Présentation de l Equipe spécialisée Alzheimer



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Transcription:

Présentatin de l Equipe spécialisée Alzheimer Face à la maladie d Alzheimer : une répnse nn médicamenteuse au dmicile Une équipe spécialisée à cmpétences pluridisciplinaires. Un plan de sins glbal et persnnalisé. Une thérapie pur valriser et préserver l autnmie du patient au qutidien. I Qui smmes nus? L AIMV (Agir Innver Mieux Vivre) est une assciatin li 1901 à but nn lucratif. Créée le 10 avril 1956, l AIMV s est engagée depuis 50 ans, à participer à tute initiative permettant de dévelpper la slidarité et l aide à l égard des ppulatins fragiles. L AIMV emplie 2000 prfessinnels salariés et prpse un accmpagnement pérenne et fiable à la ppulatin de la Lire, auprès de 20 000 persnnes. 2 dmaines d actin : le scial (Aides à dmicile, téléassistance, prtectin des majeurs) et la santé (EHPAD, Sins de suite et réadaptatin, centre de santé infirmiers). 1 filière Alzheimer : Un accueil de jur, une frmatin aux aidants et une équipe spécialisée Alzheimer. Cette ESA qui fait partie intégrante du SSIAD (Service de Sins Infirmiers A Dmicile) du Centre de Santé AIMV intervient dans les cmmunes suivantes : Saint Etienne, Terrenire, Saint Jean Bnnefnds, Srbiers, Rchetaillée, Planfy, Saint Genest Malifaux, Tarentaize, Le Bessat, La Ricamarie, Firminy, Fraisses, Le Chambn Feugerlles, Rche la Mlière, Saint Victr sur Lire, Saint Genest Lerpt, La Fuilluse, Villars, L Etrat, Saint Priest en Jarez, La Tur en Jarez, Saint Héand, La Talaudière. ESA Préparatin Cllque infirmier 03/02/2012 Page 1/10

II Histrique Plan Alzheimer 2008 2012 : mesure 6 Par sn engagement tant au niveau natinal que départemental, dans le cadre de la mesure 6 du plan Alzheimer 2008/2012 faisant suite à une étude faite aux Pays Bas, l Assciatin a dévelppé en 2009, l équipe spécialisée dans l accmpagnement et la réhabilitatin à dmicile des persnnes atteintes de la maladie d Alzheimer (10 places). L bjectif de cette mesure est de dévelpper 500 équipes sur le plan natinal d ici 2012, d rganiser et de fédérer une prise en charge glbale autur et pur le bénéfice de la persnne malade et de ses aidants. Une étude Néerlandaise qui a fait ses preuves tant au niveau du sin et que de la rentabilité écnmique : Interventins : 10 séances d ergthérapie sur 135 patients de plus de 65 ans avec une démence légère à mdérée. Résultats au niveau médical : L améliratin de l autnmie des patients dans les activités de la vie qutidienne est significative jusqu'à 12 semaines après les interventins. Le bénéfice est plus élevé que les essais de médicaments u d autres interventins psychsciales. Diminutin du fardeau de l aidant. Résultats au niveau écnmique: L améliratin de l autnmie des patients pris en charge diminue la fréquence des visites chez les médecins et les hspitalisatins. Le bénéfice net est évalué à envirn 1700 eurs par persnnes. Quelques chiffres sur la maladie En France, n estime à 860 000, le nmbre de persnnes atteintes d Alzheimer u de maladies apparentées. Dans la Lire, la dernière estimatin datant de 2005 indiquait que 12 400 persnnes était atteintes d Alzheimer u de maladies apparentées. Suivant les dnnées du schéma départemental 2008 2012 de la Lire en faveur des persnnes âgées, n estime à envirn 18 500 le nmbre de persnnes qui présenternt une maladie d Alzheimer dans la Lire en 2020 et à 32 500 en 2040. Alrs que 80 % des persnnes suhaitent rester à dmicile, le maintien à dmicile des persnnes atteintes de la maladie d Alzheimer s avère plus rare que pur les persnnes âgées suffrant d autres pathlgies. Ainsi seules 40 % des persnnes présentant une atteinte mdérée de la maladie vivent à dmicile. La maladie d Alzheimer cnstitue par ailleurs la principale cause d entrée en institutin. Actuellement, la prise en charge à dmicile est trp suvent limitée à des sins du type nursing et les persnnels intervenant ne snt pas tujurs frmés à la prise en charge des trubles cgnitifs. Or, les mauvaises pratiques de sins u de prise en charge peuvent être délétères et accélérer l évlutin de la maladie. En France, les activités de stimulatin cgnitive et de réhabilitatin de la persnne malade et de frmatin de l aidant restent encre très peu dévelppées et tujurs réalisées hrs du dmicile. ESA Préparatin Cllque infirmier 03/02/2012 Page 2/10

III Présentatin du service Pur qui? Aux persnnes atteintes de la maladie d Alzheimer u apparentées diagnstiquées à un stade léger u mdéré de la maladie. Cmment? Accueil de jur, AVS, IDE, SSIAD, reprise d activités sciales ESA Préparatin Cllque infirmier 03/02/2012 Page 3/10

Purqui? Réhabiliter et accmpagner par l activité crprelle avec la psychmtricienne Le sin en psychmtricité vise à maintenir et à renfrcer les ressurces mtrices et psychiques de la persnne par le biais de situatins ludiques partagées. En s appuyant sur la cmmunicatin nn verbale, la psychmtricité est un espace privilégié d échange et favrise l expressin de la persnne, sn aisance crprelle, sn attentin, sn adaptabilité, sa créativité La psychmtricienne prpse des médiatins crprelles dynamiques (mise en muvement, travail de cnscience crprelle) et aussi de détente (relaxatin, apprche sensrielle), adaptées aux besins et intérêts de la persnne. EXEMPLES D INTERVENTIONS EN PSYCHOMOTRICITE : Mbilisatin des capacités psychmtrices telles que l équilibre, la psture, l rganisatin spatiale et temprelle, la mémire, les crdinatins, le tnus, la cnscience du crps. Sutien face aux manifestatins de suffrance telles que le repli, l anxiété, l agressivité Mise en place de temps de distractin, de bien être, de plaisir et de répit. Aide aux aidants : permettre de mieux cmprendre et d adapter sa relatin à la persnne dans le respect de chacun. Réhabiliter et accmpagner par l activité de la vie qutidienne avec l ergthérapeute L bjectif de la prise en charge ergthérapique est le maintien de l autnmie dans les activités de la vie qutidienne. La prise en charge est basée sur une évaluatin précise en situatin d activité pur limiter au maximum les situatins de handicap, dans le but d amélirer la qualité de vie des malades et de leurs aidants. EXEMPLES D INTERVENTIONS EN ERGOTHERAPIE : Réhabilitatins dans les gestes de la vie qutidienne : l ergthérapeute favrise le maintien des capacités résiduelles, l'apprentissage de technique de cmpensatins et l éducatin aux aidants des gestes adaptés. Exemple: Cuisine thérapeutique / Réapprendre à la persnne à srtir du fauteuil seule, prévenir les trubles muscul squelettiques des aidants. L adaptatin de l envirnnement : vise l accessibilité, la sécurité et l autnmie. Exemple : Prpsitin de barre de duche, tilette, réaménagement de la cuisine. Favriser la cmmunicatin et l expressin : Mise en place d activités revalrisantes. Exemple : Atelier mémire, quizz musical, cuisine thérapeutique. Accmpagner et sutenir la persnne et ses aidants avec l Assistante en sins de gérntlgie En cmplémentarité du travail effectué par la psychmtricienne et l ergthérapeute, l assistante en sin de gérntlgie participe au prjet individualisé. Venant d une frmatin d aide signante, l assistante en sin de gérntlgie participe à 140 heures de frmatin prfessinnalisante animée par des spécialistes. Elle cncurt à l aide individualisée au sin qutidien et la réhabilitatin, à la stimulatin des capacités, à la cmmunicatin et à la relatin avec les aidants. EXEMPLES D INTERVENTIONS DE L ASSISTANTE EN SOIN DE GERONTOLOGIE : Observer et guider les cmprtements. Guider une tilette en utilisant la technique la plus apprpriée. Assurer le cnfrt du patient en utilisant les aides techniques nécessaires. Surveiller l état de santé générale de la persnne. Stimuler les capacités restantes par les activités spécifiques en fnctin ntamment de l évaluatin faite par d autres prfessinnels : activité physique, sciale et de lisirs. ESA Préparatin Cllque infirmier 03/02/2012 Page 4/10

La spécificité de l ASG : Avir une cnnaissance apprfndie de la maladie. Savir analyser les cmprtements pur ajuster les prises en charge. Rechercher l autnmie du patient dans le qutidien (le laisser faire). Revalriser le patient et l aidant. Etre un signant médiateur entre le patient et l aidant. IV L équipe pluridisciplinaire Présentatin de 2 cas clinique : un patient jeune et un patient plus âgé (Objectif, myens et résultats). MADAME D. 52 ANS Mme D. âgée de 52 ans, ancienne ASH (Agent de Service Hspitalier), vit avec sn mari dans une maisn en milieu rural. Mme D. est une persnne sprtive et aime entretenir sn dmicile. Néanmins, elle a une attitude timide qui cache une anxiété. L accueil est chaleureux, en présence de sn mari qui est préccupé. MMS à 19/30 psé par le médecin du centre mémire un mis avant la prise en charge. I. Prise en charge en ergthérapie Bilan d ergthérapie : Désrientatin temprelle Altératin des fnctins exécutives Difficultés pur cuisiner (attentin divisée, rganisatin, gestin des imprévues) Objectifs : Rednner autnmie à Mme D. pur cuisiner Prise en charge : Cuisine thérapeutique avec l assistante en sins de gérntlgie Cnseils d rganisatin pur faciliter la préparatin du repas Cuisine thérapeutique : Objectif : Maintien de l autnmie pur la cuisine Myens : Cnseils et gestin de l activité avec l assistante en sins de gérntlgie 1 Préparatin de l activité lire la recette, la réécrire si nécessaire mettre les ingrédients et ustensiles chrnlgiquement par rapprt à la recette. les rganiser sur la table de cuisine. 2 Exécutin de la recette : veiller à la sécurité. ccher chaque étape pur éviter d y revenir demander de faire une chse à la fis surveiller les taches implicites (sus taches nn décrites dans la recette). cntrôler de la cuissn. nettyer et ranger le plan de travail à la fin de la cuisine 3 Dégustatin : Autcritique Qualité de la prductin ESA Préparatin Cllque infirmier 03/02/2012 Page 5/10

Prise de plaisir durant l activité Principes : Ne pas mettre la persnne en situatins d échecs Attentin aux situatins de danger Eviter de slliciter l attentin divisée En cas de difficulté, revenir à l étape de la recette Cadre : Séance d 1h Travail en pluridisciplinarité avec l ergthérapeute et l assistante en sins de gérntlgie Au dmicile de la persnne ORGANISATION DES REPAS TABLE DE REFERENCE INGREDIENTS : -entrée -plat dessert -cndiments (sel, pivre, épices) USTENSILES DE CUISINE : -plats, casserles cuteau, furchette batteur, mixeur RECETTE : -Réécrite en grs si nécessaire Ccher chaque étape II. Prise en charge en psychmtricité Les cuisines thérapeutiques nt révélées une anxiété imprtante qui limite sa gestin du qutidien. C est purqui des séances de psychmtricité nt été prpsées à Mme D. Premier entretien : Cibler les besins en rapprt à la gestin du stress Inquiétudes par rapprts aux changements de cmprtement (présence d agressivité) et évlutin de la maladie Difficultés à cntenir ses émtins ESA Préparatin Cllque infirmier 03/02/2012 Page 6/10

Prise en charge : Séances de relaxatin passive Travail autur de la respiratin Autmassage III. Relaxatin Phts Prtcle IV. Résultats Les cuisines thérapeutiques nt rednné de l autnmie à Mme D. et la régularité des séances lui a permis de s apprprier les techniques d rganisatin et de préparatin qui fnt désrmais partie de ses habitudes de vie Mme L. reprend seule les utils prpsés en séances de psychmtricité. Sn hypersensibilité émtinnelle s est amindrie. Ses mments de clère ne snt plus présents seln elle. Il est pssible de mieux gérer sn vécu d échec en stppant l activité pur reprendre par la suite plus sereinement. I. Présentatin MONSIEUR L. 76 ANS Mr L. est âgé de 76 ans, vit seul dans sn appartement très étrit (baignire sabt, tapis partut, pas d accessibilité, chaises trp petites, gazinière) au 4eme étage sans ascenseur. Sn apparence est négligée (habits trp petits ainsi que sn appartement (deur, rangement, saleté). Mr est très timide, en retrait, peu bavard, le faciès un peu triste. Célibataire, pas de famille à part une nièce qui n habite pas à Saint Etienne. Indiqué par un gériatre de l hôpital. Accueillant mais sans demande d aide précise. Aide extérieure: passage aide signant, aide ménagère, démarrage ADJ, prtage du repas. II. Bilan psychmteur Trubles de l équilibre : ATCD de chute, dans transferts pas de freinage pur s assir, appréhensin à la marche. Trubles tniques : Peu d amplitude des articulatins dans le bas de sn crps difficile à mbiliser. Hypertnie dans les membres et hyptnie de l axe. Trubles du schéma crprel : Oublie systématique des MI dans les imitatins de pstures. Trubles de l rganisatin spati temprel : ubli ses RDV, dessins superpsés, pas de représentatin spatiale (pas de mémire spatiale). Trubles de mémire Trubles de la cmmunicatin : se dit timide, peu de mimgestualité (regard vers le bas). Mr L mntre des difficultés sur le plan de sa mtricité (fixé au niveau des MI) lié à des trubles tniques et d équilibre qui fragilise sa stabilité interne (timidité, assurance et aisance crprelle entravées). ESA Préparatin Cllque infirmier 03/02/2012 Page 7/10

Des stratégies de cmpensatins de ses trubles lui permettent de garder une maîtrise de sn qutidien. Il semble purtant en difficulté au niveau de sn rganisatin : ne peut pas suivre sn planning, marche précaire pur ses curses, trubles spatiaux et trubles tempraux. III. Objectifs préserver sn autnmie au dmicile : l aider à se repérer dans l rganisatin de sa jurnée, amélirer l accessibilité et la sécurité du dmicile. maintenir sn autnmie à l extérieur : l aider à maintenir ses repères spatiaux, à planifier ses srties, travail de réassurance dans la marche. IV. Myens 2 séances d Assistante en Sins de Gérntlgie par semaine + interventin de l ergthérapeute Mettre en place des prthèses mnésiques plus adaptées pur se repérer dans ses RDV (planning) Visite de l ergthérapeute pur la salle de bain, les tapis, la gazinière en lien avec sa nièce. Echauffement crprel, prmenades à l extérieur, jeux spatiaux Lien avec l accueil de Jur V. Evlutin de la Prise en Charge Nus avns dans un premier temps, mis en place des srties extérieures (curses alimentaire), pur bserver la mbilité et les cmprtements à risque de Mr L. Il s avère qu il risque de chuter, a des pertes d équilibre, se fatigue vite (aussi par rapprt aux escaliers à remnter). Au but de quelques séances, un climat de cnfiance s est installé, Mr L s est uvert à la relatin et a su verbaliser tutes les difficultés qu il rencntre au qutidien (prblème pur écrire, pur le calcul, sa slitude et sa timidité). Parallèlement, nus avns mis en place un planning à la semaine, que Mr L a su s apprprier en rajutant lui même les tâches effectuées et à faire. Des activités de stimulatin cgnitives nt aussi été prpsées cmme des jeux de calculs, des activités autur du langage, de l attentin et de l rientatin spatiale (msaïque, jeux de cnstructin à reprduire ). Il participe bien mais a besin d être indicé et guidé dans la réalisatin des cnsignes. Enfin, plusieurs cntacts téléphniques avec la nièce pur parler des risques autur de sa gestin de l argent (prte à prte ) et d un relais nécessaire avec une auxiliaire de vie pur sécuriser ses srties. VI. Relais Mr L. cntinue l accueil de jur deux fis par semaine qu il semble beaucup apprécier. Cela rythme sa semaine et est mteur dans sa mtivatin. Une augmentatin du temps avec l aide à dmicile sera mise en place par sa nièce. Il serait d ailleurs intéressant de pursuivre l util de planning avec elle. De plus, une aide à la tilette sera mise en place 3 fis par semaine par le SSIAD à partir d Avril 2011. ESA Préparatin Cllque infirmier 03/02/2012 Page 8/10

V_ Bilan Intérêts de la mise en place d une équipe spécialisée Un accmpagnement avec des cmpétences pluridisciplinaires. Une prise en charge nn médicamenteuse. Une frmatin aux aidants déjà en place. Une répnse adaptée aussi pur les jeunes patients. L améliratin de la qualité de vie à dmicile autant pur le patient que pur l enturage. La valrisatin de l autnmie de la persnne et des cntacts sciaux. Les cnseils sur l aménagement du dmicile et le dévelppement des aides techniques et relatinnelles. Un travail crdnné en partenariat avec les différents intervenants autur du patient (Kinés, infirmiers, auxiliaires de vie, médecins ). Difficultés Le nmbre insuffisant de séances rend difficile le travail de relais. Le manque d infrmatin envers les prfessinnels médicaux, d ù un manque d infrmatin des patients dès le diagnstic. Le manque de relais type «accueil de jur» pur les jeunes patients en début de diagnstic. Le manque d aides financières et l absence de structures de répit pur les de 60 ans (maladie nn recnnue cmme handicap). Une efficacité de l interventin fluctuante seln l implicatin des aidants familiaux Perspectives Frmatin Aides aux aidants : il était lgique que l équipe spécialisée Alzheimer se psitinne sur la mesure 2 du plan, accmpagnée des cmpétences prfessinnelles de l assciatin. Cette mesure 2 prévit 14h d infrmatin/sensibilisatin pur chaque aidant familial afin d Apprter des éléments de cnnaissance et de cmpréhensin, ainsi que des utils pratiques pur la gestin de la vie qutidienne et une sllicitatin adaptée du patient. Ouverture de nuvelles équipes sur la Lire. ESA Préparatin Cllque infirmier 03/02/2012 Page 9/10

Bibligraphie «Validatin, mde d empli», Nami Feil, éditins Pradel «Maladie d Alzheimer à l écute d un langage» «Ce que nus enseignent les malades d Alzheimer», Prfesseur Luis Pltn, Cllectin chrniques sciales «La maladie d Alzheimer pur les nuls», Jacques Selmes et Christian Deruesne, Cllectin pur les nuls GF «Alzheimer, l aide aux aidants», Jacques Gaucher, Gérard Ribes, Thierry Darnaud, Cllectin chrniques sciales «Psychmtricien, un métier du présent, un métier d avenir», Catherine Ptel, Editin Erès «Ergthérapie, en gériatrie» Eric Truvè, Editin Sdal Revue Dc Alzheimer, Dcéditins Sites : Papidc.chic cm.fr, agevillage.cm, seniractu.cm ESA Préparatin Cllque infirmier 03/02/2012 Page 10/10