Hélène Romano. Colloque Aux sources de la violence - octobre 2009

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Hélène Romano. Colloque Aux sources de la violence - octobre 2009"

Transcription

1 Les jeux post-traumatiques traumatiques aux sources de la violence Colloque Aux sources de la violence - octobre 2009 Hélène Romano [helene.romano@hmn.aphp.fr] aphp Docteur en psychopathologie, psychothérapeute Coordonnatrice de la Cellule d Urgence Médico-Psychologique du SAMU 94 Hôpital Henri Mondor, Créteil

2 Introduction Les enfants tout comme les adultes sont susceptibles d être atteints par le traumatisme et peuvent présenter des troubles qu il est nécessaire de repérer, d évaluer et de prendre en charge. Nous proposons une réflexion sur un des symptômes de reviviscence susceptible d être exprimé par les enfants victimes d événements traumatiques, le jeu post-traumatique.

3 Méthode Notre travail s inscrit dans le cadre d une activité clinique d urgence médico- psychologique et de consultation spécialisée de psychotraumatologie dont la vocation est d assurer la prise en charge de sujets victimes d événements traumatiques qu ils soient de nature intentionnelle (ex. violences, viol, guerres) ou non intentionnelle (ex. catastrophe naturelle ou industrielle, accident de transport).

4 En préalable Nous entendons comme «traumatisme» non pas l événement mais la blessure qu il produit dans le psychisme du sujet. Le traumatisme est lié à la confrontation violente au réel de la mort et à l effet de la déstructuration t ti passagère du champ symbolique et des capacités d élaboration du sujet impliqué. Ce qui fait d un événement un évènement traumatique c est ce qui reste irréductible au savoir, c est-à-dire ce déficit de figurabilité qui se traduit par un phénomène de non réponse du psychisme.

5 Les troubles post-traumatiques traumatiques chez l enfant se caractérisent par des tableaux psychopathologiques complexes avec une multitude de troubles qui ne sauraient se réduire au seul PTSD : troubles psychotraumatiques (reviviscence, hypervigilance, asthénie), troubles du sommeil, troubles du comportement, troubles anxieux et de l humeur, troubles réactionnels de l attachement, troubles psychosomatiques, atteinte t du processus de développement de la personnalité, impact dans les domaines de la morale et de socialisation de l enfant peuvent se manifester rapidement ou après un temps de latence de plusieurs semaines voire de plusieurs mois.

6 Le jeu post-traumatique traumatique ti Le jeu post-traumatique t ti est un des symptômes de reviviscences susceptible de se manifester chez des enfants confrontés à des événements traumatiques. Le jeu post-traumatique est à comprendre comme un symptôme attestant de ce qui reste en souffrance de symbolisation de ces traces traumatiques. A travers le jeu, les traces du traumatisme vont s exprimer et témoigner de l intensité de la blessure psychique et du niveau du travail d élaboration post-traumatique à l œuvre chez l enfant. Le jeu post-traumatique peut s exprimer à 3 niveaux : le jeu traumatique, le jeu abréactif et le re-enacment Chacun de ces niveaux témoigne d un degré d atteinte différent, ils peuvent se manifester successivement où rester à un unique niveau de manifestation.

7 Distinguer le jeu ordinaire du jeu post-traumatique traumatique -1 Similitude Liée au fait que le jeu, consécutif ou non d une expérience traumatique, délimite un cadre qui signifie que les choses qui s y inscrivent ne doivent pas être traitées comme celles qui sont à l extérieur.

8 Distinguer le jeu ordinaire du jeu post-traumatique traumatique -2 Différences 1 - Au niveau de la souffrance psychique ressentie par l enfant traumatisé et par les conséquences traumatiques de cet événement qui ne fait pas sens, qui lui est impossible de se représenter. 2 - Dans les modalités d expression : l enfant traumatisé n exprime aucun plaisir, n éprouve aucun bonheur dans cette activité qui n obéit pas aux règles des créativités enfantines. Il ne rit pas, ne sourit pas mais présente souvent un «masque» de tristesse et de douleur infinie que rien ne semble pouvoir apaiser.

9 Distinguer le jeu ordinaire du jeu post-traumatique traumatique Au niveau de la déliaison des interactions intersubjectives l enfant traumatisé est hors de la scène symbolique. Son activité ne permet aucune interaction avec ceux qui l entoure : c est cestune impasse intersubjective la pétrification émotionnelle de l enfant traumatisé contamine ceux qui sont témoins de l expression de sa souffrance et deux types de réactions sont alors fréquemment observées : soit les témoins se mettent à rejeter violemment ce qui leur est donné à voir ; soit ils expriment une fascination et ne parviennent pas à se dégager g de l excitation provoquée par la violence de cette scène.

10 A - Le jeu traumatique at Activité à situer du côté de la reviviscence où l enfant «joue» en répétant dans une sorte de production automatique, répétitive et monotone, pouvant devenir une véritable compulsion de répétition, la même scène traumatique qui vient d être vécue. Dû au dépassement des mécanismes de défense, à l échec de l appareil psychique à métaboliser l afflux d excitations, à la fixation du psychisme à l instant du trauma. Aucun apaisement de l angoisse.

11 Exemple e de jeu traumatique at Ryan (11 ans) et Alice (7 ans) sont libanais. Ils sont présents lors du bombardement de leur maison où leurs oncles et père meurent sous leurs yeux. Rapatriés en France avec leur mère chez leur grand-mère, ils restent t de longues heures dans leur chambre, chacun installé sur un lit et se lançant indéfiniment un ballon, jour et nuit. Leur grand-mère a beau confisquer cette balle ils reprennent ce «jeu» dès que possible. Au cours de leur thérapie ils parviennent à expliquer que le ballon est comme la bombe : «si on la lâche, si elle tombe, on meurt». Ce «jeu» leur permet d avoir une illusion de contrôle. Parvenu à décrypter le sens de ce «jeu», Ryan et Alice cessent ces interminables échanges.

12 B- Le jeu abréactif Marque une évolution par rapport au jeu traumatique car l enfant lenfant est ici capable de faire évoluer son scénario jusqu à une fin quelconque sans être bloqué dans une compulsion de répétition du trauma. Chaque répétition étiti mise en scène dans le jeu abréactif bé s accompagne d émotions, de pensées, de sensations physiques rappelant l état de détresse mais l enfant parvient ici à s en dégager partiellement et à ne plus être inévitablement projeté dans cette aire de souffrance. La dimension d auxiliaire des processus de la symbolisation est en partie restaurée. Permet à l enfant de reprendre le contrôle sur ce qu il a subi et d assimiler ses propres réactions et sentiments : il ne témoigne plus du dépassement des mécanismes de défense mais de leur début de restauration.

13 Exemple e de jeu abréactif Enfants victimes d un grave incendie à l origine du décès, par asphyxie, de 19 personnes. Dans la cour de l école un des enfants passe en courant autour de ses camarades, les bras écartés en criant «je suis le gaz de la mort, mourrez»etaufur et à mesure 19 camarades tombent au sol ; puis ils organisent les obsèques et «plantent des fleurs»au pied de leur immeuble qu ils repeignent «couleur soleil». Ce jeu a la violence de l événement traumatique : les enfants n y expriment aucun plaisir i mais sont envahis par une émotion mortifère qui semble les dépasser. Mais ce jeu n est pas un jeu traumatique car les enfants en donnent une issue qui leur permet de se dégager de la scène terrifiante de l incendie et de la confrontation à la dizaine de corps amoncelés au pied de l immeuble. Ce jeu abréactif devient pour chacun de ces enfants un véritable auxiliaire au travail psychique de symbolisation qui leur permet de se dégager de ce trou de jouissance lié à la fascination de la scène traumatique.

14 C - Le reenacment reenacment (reconstitution par le jeu) Défini par Terr en Caractérisé é par l expression a posteriori i de traces traumatiques à travers le jeu et les investissements de l enfant qui intervient alors que l enfant recouvre un certain équilibre psychique. Il ne s agit pas d une répétition automatique de l événement dans sa globalité mais seulement d une dune répétition de certains aspects du trauma. L enfant passe par une période de souffrance psychique intense et met en scène, en différé et par l intermédiaire de certaines activités, les souvenirs traumatiques anciens encryptés dans son inconscient. Il est plus difficileil à repérer que les autres jeux posttraumatiques.

15 Exemple de reenacment Marine, 12 ans, a perdu son père et son frère dans l incendie du tunnel du Mont-Blanc Blanc. Son intérêt s est sest porté plusieurs mois après la catastrophe, sur les pompiers. Elle ne manque jamais une période d entraînement sur la place du Mont Blanc, a recouvert ses murs de posters de pompiers et collectionne tous les objets et les articles de journaux se référant aux interventions de ces secouristes. En dehors de cette fixation spécifique au trauma et très invalidante, elle ne présente aucun autre trouble.

16 Discussion -1 Les jeux post-traumatiques sont liées à «l activité séquellaire du traumatisme ti» et des processus dynamiques sous-jacents. Ils sont à comprendre comme des symptômes attestant de ce qui reste en souffrance de symbolisation de ces traces traumatiques. Cette proposition de distinction entre les différentes activités expressives de l enfant suite à un événement traumatique nous offre la possibilité par l observation de l enfant de mieux évaluer l impact du trauma et de percevoir si ce qu il manifeste peut tenir ou non le rôle de «prothèse psychique» pour certaines fonctions psychiques rendues défaillantes par l événement.

17 Discussion -2 La distinction entre ces trois expressions posttraumatiques n est pas toujours aisée car l enfant peut, sur la base d un même scénario post-traumatique, avoir recours à ces différentes modalités d expression. C est particulièrement le cas pour les enfants victimes de violences graves et répétées (violences sexuelles, contexte de guerre). Mais qu il s agisse du jeu traumatique, du jeu abréactif ou du re-enacment, le processus à l œuvre dans le passage de la passivité de l expérience traumatique à l activité ité du jeu, vise à annuler l effraction subie et à traduire rétroactivement la scène traumatique.

18 Conclusion cuso Prendre en charge des enfants victimes d événement traumatique ne s improvise pas. Cela nous oblige à réinterroger nos manières d être de soi à l autre, nos façons de faire de soi vers l autre. Décrypter les jeux post-traumatiques t ti permet lamise en œuvre d un processus thérapeutique pour soigner ces blessures invisibles. Mais il ne faudrait pas se méprendre : le traumatisme ne s efface pas, l innommable ne s oublie pas. Il s agit très modestement d accompagner les enfants sur une rive où ils pourront vivre avec le traumatisme et non plus survivre contre le traumatisme. Rendre le Je au jeu c est cestaccompagner l enfant lenfantdans les traces traumatiques de son jeu pour lui permettre de retrouverlesrivesdujeetdel altérité;c estenfinle restaurer dans sa place d enfant et le rendre sujet de son histoire.

19 Quelques références TERR L. (1983) Chowchilla revisited: the effects of psychic trauma four years after a school bus kidnapping, In Am J. Psychiatry, 140: BAILLY L. (1996) Les catastrophes t et leurs conséquences psychotraumatiques chez l'enfant, ESF Ed., Paris. ROMANO H. (2008) Le jeu chez l enfant victime d événements traumatiques, Annales médico-psychologiques, 2008, 166 : ROMANO H. (2006) Prise en charge des enfants et des adolescents victimes d événements traumatiques. Stress et Trauma 6 (4) : ZEANAH CH, SCHEERINGA M. Evaluation of posttraumatic symptomatology in infants and young children exposed to violence. In: Osofsky JD, Fenichel E, editors. Islands of safety.assessing and treating young victims of violence. Washington: Zero to Three/National Center for Infants, Toddlers and Families; 2002.p.9-14

20 Hélène Romano Psychologue clinicienne i i coordonnatrice de la Cellule l d Urgence Médico-Psychologique du SAMU 94 Docteur en psychologie clinique Psychothérapeute à la consultation de psychotraumatisme au CHU Henri Mondor à Créteil SAMU avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny Créteil helene.romano@hmn.aphp.fr Colloque Aux sources de la violence - oct 2009

«Tout le monde devrait faire une psychothérapie.»

«Tout le monde devrait faire une psychothérapie.» «Tout le monde devrait faire une psychothérapie.» Moins je me connais, mieux je me porte. Clément Rosset, Loin de moi, 1999 Faut-il tout «psychiatriser»? Tout événement de vie difficile tel qu une rupture

Plus en détail

A - Nomenclature des préjudices de la victime directe

A - Nomenclature des préjudices de la victime directe ANNEXE NOMENCLATURE DES PREJUDICES RESULTANT D UNE ATTEINTE A LA PERSONNE A - Nomenclature des préjudices de la victime directe 1 ) Préjudices patrimoniaux a) Préjudices patrimoniaux temporaires (avant

Plus en détail

BILAN D ACTIVITE DU PÔLE DE SOUTIEN PSYCHOLOGIQUE Année 2010

BILAN D ACTIVITE DU PÔLE DE SOUTIEN PSYCHOLOGIQUE Année 2010 Formation préventive et accompagnement psychologique des agents 51 11 46 / 01 53 33 11 46 victimologie@sncf.fr BILAN D ACTIVITE DU PÔLE DE SOUTIEN PSYCHOLOGIQUE Année 2010 Permanence Téléphonique Prise

Plus en détail

Réalisé par le groupe «Agir ensemble pour la santé mentale au travail» Charente-Maritime

Réalisé par le groupe «Agir ensemble pour la santé mentale au travail» Charente-Maritime Réalisé par le groupe «Agir ensemble pour la santé mentale au travail» Charente-Maritime Accompagner Un évènement traumatique en milieu de travail Préambule Au sein d une entreprise et plus généralement

Plus en détail

Aide psychologique d urgence Que faire après un grave accident du travail?

Aide psychologique d urgence Que faire après un grave accident du travail? Aide psychologique d urgence Que faire après un grave accident du travail? Etes-vous chef d entreprise ou responsable de la sécurité et vous êtes-vous déjà demandé quelles pourraient être les conséquences

Plus en détail

Attirez-vous les Manipulateurs? 5 Indices

Attirez-vous les Manipulateurs? 5 Indices Attirez-vous les Manipulateurs? Claire Parent 1 Attirez-vous les Manipulateurs? Claire Parent Mini livre gratuit Sherpa Consult Bruxelles, Mai 2012 Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction

Plus en détail

Vous êtes. visé. Comment diminuer les risques et les impacts d une agression en milieu bancaire

Vous êtes. visé. Comment diminuer les risques et les impacts d une agression en milieu bancaire Vous êtes visé Comment diminuer les risques et les impacts d une agression en milieu bancaire Prévenir les vols ou les effets d un vol sur les employés Rôle de la direction de la succursale Désigner un

Plus en détail

Recommandations dans l intervention auprès des femmes ayant subi un abus sexuel dans l enfance et/ou des mères d enfants victimes d abus sexuels

Recommandations dans l intervention auprès des femmes ayant subi un abus sexuel dans l enfance et/ou des mères d enfants victimes d abus sexuels Recommandations dans l intervention auprès des femmes ayant subi un abus sexuel dans l enfance et/ou des mères d enfants victimes d abus sexuels Introduction Bien que certains points développés ci-dessous

Plus en détail

COMMENT AIDER LES ENFANTS EN BAS ÂGE A SURMONTER UN TRAUMATISME

COMMENT AIDER LES ENFANTS EN BAS ÂGE A SURMONTER UN TRAUMATISME COMMENT AIDER LES ENFANTS EN BAS ÂGE A SURMONTER UN TRAUMATISME Toute personne ayant survécu à une catastrophe en ressort forcément profondément bouleversée ; en particulier les enfants, les personnes

Plus en détail

Guide à l intention des familles AU COEUR. du trouble de personnalité limite

Guide à l intention des familles AU COEUR. du trouble de personnalité limite Guide à l intention des familles AU COEUR du trouble de personnalité limite À propos du trouble de personnalité limite Ce document a été élaboré en 2001 par madame France Boucher, infirmière bachelière,

Plus en détail

Les aspects psychologiques de la paralysie cérébrale : répercussions et enjeux dans le parcours de vie.

Les aspects psychologiques de la paralysie cérébrale : répercussions et enjeux dans le parcours de vie. Les aspects psychologiques de la paralysie cérébrale : répercussions et enjeux dans le parcours de vie. Sarah CAILLOT, Psychologue Réseau Breizh IMC- Pôle MPR St-Hélier (Rennes)- Journée Inter-régionale

Plus en détail

La supervision en soins infirmiers

La supervision en soins infirmiers La supervision en soins infirmiers (article en deux parties : version jumelée) La pratique de la supervision en soins infirmiers étant peu courante en France et les écrits la concernant de même, bien que

Plus en détail

ATELIER 2: Les «bénéfices psychologiques» de l ETP: psychothérapie, thérapie cognitivocomportementale. quels équilibres?

ATELIER 2: Les «bénéfices psychologiques» de l ETP: psychothérapie, thérapie cognitivocomportementale. quels équilibres? 12èmes Journées Régionales d échanges en Education du Patient EDUCATION DU PATIENT : «Entre bénéfices possibles et attendus.vers de nouveaux équilibres» jeudi 29 et vendredi 30 novembre 2012 ATELIER 2:

Plus en détail

PSYCHOLOGUE AU DOMICILE : PRATIQUES SINGULIERES OU PLURIELLES?

PSYCHOLOGUE AU DOMICILE : PRATIQUES SINGULIERES OU PLURIELLES? PSYCHOLOGUE AU DOMICILE : PRATIQUES SINGULIERES OU PLURIELLES? Françoise ELLIEN, Psychologue-Psychanalyste Psychanalyste Directrice du réseau de santé ville-hôpital SPES XII ème Congrès National de la

Plus en détail

Se libérer de la drogue

Se libérer de la drogue Chacun doit savoir qu il peut se libérer de la drogue à tout moment. Se libérer de la drogue Je ne maîtrise plus la situation Longtemps encore après la première prise de drogue, le toxicomane croit pouvoir

Plus en détail

Bienvenue à la conférence en ligne Violence au travail : présentation des résultats du sondage mené auprès de trois secteurs professionnels

Bienvenue à la conférence en ligne Violence au travail : présentation des résultats du sondage mené auprès de trois secteurs professionnels Bienvenue à la conférence en ligne Violence au travail : présentation des résultats du sondage mené auprès de trois secteurs professionnels Conférencier : Richard Boyer, Ph. D., chercheur au Centre de

Plus en détail

LA SOUFFRANCE DU MALADE EN FIN DE VIE. LES COMPORTEMENTS FACE A LA PERTE : vécu de la mort

LA SOUFFRANCE DU MALADE EN FIN DE VIE. LES COMPORTEMENTS FACE A LA PERTE : vécu de la mort LA SOUFFRANCE DU MALADE EN FIN DE VIE LES COMPORTEMENTS FACE A LA PERTE : vécu de la mort relation SRLF Paris, 11-12-13 mai C.LE BRIS BENAHIM Psychothérapeute - Formatrice Quimper CHIC Comment le vécu

Plus en détail

Jeux dangereux et pratiques violentes à l école

Jeux dangereux et pratiques violentes à l école Jeux dangereux et pratiques violentes à l école Comprendre pour prévenir Pr Grégory MICHEL* Directeur du laboratoire : Psychologie, Santé et Qualité de Vie, Université Segalen, Bordeaux2 Expert Scientifique

Plus en détail

Service d Intervention Psychosocial Urgente (Sisu)

Service d Intervention Psychosocial Urgente (Sisu) 4 ème Congrès national «Aide psychologique d urgence et assistance spirituelle» Berne 20 août 2010 OFPP-RAPNU-Université de Berne Service d Intervention Psychosocial Urgente (Sisu) Olivier Nyssens Anthropologue

Plus en détail

Or, la prévention des risques psychosociaux relève de l obligation générale de l employeur de protéger la santé physique et mentale des salariés.

Or, la prévention des risques psychosociaux relève de l obligation générale de l employeur de protéger la santé physique et mentale des salariés. Introduction Les symptômes du stress (troubles du sommeil, de l appétit, agressivité, épuisement, troubles de la concentration ), touchent un nombre croissant de salariés en France : un salarié sur 6 déclare

Plus en détail

LA MÉTHAMPHÉTAMINE LE CRYSTAL C EST QUOI

LA MÉTHAMPHÉTAMINE LE CRYSTAL C EST QUOI LA MÉTHAMPHÉTAMINE LE CRYSTAL C EST QUOI? LA MÉTHAMPHÉTAMINE est un produit stupéfiant illicite, synthétisé à partir de substances chimiques, également connu sous le nom de «crystal» ou «crystalmet», «ice»,

Plus en détail

POURQUOI RESSENTONS-NOUS DES ÉMOTIONS?

POURQUOI RESSENTONS-NOUS DES ÉMOTIONS? POURQUOI RESSENTONS-NOUS DES ÉMOTIONS? Pourquoi vivons-nous des émotions? Voilà une excellente question! Avez-vous pensé: «Les émotions nous rendent humains» ou : «Elles nous permettent de sentir ce qui

Plus en détail

«La capacité à être seul», WINNICOTT

«La capacité à être seul», WINNICOTT «La capacité à être seul», WINNICOTT La capacité d être seul est un signe des plus importants de la maturité du développement affectif. On repère chez le sujet ce qu il éprouve dans des situations de solitude,

Plus en détail

Les troubles non moteurs de la maladie de Parkinson. Comprendre la maladie de Parkinson

Les troubles non moteurs de la maladie de Parkinson. Comprendre la maladie de Parkinson Les troubles non moteurs de la maladie de Parkinson Comprendre la maladie de Parkinson La maladie de Parkinson se définit classiquement par des troubles moteurs. Néanmoins, de nombreux autres symptômes,

Plus en détail

Catastrophes. Aspects psychiatriques et psychopathologiques actuels

Catastrophes. Aspects psychiatriques et psychopathologiques actuels 37-113-D-10 Catastrophes. Aspects psychiatriques et psychopathologiques actuels D. Cremniter, J.-M. Coq, N. Chidiac, A. Laurent Il s agit de rappeler dans l histoire récente les différentes conséquences

Plus en détail

PSYCHOSOMATIQUE, RELAXATION, PSYCHOTHERAPIES A MEDIATION CORPORELLE

PSYCHOSOMATIQUE, RELAXATION, PSYCHOTHERAPIES A MEDIATION CORPORELLE UNIVERSITE MONTPELLIER 1 DIPLOME UNIVERSITAIRE PSYCHOSOMATIQUE, RELAXATION, PSYCHOTHERAPIES A MEDIATION CORPORELLE Option A: Psychosomatique, thérapies de relaxation. Option B: Psychosomatique et psychothérapies

Plus en détail

THEME : L ACCIDENT DE TRAVAIL

THEME : L ACCIDENT DE TRAVAIL THEME : L ACCIDENT DE TRAVAIL DÉFINITION DE L ACCIDENT DU TRAVAIL Il faut rappeler que tout ce qui arrive sur le lieu du travail n est pas constitutif d un accident du travail au sens légal du terme. La

Plus en détail

Extension de garantie Assistance

Extension de garantie Assistance 1 Afin de vous garantir les meilleures conditions de service, une société indépendante et spécialisée gère les prestations d assistance : Mutuaide 8-14 avenue des Frères lumière 94366 Bry-sur-Marne cedex

Plus en détail

PASS sports vacances. Sommaire

PASS sports vacances. Sommaire PASS sports vacances Sommaire PREAMBULE Article 1 : Modalités d inscription Article 2 : Modalités de fonctionnement Article 3 : Les infrastructures Article 4 : Tarification Article 5 : Sécurité et secours

Plus en détail

Droits des malades en fin de vie. Connaître la loi Leonetti et l appliquer

Droits des malades en fin de vie. Connaître la loi Leonetti et l appliquer Droits des malades en fin de vie Connaître la loi Leonetti et l appliquer Lorsque la médecine trouve ses limites et que la personne, avec ses proches, se situe dans la perspective d une échéance annoncée,

Plus en détail

PARVENIR À UNE PRISE EN CHARGE ADAPTÉE

PARVENIR À UNE PRISE EN CHARGE ADAPTÉE PARVENIR À UNE PRISE EN CHARGE ADAPTÉE S i la question de l accueil en France des enfants victimes de la violence et de la guerre est une question complexe qui concerne de nombreux intervenants, les solutions

Plus en détail

Guide d accompagnement pour la prise en charge des troubles anxieux chez l enfant

Guide d accompagnement pour la prise en charge des troubles anxieux chez l enfant Guide d accompagnement pour la prise en charge des troubles anxieux chez l enfant Guide d accompagnement pour la prise en charge des troubles anxieux chez l enfant MYLÈNE GINCHEREAU M.SC. PSYCHOÉDUCATION

Plus en détail

Quand le corps devient objet de l autre

Quand le corps devient objet de l autre Quand le corps devient objet de l autre (Hypersexualisation, pornographie, prostitution à l heure des technologies de l information et de la communication) Robert Courtois Clinique Psychiatrique Universitaire

Plus en détail

Affirmation de soi, confiance en soi, estime de soi

Affirmation de soi, confiance en soi, estime de soi Affirmation de soi, confiance en soi, estime de soi Estime de soi MOI Affirmation de soi AUTRES Confiance en soi ACTION Contexte Règles fondamentales de la communication 1) On ne peut pas décider, par

Plus en détail

Trouble d anxiété généralisée

Trouble d anxiété généralisée Les troubles anxieux Le choix d une thérapie simple ou combinée est un choix personnel. Pour faire un choix éclairé, adapté à votre condition actuelle et répondant à vos besoins, oser poser toutes vos

Plus en détail

La fibromyalgie Mieux l'évaluer pour mieux la traiter

La fibromyalgie Mieux l'évaluer pour mieux la traiter La fibromyalgie Mieux l'évaluer pour mieux la traiter Dr Patrick GINIES, Anesthésiste, Centre d'évaluation et de traitement de la douleur CHU MONTPELLIER Patient partenaire et soignant partenaire Le rôle

Plus en détail

Définition, finalités et organisation

Définition, finalités et organisation RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Définition, finalités et organisation Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à présenter à l ensemble des professionnels de santé, aux patients

Plus en détail

Conseils sur la conduite à tenir en cas de suicide d un salarié sur le lieu de travail

Conseils sur la conduite à tenir en cas de suicide d un salarié sur le lieu de travail Conseils sur la conduite à tenir en cas de suicide d un salarié sur le lieu de travail Document réalisé avec l aide de Philippe BIELEC, Ingénieur Conseil à la Direction des risques professionnels de la

Plus en détail

> Un cadre législatif spécifique

> Un cadre législatif spécifique R 111 Centre de documentation et d information de l assurance Mars 2007 Accidents de la circulation : l indemnisation des dommages corporels Piéton, cycliste, motard, passager d un véhicule ou conducteur

Plus en détail

Esprit critique et dérives psychologique

Esprit critique et dérives psychologique Esprit critique et dérives psychologique L'esprit critique et l'autodéfense intellectuelle... Psy : clés d interprétation de notre environnement La construction et la transmission du savoir recouvre des

Plus en détail

Assurance des auxiliaires

Assurance des auxiliaires Digne de confiance Assurance des auxiliaires Assurance-accidents pour le personnel auxiliaire des exploitations agricoles non soumis à la LAA Conditions générales d assurance (CGA) Information à la clientèle

Plus en détail

Critères de l'addiction et de la dépendance affective chez la victime de manipulateur pervers narcissique

Critères de l'addiction et de la dépendance affective chez la victime de manipulateur pervers narcissique Critères de l'addiction et de la dépendance affective chez la victime de manipulateur pervers narcissique Dépendance de la victime à une illusion, un fantasme Ces critères ont été élaborés par Goodman

Plus en détail

Les stagiaires, au nombre de 12 maximum, disposent de tables de travail et de chaises.

Les stagiaires, au nombre de 12 maximum, disposent de tables de travail et de chaises. Créé en 2005, l Institut Mots pour Maux est une association d accompagnement et d aide à la personne. Son objectif est de favoriser et de développer l amélioration de la condition de l être humain et son

Plus en détail

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant Vivre avec un trouble dépressif Septembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin

Plus en détail

Résidence MBV Les FIGUERES -Capendu-

Résidence MBV Les FIGUERES -Capendu- Résidence MBV Les FIGUERES -Capendu- Accompagnement de fin de vie: un travail d équipe Fin de vie en EHPAD Quel que soit le lieu de la «toute fin de vie» et du décès des résidents d Ehpad, l accompagnement

Plus en détail

Table des matières. 1. Mesures législatives Loi sur la protection des personnes recevant des soins Généralités 3 Principaux éléments 3

Table des matières. 1. Mesures législatives Loi sur la protection des personnes recevant des soins Généralités 3 Principaux éléments 3 OFFICE DE PROTECTION DES PERSONNES RECEVANT DES SOINS RAPPORT STATISTIQUE 2007-2008 1 Table des matières 1. Mesures législatives Loi sur la protection des personnes recevant des soins Généralités 3 Principaux

Plus en détail

LE QUOTIDIEN DANS L ABRI

LE QUOTIDIEN DANS L ABRI LE QUOTIDIEN DANS L ABRI 7AUDIOGUIDE Avant l état de siège, plusieurs centaines de personnes descendent dans l abri le temps d une alerte aérienne. Pas de banc, l éclairage y est installé tardivement :

Plus en détail

Définition. Recherche sur Internet. Quelques chiffres. Stress et enseignement. Symptômes 3 catégories de causes Le burn out Gestion du stress

Définition. Recherche sur Internet. Quelques chiffres. Stress et enseignement. Symptômes 3 catégories de causes Le burn out Gestion du stress Stress et enseignement Symptômes 3 catégories de causes Le burn out Gestion du stress Recherche sur Internet Moteur de recherche: GOOGLE Mots-clés: + stress + enseignement Nombre de pages francophones

Plus en détail

Quelqu un de votre entourage a-t-il commis un suicide?

Quelqu un de votre entourage a-t-il commis un suicide? Quelqu un de votre entourage a-t-il commis un suicide? Soutien après le suicide d un jeune À la mémoire de Adam Cashen Quelqu un de votre entourage a-t-il commis un suicide? Si une personne de votre entourage

Plus en détail

CONTRAT D ACCUEIL. Parents Assistant(e)s Maternel(le)s. Proposé par les Relais Assistantes Maternelles du Haut-Rhin

CONTRAT D ACCUEIL. Parents Assistant(e)s Maternel(le)s. Proposé par les Relais Assistantes Maternelles du Haut-Rhin CONTRAT D ACCUEIL Parents Assistant(e)s Maternel(le)s Proposé par les Relais Assistantes Maternelles du Haut-Rhin Parents, assistant(e) maternel(le), L enfant est au cœur de vos préoccupations, la qualité

Plus en détail

Stress des soignants et Douleur de l'enfant

Stress des soignants et Douleur de l'enfant 5e rencontre francophone Suisse et France voisine de la douleur chez l enfant Stress des soignants et Douleur de l'enfant Céline ROUSSEAU-SALVADOR Psychomotricienne - Psychologue Clinicienne Service d

Plus en détail

Comment parler avec l enfant de la maladie grave et de la mort?

Comment parler avec l enfant de la maladie grave et de la mort? Annette SANZ - Simon GESSIAUME Comment parler avec l enfant de la maladie grave et de la mort? Ce livret a été réalisé sous l égide de la Maison médicale Notre Dame du Lac - Fondation Diaconesses de Reuilly

Plus en détail

Sommaire. Sommaire. L Entreprise Page 3. Qu est-ce que la PNL? Page 4. Thérapie PNL et hypnose ericksonienne Page 7

Sommaire. Sommaire. L Entreprise Page 3. Qu est-ce que la PNL? Page 4. Thérapie PNL et hypnose ericksonienne Page 7 Sommaire L Entreprise Page 3 Qu est-ce que la PNL? Page 4 Thérapie PNL et hypnose ericksonienne Page 7 Préparation mentale pour sportif Page 8 Arrêter de fumer Page 11 Mincir par l hypnose Page 12 Traitement

Plus en détail

Introduction par effraction

Introduction par effraction Introduction par effraction Les gens qui sont victimes d une introduction par effraction peuvent être affectés pour d autres raisons que la perte de leurs biens. Ils peuvent ressentir de fortes émotions

Plus en détail

LES MECANISMES DE DEFENSE

LES MECANISMES DE DEFENSE LES MECANISMES DE DEFENSE Table des matières Table des matières 3 I - GENERALITES, DEFINITION 7 A. GENERALITES, DEFINITION...7 II - LES PRINCIPAUX MECANISMES DE DEFENSE 9 A. le refoulement :...9 B. la

Plus en détail

LIVRET D INFORMATION DEVENIR BABY-SITTER MODE D EMPLOI

LIVRET D INFORMATION DEVENIR BABY-SITTER MODE D EMPLOI LIVRET D INFORMATION DEVENIR BABY-SITTER MODE D EMPLOI sionnelles, l'incapacité à se passer du produit pendant plusieurs jours, des difficultés financières Le danger du passage de l usage simple à l usage

Plus en détail

Note de recommandation Médecins du Monde. Concertation sur la Réforme de l Asile. Octobre 2013

Note de recommandation Médecins du Monde. Concertation sur la Réforme de l Asile. Octobre 2013 Note de recommandation Médecins du Monde Concertation sur la Réforme de l Asile Octobre 2013 Introduction Cette note de contribution est rédigée dans le cadre de la concertation sur la Réforme de l Asile,

Plus en détail

Origines possibles et solutions

Origines possibles et solutions Ne plus avoir peur de vieillir «Prends soin de ton corps comme si tu allais vivre éternellement, Prends soin de ton âme comme si tu allais mourir demain.» Introduction Ce petit document est la résultante

Plus en détail

Equipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris)

Equipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris) Equipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris) 1. Contexte local Géographie La psychiatrie adulte de l hôpital Sainte-Anne est orientée vers 7 secteurs psychiatriques adultes, que ce soit pour les hospitalisations,

Plus en détail

Avec un nouveau bébé, la vie n est pas toujours rose

Avec un nouveau bébé, la vie n est pas toujours rose Avec un nouveau bébé, la vie n est pas toujours rose Le «blues du post-partum» est FRÉQUENT chez les nouvelles mères. Quatre mères sur cinq auront le blues du post-partum. LE «BLUES DU POST-PARTUM» La

Plus en détail

DECLARATION D ACCIDENT DU TRAVAIL DOCUMENT DESTINE A LA VICITME

DECLARATION D ACCIDENT DU TRAVAIL DOCUMENT DESTINE A LA VICITME DEPARTEMENT DE L ADMINISTRATION FINANCIERE (D.A.F.) SERVICE DES ASSURANCES - CP 150 Email : assurulb@admin.ulb.ac.be DECLARATION D ACCIDENT DU TRAVAIL DOCUMENT DESTINE A LA VICITME Madame, Monsieur, Vous

Plus en détail

L aide aux aidants. Psychologue clinicienne. Capacité de gériatrie mars 2009

L aide aux aidants. Psychologue clinicienne. Capacité de gériatrie mars 2009 L aide aux aidants Aude Comberieu Psychologue clinicienne Hôpital Émile Roux Capacité de gériatrie mars 2009 Définition L aidant naturel L aidant non professionnel L aidant familial «L aidant familial

Plus en détail

HABITAT INDIGNE, SOUFFRANCE PSYCHIQUE. ET DEFENSES DELIRANTES DANS LES EXCLUSIONS (internes et externes) Lyon, 2014

HABITAT INDIGNE, SOUFFRANCE PSYCHIQUE. ET DEFENSES DELIRANTES DANS LES EXCLUSIONS (internes et externes) Lyon, 2014 HABITAT INDIGNE, SOUFFRANCE PSYCHIQUE ET DEFENSES DELIRANTES DANS LES EXCLUSIONS (internes et externes) Lyon, 2014 Les évolutions récentes Remplacer «incurie» par «abandon» Abandon de soi, de son soin

Plus en détail

AVIS DE LA FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE L AUTISME DANS LE CADRE DE LA CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA LUTTE CONTRE L INTIMIDATION

AVIS DE LA FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE L AUTISME DANS LE CADRE DE LA CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA LUTTE CONTRE L INTIMIDATION AVIS DE LA FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE L AUTISME DANS LE CADRE DE LA CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA LUTTE CONTRE L INTIMIDATION NOVEMBRE 2014 La Fédération québécoise de l'autisme (FQA) est un regroupement

Plus en détail

Comment se constitue la personnalité? Un bébé heureux a-t-il le plus de chances de devenir un adulte heureux?

Comment se constitue la personnalité? Un bébé heureux a-t-il le plus de chances de devenir un adulte heureux? Philippe Scialom 1 Un bébé heureux a-t-il le plus de chances de devenir un adulte heureux? La petite enfance est une période beaucoup plus déterminante qu on ne pourrait le penser : tout ce que va vivre

Plus en détail

Plan et résumé de l intervention de Jean-Philippe Dunand

Plan et résumé de l intervention de Jean-Philippe Dunand Faculté de droit Prof. Jean-Philippe Dunand Prof. Pascal Mahon Avenue du 1 er -Mars 26 CH-2000 Neuchâtel Tél. ++41 32 718.12.00 Fax ++41 32 718.12.01 Centre d étude des relations de travail (CERT) Neuchâtel,

Plus en détail

PROFIL DE POSTE DU CONDUCTEUR AMBULANCIER SMUR :

PROFIL DE POSTE DU CONDUCTEUR AMBULANCIER SMUR : PROFIL DE POSTE DU CONDUCTEUR AMBULANCIER SMUR : IDENTIFICATION DU POSTE : Titre de la fonction : Conducteur Ambulancier SMUR*. Etablissement : Centre Hospitalier Régional Universitaire de Brest. Service

Plus en détail

Stratégie d intervention auprès des élèves présentant des comportements et attitudes scolaires inappropriés

Stratégie d intervention auprès des élèves présentant des comportements et attitudes scolaires inappropriés Stratégie d intervention auprès des élèves présentant des comportements et attitudes scolaires inappropriés IEN/CTR ASH 2011-2012 Comportements inappropriés / Troubles de la conduite et du comportement

Plus en détail

N Contenu Dates. N Contenu Date 1 Dates 2

N Contenu Dates. N Contenu Date 1 Dates 2 L association : Association Vivre Sa Vie 78 L association Vivre Sa Vie 78 a pour but le développement personnel et professionnel, le mieux-être, une meilleure connaissance de soi et l amélioration de la

Plus en détail

Y A-T-IL COUPLE? Introduction. Pour qu il y ait couple, il faut du temps

Y A-T-IL COUPLE? Introduction. Pour qu il y ait couple, il faut du temps Introduction Y A-T-IL COUPLE? Au fil des siècles et au fil des années, la société se transforme et avec elle, la valeur accordée à la réussite sociale, à la famille mais surtout à l amour. Dans le monde

Plus en détail

Comment l enfant pense à la mort

Comment l enfant pense à la mort Chapitre 1 Comment l enfant pense à la mort 1. Les situations dans lesquelles un enfant peut être confronté à la mort 2. Le concept de la mort chez l enfant 3. La mort dans le fonctionnement psychique

Plus en détail

La psychothérapie. Se poser les bonnes questions

La psychothérapie. Se poser les bonnes questions La psychothérapie Se poser les bonnes questions? LA PSYCHOTHÉRAPIE Au Québec, la psychothérapie est une activité réservée par la loi * depuis juin 2012, ce qui signifie que seules les personnes autorisées,

Plus en détail

CONTRAINTES PSYCHOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELLES AU TRAVAIL ET SANTE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DES CENTRES HOSPITALIERS:

CONTRAINTES PSYCHOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELLES AU TRAVAIL ET SANTE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DES CENTRES HOSPITALIERS: CONTRAINTES PSYCHOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELLES AU TRAVAIL ET SANTE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DES CENTRES HOSPITALIERS: Infirmier(e)s et aides soignant(e)s ETUDE ORSOSA État de santé, conditions de travail

Plus en détail

Quelles sont les principales difficultés sociales que rencontrent les enfants et les adolescents?

Quelles sont les principales difficultés sociales que rencontrent les enfants et les adolescents? Quelles sont les principales difficultés sociales que rencontrent les enfants et les adolescents? Questions courantes sur la cognition sociale et les capacités des personnes atteintes du SVCF Par le Dr

Plus en détail

CONCLUSION. Echanges I QU EST II - EXISTE-T-IL IL UN ACCOMPAGNEMENT EDUCATIF JUSTE FAVORISANT LE DEVELOPPEMENT DE L ENFANT L L ADOLESCENT?

CONCLUSION. Echanges I QU EST II - EXISTE-T-IL IL UN ACCOMPAGNEMENT EDUCATIF JUSTE FAVORISANT LE DEVELOPPEMENT DE L ENFANT L L ADOLESCENT? I QU EST EST-CE QUI NOUS ATTIRE VERS LES «ECRANS»? II - EXISTE-T-IL IL UN ACCOMPAGNEMENT EDUCATIF JUSTE FAVORISANT LE DEVELOPPEMENT DE L ENFANT L ET DE L ADOLESCENT? III - QUELS SONT LES DANGERS POTENTIELS?

Plus en détail

La réglementation sur les Fermetures Automatiques de bâtiments

La réglementation sur les Fermetures Automatiques de bâtiments La réglementation sur les Fermetures Automatiques de bâtiments Securiparc 11 Bis rue de la Frébardière 35510 Cesson Sévigné Tel: 02 99 631 629 Fax: 02 99 631 673 La nouvelle réglementation sur les Fermetures

Plus en détail

COACH ME if you can! par Christine Thioux Administrateur-Directeur d A-Th & Associates

COACH ME if you can! par Christine Thioux Administrateur-Directeur d A-Th & Associates COACH ME if you can! par Christine Thioux Administrateur-Directeur d A-Th & Associates Avec le support de Bernard Baert, Senior Consultant, A-Th. & Associates Et André Thioux, Fondateur A-Th & Associates

Plus en détail

Séquence 1 : La place du MSP et de l ISP

Séquence 1 : La place du MSP et de l ISP Séquence 1 : La place du MSP et de l ISP 1- Sécurité civile et police administrative L activité opérationnelle des sapeurs pompiers s exercent dans le cadre de la police administrative. La police administrative

Plus en détail

Guide de planification successorale

Guide de planification successorale Guide de planification successorale Guide de planification successorale renseignements personnels Nom et prénom à la naissance : Pour vous aider à effectuer la planification de votre succession, nous avons

Plus en détail

QU EST-CE QUI VOUS MÈNE: LA TÊTE OU LE COEUR?

QU EST-CE QUI VOUS MÈNE: LA TÊTE OU LE COEUR? QU EST-CE QUI VOUS MÈNE: LA TÊTE OU LE COEUR? Source: DUMONT, Nicole. Femmes d aujourd hui, Vol. 1 No. 8., janvier 1996. On dit de certaines personnes qu elles n ont pas de tête ou qu elles n ont pas de

Plus en détail

Certains de ces changements peuvent être positifs. Les intervenants humanitaires témoignent souvent de la

Certains de ces changements peuvent être positifs. Les intervenants humanitaires témoignent souvent de la TRAUMATISME PAR PROCURATION CARE République Démocratique du Congo Extrait de «Comprendre et faire face au traumatisme par procuration» du L.A. Pearlman and L. McKay (2008) Headington Institute www.headington-institute.org

Plus en détail

Comment la proposer et la réaliser?

Comment la proposer et la réaliser? RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Comment la proposer et la réaliser? Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à aider les professionnels de santé dans la mise en œuvre d un programme

Plus en détail

La responsabilitié civile... vous connaissez?

La responsabilitié civile... vous connaissez? Fiche d activité FA La responsabilitié civile... vous connaissez? Lorsqu on parle d assurance habitation, le feu et le vol sont les deux sortes de sinistres qui viennent d abord à l esprit. Mais il y en

Plus en détail

FORCE DE VENTE : une approche commerciale efficace

FORCE DE VENTE : une approche commerciale efficace Les formations standardisées voulant mettre le commercial dans un «moule» et formater une personne en appliquant des techniques à la lettre sont bien différentes de ce que nous vous proposons chez Semaphorus.

Plus en détail

Charte de protection des mineurs

Charte de protection des mineurs «Mes enfants, soyez joyeux!» Charte de protection des mineurs Au sein de l Académie Musicale de Liesse Mise à jour août 2014 L ensemble des adultes intervenant au sein de l Académie Musicale de Liesse

Plus en détail

JOURNÉE TEAM BUILDING:

JOURNÉE TEAM BUILDING: JOURNÉE TEAM BUILDING: PROPOSITION - 1/ TEAM BUILDING À CHEVAL PROPOSITION - 2/ TEAM BUILDING THEATRE 1 DEUXIEME PARTIE DE LA JOURNEE, APRES LE DEJEUNER PROPOSITION 1: TEAM BUILDING A CHEVAL Team Building

Plus en détail

Fonction éducative, fonctions psychologiques, deux réalités d une intervention. Jérôme THONON 1

Fonction éducative, fonctions psychologiques, deux réalités d une intervention. Jérôme THONON 1 Fonction éducative, fonctions psychologiques, deux réalités d une intervention. Jérôme THONON 1 Dans la prise en charge d adolescents en grande difficulté, de nombreuses personnes sont mobilisées autour

Plus en détail

Fiche résumée : AIDE À DOMICILE

Fiche résumée : AIDE À DOMICILE Fiche résumée : AIDE À DOMICILE Aide ménagère Auxiliaire de vie Auxiliaire de vie sociale Auxiliaire familiale Employé familial Assistant de vie aux familles Assistant de vie dépendance Aide aux personnes

Plus en détail

ANAMNÈSE - 1 - Création : Dre Josée Douaire, psychologue

ANAMNÈSE - 1 - Création : Dre Josée Douaire, psychologue ANAMNÈSE - 1 - (N.B. : le carnet de santé de votre enfant peut vous être utile pour remplir ce questionnaire) Nom de la personne qui complète ce questionnaire : Informations générales Nom de l enfant :

Plus en détail

hôpital handicap Santé mutuelle aide médicale d urgence médecin de garde carte SIS maison médicale pharmacie planning familial

hôpital handicap Santé mutuelle aide médicale d urgence médecin de garde carte SIS maison médicale pharmacie planning familial carte SIS mutuelle aide médicale d urgence handicap planning familial maison médicale hôpital pharmacie médecin de garde Santé Je vis en Belgique. Ai-je droit aux soins de santé? En Belgique, tout le monde

Plus en détail

COMMISSION HYGIENE ET SECURITE DOSSIER : la gestion des risques d agression dans la fonction d accueil du public

COMMISSION HYGIENE ET SECURITE DOSSIER : la gestion des risques d agression dans la fonction d accueil du public COMMISSION HYGIENE ET SECURITE DOSSIER : la gestion des risques d agression dans la fonction d accueil du public L accueil de public est une fonction stratégique et transversale au sein de la collectivité,

Plus en détail

Le Stress Post - Traumatique

Le Stress Post - Traumatique Le Stress Post - Traumatique Synonyme(s) : état de stress post-traumatique. Synonyme(s) : ESPT ; ESPT aigu ; ESPT chronique ; Névroses post-traumatiques ; Syndrome de stress posttraumatique ; Syndrome

Plus en détail

Aider une personne atteinte de cancer

Aider une personne atteinte de cancer Aider une personne atteinte de cancer Ce que vous pouvez faire Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca Il est fort probable que vous connaissez une personne peut-être un voisin, un collègue

Plus en détail

LE HARCELEMENT A L ECOLE

LE HARCELEMENT A L ECOLE 1 05/05/2014 LE HARCELEMENT A L ECOLE l'essentiel : Selon une statistique nationale, un élève sur 10 est victime de harcèlement à l'école. Pour la moitié ce sont des cas de harcèlement sévère. Le harcèlement

Plus en détail

BIENVENUE A L ESPACE BIEN ÊTRE DU CHATEAU DE BEZYL

BIENVENUE A L ESPACE BIEN ÊTRE DU CHATEAU DE BEZYL BIENVENUE A L ESPACE BIEN ÊTRE DU CHATEAU DE BEZYL Profitez de votre séjour au Château de BEZYL pour prendre un peu de temps pour votre bien être, afin de vous retrouver avec vous même en découvrant ou

Plus en détail

troubles comportementaux aigus et/ou cognitifs tous les intervenants de l entreprise Prise en charge immédiate sur le lieu de travail.

troubles comportementaux aigus et/ou cognitifs tous les intervenants de l entreprise Prise en charge immédiate sur le lieu de travail. Introduction Les troubles comportementaux aigus et/ou cognitifs concernent tous les intervenants de l entreprise : dangerosité du salarié pour lui-même et pour autrui, risque de désorganisation de l activité

Plus en détail

Programme Scientifique

Programme Scientifique Programme Scientifique L AFTAD est un organisme de FMC Agrément n 100381 Le Congrès Les Journées de l AFTAD donne droit à 12 crédits de FMC au titre de la Formation Présentielle, pour les médecins libéraux

Plus en détail

Aspects pratiques de la pédagogie Pikler

Aspects pratiques de la pédagogie Pikler Paola Biancardi Aspects pratiques de la pédagogie Pikler Le CVE de Grattapaille dans lequel je travaille comme directrice, se trouve dans les hauts de Lausanne et regroupe deux sites : la Nurserie Sous-Bois

Plus en détail

!! "! # $ % &'%( % )&'* & +, ( % %- (%. / +% + 0%

!! ! # $ % &'%( % )&'* & +, ( % %- (%. / +% + 0% !! "! # $ % &'%( % )&'* & +, ( % %- (%. / +% + 0% Note aux lecteurs «Il s agit d un travail personnel et il ne peut faire l objet d une publication en tout ou partie sans l accord de son auteur.» REMERCIEMENTS

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail