ACCIDENTS DE PLONGÉE

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1 Conférence sur les accidents de plongée et la médecine hyper-bar du 31 Janvier 2004 donné par Stéphane Coucke, pour «Marinventure» et par le Dr Mario Côté, MD Directeur du CMPQ. Documentation 2005 Stéphane Coucke, pour «Marinventure enr.» (droits de reproductions et de publications interdits) ACCIDENTS DE PLONGÉE CLASSIFICATION IDENTIFICATION GESTION Sources : FFESSM, US Navy, NOAA. CMPQ Sources de l auteur : Marinventure.

2 LES CONTRE-INDICATIONS ET LA CLASSIFICATION DES ACCIDENTS A- LES CONTRE-INDICATIONS À LA PLONGÉE I- Justification Toute personne sachant nager peut pratiquer la plongée sous-marine, sauf certaines contre-indications. Tout enseignant ou tout plongeur doit se renseigner ou doit être bien informer sur les contre-indications éventuelles ou ayant pu survenir de façon temporaire ou définitive. II- Contre-indications définitives 1- appareil circulatoire : - anomalies cardiaques, congénitales ou acquises (infarctus) - coronarite (angine de poitrine, phlébite) 2- appareil respiratoire : - toute pathologie infectieuse évolutive ou laissant des séquelles (bronchite, pleurésie, tuberculose) - toute pathologie pleuro-pulmonaire susceptible de réduire le mécanisme ventilatoire (asthme, emphysème, clapets) 3- système nerveux : - troubles psychiatriques, épilepsie, traumatisme crânien ayant entraîné une perte de conscience, spasmophilie, tétanie 4- appareil endocrinien : - diabète 5- appareil urinaire : - atteinte rénale évolutive 6- ORL : - perforation tympanique permanente, intervention chirurgicale sur l oreille 7- ophtalmologie : - œil de verre, décollement de rétine, cécité 8- atteinte anatomique : - amputation, déformation, handicape moteur majeur III- Contre-indications temporaires - période de cicatrisation, période post-opératoire importante, grippe, angine, bronchite, otite, sinusite, rhinite - lésion d un tympan - hypertension artérielle - tachycardie (+100/minute) et bradycardie (-40/minute) - infection dentaire - ulcère - gastrite, colique, hépatite - grossesse - grande fatigue physique ou morale, anxiété - traitement médicamenteux, tranquillisants, drogues ou alcool - mal de mer, insolation, froid

3 IV- Conclusion Visite médicale annuelle si possible dans la médecine spécialisée et consultation après tout événement majeur modifiant l état de santé. B- LA CLASSIFICATION DES ACCIDENTS Nous classerons les accidents selon leur cause : I- Accidents mécaniques ou barotraumatiques Cause générale : application de la loi de Mariotte (variation de pression dans les volumes déformables). a) à la descente : - placage du masque - sinus - oreille - accident du scaphandrier b) à la remontée : - sinus - oreilles - dents - intestin et estomac - accident de scaphandrier - surpression pulmonaire II- Accidents toxiques ou biochimiques Cause générale : toxicité des gaz respirés à partir d une certaine pression partielle (Loi de Dalton). a) 02 : hyperoxie (effet Paul Bert, trop forte pression partielle, effet Lorrain-Smith, trop longue exposition) b) N2 : narcose c) C02 : intoxication, essoufflement d) CO : oxyde de carbone, intoxication III- Accidents de décompression ou biophysiques Cause générale : dissolution de l azote et reprise de sa forme gazeuse (Loi de Henry) aggravée par le grossissement des bulles ( Loi de Mariott). Type 1 : cutané, ostéoarticulaire (Bend) Type 2 : neurologique, cardiopulmonaire, cérébral, vasculaire, oreille interne IV- Autres accidents Cause variable inclassable dans les familles précédentes : Le froid, la noyade, accident dû au milieu, accident de plongée libre.

4 LES ACCIDENTS MÉCANIQUES, PHYSIQUES ET BAROTRAUMATIQUES I- JUSTIFICATION : Tous ces accidents sont régis par la loi de Mariotte À température constante, le volume d un gaz est inversement proportionnel à la pression qu il subit : si P augmente, V augmente et réciproquement. La différence de pression à la descente ou à la remontée entraîne des variations de volume des gaz contenus dans les cavités aériennes. Quand la différence de pression dépasse les limites de tolérances physiologiques, des lésions apparaissent. II- FACTEUR FAVORISANT : a) physique : - fatigue - troubles digestifs - exposition trop longue au soleil - état fébrile - mal de mer b) psychologique : - répercussion d une indisposition organique - climat psychologique défavorable - nervosité - peur - contrainte morale Tous ces facteurs ont pour conséquence une diminution des capacités de réaction et de contrôle. NE PAS PLONGER SANS ENVIE III- LES ACCIDENTS : - Placage de masque - Sinus - Oreilles - Dents - Estomac, intestins - Surpression pulmonaire - Accidents des scaphandriers - Accidents d apnée

5 Placage de masque sinus Oreille dents Estomac, intestins Surpression pulmonaire Causes Mécanisme (descente) Différence de pression entre l eau ambiante et l air à l intérieur du masque L air ne pouvant entrer dans la cavité il se produit un effet de ventouse qui entraîne une dépression : éclatement des capillaires sous-jacents Obturation Inflammation polypes Aspiration et décollement de la rétine Équilibrage impossible, obturation Déformation et déchirures Fissures, caries, plombages Diffusion de l air dans les cavités Aérophagie, fermentation, digestion Entrave partielle ou totale de l expansion de l air à la remontée : spasme de la glotte, peur ou anxiété, anomalie anatomique, asthme, emphysème. Mécanisme (remontée) Symptômes L air ne pouvant s échapper, il se produit un effet de surpression sans conséquence Sensation d aspiration sur le visage au niveau des yeux Effet de compression douloureuse Hypersécrétion des muqueuses et état congestif. Œdème et hémorragie Déformation du tympan et des fenêtres Douleur vive et perforation avec entrée d eau dans l oreille interne, vertiges, syncope Éclatement et fissures Douleurs dans la pulpe dentaire, bruit d éclatement Dilatation des parois et déchirures Ballonnement, douleurs stomacales ou intestinales d intensité variable Dilatation jusqu à la limite d élasticité, déchirures des alvéoles et des capillaires d autant plus grave et important que : - cela est près de la surface - V. air est important - vitesse de remontée rapide Les symptômes sont tous d intensité variables : oppression respiratoire ou insuffisance aiguë. Toux pouvant amener une spume rosée ou des crachats sanglant Douleur thoracique, état de choc, avec perte de connaissance, convulsions, paralysies et troubles de la vues, de la parole, embolisme Les symptômes sont immédiats Conséquences Traitements (conduite à tenir) Prévention Hémorragies oculaires et nasales, hématomes Gouttes, bains d yeux et consultation ophtalmologique Dès la descente insuffler de l air dans le masque ou stopper Même symptômes Remontée très lente (paliers) expiration forcée pour libérer les muqueuses Ne pas plonger si rhum ou rhinite Perte d équilibre, nausées, hémorragies Gouttes auriculaires et consultation ORL Ne pas plonger si otite ou oreilles sensibles Fissures, éclatements, syncope Ré-immersion à 10m et remontée très lente Hygiène dentaire classique Distension des parois stomacales, hémorragie interne Anti-spasmodique intestinaux et recompression en caisson Pas de repas à base de féculents ou de boissons gazeuses Toujours une embolie gazeuse accompagnée de conséquences secondaires plus grave : - Distension alvéolaire - Rupture alvéolaire et suivant l importance, rupture des capillaires + Suffusion plasmatique (passage du sang dans les alvéoles et œdème pulmonaire) gêne respiratoire et thoracique + Emphysème (passage de l air avec gonflement) du Médiastin : compression du cœur + Pneumothorax traumatique (diffusion de l air entre les 2 plèvres : poumons comprimés et échanges difficiles + Emphysème sous-cutané (diffusion de l air sous la peau) + Embolie gazeuse (anorexie des cellules en avales) + État de choc (pouls irrégulier) perte de connaissance + Embolie cérébrale, coma, mort Oxygénothérapie normobar et traitement de l état de choc Re-compression en caisson Pas d aspirine Pas d eau Ne pas bloquer l expiration à la remontée. Faire expirer les accidentés lors de sauvetage ou d exercices

6 IV- OEDÈME AIGÜ DU POUMON EN APNÉE : Lors de la descente ou lors d un séjour au fond en apnée. a) Cause et mécanisme : Le volume dans les poumons atteint le volume résiduel, la pression à l intérieure ne varie plus. La pression extérieure augmentant crée une dépression donc une aspiration sur les alvéoles et une suffusion plasmatique. Plus la cage thoracique est souple, plus la limite est reculée. b) Symptômes : Angoisse, oppression thoracique subite, douleur et perte de connaissance c) Conséquences : Suffusion plasmatique. d) Conduite à tenir : Remontée immédiate et oxygénothérapie vers un centre hyper-bar. e) Prévention : - Cet accident survient souvent chez le plongeur expérimenté ayant interrompu la plongée en apnée pendant quelques années. - Entraînement régulier et progressif. - Connaissance de ses limites. - Jamais plonger seul en apnée

7 LES ACCIDENTS BIOPHYSIQUES OU DE DÉCOMPRESSION I- JUSTIFICATION : Bien connaître les causes et les mécanismes de ces accidents pour mieux les traiter et surtout les prévenir. II- RAPPELS : a) Composition de l air : 20% 02 (4% consommé par l organisme par le métabolisme) 80% N2 non consommé et entrant en saturation dans les tissus. b) Loi de Mariotte : À température constante, le volume d un gaz est inversement proportionnel à la pression qu il subit : si P. augmente, V. augmente et réciproquement. C est une constante. c) Loi de Dalton : À température donnée, la pression d un mélange gazeux est égale à la somme des pressions de chaque gaz entrant dans la composition si ils occupaient seuls le volume total. Pp = Pabs X % 100 d) Loi de Henry : À température donnée, la quantité de gaz dissous à saturation dans un fluide est proportionnelle à la pression qu il règne à la surface ou autour de ce fluide. La tension est la pression d un gaz dissous dans un fluide. Les tissus principaux utilisés dans les calculs de table MN 90 : Le sang : 7mn Les muscles : 30mn Les graisses : 60mn La moelle : 120mn Tension ou PpN2 Pression ambiante coef. SC=2.54 coef. SC=1.82 coef. SC=1.58 coef. SC=1.54 = tension tissulaire ou Pp alvéolaire

8 e) Facteur de dissolution : - nature du gaz - nature du fluide (tissu) - pression ambiante (profondeur) - température - durée de l exposition - surface de l exposition - agitation (effort) III- CAUSES ET MÉCANISMES : Pendant la plongée, la quantité de gaz dissous N2 augmente + ou selon les tissus. Les accidents sont dû à une vitesse de remontée excessive ou au non-respect des procédures de décompression lors d une saturation critique des tissus. Les facteurs favorisants sont, une adiposité prononcée, une fatigue nerveuse ou physique, des efforts violents ou une augmentation du C02. - N2 reprend sa forme gazeuse dès qu il y a sur-saturation : petites bulles éliminées par la circulation dans le filtre pulmonaire (bulles circulantes) - Si la remontée est trop rapide, les bulles grossissent avant l échange pulmonaire et bloquent la circulation : embolie - Si pendant une remontée il y a une manœuvre de Vasalva ou un gonflage à la bouche de la bouée, il peut se produire une hyperpression pulmonaire supérieure à la pression des micro-bulles qui ne peuvent traverser la paroi alvéolaire et être ainsi éliminées. Les micro-bulles repartent dans la circulation artérielle, grossissent avec la pression ambiante qui diminue et provoquent une embolie. IV- SYMTÔMES : - Si il se produit un dépassement de la sur-saturation critique il y a un dégazage incontrôlé et une formation de grosses bulles qui bloquent rapidement la circulation. a) apparition des symptômes : 50% des probabilités d accidents surviennent dans les 30mn 25% 60mn 15% 03hrs 05% 06hrs Ils dépendent des tissus atteints.

9 b) Les accidents cutanés : Les puces : sensations de démangeaison sur la peau Les moutons : déformation des tissus par gonflements< des vaisseaux à cause de la présence de gaz dissous dans la circulation. Formation de micro-hématomes sous la peau. Accident bénin mais souvent annonciateur d un accident neurologique. Plus fréquent chez les scaphandriers ou en combinaison étanche dans un environnement gazeux différent (argon) ou dans un milieu à saturation différent du gaz dans la respiration. c) Les accidents ostéo-articulaires ou «bends» : Douleur aigüe à un membre et sensation d arrachement à une articulation devenant de plus en plus vive. Risque d immobilisation des articulations dû à la fréquence des «bends» d) Accidents neurologiques et atteinte des centres nerveux : Les plus graves car ils sont souvent irréversibles et laissent des séquelles permanentes Asthénie ou fatigue générale : pâleur, angoisse, malaise à la sortie de l eau (ne pas confondre avec le mal de mer ) c est un signe précurseur d accident plus grave avec complication, donc à surveiller de très près Paresthésie ou troubles sensitifs : douleur violente dans le canal médulaire ou les vertèbres, fourmillements dans les membres (souvent les jambes) impossibilité d uriner. Faire des tests neurologiques simples (Babinsky) sur les extrémités et la sensibilité des membres. Paralysie : - monoplégie (un membre) - hémiplégie (une moitié du corps) - quadriplégie ou tétraplégie (quatre membres) - paraplégie (dégazage au niveau de la moelle épinière) e) Troubles cardiaques et pulmonaires : Infarctus du Myocarde (muscle cardiaque) par la présence de bulles dans l artère Coronaire. Insuffisance respiratoire dû au dégazage dans l artère pulmonaire ou une de ses branches. f) Accidents de l oreille interne : ne pas confondre avec un barotraumatisme. Vertiges, nausées, audition difficile ou impossible dû à un dégazage dans l oreille interne.

10 g) Décompression explosive : Remontée très rapide ou baisse subite de la pression dans un caisson Défaillance cardiaque Surpression pulmonaire associée V- CONDUITE À TENIR : - Ne pas croire que «ça va passer» - Mettre en position coucher les pieds légèrement surélevés (favorise l irrigation du cerveau par gravité de la masse sanguine et empêche les bulles d y remonter) - Sécher, réchauffer, rassurer et traiter l état de choc - Oxygénothéraphie normobar (15l/mn 100%) augmentation de la Pp02 alvéolaire et augmentation de T02 dissous dans le sang - Administrer 0.5g d aspirine non-effervescent au ½ heures (max 1g) - Faire boire au moins 1 litre d eau dans l heure suivante et faire uriner l accidenté. NE JAMAIS RECOMPRIMER DANS L EAU SAUF SI VOUS CONNAISSEZ PARFAITEMENT LE PROTOCOLE DE TRAITEMENT NI UTILISER UN CAISSON MONOPLACE VI- PRÉVENTION : - Respect de la vitesse de remontée et des paliers indiqués par les tables et à la bonne profondeur. Bonne ventilation pendant les paliers. - Ne pas changer de tables entre 2 plongées. - Respecter les règles de consécutives, successives et plongées anormales. - Ne pas allonger les palier (sauf celui des 3 m) sans procédures ou se fixer une majoration sans protocoles établis. - Pas de manœuvre de vasalva au palier ni à la remontée. - Pas d effort excessif pendant la plongée, ni après. -Pas d apnée après la plongée. - Pas d altitude supérieure après la plongée. - Ne pas plonger avec une contre-indication et avoir toujours de l Oxygène disponible.

11 LES ACCIDENTS BIOCHIMIQUES OU TOXIQUES I- JUSTIFICATION : Les gaz que l on respire peuvent être toxiques dès lors que leur pression partielle dépasse un certain seuil. L hypoxie ou anoxie n est pas un accident toxique mais en raison de sa relation avec la loi de Dalton il sera traité dans ce cours. II- RAPPELS : a) composition de l air : 02 : 20.9% N2 : 79.8% C02 : 0.03% Gaz rares : 0.07% b) Loi de Dalton : À température constante, la pression d un mélange gazeux est égale à la somme des pressions qu aurait chacun des gaz s ils occupaient seuls le volume total. Pp = Pabs X % 100 c) Hématose : (membrane perméable) Diffusion par différence de Pp et de T de 02 et N2 III- ACCIDENTS PAR 02 : 02+Hb = Hb02 + faible partie de 02 dissoute C02+Hb = HbC02 Effet Bohr : si Pp C02 augmente = affinité de Hb pour 02 Effet Haldane : pour une même Pp C02, si Pp 02 augmente = quantité de C02 dans le sang diminue. A- HYPEROXIE : 1- Effet Lorrain-Smith : Cause : lors d une exposition au-delà de 2 heures à une Pp 02 supérieure à 0.5b, il survient des altérations de la surface alvéolaire diminuant les échanges gazeux respiratoires. Symptômes : face rosée, gêne respiratoire, toux, brûlures rétro-sternales, crampes musculaires (face), irritation. Conduite à tenir : baisser la Pp02 au plus vite

12 Prévention : ne jamais dépasser les limites des durées d exposition à une Pp 02 supérieure à 0.5b (voir formation en plongée technique Nitrox et Trimix) Utiliser les tables NOAA pour le calcule des OTU pour chaque plongée et par jour 2- Effet Paul Bert : Causes : 100% 02 (Pp02 supérieure à 1.6b), valeur Pp02 des mélanges respiratoires trop élevés. Effet narcotique de l 02 à grande profondeur. Symptômes : face rosée, réduction du champ visuel (effet tunnel), contractions musculaires, crise de type épileptique : - phase tonique : contraction intense des muscles - phase clonique : spasmes musculaires - phase résolutive : inertie, reprise de conscience Perte de connaissance si la Pp02 est maintenue et risque de nouvelles crises avec accélération des phases jusqu à la syncope et la mort. Conduite à tenir : baisser la Pp02 en remontant sauf en phase clonique (risque de surpression pulmonaire) et en cas de palier de décompression (prévoir des gaz moins riche en 02 ou transférer sur les gaz de fond) Prévention : bonne condition physique. Ne pas dépasser les limites de 1.6b de Pp02. Attention à la plongée profonde à l air (max 65m) et à la plongée Nitrox et Trimix (profondeur max des gaz de décompression) B- HYPOXIE : ou anoxie, n est pas un accident toxique. CAUSES : SYMPTÔMES : % 02 Pp 02 16% 0.16b 10% 0.10b 6% 0.06b > 6% > 0.06b Pouls et respiration augmentant, diminution de l attention et des mouvements précis, tachycardie, hallucinations et perte de conscience. Conscient mais jugement erroné. Insensibilité, fatigue et apparition de cyanose (couleur bleue) Nausées et vomissements. Effort impossible et cyanose intense. Respiration irrégulière, convulsions, syncope, mort

13 C- HYPOXIE ET LE RENDEZ-VOUS SYNCOPAL DES 7M : a) causes : - Hyper-ventilation excessive et baisse anormale du taux de C02. Pas d augmentation d 02 - Disparition du besoin d inspirer : taux insuffisant d 02 dans les tissus = syncope au fond. - Si remontée avant la syncope = baisse de T02 (Dalton) - Visage relevé vers la surface = compression de la nuque et du bulbe rachidien qui contrôle la respiration = mauvaise circulation dans les centres nerveux = anoxie des centres nerveux. - Pendant la remontée et parfois même arrivé en surface, perte de connaissance mais avec respiration = noyade ou syncope avec arrêt respiratoire. b) Symptômes : - Au fond : sensation de bien-être, euphorie. - À la remontée : attitude anormale, palmage excessivement lent. - Vision d étoiles, troubles de la sensibilité, vertiges, crise de tétanie, syncope. c) Prévention : - Pas d hyper ventilation excessive. - Connaître ses limites. - Être surveillé, même après l arrivée en surface. - Ne pas regarder en surface à la remontée sauf les 3 derniers mètres. IV- ACCIDENTS PAR N2 : NARCOSE a) Causes : Encore mal connues, mais il est constaté que : - La Pp02 augmentant, N2 agit sur le système nerveux. - La quantité importante de N2 empêcherait une élimination correcte du C02, donc on constat que la narcose apparaît à différentes profondeurs. b) Symptômes : - selon les individus (accoutumances, forme physique) - selon le contexte (anxiété, stress, froid, eaux troubles) - Facteur aggravant : augmentation de la Ppc02. - Sentiment d euphorie ou d anxiété. - Accentuation du dialogue intérieur. - Difficulté ou impossibilité de lire les instruments. - Comportement irraisonné. - Perte de connaissance. - Noyade.

14 c) conduite à tenir : Faire baisser la Ppn2 donc remonter légèrement et continuer. Occuper le «narcosé» Traiter les conséquences (stress, noyade) d) prévention : - Pas de plongée profonde si fatigue ou anxiété. - Descendre lentement. - S observer et observer les autres. - Connaître ses limites et avoir toujours un accompagnateur expérimenté. - Avoir des points de repères et s occuper l esprit. (lecture des instruments) e) Seuils courants et fréquents : - Plongeurs peu expérimentés : 35-40m ( ft) - Plongeurs expérimentés : 40-60m ( ft) V- ACCIDENTS PAR C02 : HYPERCAPNIE (ESSOUFFLEMENT) a) causes : Augmentation de la PpC02 dans le sang artériel provoquée par des causes : - Exogènes : air respiré, matériel, espaces mort. - Endogènes : production excessive de C02. Toxicité en plongée selon la profondeur : % C02 Pp C02 Effets < 2% < 0.02b Néant 2% 0.02b Respiration et cœur plus rapide. Maux de tête et nausées. 5% 0.05b Essoufflement, sueur, face congestionnée, cyanose. 7% 0.07b Torpeur, vertiges, ralentissement de la respiration. > 7% > 0,07b Augmentation des effets précédents, syncope, mort. Un pourcentage de 2% de C02 en surface correspond à : (selon la Pabs) - 10m à 4% - 20m à 6% - 30m à 8% - 40m à 10%

15 b) Conséquences en plongée : c) Symptômes : - Essoufflement. - Favorise la narcose. - Favorise l accident de décompression. - Accélération du rythme respiratoire. - Ventilation superficielle conduisant à l essoufflement. - Maux de tête. - Sueurs, bourdonnements, nausées, anxiété, conduite irraisonnée, syncope, noyade. d) conduite à tenir : 1) essoufflement : - Cesser tout effort. - Alerter un coéquipier. - Se forcer à expirer à fond. - Se raisonner. - Remonter sans faire d effort (bouée) 2) si maux de tête au retour : e) prévention : 1) exogène : 2) endogène : - Bien se ventiler et au besoin Éviter le soleil. - Ne pas prendre froid. - Plongées suivantes : mieux se ventiler, pas d apnées au fond - Bon air dans les bouteilles. - Bouteilles bien ouvertes. - Détendeur bien réglé. - Combinaison de plongée adaptée. - Tuba pas trop long ou diamètre trop petit. - Jamais seul. - Pas d effort excessif. - Bonne ventilation et expiration. - Bonne condition psychique et physique. - Bonne technique. - Pas d immersion avec un début d essoufflement en surface.

16 VI- ACCIDENTS PAR OXYDE DE CARBONE : C0 a) Caractéristiques : Incolore, inodore et sans saveur. Indécelable sans appareil. Très explosif et brûle en dégageant du C02. b) Provenance : Principalement venant du produit de la combustion des moteurs thermiques De certain feu (plastique) et produits chimiques. Les gaz des villes, cheminées et haut-fourneaux. c) Toxicité : 1L de C0 dans : L d air (cylindre plein) : trouble de la vue, bourdonnements, respiration difficile, paralysie des jambes L d air : perte de connaissance L d air : syncope et mort rapide L d air : mort. Correspondance de la profondeur : 1 L de Co dans L d air : d) Mécanisme : - 10m = L - 20m = 6600 L - 30m = 5000 L - 40m = 4000 L - 50m = 3300 L 02 + Hb = Hb02 Hb02 + C0 = HbC0+02 (carboxyhémoglobine qui empêche 02 d oxygéner Les tissus. Il faut 300 à 400 fois plus d 02 pour dissocier le C0 de l hémoglobine que Le C02. e) Conduite à tenir : Oxygénothérapie normobar et évacuation rapide vers un centre de Re-compression et éventuellement remplacement du sang. f) Prévention pour la plongée : Vérifier la qualité de l air respiré et faire très attention à la prise d air des Compresseurs thermiques.

17 VII- ACCIDENTS PAR VAPEUR D HUILE ET EAU : a) causes : - Présence de vapeur d huile et d eau dans l air comprimé. Effets : - eau : rien sur l organisme (rouille dans les cylindres en acier) - huile : fixation sur le surfactant des alvéoles et diminution de la surface d échange respiratoire. b) Symptômes : - Goût désagréable - Irritation des tissus pulmonaire. c) Conduite à tenir : d) Prévention : - Oxygénothérapie - Traitement médical éventuellement. Bon entretien du compresseur et des filtres. LA NOYADE I-JUSTIFICATION : La noyade est un risque à ne pas sous-estimer en plongée. La définition est un arrêt respiratoire par inondation des voies aériennes, pouvant entraîner la mort par arrêt cardiaque. Le terme «inondation» est relatif au moment de l arrêt cardiaque. II- RAPPEL : Hématose : fonctionne selon les lois de Henry (saturation) et Dalton (pression partielle). Différence entre T et Pp dans les alvéoles pulmonaires. Diffusion : échange à travers une membrane perméable (paroi alvéolaire) Osmose : état d équilibre entre des fluides de différentes tensions et teneur en gaz. III- CAUSES ET MÉCANISME : a) Noyade primaire : 1- L eau est «respirée» (boire la tasse), soit par maladresse, déficience du matériel, fatigue ou manque de technique. 2- Inhibition psychique (panique). 3- Agitation en surface. 4- Apnée réflexe en immersion. 5- Convulsions. 6- Arrêt respiratoire. 7- Arrêt cardiaque.

18 Les états successifs : 1- Mort apparente : 2- Mort clinique : 3- Mort réelle : - plus de ventilation. - le cœur bat, tension artérielle faible. - grave mais réversible. - fibrilation cardiaque suivit d un arrêt du cœur. - très grave, réversible mais séquelles neurologiques importantes si arrêt circulatoire de plus de 3 minutes. - arrêt cardiaque. - abaissement de la température centrale. - anoxie du tronc cérébrale. - Irréversible, sauf exception et séquelles. b) Noyade secondaire de type syncopale primaire : (hydrocuti on) Perte de connaissance et syncope suivit d une inondation des voies aériennes. IV- TYPES DE NOYADES : - déplacement du sang vers la périphérie. - perturbation de la circulation sanguine. - immersion et choc thermo-différentiel. - afflux de sang vers le cœur, chute de tension et syncope. - choc cryo-allergique et décharge d histanime (contraction des muscles lisses et vaso-dilatation des artèrioles) provoqué par le contact de l eau froide. - syncope due à un choc traumatique. - mort par arrêt cardio-respiratoire. L osmose est un phénomène de diffusion entre deux solutions de concentrations différentes et entre des membranes perméables ou semi-perméables. Le passage s effectue de la solution la moins concentrée (hypotonique) vers la plus concentrée (hypertonique). hypotonique niveau baisse Niveau monte hypertonique Le liquide va du milieu le moins concentré vers le milieu le plus concentré à travers une membrane osmotique (membrane alvéolaire)

19 La concentration en sel : - de l eau de mer : 30 à 35g/L - de l eau douce : 0g/L - du sang : 9g/L a) En eau douce : Par diffusion et osmose, l eau douce traverse la paroi alvéolaire et pénètre dans la circulation sanguine. Conséquences : - Destruction du surfactant et plus grande perméabilité de la paroi alvéolaire. - Hypervolhémie (augmentation de la masse sanguine qui peut doubler en quelques minutes, surcharge du cœur, augmentation de la pression et désamorçage du cœur. - Hémolise (éclatement des hématies globules rouges hypertoniques) diminution du nombre d hématies et de la capacité de transport de 02 et évacuation de C02. - Perturbation gazeuse et chimique. - Fibrilation cardiaque. b) En eau de mer : Le plasma sanguin traverse la paroi alvéolaire et pénètre dans les poumons. Conséquences : - Distension alvéolaire et œdème pulmonaire. - Hypovolhémie (diminution de la masse sanguine) - Épaississement du sang et circulation difficile. - Baisse de la tension artérielle. V- SYMPTÔMES : VI- CONDUITE À TENIR : AGIR VITE Chances de survie : 1- Perte de connaissance + arrêt respiratoire. 2- Perte de connaissance + arrêt cardiaque. 3- Noyade primaire (arrêt cardiaque avant noyade) = noyé bleu (cyanosé) 4- Noyade secondaire (arrêt cardiaque après noyade) = noyé blanc. - 95% après 1mn - 75% après 3mn - 25% après 6mn - 3% après 8mn 1- sortir de l eau 2- faire un bilan primaire 3- alerter les secours médicalisés 4- secourir

20 ALGORITHME DE CONDUITE INITIALE PLONGÉE DANS LES DERNIÈRES 24 HEURES? MALADIE DE DÉCOMPRESSION PEU PROBABLE SIGNES ET SYMPTÔMES LÉGERS : 1. RASH CUTANÉ 2. FATIGUE LÉGÈRE PAS D ÉVACUATION IMMÉDIATE PREMIERS SOINS % O 2 30 MIN. 2. MAINTENIR UNE HYDRATATION 3. OBSERVER POUR APPARITIONS DE SYMPTÔMES PLUS SÉVÈRES 1. DOULEURS ARTICULAIRES 2. CHANGEMENT DE PERSONNALITÉ 3. ÉTOURDISSEMENT OU FAIBLESSE SIGNES ET SYMPTÔMES SÉVÈRES : 4. PARALYSIE FACIALE 5. TROUBLES VISUELS 6. DOULEUR THORACIQUE 7. TOUX PERSISTANTE 8. DYSPNÉE 9. HÉMOPTYSIE 10. ATAXIE 11. DÉSORIENTATION 12. PARESTHÉSIE,PARÉSIE OU PARALYSIE 13. SYNCOPE 14. CONVULSION 15. ARRÊT RESPIRATOIRE RÉCUPÉRATION? 1. ABC ET RCR SI NÉCESSAIRE 2. POSITION DÉCUBITUS LATÉRAL 3. ADMINISTRER 100%O 2 4. SOLUTÉ NaCI 0.9% OU LACTATE RINGER 5. AVISER CMPQ SI PATIENT ASSURÉ PAR DAN CONTACTER DAN R-X POUMONS AVANT TRANSFERT GARDER LE PATIENT EN OBSERVATION APPELER CMPQ ÉVALUATION VERS CHAMBRE HYPERBARE 2. MAINTENIR PRESSION CABINE PROCHE DU NIVEAU DE LA MER SINON VOL EN DESSOUS DE 1000 FT ALTITUDE 3. COMPLÈTER RECUEIL INFORMATION CONCERNANT L ACCIDENT Sources CMPQ

21 ALGORITHME D URGENCE DE PLONGÉE ACCIDENT DÉCOMPRESSION/ EMBOLIE GAZEUSE ACCIDENT DE PLONGÉE PLONGEUR CONSCIENT? CONTRÔLE DES : -VOIES RESPIRATOIRES, -RESPIRATION ET POULS, -HÉMORRAGIES. BESOIN DE TRAITEMENT HYPERBARE? COMPRESSION À 60 PIEDS DÉBUT 100% O 2 MAINTENIR LE PLONGEUR DANS UNE POSITION CONFORTABLE, HYDRATER, COUVRIR ET PRÉVENIR CHOC COMPLÉTER UNE PÉRIODE DE 20 MIN COMPLÉTER TX TT6 SYMPTÔMES RÉSOLUS? CONTINUER COMEX 30 ou TT6A COMPLETER TX TT6 MODIFIÉ SYMPTÔMES S AGGRAVANT? COMPLÈTER 2 PÉRIODES 100% O 2 SYMPTÔMES S AGGRAVANT? COMEX 30 50/50 NITROX ou COMPRESSION À L AIR ou 50/50 NITROX À 165 PIEDS CONTACTER DAN (919) Consultation d un médecin niveau III SYMPTÔMES RÉSOLUS? NOTA NOTA : Seulement face à des symptômes sérieux (comme paralysie des membres) doit-on considérer une TT7. Si possible utiliser 50/50, 80/20, 84/16 H e /O 2 au lieu de l air. Autres options : tables COMEX 30 ou Tables Catalina peuvent être utilisées. Sources CMPQ

22 ALGORITHME RÉAPPARITION DES SYMPTÔMES DURANT LE TRAITEMENT DIAGNOSTIC DE RÉAPPARITION DES SYMPTÔMES 0-60 pieds 60 + pieds PLONGEUR EN 100% O 2 RECOMPRESSER À60PIEDS COMPLÉTER 3 PÉRIODES O 2 À 60 PIEDS Contacter DAN AU : (919) CONSULTATION D UN MÉDECIN D E NIVEAU III SYMPTÔMES RÉSOLUS? COMPLÉTER TX TT6 MODIFIÉ NOTA NOTA. Seulement face à des symptômes sérieux (comme paralysie des membres) doiton considérer une TT7. Si possible utiliser 50/50,80/20,84/16 HeO2 au lieu de l air. Autre option : une tables COMEX 30 ou tables Catalina peuvent être utilisées. Sources CMPQ

23 PROCÉDURES D ÉVACUATION POUR UN ACCIDENT DE PLONGÉE (CMPQ) Chaque entreprise de plongée doit entreprendre un plan d évacuation en cas d urgence en plongée et faire connaître ses intentions lors d une urgence. PLONGEUR CONSCIENT et ALERTE 1. Évaluer la victime, ses voies respiratoires, sa respiration et sa circulation. Mettre la victime sous 100% oxygène. 2. Appeler le 911 donnez-leur votre nom, informez-les de votre emplacement, qu il s agit d un accident de plongée, l état du plongeur et qu il doit recevoir des soins hyperbares. Dites-leur de contacter le Centre de médecine de plongée du Québec au Si le transport par voie terrestre n est pas possible, contactez le Centre de médecine de plongée au et informez le médecin de garde de votre situation pour coordonner une évacuation aérienne. 4. Évaluer la victime et noter l information requise, faire un examen neurologique rapide, prendre le plus d informations possibles sur la plongée, garder l ordinateur (s il y en a un) avec le plongeur, récupérer tout l équipement du plongeur (bouteille, détendeur, veste de flottaison ) Noter l état de l équipement, questionner le partenaire de la victime pour avoir plus d informations sur les événements ayant causés l événement. 5. Si on présume un accident de décompression ou toute autre maladie reliée à la plongée, garder la victime sur le dos ( ne pas élever les pieds) Couvrir et hydrater la victime. S il y a nausée ou possibilité de vomissement retourner la victime sur le côté pour permettre le dégagement des voies respiratoires. 6. Lorsque le transport est disponible transférer la victime aux ambulanciers avec toutes les informations pertinentes. La personne en charge de la plongée doit accompagner la victime pour transmettre les informations nécessaires à l équipe médicale. N.B. Durant le transport, l altitude doit toujours être gardée sous les 1000 pieds. Sources CMPQ

24 PLONGEUR INCONSCIENT 1. Évaluer la victime, ses voies respiratoires, sa respiration et sa circulation. Mettre la victime sous 100% oxygène avec un débit de 15 litres par minute. 2. Appeler le 911 ou {VHF CH 16 (PAN PAN PAN) si en mer} donner leur votre nom, informez-les de votre emplacement, qu il s agit d un accident de plongée, l état du plongeur et qu il doit recevoir des soins hyperbares. Dites-leur de contacter le Centre de médecine de plongée du Québec au Si le transport par voie terrestre n est pas possible, contacter le Centre de médecine en plongée au et informer le médecin de garde de votre situation pour coordonner un évacuation par voie aérienne. 4. Continuer à évaluer et surveiller la victime. 5. Amasser le plus d informations possibles sur les événements de l accident, garder l ordinateur (s il y en a un) avec le plongeur, récupérer tout l équipement du plongeur (bouteille, détendeur, veste de flottabilité ) et noter l état de chaque item; questionner le partenaire (s il y en a un ) de la victime pour avoir plus d information sur les événements ayant causés l accident. 6. Lorsque le transport est disponible transférer la victime aux ambulanciers avec toutes les informations pertinentes. La personne en charge de la plongée doit accompagner la victime pour transmettre les informations nécessaires à l équipe médicale. N.B. Durant le transport, l altitude doit toujours être gardée sous les 1000 pieds. Sources CMPQ

25 EXAMEN NEUROLOGIQUE RAPIDE Nom du patient : Endroit : Date : Heure : Normal Anormal TÊTE ET COU Orientation (heure,nom, lieu) Acuité visuelle ( compter les doigts, demander s il y a diplopie) Champ visuel ( ramener le doigt de derrière la tête du patient) Pupilles égales et réactives à la lumière Mouvements oculaires ( mouvement irrégulier; H-pattern) Sensation du front, des joues, de la mâchoire inférieure Serrement des dents ( observer les muscles de la mâchoire ) Front ridé Yeux fermés bien fort (observer les muscles au-dessus et au-dessous des yeux) Sourire ou grimace Examiner l ouïe / bruits Déglutition Tirer la langue ( noter si dérivation sur un coté) Haussement des épaules ( appliquer une force sur les deux épaules) SENSATION Demander s il y a sensation inhabituelle Examiner sensation des bras, du dos, du tronc, des jambes Demander si la sensation est la même des deux cotés FONCTION MOTRICE Doigt serre bilatéralement Pouces vers le bas, résistance à séparer les bras Examiner flexion et extension des hanches, genoux et chevilles Réflexe cutanée plantaire ( orteils vers le bas = normal) NOTA : Ajoutez une note explicative sur toutes les anomalies. Sources CMPQ

26 PLAN D URGENCE ET D ÉVACUATION SANITAIRE URGENCES EN MER : 1 (800) VHF : 16 CELLULAIRE : * 16 URGENCES MÉDICALES : 911 URGENCES HYPERBAR : 1 (888) AIR MÉDIC : 1(877) RECHERCHES MARITIMES : 1 (418) ou 1 (800) CAISSON HYPERBAR : Montréal : 1 (514) # 0 Québec : 1 (418) MÉDECINS HYPERBAR : Dr Robert Doucet : 1 (418) Dr Mario Côté : 1 (418) Dr Stéphane Tremblay : 1 (418) HÔPITAUX : Québec : 1 (418) Lévis : 1 (418) Rimouski : 1 (418) ou 911 POLICE : SQ : 1(800) Cell. * 4141 ou 911 CENTRE ANTI-POISON : 1 (418) BASE DE PLONGÉE LOCALE : TÉLÉPHONES PERSONNELS : DAN : 1(919) (en Anglais) ou 1 (800) AUTRES :

27 SUIVRE ET RESPECTER LES INSTRUCTIONS DU PLAN D URGENCE ET D ÉVACUATION EN CAS D ACCIDENT DE PLONGÉE AGIR VITE : INTERVENEZ LE PLUS VITE POSSIBLE AUPRÈS DE LA VICTIME, SORTIR DE L EAU ET FAIRE UN BILAN PRIMAIRE. PRÉVENEZ ET RÉPARTISSEZ LES TÂCHES SI POSSIBLE. IDENTIFIEZ LE PROBLÈME ET ORGANISEZ L ÉVACUATION EN CONSÉQUENCE. SURVEILLEZ EN PERMANENCE ET APPROFONDISSEZ VOTRE BILAN. FOURNIR LES DOCUMENTS NÉCESSAIRES POUR LES TRAITEMENTS EN CHAMBRE HYPERBAR OU AUX SERVICES MÉDICALISÉS. FACILITEZ LA RAPIDITÉ DE L ÉVACUATION. EN CAS D ACCIDENT DE PLONGÉE : IL EST INDISPENSABLE DE PRÉVENIR LES SERVICES D URGENCE DE LA NATURE DU PROBLÈME. ORGANISEZ LES SECOURS ET L ÉVACUATION EN FONCTION DU TYPE D ACCIDENT SURVENU : ACCIDENT DE DÉCOMPRESSION OU SURPRESSION PULMONAIRE, NOYADE ou autres DEMANDEZ UNE ÉVACUATION PAR VOIE AÉRIENNE SI NÉCESSAIRE. VOUS DEVEZ UTILISER LES DOCUMENTS ET PROTOCOLES DE 1 ER SECOURS MIS À VOTRE DISPOSITION POUR INFORMER DE L ÉTAT ET DES SOINS DÉJÀ PRODIGUÉS SUR LA VICTIME, AUX SERVICES D URGENCES. REMPLISSEZ LES RAPPORTS D ACCIDENTS DE PLONGÉE PROPOSÉS PAR LES AGENCES DE PLONGÉE (PADI, NAUI) CONTACTEZ LES ASSURANCES ET LES PROCHES. POUR APPELER LES SECOURS : 1. COMPOSEZ LE NUMÉRO DU SERVICE REQUIS OU APPELEZ SUR LE CANAL 16 DE LA VHF PUIS SUIVEZ LES PROCÉDURES. 2. DITES CLAIREMENT : «ICI., NOUS AVONS UNE URGENCE MÉDICALE, OU UN ACCIDENT DE PLONGÉE DE TELLE NATURE, NOUS SOMMES À., DEMANDONS UNE ÉVACUATION. 3. INDIQUEZ PRÉCISEMENT L ENDROIT OÙ VOUS ÊTES ET LA MANIÈRE LA PLUS FACILE POUR VOUS Y TROUVER. 4. DONNEZ AUX SERVICES D URGENCES UN NUMÉRO POUR VOUS JOINDRE OU RESTEZ À L ÉCOUTE SUR LA VHF. 5. SUIVEZ ATTENTIVEMENT LES INSTRUCTIONS QUE L ON PEUT VOUS FOURNIR POUR VOUS DIRRIGER VERS UNE AUTRE ZONE D ÉVACUATION. SOYEZ EFFICACE ET PROFESSIONNEL!

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