Compte- rendu de la journée

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1 Compte- rendu de la journée «Pratique artistique et culturelle des personnes en situation de handicap : Construire ensemble un projet d accueil.» Le vendredi 8 novembre 2013 à l Atrium de Chaville. Une journée co- organisée par le Conseil général des Hauts- de- Seine (dans le cadre de la mise en œuvre de son schéma départemental des enseignements artistiques), l Ariam Ile- de- France, MESH (Musique et Situations de Handicap), et en partenariat avec le CRTH (Centre Recherche Théâtre et Handicap). 1

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3 OUVERTURE... 5 M.Jean- Jacques Guillet, Député- maire de Chaville... 5 M.Daniel Courtès, Conseiller général en charge du handicap, des personnes âgées et de la dépendance M.Stephan Kutniak, directeur général adjoint au Conseil général responsable du pôle culture... 6 INTRODUCTION... 7 Les enjeux de l accessibilité au regard de la citoyenneté : le point de vue du Défenseur des droits... 7 Mme Maryvonne Lyazid, adjointe du Défenseur des droits, vice- présidente du collège chargé, auprès de lui, de la lutte contre les discriminations et de la promotion de l égalité... 7 LE CADRE GENERAL DE L ACCESSIBILITE... 7 Le cadre législatif... 7 Mme Chantal Pradier, Directrice, Maison Départementale des Personnes Handicapées des Hauts- de- Seine... 7 M. Jean- Pierre Logé, Adjoint à la responsable du Pôle accessibilité- sécurité- contrôle construction, Délégation Ministérielle à l accessibilité... 8 M. Daniel Véron, chef du bureau pratiques artistiques et pratiques amateurs au sein de la DGCA, direction générale de la création artistique... 9 La / les spécificité(s) des publics en situation de handicap : qui accueille- t- on et pour quoi? Quels sont les acteurs du handicap? Mme Marie- Claire Brown, journaliste notamment au magazine Etre Handicap Information, consultante Action Handicap France L ACCESSIBILITE, UNE PROBLEMATIQUE TRANSVERSALE Le point de vue du lieu d accueil : créer les conditions de l accessibilité Mme Soraya Kompany, Architecte- urbaniste Présidente de l A.PACT (Association pour la promotion de l accessibilité et de la conception pour tous) Mme Magali Viallefond, Présidente, MESH (Musique et Situations de Handicap) M. Thomas Courant, chargé de mission handicap, Ville d Issy- les- Moulineaux M. Jean- Philippe Brun, Directeur de l Espace Icare à Issy- les- Moulineaux Le point de vue de l élève Mme Sophie Cluzel, Directrice Générale et Présidente Fondatrice de SAIS 92 (Service d accompagnement et d information pour la scolarisation des élèves handicapés) Mme Monique Butryn, maman de Charles, 22 ans Le point de vue des institutions spécialisées Mme Claude Hureau- Hedef, art- thérapeute et éducatrice spécialisée à l EMP Les Avelines de Saint- Cloud et au Sessad de Nanterre Mme Jocelyne Louveau, éducatrice à l EMP Les Avelines de Saint- Cloud Mme Stéphanie Darchy- Granger, responsable du Sessad «Les Avelines» de Nanterre. 17 OUVERTURE DE L APRES- MIDI Moment musical par Melle Coline Gaultier, élève au conservatoire de Chaville M. Christian Dupuy, Vice- Président du Conseil général des Hauts- de- Seine en charge de la culture CONSTRUIRE UN PROJET D ACCUEIL La chaîne de l accueil dans les établissements d enseignement artistique

4 M. Cédric Perrier, Directeur du Conservatoire de Chaville Mme Valérie Bojinski, responsable pédagogique au Conservatoire de Chaville Mme Isabelle Dutel, enseignante en piano, référente handicap au conservatoire de Chaville M. John Cohen, Directeur du Conservatoire à rayonnement départemental de Clamart 20 Un projet d établissement inclusif : l expérience de l école Acte 21 du CRTH (Centre Recherche Théâtre Handicap) M. Pascal Parsat, Directeur du CRTH, Centre Recherche Théâtre Handicap LA PRATIQUE EN QUESTION(S) Mme Micha Stafford, chef de chœur, psychologue, MESH (Musique et Situations de Handicap) PLACE ET RÔLE DES STRUCTURES RESSOURCE Mme Magali Viallefond, Présidente de MESH, Musique et Situations de Handicap Mme Marie- Annick Socié, Directrice du SIDVEM, Service d aide à l intégration de personnes déficientes visuelles dans les lieux d enseignement de la musique M. Pascal Parsat, Directeur du CRTH, Centre Recherche Théâtre Handicap CONCLUSION Mme Claire Diot- Lefebvre, chargée de mission des enseignements artistiques au Conseil général des Hauts- de- Seine

5 OUVERTURE M.Jean- Jacques Guillet, Député- maire de Chaville Accueil des participants et remerciements au Conseil général d avoir choisi l Atrium de Chaville pour organiser cette rencontre. A Chaville, la prise en compte du handicap a commencé par l amélioration du bâti et les aménagements se font au fur et à mesure des travaux dans le cadre des mesures qu impose la loi de Au- delà de la loi, il convient de respecter les exigences éthiques et morales et de dépasser les recommandations en tenant compte des contraintes budgétaires des collectivités territoriales. Il n y a pas que l accessibilité matérielle à prendre en compte et les conservatoires en sont un exemple pertinent puisque l accueil des élèves n est pas qu une problématique matérielle mais également d accessibilité à des enseignements. L Atrium de Chaville est équipé d une boucle magnétique pour les personnes malentendantes et de 14 places pour des fauteuils roulants. Par ailleurs, la communauté d agglomération Grand Paris Seine Ouest regroupe 7 conservatoires dont 4 ont pris des orientations précises en direction des publics en situation de handicap dans leurs projets d établissement ; pour exemple le conservatoire de Chaville accueille 8 élèves handicapés. Enfin, Chaville a adopté une charte ville- handicap dès l année 2000 et propose depuis cette année un guide du handicap qui présente toutes les actions menées par la ville. M.Daniel Courtès, Conseiller général en charge du handicap, des personnes âgées et de la dépendance. Remerciements à Jean- Jacques Guillet, Hervé Meudic, Directeur de l Atrium, et toute son équipe pour l accueil de cette rencontre professionnelle. L ambition culturelle du département a pris un tournant nouveau ces dernières années avec le développement d une Vallée de la culture, avec le projet musical de l Ile Seguin ou la rénovation du musée Albert- Kahn. Cette ambition ne sera grande que si elle permet à tous de profiter de cette offre culturelle de grande qualité. En 2009, une mission culture et handicap a été créée au conseil général afin de coordonner et de développer des actions favorisant l égalité des droits et des chances des personnes handicapées, comme le préconise la loi du 11 février Ce séminaire s inscrit dans la politique départementale à deux titres : Ø Au titre de la politique culturelle : Au- delà du schéma départemental des enseignements artistiques, plusieurs actions spécifiques ont été mise en œuvre sur le territoire : - Musée Albert Kahn : accessibilité du bâti, boucle magnétique pour les malentendants, livret de visite «Le jardin au fil des sens» qui permet une visite sensorielle des jardins, - La Maison de Châteaubriand : visites adaptées aux handicaps sensoriels et mentaux, - Le musée de l Ile- de- France : accessibilité au domaine et aux collections, avec des visites guidées pour les personnes malvoyantes (galerie tactile), label «tourisme et handicap» pour le handicap auditif. Ø Au titre de la politique en direction des personnes handicapées organisée dans le cadre de deux schémas départementaux : le schéma en direction de l enfance handicapée adopté en 2011 et le schéma de soutien à l autonomie des personnes âgées et des personnes handicapées qui entrera en vigueur en

6 L épanouissement des personnes handicapées passe par leur insertion au sein de la cité et leur participation à la vie sociale et citoyenne. Ainsi un travail est fait pour favoriser l ouverture des équipements périscolaires sportifs et de loisirs aux jeunes en situation de handicap. Il s agit maintenant d améliorer l offre en direction de ces publics et de mieux communiquer. M.Stephan Kutniak, directeur général adjoint au Conseil général responsable du pôle culture Cette journée, organisée par le pôle culture en lien avec les équipes du pôle solidarités du Conseil général, est la deuxième rencontre proposée cette année dans le cadre du schéma départemental des enseignements artistiques. La première, qui a eu lieu à Rueil- Malmaison en février dernier, portait sur le thème de la pratique du spectateur. Cette fois, l assistance est encore plus diversifiée puisque l assemblée vient de toute l Ile- de- France et que le secteur culturel n est plus le seul à être représenté, et c est précisément ce qui illustre le schéma départemental avec une volonté d ouverture et de décloisonnement des pratiques. La journée va commencer avec une sensibilisation sur ce qu est le handicap (éléments règlementaires, éléments d approche ). Puis, il s agira de savoir comment et à quel moment prendre en compte ce handicap, avec notamment des témoignages et retours d expérience. L objectif du séminaire est que chacun reparte avec des outils, et les structures ressources qui nous accompagnent au cours de la mise en œuvre du schéma sont à la disposition des professionnels pour répondre aux questions qui se posent. Une rencontre comme celle- ci facilite la mise en réseau entre structures d enseignement artistique et professionnels du handicap. Enfin, au- delà des aspects légaux, n oublions pas le véritable enjeu de la mise en accessibilité des lieux d enseignement artistiques. L accessibilité ne concerne en effet pas que les personnes en situation de handicap mais bien tous ceux qui rencontrent à un moment ou un autre des difficultés dans leurs déplacements ou dans leurs apprentissages. Dès lors, s occuper de l accessibilité, c est s occuper de tous, c est prendre en compte la différence. Remerciements aux équipes du pôle culture qui travaillent sur ces problématiques. Remerciements aux partenaires qui ont accompagné le Conseil général dans la préparation de la rencontre : ARIAM, MESH et CRTH. 6

7 INTRODUCTION Les enjeux de l accessibilité au regard de la citoyenneté : le point de vue du Défenseur des droits Mme Maryvonne Lyazid, adjointe du Défenseur des droits, vice- présidente du collège chargé, auprès de lui, de la lutte contre les discriminations et de la promotion de l égalité Le Défenseur des droits est là pour défendre les droits et les libertés de tous les citoyens et notamment ceux qui sont en situation de handicap. Il a deux manières d agir au travers de ses missions : - recueillir les doléances de ceux qui souhaitent le saisir ; le handicap est le 1 er motif de saisine de la mission lutte contre les discriminations 25% en Ces saisines portent souvent sur la question d accessibilité. - Intervenir en partenariat avec la société civile et les différentes autorités en émettant des recommandations générales (ex. recommandation générale du 11 février 2013 sur l accessibilité des ERP, recommandation générale de novembre 2012 sur les questions péri- scolaires et extra- scolaires) Le Défenseur des Droits Dominique Baudis est la seule autorité indépendante constitutionnelle qui fait notamment le suivi de la convention internationale des personnes handicapées ratifiée par la France en On retrouve dans cette convention internationale le tryptique : - compensation des effets du handicap, - accessibilité du bâti, - société inclusive ; il s agit de ne pas se braquer sur la question du bâti mais de réfléchir à la question de l accessibilité des prestations. Trois pistes de réflexion dans le cadre de cette rencontre professionnelle : - Il y aura des limites au bâti ; même si le bâti ne peut être rendu accessible, il faut avoir une réflexion sur la manière de rendre accessibles les prestations, qu il s agisse de prestations délivrées par les services publics ou par le secteur privé. - Parmi les personnes en situation de handicap, il n y a pas que des personnes à mobilité réduite ou souffrant de déficiences sensorielles ; il faut approfondir la réflexion sur les autres formes de handicap pour proposer des outils de communication adaptés pour être en lien les uns avec les autres (ex. Notion du «facile à lire et à comprendre» avec la prise en compte du handicap mental). - Pour les personnes en situation de handicap qui souhaitent avoir une carrière artistique ou pour celles dont le handicap est survenu en cours de carrière, il s agit de réfléchir à la manière de les former ou de leur permettre de gérer leur vie professionnelle. LE CADRE GENERAL DE L ACCESSIBILITE Le cadre législatif Mme Chantal Pradier, Directrice, Maison Départementale des Personnes Handicapées des Hauts- de- Seine La loi du 11 février 2005 offre un cadre afin que la société soit plus inclusive, notamment par le biais de l inclusion scolaire. Elle reconnaît également pour la première fois le handicap psychique. 7

8 Les objectifs de la loi du 11 février 2005 : - garantir aux personnes handicapées le libre choix de leur projet de vie, - placer les personnes handicapées au cœur des dispositifs qui les concernent, - améliorer la participation des personnes handicapées à la vie sociale, - mettre en œuvre une accessibilité généralisée (transports, bâtiments, communication ), - donner un contenu au droit à la compensation. Cette loi donne par ailleurs une définition précise du handicap : «Toute limitation d activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d une altération substantielle, durable ou définitive d une ou de plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d un polyhandicap ou d un trouble de santé invalidant.» Enfin, la loi instaure de nouveaux interlocuteurs avec la création des MDPH (Maisons départementales des personnes handicapées). Leurs missions sont : - d offrir un accès unique, - de faciliter les démarches des personnes handicapées, - d assurer l accueil, l information, le conseil et l accompagnement, - d assurer l aide à la mise en place du projet de vie, - de mettre en place, d organiser et d assurer le fonctionnement de la CDAPH (Commission des droits et de l autonomie des personnes handicapées). M. Jean- Pierre Logé, Adjoint à la responsable du Pôle accessibilité- sécurité- contrôle construction, Délégation Ministérielle à l accessibilité Les conséquences de la loi du 11 février 2005 sur les établissements culturels : La loi fixe un cap pour une mise en accessibilité en 2015 de tous les établissements recevant du public (ERP). L accessibilité aura été prise en compte lors de la construction des bâtiments récents tandis qu une mise en accessibilité sera nécessaire pour de nombreux bâtiments existants. La procédure de mise en accessibilité est la suivante : - demande d autorisation de travaux à déposer en mairie (code de la construction et de l habitation) : formulaire d autorisation de travaux dûment complété, notice d accessibilité, plans, voire photos - l avis est rendu par le maire ou la préfecture, selon l importance de l établissement. Si un établissement se trouve dans l impossibilité de respecter certains points de la règlementation, il est possible de solliciter des dérogations. Celles- ci sont accordées par le préfet après avis conforme de la sous- commission départementale accessibilité. 3 motifs de dérogations sont possibles pour les ERP : - des motifs d impossibilité technique, - une protection du patrimoine architectural, - les travaux d accessibilité sont susceptibles d avoir des conséquences excessives sur l activité de l établissement (problèmes financiers mettant en péril l activité de l établissement.) Une demande de dérogation doit s accompagner d une argumentation solide : - énoncer les mesures compensatoires qui vont être mises en place, telles que l accueil, - monter un dossier avec un architecte et des professionnels du bâtiment, Il s agit de montrer l effort accompli dans le cadre de la mise en conformité afin de faciliter l accord de dérogation ; on ne peut pas déroger sur tous les points. En moyenne, 30% des demandes de dérogation sont refusées. 8

9 M. Daniel Véron, chef du bureau pratiques artistiques et pratiques amateurs au sein de la DGCA, direction générale de la création artistique L orientation du ministère concernant l accueil des publics handicapés : Au ministère de la culture, il y a une chargée de mission handicap, Sandrine Sophys- Veret. Dans chaque DRAC, il y a un conseiller en charge des questions de handicap. D autre part, il existe au ministère une commission nationale culture et handicap qui se réunit régulièrement. Elle est dirigée par le ministre de la culture et permet de regrouper l ensemble des associations en charge des questions de handicap et de la culture. Rappel des principes de l intégration des personnes en situation de handicap, notamment dans l enseignement artistique : 1. L intégration des personnes handicapées dans le droit commun Les élèves en situation de handicap doivent être intégrés dans le droit commun et non pas dans des établissements spécialisés, et doivent pouvoir participer aux cursus normaux (- > inclusion). La question est de savoir comment adapter les cursus d enseignement pour permettre à chacun de faire ce qu il désire en fonction de ce qu il est. ministerielles/developpement- culturel/culture- et- handicap2 : - La charte de l enseignement artistique spécialisé en musique, danse et théâtre (2001) ; elle concerne les établissements d enseignement artistique, les écoles et le milieu associatif. - Les conservatoires sont sous la tutelle des collectivités territoriales ; l Etat a un rôle de contrôle et d orientation pédagogique (schémas d orientation pédagogique de musique, de danse et de théâtre). 2. Le grand projet pour l éducation artistique et culturelle d Aurélie Filippetti et ses conséquences L éducation artistique et culturelle tout au long de la vie inclut l ensemble de la population et ne concerne pas que les partenariats avec l éducation nationale. Le parcours des jeunes inclut donc le temps scolaire, le temps périscolaire, le temps de loisir et le temps familial. L intégration des personnes en situation de handicap rentre dans ce créneau ; sur ce point, il n y a pas de dispositifs à construire mais des projets à mener dans chaque établissement en partenariat avec l ensemble des structures collectivités territoriales, associations, - qui sont en charge de la question du handicap. Deux pistes pour contourner les difficultés financières liées aux contraintes budgétaires actuelles : - les partenariats : mobiliser l ensemble des forces pour trouver les moyens de mettre en place des projets sans attendre une manne financière qui n existera pas. - Les subventions du ministère de la culture aux conservatoires sont en baisse progressive, mais la ministre a souhaité qu un budget particulier pour l éducation artistique puisse être affecté aux conservatoires dès lors qu ils mettent en place un projet particulier d éducation artistique hors de leur activité habituelle autour des cursus d enseignement. Il s agit donc d une possibilité de financement sur projet, et notamment les projets en lien avec l intégration des publics en situation de handicap (à solliciter auprès du ministère ou des DRAC encore à préciser). 3. L accès à l enseignement supérieur Il s agit de l accès des personnes handicapées aux professions artistiques. Actuellement, elles sont très peu nombreuses dans l enseignement supérieur de la culture. En effet, il n y aura pas de personnes handicapées dans l enseignement supérieur si elles ne sont pas déjà intégrées dans l enseignement initial. D autre part, les écoles supérieures doivent actuellement mettre en place des modalités spécifiques pour accueillir ces publics. 9

10 La / les spécificité(s) des publics en situation de handicap : qui accueille- t- on et pour quoi? Quels sont les acteurs du handicap? Mme Marie- Claire Brown, journaliste notamment au magazine Etre Handicap Information, consultante Action Handicap France Une personne n est pas définie par son handicap et chaque handicap est vécu différemment en fonction de la personne qui le porte. L essentiel est donc d être à l écoute de l autre pour comprendre son handicap, de s appuyer sur son environnement familial et sur les acteurs qui l accompagnent. «Que l on soit handicapé ou valide, on est tous pareil parce que l on est tous différent. Il y a la peur de la différence qui fait que l on n avance pas. Quand il y a une belle différence, on ne peut plus rien comparer, c est très confortable. On nous dit souvent «tu ne peux pas le faire» ; pourtant, tant que je n ai pas essayé, je ne sais pas si je peux, ou non, le faire. Je fais autrement et cela marche parfois mieux. Il faut être pragmatique, on y arrive avec le dialogue et l échange.» Le label tourisme et handicap prend en compte quatre handicaps : Handicap pictos Difficultés Solutions, besoins Le handicap auditif (personnes malentendantes, sourdes ou devenues sourdes) Entendre / comprendre les informations sonores, Echanger oralement ou à l écrit Les personnes malentendantes sont souvent appareillées et peuvent bénéficier des boucles magnétiques, de la vélotypie. Les personnes sourdes de naissance peuvent avoir appris la langue des signes. Il existe aussi la langue parlée complétée (par des codes de la main sur le visage) pour les personnes devenues sourdes notamment oralistes qui lisent sur les lèvres. D autres outils : sous- titrages, documents écrits, sms, mails, Le handicap visuel (personnes aveugles ou malvoyantes) Le handicap mental (=déficience intellectuelle) Le handicap moteur (personnes en fauteuil, hémiplégiques, amputées, infirmes motrices cérébrales, ) Accéder aux informations visuelles ou écrites, Se déplacer, s orienter Difficultés d apprentissage, de conceptualisation, d expression, d orientation, de coordination dans les gestes Les déplacements, l accès au cadre bâti, La préhension d objets Pour les personnes aveugles, on aura besoin de braille (code à 6 chiffres qui s adapte à toutes les langues, aux maths et à la musique). Les personnes malvoyantes auront besoin de gros caractères, de loupes, tout ce qui agrandit. On développe aussi beaucoup tout ce qui est audiodescription et descriptifs tactiles. Accompagnement humain (médiation orale), appui sur l image et le son, méthode «le facile à lire et à comprendre» (= français simplifié) Accessibilité de l environnement, outils de préhension adaptés, aide humaine 10

11 Le handicap psychique n est pas pris en compte par le label tourisme, il ne faut pas le confondre avec le handicap mental. Le handicap mental est souvent de naissance et ne se soigne pas alors que le handicap psychique peut se guérir. Handicap Difficultés Solutions, besoins Le handicap psychique Il relève de la psychiatrie (névroses, psychoses, dépressions, troubles obsessionnels compulsifs, troubles bipolaires ) Autisme et troubles envahissants du développement Troubles des apprentissages (dyslexie, dyscalculie, dysorthographie, dyspraxie) Les capacités intellectuelles ne sont pas touchées mais elles sont difficiles à mettre en œuvre (difficultés de communication, de socialisation, manque de confiance en soi, fatigue liée aux traitements, sensibilité à la foule, au bruit ) Communication, interactions sociales, compréhension des codes de la société, difficultés face aux changements et imprévus Langage, calcul, orthographe, certains gestes. Accompagnement humain Accompagnement humain, Méthodes d apprentissage adaptées Adapter les méthodes et les supports (papier d une autre couleur, typographie, travail oral plus qu écrit ) Parmi les handicaps sensoriels, il y a les handicaps visuels et auditifs. Il y a aussi des handicaps visibles ou pas comme le diabète, l asthme, en fonction des pays et des définitions. Certains handicaps sont associés ; par exemple un handicap mental avec un handicap moteur (polyhandicap), la surdicécité (sourd et aveugle) lors de laquelle on communique beaucoup par le toucher. Définition du handicap de la déclaration universelle des droits des personnes handicapées adoptée en 1975 par l ONU (modèle médical) : «Le terme handicapé désigne toute personne dans l incapacité d assurer par elle- même tout ou partie des nécessités d une vie individuelle ou sociale normale, du fait d une déficience congénitale ou non, de ses capacités physiques ou mentales.» = accent mis sur la déficience qui entraîne le handicap. La notion de handicap a évolué vers un modèle social depuis une quinzaine d années puisqu on voit que c est l interaction de ce qu est la personne avec son handicap qui fait que la personne est handicapée dans certaines situations, en fonction de l environnement matériel, social et culturel; quand on peut aller là où on veut et avec qui on veut, sans devoir prévenir ou anticiper, on se sent moins handicapé. Processus de production du handicap : Les facteurs de risque ou les facteurs personnels entraînent ou non une déficience, et l environnement peut être facilitateur ou obstacle ; c est dans cette interaction entre les possibilités et les déficiences de la personne que se trouve vraiment la situation de handicap ou la capacité à participer à la vie sociale. Ainsi, dès que quelque chose est fait pour que des personnes handicapées puissent accéder aux lieux de culture et aux enseignements, d une certaine manière elles ne sont plus handicapées puisqu elles peuvent faire quelque chose qu elles ont envie de faire. 11

12 Les acteurs du handicap : Avec l évolution du droit commun, on s est orienté d une situation d intégration vers une situation d inclusion (intégration => ouverture pour permettre à la personne de rentrer / inclusion => place de chacun dans le même groupe). Les acteurs du handicap sont là pour faire la jonction entre les personnes handicapées et les lieux de droit commun, pour expliquer, accompagner et donner sa place à chacun. 1. Associations de personnes handicapées - APF (Association des paralysés de France), - CFPSAA (Confédération Française pour la promotion sociale des aveugles et des amblyopes), - Unafam (Union nationale des amis et familles de malades psychiques) - Unapei (Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis), - Unisda (Union nationale pour l insertion sociale des déficients auditifs), - Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH), - Autres associations locales 2. Partenaires de la scolarité - Quoi que les enfants doivent être le plus possible intégrés dans les classes ordinaires, deux dispositifs existent : les Clis en primaire et les Ulis dans le secondaire. Ce sont des classes d enfants handicapés qui pourront avoir des temps avec les enfants des autres classes et des temps dans leur classe pour passer des examens ou pour des adaptations des cours. - Les instituts spécialisés : institut d éducation motrice (IEM), institut médico- éducatif (IME), institut médico- pédagogique (IMP), institut médico- professionnel (IMPro), Ils concernent les handicaps mentaux ou psychiques. - Les hôpitaux de jour - Les Sessad (services d éducation spécialisés et de soins à domicile) ; il est possible de nouer des partenariats avec eux pour l accompagnement. Ce sont des acteurs qui connaissent bien les enfants et qui peuvent aider à concevoir des adaptations nécessaires et à comprendre les modes de fonctionnement. 3. Emploi et hébergement Concernant les adultes, certains travaillent en milieu ordinaire, d autres en milieu adapté : - les ESAT (établissement et services d aide par le travail) proposent des activités de travail et des activités médico- sociales. Ils peuvent accompagner un jeune qui a le désir de faire de la musique ou de la peinture à faire les démarches auprès des établissements et être les intermédiaires et les médiateurs. - Les centres de formation spécialisés : Centre de rééducation professionnelle (CRP) - Les lieux qui proposent des activités de jour : Centre d accueil de jour (CAJ), les centres d initiation au travail et aux loisirs (CITL) qui préparent à rentrer en ESAT Ces lieux proposent beaucoup d activités artistiques. - Les foyers d hébergement ou de vie, certains pour des adultes lourdement handicapés qui occupent les jeunes toute la journée (tisser un lien avec l environnement, partenariat avec des lieux de culture). Ils peuvent également beaucoup aider les professionnels de la culture dans la relation avec les personnes en situation de handicap. 4. L accompagnement dans la vie quotidienne - les services d accompagnement qui font le lien entre les personnes qui vivent le plus souvent chez elles et l environnement : les services d accompagnement à la vie sociale (SAVS) et les services d accompagnement médico- social pour adultes handicapés (SAMSAH) pour lesquels s ajoute un accompagnement aux soins. 12

13 - Les groupes d entraide mutuelle (Gem) créés par la loi de 2005 sont des groupes autogérés par des personnes qui ont des troubles psychiques ou autres qui organisent beaucoup d activités culturelles - Les organismes de soin (hôpitaux, établissements de rééducation, hôpitaux de jour, ) - Les structures spécialisées culture et handicap : Apte Autisme, spécialisé dans la musique avec des formations spécifiques pour les enseignants, le CRTH, MESH, le SIDVEM, Citations : «Il y a pire que de mal faire, d être maladroit, c est de ne rien faire ou de faire comme si l on n existait pas» Capucine, 15 ans «A bien y regarder, c'est en art mieux qu'ailleurs que ce qu'on appelle un handicap peut constituer une chance. Dans le domaine très vaste de la création, il n'y a justement que la différence qui compte», Marcel Jullian, homme de lettres et de télévision, cité par le festival Orphée Théâtre et Handicap de Versailles L ACCESSIBILITE, UNE PROBLEMATIQUE TRANSVERSALE. Le point de vue du lieu d accueil : créer les conditions de l accessibilité Mme Soraya Kompany, Architecte- urbaniste Présidente de l A.PACT (Association pour la promotion de l accessibilité et de la conception pour tous). Les ERP, dont les établissements culturels, ont l obligation de se conformer aux règles d accessibilité. Mais pourquoi faut- il faire de l accessibilité en France? L accessibilité trouve son origine dans l application de principes de non- discrimination selon lesquels nul ne peut être écarté des activités de la société en raison de ses déficiences ou de son handicap. Pour cela il faut que la personne handicapée puisse accéder au lieu où l activité se pratique. L accessibilité et les mesures d accessibilité ne sont pas un objectif en soi mais sont un outil pour permettre à chacun d être un membre à part entière de la société ; il ne s agit donc pas d une obligation mais d une nécessité, c est un confort d usage pour tous. La chaîne de déplacement : il ne suffit pas de mettre en accessibilité le bâtiment dans lequel se déroule une activité, il faut pouvoir s y rendre et que les abords soient également accessibles (voirie, espace public ), il faut que les moyens de transport pour y aller soient accessibles, il faut que la personne puisse sortir de chez elle pour se rendre sur place = chaîne d accessibilité à mettre en place. Si un des maillons de cette chaîne est rompu, c est tout le parcours de la personne handicapée qui est mis en cause. Mme Magali Viallefond, Présidente, MESH (Musique et Situations de Handicap) La chaîne des partenaires humains qui créent les conditions de la réussite. Il ne faut pas dissocier l accessibilité des bâtiments et celle des services et des pratiques. On se rend compte que si les concepteurs des bâtiments et les pédagogues travaillent ensemble, on peut aller plus loin dans la démarche d accessibilité en termes de confort, de sécurité, d outils de communication et d outils adaptés pour pratiquer. Dans la pratique pédagogique une activité fonctionne d autant mieux qu il y a tout un partenariat en place derrière le professeur en charge des enseignements. Quelles sont les relations partenariales possibles qui favorisent l inclusion? L inclusion est favorisée par la mise en place de partenariats internes à l établissement culturel (essentiellement entre le directeur, l équipe de professeurs et les personnels d accueil) et également externes à l établissement (relations mises en place avec les professionnels issus du secteur scolaire 13

14 et médico- social). Les familles et les élèves sont également des partenaires. Avec les publics handicapés, au- delà des partenariats qui existent déjà pour les personnes valides, des spécificités vont apparaître en fonction de l élève et les différents partenariats vont ainsi se tisser au jour le jour. Le directeur de la structure culturelle tient une place essentielle car c est lui qui impulse et qui donne un cadre à la démarche vers les publics handicapés. M. Thomas Courant, chargé de mission handicap, Ville d Issy- les- Moulineaux On retrouve en général la mission handicap au centre communal d action sociale de la ville ; elle est là pour faire le lien entre les administrés et la MDPH (maison départementale des personnes handicapées), mais également pour sensibiliser les acteurs de la ville à l inclusion des personnes en situation de handicap, notamment dans le secteur du loisir (accessibilité au sport, aux arts et à la culture). Le chargé de mission handicap a bien sûr un regard sur tout ce qui concerne l accessibilité matérielle de bâti et de la voirie, mais anime également des commissions de travail avec des personnes handicapées et des associations locales ; il en ressort que le bâti ne représente que 50% de l accessibilité car la préparation de l accueil reste essentielle pour les personnes concernées. Ainsi, une enquête a été menée auprès des associations d Issy- les- Moulineaux afin d avoir des retours sur l accueil qu elles ont mis en place à l attention de ces publics et de pouvoir ainsi les aider associations ont répondu, - 7 d entre elles ont des soucis d accessibilité au bâti, - 50% étaient en quête d informations sur les différents types de handicaps, les interlocuteurs dans ce domaine, - 50% souhaitaient des informations sur les compétences et les personnes ressources à contacter (ex. Sidvem, CRTH, conseil général, ) - Il y a beaucoup moins de difficultés pour les associations sportives que pour les associations d enseignement artistique, grâce à Handisport notamment. Pour répondre aux besoins établis par l enquête et pour viser les mêmes résultats pour les enseignements artistiques que pour le sport, une lettre d information a été envoyée aux associations pour apporter des réponses aux questionnements qui étaient ressortis de l enquête. Une journée de sensibilisation du public en situation de handicap a également été organisée en direction des personnels d accueil des différentes structures de la ville et qui pourrait aussi s adresser à l avenir aux responsables d associations. Cette journée vise à apporter des informations et être un partage d expériences. Par ailleurs, la ville d Issy- les- Moulineaux a créé un label (logo) pour valoriser les associations qui font l effort de s intéresser à ces questions de l accueil des publics en situation de handicap. Ce logo apparaît sur les visuels des associations concernées dans les guides de la ville pour pouvoir être facilement identifiés par les Isséens. Le CCAS a quant à lui mis en place des ateliers (peinture, cuisine ) qui s adressent à tous les publics, des séances de cinéma «différence», pour les personnes qui ont des troubles du comportement mais qui restent également ouvertes à tous. M. Jean- Philippe Brun, Directeur de l Espace Icare à Issy- les- Moulineaux L Espace Icare est une MJC de 2500 adhérents qui accueille environ 200 personnes en situation de handicap chaque semaine. Cette MJC est une vieille institution qui ne s intéressait pas spécialement aux publics en situation de handicap, c est pourquoi un gros travail d inventaire a été fait avec la municipalité, qui a ensuite fait le lien avec les structures spécialisées qui avaient l habitude de travailler seules et avaient peur d être instrumentalisées. Puis, il a fallu faire un travail en direction du «tout public», majoritaire à l Espace Icare. Il n y a pas d outil de communication spécifique comme 14

15 des documents en braille, mais des programmes en gros caractères, un site internet accessible à tous. L action handicap figure sur la plaquette générale du lieu pour que tous les publics soient informés de ce qui est fait. Il y a aujourd hui 21 personnes en situation de handicap qui sont intégrées aux ateliers. Pour les autres personnes, elles ne suivent pas les mêmes ateliers que les publics valides ; en revanche elles sont à leurs côtés lors de manifestations ponctuelles. Le point de vue de l élève Mme Sophie Cluzel, Directrice Générale et Présidente Fondatrice de SAIS 92 (Service d accompagnement et d information pour la scolarisation des élèves handicapés) Madame Cluzel a quatre enfants dont une fille de 18 ans porteuse de trisomie 21 qui a suivi sa scolarité dans des établissements classiques et étudie aujourd hui dans un lycée professionnel. Le projet de vie des familles avec des enfants en situation de handicap, c est d aller à l école, au centre de loisirs, au conservatoire, c est d aller prendre son bus Il n y a qu aux parents d enfants handicapés que l on demande d émettre un projet de vie, qui se résume finalement à vivre normalement, dans un rythme normal. Scolarisation, insertion professionnelle, accès à la vie sociale et aux loisirs Le premier frein pour les familles est la problématique de l accueil ; en effet, beaucoup de ces familles ne poussent plus les portes des structures pour avoir essuyé beaucoup de déconvenues. Des progrès ont été fait à ce niveau et la première chose à faire aujourd hui est de former tous les personnels à l accueil dans les services municipaux et structures de loisirs. Le SAIS propose beaucoup de formations et a mis en place sur le département un réseau loisirs- handicap pour identifier dans les communes une personne ressource qui participe à une formation. Ce réseau existe depuis 10 ans et a permis d améliorer la qualité d accueil et la participation des enfants handicapés aux activités de loisirs grâce au référent handicap des villes dans 27 communes sur 36 dans les Hauts- de- Seine. Mais perdure un problème de transversalité de l information au sein même des communes (ex. CCAS <- > référent handicap). L évaluation des besoins spécifiques de l enfant Les enfants handicapés sont constamment évalués sur leurs possibles, sur leurs incapacités et sur tout ce qui pose problème pour qu ils puissent participer à la vie scolaire, sociale et d insertion professionnelle. Effectivement, quand on arrive à l école, on a besoin d évaluations pour avoir une compensation efficace dans les adaptations pédagogiques ou dans l aide humaine à mettre en place. Or, il y a toujours une autocensure des familles par l usure car elles craignent que leur enfant ne puisse participer à telle ou telle activité. D où l importance de parler, de croiser les regards et non d imposer une succession d évaluations afin de gagner du temps et d alléger les procédures. L expertise parentale Il faut faire émerger la parole du parent sur le mode de fonctionnement de son enfant, puisqu il en est le premier éducateur et qu il peut délivrer des petites «astuces» pour faire marcher beaucoup plus vite les choses. L aide humaine, l accompagnant Pour l instant l accompagnant n est prévu que sur le temps scolaire (quid du lien avec les activités périscolaires induites par la réforme des rythmes scolaires), mais il s agit aujourd hui de militer pour un accompagnant sur tous les temps de vie de l enfant quand il en a besoin. Sur ce point, la MDPH 15

16 pourrait avoir un rôle très important quant aux besoins d accompagnement sur les temps de vie, qui pourrait être notifié pour qu il s impose à tous pour faire circuler l accompagnant. Il faut que cette aide humaine puisse traverser les frontières administratives et les murs car l accompagnant permet à l enfant de gagner en autonomie. Pour arriver à cela, il faut mutualiser les financements et que toutes les collectivités y participent. Mme Monique Butryn, maman de Charles, 22 ans Charles est polyhandicapé, il ne parle pas, il est en fauteuil et ne peut rien faire par lui- même. Un jour, sa maman a accompagné sa fille à un atelier chorale ; Charles était avec eux. La chef de chœur, Micha Stafford, a invité Charles à rester, à la surprise de sa maman. Pendant 2 ans, Charles est venu écouter les répétitions de cette chorale de 30 enfants de 8 à 14 ans. Et un jour, il s est mis à chanter créant l étonnement et l émotion auprès des enfants et de Micha Stafford. Les enfants avaient un peu peur de Charles au début, puis, à son contact, ils ont commencé à changer d attitude. Aujourd hui, Charles chante tout le temps, dans la rue, à la maison il bouleverse les gens par sa bonne humeur. Le point de vue des institutions spécialisées Mme Claude Hureau- Hedef, art- thérapeute et éducatrice spécialisée à l EMP Les Avelines de Saint- Cloud et au Sessad de Nanterre Les enfants perturbés par des troubles envahissants du comportement en double accrochage sensoriel, même s ils n ont pas la capacité de parler, retiennent souvent en priorité les mélodies. Aussi, diverses médiations artistiques, créatives et expressives auprès de ces enfants peuvent être utilisées, et notamment le chant, qui est un fil conducteur fiable. Ainsi, des unités de sens s enchainent et se constituent. L aventure du conservatoire a une influence particulièrement structurante et psycho- dynamique pour les enfants touchés par ce type de handicap. Entre autres expériences : - l échange avec le musée des Avelines de Saint- Cloud où il s agissait de peindre à la manière d un artiste. - L échange avec l ECLA, MJC de Saint- Cloud, où les enfants rejoignaient chaque semaine une plasticienne. - Des ateliers de mime où des enfants malentendants, mélangés avec des écoles de l école primaire de Montretout, préparèrent et jouèrent un spectacle au théâtre des Trois- Pierrots de Saint- Cloud. - Des visites de musées accueillant gratuitement les enfants : expériences enrichissantes à tous les points de vue qui ont permis à divers professionnels, artistes, animateurs, professeurs, éducateurs, psychomotriciens, de croiser leurs regards, leurs pratiques et leurs savoirs. La formation des professeurs à l enfance inadaptée, par exemple au conservatoire, est importante, mais se fait au fur et à mesure des rencontres auprès des enfants et des partenaires dans une relation simple, authentique et humaine. Le partage de la culture n est pas si compliqué et ces enfants peuvent nous apprendre à mettre en valeur un potentiel parfois insoupçonné. La sensibilisation à l expérience artistique et créative sollicite les ressources de la personne ; elle valorise et apaise les enfants qui peuvent ainsi retrouver un plaisir à apprendre et à comprendre. Elle peut également soulager les tensions, favoriser le mieux- être, l échange et la communication, ouvrir à un réel palpable. Les enfants se repèrent, perçoivent ainsi plus précisément l espace et le temps, et s ouvrent sur le monde. 16

17 Mme Jocelyne Louveau, éducatrice à l EMP Les Avelines de Saint- Cloud Le conservatoire accueille depuis trois ans un groupe d enfants de l EMP Les Avelines, ayant des troubles de la relation, à raison d un atelier hebdomadaire animé par un professeur de chant. Il en ressort : - l importance de la régularité des séances (jour et heure), qui leur permet de se repérer dans le temps (ex. le mercredi = chant), - la capacité à se responsabiliser dès qu ils sortent de l EMP, - une aide pour poser leur voix. Le conservatoire, que les enfants ont repéré et investi, se situe à proximité de l EMP et facilite le déplacement. Ils y ont découvert les instruments, et notamment le piano, qui accompagne les cours de chant. Au- delà de l approche éducative et pédagogique, il s agit avant tout d une ouverture vers l extérieur, d être ensemble dans le plaisir de chanter, de se surprendre et de surprendre son entourage on fait entendre se voix, on écoute l autre. Malgré les difficultés d élocution et d attention de certains, un travail de mémorisation et de transmission s est progressivement mie en place et les chants sont repris de façon régulière. A l issue de l année scolaire, une audition a été donnée en présence des parents, souvent surpris et émus de voir et d entendre leur enfant sur scène avec une certaine aisance, mais non moins de solennité. Grâce à ce partenariat, il y a eu quelques rencontres informelles avec des enfants de la ville de Saint- Cloud, chacun sur sa réserve et sa retenue. La disponibilité, de part et d autre, et l esprit d ouverture permettent de poursuivre cette collaboration année après année. Mme Stéphanie Darchy- Granger, responsable du Sessad «Les Avelines» de Nanterre Un Sessad - Service d Education Spéciale et de Soins A Domicile - est un service de proximité qui s adresse aux enfants et adolescents âgés de 0 à 20 ans avec des difficultés diverses. L objectif d un Sessad est de permettre aux jeunes d accéder à une scolarisation et une intégration sociale dans tous les lieux de la vie ordinaire (école, crèche, lieux de loisirs ). Accompagner la socialisation d'un jeune handicapé, c est l accompagner dans le développement de ses relations aux autres, dans des interactions avec des milieux de vie et d'activité non spécialisés. L'accompagnement de la socialisation se situe au fondement de l'action des Sessad. Pour atteindre cet objectif, les missions d un SESSAD sont : - le soutien à l intégration scolaire et à l acquisition de l autonomie, - le conseil, l accompagnement de la famille et de l entourage en général, - l aide au développement psychomoteur et aux orientations ultérieures, - une aide à l autonomie par un soutien éducatif, pédagogique et thérapeutique individualisé, - un suivi individuel et un travail de collaboration et de guidance avec les familles. La souplesse et la mobilité de ces structures sont autant de moyens qui leur permettent d assurer un accompagnement à la fois éducatif, pédagogique et thérapeutique, articulé au sein du projet individualisé de chaque enfant ou adolescent, quels que soient son âge et son niveau de handicap. Parmi les difficultés rencontrées, on notera les soucis de communication, de comportement, et d intégration des normes et des apprentissages. Ainsi l action des Sessad se développe aussi bien en direction du jeune et de sa famille qu'en direction des environnements de vie du jeune. En effet, le 17

18 processus d'inclusion suppose aussi que ces environnements développent les adaptations nécessaires à son accueil et valorisent la participation de tous les jeunes. S il le désire, une pratique artistique peut entrer dans le projet d accompagnement du jeune, initié par le Sessad, avec en toile de fond l ouverture à soi- même et aux autres. Dans ce cadre, le rôle du Sessad est : 1. Un accompagnement éducatif : - en facilitant la relation avec le lieu d enseignement artistique, en rassurant l enfant et en l aidant à trouver sa place dans le groupe, - en offrant à l enfant un espace de repli, en expérimentant d autres voies de communication, en mettant un éducateur témoin et passeur de l information aux côtés de l enfant pendant les séances. 2. Un accompagnement psychomoteur : - en facilitant l accès à la pratique, - en utilisant la pratique comme moyen de rééducation. Dans ce cadre les difficultés rencontrées sont d ordre organisationnel en raison des contraintes des calendriers d inscriptions et des horaires des cours au regard des horaires des accompagnateurs. OUVERTURE DE L APRES- MIDI Moment musical par Melle Coline Gaultier, élève au conservatoire de Chaville M. Christian Dupuy, Vice- Président du Conseil général des Hauts- de- Seine en charge de la culture. En matière d enseignement artistique, le Conseil général avait adhéré dès 2011 au Réseau national «Musique et handicap» par le biais de la signature de la charte initiée par l association Musique et Situations de Handicap. Lors de l adoption d un nouveau «schéma départemental des enseignements artistiques» en juin 2012, c est donc tout naturellement que l accessibilité a été au cœur des préoccupations. Le schéma départemental des enseignements artistiques relève des (rares) compétences obligatoires des Départements en matière de culture. Plusieurs actions concrètes sont aujourd hui mises en œuvre dans le cadre de ce schéma pour améliorer l accessibilité des personnes en situation de handicap aux établissements d enseignement artistique : - Le Conseil général accompagne financièrement les établissements qui mettent en place une politique spécifique d intégration du public en situation de handicap - Le Conseil général a adopté des conventions d objectifs et de financement avec trois associations ressource, qui se présenteront au cours de l après- midi : MESH (Musique et Situations de Handicap), le CRTH (Centre Recherche Théâtre et Handicap) et le SIDVEM, Service d'aide à l'intégration de personnes Déficientes Visuelles dans les lieux d'enseignement de la Musique. Cette rencontre professionnelle à l Atrium de Chaville fait partie des rendez- vous réguliers organisés par le Conseil général des Hauts- de- Seine dans le cadre de la mise en œuvre du schéma départemental. La dernière rencontre, en février 2013 à Rueil- Malmaison, avait rassemblé une centaine de participants, et permis d aborder deux autres priorités de la politique départementale en matière d enseignement artistique : 18

19 - La mise en réseau des établissements d enseignement artistique avec les lieux et partenaires culturels du territoire, notamment autour de la question de la pratique de spectateur. - La structuration de l offre des enseignements sur le territoire, notamment en encourageant la complémentarité entre les structures. Cette journée se veut être une première sensibilisation / information sur la mise en œuvre d une démarche d accessibilité. D autres temps seront consacrés à cette thématique, que vous proposeront mes équipes. CONSTRUIRE UN PROJET D ACCUEIL La chaîne de l accueil dans les établissements d enseignement artistique M. Cédric Perrier, Directeur du Conservatoire de Chaville Pendant longtemps, la question du handicap ne s est pas posée au conservatoire de Chaville car elle s intégrait tout simplement à la notion de service public. C est d ailleurs pourquoi l action menée aujourd hui auprès de ces publics est une expérience quotidienne qui n a rien d exceptionnel. Les parcours pédagogiques en direction des publics en situation de handicap sont simples, individualisés et non élitistes ; les critères d évolution sont liés à l investissement personnel, aux progrès, à la participation aux pratiques collectives aucun résultat précis n est attendu. Ainsi, la situation s est imposée sans réelle prise de conscience, avec des adaptations au cas par cas. Finalement, c est avec une élève, Coline (respiration musicale du début d après- midi) - valide quand elle a commencé les cours il y a 14 ans - et avec son frère sourd, que le conservatoire a avancé sur cette question de l accueil des personnes en situation de handicap. Coline était et reste un pilier de l orchestre aux percussions, et les aménagements qu a nécessité l évolution de son handicap ont été pris en compte au fil des années. Mais l accompagnement quotidien reposant sur le dévouement individuel et la solidarité naturelle ne suffisait plus, et il fallait parvenir à une volonté collective, partagée et active. C est le projet d établissement qui a répondu à cette volonté grâce notamment au volet «Evolutions sociales» qu il décline. En effet, ce volet du projet d établissement permet d afficher une volonté et des objectifs clairs, de formaliser un plan de formation, de dégager des budgets, de confirmer et renforcer des partenariats. Il permet également la mise en place de procédures (accueil des parents, suivis spécifiques des élèves ) et de faire parler de l action du conservatoire dans les institutions et organismes spécialisés locaux. Basé sur la bonne volonté des enseignants, la chaine d accueil est aujourd hui en ordre de marche avec un projet validé par tous, une référente nommée, des enseignants motivés qui se forment, un budget cohérent dont l aide du Département, et des équipes techniques accueillantes et compréhensives. Mme Valérie Bojinski, responsable pédagogique au Conservatoire de Chaville Il est essentiel d avoir, au sein du conservatoire, une personne qui assure le rôle de relais par rapport aux parents et aux enseignants, à qui ils osent tout dire, afin de permettre l ouverture et la transparence. Les parents ont souvent peur d être stigmatisés et ne disent pas aux équipes du conservatoire que leur enfant a un handicap lors de l inscription ; au final cela peut poser problème. C est pour cela qu il faut les mettre en confiance, afin de démarrer un dialogue et de proposer une adaptation du cursus. L accueil des personnes en situation de handicap est inscrit comme l un des axes du projet 19

20 d établissement du conservatoire de Chaville. C est important, car cela permet d aller vers les établissements spécialisés pour communiquer auprès d eux sur les possibilités d accueil au conservatoire. L IME peut ainsi devenir un relais de cette offre. Mme Isabelle Dutel, enseignante en piano, référente handicap au conservatoire de Chaville Pour ouvrir les portes aux publics en situations de handicap, il faut être en connaissance du terrain, et des différents paramètres. Une formation est nécessaire et l approche de l accueil d un élève en situation d handicap se fait sur deux plans : 1. Une formation de base ; l association Mesh en propose plusieurs dont une qui s appelle «la fondamentale» qui a été révélateur sur l environnement du handicap. Elle inclut plusieurs thématiques : - l histoire du handicap, - la manière de penser : «Notre société est handicapante pour les personnes invalides», - les différents degrés de handicap : visuels, auditifs, intellectuels, etc... - les outils pédagogiques et la manière de construire un cours avec plus ou moins de souplesse, - les démarches extra musicales, l environnement extérieur à prendre en compte 2. Une prise en compte au cas par cas en allant à rencontre des professionnels qui s occupent de l élève, comme son IME, afin de comprendre son environnement ; le plus difficile est de capter l attention l enfant, de comprendre ce qu il perçoit, de savoir ce qu il est capable de faire (compter, lire, dessiner, manipuler, réagir ) et de comprendre son caractère, car il est parfois difficile de faire la différence entre la maladie et sa personnalité. Cette individualisation est nécessaire pour construire un cours adapté aux capacités et aux limites de chacun. Il arrive par ailleurs que la compréhension mutuelle se fasse naturellement grâce au retour permanent de la part de l enfant. M. John Cohen, Directeur du Conservatoire à rayonnement départemental de Clamart A Clamart, dans le hall du conservatoire, on rencontre souvent Florian ; c est une personne handicapée, qui vit dans un foyer et qui a fait du conservatoire sa maison. Les parents posent beaucoup de questions, expriment même parfois leur crainte d une menace pour leur enfant Mais les élèves, eux, ne se posent pas de question : pour eux, Florian fait partie du conservatoire. L objectif au CRD est que les élèves en situation de handicap soient progressivement intégrés dans le cursus «normal». A cette fin, des ateliers ont été construits pour faire en sorte que l apprentissage de la culture, de nos différences, soient au cœur des missions des enseignants. En effet, quand on pratique, ou qu on enseigne une discipline artistique, on essaie de faire éclore ce qui nous différencie fondamentalement des autres, on essaie de construire ce qui peut faire que nous- mêmes ou nos élèves puissions affirmer un «je» qui soit fondé sur quelque chose de propre. Accueillir des personnes en situation de handicap, c est simplement accueillir des personnes qui ont une différence en plus. Quand on enseigne à sonner juste, on apprend aussi à l être, quand on enseigne à jouer ensemble, on apprend à vivre ensemble. L écoute de l autre n est pas que musicale, il s agit également de faire une place à l autre dans son propre espace. Ainsi, accueillir des personnes en situation de handicap dans nos établissements, c est finalement faire notre métier. 20

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