes Allianz (Allemagne) et Axa (France) détiennent environ 13% et 4% des parts du du marché, selon la publication ivoirienne d'un organe de presse. Le secteur est marqué par une forte concentration et les acteurs les plus importants se partagent le gros des recettes : quatre compagnies d assurances, Colina, la NSIA (Nouvelle Société Interafricaine d Assurance), Allianz et UA-Vie (Union des Assurances de Côte d Ivoire-Vie) réalisent 60% du chiffre d affaires du secteur. Le secteur regorge par conséquent de petites entreprises, avec 21 compagnies qui affichent des recettes annuelles de moins de 6,55 milliards de francs CFA (10 millions d euros), dont 15 qui ont généré des recettes inférieures ou égales à 3,28 milliards de francs CFA (5 millions d euros), toujours selon PME Magazine. La fragmentation du secteur exerce une pression à la baisse sur les marges des entreprises, en proie à une forte concurrence pour attirer et conserver des clients, tandis que les petites compagnies, en particulier dans la branche vie, ont du mal à faire face à des coûts fixes d exploitation élevés. Afin d accroître les ventes, les compagnies d assurance se sont associées au secteur bancaire, espérant tirer profit du réseau de distribution de ce dernier et de son taux de pénétration plus élevé. Le succès dont ont été couronnées ces initiatives s est révélé d autant plus frappant qu il existe d autres canaux de distribution bien implantés, avec environ 100 courtiers, agents et institutions de microfinance à travers le pays. C est la NSIA qui a lancé la tendance en 2006 en faisant l acquisition de BIAO, l une des principales banques du pays. Elle a depuis également établi des partenariats avec Ecobank et la Société Ivoirienne de Banque (SIB). Aussi bien les assureurs que les African Agriculture Fund a pris une part minoritaire dans le producteur d eau minérale ivoirien Continental Beverage Company. Le fonds d investissement African Agriculture Fund (AAF), géré par la société sud-africaine Phatisa, a annoncé le 28 février avoir investi dans Continental Beverage Company (CBC), une société d'embouteillage et de distribution d'eau minérale installée à Abidjan.Pour justifier cette opération, Phatisa met en avant une étude récente de l ONU selon laquelle 75 à 250 millions de personnes consommeraient de l eau non potable en Afrique. «Le besoin en eau potable fait l objet d une réelle demande, en raison d une forte croissance démographique et de l'urbanisation», explique la société. CBC a été créée en 2004 par le Groupe Teylium, conglomérat africain propriété de l homme d affaire Yérim Sow actif en Afrique de l Ouest et du Centre. Teylium opère actuellement dans plusieurs secteurs d'activités en Afrique de l Ouest et Centrale notamment dans la finance, les télécommunications, l'agro-industrie, l immobilier et l'hôtellerie. Le groupe a d ailleurs annoncé le 27 février la construction d un hôtel de Luxe à Douala en partenariat avec la société civile immobilière Faris, de l homme d affaires Lionel Fofé. BRVM / Groupe Ecobank : la bonne cohabitation La Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm) et Ecobank transnational incorporated (ETI) le principal groupe panafricain ont organisé le vendredi 15 février dernier une rencontre d information à l Hôtel Ivoire d Abidjan. Cette importante rencontre avait pour objectif de présenter la vision et les actions stratégiques du Groupe Ecobank aux investisseurs et intervenants dans le marché financier de l Uemoa ainsi qu à la presse économique régionale et internationale. La Brvm était représentée par Mrs Aménounvé Kossi et Gabriel Fal respectivement Directeur général et Pca quand Thierry Tanoh représentait Ecobank. banques ont pris plusieurs associés, ce qui a profité à toutes les parties concernées. Le Directeur-Général d UA-Vie, Almany Timité, a déclaré à OBG : «Nous avons multiplié notre chiffre d affaires par deux, passant de 11 milliards de francs CFA (16,77 millions d euros) en 2007 à 22 milliards de francs CFA (33,54 millions d euros) en 2012, essentiellement en mettant davantage l accent sur la bancassurance en partenariat avec des banques panafricaines.» Dans le cadre d une évolution positive qui permettrait de limiter l exportation des primes envers des réassureurs à l étranger, les assureurs ivoiriens devraient bénéficier de plus grandes capacités locales de réassurance. Continental Reinsurance, compagnie nigériane qui figure parmi les leaders sur le marché de la réassurance, prévoit l ouverture de bureaux à Abidjan. Une première incursion dans l union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) pour le groupe, qui rejoint les autres réassureurs sur le marché ivoirien, notamment la Cica-Re, compagnie d assurance commune de la zone UEMOA, et Avenir-Re. Au-delà des canaux de distribution, de la rétention locale des primes et des incitations fiscales, l avenir des assurances en Côte d Ivoire dépend avant tout de la stabilité politique et de la sécurité du pays. Dans un marché où plus d un tiers des recettes de la branche non-vie provient de l assurance automobile, qui est obligatoire, il n est pas étonnant que la baisse de 4,1% qu accusaient les recettes du secteur en 2011 coïncide avec le ralentissement économique qui a marqué cette année et qui s est accompagné d une chute des ventes de voitures neuves. En attendant, il ne fait pas de doute que le secteur des assurances va poursuivre sa croissance à mesure que la pénétration augmente et que de nouveaux produits sont lancés ; reste à savoir à quel point cette croissance sera marquée. Une contribution de OXFORD BUSINESS GROUP

8 6 CÔTE D IVOIRE ÉCONOMIE - N 23 - MARS 2013 Laser Procès AIPH contre le groupe Système U Le dénigrement de l'huile de palme ne passe pas L AIPH a gagné son procès contre le groupe système U. La publicité considérée comme mensongère de cette dernière a été interdite de diffusion. Une sanction assortie d une astreinte de euros par infraction constatée. Le 21 novembre 2012, la commission des affaires sociales de l Assemblée nationale française a repoussé un amendement dit «Nutella» qui avait été présenté par le Parti socialiste et défendu par le groupe Europe Ecologie. Les Verts, censés augmenter de 300% la taxe sur l huile de palme, c est un combat au sein duquel les producteurs ivoiriens d huile de palme ont pris une large part qui a trouvé son épilogue. Car parallèlement à cette joute législative, le combat s est également joué dans l espace judiciaire. Pour rappel, à l automne dernier, le groupe de distribution français «Magasins U» a lancé une vaste campagne publicitaire dénonçant les conséquences de la culture intense du palmier à huile, détruisant les forêts tropicales, augmentant les gaz à effet de serre et menaçant les espèces protégées. Au-delà de ces raccourcis, cette campagne publicitaire présentait des produits consommables sans huile de palme, sans aspartame, sans sels aluminium, sans bisphénol A, et vendus sous marque distributeur. L enseigne donnait également à voir des frites cuites avec de l huile de tournesol, expliquant les méfaits de l huile de palme. Les producteurs de palmiers à huile, regroupés au sein de l Association interprofessionnelle des producteurs de palmier à huile (AIPH), ont alors décidé de réagir en assignant le groupe Système U devant le tribunal de commerce de Paris. Ce dernier a tranché. L interdiction de diffuser cette publicité, considérée comme mensongère, fut assortie d une astreinte de euros par infraction constatée. L occasion de remettre en perspective les aspects positifs du produit. Cette décision a été évidemment accueillie à sa juste valeur par l ensemble des acteurs de la filière palmier à huile qui venait de remporter une victoire historique sur un grand groupe de la distribution. Se félicitant de ce qu ils ont appelé la victoire de «David sur Goliath», les producteurs de palmier à huile, par la voix de leur président, Monsieur Logossina Kamara, ont rappelé que l huile de palme ne présentait pas de danger particulier sur le plan sanitaire, précisant au demeurant que celle produite en Côte d Ivoire contenait sensiblement moins d acides gras saturés que l huile de palme produite en Asie. Chronique d une victoire annoncée, le mardi 4 décembre, jour du verdict final, l AIPH conviait la presse à l Hôtel Ivoire Sofitel d Abidjan. Autour du Pr Gnopo Jean Nemlin, les convives étaient amenés à débattre autour du thème : «La palme au cœur de la tourmente». Pour le conférencier il s agissait de présenter les différents enjeux auxquels l huile de palme produite en Côte d Ivoire était confrontée. Il en a profité pour annoncer la tenue très prochaine, au mois de juin 2013, du premier congrès africain sur l huile de palme à Abidjan. Selon lui, l objectif d un tel forum «permettra de démontrer tous les bienfaits de l huile de palme afin de renforcer les éléments de contradiction de la campagne de dénigrement perpétrée par des ONG françaises contre ce produit». Au sortir de cette conférence, les acteurs de la filière palmier à huile n ont pas manqué également de saluer les efforts consentis par les autorités ivoiriennes pour leur soutien dans cette lutte contre cette campagne dont ils ont fini par démontrer le caractère infondé. Jean-Claude Acke

9 Laser CÔTE D IVOIRE ÉCONOMIE - N 23 - MARS Interview : M. Franklin EREBOR, Directeur général de UBA-Côte d Ivoire «Ce prix est une reconnaissance internationale» En une seule soirée, vous raflez trois prix : celui de la banque de l année 2013 décerné par Banquer Magazine, et vous êtes distingué comme la meilleure banque au Cameroun et au Sénégal. Quelles sont vos impressions après ce sacre acquis de haute lutte? Ces prix confortent le Groupe UBA dans sa position de leader sur le continent et rendent crédible son expansion à travers l'afrique et ses contributions en faveur du développement du secteur bancaire sur le plan international. Remporter ces trois prix tant convoités est une grande réussite et cela nous conforte aussi dans nos efforts collectifs et dans notre volonté de faire de UBA la banque de référence en Afrique en accord avec notre slogan «Africa s Global Bank» qui s inscrit dans notre vision d être la Banque Africaine de Choix à l Echelle Internationale. Nous dédions ces prix à tous nos clients, nos parties prenantes et partenaires à travers le continent, en reconnaissance de leur soutien continu. Cela nous exhorte à poursuivre notre quête de l excellence, de la satisfaction clientèle et nous sommes motivés à faire encore davantage. Par rapport aux autres banques, on observe que vous disposez de moins d agences, notamment à Abidjan. Pourtant vous êtes sacré champion! N est-ce pas-là un paradoxe? Le prix du Groupe est une reconnaissance internationale décernée pour récompenser les performances de UBA dans son ensemble. Les critères de sélection ont portés sur plusieurs aspects : il y a certes l étendue du réseau, mais également les innovations en termes de produits et la performance financière. En ce qui concerne la Côte d Ivoire, UBA ne comptabilise que 5 années d existence dans un marché où les Le Directeur général de UBA-CI, M. Franklin EREBOR a bien voulu se prêter à nos questions après le sacre de son groupe. Dans cette interview exclusive, il révèle les secrets du succès de la banque. Il parle également de la réouverture des agences de Yopougon et de la responsabilité sociétale de l entreprise. Entretien. premières banques sont arrivées il y a plus de 50 ans. Il est donc tout à fait normal que celles-ci disposent de réseaux plus étendus. Cinq ans après notre installation, nous comptons 10 agences dont 1 à San Pédro et 23 guichets automatiques. Suite à cette première phase d expansion, nous consolidons nos acquis tout en planifiant la prochaine phase d élargissement de notre réseau. Il est bon également de noter que le mode de livraison des services bancaires est en train d évoluer vers des solutions électroniques offrant plus de confort et de mobilité aux clients. Notre approche de la proximité consiste aussi à utiliser la technologie moderne pour assurer un accès à la banque 24h/24 via Internet, les guichets automatiques ou le téléphone mobile. Néanmoins, nous sommes résolument engagés à déployer davantage notre réseau en Côte d Ivoire. A titre d exemple, au Nigeria, où se situe le siège de UBA, la banque dispose de 750 agences réparties sur l ensemble du territoire, cela s inscrit dans la volonté du groupe de démocratiser la banque au plus grand nombre. Comment avez-vous fait la différence d avec vos concurrents? Le choix de UBA a été motivé par la transformation réussie de la Banque et le retour d une forte rentabilité après la passation en pertes des créances douteuses et la restructuration de son bilan en Le Banker a également indiqué d'autres raisons qui justifient le choix de UBA, notamment la consolidation notable des activités de la banque à travers l'afrique, ainsi que des produits innovants en termes de paiement électronique et de transferts transfrontaliers qui ont rendu les transactions commerciales et financières plus abordables et plus pratiques sur le continent Quel est votre position en Cote d Ivoire, ou vous n a pas encore obtenu un prix? UBA à démarré ses activités en Côte d Ivoire en 2008 et en 2010 un autre sondage éffectué nous classais 3è banque préférée des ivoiriens nous étions la 19ème banque à ouvrir ses portes sur le marché ivoirien. UBA s est différenciée grâce à certaines actions pionnières qui ont défrayé la chronique, notamment le lancement de la première solution d Internet Banking en TEMPS REEL (U-Direct), le déploiement du premier réseau de guichets automatiques hors-sites pour désengorger les agences, la réduction du dépôt minimum requis pour l ouverture d un compte à 5000 FCFA, l évolution rapide de notre réseau d agences et de guichets automatiques après peu d années d existence. Plus récemment, nous avons dévoilé notre carte prépayée AFRICARD qui est une carte de retrait internationale très versatile pouvant servir aux entreprises comme aux particuliers, notamment pour les achats sur Internet, pour le virement de salaires, de frais de mission ou de bourses d études. La carte fonctionne partout dans le monde via le réseau VISA et elle peut être rechargée en espèces depuis la Côte d Ivoire ou par transfert Internet à partir d une autre carte AFRICARD. Notre positionnement est donc axé sur l innovation et l apport de solutions concrètes pour satisfaire les besoins des populations, des institutionnels et des entreprises locales. Certaines de vos agences sont encore fermées, notamment à Yopougon. Pourquoi alors que la situation socio-économique se normalise? Yopougon est une zone incontournable pour toute banque de la place étant donné sa forte activité industrielle et le fait que sa population regorge d entrepreneurs et de ménages à fort potentiel. Peu après avoir démarré nos activités en Côte d Ivoire, nous avons ouvert quatre agences à Yopougon. Malheureusement celles-ci ont été fortement touchées par la guerre en 2011 et nous avons dû les fermer. Maintenant que la situation du pays s est stabilisée, nous allons procéder, dans un premier temps, à la réouverture de notre agence de Yopougon Sable. Des travaux de rénovation sont actuellement en cours afin de garantir un cadre agréable à nos clients. Nous avons même démarré les recrutements, nous recherchons d habiles talents pour servir la clientèle à la hauteur des ses exigences. Votre stratégie, apparemment, est basée sur l Afrique. Avez-vous l intention d aller au-delà? Notre stratégie d expansion se décline en souvent une expansion de leurs activités à échelle régionale, continentale et même internationale. Ainsi notre vision africaine de la banque consiste à les conseiller dans leurs projets grâce à notre expertise de ces marchés, à les accompagner via le déploiement physique de notre réseau, mais également à leur proposer des solutions technologiques qui leur permettent de gérer leurs affaires sereinement, d effectuer leurs transactions rapidement et d avoir les moyens de leurs ambitions. Notre banque s est donné pour mission de contribuer à la promotion de l intégration africaine, celle-ci passe inévitablement par le renforcement des liens économiques et commerciaux entre les pays. Non seulement notre banque est outillée localement pour faire une contribution significative, mais en plus nous reposons sur un groupe bancaire bien implanté dans le paysage financier mondial et ayant une surface financière suffisamment importante pour appuyer de grands projets. Par ailleurs, notre offre technologique parvient à accroître la rapidité des transactions intra-africaines tout en réduisant leurs coûts, il s agit notamment de solutions telles que PAY MANAGER (paiements entreprises par Internet), U-DIRECT (banque par Internet), AFRITRADE (solutions de financement de commerce extérieur), BANK COLLECT (collecte des fonds), AFRICASH (Transfert d argent instantané), AFRICARD (carte de retrait, de paiement et de transfert d argent). La responsabilité sociale d entreprise fait-elle partie de vos priorités? Un groupe qui opère en Afrique ne peut aspirer à devenir leader s il ne se soucie pas du bien être des populations du continent. La dimension sociale fait partie intégrante de l impact que UBA souhaite avoir dans la vie des populations africaines. A cet effet, le groupe a créé la Fondation UBA qui est en charge de développer la politique de responsabilité sociale du groupe et d assurer sa mise en œuvre à travers les filiales africaines. Le pilier de l action sociale du groupe est l Education et un vaste programme a été entamé en collaboration avec les gouvernements et les diverses parties prenantes en Afrique. Les initiatives de la fondation vont s étendre à la Côte d Ivoire dès cette année et plusieurs actions sont prévues (suite p.8)

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