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2 Sommaire PREMIÈRE TABLE RONDE - SYSTÈMES ET PROCÉDÉS D IMAGERIE SPATIALE : UN ÉTAT DES LIEUX Cette première table ronde avait pour but de faire le point sur les ressources spatiales existantes ou en prévision et d en comprendre à la fois l apport et les limites pour les questions de défense et de sécurité. Colonel Yves Blin, Adjoint Espace, Division Programmes Interarmées, EMA... ICA Thierry Duquesne, Architecte du système de forces C3R, DGA... Christian Bernard, Conseiller Défense, Spot Image... Fernando Davara Rodriguez, Directeur, Centre Satellitaire de l Union Européenne... Lieutenant Fabrizio Aiello, Chef d Études et de programmes, Centro Interforze Telerilevamento Satellitare, Armée de l air, Italie... OTL i.g. Hermann Hornung, Officier de liaison du Bureau coordination espace, ÉMA... DEUXIÈME TABLE RONDE NOUVEAUX BESOINS - NOUVELLES MENACES, NOUVELLES MISSIONS,? Cette deuxième table ronde donna la parole aux acteurs de la défense aux prises avec les nouvelles formes de conflictualité pour mieux cerner l évolution des besoins pour assurer les missions contemporaines de défense et de sécurité. Colonel Jean-Daniel Testé, Commandant du Bureau Géographique Interarmées... Colonel Bruno Lassalle, ministère de la Défense... Colonel Yves Blin, Bureau espace, EMA... Lieutenant-Colonel Daniel Fournier, Chargé de mission, Mission des relations internationales, DDSC TROISIÈME TABLE RONDE - LES PERSPECTIVES TECHNIQUES Cette dernière table ronde détailla les perspectives et posera la question de l évolution technologique dans le contexte de défense décrit lors de la journée. ICA Sylvain Equilbec, DGA/SPOTI... Michel Bouffard, Directeur Observation de la terre navigation et Science, EADS Astrium... Philippe Guyot, Directeur des instruments observation optique et radar, Alcatel Space... Marc Tondriaux, Directeur Segments Sol, Applications et Services, EADS Astrium... Yves Lafeuillade, Vice-Président ISR/DCS, EADS Défense & Security Systems SA

3 Première table ronde Systèmes et procédés d imagerie spatiale : état des lieux 3

4 Colonel Yves Blin Adjoint Espace, Division Programmes Interarmées, État-major des armées I Les différences d emploi entre un système dédié et un système commercial aujourd hui seignement et de nos forces nucléaires. Les conséquences furent un système très fermé et le placement des images à un niveau très élevé de confidentialité (secret défense) avec toutes les restrictions d emploi consécutives. Cependant, et notamment avec le lancement de Hélios 1B, la chaîne opérationnelle a commencé aussi à s y intéresser fortement pour des utilisations tactiques, en particulier pour la préparation de mission. Cela à conduit à ouvrir le système, d autant plus que parallèlement les besoins de la défense se sont étendus, notamment au niveau de l observation au sens large, de l altimétrie, de l océanographie et de la météorologie. De nouvelles applications au niveau du segment sol ont alors été développées et, aujourd hui, par exemple, certains étatmajor et certaines unités ont accès à Hélios quasiment depuis leur bureau. Cela met en exergue la criticité des segments sols qui représentent entre 10 et 20 % du coût d un programme mais qui sont les éléments clés de l utilité d un système. L avenir des systèmes spatiaux d observation passe donc par le sol. La Défense n a pas commencé l exploitation de l imagerie spatiale avec Hélios 1 mais avec Spot 1 dont le lancement date de Pour autant, l utilisation de ce service commercial n a pas été aussi conséquente qu on l espérait en raison d une part d une résolution limitée jusqu à Spot 4, d autre part de la réactivité du système qui n était pas aussi bonne que la Défense l aurait souhaité mais aussi du coût de l image. En effet, l accès à l imagerie commercial pour la Défense relève du titre III et le budget pour l achat d image reste limité. L arrivée de Hélios 1 a de ce fait radicalement changé l attitude des utilisateurs militaires vis-à-vis de l imagerie spatiale. Ces derniers ont eu en effet le sentiment que l image ne coûtait rien, l investissement étant au titre V. Hélios est donc perçu comme un service au profit de tous. Cela a entraîné une croissance exponentielle de la demande qui dépasse à l heure actuelle largement les capacités du système. Il y donc des choix dans la programmation qui est effectuée ce qui génère forcément des mécontents et des frustrations. III La Coopération Le bilan de la coopération avec l Italie et l Espagne est excellent. Sur un an, alors que dans les accords de 87 et 88, il est défini que l utilisation des capacités du système est au prorata des investissements (France : 78,9 %, Italie : 14,1 %, Espagne : 7 %) la réalité aujourd hui nous montre une programmation nationale avec une clé nationale de 41 % pour la France, de 11 % pour l Italie et de 7 % pour l Espagne et une programmation en commun de 42 %. II Le retour d expérience d Hélios au niveau national Le contexte de lancement du programme Hélios (guerre froide) a eu une grande influence sur sa conception. On a surtout voulu développer un système stratégique pour relever de l information au profit des plus hautes autorités, des services de ren4

5 L évolution est conséquente puisque cette mise en commun n était de moins de 5 % en 1995 et Cette réussite a conduit l ensemble de l équipe Hélios à penser à l avenir et notamment à demander à l Allemagne de les rejoindre dans la réflexion. On trouve ici l origine de la rédaction du Besoin Opérationnel Commun. constitutifs de ces satellites qui pouvaient être développés en commun a été effectuée. Cependant, au niveau de la dualité opérationnelle, tout reste à faire. C est une grande idée qui va essayer d être mise en œuvre avec le programme Cosmo-Skymed entre l Italie, le CNES et l opérateur de Pléiades quand il sera désigné. Le challenge est très important car il va falloir travailler sur un même système avec des contraintes en général antagonistes. Un juste milieu va donc devoir être trouvé afin de permettre à l opérateur de faire son travail commercial et à la Défense d accéder au système avec le niveau de confidentialité et de priorité nécessaires. IV La dualité Au plan technique la dualité est déjà une histoire ancienne, Hélios 1A et Spot 4 ont beaucoup d éléments en commun. L objectif principal étant évidemment de réduire les coûts. La détermination des éléments 5

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12 ICA Thierry Duquesne Architecte du système de forces C3R, Délégation Générale pour l Armement I État des lieux, recensement des moyens La défense a d abord eu recours à des systèmes civils (SPOT 1, 2, 3, 4, etc.) avant d avoir recours à partir de 1995 à Hélios 1 puis Hélios 1B en Aujourd hui, on est dans la phase finale de la deuxième génération puisque le premier satellite Hélios 2 est prévu pour la fin de l année1. Ses caractéristiques vont permettre un accroissement de la capacité quotidienne de prise de vue, une capacité de nuit et une agilité du satellite supérieure qui permettra un nombre plus important d images sur une zone géographique limitée au cours d un passage du satellite. Spot 5 avec son équipement HRS (stéréoscopie haute résolution) est un moyen complémentaire dont l utilisation est importante. En ce qui concerne l imagerie radar, le besoin est avéré et les capacités se développent par le biais de la coopération avec l Italie et l Allemagne. A l horizon 2005 est prévu le système d observation haute résolution allemand SARLUPE et à l horizon 2006 le système italien COSMOSKYMED. Enfin, pour 2008, se profile le système Pléiades, système optique dans le visible et le proche infra-rouge, multispectral, dans le cadre d une utilisation duale. II Évolution des capacités d observation spatiales acquises par la Défense - On passe d un système mono-satellite mono-capteur tel que Hélios 1 à l utilisation d une constellation de plusieurs satellites, embarquant des charges utiles 1 Satellite lancé le 18 décembre 2004 différentes. La qualité de l information sera supérieure de par les progrès réalisés sur les charges utiles optiques mais aussi de par la complémentarité qui existe entre les différentes charges utiles en particulier dans le domaine visible, infrarouge et radar. Cette multiplicité des capteurs accroît également la robustesse des missions de renseignements et de surveillance vis-à-vis du leurrage et de la déception. La ressource sera donc abondante dans les 10 ans avec un nombre d image multiplié par L affranchissement des contraintes météo avec l imagerie radar permettra par ailleurs la maîtrise de l accès à l information. Il restera quand même un problème, celui de l apprentissage qui sera plus long et plus laborieux pour l exploitation et l interprétation de l imagerie radar. - On passe d un système militaire sous contrôle national ou partagé avec des partenaires (Italie et Espagne pour Hélios) à des systèmes militaires ou duaux qui ne sont plus uniquement sous contrôle national. Le recours à de tels systèmes a nécessité une réflexion afin de définir les conditions suffisantes pour que les exigences de la Défense, en particulier en matière de renseignement, puissent être satisfaites. La principale exigence concerne d une part l accès à la programmation, point important notamment dans le cadre d une utilisation civilo-militaire et plus précisément une utilisation commerciale versus une utilisation militaire et d autre part un certain niveau de confidentialité des données et l autonomie sur l exploitation et la réception des données. - On observe une réduction significative des coûts d acquisition d une capacité quand on compare les systèmes des géné-

13 rations passées avec les nouvelles générations (facteur 2 voire 3). C est le résultat de l expérience acquise mais aussi d une nouvelle approche en matière de conception des systèmes. Des satellites plus petits, des allocations entre les performances assignées à la charge utile et les performances assignées au sol différentes, en particulier les progrès en informatique et en traitement au sol, ont permis de relâcher les exigences, les contraintes qui pesaient antérieurement sur les charges utiles. III Les modes d acquisition Afin d accroître les capacités auxquelles la Défense pouvait avoir accès, il a fallu faire preuve de créativité, accepter finalement une évolution culturelle et quitter un mode d acquisition patrimonial, mode privilégié dans le domaine de la défense. Aujourd hui on a trois modes d acquisition qui coexistent. - Le mode classique : dans le cadre de la coopération en matière d armement, c est le système Hélios 1 et 2. Des pays coopèrent pour développer ensemble un système. Cependant, a contrario de ce qui se fait habituellement ou ensuite chacun des pays achète les équipements dont ils ont besoin, là on développe un ou deux exemplaires que l on se partage. - Le mode d acquisition dans un cadre dual : la synergie civilo-militaire n est pas nouvelle en terme d équipements mais là on parle aussi de synergie des missions avec utilisation conjointe d un même système. Le premier exemple est Spot 5 avec utilisation partagée, concertée entre le ministère de la Défense et l opérateur Spot image. Pour ce système il n y avait pas d exigences de sécurité imposées. L utilisation de HRS était principalement désignée pour réaliser des produits géographiques sur lesquels les contraintes d accessibilité et de confidentialité sont faibles. Le deuxième exemple est Pléiades, système à vocation duale. Là, en revanche, il y a des exigences de sécurité fortes et élevées afin de répondre à des besoins de missions de renseignement et de surveillance et l aventure a été difficile. C est la rencontre entre deux communautés différentes et il a fallu faire des compromis et trouver l ouverture d esprit nécessaire. - Le mode d acquisition par échange de capacités : on a parfois mal compris la coopération mise en place avec l Allemagne et l Italie dans le cadre de SARLUPE et de COSMO-SKYMED. Il ne s agit pas d échange d image, mais vraiment d échange de capacités, chacun des pays partenaires étant responsable du système qu il réalise. La France aura accès à ces systèmes dans des conditions similaires à l accès des partenaires Hélios 1. Des programmations seront définies en commun avec des exigences de cloisonnement des informations pour des raisons de sécurité. Les évolutions en cours sont plutôt au niveau de la réalisation et de l acquisition. Elles permettront demain d offrir à la défense française des capacités très accrues et des performances beaucoup plus élevées en matière d imagerie spatiale.

14 Christian Bernard Conseiller Défense, Spot Image Aujourd hui l accès à l imagerie satellitaire est totalement ouvert. Tout le monde peut obtenir des images, consulter tous les catalogues possibles sur tous les sites possibles. L accès à l image n est plus un avantage exclusif des pays possédant un satellite ou des pays possédant des centres d exploitations. A telle enseigne que lors des attaques terroristes du 11 septembre aux États-Unis, M. Ben Laden pouvait avoir accès à la couverture de Washington à 1m de résolution prise par Ikonos. I Outil stratégique et dualité L observation spatiale transcende les frontières et l évaluation des risques quand ils deviennent des menaces est l une des missions prioritaires. Il est important d avoir des renseignements pour mener à bien des négociations diplomatiques, mettre en place des mesures économiques ou humanitaires, préparer des missions préplannées ou des missions génériques pour des opérations militaires ou humanitaires, et ensuite, le cas échéant, gérer les crises et ses opérations militaires. Pour répondre à ces besoins, il existe des systèmes militaires et des systèmes commerciaux. Compte tenu des coûts, la dualité est alors prise en compte. Mais est-ce une réalité ou un vœu pieu? Il existe certains problèmes à résoudre concernant notamment les coûts d une image commerciale pour la Défense et c est vrai que c est un budget important, pour autant des solutions petit à petit vont être trouvées. La coordination européenne des utilisateurs peut être une solution en faisant des banques de données à l image de la NGA américaine mais aussi l amélioration des procédures de programmation sur les satellites dédiés, les satellites nationaux et les satellites civils. L objectif étant de pouvoir accéder à ces programmations et partager les ressources de ces satellites entre la Défense, les institutions gouvernementales et la partie commerciale au travers des sociétés distributrices. Là aussi, la confidentialité des données et leur niveau de classification peuvent parfois être une gêne à la dualité. La protection des données sensibles est absolument nécessaire mais l accès à certaines données d archives par exemple pourrait être donné. II Les systèmes existants et futurs Rappel historique : 1960 : 1er satellite militaire américain 1972 : 1er Landsat, résolution à 80 m, réservé aux chercheurs puis Landsat 3 à 50 m 1982 : Landsat 4 à 30 m 1986 : la France casse le monopole américain et soviétique en lançant Spot 1 avec une résolution de 10 m sur des bases commerciales. C est révolutionnaire à cette époque : 1er satellite radar lancé (Lacrosse) 1991 : ERS satellite européen de 30 m de résolution 1995 : Radarsat, satellite radar canadien, 8 m de résolution 1995 : Hélios 1, premier satellite d observation militaire français 1996 : la Russie libère ses archives militaires à deux mètres de résolution. C est un pas extrêmement important dans l observation spatiale : l Inde lance IRS 1-C de 7 m de résolution sur technologie française

15 1997 : Earlybird, 3 m de résolution, est lancé. Le lancement échoue mais témoigne de la volonté de lancer du métrique sur des bases commerciales : Ikonos, 1 m de résolution 2001 : Quickbird, 61 cm de résolution 2002 : Spot 5, 2,5 m de résolution avec couverture stéréoscopique en quasi-temps réel 2004 : Taiwan lance Rocsat 2, 2 m de résolution dont Spotimage est le distributeur exclusif des images Pour l avenir, World View 2 qui fait partie du programme Next View 1 (programme digital globe) est prévu pour 2006 avec une résolution de 0,5 m pour un coût de 500 millions de dollards. En 2007 est prévu le lancement de Next View 2, programme de Space Imaging, pour un coût de 500 millions de dollars et une résolution de 0,50 m aussi. Le satellite s appellerait Ikonos Block 2. Le concurrent de ce dernier programme était Orbimage. On peut s attendre à ce qu il disparaisse n ayant pas obtenu le développement du système2. Toujours en 2007 est attendu Terra Sar, programme allemand avec 1m de résolution, premier développement radar avec une résolution métrique et qui laisse en suspend un certain nombre de questions (quid des autorisations, de la diffusion, de la dissémination de telles données radar à 1 m?) mais aussi Cosmo-Skymed, radar, 1 m de résolution. Et en 2008, Pléiades, programme optique français à 0,70 m de résolution. III Les critères d utilisation de ces images La résolution est le critère majeur. Les satellites commerciaux peuvent couvrir la 2 Une décision du gouvernement américain, prise le jour du colloque, allait en fait donner la préférence à Orbimage. détection stratégique et tactique en terme de résolution jusqu à la phase de reconnaissance (75 cm). Par contre, dès qu il va s agir d identification, au niveau tactique, les satellites militaires prennent le pas sur les images civiles, de même que pour l analyse technique. IV L utilisation opérationnelle des images - Le concept opérationnel : besoin, acquisition, analyse et exploitation. Lorsque le besoin est exprimé, il y a consultation de la base de données, si l image existe elle va être exploitée, dans le cas contraire on lance une programmation vers l opérateur. Une fois l image acquise et reçue sur les stations, elle est traitée et se retrouve chez l exploitant qui en envoie une copie vers les forces pour la préparation de mission, pour la cartographie ou pour le renseignement. - Les couvertures stéréoscopiques et les larges couvertures : ce sont aussi des instruments extrêmement importants pour les exploitants militaires et pour la confection des bases de données. La couverture HRS, aujourd hui, est de 64 millions de km². Une large couverture est par ailleurs très importante car en cas de crise il faut rapidement couvrir des zones étendues. - Les banques de données servent aussi à la gestion des crises. Par exemple dans les Balkans, il y eu un travail avec le DOD américain pour couvrir des portions de terrain en imagerie 3 dimensions sur lesquels étaient rajoutés des modèles numériques de terrain.

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38 Général Fernando Davara Rodriguez Directeur, Centre satellitaire de l Union européenne L espace a beaucoup évolué. On assiste à une prolifération des moyens, des rôles à jouer et des acteurs. En conséquence, il faut tendre à l interaction de tous les moyens civils et militaires. On parle donc d utilisation duale. Au centre satellitaire de Torrejon, il n y a pas seulement une interaction dans l utilisation des moyens mais aussi une interaction dans la définition des besoins. La différence d utilisation la plus importante entre la défense et les civils se trouve dans la relation entre les utilisateurs et les systèmes. Il faut être très proche des systèmes et les utilisateurs devraient très bien les connaître et réciproquement. I Le centre satellitaire de Torrejon Le centre satellitaire dans son format actuel a été créé par décision du conseil de l Union européenne le 20 juillet 2001 dans le contexte de la PESC. Ses missions sont de travailler pour la sécurité et la défense, d être un fournisseur de valeur ajoutée aux images satellitaires, d utiliser des données collatérales de sources ouvertes ou provenant de pays membres. Le centre a un grand nombre d utilisateurs ce qui entraînent beaucoup de différents besoins. Le centre doit donc fournir tout type de produit et utilise énormément les systèmes d information géographique suivant trois couches : une couche d image satellitaire, une couche cartographique, une couche choisie par l utilisateur. Il a aussi une mission de formation de personnels et d investigation, d étude sur des sujets tels que la standardisation, l interopérabilité, le concept de station virtuelle, les outils pour les analystes ainsi que l étude quotidienne du marché de l imagerie et des futurs programmes. Aujourd hui, beaucoup de problèmes ont été résolus. Par exemple, l accès aux images est très facile de même que l accès préférentiel aux programmations. Il reste un petit problème, celui de la liaison avec les utilisateurs. Seule Bruxelles, le secrétariat et l état-major ont une liaison directe. Le point le plus important reste quand même d avoir une capacité européenne autonome. La meilleure solution est d être utilisateurs des futurs programmes européens. Le centre discute actuellement avec les différents opérateurs de ces futurs systèmes afin de trouver des accords. L idée étant pour l avenir d avoir un fonctionnement identique à celui d aujourd hui mais en disposant de tous les moyens possibles, dans un contexte dual, et pour tout type d utilisateur, pas uniquement ceux de la défense et de la sécurité. II Retour d expérience Après dix ans d exploitation du centre, il ressort que : - il faut des analystes avec une grande expérience d où un besoin de formation en permanence ; - il faut utiliser tout type d image ; - les utilisateurs demandent de plus en plus de la valeur ajoutée ; le problème n est pas tant l obtention des données, de l information que la connaissance ; - il faut être interopérable ; - il faut développer un navigateur Internet pour donner aux utilisateurs, d une façon sécurisée, l accès aux bases de données du centre.

39 Il est nécessaire de garantir l accès à tout type de donnée c est-à-dire comprenant aussi les données collatérales, de leur apporter de la valeur ajoutée et de partager l information. Un outil comme le centre satellitaire est indispensable à l élaboration d une capacité européenne autonome. Il faut intégrer tout type de satellite que ce soit l observation de la terre, les télé- communications ou la navigation, progressivement en bâtissant sur le centre qu il faut développer. Le centre est un exemple de l utilisation duale, pas seulement en terme de satellites et de moyens mais aussi en terme de personnels. Civils et militaires, experts scientifiques, travaillent ensemble pour la sécurité et la défense de l europe.

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41 Lieutenant Fabrizio Aiello Chef d études et de programme, Centro Interforze Telerilevamento Satellitare, Armée de l air, Italie Les engagements internationaux croissants des forces armées italiennes, l escalade préoccupante du terrorisme international lié en particulier au fondamentalisme islamique ainsi que la position de la péninsule italienne qui en fait un carrefour pour l immigration dans son accès à l Europe sont autant de facteurs qui conjugués à une exigence militaire et stratégique ont favorisé un engagement et un intérêt toujours croissant dans le domaine satellitaire. Cependant, le concept de sécurité n étant pas exclusivement national et la prise de conscience que l Europe n est pas seulement une expression géographique ont fait que les pays du vieux continents ont préféré s unir et collaborer plutôt que de développer de façon unilatérale un système satellitaire. Il ne faut pas se cacher que les ressources destinées à la défense et à la sécurité sont influencées par des facteurs économiques et que les programmes spatiaux sont le résultat de considérations budgétaires délicates. Il est donc nécessaire de prendre en compte chaque solution intermédiaire possible en garantissant la satisfaction des exigences du renseignements et des militaires. I L emploi de Hélios Hélios a représenté pour l Italie un instrument extraordinaire avec la constitution en 1994 du centre principal Hélios italien. Il a notamment était particulièrement utilisé pour : - les forces armées engagées à l extérieur (actuellement environ soldats sont engagés à l extérieur) ; - l évaluation des catastrophes naturelles et des dommages ; - les études pour la protection civile italienne ; - la réalisation des camps d accueil pour les réfugiés en Albanie provenant du Kosovo ; - le plan d évacuation des ambassades dans les pays à haut risque ; - les études du plan antiterroriste en collaboration avec le ministre de l Intérieur pour le sommet OTAN/Russie en mai Cependant Hélios, bien qu instrument valide souffre d une longueur de vie opérationnelle limitée et de la spécificité des technologies utilisées. II Le programme Cosmo-Skymed Les interventions internationales sans cesse plus nombreuses des forces armées italiennes et la nécessité d avoir une «situation awareness» précise et complète ont renforcé la nécessité de disposer d autres capteurs pour la télédétection. En considérant la nécessité de devoir conjuguer un meilleur rendu opérationnel avec un investissement économique raisonnable, l Italie a voulu parcourir la route de la synergie entre les mondes militaires et civils, non seulement institutionnels mais aussi commercial. De cette idée de dualité est née le programme Cosmo-Skymed, initialement conçu pour un examen civil du bassin méditerranéen et proposé ensuite par l agence spatiale italienne au ministère de la Défense. Le système sera composé d une constellation de quatre satellites en orbite héliosynchrone avec un déphasage orbital à 90 et qui permettra un délai de revisite de

42 12 h. Chaque satellite pourra acquérir 75 images/jour en résolution sub-métrique en modalités spotlight 1 et 2 et 375 images/jour en résolution moyenne soit un total de images/jour. Trois modalités de «response time» seront possibles : routine en 72 h, crise en 36 h, urgent en 18 h. Les potentialités offertes par les capteurs SAR comblent les lacunes montrées par les capteurs optiques et permettront de compléter les renseignements afin d offrir un outil excellent. III Emploi futur de Cosmo-Skymed Au-delà des caractéristiques bien connues tout temps et de nuit, les données provenant des capteurs radars pourront être utilisées pour la détection de bateau, le «moving target indicator», les modèles numériques d altitude, le «change detection» pour l emploi civil et militaire. Le projet Cosmo-Skymed prévoit également la réalisation de stations de théâtre transportables. IV La coopération avec la France La collaboration entre les pays devient indispensable pour unir les efforts économiques afin de réduire les coûts de réalisations des plates-formes satellisées. De cette idée est né l accord de Turin de janvier 2001 entre la France et l Italie. Il prévoit un échange réciproque des produits français en particulier ceux issus de Pléiades avec ceux du système CosmoSkymed. V Le choix de capteurs commerciaux La présence sur le marché de sociétés privées capables d offrir des produits concurrentiels et avec des coûts acceptables ne doit pas masquer les limites de l acquisition des produits commerciaux : le manque de caractère confidentiel des données, les problèmes de disponiblité temporelle pas toujours en phase avec les agences militaires, et le «shutter control» (capacité à interrompre le flux d images ou de données). Comme il y a vingt ans les risques d une guerre thermo-nucléaire possible a conduit la monde libre à s unir dans un effort commun de défense réciproque, le défi actuel du terrorisme international met chaque pays devant l engagement impératif d unir ses efforts pour la sûreté. L Imagery Intelligence est un instrument exceptionnel pour garantir la sécurité de la nation. La lutte contre le terrorisme international ne peut être garantie si la gestion des ressources informatives reste nationale. Il faut être conscient que la sûreté des peuples passe par la collaboration industrielle mais surtout militaire.

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52 Lieutenant-Colonel Hermann Hornung Officier de liaison du Bureau coordination espace, État-major des armées I Historique Pendant la guerre froide l Allemagne n avait pas de chaîne nationale de commandement, tout était intégré à l OTAN. Il n y avait donc pas de chaîne de renseignement national comme dans les autres pays. Ainsi, l Allemagne n a jamais trouvé nécessaire d avoir ni de capacité de renseignement stratégique et ni de renseignement opérationnel. En effet, l ennemi était clair, il était de l autre côté de ses frontières et les moyens de renseignements otaniens et le partenaire transatlantique étaient suffisants. La fin de la guerre froide et la réunification de l Allemagne ont fait apparaître deux problèmes. D une part, l OTAN s est transformé et il y a eu le besoin de participer aux opérations extérieures, d autre part le besoin en moyens de renseignements stratégiques et opérationnels s est fait ressentir. En conséquence l Allemagne a cherché à se doter de moyens de renseignements notamment au niveau de radar car l industrie allemande était compétente dans ce domaine. Après l échec du programme Horus en coopération avec la France en raison du coût et la prise de conscience au moment de la guerre de Yougoslavie de la nécessité d avoir un renseignement opérationnel indépendant notamment pour avoir quelque chose à négocier avec les partenaires OTAN, l Allemagne à décidé d avoir un système spatial de renseignement stratégique et opérationnel dans une version Horus «light» : le programme SARLUPE. L Allemagne ne cherchait pas forcément une solution purement nationale. Une coopération avec l OTAN était difficile étant donné que le renseignement otanien reste sous une responsabilité nationale (États-Unis). L Allemagne cherchait un partenaire plus proche politiquement. La France avec lequel existe le BOC (besoin opérationnel commun) et qui possède déjà l expérience Hélios semblait être le partenaire adéquat pour engager des négociations. Un accord bilatéral d échange de capacités entre Hélios II et SARLUPE a été signé le 30 juillet II La dualité Au niveau politique il existe en Allemagne une forte résistance au «dual-use» et l on privilégie une séparation entre le civil et le militaire même au niveau technique. Un autre programme, le programme TerraSAR, civil, prévu pour 2006, est développé par la même entreprise que SARLUPE, pour autant aucun dualité n est envisagé. Ce sont deux systèmes distincts pour deux types d utilisateurs différents. III Perspectives L armée allemande évolue vers le concept de «network centric warfare». Le système d imagerie spatiale va optimiser la chaîne de renseignement. Le soldat sur le champ de bataille pourra avoir des informations spatiales directement. L objectif du network centric warfare est d augmenter la rapidité du renseignement par la capacité de transmettre des informations à haut débit et à grande vitesse. Au niveau de la résolution, 0,5 m paraît suffisant. Il n y a pas de besoin pour une orientation vers l échelle du millimètre. Par contre le défi de l avenir c est l interprétation des images et la rapidité de la transmission.

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