Classification, qualification et compétences : quels liens, quelles finalités

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Classification, qualification et compétences : quels liens, quelles finalités"

Transcription

1 Antoine WINTER 8 octobre 2009 Classification, qualification et compétences : quels liens, quelles finalités L entreprise s est engagée depuis la fin des années 70 dans un processus de recherche d amélioration permanente de ses compétences, avantage concurrentiel majeur pour faire face à la concurrence et garant de la pérennité de son activité. La gestion des compétences est donc au cœur des préoccupations des directions des Ressources Humaines, tant dans ses dimensions individuelles que collectives. Une telle démarche nécessite impérativement de disposer d outils de mesure et de dispositifs d évaluation et/ou d appréciation. Je vous propose d aborder dans un premier temps les différents concepts qui sous tendent cette réflexion afin de clarifier, si possible le rôle et la finalité de chacun d entre eux. J évoquerai ensuite de manière plus approfondie les outils d évaluation utilisés en entreprise afin de mettre en exergue la complexité et la difficulté suscitées par la notion de validation qui est également votre préoccupation. Le lien entre classification et qualification est souvent très étroit, l une et l autre ayant souvent vocation à se superposer. En effet, la finalité «basique» de l organisation du travail est de disposer de «la bonne personne» à «la bonne place». Pour faire simple, la bonne personne est celle qui dispose de la bonne qualification au travers de sa formation initiale validée par le diplôme, de son expérience professionnelle validée par les outils d évaluation de l entreprise, voire même de ses aptitudes et capacités personnelles pour exercer une fonction, un métier. Tous ces différents attributs du salarié font l objet d une valorisation au sein de l entreprise, par exemple en termes de rémunération ou d évolution de carrière. La notion de qualification renvoie à deux approches selon que l'on se place du coté de l'emploi à occuper ou du coté du salarié qui occupera cet emploi. 1. lorsqu'il s'agit de la qualification d'un emploi, on repère les qualités et capacités humaines nécessaires pour occuper ce poste de travail. L'ensemble des compétences dans l'entreprise doit ainsi être détaillé et répertorié. Ceci permet notamment d'obtenir des grilles de qualification, nécessaires à l'établissement des salaires. Chaque branche de 1

2 Enjeux l'économie détermine alors des classifications d'emplois, des titres et niveaux hiérarchiques, afin d'établir ou d actualiser les conventions collectives. Il faut d'ailleurs noter que la notion de qualification des postes apparaît dans les années 1930, lorsque le souci est d'organiser une première classification sociale distinguant en particulier l'ouvrier spécialisé de l'ouvrier qualifié. 2. lorsqu'il s'agit de la qualification d'un travailleur, il faut distinguer deux significations. o il peut s'agir de la formation initiale validée par un diplôme ; on parle alors qualification personnelle, acquise par l'enseignement essentiellement. o Il peut s'agir aussi de l'expérience, c'est à dire la qualification acquise au sein de l'entreprise, reprise parfois sous le terme de learning by doing. Ces deux types de qualifications sont essentiels pour évoluer au sein de l'entreprise. o Pour G. DONNADIEU, la qualification désigne «la hiérarchie que l on peut établir entre les individus selon leur capacité prouvée.» La qualification est un moyen d'assurer "l'employabilité" de la population active, dans un contexte où le chômage est persistant. Il est donc essentiel d'obtenir une "bonne qualification", c'est à dire une qualification qui permette la permanence de l'emploi. Les évolutions des qualifications ont donc été nombreuses sur les 30 dernières années : elles suivent les innovations et le progrès technique incorporé dans les entreprises. Pour ne prendre qu'un exemple, l'informatique a complètement renouvelé les méthodes de gestion et de production. Les qualifications nécessaires pour occuper un poste sont donc de plus en plus poussées. Aujourd'hui, les qualifications changent au rythme du progrès technique, ce qui amène finalement à la difficulté de concilier deux attentes contradictoires : il faut posséder un bagage technique et une spécialisation poussés, mais aussi faire preuve d'une grande polyvalence, d'une grande adaptabilité et capacité à acquérir de nouvelles qualifications 2

3 La classification correspond à la hiérarchie des emplois, et/ou des postes, établie en référence à une grille construite a priori. Pendant longtemps, l entreprise s est principalement focalisée sur le poste de travail plutôt que sur son titulaire, dans une logique propre à la parcellisation et à la standardisation du travail conformément aux modèles taylorien puis fordien du début du 20 ème siècle. Aujourd hui, la classification des postes répond principalement à trois enjeux majeurs : - Organiser et structurer - Hiérarchiser - Reconnaître et rémunérer Ainsi, la bonne adéquation homme/emploi nécessite une très bonne connaissance des postes à travers leurs finalités, leurs niveaux de responsabilité et leurs liens et des hommes à travers l historique des emplois tenus, des tâches et activités exercées et des performances réalisées. Parler de qualifications classifications, ce n est pas parler de deux domaines, mais en réalité de quatre : Qualification des emplois Développement des compétences Classification des emplois Rémunération des personnes Ces quatre domaines ont chacun des caractéristiques et une logique propres. Ils inter-agissent entre eux et forment un système. Ce système doit être, pour l entreprise, un vecteur de progrès et d évolution, à la fois capable d accueillir les évolutions que connaîtra l organisation de l entreprise, et de susciter l effort de chacun pour développer ses compétences et augmenter la valeur de ses contributions. Le projet organisationnel Au centre du système (voir diapositive) se trouve le moteur du système : le projet organisationnel. Il donne les directions vers lesquelles évoluera l organisation. Il va permettre de déterminer : - Quelles sont les contributions nécessaires? - Comment se distribuent-elles dans les différents métiers? - Quelles sont les contributions prioritaires? - De quels emplois avons-nous ou aurons nous besoin? - Comment vont évoluer ces emplois Les expériences menées en entreprise démontrent la pertinence de cette réflexion prospective : vers quoi allons-nous? À quels défis allonsnous devoir faire face? Quels sont les enjeux? Le cloisonnement des 3

4 fonctions conduit souvent à ne pas établir les passerelles : les directions industrielles se préoccupent de l organisation et subissent la classification ; les directions des ressources humaines reconstruisent la classification avec les partenaires sociaux, sans référence suffisante au travail et à l organisation. 1. La qualification des emplois Les systèmes actuels qui décrivent les emplois ne sont pas adaptés aux exigences nouvelles (voir dia). Ils se contentent souvent de répondre à une nécessité : mettre de l ordre dans les emplois, éviter l arbitraire. Les salariés et les entreprises ont besoin de plus que cela : leurs attentes sont tournées vers la construction de formes nouvelles de l organisation du travail. Afin d éviter les écueils issus des différents systèmes existants, il convient de prendre en compte six éléments fondamentaux : - La qualification doit d abord parler du travail et en parler en actes. - Ces actes doivent être observables. - La qualification d un emploi doit permettre le décloisonnement vertical du travail. - La qualification d un emploi doit permettre le décloisonnement horizontal du travail. - La qualification d un emploi doit permettre, et donc faire apparaître, des zones de progression possibles. - La qualification d un emploi doit identifier les actions en temps réel, mais aussi les actions en temps différé qui constituent tout emploi Décrire les différents niveaux d emplois (agent d entretien, responsable de l entretien, ) dans un métier donné (ex : métiers de la maintenance) à l aide des mêmes contributions mais selon des degrés différents, c est ainsi que la qualification des emplois peut être envisagée. Ceci nécessite donc au préalable un projet organisationnel qui sous tend l identification de contributions homogènes et variées. Au terme de cette démarche, chaque salarié de l ouvrier au cadre supérieur doit être en mesure de connaître : - Ce qui est attendu de lui, - Les plages dans lesquelles évoluent les compétences requises dans son emploi, - Les évolutions possibles à l intérieur d un même emploi et vers d autres emplois de son métier. 2. Le développement des compétences Pendant longtemps, le mot compétence a été essentiellement utilisé pour désigner la somme des savoirs, savoir-faire et savoir-être détenus 4

5 par le salarié. Cette vision statistique et comptable a été progressivement abandonnée dans la deuxième moitié des années 1990, sous l influence des travaux d experts comme Guy Le Boterf et des réflexions engagées par le MEDEF en octobre 1998 en vue de préparer les Journées internationales de la formation de Deauville sur le thème «Objectif compétences». Ces réflexions qui ont associé au total près de personnes (chefs d entreprises, directeurs de ressources humaines, consultants, formateurs représentants syndicaux et des Pouvoirs Publics) ont permis de s accorder sur la définition suivante : «une combinaison de connaissances, savoir-faire, expériences et comportements, s exerçant dans un contexte précis. Elle se constate lors de la mise en œuvre en situation professionnelle à partir de laquelle elle est validable» Deux notions essentielles sont mises en évidence dans cette définition : d une part la compétence est une combinatoire de plusieurs éléments, d autre part elle ne s exprime et n est observable qu en situation de travail. La compétence est ainsi identifiée comme un mouvement dynamique et non comme un état statique. LA COMPETENCE : UNE COMBINAISON DE RESSOURCES La compétence n est pas une donnée finie, une notion «chimiquement pure». C est une démarche par laquelle un salarié va mobiliser, agencer et transposer des diverses ressources (des connaissances théoriques, du savoir-faire, des comportements professionnels) acquises par des biais multiples (enseignement initial, expérience, observation, formation continue ), pour mener à bien une action professionnelle. Est ainsi plus compétent, le salarié qui sait traiter toute une série de situations que ses collègues ne savent pas gérer, celui qui exécute sa mission de manière plus efficiente (plus rapidement, et de façon tout aussi fiable, par exemple), celui qui maîtrise diverses approches du problème et sait mettre en œuvre la méthode la plus adaptée à chaque situation professionnelle à laquelle il se trouve confronté. Ainsi, la compétence peut être considérée comme la combinaison adéquate, à un moment donné, des connaissances, savoirs procéduraux et professionnels, aptitudes et comportements. Ce processus de combinaison est dynamique, car différent selon le moment et selon l activité à effectuer. Il varie aussi en fonction des 5

6 ressources mises en œuvre et de la personnalité du salarié. On peut estimer qu il s agit d une construction permanente à partir de pièces dissemblables mais emboîtables, tel un jeu de Lego. Il n existe donc pas une combinaison unique de ressources possible pour une situation définie. Il n y a pas une seule bonne combinaison. Chaque salarié mobilisera et combinera différentes ressources, internes ou externes, afin de venir à bout d une situation professionnelle identique. LES COMPETENCES : UNE SOMME DE RESSOURCES Si la compétence est une combinaison dynamique, mais aussi volatile car totalement liée à la situation dans laquelle elle se manifeste, les compétences, elles, correspondent à une somme de ressources que l on peut capitaliser. Les composantes des compétences sont désignées sous des vocables variables selon les experts ou les consultants, les plus usités étant les trilogies connaissances, savoir-faire, comportements professionnels ou savoir, savoir-faire, savoir-être. Toutefois, le concept de «savoir-être» doit être utilisé avec prudence car il fait souvent référence à des compétences de nature extra-professionnelle (traits de caractère, caractéristiques personnelles ) ou ne permettant pas une évaluation objective. Il peut donc devenir source de contestation au sein des entreprises. On lui substituera plutôt les notions de «compétences comportementales» ou de «comportements professionnels» qui mettent l accent sur le caractère directement observable des compétences en cause. Quatre idées de base permettent d asseoir une démarche de développement des compétences : - Un développement des compétences d abord dans le travail : c est en franchissant les degrés que l on progresse en savoir faire opérationnel et qu on accroît sa compétence. C est dans son travail que l on constatera l accroissement des compétences du salarié, par l utilisation opérationnelle des ses savoirs faire nouveaux. - Un système de formation qualifiante performant : celui-ci permet de proposer au salarié les moyens d acquérir les connaissances nécessaires au déroulement de sa carrière : savoir et savoir faire opérationnel. - Une progression individuelle mesurée et valorisée de façon concertée : ceci se fait par l intermédiaire de l entretien d évaluation 6

7 où le salarié et son responsable font le point sur les compétences acquises, sur le parcours professionnel et le projet du salarié, et où ils bâtissent les solutions de progrès nouvelles à mettre en place. - Une progression collective conduite, mesurée et réajustée : l exploitation des résultats de l évaluation permet de conduire une action o Soit sur le volet «qualification» : quelle contribution privilégier? quelle nouvelle évolution de l organisation engager? o Soit sur le volet «compétences» : quel plan de formation mettre en place pour atteindre les nouveaux objectifs? 3. La classification des emplois Troisième dimension du système, il se décompose en trois opérations distinctes : - regrouper les emplois qualifiés en ensembles équivalents par delà leurs contenus spécifiques, - positionner ces ensembles d emplois regroupés dans une grille qui hiérarchise la division sociale opérée par l organisation du travail, - déterminer des filières d emplois au travers desquelles l entreprise répond à une double nécessité : la sienne et celle des individus qu elle rassemble. Cette troisième opération détermine les voies d évolution possibles à l intérieur d un même métier et d un métier vers les autres, traçant ainsi les chemins de la progression possible de chaque salarié. Ce domaine a également des contraintes propres qui encadrent les marges de manœuvre de l entreprise : conventions collectives nationales de branches, système culturel ambiant variable d une région, d un pays, d un continent à l autre, l histoire même de l entreprise, notamment en termes d accords passés entre les partenaires sociaux au fil du temps. Deux enjeux majeurs traversent ce domaine de la classification, qui sont au cœur de la préoccupation de chaque salarié comme de l entreprise : o Enjeu économique, la classification représentant la base de la rémunération au travers des minima que fixe la grille, ceux de la branche et ceux de l entreprise, o Enjeu social en ce que la grille, dans la hiérarchie qu elle établit entre les emplois, véhicule la préoccupation du statut social. 7

8 Beaucoup de méthodes existent, qu elles soient globales ou analytiques. Le choix se fera en fonction des objectifs stratégiques et d organisation. La méthode analytique repose sur l évaluation séparée de plusieurs des caractéristiques. La somme des estimations partielles aboutit à l attribution d un total de points correspondant à un coefficient. Les méthodes analytiques ont toutes un point commun : elles s appuient sur des critères définis au préalable. Il existe de nombreuses méthodes analytiques différenciées par le nombre et la nature des coefficients retenus. La CCN de l assurance retient 5 critères : - Formation et expérience - Conception et résolution de problèmes - Dimensions relationnelles - Autonomie - Contribution D origine américaine, la méthode Hay est une méthode d évaluation des emplois qui tend à utiliser la classification non seulement pour comparer les postes d une même entreprise, mais aussi pour comparer les postes de même type dans des entreprises différentes. C est le cabinet de conseil des entreprises en gestion Hay, créé en 1943, qui a mis au point cette méthode de classification. Cette méthode est dite analytique, par opposition aux méthodes globales qui cherchent à mettre en évidence le caractère social de la classification. Dans la méthode Hay, on parle de «facteurs» d évaluation. Les trois facteurs de cette méthode sont : - La compétence - L initiative créatrice - La finalité Chacun des facteurs, pour être mesuré, doit être décomposé. Par exemple, la compétence possède à la fois une profondeur et une étendue. Ainsi, un emploi peut nécessiter une connaissance moyenne dans un grand nombre de domaines ou une connaissance approfondie de sujets plus réduits. La compétence globale est le produit des deux facteurs. On peut se poser la question : «quel niveau de connaissance dans combien de domaines?». il faudra compléter cette évaluation par la prise en compte de la compétence relationnelle selon trois niveaux : - Compétence normale : politesse et efficacité dans les relations - Compétence importante : aptitude à comprendre, influencer, arbitrer, former, motiver - Compétence indispensable : capacité de compréhension, d influence, de choix, de formation et de motivation supérieure. Ce système permet une définition de l emploi pour lui-même, sans que cette définition, cette évaluation n ait d incidence sur les autres emplois. 8

9 De ce fait, la méthode a l avantage d être facilement utilisable, même sans connaissance de la structure ni de l organisation de l entreprise. La définition de l emploi en fonction des différents facteurs permettra une cotation de l emploi : l emploi va être coté par attribution de points aux différents facteurs d évaluation de l emploi. Un revenu de base est associé au nombre de points. Cette méthode permet alors la mise en place d une rémunération adaptée à l emploi, mais pas seulement puisque la méthode, par le biais de comparaisons entre les différents emplois, permettra de mettre en place une politique cohérente de rémunération axée sur l importance relative des différents facteurs pris en comptes. Le groupe Lafarge utilise cette méthode de classification dans le cadre de sa politique de gestion des postes clés. En effet, le groupe s assure que les postes clés soient tenus par des cadres dont les évaluations de poste atteignent un certain niveau, au regard de la classification Hay. La classification permet de déterminer les salariés qui ont le potentiel pour tenir des fonctions de dirigeants. L élément de base, le point de départ de la méthode est la description du poste, laquelle est souvent une mesure déjà en place dans les entreprises, mais l actualisation de ces descriptions est trop souvent oubliée. La méthode Hay, basée sur la description de poste, description qui se veut orientée sur les facteurs utilisés par la méthode, implique une mise à jour régulière des descriptions de poste afin que les classifications qui en découlent ne soient pas biaisées. 4. La rémunération des personnes Il s agit du quatrième domaine du champ que nous cherchons à définir : autonomie et logique propre sont de rigueur. Deux personnes tenant le même emploi (même qualification) qui le tiennent avec le même niveau de performance (même compétence) et qui ont le même salaire de base (même classification) n auront pas la même rémunération de leur travail selon que l une travaille de jour, l autre de nuit, que l une est ancienne dans l entreprise et l autre plus jeune. On le voit bien, la classification ne dit pas tout, pas davantage la qualification de l emploi, ni encore le niveau de compétence de chacun. Comme les trois autres, ce domaine a ses contraintes avec lesquelles l entreprise doit compter : droit du travail, bassin d emploi, rareté de l offre sur le marché du travail mais également histoire de l entreprise, à travers la manière dont elle a rémunéré plus ou moins l ancienneté selon qu elle voulait fidéliser ou non son personnel. 9

10 Toutes les entreprises cherchent à définir des politiques de rémunération qui permettent à la fois d attirer les compétences dont elles ont besoin, de conserver les compétences qu elles ont formées, de mobiliser les énergies et les potentiels pour continuer d accroitre leur performance. La crainte de certains est de voir se répandre des systèmes qui individualisent à l extrême les rémunérations, cassant ainsi les solidarités sociales nécessaires à la pérennité de l entreprise. On a raison de craindre. Et on aurait tort de s engager à l aveugle dans de tels systèmes. Car la réalité de l entreprise, la réalité du travail montre à l évidence que la performance économique est le résultat des nombreuses contributions que l organisation cherche à tenir ensemble. Il y aurait beaucoup d irréalisme à pousser loin l individualisation des rémunérations dans le moment même où les techniques de production et les exigences de performance renforcent la dimension collective du travail. Mais il serait dangereux de ne pas reconnaître que chacun s investit dans son travail de manière spécifique, que les rythmes de progression varient d un individu à l autre et que les résultats de sa contribution personnelle doivent s apprécier. L équilibre reste à construire, à l intérieur des systèmes de rémunération, entre la rétribution de l effort ou du progrès individuel et la rétribution de l effort et des résultats collectifs. Pour répondre à cette problématique, il paraît intéressant : - De pousser le plus loin possible les pistes qu ouvre une approche rénovée de la qualification. En ouvrant ainsi les contenus du travail, on permet à chacun des progressions individuelles. Cellesci seront prises en comptes dans la rémunération au travers du mini et du maxi de l emploi. - De construire et utiliser des outils qui permettent de mesurer la compétence réellement mise en œuvre, et d objectiver les origines de la progression de la rémunération, quels que soient les choix adoptés dans ce domaine. LES OUTILS DE L EVALUATION Les démarches d évaluation sont présentes dans une grande partie des entreprises à l heure actuelle. Elles ont fleuri entre 1980 et 1985 pour se généraliser rapidement dans les organisations de toute taille. Elles sont particulièrement utiles dans le cadre des processus de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences. L appréciation du personnel est un outil central de gestion des ressources humaines mais aussi un acte fondamental du management. 10

11 L appréciation en entreprise peut être définie comme - «un jugement porté par un supérieur hiérarchique ou collègue de travail sur le comportement d un individu dans l exercice de ses fonctions.» - «un processus d appréciation de la valeur des agents pour une organisation». Ce n est pas la valeur de l individu qui est appréciée mais la valeur des résultats de son activité. Le système d appréciation ou d évaluation présente l intérêt de réunir les informations nécessaires pour construire les différents programmes de gestion des Ressources Humaines et asseoir les décisions concernant les carrières des salariés. I. OBJECTIFS DE L EVALUATION Les démarches d évaluation visent de manière concomitante différents objectifs : OBJECTIFS ORGANISATIONNELS : ajustement dans la précision des missions et responsabilités. OBJECTIFS PSYCHOLOGIQUES : le collaborateur a besoin de situer sa contribution par rapport aux normes de réussite et par rapport aux attentes de sa hiérarchie. Besoin de reconnaissance de ses efforts et de sa contribution. OBJECTIFS DE PERFORMANCE : le collaborateur a besoin d objectifs ambitieux et réalisables. L évaluation porte sur le degré de réalisation des objectifs, sur le contexte et les moyens mis à la disposition du salarié. OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT : adaptation au poste, à l entreprise, développement de l employabilité, progression de carrière. En réalisant cette appréciation, on vise des objectifs de type «sélection, mutation, formation, promotion, sanction,» ainsi que des objectifs de régulation interne : adaptation, perfectionnement, motivation, Le système d évaluation doit permettre : - de mesurer la contribution de chacun - de favoriser l accroissement de cette contribution - de garantir un lien avec la rétribution 11

12 II. LES ENJEUX DE L EVALUATION 1. Enjeu économique La démarche d entretien d évaluation permet de définir quels salariés peuvent réussir dans un dispositif de formation qualifiante lourd et coûteux dont la mise en place est essentielle pour s adapter à une évolution technologique ou organisationnelle. 2. Enjeu pédagogique L évaluation permet aux salariés de disposer d un regard externe sur leurs performances et compétences. Elle favorise une prise de conscience indispensable à leur évolution. 3. Enjeu psychologique L appréciation de la performance renvoie à des éléments très personnels tels que : - l identité professionnelle - l image de soi - l estime de soi On ne peut s estimer soi-même que si on est correctement estimé par les autres. 4. Enjeu stratégique L évaluation permet d élaborer ou valider des plans d évolution collectifs ou individuels. Il n y a pas de stratégie individuelle de carrière sans bilan ou évaluation au préalable. 5. Enjeu technique Les résultats des évaluations des compétences permettent de bâtir un dispositif de formation sur mesure basé sur les acquis des salariés. 6. Enjeu politique Il est difficile de définir des orientations en matière de politique de Ressources Humaines sans disposer au préalable d un regard sur la 12

13 situation actuelle de l organisation ou d une photographie des forces et faiblesses des Ressources Humaines de la structure. III. QU EVALUE T-ON? La notion d évaluation, d appréciation est large et souvent imprécise. Il est donc nécessaire pour l entreprise d être au clair sur l orientation qu elle souhaite donner à sa politique d appréciation. 1. Evaluation de la performance Elle consiste à évaluer les résultats d un salarié, c'est-à-dire à analyser le produit de ses activités concrètes, pour les comparer - soit à des objectifs préalablement établis - soit aux résultats d autres salariés qui exercent les mêmes activités dans un même contexte. On pourra ainsi situer le niveau du salarié. 2. Evaluation du professionnalisme Le professionnalisme correspond à la maîtrise des différentes compétences qui sont nécessaires au salarié dans son métier pour pouvoir effectuer un travail de qualité dans la durée. Il est au préalable indispensable de disposer d un référentiel des compétences requises par chaque métier. 3. Evaluation des compétences Elle consiste à recenser les connaissances, les «savoir-faire» et, plus difficilement, les comportements professionnels détenus par le salarié pour en apprécier le niveau effectif. Il faut distinguer : - Les compétences qu il maîtrise parfaitement - Les compétences requises qu il ne possède pas - Les compétences qu il possède mais ne maîtrise pas suffisamment - Les compétences qu il maîtrise mais qu il n utilise pas 4. Evaluation du potentiel Le potentiel est la capacité à acquérir rapidement, soit par la formation, soit à son poste de travail, les compétences nouvelles utiles demain pour occuper un métier différent ou pour exercer des responsabilités plus élevées dans son métier. 13

14 5. Evaluation de l implication ou de la motivation au travail Il peut être utile d apprécier le degré d implication du salarié dans son travail et le niveau d engagement dans ses activités Il ne faut néanmoins pas confondre l implication avec les résultats. Il ne suffit pas d être motivé pour obtenir des résultats. Le niveau d engagement est facilement observable au quotidien mais les raisons/ressorts de la motivation ou de son absence sont plus difficiles à diagnostiquer IV. LES DIVERSES SOURCES D INFORMATION POUR L EVALUATION TYPES D OUTILS DE RECUEIL NATURE DES INFORMATIONS RECHERCHEES L observation simple Consiste à noter régulièrement des faits, des constats, des comportements de manière à les relier éventuellement entre eux par la suite L entretien centré sur les objectifs Fixation, degré d avancement, d atteinte des objectifs Les entretiens centrés sur les L entretien biographique suit compétences, entretien l acquisition de compétences au biographique et entretien cours de l histoire professionnelle. situationnel L entretien situationnel s intéresse à la résolution de problème en situation notamment en utilisant la méthode des incidents critiques. (que feriez-vous si?) A partir de critères jugés stratégiques pour l entreprise, on demande au sujet de donner des exemples précis de son action en indiquant le contexte, l action menée et les résultats obtenus. L inventaire de personnalité Les comportements sont analysés à travers des dimensions de la personnalité, telles que la cordialité, le raisonnement, la stabilité émotionnelle, la 14

15 Les mini situations de travail dominance, la vitalité, la contrainte Ce sont de petits cas, qui jouent le rôle de stimuli en évoquant une séquence limitée dans le temps et dans l espace : établir un premier contact, mettre fin à un entretien, faire une remontrance L assessment center ou centre d évaluation ou de mise en situation Le 360 Cinq types d exercices sont généralement proposés : in basket (vous remplacez au pied levé un responsable et vous traitez seul sa corbeille de courrier) les entretiens d enquête pour une décision (facts findings) les entretiens de correction de comportement les réunions de travail les études de cas Un questionnaire est distribué à une quinzaine de personnes y compris la personne évaluée (supérieurs, collègues, subordonnés) Les bilans de compétences Etablissement d un bilan et formulation d un projet Les tests d intelligence et de personnalité, les méthodes prospectives Les questionnaires de contrôle des connaissances V. CONCLUSION Utilisés dans les bilans professionnels à l embauche ou en cours d emploi pour compléter, éclairer les parcours professionnels et les projets Questionnaires du type QCM Que l on parle de classification, de qualification, de compétence (avec ou sans s), de performance, de rémunération, l évaluation est au cœur des pratiques de l entreprise. Outil de support au management, outil de développement du salarié, outil au service de la stratégie de l entreprise, l appréciation est un processus central pour tous les acteurs. Qu il s agisse de mesurer les forces et les faiblesses, les opportunités ou les risques, les éléments individuels ou collectifs, ce processus est un 15

16 formidable outil d aide à la décision. Il est le socle incontournable de toute politique de ressources humaines : formation, rétribution, mobilité professionnelle, gestion de la polyvalence, etc. 16

Notions et définitions utiles

Notions et définitions utiles Notions et définitions utiles 1 Notions et définitions utiles I. Notions d usage 1. La notion de compétitivité. La notion de «compétitivité» est la symbolique de l enjeu de développement des entreprises.

Plus en détail

360 feedback «Benchmarks»

360 feedback «Benchmarks» 360 feedback «Benchmarks» La garantie d un coaching ciblé Pour préparer votre encadrement aux nouveaux rôles attendus des managers, Safran & Co vous propose un processus modulable, adapté aux réalités

Plus en détail

Direction des Ressources Humaines 14/10/04 CLASSIFICATION DU GROUPE CREDIT COOPERATIF

Direction des Ressources Humaines 14/10/04 CLASSIFICATION DU GROUPE CREDIT COOPERATIF CLASSIFICATION DU GROUPE CREDIT COOPERATIF SOMMAIRE PREAMBULE P. 4 DISPOSITIONS GENERALES : I. Généralités P. 05 I.1. Définition de la classification P. 05 I.2. Relation classification emploi P. 05 I.3.

Plus en détail

PROGRAMME DE MANAGEMENT DES ORGANISATIONS

PROGRAMME DE MANAGEMENT DES ORGANISATIONS PROGRAMME DE MANAGEMENT DES ORGANISATIONS Cycle terminal de la série sciences et technologies du management et de la gestion I. INDICATIONS GÉNÉRALES L enseignement de management des organisations vise

Plus en détail

Accompagnement renforcé du public PLIE Cadre de référence de Plaine Commune, Le PLIE

Accompagnement renforcé du public PLIE Cadre de référence de Plaine Commune, Le PLIE Accompagnement renforcé du public PLIE Cadre de référence de Plaine Commune, Le PLIE I- PREAMBULE 2 II- CAHIER DES CHARGES 2 II-1-Objectifs /Finalité 2 II-2-Public visé 3 II-3-Durée des parcours 3 II-4-Missions

Plus en détail

LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES Anne DIETRICH Frédérique PIGEYRE 2005, repères, La découverte

LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES Anne DIETRICH Frédérique PIGEYRE 2005, repères, La découverte LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES Anne DIETRICH Frédérique PIGEYRE 2005, repères, La découverte La GRH constitue une préoccupation permanente de toute entreprise, de tout dirigeant, qu il s agisse de

Plus en détail

La réforme : une opportunité pour la fonction formation

La réforme : une opportunité pour la fonction formation Nombreux sont les articles concernant la réforme de la formation professionnelle. Grâce à ses experts qui récoltent l information législative et réglementaire à sa source, Demos fait un tour d horizon

Plus en détail

1. Les augmentations du salaire de qualification

1. Les augmentations du salaire de qualification LES FICHES OUTILS RESSOURCES HUMAINES Les augmentations du salairre de INTRODUCTION Les augmentations du salaire de base facilitent la maîtrise de la masse salariale et stimulent la motivation et la rétention

Plus en détail

M2S. Formation Management. formation. Animer son équipe Le management de proximité. Manager ses équipes à distance Nouveau manager

M2S. Formation Management. formation. Animer son équipe Le management de proximité. Manager ses équipes à distance Nouveau manager Formation Management M2S formation Animer son équipe Le management de proximité Manager ses équipes à distance Nouveau manager Coacher ses équipes pour mieux manager Déléguer et Organiser le temps de travail

Plus en détail

10 REPÈRES «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF

10 REPÈRES «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF 10 REPÈRES POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 MEN-DGESCO 2013 Sommaire 1. LES OBJECTIFS DU DISPOSITIF 2. LES ACQUISITIONS PRIORITAIREMENT VISÉES 3. LES LIEUX

Plus en détail

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES, DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE CONVENTIONS COLLECTIVES. Convention collective nationale

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES, DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE CONVENTIONS COLLECTIVES. Convention collective nationale MINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES, DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE CONVENTIONS COLLECTIVES Brochure n o 3054 Convention collective nationale IDCC : 925. DISTRIBUTION ET COMMERCE

Plus en détail

«Identifier et définir le besoin en recrutement»

«Identifier et définir le besoin en recrutement» «Identifier et définir le besoin en recrutement» LES ETAPES DU RECRUTEMENT Le recrutement est une démarche structurée qui comporte plusieurs étapes aux quelles il faut attacher de l importance. La majorité

Plus en détail

INTRODUCTION. Master Management des Ressources Humaines de l IAE de Toulouse Page 1

INTRODUCTION. Master Management des Ressources Humaines de l IAE de Toulouse Page 1 LES FICHES OUTILS RESSOURCES HUMAINES L évaluation 360 Feed-back INTRODUCTION Aujourd hui les ressources humaines sont considérées par les entreprises comme un capital. La notion de «capital humain» illustre

Plus en détail

L importance de la fonction RH dans les organisations

L importance de la fonction RH dans les organisations ENSAIA, 2ème année - RH L importance de la fonction RH dans les organisations Organisation de la présentation I. Introduction : la fonction RH dans l organisation II. Présentation des missions de la GRH

Plus en détail

Aide au recrutement, à l accueil et à l intégration des nouveaux entrants Professionnalisation et fidélisation d un salarié Tutorat

Aide au recrutement, à l accueil et à l intégration des nouveaux entrants Professionnalisation et fidélisation d un salarié Tutorat Objectifs : Être au plus près des entreprises et de leurs salariés en proposant des services et outils adaptés à leurs besoins. 12 fiches «service» synthétiques, répertoriées en 5 grands thèmes : PROFESSIONNALISATION

Plus en détail

CHARTE DE PARTENARIAT DU RESEAU DE CABINETS PARTENAIRES DE LA FONDATION CONDORCET

CHARTE DE PARTENARIAT DU RESEAU DE CABINETS PARTENAIRES DE LA FONDATION CONDORCET CHARTE DE PARTENARIAT DU RESEAU DE CABINETS PARTENAIRES DE LA FONDATION CONDORCET Février 2010 Fondation Condorcet / Paris Dauphine Bureau B019 - Place du Maréchal de Lattre de Tassigny - 75775 Paris cedex

Plus en détail

Cahier des charges pour le tutorat d un professeur du second degré

Cahier des charges pour le tutorat d un professeur du second degré Cahier des charges pour le tutorat d un professeur du second degré Référence : Circulaire n 2010-037 du 25 février 2010 relative au dispositif d'accueil, d'accompagnement et de formation des enseignants

Plus en détail

Responsable d agence

Responsable d agence Responsable d agence La filière certifications de l afpols l école L afpols conçoit et met en œuvre depuis plus de 20 ans des cycles de formations qualifiantes pour répondre aux besoins de professionnaliser

Plus en détail

Guide manager pour l entretien professionnel

Guide manager pour l entretien professionnel - 1/14 - Guide manager pour l entretien professionnel Le présent guide a pour objet de faciliter la mise en œuvre de l entretien professionnel et, pour cela, de rappeler pour chacune des étapes les activités

Plus en détail

Intérêt pour les personnes 1.9. 9.9 Club social. 5.5 Compromis 1.1. 9.1 Laisser-faire. Intérêt pour la tâche. Travail équipe.

Intérêt pour les personnes 1.9. 9.9 Club social. 5.5 Compromis 1.1. 9.1 Laisser-faire. Intérêt pour la tâche. Travail équipe. Cours 12 Le pouvoir au sein d une organisation Les liens entre pouvoir, autorité et obéissance Le leadership et les traits personnels Les théories du leadership situationnel Pouvoir Capacité d un individu

Plus en détail

FICHE TECHNIQUE : METTRE EN PLACE UNE GPEC

FICHE TECHNIQUE : METTRE EN PLACE UNE GPEC METTRE EN PLACE UNE GPEC Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences Cette fiche technique aborde la mise en place d une démarche GPEC sous l angle de la description d un processus. Elle présente

Plus en détail

GUIDE POUR AGIR. Comment identifier ses. SAVOIR-FAIRE et. ses QUALITÉS J ORGANISE MA RECHERCHE. Avec le soutien du Fonds social européen

GUIDE POUR AGIR. Comment identifier ses. SAVOIR-FAIRE et. ses QUALITÉS J ORGANISE MA RECHERCHE. Avec le soutien du Fonds social européen GUIDE POUR AGIR Comment identifier ses SAVOIR-FAIRE et ses QUALITÉS J ORGANISE MA RECHERCHE Avec le soutien du Fonds social européen Identifier ses savoir-faire et ses qualités, pour quoi faire? Vous ne

Plus en détail

Les métiers du secrétariat et de la bureautique

Les métiers du secrétariat et de la bureautique Les métiers du secrétariat et de la bureautique Présentation des métiers Alors que l'on avait annoncé la quasi-disparition des secrétaires, supplantées par les ordinateurs, elles bénéficient aujourd'hui

Plus en détail

Mise de jeu 2 La certification des formations

Mise de jeu 2 La certification des formations Mise de jeu 2 La certification des formations Une formation certifiante délivre un diplôme reconnu par le RNCP Le plus souvent, les formations certifiantes ou qualifiantes sont celles qui mènent à «un

Plus en détail

La fonction d audit interne garantit la correcte application des procédures en vigueur et la fiabilité des informations remontées par les filiales.

La fonction d audit interne garantit la correcte application des procédures en vigueur et la fiabilité des informations remontées par les filiales. Chapitre 11 LA FONCTION CONTRÔLE DE GESTION REPORTING AUDIT INTERNE Un système de reporting homogène dans toutes les filiales permet un contrôle de gestion efficace et la production d un tableau de bord

Plus en détail

FORMATION PROFESSIONNELLE GUIDE PRATIQUE DE LA RÉFORME

FORMATION PROFESSIONNELLE GUIDE PRATIQUE DE LA RÉFORME FORMATION PROFESSIONNELLE GUIDE PRATIQUE DE LA RÉFORME ENTREPRISES, INVESTISSEZ DANS VOTRE AVENIR AVEC LA FORMATION PROFESSIONNELLE. FORMATION PROFESSIONNELLE GUIDE PRATIQUE DE LA RÉFORME 1 SOMMAIRE INTRODUCTION

Plus en détail

Programme de formation. «S organiser à plusieurs pour développer et mettre en œuvre son projet artistique»

Programme de formation. «S organiser à plusieurs pour développer et mettre en œuvre son projet artistique» Intitulé de la formation Programme de formation «S organiser à plusieurs pour développer et mettre en œuvre son projet artistique» Organisateur Organisme de formation : ARMETI : Email : armetiformations@gmail.com

Plus en détail

La gestion des seniors dans l entreprise : Quels enjeux? Quelles actions?

La gestion des seniors dans l entreprise : Quels enjeux? Quelles actions? La gestion des seniors dans l entreprise : Quels enjeux? Quelles actions? Mireille HUGUET Chargée de Mission RH Seniors Présentation Mireille HUGUET Consultante RH et Bilan de compétences Chargée de Mission

Plus en détail

Formation Logistique Transport

Formation Logistique Transport CONSEIL ET FORMATION POUR LES ENTREPRISES AGROALIMENTAIRES Formation Logistique Transport Qualité Démarches de progrès Développement des compétences Sécurité des personnes Catalogue de Formations 2015

Plus en détail

Accompagner les organisations dans la mise en place de modes collaboratifs pérennes, basés sur l engagement et la confiance. 2 POLES D EXPERTISE

Accompagner les organisations dans la mise en place de modes collaboratifs pérennes, basés sur l engagement et la confiance. 2 POLES D EXPERTISE O Reilly Consultants est un cabinet de conseil en gestion des ressources humaines, formation et coaching qui vise à réconcilier l épanouissement individuel : Accompagner les individus dans la réappropriation

Plus en détail

EDUCATEUR SPECIALISE ANNEXE 1 : REFERENTIEL PROFESSIONNEL

EDUCATEUR SPECIALISE ANNEXE 1 : REFERENTIEL PROFESSIONNEL EDUCATEUR SPECIALISE ANNEXE 1 : REFERENTIEL PROFESSIONNEL 1.1 DEFINITION DE LA PROFESSION ET DU CONTEXTE DE L INTERVENTION L éducateur spécialisé, dans le cadre des politiques partenariales de prévention,

Plus en détail

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS 1. RÉFÉRENTIEL PROFESSIONNEL D ÉDUCATEUR SPÉCIALISÉ 2. RÉFÉRENTIEL ACTIVITÉS 3. RÉFÉRENTIEL DE 4. RÉFÉRENTIEL DE CERTIFICATION 5. RÉFÉRENTIEL DE FORMATION

Plus en détail

REFERENTIEL STRATEGIQUE DES COMPETENCES DU RESPONSABLE DE FORMATION EN ENTREPRISE INTERVENTION DU 13 OCTOBRE DE VERONIQUE RADIGUET GARF (*) FRANCE

REFERENTIEL STRATEGIQUE DES COMPETENCES DU RESPONSABLE DE FORMATION EN ENTREPRISE INTERVENTION DU 13 OCTOBRE DE VERONIQUE RADIGUET GARF (*) FRANCE REFERENTIEL STRATEGIQUE DES COMPETENCES DU RESPONSABLE DE FORMATION EN ENTREPRISE INTERVENTION DU 13 OCTOBRE DE VERONIQUE RADIGUET GARF (*) FRANCE Le monde de la formation est en plein bouleversement,

Plus en détail

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur Les Assessment Centers.

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur Les Assessment Centers. Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur Les Assessment Centers. Apparus dans les armées allemande et britannique durant la seconde guerre mondiale, puis développés aux USA et dans le Royaume- Uni

Plus en détail

Degré de confiance pour les indicateurs de performance : degré de fiabilité du processus de production et écart significatif 1

Degré de confiance pour les indicateurs de performance : degré de fiabilité du processus de production et écart significatif 1 Degré de confiance pour les indicateurs de performance : degré de fiabilité du processus de production et écart significatif 1 L utilisation des indicateurs de performance ne peut se faire de manière pertinente

Plus en détail

Mise en œuvre de la nouvelle grille de classification de la convention collective de la branche des coopératives HLM

Mise en œuvre de la nouvelle grille de classification de la convention collective de la branche des coopératives HLM Mise en œuvre de la nouvelle grille de classification de la convention collective de la branche des coopératives HLM Ce guide a été approuvé par la Commission paritaire de la branche des coopératives d

Plus en détail

MÉTHODOLOGIE DE L ASSESSMENT CENTRE L INSTRUMENT LE PLUS ADÉQUAT POUR : DES SÉLECTIONS DE QUALITÉ DES CONSEILS DE DÉVELOPPEMENT FONDÉS

MÉTHODOLOGIE DE L ASSESSMENT CENTRE L INSTRUMENT LE PLUS ADÉQUAT POUR : DES SÉLECTIONS DE QUALITÉ DES CONSEILS DE DÉVELOPPEMENT FONDÉS MÉTHODOLOGIE DE L ASSESSMENT CENTRE L INSTRUMENT LE PLUS ADÉQUAT POUR : DES SÉLECTIONS DE QUALITÉ ET DES CONSEILS DE DÉVELOPPEMENT FONDÉS 1. Introduction Placer la «bonne personne au bon endroit» représente

Plus en détail

Les dossiers de l enseignement scolaire. l Éducation nationale et la formation professionnelle en France

Les dossiers de l enseignement scolaire. l Éducation nationale et la formation professionnelle en France Les dossiers de l enseignement scolaire 2010 l Éducation nationale et la formation professionnelle en France ministère éducation nationale L Éducation nationale et la formation professionnelle en France

Plus en détail

Qu est-ce que la Gestion des Ressources Humaines?

Qu est-ce que la Gestion des Ressources Humaines? Qu est-ce que la Gestion des Ressources Humaines? Chapitre 1 La gestion des ressources humaines (GRH) peut être définie comme la gestion des hommes au travail dans des organisations (Martory et Crozet,

Plus en détail

Les démarches qualités

Les démarches qualités Les démarches qualités Sommaire : Introduction... 2 Un levier d'innovation organisationnelle et sociale... 3 Les enjeux... 5 1.1 Le marché... 5 1.2 L innovation incrémentale (amélioration continue) ou

Plus en détail

blgpec : Où en est mon établissement? Sommaire :

blgpec : Où en est mon établissement? Sommaire : 2 Sommaire : INTRODUCTION / PRESENTATION La GPEC, pourquoi?... 3 La GPEC, c est quoi?... 4 La GPEC, comment?... 5 Les objectifs du guide... 6 Comment utiliser ce guide?... 7 LE GUIDE D AUTODIAGNOSTIC Projet

Plus en détail

Comment les entreprises anticipent-elles le vieillissement de l emploi?

Comment les entreprises anticipent-elles le vieillissement de l emploi? Emploi 3 Comment les entreprises anticipent-elles le vieillissement de l emploi? François Brunet* Inévitablement les générations nombreuses du baby-boom nées entre 1946 et 1973 s approchent de l âge légal

Plus en détail

Evaluation du dispositif de Volontariat de Solidarité Internationale. Résumé MAEE

Evaluation du dispositif de Volontariat de Solidarité Internationale. Résumé MAEE MAEE RAPPORT FINAL Evaluation du dispositif de Volontariat de Solidarité Internationale Résumé Agnès Lambert, Raphaël Beaujeu, Helena Stucky de Quay, Didier Beaufort, Moctar Ahmed, Riad Bensouiah, Ralison

Plus en détail

ACCORD DU 9 DECEMBRE 2014 PORTANT MODIFICATION DE L ACCORD RELATIF A L EGALITE PROFESSIONNELLE DANS LA BRANCHE CREDIT MUTUEL DU 21 MARS 2007

ACCORD DU 9 DECEMBRE 2014 PORTANT MODIFICATION DE L ACCORD RELATIF A L EGALITE PROFESSIONNELLE DANS LA BRANCHE CREDIT MUTUEL DU 21 MARS 2007 ACCORD DU 9 DECEMBRE 2014 PORTANT MODIFICATION DE L ACCORD RELATIF A L EGALITE PROFESSIONNELLE DANS LA BRANCHE CREDIT MUTUEL DU 21 MARS 2007 Préambule Dans le prolongement de la loi du 9 mai 2001 relative

Plus en détail

UN MARCHE DU RECRUTEMENT DU MARCHE COMPTABLE

UN MARCHE DU RECRUTEMENT DU MARCHE COMPTABLE UN MARCHE DU RECRUTEMENT EN PHASE AVEC l EVOLUTION DU MARCHE COMPTABLE RECRUTEMENT 74% DES EMPLOYEURS ONT RECRUTE SUR L ANNEE 2013/2014 Raisons des recrutements quelles évolutions depuis 3 ans? Le recrutement

Plus en détail

Sciences de Gestion Spécialité : SYSTÈMES D INFORMATION DE GESTION

Sciences de Gestion Spécialité : SYSTÈMES D INFORMATION DE GESTION Sciences de Gestion Spécialité : SYSTÈMES D INFORMATION DE GESTION Classe de terminale de la série Sciences et Technologie du Management et de la Gestion Préambule Présentation Les technologies de l information

Plus en détail

Compétences de gestion et leadership transformationnel : les incontournables liés au nouveau contexte environnemental

Compétences de gestion et leadership transformationnel : les incontournables liés au nouveau contexte environnemental Compétences de gestion et leadership transformationnel : les incontournables liés au nouveau contexte environnemental Natalie Rinfret, Ph.D. Colloque de l Association des directeurs généraux des services

Plus en détail

CAHIER DES CHARGES DE LA FORMATION OUVERTURE D ACTION. Certificat de Qualification Professionnelle des Services de l Automobile

CAHIER DES CHARGES DE LA FORMATION OUVERTURE D ACTION. Certificat de Qualification Professionnelle des Services de l Automobile CAHIER DES CHARGES DE LA FORMATION OUVERTURE D ACTION Certificat de Qualification Professionnelle des Services de l Automobile A.N.F.A. Département Ingénierie et Compétences Mars 2013 SOMMAIRE INFORMATIONS

Plus en détail

Services. Expériences d entreprises de moins de 20 salariés. Propositions d axes de travail. Agir pour améliorer les conditions de travail

Services. Expériences d entreprises de moins de 20 salariés. Propositions d axes de travail. Agir pour améliorer les conditions de travail Services à la personne Agir pour améliorer les conditions de travail Expériences d entreprises de moins de 20 salariés Propositions d axes de travail Des problématiques des Des petites entités souvent

Plus en détail

Colloque International IEMA-4

Colloque International IEMA-4 Comment mettre en place un dispositif coordonné d intelligence collective au service de la stratégie de l entreprise. Conférence de Mr. Alain JUILLET - Le 17/05/2010 IEMA4 Pour ne pas rester dans les banalités

Plus en détail

NOS FORMATIONS. Pour toute demande d information et inscription, contacter : Michèle LORRAIN contact@lorraine-developpement.com LORRAINE DEVELOPPEMENT

NOS FORMATIONS. Pour toute demande d information et inscription, contacter : Michèle LORRAIN contact@lorraine-developpement.com LORRAINE DEVELOPPEMENT Pour toute demande d information et inscription, contacter : Michèle LORRAIN contact@lorraine-developpement.com LORRAINE DEVELOPPEMENT Centre Ariane 0 rue de Cumène 50 Neuves-Maisons NOS FORMATIONS Tél

Plus en détail

Avenant Avenant du 28 avril 2014 à l accord du 6 juillet 2010 relatif aux certificats de qualification professionnelle

Avenant Avenant du 28 avril 2014 à l accord du 6 juillet 2010 relatif aux certificats de qualification professionnelle Le 24 juillet 2015 Avenant Avenant du 28 avril 2014 à l accord du 6 juillet 2010 relatif aux certificats de qualification professionnelle Article 1er L article 5 du chapitre II, titre Ier, relatif à la

Plus en détail

Management Interculturel

Management Interculturel Management Interculturel La mondialisation et l ouverture des marchés ont permis l interconnexion des mondes. Ces phénomènes ont en même temps accéléré la mutation des modes de pensée et de consommation.

Plus en détail

ACCORD DU 27 NOVEMBRE 2013

ACCORD DU 27 NOVEMBRE 2013 MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES Brochure n 3364 Convention collective nationale RÉGIME SOCIAL DES INDÉPENDANTS IDCC : 2796. Personnel de direction Brochure

Plus en détail

Modifications du Code du travail par la loi N 2014-873 du 4 août 2014

Modifications du Code du travail par la loi N 2014-873 du 4 août 2014 FM 14/08/14 Modifications du Code du travail par la loi N 2014-873 du 4 août 2014 Article L1153-5 L employeur prend toutes dispositions nécessaires en vue de prévenir les faits de harcèlement sexuel, d

Plus en détail

Appel à propositions

Appel à propositions Appel à propositions Dispositif de professionnalisation des acteurs de l accueil, l information, l orientation, l emploi, la formation professionnelle initiale (par la voie de l apprentissage) et la formation

Plus en détail

PRISES DE VUE MUSEALES

PRISES DE VUE MUSEALES Les Ateliers de l Image REFERENTIEL DE FORMATION REFERENTIEL DE FORMATION PRISES DE VUE MUSEALES Objectif de la formation Perfectionner les techniques de prise de vues nécessaires à la réalisation de photographies

Plus en détail

ECAP : Le niveau Accréditation du programme d études des comptables généraux accrédités

ECAP : Le niveau Accréditation du programme d études des comptables généraux accrédités ECAP : Le niveau Accréditation du programme d études des comptables généraux accrédités Les connaissances comptables et financières, le professionnalisme et le leadership pour les besoins d aujourd hui

Plus en détail

UN PROGRAMME INNOVANT AU CŒUR DES ENJEUX COMPÉTITIFS DE L ENTREPRISE MODERNE

UN PROGRAMME INNOVANT AU CŒUR DES ENJEUX COMPÉTITIFS DE L ENTREPRISE MODERNE UN PROGRAMME INNOVANT AU CŒUR DES ENJEUX COMPÉTITIFS DE L ENTREPRISE MODERNE SE DOTER D UNE VISION SYSTÉMIQUE DU MANAGEMENT STRATÉGIQUE BASÉ SUR LA THÉORIE DES CONTRAINTES (TOC), LE «LEAN MANUFACTURING»

Plus en détail

Conduire les entretiens annuels d évaluation

Conduire les entretiens annuels d évaluation Ce guide s adresse aux dirigeants et aux responsables en charge de la fonction ressources humaines qui envisagent de mettre en place des entretiens annuels. Il constitue un préalable à l instauration d

Plus en détail

PROJET DE REFERENTIEL D ACTIVITES ET DE COMPETENCES CADRE DIRIGEANT D ENTREPRISE AGRICOLE FRUITS ET LEGUMES

PROJET DE REFERENTIEL D ACTIVITES ET DE COMPETENCES CADRE DIRIGEANT D ENTREPRISE AGRICOLE FRUITS ET LEGUMES 29 septembre 2006 PROJET DE REFERENTIEL D ACTIVITES ET DE COMPETENCES CADRE DIRIGEANT D ENTREPRISE AGRICOLE FRUITS ET LEGUMES DOCUMENT DE TRAVAIL REMARQUES PREALABLES SUR LES MODALITES D ELABORATION DU

Plus en détail

Stratégie de rémunération

Stratégie de rémunération CONSULTING Offre Conseil RH Stratégie de rémunération La stratégie de rémunération est un facteur de stabilité et de performance de l'entreprise. GFI Consulting vous accompagne en mettant en cohérence

Plus en détail

RÉFÉRENTIEL DES ACTIVITÉS PROFESSIONNELLES ASSISTANT DE GESTION DE PME / PMI

RÉFÉRENTIEL DES ACTIVITÉS PROFESSIONNELLES ASSISTANT DE GESTION DE PME / PMI RÉFÉRENTIEL DES ACTIVITÉS PROFESSIONNELLES ASSISTANT DE GESTION DE PME / PMI CONTEXTE PROFESSIONNEL L'évolution actuelle des emplois montre que le rôle des petites et moyennes entreprises s'est considérablement

Plus en détail

Mon métier, mon parcours

Mon métier, mon parcours Mon métier, mon parcours Margaux, assistante de ressources humaines diplômée d un Master Psychologie sociale du travail et des organisations Les métiers de la Psychologie Le domaine Schiences Humaines

Plus en détail

Stratégie nationale en matière de cyber sécurité

Stratégie nationale en matière de cyber sécurité Stratégie nationale en matière de cyber sécurité 1 INTRODUCTION Le fonctionnement de notre société est aujourd hui étroitement lié aux infrastructures et systèmes de communication et de traitement de l

Plus en détail

MONITEUR-EDUCATEUR ANNEXE I : REFERENTIEL PROFESSIONNEL. Le moniteur-éducateur intervient dans des contextes différents :

MONITEUR-EDUCATEUR ANNEXE I : REFERENTIEL PROFESSIONNEL. Le moniteur-éducateur intervient dans des contextes différents : MONITEUR-EDUCATEUR ANNEXE I : REFERENTIEL PROFESSIONNEL 1.1 DEFINITION DE LA PROFESSION ET DU CONTEXTE DE L INTERVENTION Le moniteur-éducateur participe à l'action éducative, à l'animation et à l'organisation

Plus en détail

PROTOCOLE POUR L ACCUEIL DES STAGIAIRES D ÉCOLES DE TRAVAIL SOCIAL

PROTOCOLE POUR L ACCUEIL DES STAGIAIRES D ÉCOLES DE TRAVAIL SOCIAL Actualisation 07/2009 PROTOCOLE POUR L ACCUEIL DES STAGIAIRES D ÉCOLES DE TRAVAIL SOCIAL Partie 1 : LE CADRE GENERAL I. OBJECTIFS DE L INSTITUTION DANS LA FORMATION PROFESSIONNELLE Participer à l effort

Plus en détail

Une école adaptée à tous ses élèves

Une école adaptée à tous ses élèves PRENDRE LE VIRAGE DU SUCCÈS Une école adaptée à tous ses élèves PLAN D'ACTION EN MATIÈRE D'ADAPTATION SCOLAIRE Québec Ministère de l'éducation Une école adaptée à tous ses élèves PRENDRE LE VIRAGE DU SUCCÈS

Plus en détail

Une version Word, modifiable, de ce document peut vous être envoyée sur simple demande par mail à l adresse : observatoire-metallurgie@uimm.

Une version Word, modifiable, de ce document peut vous être envoyée sur simple demande par mail à l adresse : observatoire-metallurgie@uimm. Une version Word, modifiable, de ce document peut vous être envoyée sur simple demande par mail à l adresse : observatoire-metallurgie@uimm.com Accord national du 13 novembre 2014 relatif à la formation

Plus en détail

Faire de l infrastructure informatique une source de valeur ajoutée pour l entreprise.

Faire de l infrastructure informatique une source de valeur ajoutée pour l entreprise. IBM Global Services Faire de l infrastructure informatique une source de valeur ajoutée pour l entreprise. Les services d infrastructure et d intégration IBM Pour une infrastructure informatique qui participe

Plus en détail

MISE EN PLACE D UNE DEMARCHE CQP / CQPI AU SEIN D UNE BRANCHE

MISE EN PLACE D UNE DEMARCHE CQP / CQPI AU SEIN D UNE BRANCHE MISE EN PLACE D UNE DEMARCHE CQP / CQPI AU SEIN D UNE BRANCHE Guide méthodologique à usage des CPNE Guide validé par le CPNFP du 16 mars 2012 1 PLAN De quoi parle-t-on? Synthèse du processus d élaboration

Plus en détail

Le point de vue de l UNSA

Le point de vue de l UNSA Le point de vue de l UNSA La GPEC, une opportunité pour le dialogue social dans l entreprise La gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) est devenue objet de négociation dans l entreprise

Plus en détail

Chapitre 16 Comment les entreprises fonctionnent-elles?

Chapitre 16 Comment les entreprises fonctionnent-elles? CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN 7 mai 2015 à 13:59 Chapitre 16 Comment les entreprises fonctionnent-elles? Introduction Regards croisés? car apports de la science économique (économie de la firme)

Plus en détail

VIVA RIO HAITI (SPGEI) Système de production, de gestion et de suivi d évaluation des informations PREPARE ET PROPOSE PAR :

VIVA RIO HAITI (SPGEI) Système de production, de gestion et de suivi d évaluation des informations PREPARE ET PROPOSE PAR : VIVA RIO HAITI (SPGEI) Système de production, de gestion et de suivi d évaluation des informations TITRE DU PROJET : Système d Information PREPARE ET PROPOSE PAR : Marcelin Paul Feguns, Ing Sergo Louis

Plus en détail

Les éléments constitutifs d une grille d évaluation

Les éléments constitutifs d une grille d évaluation Compte rendu du l atelier «évaluation et performance» Le 12 septembre 2011 Etaient présents Marie France PUCHE, directrice de l emploi au Cdg59 Matyas GRAUX, chargé de prospective emploi au Cdg59 Arnaud

Plus en détail

BILAN DE CARRIERE. La convergence de 2 mondes : Les Ressources Humaines Le développement personnel & l engagement relationnel www.elansol.

BILAN DE CARRIERE. La convergence de 2 mondes : Les Ressources Humaines Le développement personnel & l engagement relationnel www.elansol. - 1 - Conseil RH et Formation BILAN DE CARRIERE La convergence de 2 mondes : Les Ressources Humaines Le développement personnel & l engagement relationnel www.elansol.fr L heure est au changement et, pour

Plus en détail

CAISSE D EPARGNE Pour toutes les actions débutant le 19/02/2015

CAISSE D EPARGNE Pour toutes les actions débutant le 19/02/2015 CAISSE D EPARGNE Pour toutes les actions débutant le 19/02/2015 1 2 Période de professionnalisation 3 Tutorat 4 Compte Personnel de Formation ATTENTION : CES CRITÈRES SONT SUSCEPTIBLES D'ETRE MODIFIÉS

Plus en détail

Guide du tuteur. Baccalauréat professionnel. Accueil-Relation Clients et Usagers

Guide du tuteur. Baccalauréat professionnel. Accueil-Relation Clients et Usagers Guide du tuteur Baccalauréat professionnel Accueil-Relation Clients et Usagers Lycée Professionnel Henri Brulle 65 Route de Saint Emilion 33500 Libourne Tél : 05.57.48.12.30 Fax : 05.57.85.11.52 Présentation

Plus en détail

Management Stratégique. Saïd YAMI Maître de Conférences en Sciences de Gestion ERFI/ISEM Université Montpellier 1 Cours de Master 1.

Management Stratégique. Saïd YAMI Maître de Conférences en Sciences de Gestion ERFI/ISEM Université Montpellier 1 Cours de Master 1. Management Stratégique Saïd YAMI Maître de Conférences en Sciences de Gestion ERFI/ISEM Université Montpellier 1 Cours de Master 1 Plan du Module 3 Chap.3- Les modèles fondés sur la structure des marchés

Plus en détail

repères pour agir et mettre en place un projet de consolidation des compétences de Base des Apprentis

repères pour agir et mettre en place un projet de consolidation des compétences de Base des Apprentis repères pour agir et mettre en place un projet de consolidation des compétences de Base des Apprentis Version 2 : 20 juillet 2012 L expérimentation conduite par l Agence nationale de lutte contre l illettrisme

Plus en détail

Séminaire d échange des pratiques

Séminaire d échange des pratiques Séminaire d échange des pratiques DOMINGUEZ Esméralda Chargé de cours : Licence en Sciences commerciales Marc ALEXANDRE Option Management International Année académique 2004-2005 Dominguez Esméralda L

Plus en détail

Position de l ASTEE sur l innovation en matière de services d eau et de déchets

Position de l ASTEE sur l innovation en matière de services d eau et de déchets Position de l ASTEE sur l innovation en matière de services d eau et de déchets Les services publics locaux de l environnement : des services discrets mais moteurs de développement Depuis leur mise en

Plus en détail

Le financement de l entreprise

Le financement de l entreprise Le financement de l entreprise Lors de sa création, puis au cours de son développement, l entreprise au moment opportun, doit détenir les ressources financières nécessaires pour faire face à ses échéances,

Plus en détail

Attentes liées aux prestations

Attentes liées aux prestations Appel à propositions du 26/05/2014 "Diagnostics de Sécurisation des Parcours Professionnels" Attentes liées aux prestations Projet SECURI'PASS 2.0 Cette opération bénéficie du soutien financier de l'etat,

Plus en détail

BTS MANAGEMENT DES UNITES COMMERCIALES GUIDE DU TUTEUR

BTS MANAGEMENT DES UNITES COMMERCIALES GUIDE DU TUTEUR BTS MANAGEMENT DES UNITES COMMERCIALES GUIDE DU TUTEUR Vous êtes tuteur d un étudiant en BTS management des unités commerciales. Ce guide vous est destiné : il facilite votre préparation de l arrivée du

Plus en détail

Equal Valid est un projet mené en partenariat par Bruxelles Formation, le Forem, Cf2000 et les AID

Equal Valid est un projet mené en partenariat par Bruxelles Formation, le Forem, Cf2000 et les AID Equal Valid est un projet mené en partenariat par Bruxelles Formation, le Forem, Cf2000 et les AID GLOSSAIRE EQUAL VALID Avec le soutien du Fonds social européen C OMPETENCE ET CONCEPT S ASSOCIES CONSORTIUM

Plus en détail

Master Audit Contrôle Finance d Entreprise en apprentissage. Organisation de la formation

Master Audit Contrôle Finance d Entreprise en apprentissage. Organisation de la formation Master Audit Contrôle Finance d Entreprise en apprentissage Organisation de la formation Ce document a pour objet de présenter le contenu des cours des deux années du Master Audit Contrôle Finance d entreprise

Plus en détail

SOCLE COMMUN: LA CULTURE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE. alain salvadori IA IPR Sciences de la vie et de la Terre 2009-2010 ALAIN SALVADORI IA-IPR SVT

SOCLE COMMUN: LA CULTURE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE. alain salvadori IA IPR Sciences de la vie et de la Terre 2009-2010 ALAIN SALVADORI IA-IPR SVT SOCLE COMMUN: LA CULTURE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE alain salvadori IA IPR Sciences de la vie et de la Terre 2009-2010 ALAIN SALVADORI IA-IPR SVT SOCLE COMMUN ET PROGRAMMES La référence pour la rédaction

Plus en détail

Compétences. Activités. Certification. Universités. Réseau National des Universités préparant aux Métiers de la Formation

Compétences. Activités. Certification. Universités. Réseau National des Universités préparant aux Métiers de la Formation Réseau National des Universités préparant aux Métiers de la Formation Universités Certification Activités Compétences Référentiels d activités et de compétences Alors que s affirme un mouvement de professionnalisation

Plus en détail

ACCOMPAGNEMENT INDIVIDUEL

ACCOMPAGNEMENT INDIVIDUEL ACCOMPAGNEMENT INDIVIDUEL DES MANAGERS ET DES DIRIGEANTS des démarches de croissance, d adaptation continue et de créativité dans des environnements et des marchés en mutation DIRIGEANTS ET MANAGERS EN

Plus en détail

Diplôme d Aide-comptable et Diplôme de Comptable

Diplôme d Aide-comptable et Diplôme de Comptable 07.10.2013 Diplôme d Aide-comptable et Diplôme de Comptable Nouveau En parallèle du Diplôme d aide-comptable, nous proposons un cours destiné à développer les compétences théoriques et pratiques de base

Plus en détail

RÈGLEMENT FACULTAIRE SUR LA RECONNAISSANCE DES ACQUIS. Faculté des lettres et sciences humaines

RÈGLEMENT FACULTAIRE SUR LA RECONNAISSANCE DES ACQUIS. Faculté des lettres et sciences humaines RÈGLEMENT FACULTAIRE SUR LA RECONNAISSANCE DES ACQUIS Faculté des lettres et sciences humaines PRÉAMBULE Ce règlement facultaire sur la reconnaissance des acquis s inscrit dans le cadre de la Politique

Plus en détail

Programme détaillé BTS MANAGEMENT DES UNITES COMMERCIALES. Objectifs de la formation. Les métiers. Durée des études DIPLÔME D ETAT

Programme détaillé BTS MANAGEMENT DES UNITES COMMERCIALES. Objectifs de la formation. Les métiers. Durée des études DIPLÔME D ETAT Objectifs de la formation Le BTS Management des unités commerciales a pour perspective de vous permettre de prendre la responsabilité de tout ou partie d une unité commerciale. Une unité commerciale est

Plus en détail

LIVRET DE SUIVI EN ENTREPRISE

LIVRET DE SUIVI EN ENTREPRISE LIVRET DE SUIVI EN ENTREPRISE Nom du tuteur Nom du stagiaire Formation préparée POUR LES EMPLOYEURS, À PARTAGER AVEC LEURS COLLABORATEURS! Le rôle du tuteur dans l entreprise est primordial Le tuteur est

Plus en détail

Application dans la formation des professionnels de l expertise comptable au Québec. Janie Bérubé, Annie Brisson et Patricia Michaud

Application dans la formation des professionnels de l expertise comptable au Québec. Janie Bérubé, Annie Brisson et Patricia Michaud Une démarche d'accompagnement pour une autoévaluation réflexive Application dans la formation des professionnels de l expertise comptable au Québec Janie Bérubé, Annie Brisson et Patricia Michaud Université

Plus en détail

Chapitre 1 : Introduction au contrôle de gestion. Marie Gies - Contrôle de gestion et gestion prévisionnelle - Chapitre 1

Chapitre 1 : Introduction au contrôle de gestion. Marie Gies - Contrôle de gestion et gestion prévisionnelle - Chapitre 1 Chapitre 1 : Introduction au contrôle de gestion Introduction 2 Contrôle de gestion : fonction aujourd hui bien institutionnalisée dans les entreprises Objectif : permettre une gestion rigoureuse et une

Plus en détail

Bien-être et Performance Collective Des risques psychosociaux au modèle de management et au bien vivre ensemble

Bien-être et Performance Collective Des risques psychosociaux au modèle de management et au bien vivre ensemble Des risques psychosociaux au modèle de management et au bien vivre ensemble Comment concilier «bienêtre» et «performance collective»? Comment aider les opérationnels à assumer leur responsabilité managériale,

Plus en détail

son offre Executive Education

son offre Executive Education Destinée aux cadres supérieurs, dirigeants d entreprises et entrepreneurs menée en partenariat avec CentraleSupélecParis Lancée en Octobre 2015 Casablanca, le 2 juin 2015 L Ecole Centrale Casablanca annonce

Plus en détail

Gestion Prévisionnelle des Emplois et Compétences

Gestion Prévisionnelle des Emplois et Compétences Les Bases de La Gestion des Ressources Humaines Gestion Prévisionnelle des Emplois et Compétences Les bases de la Gestion des Ressources Humaines DESS MRH 2003 Fiches Techniques 1 Les fiches décrites ci-après

Plus en détail

L évolution (révolution) du métier d enseignant-chercheur est-elle favorable à une plus grande employabilité?

L évolution (révolution) du métier d enseignant-chercheur est-elle favorable à une plus grande employabilité? 1 L évolution (révolution) du métier d enseignant-chercheur est-elle favorable à une plus grande employabilité? Prof. Gérard CLIQUET Président de la CIDEGEF IGR-IAE, Université de Rennes 1, FRANCE L année

Plus en détail