COMPTE-RENDU DU SEMINAIRE NATIONAL SUR LE DEVELOPPEMENT ET LA VALIDATION DES BIOMARQUEURS ET BIOESSAIS POUR LA SURVEILLANCE DES MILIEUX AQUATIQUES

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "COMPTE-RENDU DU SEMINAIRE NATIONAL SUR LE DEVELOPPEMENT ET LA VALIDATION DES BIOMARQUEURS ET BIOESSAIS POUR LA SURVEILLANCE DES MILIEUX AQUATIQUES"

Transcription

1 COMPTE-RENDU DU SEMINAIRE NATIONAL SUR LE DEVELOPPEMENT ET LA VALIDATION DES BIOMARQUEURS ET BIOESSAIS POUR LA SURVEILLANCE DES MILIEUX AQUATIQUES Organisé par l Institut National de l Environnement Industriel et des Risques (INERIS), l Institut Français de Recherche pour l Exploitation de la Mer (IFREMER) et l Office National de l Eau et des Milieux Aquatiques (ONEMA) Verneuil en Halatte, 17 novembre 2010 Introduction contexte et rappel des objectifs du séminaire Sur la base d une initiative commune INERIS-IFREMER-ONEMA, un séminaire national consacré au développement et à la validation des biomarqueurs et bioessais pour la surveillance des milieux aquatiques a réuni durant une journée sur le site de l INERIS à Verneuil en Halatte (Oise, France) une cinquantaine de participants invités (voir liste en annexe), représentants des universités, des organismes de recherche publics, de l industrie, des structures impliquées dans la gestion de la qualité des milieux aquatiques, et du Ministère en charge de l écologie. L objectif principal était de dresser un état des lieux de l utilisation des biomarqueurs et des bioessais pour évaluer les risques posés par des substances toxiques envers l environnement, d identifier les verrous scientifiques et techniques à lever pour leur mise en œuvre dans le cadre de programmes de surveillance de l état des eaux et des milieux aquatiques, et de dégager des pistes opérationnelles et des axes de recherche prioritaires vis-à-vis de ces indicateurs biologiques. Le séminaire était organisé autour de conférences plénières suivies de tables de discussion où étaient abordées les questions du potentiel d utilisation de ces indicateurs biologiques et de leurs modalités de mise en œuvre dans différents contextes d utilisation, et du développement de ces outils en vue de leur application dans le cadre de la surveillance de l environnement aquatique. Ce compte-rendu reprend à la fois les points saillants des exposés des différents intervenants, ainsi que les éléments issus des discussions des tables-rondes. Synthèse des présentations Les présentations réalisées au cours du séminaire sont disponibles sur le site internet de l INERIS à partir du lien En début de séance plénière, l intervention de Mario CARERE de l institut national Italien pour la santé s est intéressée aux différents programmes de surveillance mis en œuvre dans le cadre de la Directive Cadre sur l Eau et au rôle que pouvaient éventuellement jouer les indicateurs biologiques dans le contexte DCE (e.g. identification d un problème, sélection des points de surveillance et des éléments de qualité à suivre). Cette présentation a également été l occasion d exposer le mandat du groupe de travail européen sur les aspects chimiques («WG-E on Chemical Aspects») dont l un des objectif est de promouvoir les échanges entre scientifiques et gestionnaires autour des thématiques «contaminants émergents» et «surveillance des effets biologiques des contaminants», un travail réalisé en étroite collaboration avec le réseau européen NORMAN. Biomarqueurs et bioessais en surveillance : synthèse du séminaire national Page 1 sur 8

2 Dans une présentation commune, Christian BLAISE (Environnement Canada) et Olivier PERCEVAL (ONEMA) ont tenté de donner une définition des biomarqueurs 1 et décrit le cheminement qui a conduit les biomarqueurs à être utilisés, dans un premier temps, de façon individuelle pour révéler des gradient de contamination simples, puis en batterie et/ou dans le cadre d approches de type «poids des preuves» pour identifier des régimes d exposition plus complexes. Les principaux avantages (i.e. prise en compte des fractions biodisponible et toxique de l ensemble des contaminants présents dans le milieu, indicateurs précoces et sensibles d un stress) et désavantages (i.e. peu voire pas de liens mécanistes clairement établis reliant la réponse des biomarqueurs à la fitness des organismes, influence de nombreux facteurs de confusion susceptibles de rendre l interprétation des résultats complexe, peu prédictifs d effets au niveau populationnel) liés à leur utilisation en évaluation de risque environnemental ont également été rappelés. Cette présentation a d autre part été l occasion de dresser le bilan des quelques expériences d application des biomarqueurs dans des réseaux de surveillance pérennes (ex : BEST-LRMN 2, JAMP/OSPAR 3, NMMP 4 ), en identifiant les avantages liés à une telle démarche mais également les difficultés rencontrées dans leur mise en œuvre. Bien que ces expériences internationales mettent en avant la faisabilité d une approche multibiomarqueurs à large échelle, elles pointent également la difficulté d interprétation des données biomarqueurs en lien avec leur variabilité naturelle. Différentes perspectives de recherche autour de ces outils écotoxicologiques, se rapportant principalement à la normalisation des méthodes d analyse, à l élaboration de grilles de lecture/critères de qualité, et à la recherche de nouveaux biomarqueurs pour mesurer l exposition à des polluants émergents (nanoparticules, médicaments) ont également été présentées. L exposé de Thomas MAES du CEFAS (Centre for Environment, Fisheries and Aquaculture Science) a ensuite porté sur l utilisation des biomarqueurs et des bioessais dans le cadre d une approche intégrée combinant mesures chimiques et biologiques pour la surveillance de la qualité du milieu marin. Du fait du cadre structurant de l OSPAR, les indicateurs biologiques utilisés en milieu marin bénéficient d un niveau de connaissance et de validation plus important que pour les eaux continentales. Les voies d optimisation des réseaux de surveillance de l environnement marin, notamment via le couplage de campagnes de prélèvement, ou par l adaptation, en fonction des chroniques passées, de l étendue et des fréquences de prélèvement ont également été abordées dans cette présentation. Cette présentation a apporté des arguments en faveur de l applicabilité des outils écotoxicologiques dans un contexte de biosurveillance des écosystèmes marins La présentation de Jean-Marc PORCHER de l INERIS portait sur l utilisation d outils écotoxicologiques dans le cadre d investigations environnementales pour comprendre l apparition d altérations morphologiques chez des poissons soumis à des rejets d effluents industriels. Cette étude de cas a permis de mettre en avant l intérêt d une approche combinant biomarqueurs et bioessais in vitro pour caractériser les effets de ces effluents. Elle a également mis en évidence un certain nombre de limites liées à l utilisation de ce type d approche, notamment en termes de disponibilité des outils pour les espèces considérées qui dans ce cas sont souvent imposées par le contexte. Olivier GEFFARD du CEMAGREF a ensuite présenté les résultats d une étude utilisant le gammare comme organisme modèle et visant à développer un ensemble de marqueurs biochimiques et physiologiques choisis pour leur pertinence en termes de maintien des organismes dans le milieu. Ce travail de développement passe nécessairement par la caractérisation de valeurs de référence mais également par la prise en compte des effets liés à des facteurs de confusion ou de modification, comme la température de l eau. Le recours à la 1 Dans ce document, le terme biomarqueur fait référence à des changements observés ou mesurés à différents niveaux d organisation biologique infra-populationnels (i.e. réponses moléculaires, biochimiques, cellulaires, physiologiques ou comportementales) et qui reflètent l exposition des organismes à au moins un contaminant. 2 Biomonitoring of Environmental Status and Trends Large Rivers Monitoring Network (Etats-Unis). 3 Joint Assessment and Monitoring Programme (Convention OSPAR pour la protection du milieu marin de l Atlantique du Nord-est). 4 National Marine Monitoring Programme (Suède). Biomarqueurs et bioessais en surveillance : synthèse du séminaire national Page 2 sur 8

3 modélisation permet, dans une certaine mesure, de contrôler les effets des variables environnementales sur la réponse des biomarqueurs, et ainsi de facilité l interprétation des résultats des études utilisant les biomarqueurs en limitant la variabilité de leur réponse. La présentation de Thierry BURGEOT d IFREMER a permis de mieux comprendre l articulation des programmes de surveillance DCE 5, DCSMM 6 et OSPAR, et d exposer la stratégie de développement et de validation des biomarqueurs mise en œuvre dans le cadre de la convention OSPAR pour la protection de l environnement marin de l Atlantique du Nord-Est. Cette stratégie comprend des études d inter-comparaison des méthodes de dosage entre laboratoires européens, un programme d assurance qualité (BEQUALM) à l image de ce qui se fait en chimie, et le développement de grilles de lecture ou de critères de qualité pour les réponses biologiques. Cette présentation a mis en avant la durée nécessaire à la validation des biomarqueurs dans un objectif de biosurveillance, notamment au travers de l exemple de l EROD (20 ans environ), qui fût parmi les premiers biomarqueurs proposés au début des années Il est raisonnable de penser que les développements de futurs biomarqueurs seront réalisés sur un temps plus réduit en s appuyant sur la structuration des activités de développement des biomarqueurs mises en place par OSPAR depuis 20 ans. Une harmonisation de la standardisation entre les réseaux OSPAR et MED POL 7 apparaît également comme une démarche nécessaire au niveau national. Sandrine ANDRES de l INERIS présentait des éléments de réflexion sur la place des biomarqueurs et bio-essais dans la démarche d élaboration ou de validation de normes de qualité environnementale (NQE) dans le cadre de la DCE. Contrairement aux NQE qui ne sont définies que pour des substances individuelles, les biomarqueurs ont l avantage de considérer l effet de mélanges environnementaux complexes. Dans une phase de mise en œuvre des NQE, les biomarqueurs apparaissent comme des indicateurs biologiques utiles à la vérification de la signification écologique des NQE. Aussi ils pourraient être utilisés pour améliorer la définition des NQE en permettant d évaluer le niveau de protection qu elles confèrent. Cette présentation a également été l occasion de rappeler que la réglementation REACh sur les produits chimiques prévoyait l utilisation de données biomarqueurs pour évaluer la dangerosité des substances, sous réserve que les paramètres retenus soient annonciateurs d effets sur la dynamique des populations (paramètres liés à la croissance, à la reproduction et à la survie des individus). En clôture de cette séance plénière, Jean PRYGIEL de l Agence de l Eau Artois-Picardie présentait un retour d expérience de l application des biomarqueurs et bioessais dans le réseau de surveillance réglementaire du bassin Artois-Picardie. Cette présentation a démontré l intérêt des gestionnaires en charge de la surveillance de la qualité des milieux pour ces outils biologiques, comme en témoignent par ailleurs les nombreuses études soutenues par les agences de l eau sur ce sujet. Toutefois, force est de constater que les résultats de ces études sont rarement exploités de façon satisfaisante, et que le retour sur investissement est souvent très faible (peu de suites données à ces initiatives isolées). Les attentes des gestionnaires sur ce sujet sont bien réelles, mais de nombreux questionnements subsistent quant au choix des supports de mesure (organismes modèles, tissus cibles), à la disponibilité des outils, à leur domaine d application, et sur le niveau de validation et de standardisation des méthodes employées. Un effort important de sensibilisation reste à faire auprès des gestionnaires mais également auprès des chercheurs. Ces différentes présentations ont souligné l intérêt potentiel des indicateurs biologiques, malgré leurs limites, pour la surveillance des milieux aquatiques. Cette application pourrait se faire dans le cadre de différents textes réglementaires comme la DCE ou la DCSMM. Du fait de la 5 Directive Cadre sur l Eau (2000/60/CE) 6 Directive Cadre Stratégie Milieu Marin (2008/56/CE) 7 Le programme MED POL mis en œuvre dans le cadre du Programme des Nations Unies pour l Environnement (plus précisément de son Plan d action pour la Méditerranée), aide les pays méditerranéens à formuler et mettre en œuvre des programmes de surveillance continue de la pollution, y compris des mesures de maîtrise de la pollution. Biomarqueurs et bioessais en surveillance : synthèse du séminaire national Page 3 sur 8

4 structuration des activités de recherche et de validation des indicateurs biologiques en milieu marin dans le cadre d OSPAR, la standardisation nécessaire des biomarqueurs et bioessais est plus avancée dans cet environnement. Si plusieurs études sont d ores et déjà engagées en milieu continental, le retard reste à combler par rapport au milieu marin. Synthèse des tables-rondes Thème 1 : «Quelles stratégies d utilisation des biomarqueurs et bioessais pour répondre à quels objectifs de surveillance?» L objectif de ce thème de discussion était d identifier les domaines potentiels d application des indicateurs biologiques et de déterminer leurs modalités de mise en œuvre. Partant du constat que les besoins des gestionnaires sont multiples, les participants se sont attachés dans un premier temps à définir une typologie des champs d intervention des gestionnaires (i.e. définition des contextes), notamment dans le domaine du contrôle des pollutions et de la surveillance des milieux, et dans un deuxième temps, de mettre en regard ces différents contextes et les outils écotoxicologiques disponibles pouvant apporter des solutions scientifiques appropriées : - Caractérisation des rejets d effluents : les bioessais in vivo qui bénéficient d une certaine reconnaissance sur le plan scientifique, qui tient notamment au fait que bon nombre de ces tests sont normalisés tant au niveau national qu international (AFNOR, ISO, UE, OCDE), mais également les tests cellulaires in vitro basés sur l intégration des complexes contaminants/récepteurs au sein d une cellule (sous réserve d un effort de normalisation de ces outils, et d une meilleure évaluation de leur répétabilité), semblent les plus indiqués pour répondre à cet objectif. L utilisation d approches WET (Whole Effluent Toxicity) consistant à exposer des organismes aquatiques à différentes concentrations d un effluent complexe (i.e. mélange de substances) est également appropriée. Dans ce domaine, les enjeux réglementaires sont importants. En prévision de la révision de la redevance pour la pollution d origine non domestique en 2012, et ce pour renforcer le caractère incitatif des redevances des agences de l eau sur la réduction à la source des émissions, il y a un besoin réel de disposer de paramètres/indicateurs de redevance en cohérence avec les paramètres de la DCE (e.g. intégration de la problématique des substances dangereuses). A titre d exemple certaines initiatives récentes visent à améliorer les performances environnementales de stations d épuration ; le projet commun VEOLIA-Watchfrog a pour objectif de tester une méthode de détection des perturbateurs endocriniens à l aide d une larve d amphibien luminescente (bioessais in vivo) dans les effluents traités d une STEP de la région de Pau. La demande autour de cette thématique est donc importante tant au niveau national qu au niveau local. - Surveillance des expositions (alerte) et des effets (impact) dans le milieu : les biomarqueurs pourraient être utilisés dans ce contexte, notamment dans une approche comprenant d un côté des marqueurs précoces plus ou moins spécifiques d une classe de contaminants (e.g. activité EROD, acétylcholinestérase, métallothionéines, vitellogénine) utilisés en batterie, et visant essentiellement à indiquer l exposition des organismes à un ou plusieurs contaminants et à orienter les analyses chimiques, et de l autre côté, des marqueurs pertinents d un point de vue écologique (i.e. biomarqueurs prédictifs d altérations de la croissance, de la reproduction, et du comportement des individus, biomarqueurs énergétiques) pour en évaluer les impacts. Toutefois, le fait qu une grande majorité de ces biomarqueurs ne soient pas normalisés a été clairement identifié comme un frein puissant à leur utilisation dans les réseaux de surveillance. De plus, la grande variabilité de la réponse des biomarqueurs en lien avec les facteurs biotiques et abiotiques est très certainement un écueil à leur utilisation sur une large échelle géographique, même si la modélisation pourrait aider à contrôler, dans une certaine mesure, l effet de ces variables confondantes. De fait, le réseau de contrôle de surveillance (RCS) de la DCE, en raison de son emprise géographique, n a pas prévu d intégrer la mise en œuvre des biomarqueurs. La détermination d une réponse biologique normalisée (par rapport à des facteurs environnementaux) sur le plan local, assortie de la détermination de seuils régionaux pourrait constituer une alternative avantageuse. D autre part, la variabilité naturelle des Biomarqueurs et bioessais en surveillance : synthèse du séminaire national Page 4 sur 8

5 biomarqueurs pourrait être réduite en ayant recours à des méthodes de surveillance active basées sur l encagement d organismes sentinelles standardisés (en terme de taille, de sexe, etc.) et dont l historique d exposition est commun, à l image de ce qui a été réalisé dans le cadre du programme RINBIO. Cependant, la communauté scientifique ne dispose pas encore du recul suffisant pour évaluer la faisabilité d une telle approche d encagement. - Etudes d impact sur un site spécifique : Les approches multi-paramètres basées sur le poids de l évidence et regroupant différents types d outils (mesures chimiques dans différentes matrices environnementales, mesures de bioaccumulation, bioessais, paramètres écologiques) semblent particulièrement adaptées à ces études. Dans ce contexte, les biomarqueurs et les bio-essais peuvent être utilisés pour comprendre les mécanismes sous-tendant des perturbations ou pour identifier les substances responsables des effets observés (approche EDA). L utilisation des biomarqueurs soulève toutefois le problème de la disponibilité des espèces supports sur lesquelles les analyses sont effectuées. Pour autant, ce questionnement ne nuit pas à la mise en œuvre des biomarqueurs aussi bien dans le cadre des études d impact que dans celui du réseau de contrôle d enquête de la DCE. En effet, si l espèce est souvent imposée par le milieu, le transfert méthodologique vers une autre espèce reste réalisable comme en témoigne l étude présentée par Jean-Marc PORCHER. Des degrés de complémentarité variables s opèrent entre les différents biomarqueurs développés dans le cadre de projets/études R&D et les analyses chimiques et les relevés biocénotiques. Face à ce constat, il est légitime d attribuer à chacun de ces outils une place différente dans les programmes de contrôle de la qualité des masses d eau. Les biomarqueurs précoces plus ou moins spécifiques de contaminants ou de classes de contaminants (e.g. activité EROD, acétylcholinestérase, métallothionéines, vitellogénine) présentent des réponses qui peuvent être mises en relation avec le niveau de contamination du milieu. C est d ailleurs souvent cette relation qui a suscité l intérêt autour de ces biomarqueurs d exposition. D autres marqueurs avec une signification écologique (i.e. liens mécanistes avérés avec la fitness 8 ) peuvent plus facilement être reliés à des perturbations au niveau des populations et des communautés. Une possibilité d application des indicateurs biologiques a été identifiée au sein de plans nationaux comme par exemple le plan national d actions sur les PCB, dans lequel l utilisation de tests in vitro et des biomarqueurs pourrait orienter les analyses chimiques sur certains sites et apporter une information plus globale sur la contamination du milieu. La question du choix des outils à mettre en œuvre dans des contextes aussi variés se pose également. En effet, de façon schématique, les équipes de recherche tendent à développer leurs propres indicateurs biologiques de façon indépendante, souvent déconnectée d un cadre réglementaire structurant (exception faite pour OSPAR et MEDPOL). Ceci aboutit à l existence d un grand nombre de biomarqueurs et de méthodes de quantification associées, qui ne sont pas forcément transférables d un organisme modèle à un autre, limitant leur appropriation par les acteurs de la gestion de l eau. D autre part, les compétences au sein des laboratoires de recherche ne sont pas forcément pérennisées, ce qui explique en partie que les quelques initiatives d études/projets visant à évaluer la pertinence/faisabilité de l utilisation de ces outils dans le cadre des réseaux de surveillance sont souvent sans suite (le doctorant ou postdoctorant en charge du développement de l outil quitte le laboratoire avant la phase préopérationnel de développement ; le transfert vers le gestionnaire ne s effectue pas). Afin de garder une trace durable de ces études, une base de données regroupant les résultats de ces différentes initiatives isolées pourrait être élaborée. Une initiative allant dans ce sens est en cours dans le cadre des activités du réseau européen NORMAN et complètera ainsi les bases de données disponibles pour les contaminants émergents. D autre part, et ce pour répondre à un volume croissant d analyses chimiques nécessaires pour répondre aux exigences imposées par la DCE, il serait souhaitable de disposer de laboratoires ou de groupements de laboratoires qui seraient à même de mettre en œuvre les outils nécessaires sur un nombre important d échantillons. 8 La fitness d un organisme se définit par sa propriété à survivre ainsi que par sa fréquence de reproduction. Biomarqueurs et bioessais en surveillance : synthèse du séminaire national Page 5 sur 8

6 La question des coûts afférents à la surveillance de l état de la qualité de l eau et des milieux aquatiques a également été soulevée au cours des tables rondes. Par souci de rationalisation des coûts des programmes de surveillance, les budgets dédiés aux analyses chimiques des substances prioritaires et pertinentes au niveau national tendront à rester constants voire à diminuer. Si pendant de nombreuses années l idée que les biomarqueurs et les bioessais étaient moins coûteux que les analyses chimiques a été avancée, force est de constater que peu de données existent à ce sujet. Une analyse économique des données de surveillance disponibles pourrait être réalisée afin d étayer cet argumentaire. Dans ce contexte, les données de coût des dosages utilisées pour le montage des projets scientifiques ou par les sociétés spécialisées pourraient également être utilisées. Thème 2 : «Verrous scientifiques et techniques à lever pour une utilisation des biomarqueurs et bioessais en surveillance» L objectif de ce thème de discussion était d identifier les verrous conceptuels et méthodologiques à l intégration des indicateurs biologiques dans les réseaux de surveillance. L ensemble des participants ont reconnu l influence prépondérante des textes législatifs à la fois au niveau national et européen sur la manière dont la surveillance des milieux aquatiques est structurée/organisée. L absence de texte réglementaire ou même de document-guide technique imposant ou recommandant l utilisation d indicateurs biologiques dans un contexte de surveillance est un frein important à leur mise en œuvre. Des plans nationaux comme le plan d action «micropolluants», le plan PCB ou le plan résidus de médicaments pourraient servir de levier pour promouvoir l utilisation des biomarqueurs, par le biais de démonstrations sur des sites pilotes, par exemple. D autre part, les agences de l eau ont déjà mis en place certaines stratégies d utilisation des indicateurs biologiques, notamment au niveau des contrôles d enquêtes de la DCE afin de déterminer les causes pour lesquelles une masse d eau n atteint pas les objectifs environnementaux fixés. Ce constat tend alors à indiquer que ce réseau de contrôle mis en place dans le cadre de la DCE pourrait être un bon support pour la mise en œuvre des biomarqueurs. Du fait de l importance de la réglementation européenne en matière de surveillance des milieux aquatiques, il semble logique que la structuration de la recherche sur les thèmes du développement et de la validation des biomarqueurs et bioessais se fasse également à un niveau européen. A ce titre, le réseau NORMAN qui dispose déjà d un groupe de travail dédié à ce sujet pourrait servir de lieu de priorisation pour les actions R&D à soutenir. Ce groupe, coordonné par l INERIS, travaille en étroite collaboration avec le WG-E et a pour objectif de dresser un état des lieux des outils disponibles, et des méthodes d interprétation, mais également de mener à bien des études pour répondre à des questions en lien avec l application des indicateurs biologiques. Au niveau national, le réseau AQUAREF 9 pourrait également servir de plate-forme d échange pour les développements méthodologiques, et la mise en œuvre d exercices d inter-comparaison. La recherche en écotoxicologie a permis le développement de nombreux biomarqueurs. La sélection des biomarqueurs utilisables en surveillance doit s appuyer sur des critères de robustesse et de signification biologique, principalement vis-à-vis de la compréhension des mécanismes sous-jacents à l apparition de l effet toxique et du fait qu ils indiquent un danger pour une population, une communauté ou un écosystème donné. La normalisation des outils est également un paramètre à prendre en compte bien qu à l heure actuelle, il n y ait pas de biomarqueur normalisé (mesure et interprétation par comparaison à des seuils), excepté l imposex dans le milieu marin. Un effort doit donc être fait dans ce sens. L étape de standardisation entre recherche et application en routine doit maintenant être mise en place pour favoriser le développement des biomarqueurs et bioessais dans des réseaux de surveillance. 9 Laboratoire national de référence pour la surveillance des milieux aquatiques formé à partir de la mise en réseau des compétences et des capacités de recherche de cinq établissements publics : BRGM, Cemagref, Ifremer, INERIS et LNE. Biomarqueurs et bioessais en surveillance : synthèse du séminaire national Page 6 sur 8

7 L utilisation des biomarqueurs passe obligatoirement par la sélection d une espèce support pertinente. Idéalement, cette espèce devra être représentative du milieu dans lequel elle vit mais également de la communauté dont elle est issue. Par ailleurs, il conviendra également d avoir recours, en priorité, à des espèces sentinelles déjà utilisées comme modèles en écotoxicologie, dont la physiologie est bien connue, afin de faciliter l interprétation des données de biomarqueurs en contrôlant (a priori en choisissant des individus de même sexe et stade de développement ou a posteriori par des méthodes statistiques) les effets des facteurs biotiques de confusion. Une surveillance de l état de l eau et des milieux aquatiques à large échelle, telle qu elle est actuellement mise en œuvre dans le cadre de la DCE, impose également d avoir recours à plusieurs espèces sentinelles, une seule espèce ne permettant en aucune mesure d avoir une couverture géographique suffisante. Aussi, il est nécessaire de garder une capacité d adaptation pour transférer éventuellement certains outils chez des espèces considérées a priori comme non pertinentes. Du fait de la spécificité de chaque laboratoire, il n existe que peu d études comparatives sur l intérêt relatif d un organisme modèle par rapport à un autre, et plus spécifiquement sur les avantages et les limites de l utilisation des poissons et des invertébrés. Une étude impliquant l INERIS et le CEMAGREF est en cours dans le cadre du réseau NORMAN afin de statuer sur cette question. Une extension de ce travail à d autres partenaires pourra être envisagée afin d en étendre les conclusions. La difficulté d interprétation des données obtenues à l aide des biomarqueurs est également évoquée comme un frein à leur utilisation. Cette difficulté est renforcée par la mise en œuvre d approches multi-biomarqueurs qui démultiplient la quantité de données générées. Si pour certains biomarqueurs, l interprétation peut être basée sur une valeur-seuil permettant une interprétation relativement simple des données, cette méthode ne saurait être généralisée à l ensemble des biomarqueurs. Aussi, d autres méthodes doivent être envisagées. L utilisation de comparaisons relatives des réponses biologiques de type biomarqueurs entre des sites pollués et des sites non pollués, ou des sites situés en amont et en aval d un effluent potentiellement toxique reste l approche la plus fréquemment utilisée. Toutefois celle-ci se heurte à différentes contraintes comme la disponibilité des espèces ou la relativité des réponses liée à la présence de contaminations sur les sites soit disant non pollués ou amont du rejet. De plus, cette approche limite considérablement l emprise géographique des méthodes mises en œuvre. L utilisation de séries temporelles permet également l interprétation des réponses observées au niveau d un site plus particulièrement dans le cadre de suivis de tendances. Toutefois, cette méthode pose la question du choix d une valeur de base de la réponse du biomarqueur étudié. Afin d uniformiser l interprétation des données pour l ensemble des biomarqueurs, il semble souhaitable de tendre vers des classes de réponse ou des grilles de qualité basée soit sur la signification des réponses en termes d effet soit sur l application de facteurs de sécurité autour du valeur de base. Cette méthode nécessite de disposer de valeurs de référence pour les biomarqueurs. L utilisation des stations du réseau de référence de la DCE pourrait permettre de déterminer ces valeurs. Reste néanmoins que cette stratégie pose la question de la validité de ce réseau à vocation hydrobiologique pour la définition de valeurs de référence des biomarqueurs. Des travaux sont actuellement en cours à l INERIS pour tenter de répondre à cette question ; les résultats de cette étude seront disponibles fin Quelque soit la méthode d interprétation choisie, le dire d expert restera nécessaire pour interpréter les résultats de ces études et exploiter toute l information pertinente que les biomarqueurs peuvent fournir. La normalisation des méthodes de mesure et d interprétation des données de biomarqueurs est indispensable. Cette phase du développement des indicateurs biologiques incluant la détermination de critères de qualité associés aux mesures (i.e. coefficient de variation, limite de détection), la recherche de facteurs confondants et de facteurs correctifs ou encore la réalisation d essais circulaires d inter-comparaison doit être mise en œuvre rapidement. A ce titre, il serait utile de disposer de guides méthodologiques et techniques facilitant la mise en place de cette étape. Dans ce contexte, un échange entre chercheurs et utilisateurs finaux des différents types de biomarqueurs faciliterait cette normalisation en permettant un développement en directe adéquation avec les besoins. La mise en place d un système d assurance qualité doit également accompagner cette démarche. Toutefois celle-ci à un coût qui doit être pris en considération. Comme évoqué plus haut, les réseaux AQUAREF et NORMAN pourraient servir de plate-forme à cette démarche de normalisation, respectivement au niveau national et européen. Il semble en effet important de trouver des relais pour mettre en Biomarqueurs et bioessais en surveillance : synthèse du séminaire national Page 7 sur 8

8 œuvre ce processus qui n est pas du ressort de la recherche académique et qui reste indispensable pour stimuler l utilisation future des biomarqueurs, et leur appropriation par les gestionnaires et autres acteurs de l eau. Conclusions et perspectives Ce séminaire aura permis d identifier plusieurs contextes/situations pour lesquels l emploi d indicateurs biologiques semble particulièrement adapté, notamment pour la réalisation d études d impacts, ou dans le cadre de plans nationaux ciblant des contaminants spécifiques (plan PCB ou plan résidus de médicaments), ou encore dans le cadre du réseau de contrôle d enquête de la DCE, et de la future directive-cadre stratégie sur le milieu marin. Afin de faciliter l utilisation en routine des biomarqueurs et bioessais dans ces différents contextes, un travail de normalisation de ces outils apparaît néanmoins nécessaire. Ce travail pré-normatif qui n est pas du ressort de la recherche académique nécessite des instances de relais à même de porter ces efforts de normalisation. Aux niveaux national et européen, les réseaux AQUAREF et NORMAN pourraient jouer ce rôle. Si le réseau NORMAN s est déjà engagé dans cette voie, un travail de mise en place de cette nouvelle thématique sera nécessaire pour le réseau AQUAREF, dont le mandat actuel est essentiellement tourné vers des aspects chimiques et hydrobiologiques. Des discussions seront rapidement engagées avec les partenaires du réseau AQUAREF afin d envisager la mise en place d un groupe de travail qui établirait un guide méthodologique pour la validation opérationnelle des biomarqueurs et qui organiserait les différentes études nécessaires à cette validation. Ce groupe pourrait également servir de plate-forme d échange entre les chercheurs et les utilisateurs finaux des biomarqueurs. Ce séminaire a également permis d identifier des pistes de recherche sur la thématique des biomarqueurs et bioessais, avec notamment : -la recherche d espèces sentinelles d intérêt, - l étude de la complémentarité des biomarqueurs utilisés chez vertébrés et les invertébrés, -la détermination de valeurs de référence pour les biomarqueurs, -l élaboration de méthodes d analyse des données biomarqueurs, et la définition d indices intégrateurs des différentes réponses. Ces différents points constituent des questions structurantes de la recherche sur cette thématique. Au même titre que la recherche de nouveaux outils permettant d appréhender les nouveaux défis de l écotoxicologie (perturbateurs endocriniens, médicaments, nanomatériaux) 10, ces questionnements doivent être intégrés dans la programmation nationale de la recherche (Agence Nationale de la Recherche, alliances de recherche). 10 Le développement de nouveaux indicateurs biologiques n a pas été débattu lors de ce séminaire. Biomarqueurs et bioessais en surveillance : synthèse du séminaire national Page 8 sur 8

Développement d indicateurs biologiques pour évaluer les effets de la contamination chimique dans la cadre de la convention OSPAR

Développement d indicateurs biologiques pour évaluer les effets de la contamination chimique dans la cadre de la convention OSPAR Développement d indicateurs biologiques pour évaluer les effets de la contamination chimique dans la cadre de la convention OSPAR Thierry Burgeot Ifremer, laboratoire d écotoxicologie, Ifremer Nantes www.ifremer.fr

Plus en détail

COMMENTAiRES/ DECISIONS

COMMENTAiRES/ DECISIONS Plate-forme d'échanges affichage environnemental des PGC Date : 2009-12-21 Assistante: Lydia GIPTEAU Ligne directe : + 33 (0)1 41 62 84 20 Lydia.gipteau@afnor.org GT Méthodologie Numéro du document: N

Plus en détail

Les méthodes alternatives de surveillance de la qualité des eaux. Présentation du projet SWIFT-WFD

Les méthodes alternatives de surveillance de la qualité des eaux. Présentation du projet SWIFT-WFD Les méthodes alternatives de surveillance de la qualité des eaux Ce rapport présente le projet européen SWIFT-WFD. Il est préparé dans le cadre du programme de travail d AQUAREF 2008 et de la convention

Plus en détail

Les macroinvertébrés: des bioindicateurs incontournables pour le monitoring des cours d eau en CH

Les macroinvertébrés: des bioindicateurs incontournables pour le monitoring des cours d eau en CH Les macroinvertébrés: des bioindicateurs incontournables pour le monitoring des cours d eau en CH 4 e Rencontres de l eau 20 mars 2015, UNIL Nathalie Menétrey Hydrobiologiste Bureau d étude aquatique et

Plus en détail

Gestion intégrée des risques technologiques émergents

Gestion intégrée des risques technologiques émergents Gestion intégrée des risques technologiques émergents Bruno Debray Délégué scientifique Direction des risques accidentels GIS 3SGS 2011 DCO 17/10/2011 1 / 1 Contexte Les risques émergents : une préoccupation

Plus en détail

Bien vivre, dans les limites de notre planète

Bien vivre, dans les limites de notre planète isstock Bien vivre, dans les limites de notre planète 7e PAE le programme d action général de l Union pour l environnement à l horizon 2020 Depuis le milieu des années 70, la politique environnementale

Plus en détail

Sdage, état d avancement de la révision et prochaine consultation

Sdage, état d avancement de la révision et prochaine consultation Sdage, état d avancement de la révision et prochaine consultation Ingrid HERMITEAU Agence de l eau Loire-Bretagne Cap sur la révision du Sdage 1. Rappel : qu est-ce que le Sdage? 2. Les éléments de réflexion

Plus en détail

Annexe 6 et 7 Du Contrat de Performance 2014-2018 Medicen Paris Region. Liste des engagements du Pôle avec d autres clusters français ou étrangers

Annexe 6 et 7 Du Contrat de Performance 2014-2018 Medicen Paris Region. Liste des engagements du Pôle avec d autres clusters français ou étrangers Annexe 6 et 7 Du Contrat de Performance -2018 Medicen Paris Region Liste des engagements du Pôle avec d autres clusters français ou étrangers 24 octobre Relations inter-pôles et inter-clusters nationaux

Plus en détail

Le 10 ème programme (2013-2018) de l Agence de l eau Seine-Normandie

Le 10 ème programme (2013-2018) de l Agence de l eau Seine-Normandie Le 10 ème programme (2013-2018) de l Agence de l eau Seine-Normandie Les aides aux activités économiques Franck LEROY Responsable du Service Investissements Collectivités et Industrie Direction Seine Aval

Plus en détail

Synthèse des réponses au questionnaire

Synthèse des réponses au questionnaire Etat des lieux sur les réseaux et programmes de Monitoring dans les pays partenaires méditerranéens Synthèse des réponses au questionnaire X. Detienne Aquapôle, Université de Liège Réalisé pour le compte

Plus en détail

Table des matières CID 50... 3 CID 51... 3 CID 52... 4 CID 53... 4 CID 54... 5

Table des matières CID 50... 3 CID 51... 3 CID 52... 4 CID 53... 4 CID 54... 5 Critères des commissions interdisciplinaires du du Comité national mandat 2012-2016 Table des matières CID 50... 3 CID 51... 3 CID 52... 4 CID 53... 4 CID 54... 5 2 CID 50 Gestion de la recherche La CID

Plus en détail

de l air pour nos enfants!

de l air pour nos enfants! B u l l e t i n d e l O Q A I n 1 Crèches et lieux d enseignement : de l air pour nos enfants! Le programme de l OQAI «Lieux de vie fréquentés par les enfants» a débuté en 2006. Une première phase de recueil

Plus en détail

CAHIER DES CHARGES DE L APPEL A PROJETS REGIONAL «INNOVATION» SESSION PLENIERE DES 19 ET 20 JUIN 2014

CAHIER DES CHARGES DE L APPEL A PROJETS REGIONAL «INNOVATION» SESSION PLENIERE DES 19 ET 20 JUIN 2014 CAHIER DES CHARGES DE L APPEL A PROJETS REGIONAL «INNOVATION» I.Contexte : Convaincue de l intérêt stratégique de l innovation pour le renforcement de la compétitivité des entreprises, la a lancé un appel

Plus en détail

Environmental Research and Innovation ( ERIN )

Environmental Research and Innovation ( ERIN ) DÉpartEment RDI Environmental Research and Innovation ( ERIN ) Le département «Environmental Research and Innovation» (ERIN) du LIST élabore des stratégies, des technologies et des outils visant à mieux

Plus en détail

2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits

2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits 2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits L interprétation des cotes attribuées dans le cadre des évaluations des risques relatifs aux produits décrite plus loin repose

Plus en détail

Laboratoire Eau de Paris. Analyses et Recherche

Laboratoire Eau de Paris. Analyses et Recherche Laboratoire Eau de Paris Analyses et Recherche L eau, un aliment sous contrôle public Pour Eau de Paris, approvisionner la capitale en eau, c est garantir à ses 3 millions d usagers une ressource de qualité,

Plus en détail

EAU ET MILIEUX AQUATIQUES. Les 9 es programmes d intervention des agences de l eau 2007-2012

EAU ET MILIEUX AQUATIQUES. Les 9 es programmes d intervention des agences de l eau 2007-2012 EAU ET MILIEUX AQUATIQUES Les 9 es programmes d intervention des agences de l eau 2007-2012 Janvier 2007 9 es 2007-2012 programmes des agences de l eau «L Europe s est dotée d un cadre communautaire pour

Plus en détail

MASTER 2 CONTAMINANTS EAU SANTE

MASTER 2 CONTAMINANTS EAU SANTE MASTER 2 CONTAMINANTS EAU SANTE RÉSUMÉ DE LA FORMATION Type de diplôme : Master (LMD) Domaine ministériel : Sciences, Technologies, Santé Présentation PLUS D'INFOS Crédits ECTS : 60 Cette spécialité couvre

Plus en détail

INNOVATION ET HABITAT PARTICIPATIF :

INNOVATION ET HABITAT PARTICIPATIF : INNOVATION ET HABITAT PARTICIPATIF : Complément au chapitre VII «Valorisation du Patrimoine Régional et Projets Innovants» du cadre d intervention régional sur l habitat et le logement, adopté par délibération

Plus en détail

1.2. REALISATION DES OPERATIONS DE PRELEVEMENTS ET D ANALYSES

1.2. REALISATION DES OPERATIONS DE PRELEVEMENTS ET D ANALYSES AVANT-PROPOS Le présent document a été réalisé par ASCONIT Consultants, pour le compte du Conseil Général de Haute-Savoie (CG74) dans le cadre du programme 2007-2008 du suivi de la qualité des eaux des

Plus en détail

Présentation du programme

Présentation du programme FILIERE UNIVERSITAIRE FRANCOPHONE Master recherche Ecotoxicologie, Environnement et Gestion des Eaux (MEEGE) Présentation du programme Master recherche «Ecotoxicologie, Environnement et Gestion des Eaux»

Plus en détail

L IRSN et la surveillance de l environnement. Etat des lieux et perspectives

L IRSN et la surveillance de l environnement. Etat des lieux et perspectives L IRSN et la surveillance de l environnement Etat des lieux et perspectives Didier CHAMPION et Jean-Marc PERES Journées SFRP Paris 23-24 septembre 2009 Objectifs de la surveillance de l environnement 2

Plus en détail

Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD

Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD PRÉSENTATION POWER POINT Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD Cheikh FOFANA, Assistant au Secrétaire Exécutif, Secrétariat

Plus en détail

SOUMISSION DE PROJETS PRINCIPES ET PROCEDURE. Conditions de recevabilité et critères d évaluation AU COMITE DE LABELLISATION DE LA MSHB

SOUMISSION DE PROJETS PRINCIPES ET PROCEDURE. Conditions de recevabilité et critères d évaluation AU COMITE DE LABELLISATION DE LA MSHB SOUMISSION DE PROJETS AU COMITE DE LABELLISATION DE LA MSHB PRINCIPES ET PROCEDURE La mission de la est de fédérer, piloter et soutenir des actions de recherche proposées par les laboratoires et chercheurs

Plus en détail

Etude de marché de la gazéification en Languedoc Roussillon Présentation Séminaire BioénergieSud du 26 Novembre 2013

Etude de marché de la gazéification en Languedoc Roussillon Présentation Séminaire BioénergieSud du 26 Novembre 2013 Présentation Séminaire BioénergieSud du 26 Novembre 2013 Document produit par ENEA Consulting I 89 rue Réaumur, 75002 Paris I +33 (0) 1 82 83 83 83 I www.enea-consulting.com Sommaire ENEA : qui sommes-nous?

Plus en détail

Synthèse du questionnaire en ligne

Synthèse du questionnaire en ligne èmes Rencontres Régionales pour la Biodiversité VENDREDI SEPTEMBRE 0 Université de Caen Basse-Normandie Amphithéâtre Oresme Vers un observatoire régional de la biodiversité en Basse-Normandie Synthèse

Plus en détail

Organisation des Nations Unies pour le développement industriel

Organisation des Nations Unies pour le développement industriel Organisation des Nations Unies pour le développement industriel Distr. générale 14 octobre 2014 Français Original: anglais Conseil du développement industriel Quarante-deuxième session Vienne, 25-27 novembre

Plus en détail

Capteurs Passifs et Outils de Monitoring des Sédiments

Capteurs Passifs et Outils de Monitoring des Sédiments .Un préalable indispensable : Caractérisation des sédiments / Connaissance de l impact environnemental Projet CaPMoS : Capteurs Passifs et Outils de Monitoring des Sédiments Claire Alary (Mines Douai)

Plus en détail

Réunion du cluster Habitat Bâtiment Intelligent (HBI) 17 Mars 2014 L I NTELLIGENCE ENERGÉTIQUE

Réunion du cluster Habitat Bâtiment Intelligent (HBI) 17 Mars 2014 L I NTELLIGENCE ENERGÉTIQUE Réunion du cluster Habitat Bâtiment Intelligent (HBI) 17 Mars 2014 P RÉSENTATION DU PROJET ADVICE ACCEPTA BILITÉ ET DROIT DE L I NTELLIGENCE ENERGÉTIQUE Présentation du Projet ADvICE En quelques mots La

Plus en détail

POLITIQUE DE COHÉSION 2014-2020

POLITIQUE DE COHÉSION 2014-2020 DÉVELOPPEMENT LOCAL MENÉ PAR LES ACTEURS LOCAUX POLITIQUE DE COHÉSION 2014-2020 Les nouvelles règles et la législation régissant le prochain financement de la politique européenne de cohésion pour la période

Plus en détail

Ministère des sports. Le ministre des sports

Ministère des sports. Le ministre des sports Ministère des sports Direction des sports Mission sport et développement durable Personnes chargées du dossier : Arnaud JEAN Tél. : 01 40 45 96 74 Mel: arnaud.jean@jeunesse-sports.gouv.fr Fabienne COBLENCE

Plus en détail

Le règlement REACH. Transparence des entreprises au sujet de leur mise en conformité

Le règlement REACH. Transparence des entreprises au sujet de leur mise en conformité Le règlement REACH Transparence des entreprises au sujet de leur mise en conformité Impacts économiques, risques extra-financiers et opportunités pour les entreprises Résumé de l étude réalisée par EthiFinance,

Plus en détail

FISH GEEK. La technologie au service du poisson des producteurs des transformateurs des consommateurs

FISH GEEK. La technologie au service du poisson des producteurs des transformateurs des consommateurs FISH GEEK La technologie au service du poisson des producteurs des transformateurs des consommateurs dans une perspective de développement durable et une approche d écoconception Seul Pôle de Compétitivité

Plus en détail

Programme "Conception et simulation" COSINUS Edition 2009. Projet

Programme Conception et simulation COSINUS Edition 2009. Projet Projet Numéro d'ordre du projet : Acronyme du projet : Titre du projet : Coordonnateur du projet (nom/laboratoire) : Thématique principale : Montant total de l'aide demandée (en k ) : Durée du projet :

Plus en détail

LES ORIENTATIONS DU 10 ème PROGRAMME D INTERVENTION DE L AGENCE DE L EAU RMC

LES ORIENTATIONS DU 10 ème PROGRAMME D INTERVENTION DE L AGENCE DE L EAU RMC LES ORIENTATIONS DU 10 ème PROGRAMME D INTERVENTION DE L AGENCE DE L EAU RMC Accroître les soutiens aux projets de territoire Budget total du 10 e programme : 3 653 M dont 3561 M pour le bassin Rhône Méditerranée,

Plus en détail

Questionnaire de vérification pour l implantation de la norme ISO 14001 dans une entreprise

Questionnaire de vérification pour l implantation de la norme ISO 14001 dans une entreprise Questionnaire de vérification pour l implantation de la norme ISO 14001 dans une entreprise Questionnaire de vérification pour l implantation de la norme ISO 14001 dans une entreprise La politique environnementale

Plus en détail

Métiers d études, recherche & développement dans l industrie

Métiers d études, recherche & développement dans l industrie Les fiches Métiers de l Observatoire du Travail Temporaire Emploi, compétences et trajectoires d intérimaires cadres Métiers d études, recherche & développement dans l industrie R&D Production Ingénieur

Plus en détail

Liste des matières enseignées

Liste des matières enseignées Liste des matières enseignées Domaine : Sciences de la Nature et de la Vie Filière : Biologie Parcours : Tronc Commun Semestre1 VHG Coefficient Cours TD/TP Crédits/s. unité crédits U.E fondamental : 13

Plus en détail

MASTER (LMD) PARCOURS MICROORGANISMES, HÔTES, ENVIRONNEMENTS (MHE)

MASTER (LMD) PARCOURS MICROORGANISMES, HÔTES, ENVIRONNEMENTS (MHE) MASTER (LMD) PARCOURS MICROORGANISMES, HÔTES, ENVIRONNEMENTS (MHE) RÉSUMÉ DE LA FORMATION Type de diplôme : Master (LMD) Domaine ministériel : Sciences, Technologies, Santé Mention : BIOLOGIE DES PLANTES

Plus en détail

Guide sur les initiatives RSE sectorielles Fiche n 6 Engagements RSE dans le secteur des industries électriques, électroniques et de communication

Guide sur les initiatives RSE sectorielles Fiche n 6 Engagements RSE dans le secteur des industries électriques, électroniques et de communication MEDEF - ORSE octobre 2014 Guide sur les initiatives RSE sectorielles Fiche n 6 dans le secteur des industries électriques, électroniques et de communication Fédération des Industries Electriques, Electroniques

Plus en détail

Projet Fish & Catering Sector (Mise à jour du 13/10/08)

Projet Fish & Catering Sector (Mise à jour du 13/10/08) Projet Fish & Catering Sector (Mise à jour du 13/10/08) Une initiative conjointe de : En association avec : A. Introduction de la notion «d alimentation durable» en restauration collective. La notion «d

Plus en détail

Les Principes et les Bonnes Pratiques Relatifs à la Sensibilisation et l Education Financières

Les Principes et les Bonnes Pratiques Relatifs à la Sensibilisation et l Education Financières DIRECTORATE FOR FINANCIAL AND ENTERPRISE AFFAIRS Les Principes et les Bonnes Pratiques Relatifs à la Sensibilisation et l Education Financières RECOMMANDATION DU CONSEIL Ces Principes et Bonnes Pratiques

Plus en détail

ASPECTS JURIDIQUES DE L ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF

ASPECTS JURIDIQUES DE L ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF ASPECTS JURIDIQUES DE L ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF Bases juridiques et dernières évolutions règlementaires Séminaire des animateurs territoriaux, le 26 juin 2012 Ludiana KORTH, chargée d étude juridique

Plus en détail

Intrants médicamenteux en agriculture et en santé : les écosystèmes microbiens sont-ils un problème ou une solution?

Intrants médicamenteux en agriculture et en santé : les écosystèmes microbiens sont-ils un problème ou une solution? Les Rencontres de l Inra au Salon de l agriculture Intrants médicamenteux en agriculture et en santé : les écosystèmes microbiens sont-ils un problème ou une solution? Lundi 23 février 2015 Programme 14h30

Plus en détail

Cerea. Centre d enseignement et de recherche en environnement atmosphérique

Cerea. Centre d enseignement et de recherche en environnement atmosphérique Cerea Centre d enseignement et de recherche en environnement atmosphérique Laboratoire commun École des Ponts ParisTech / EDF R&D Université Paris-Est Le Cerea : une cinquantaine de chercheurs sur trois

Plus en détail

Conseil d administration Genève, mars 2000 ESP. Relations de l OIT avec les institutions de Bretton Woods BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL

Conseil d administration Genève, mars 2000 ESP. Relations de l OIT avec les institutions de Bretton Woods BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL GB.277/ESP/4 (Add.1) 277 e session Conseil d administration Genève, mars 2000 Commission de l'emploi et de la politique sociale ESP QUATRIÈME QUESTION À L ORDRE DU JOUR

Plus en détail

PRESENTATION GROUPE LHP

PRESENTATION GROUPE LHP PRESENTATION GROUPE LHP 1. PRESENTATION DU GROUPE Micropolluants Technologie : Laboratoire d analyses spécialisé dans la détection de polluants présents à l état de traces et d ultra traces dans les domaines

Plus en détail

LES ORIENTATIONS DU 10 ème PROGRAMME D INTERVENTION DE L AGENCE DE L EAU RMC Volet eau potable

LES ORIENTATIONS DU 10 ème PROGRAMME D INTERVENTION DE L AGENCE DE L EAU RMC Volet eau potable LES ORIENTATIONS DU 10 ème PROGRAMME D INTERVENTION DE L AGENCE DE L EAU RMC Volet eau potable Accroître les soutiens aux projets de territoire Budget total du 10 e programme : 3 653 M dont 3561 M pour

Plus en détail

GUIDE TECHNIQUE OPERATIONNEL

GUIDE TECHNIQUE OPERATIONNEL GUIDE TECHNIQUE OPERATIONNEL PRATIQUES D ECHANTILLONNAGE ET DE CONDITIONNEMENT EN VUE DE LA RECHERCHE DE MICROPOLLUANTS PRIORITAIRES ET EMERGENTS EN ASSAINISSEMENT COLLECTIF ET INDUSTRIEL Action I-B-02

Plus en détail

Réseau sur. Médicaments. l Innocuité et l Efficacité des. Document d orientation pour la présentation de requêtes au RIEM

Réseau sur. Médicaments. l Innocuité et l Efficacité des. Document d orientation pour la présentation de requêtes au RIEM Réseau sur l Innocuité et l Efficacité des Médicaments Document d orientation pour la présentation de requêtes au RIEM Instituts de recherche en santé du Canada Canadian Institutes of Health Research Version

Plus en détail

ISBN-13 : 978-2-922325-43-0 Dépôt légal : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2009

ISBN-13 : 978-2-922325-43-0 Dépôt légal : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2009 REMERCIEMENTS AUX PARTENAIRES Cette étude a été réalisée grâce à la participation financière de la Commission des partenaires du marché du travail et du ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport.

Plus en détail

Séminaire éducation Focus Rythmes scolaires Compte-rendu 11 mars 2014

Séminaire éducation Focus Rythmes scolaires Compte-rendu 11 mars 2014 Séminaire éducation Focus Rythmes scolaires Compte-rendu 11 mars 2014 OUVERTURE DU SEMINAIRE : Bernard Amsalem, Vice-président du CNOSF Etat de l avancée des travaux depuis le dernier séminaire Rappel

Plus en détail

8) Certification ISO 14 001 : une démarche utile et efficace

8) Certification ISO 14 001 : une démarche utile et efficace Aller plus loin 8) Certification ISO 14 001 : une démarche utile et efficace 8) Certification ISO 14 001 8 La norme ISO 14001 et la certification Cette norme internationale vise à établir dans l organisme

Plus en détail

Investissements d avenir. Action : «Projets agricoles et agroalimentaires d avenir (P3A)»

Investissements d avenir. Action : «Projets agricoles et agroalimentaires d avenir (P3A)» Investissements d avenir Action : «Projets agricoles et agroalimentaires d avenir (P3A)» Appel à projets «Innovation et compétitivité des filières agricoles et agroalimentaires» Volet compétitif «Initiatives

Plus en détail

_Comment intégrer les Facteurs Organisationnels et Humains dans la prévention des risques technologiques?

_Comment intégrer les Facteurs Organisationnels et Humains dans la prévention des risques technologiques? _Sécurité industrielle : _Comment intégrer les Facteurs Organisationnels et Humains dans la prévention des risques technologiques? _Les bonnes pratiques pour la prise en compte de l impact des changements

Plus en détail

Devenir Partenaire. du 5 ème Symposium International WETPOL

Devenir Partenaire. du 5 ème Symposium International WETPOL Devenir Partenaire du 5 ème Symposium International WETPOL WETPOL 2013, un évènement international - 2 - Dossier de partenariat : Page Pourquoi sponsoriser WETPOL 2013? 3 Un évènement novateur de dimension

Plus en détail

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE La Commission Département des Politiques Economiques NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA Février 2005 I INTRODUCTION Le Traité instituant

Plus en détail

Position de l ASTEE sur l innovation en matière de services d eau et de déchets

Position de l ASTEE sur l innovation en matière de services d eau et de déchets Position de l ASTEE sur l innovation en matière de services d eau et de déchets Les services publics locaux de l environnement : des services discrets mais moteurs de développement Depuis leur mise en

Plus en détail

PRÉSENTATION GÉNÉRALE

PRÉSENTATION GÉNÉRALE PRÉSENTATION GÉNÉRALE Cadrage institutionnel : Arrêté du 27 août 2013 fixant le cadre national des formations dispensées au sein des masters «métiers de l enseignement, de l éducation et de la formation»

Plus en détail

POSITION DE DETIC CONCERNANT LA PROPOSITION DE LA COMMISSION ET LES AMENDEMENTS ADOPTES PAR LE CONSEIL ET LE PARLEMENT EUROPEEN EN PREMIERE LECTURE

POSITION DE DETIC CONCERNANT LA PROPOSITION DE LA COMMISSION ET LES AMENDEMENTS ADOPTES PAR LE CONSEIL ET LE PARLEMENT EUROPEEN EN PREMIERE LECTURE REACH POSITION DE DETIC CONCERNANT LA PROPOSITION DE LA COMMISSION ET LES AMENDEMENTS ADOPTES PAR LE CONSEIL ET LE PARLEMENT EUROPEEN EN PREMIERE LECTURE Nous avons pris connaissance avec intérêt des améliorations

Plus en détail

*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*

*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-* Note détaillée Baromètre européen du rapport aux paiements Des pratiques uniformisées en Europe? Sondage Harris Interactive pour Crédit Agricole Cards & Payments Enquête réalisée en ligne du 19 au 29 septembre

Plus en détail

PROPOSITION TECHNIQUE ET FINANCIERE

PROPOSITION TECHNIQUE ET FINANCIERE Avenue des Etangs Narbonne, F-11100, France Votre correspondant : Romain CRESSON INRA Transfert Environnement Avenue des Etangs Narbonne, F-11100, France Tel: +33 (0)4 68 46 64 32 Fax: +33 (0)4 68 42 51

Plus en détail

Autorisation et Convention

Autorisation et Convention Autorisation et Convention Déversement d eaux usées non domestiques dans les réseaux publics de collecte Entreprises et Collectivités : procédures pour être en conformité avec la loi Crédit photo CA Évry

Plus en détail

Rapport d évaluation de la licence professionnelle

Rapport d évaluation de la licence professionnelle Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation de la licence professionnelle Management des organisations de l économie sociale et solidaire de l Université de la Réunion Vague E 2015-2019

Plus en détail

Intitulé du stage. Initiation à l'environnement industriel Jeudi 15 et vendredi 16 septembre 2011

Intitulé du stage. Initiation à l'environnement industriel Jeudi 15 et vendredi 16 septembre 2011 Intitulé du stage Dates Initiation à l'environnement industriel Jeudi 15 et vendredi 16 septembre 2011 Recherche et réduction des rejets de Substances Dangereuses dans l'eau Mardi 20 septembre 2011 Mardi

Plus en détail

MASTER (LMD) GESTION DE DONNEES ET SPATIALISATION EN ENVIRONNEMENT (GSE)

MASTER (LMD) GESTION DE DONNEES ET SPATIALISATION EN ENVIRONNEMENT (GSE) MASTER (LMD) GESTION DE DONNEES ET SPATIALISATION EN ENVIRONNEMENT (GSE) RÉSUMÉ DE LA FORMATION Type de diplôme : Master (LMD) Domaine ministériel : Sciences, Technologies, Santé Mention : STIC POUR L'ECOLOGIE

Plus en détail

Personne-ressource : Geoff Smith Directeur des Relations gouvernementales Tél. : 613-688-2064 Téléc. : 613-852-9696 smith@electricity.

Personne-ressource : Geoff Smith Directeur des Relations gouvernementales Tél. : 613-688-2064 Téléc. : 613-852-9696 smith@electricity. Proposition prébudgétaire 2015 de l Association canadienne de l électricité (ACÉ) présentée au Comité permanent des finances de la Chambre des communes Personne-ressource : Geoff Smith Directeur des Relations

Plus en détail

Journée Environnement Industrie

Journée Environnement Industrie Journée Environnement Industrie Plan de l intervention Partie 1 : Bilan à mars 2011 des aides pour la «surveillance initiale» Partie 2 : Les aides post «surveillance initiale» 1 Bilan mars 2011 des aides

Plus en détail

LE PROJET QUALITE-GESTION DES RISQUES- DEVELOPPEMENT DURABLE

LE PROJET QUALITE-GESTION DES RISQUES- DEVELOPPEMENT DURABLE LE PROJET QUALITE-GESTION DES RISQUES- DEVELOPPEMENT DURABLE 1 LA POLITIQUE QUALITE-GESTION DES RISQUES Depuis 2003, la Direction s engage à poursuivre, la démarche qualité et à développer une gestion

Plus en détail

Guide de rédaction d un protocole de recherche clinique à. l intention des chercheurs évoluant en recherche fondamentale

Guide de rédaction d un protocole de recherche clinique à. l intention des chercheurs évoluant en recherche fondamentale V E R S I O N A V R I L 2 0 1 2 C E N T R E D E R E C H E R C H E C L I N I Q U E É T I E N N E - L E B E L D U C H U S Guide de rédaction d un protocole de recherche clinique à l intention des chercheurs

Plus en détail

CONVENTION-CADRE DE PARTENARIAT ENTRE LA FONDATION PRINCE ALBERT II DE MONACO

CONVENTION-CADRE DE PARTENARIAT ENTRE LA FONDATION PRINCE ALBERT II DE MONACO CONVENTION-CADRE DE PARTENARIAT ENTRE LA FONDATION PRINCE ALBERT II DE MONACO ET L UICN, UNION INTERNATIONALE POUR LA CONSERVATION DE LA NATURE ET DE SES RESSOURCES EN PRESENCE DE L INSTITUT OCEANOGRAPHIQUE,

Plus en détail

Qualité Sécurité Environnement

Qualité Sécurité Environnement Qualité Sécurité Environnement FORMATION AUDIT CONSEIL EXPERTISE >> Catalogue 2014 Nos innovations: e-learning, évaluation des compétences personnalisation Formation Hygiène Alimentaire ISO 9001 : 2008...

Plus en détail

RESERVES DE BIODIVERSITE POUR SEPT TERRITOIRES ET DE RESERVE AQUATIQUE POUR UN TERRITOIRE DANS LA REGION ADMINISTRATIVE DE L ABITIBI-TEMISCAMINGUE

RESERVES DE BIODIVERSITE POUR SEPT TERRITOIRES ET DE RESERVE AQUATIQUE POUR UN TERRITOIRE DANS LA REGION ADMINISTRATIVE DE L ABITIBI-TEMISCAMINGUE MÉMOIRE DEPOSE AU BUREAU D AUDIENCES PUBLIQUES SUR L ENVIRONNEMENT (BAPE) DANS LE CADRE DES AUDIENCES PUBLIQUES POUR LES PROJETS DE RESERVES DE BIODIVERSITE POUR SEPT TERRITOIRES ET DE RESERVE AQUATIQUE

Plus en détail

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée C. Rondé-Oustau, JY. Jenny,J.Sibilia, J. Gaudias, C. Boéri, M. Antoni Hôpitaux

Plus en détail

Capture et stockage du CO2 (CCS)

Capture et stockage du CO2 (CCS) European Technology Platform for Zero Emission Fossil Fuel Power Plants (ZEP) Capture et stockage du CO2 (CCS) Une solution majeure pour combattre le changement climatique 50% de réduction des émissions

Plus en détail

Restauration de la continuité écologique Seuils servant à l'hydrométrie. Journées Hydrométrie SCHAPI 3-4 février 2014

Restauration de la continuité écologique Seuils servant à l'hydrométrie. Journées Hydrométrie SCHAPI 3-4 février 2014 Restauration de la continuité écologique Seuils servant à l'hydrométrie Journées Hydrométrie SCHAPI 3-4 février 2014 Stéphanie Poligot-Pitsch Olivier Nauleau DREAL Pays de la Loire DREAL Bretagne Qu est

Plus en détail

Évaluation et recommandations

Évaluation et recommandations ÉVALUATION ET RECOMMANDATIONS 13 Évaluation et recommandations Les personnes souffrant de troubles mentaux s intègrent mal sur le marché du travail. En Belgique, par rapport aux personnes qui ont une bonne

Plus en détail

Renforcement de Capacité La gestion de déchets industriels - La Promotion de l enseignement

Renforcement de Capacité La gestion de déchets industriels - La Promotion de l enseignement Des modules d une filière (Master) dans le domaine «La gestion de l environnement et des déchets industrielles» L exemple de l Allemagne Otto Schmidt En RFA, l Autriche et la Suisse allemande: Des Masters

Plus en détail

A. BONNEFOND Maître de conférences en neuroscience cognitive Laboratoire d imagerie et de neuroscience cognitive Université de Strasbourg

A. BONNEFOND Maître de conférences en neuroscience cognitive Laboratoire d imagerie et de neuroscience cognitive Université de Strasbourg Sommeil de courte durée, vigilance et travail de nuit A. BONNEFOND Maître de conférences en neuroscience cognitive Laboratoire d imagerie et de neuroscience cognitive Université de Strasbourg Sommeil de

Plus en détail

L évolution des parts modales des déplacements domicile-travail

L évolution des parts modales des déplacements domicile-travail Thème : Transport durable Orientation : Faire évoluer les pratiques de mobilité L évolution des parts modales des déplacements domicile-travail par aire urbaine et département hors aires urbaines La part

Plus en détail

ETUDE DE LA SECONDE VIE DES BATTERIES DES VEHICULES ELECTRIQUES ET HYBRIDES RECHARGEABLES

ETUDE DE LA SECONDE VIE DES BATTERIES DES VEHICULES ELECTRIQUES ET HYBRIDES RECHARGEABLES ETUDE DE LA SECONDE VIE DES BATTERIES DES VEHICULES ELECTRIQUES ET HYBRIDES RECHARGEABLES Juin 2011 Étude réalisée pour le compte de l'ademe par Schwartz and Co et AJI Europe Coordination technique : Patrick

Plus en détail

Mastère spécialisé MS : «Ingénierie de l innovation et du produit nouveau

Mastère spécialisé MS : «Ingénierie de l innovation et du produit nouveau Mastère spécialisé MS : «Ingénierie de l innovation et du produit nouveau De l idée à la mise en marché» 1- Présentation détaillée du programme d enseignement Répartition par modules et crédits ECTS :

Plus en détail

Le Plan Départemental de l Eau

Le Plan Départemental de l Eau de l Eau CG1/PIADDT/DAE/MD-LS-9/05/009 de l Eau Son organisation schématique va s appuyer sur : 1. Les infrastructures existantes d intérêt départemental,. Les schémas directeurs territoriaux, 3. Des maillages

Plus en détail

Brou-sur-Chantereine Elaboration du PLU Compte-rendu de la réunion publique de présentation du diagnostic 20 janvier 2011 1

Brou-sur-Chantereine Elaboration du PLU Compte-rendu de la réunion publique de présentation du diagnostic 20 janvier 2011 1 1. Avant-propos de Monsieur Bréhaux (adjoint au maire en charge de l urbanisme) : L importance du P.L.U. en tant qu outil législatif permettant une maîtrise de l urbanisme de la commune est rappelée aux

Plus en détail

Investir dans l action pour le climat, investir dans LIFE

Investir dans l action pour le climat, investir dans LIFE Investir dans l action pour le climat, investir dans LIFE Un aperçu du nouveau sous-programme LIFE Action pour le climat 2014-2020 istock Action pour le climat Qu est-ce que le nouveau sous-programme LIFE

Plus en détail

La stratégie développement durable de Nov@log. Alan Fustec Directeur du domaine d actions stratégiques développement durable

La stratégie développement durable de Nov@log. Alan Fustec Directeur du domaine d actions stratégiques développement durable La stratégie développement durable de Nov@log Alan Fustec Directeur du domaine d actions stratégiques développement durable Sommaire Un mot sur le partenariat Nov@log-Lucie Introduction : contexte Conséquence

Plus en détail

Opérations collectives vers les entreprises, PME/PMI et artisans :

Opérations collectives vers les entreprises, PME/PMI et artisans : Opérations collectives vers les entreprises, PME/PMI et artisans : Quels intérêts? Stéphanie BOULAY Direction des Rivières Ile-de-France Service Investissements Industries Ile-de-France SIARH - 3 décembre

Plus en détail

LES PÔLES DE COMPÉTITIVITÉ : FAIRE CONVERGER PERFORMANCE ET DYNAMIQUE TERRITORIALE

LES PÔLES DE COMPÉTITIVITÉ : FAIRE CONVERGER PERFORMANCE ET DYNAMIQUE TERRITORIALE 310 N U M É R O Vendredi 4 juillet 2008 LES PÔLES DE COMPÉTITIVITÉ : FAIRE CONVERGER PERFORMANCE ET DYNAMIQUE TERRITORIALE RAPPORTEUR : ANDRÉ MARCON AU NOM DE LA SECTION DES ÉCONOMIES RÉGIONALES ET DE

Plus en détail

NOR : DEV O 08 1 5 9 0 7 C

NOR : DEV O 08 1 5 9 0 7 C REPUBLIQUE FRANCAISE MINISTERE DE L ECOLOGIE, DE L ENERGIE, DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET DE L AMENAGEMENT DU TERRITOIRE DIRECTION DE L'EAU Sous-Direction de l'action territoriale, De la directive cadre

Plus en détail

LES FONDS EUROPÉENS EN PAYS DE LA LOIRE 2014-2020

LES FONDS EUROPÉENS EN PAYS DE LA LOIRE 2014-2020 LES FONDS EUROPÉENS EN PAYS DE LA LOIRE 2014-2020 CONNAÎTRE les programmes européens Pour faire face à la crise et aux grands défis de l Union européenne, ses Etats membres ont adopté en 2010 la Stratégie

Plus en détail

MSc Sustainable Management of Pollution AGROALIMENTAIRE ENVIRONNEMENT PAYSAGE AGRICULTURE

MSc Sustainable Management of Pollution AGROALIMENTAIRE ENVIRONNEMENT PAYSAGE AGRICULTURE Gestion de projets transversaux en contexte international Management responsable et durable des sites pollués : eau, sol, air Approche technique, sociale et économique Margaux, étudiante du Groupe ISA

Plus en détail

Table ronde n 1 Ateliers de Giens 2013

Table ronde n 1 Ateliers de Giens 2013 Table ronde n 1 Ateliers de Giens 2013 Comment promouvoir la place des paramédicaux dans la recherche clinique: type d activités, place et statuts, reconnaissance, formations La recherche clinique fait

Plus en détail

MANUEL DE MANAGEMENT QUALITE SECURITE - ENVIRONNEMENT

MANUEL DE MANAGEMENT QUALITE SECURITE - ENVIRONNEMENT MANUEL DE MANAGEMENT QUALITE SECURITE - ENVIRONNEMENT Indice : F Date : 05/02/2014 Siège : Z.I 13 Rue de la Résistance BP -61620-14406 BAYEUX cedex Tel. : 02 31 51 40 00 Atelier de montage/ajustage : Z.I

Plus en détail

Système Management Environnemental

Système Management Environnemental Système Management Environnemental Laboratoire de Touraine Laboratoire de Touraine Laboratoire de Touraine - Bassin Eaux Pluviales Environnemental Politique Qualité Sécurité Environnement Sommaire Norme

Plus en détail

E-COMMERCE VERS UNE DÉFINITION INTERNATIONALE ET DES INDICATEURS STATISTIQUES COMPARABLES AU NIVEAU INTERNATIONAL

E-COMMERCE VERS UNE DÉFINITION INTERNATIONALE ET DES INDICATEURS STATISTIQUES COMPARABLES AU NIVEAU INTERNATIONAL E-COMMERCE VERS UNE DÉFINITION INTERNATIONALE ET DES INDICATEURS STATISTIQUES COMPARABLES AU NIVEAU INTERNATIONAL Bill Pattinson Division de la politique de l information, de l informatique et de la communication

Plus en détail

GL BIOCONTROL Le Mas Bas CIDEX 1040 30 250 ASPERES GSM : +33 (0)6 81 71 31 83 - Fax : +33 (0)9 55 25 40 31 Email : contact@gl-biocontrol.

GL BIOCONTROL Le Mas Bas CIDEX 1040 30 250 ASPERES GSM : +33 (0)6 81 71 31 83 - Fax : +33 (0)9 55 25 40 31 Email : contact@gl-biocontrol. PRESENTATION DE LA SOCIETE GL BIOCONTROL GL BIOCONTROL Le Mas Bas CIDEX 1040 30 250 ASPERES GSM : +33 (0)6 81 71 31 83 - Fax : +33 (0)9 55 25 40 31 Email : contact@gl-biocontrol.com - Web : www.gl-biocontrol.com

Plus en détail

Note à Messieurs les : Objet : Lignes directrices sur les mesures de vigilance à l égard de la clientèle

Note à Messieurs les : Objet : Lignes directrices sur les mesures de vigilance à l égard de la clientèle Alger, le 08 février 2015 Note à Messieurs les : - Présidents des Conseils d Administration ; - Présidents Directeurs Généraux ; - Directeurs Généraux ; - Présidents des Directoires ; - Directeur Général

Plus en détail

Les chartes de France Investissement

Les chartes de France Investissement Les chartes de France Investissement Introduction : le dispositif France Investissement Les PME les plus dynamiques ou à fort potentiel de croissance apportent une contribution essentielle au développement

Plus en détail