Les micro-entreprises privées de transport collectif urbain à Abidjan, Bamako, Harare et Nairobi FAITS ET ENSEIGNEMENTS
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- Dominique Grégoire
- il y a 8 ans
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1 SSATPMU SITRASS Les microentreprises privées de transport collectif urbain à,, et FAITS ET ENSEIGNEMENTS Le détail de cette étude régionale a été publié sous la forme de documents de travail : Étude régionale sur l organisation, le finaement et la rentabilité des microentreprises de transport urbain en Afrique : le cas des Gbakas à (Document de travail SSATP No 4), le cas de (Document de travail SSATP No 49), le cas de (Document de travail SSATP No ), le cas de (Document de travail SSATP No 3). Rentabilité et finaement des microentreprises de transport collectif en Afrique subsaharienne : Synthèse de l étude régionale (Document de travail No 4). 11
2 2 enjeux majeurs 1. Transporter les marchandises à moindre coûts 2. Assurer la mobilité des populations, notamment urbaines mais Crise des transports urbains en ASS 1. Difficultés d adaptation des grandes entreprises structurées 2. Développement du secteur artisanal (ou informel) Les microentreprises dans quelques villes africaines Brazzaville Douala, Yaoundé Centcents, foulasfoulas Congelés Conakry Alakabons Kampala, Matatus Lomé Biyéwohoun Dakar Cars rapides DaresSalam Daladala Lagos Kinshasa Jo burg Danfos, molues, mammywagons Taxisbus, kimalumalus Black taxis Gbakas Sotramas, durunis Commuters buses Matatus Contexte urbain et évolution récente des transports urbains 1. : la fin d un monopole Population 1998 = 3 M hbts Monopole SOTRA depuis 196 Émergee gbakas milieu années 6, développement à partir de 198 et renforcement après : libéralisation de l importation des véhicules d occasion 1998 : coession de l exploitation de deux communes (Yopougon et Abobo) à un privé 2. : un secteur artisanal contestant depuis toujours le secteur conventionnel Population 1998 : environ 1 M hbts Depuis 196, le secteur artisanal se renforce, les expériees d entreprises structurées restent éphémères : secteur artisanal se conforte et s organise Depuis 199, secteur artisanal se renforce davantage tandis que les expériees de sociétés de transport (Tatabus, Bamabus) ou de GIE restent marginales Bamabus a cessé ses activités en 1998, et sera suivi en 2 par Tababus 3. : déclin progressif de l entreprise de bus et diversification de l offre Population 1998 : environ 1, M hbts de 194 à 198 : monopole de la SUOC mais émergee d un secteur artisanal dans les années 7 «emergey taxis» et légalisé en : création de la ZUPCO Août 1993 : légalisation des commuters buses Période récente : troubles écon. et politiques d où une iertitude qui fragilise les grandes entreprises (grands bus) moins flexibles que les petites artisanales 4. : la montée irrésistible des matatus depuis 196 Population 1998 : environ 1,6 M hbts : monopole KBS 1963 : développement du phénomène matatus apparu quelques années plus tôt dans la «clandestinité» 1973 : légalisation des matatus 1988 : création d une entreprise publique de bus, Nyayo Bus Service Co., qui fera faillite en : KBS est vendue à Stagecoach H PLC (Ecosse) qui la revendra en 1998 à des intérêts kenyans 12
3 3 Figure 1 Répartition de la population à Figure 2 : Evolution modale des parts de marché entre 1988 et % 4% 47% communes périphériques PortBouët Koumassi Cocody Abobo Yopougon Attécoubé Adjamé Treichville Plateau Marcory 4% 3% 3% Part de marché 2% 2% % % % 27% % 24% 17% 18% % communes centrales 1% % 6% 3% 4% % Voiture particulière SOTRA GBAKA WoroWoro Taxis Transport de personnel Mode de transport mécanisé Nb de véhicules Evolution du parc de la SOTRA ( ) Années (198=1) Source : SOTRA,, 1999 Nb de véhicules Évolution du parc de la KBS Années Passagers transportés : 91 Ms en 1978, 126 Ms en 199 (+ 38, % contre + 6,1 % pour le parc en 17 ans) Le parc de KBS en 1998 c est 43 bus mais: seulement un effectif réel maximum de 37 bus (329 à l intérieur de ) dont seulement 294 en état de fotionnement soit un taux de disponibilité de 78,4 % contre 86,% en 198 Qu en estil à? Evolution du parc de la ZUPCO 1976 : 394 véhicules 1992 : 823 véhicules 1999 : 6 véhicules 1988 : création de la ZUPCO (1 % Etat et 49 % UTG) Jusqu en 1992, participation finaière de l Etat par accroissement du parc 1992 : arrêt des subventions publiques à la ZUPCO 1993 : autorisation des commuters buses
4 1. QUESTION Sur la base des performaes des petites entreprises de transport collectif urbain, peuton, en Afrique subsaharienne, envisager un dispositif finaier permettant l acquisition de véhicules neufs (renouvellement du parc)? 2. METHODE Enquêtes de terrain auprès des différents acteurs du secteur : PROPRIETAIRES PROPRIETAIRESCHAUFFEURS CHAUFFEURS SYNDICATS ADMINISTRATION ORGANISMES FINANCIERS, ETC Les microentreprises dans les années 9 Evolution des parcs des microentreprises de TC : gbakas : commuters buses Nb de microentreprises Part modale des microentrep. Parc de véhicules 21 environ début 1999, 8 % avec 1 véhicule Gbakas : 24% des déplacements motorisés en gbakas en janv Non connu 24% en 1993, (aucune société de T. en 2) 2 environ en 1998 dont durunis Non connu CB : 9% en 1999, (3% en 1993) CB en 1999 contre 6 ZUPCO Non connu 1998 : 2/3 matatus et 1/3 KBS 6 matatus en : matatus Evolution du parc de véhicules de TC et semicollectif à Le secteur artisanal des minibus 2 Taxis Durunis Minibus est caractérisé par : 1 une atomisation du secteur des véhicules de petite taille un vieillissement du parc des conditions de travail difficiles
5 Figure 3 Répartition du parc de gbakas par type de véhicule Figure Le marché des gbakas : les marques en présee Part en % 7% 6% % 4% 3% 2% 1% % 63% 24% 7% 6% 1% 14 à à 2 26 à 32 à 37 Nb de places Marques Autres marques Mercedes Saviem Autres Japon Isuzu Mazda Toyota 2% 4% 6% 11% 12% 19% 46% % % 1% % 2% 2% 3% 3% 4% 4% % Nb de véhicules possédés Figure 7 : Répartition du parc gbakas par propriétaire (%) 1% 6 à 2 véhicules 3 à véhicules 2 véhicules 1 véhicule 6% %,1,2,3,4,,6, 7,8 % de propriétaires 8% Tableau : Evolution des accidents de la circulation et implication des minicars à ( ) Nbre d'accidents Nbre de tués Nbre de blessés Années Minicars Total Minicars Total Minicars Total nd 18 nd 698 nd nd 19 nd 734 nd Source : OSER, Accidents corporels de la circulation en Côte d Ivoire, oct nd : non disponible Abobo Figure 9 : Répartition du nombre d'accidents et des victimes par commune (1997) Cocody Accidents Blessés graves Koumassi Marcory Tués Blessés légers Plateau PortBouet Treichville Yopougon 1, 4 1, 2 1, 8, 6, 4, 2 1,4 1,2 1,8,6,4,2 Figure 11 : Temps de parcours et taux de remplissage sur les lignes d Abobo et de Yopougon Sens AboboAdjamé h38h 8h12h3 12h314h3 14h317h3 17h319h 19h21h3 Trahes horaires Sens AdjaméAbobo h38h 8h12h3 12h314h3 14h317h3 17h319h 19h21h3 Trahes horaires Coef. Rempl. Temps (mn) Co ef. Rempl. Temps (mn ) 1,2,8 1,6,4,2 1,6 1,6 1,4 1,4 1,2 1,2,8 1,8 1,6,6,4,4,2,2 Sens YopougonAdjamé h38h 8h12h3 12h314h3 14h317h3 17h319h 19h21h3 Trahes horaires Sens AdjaméYopougon h38h h38h 8h12h3 8h12h3 12h314h3 12h314h3 14h317h3 14h317h3 17h319h 17h319h 19h21h3 19h21h3 Trahes horaires Coef. Rempl. Te m ps (mn) Coef. Rempl. Temps (mn)
6 Figure 1 Evolution des immatriculations de minibus neufs (région d') Nombre de minibus Années Tableau 18 : Importations de minicars d occasion en 1998 (région d ) Age 14 à 19 places 2 à 29 places 3 à 4 places < ans 3 à 1 ans à ans Plus de ans Total Source : SICTA,, février 1999 Les acteurs du secteur artisanal : qui sontils? 1. Propriétaires Age moyen (ans) Niveau d instruction (%) Sans étude Primaire Secondaire/ profes./sup. Sans réponse Occupation priipale Transporteurs Commerçants Fotionnaires Autres Aienneté dans la profession % plus de 1 ans, 19 % moins de ans (26 % sup.) % plus de 1 ans, 4% moins de ans % plus de 1 ans, 73% moins de ans (2% sup) 66% moins de ans Les acteurs du secteur artisanal : qui sontils? 2. Chauffeurs Age moyen (ans) Niveau d instruction (%) Sans étude Primaire Secondaire/ profes./sup. Sans réponse Activité antérieure Chauffeur apprenti/rec. Chauffeur routier Chômeur/étudiant Autres Aienneté dans prof. Aienn. avec proprio % + de 1 ans, 6 % de ans % + de 1 ans, 89% de ans % + de 1 ans 89% de ans 31, % + de ans 2 ans en moye. Les acteurs du secteur artisanal : qui sontils? Propriétaires Artisans Chauffeurs Taux d adhésion syndicale (%) L absee d adhésion s explique par : méconnaissae des organisations de défense, 7 7 scepticisme quant à leur efficacité, mais aussi méfiae (dirigeants trop politisés ou malhonnêtes) Les acteurs du secteur artisanal : l appréciation sur l activité de transport 1. Une courree trop forte et préjudiciable marché très courrentiel selon la plupart des opérateurs dans les quatre villes (mais moins ressenti dans les villes fraophones) 2. mais une activité considérée le plus souvent comme rentable grande majorité estime l activité rentable au sens où ils gagnent de l argent sauf à où les avis sont nuaés 16
7 La rentabilité dans les différentes villes Flux discr é tionnaire É lev é Faible Co û t du v é hicule É lev é Faible Source : SITRASS enquêtes de terrain 17
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