LES CYBER-ADDICTIONS DE QUOI PARLE-T-ON? Les jeunes et leur entourage confrontés à ces nouveaux outils
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- Éloïse Dussault
- il y a 8 ans
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1 LES CYBER-ADDICTIONS DE QUOI PARLE-T-ON? Les jeunes et leur entourage confrontés à ces nouveaux outils
2 QUELQUES PREALABLES Attention à ne pas transformer un comportement en pathologie! Les «psy» ne sont-ils pas en train d inventer d une maladie?, quelques suspicions émergent La révolution r cybernétique ne doit pas être vue comme une maladie Ce n est n pas parce que c est c un objet qui conduit à l addiction que c est c un mauvais objet (ex:nourriture) Ce que l on l connaît t mal ou ne maîtrise pas n est pas forcément anormal (science et technologie)
3 L addiction au jeu «est-ce qu elle existe?» «à partir de quand?» «est-ce que c est c pareil qu avec les drogues?» «pourquoi tous ne sont pas accros?» «il y a des jeux qui rendent plus accros» «les fabricants sont-ils responsables?» «la dépendance d aux jeux elle est psychologique ou physique? «qu est est-ce qui pousse à devenir addict?...
4 ADDICTION DEPENDANCE PERTE DE CONTROLE Quel intérêt? Perte de contrôle de quoi? De l usage l d un d objet de gratification, de plaisir Chaque personne dispose d un d système de contrôle de l usage l des objets de satisfaction qui s acquiert s en grandissant -permet d en d profiter le mieux -permet d éd éviter le pire en tenant compte des conséquences
5 Lorsqu il y a dépendance d ou addiction, on ne tient plus compte des conséquences On va parler d addiction d lorsque la personne veut réduire r et qu elle n y n arrive pas toute seule Quelle que soit la dépendance d c est c la même problématique matique,, ce n est n pas le même danger, ce n est n pas la même toxicité et bien sûr, s pas la même vision subjective du risque (héro roïne/jeu)
6 LES OBJETS DE GRATIFICATION Ils sont très s nombreux Ils sont variables d une d personne à l autre Tout le monde n a n a pas le même plaisir avec les mêmes objets Mais nous avons tous des objets de gratification
7 CEPENDANT Certains objets sont particulièrement rement efficaces pour beaucoup de personnes: - les produits - certains comportements Plus c est c disponible, plus on a la possibilité d essayer, plus on a l opportunité de trouver cela intéressant et donc d essayer d encore et de pouvoir perdre contrôle Le maintien et l aggravation l des effets dommageables sur le sujet évoquent très fortement l existence l de dépendance d
8 INTERET DE COMPREHENSION ET DE REPERAGE Le diagnostic de dépendance d a longtemps été limité aux consommations de «drogues» On constate un intérêt renouvelé pour la compréhension du passage à l acte, de la dépendance et de la recherche de plaisir Actuellement le concept d addiction d n impose n plus des signes physiques de sevrage Le diagnostic repose sur des signes psychiques d assuétude et de manque On étudie ainsi des pratiques de consommation et des conduites qui se déclinent d en usage, usage à risque ou nocif et dépendanced
9 NOUS SOMMES TOUS DES USAGERS! De nombreux facteurs environnementaux amènent à l usage Ce qui pousse à être addict c est pour le joueur à la fois tout ce qui est attirant et captivant dans le jeu mais aussi tout ce qu il va fuir par le jeu et grâce au jeu Dans la dépendance, d d autres d facteurs entrent en jeu
10 NOUS NE SOMMES PAS TOUS DEPENDANTS Ce n est n pas si sûr s r que ça! Nous nous débrouillons d tous plus ou moins bien avec de nombreuses satisfactions substitutives, plus ou moins efficaces! Il existe des vulnérabilit rabilités à l addiction, à telle addiction, et à certains moments de l existencel
11 Refuge Accrochage Surinvestissement au moment des grands choix existentiels ou vécus v difficiles Exclusivité Remplacement Empéchement Appartenance Virtualité,, multiplicité des possibles Pas de corps/pas de jugement Double vie
12 La valeur virtuelle du jeu Le jeu comme apprentissage de la réalitr alité mais la dimension technologique du jeu est devenue énorme et déséquilibre d le rapport à la réalitr alité,, le rapport au monde est modifié Le jeu comme défoulement d cathartique, faire ce que l on l ne ferait pas dans la réalité,, sauf que la vie réelle r est petit à petit mise de côté Le jeu comme facteur de rencontre, de rompre la solitude, dans une visée e de socialisation qui devient un isolement et une fausse socialisation, il y a le même type de contact avec le même type de sens
13 JOUER Quand? Combien de temps? A quel jeu? Qui dit quand c est c trop? C est un loisir domestique Ce sont souvent les parents qui les ont achetés Le conflit n est n pas celui de l adoll adol.. Mais est autour de l ordinateurl Epoque de transition pas tous «cyber à l aise!» Comment faire?
14 DIFFERENCIER Le jeu et le joueur Le jeu et les autres investissements Ce qui me gène g moi et ce qui est réellement génant! Le ludique et le systématique (la place de l all aléatoire atoire dans l usage) l
15 S INTERESSER Au jeu et au joueur A la place prise par le jeu Aux autres dépendances d éventuelles Aux modifications, mêmes minimes, (ne pas rester figé en miroir de ce que l on l rejette)
16 INTERVENIR Ne pas négliger n un doute ou une inquiétude (valable pour tous les «éducateurs») Ne pas construire le problème pour lui (défense blocage ) Savoir que c est c une problématique très réactive au traitement, principalement psychothérapeutique, passe par la relation Accompagner la famille, l institution, l pour repérer, rer, évaluer, aider, soigner
17 Mobilisation Nationale Création d un d observatoire du jeu (Marc VALLEUR Hôpital MARMOTTAN) Réseau National pour la prévention et le soin du jeu pathologique (VENISSE CHU NANTES)
18 LES DISPOSITIFS SPECIALISES en addictologie Les CSAPA mission de recevoir les personnes qu il y ait addiction produit ou comportementale Consultations jeunes usagers et leur entourage (accueil, évaluation, orientation ou prise en charge courte)
19 LES DISPOSITIFS GENERALISTES Adolescents (CMP, centres ados, PAEJ,) Les médecins m decins généralistes g (RPIB jeunes addiction/souffrance psychique) Institution scolaire (infirmière, re, médecin, documentaliste, professeurs de techno
20 LES DEMANDES Les établissements scolaires: Cyber- addictions clairement identifiées es dans les addictions, ou non, problématique nouvelle (haut débit, d et technologie) Les établissements médicom dico-sociaux Les parents, besoin de repères res comme si cette technologie ne faisait pas appel aux mêmes schémas éducatifs Les médecins m généralistesg Les collectivités s territoriales, ateliers santé-ville ville,, maisons de quartiers )
21 NOUS SERONS PLUS EFFICACES LORSQUE EN MATIERE DE PREVENTION, DE REDUCTION DES RISQUES, D INTERVENTION PRECOCE, DE REPERAGE ET D ACCES D AU SOIN, NOUS PARVIENDRONS à traiter ces demandes ensembles à l échelle d un d territoire en décloisonnant les institutions qui ont à apprendre les unes des autres pour être aidantes et contenantes pour les jeunes en difficulté dans cette société hautement addictive!!! C est grandement une question institutionnelle et collective
CONCLUSION. Echanges I QU EST II - EXISTE-T-IL IL UN ACCOMPAGNEMENT EDUCATIF JUSTE FAVORISANT LE DEVELOPPEMENT DE L ENFANT L L ADOLESCENT?
I QU EST EST-CE QUI NOUS ATTIRE VERS LES «ECRANS»? II - EXISTE-T-IL IL UN ACCOMPAGNEMENT EDUCATIF JUSTE FAVORISANT LE DEVELOPPEMENT DE L ENFANT L ET DE L ADOLESCENT? III - QUELS SONT LES DANGERS POTENTIELS?
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