Global Entrepreneurship Monitor

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1 Global Entrepreneurship Monitor L entrepreneuriat en comparaison internationale Rapport national suisse 2010 Rico J. Baldegger Andreas A. Brülhart Patrick E. Schüffel Thomas Straub

2 Remerciements Les auteurs tiennent à remercier vivement les experts nationaux qui ont aimablement accepté de nous donner leur point de vue sur les conditions cadres de la création d entreprise en Suisse. Nous remercions également les 2002 personnes qui ont accepté de participer à l enquête téléphonique réalisée par la Gesellschaft für praktische Sozialforschung (gfs) Bern. Ce rapport n aurait pas pu se concrétiser sans l appui généreux de l agence pour la promotion de l innovation (CTI) et de l Institut suisse pour la formation à l entrepreneuriat. Diverses personnes ont contribué de manière exceptionnelle à cette étude d envergure. Les auteurs souhaitent en premier lieu remercier Sabine Frischknecht et Verena Huber, collaboratrices scientifiques de l Institut Entrepreneuriat & PME, qui ont assuré la coordination avec efficience et efficacité ainsi que Rudolf J. Merkle et Danièle Rueger pour la révision constructive et la traduction. Les auteurs tiennent aussi à remercier l équipe de coordination du projet GEM, en particulier Mick Hancock, Chris Aylett, Niels Bosma, Alicia Corduras et Yana Litovsky, ainsi que les commanditaires du projet GEM au Babson College, Babson Park, MA (USA), à l Universidad del Desarollo, Santiago, au Chili et à l Université de Reykjavik, Reykjavik, Islande. Ce rapport reprend certains éléments des résultats de l enquête suivante, réalisée au niveau mondial: Kelley, D. & Bosma, N. & Amoros, J.E. (2011). Global Entrepreneurship Monitor 2010 Executive Report, disponible en ligne à l adresse Les données utilisées dans cette étude ont été collectées et traitées de manière centralisée par le consortium GEM. Les auteurs assument toute la responsabilité en ce qui concerne l analyse et l interprétation des données. Les auteurs du rapport GEM Rico J. Baldegger En tant que professeur de gestion et d entrepreneuriat à la Haute école de gestion de Fribourg, Rico J. Baldegger dirige l Institut Entrepreneuriat & PME et exerce le rôle de responsable académique du Master in Entrepreneurship. Il a fait ses études à l Université de St-Gall et a obtenu son doctorat à l Université de Fribourg. Il est l auteur de nombreuses publications sur les thèmes des processus de création d entreprises, de l internationalisation des PME et de la réorganisation des entreprises familiales. Andreas A. Brülhart Andreas Brülhart est responsable de filière pour le Master in Entrepreneurship à la Haute école de gestion de Fribourg. Il a étudié à Fribourg et Vaduz et travaille actuellement à son doctorat à l Université du Liechtenstein. Ses sujets de recherche se situent dans les domaines «Opportunity Recognition» et «Entrepreneurship Education». Il bénéficie de plusieurs années d'expérience dans les start-ups. Patrick E. Schüffel ravaille en tant que business developer et consultant à Zurich et est chargé de cours à la Haute école de gestion de Fribourg. Après avoir obtenu un diplôme à l Université de Mannheim, un master à la Haute école de gestion de Bergen en Norvège, il a terminé un doctorat à la Henley Business School de l Université de Reading. Il a publié de nombreux articles et ouvrages sur le thème de l entrepreneuriat, de la stratégie et du commerce international. Thomas Straub Thomas Straub est professeur de management stratégique et d entrepreneuriat à la Haute école de gestion de Fribourg. Il a étudié les sciences administratives à l Institut d Etudes Politiques (I.E.P) de l Université Pierre Mendes France II à Grenoble, France, et à l Université de Constance, Allemagne. Il a réalisé sa thèse de doctorat en sciences économiques et sociales dans le domaine de l économie d entreprise à l Université de Genève (HEC). Ses publications portent en particulier sur les conditions de l entrepreneuriat, le développement des organisations et le management du savoir Swiss Executive Report 1

3 Management Summary Le sixième rapport national pour la Suisse du Global Entrepreneurship Monitor (GEM) analyse de manière détaillée l activité entrepreneuriale en Suisse. Le GEM est un projet de recherche international lancé conjointement dans les années 1990 par la London Business School et le Babston College (USA). Le GEM Global Report 2010 repose sur une enquête effectuée auprès de personnes dans 59 pays qui représentent 52% de la population mondiale et 84% du produit national brut mondial. Le rapport national de la Suisse s appuie sur les données du GEM Global Report pour présenter les attitudes, les activités et les ambitions entrepreneuriales, et analyser les conditions cadres de l entrepreneuriat ainsi que les effets de la crise financière sur les activités entrepreneuriales. Son point fort réside dans la comparaison de la Suisse avec les autres pays dont l économie est basée sur l innovation (en tout 22 pays). Attitudes entrepreneuriales et perceptions de l entrepreneuriat: en règle générale, les attitudes et les perceptions de la population adulte à l égard de l entrepreneuriat sont supérieures à la moyenne des pays dont l économie est basée sur l innovation. Par contre, l attention portée en Suisse à l entrepreneuriat et aux entrepreneurs par les médias pourrait être améliorée. Activités entrepreneuriales: au moment de l enquête, à peine 5% des adultes en Suisse étaient en phase de création d entreprise (entrepreneurs émergents) ou à la tête d une entreprise de moins de 3 ans (entrepreneurs nouveaux). Le Total Early-Stage Entrepreneurial Activity (TEA) de la Suisse était légèrement inférieur à la moyenne du groupe des pays dont l économie est basée sur l innovation et a chuté pour la première fois depuis Très probablement ce recul est un effet à retardement de la crise financière, dans le sens où des personnes, dans un tel contexte économique, privilégient la sécurité d un emploi à un projet de création d entreprise. Ambitions entrepreneuriales: les ambitions entrepreneuriales des entreprises à fort potentiel de croissance (HEA) obtiennent un score de 0.6%, plaçant ainsi la Suisse en 13 e position parmi les 22 pays dont l économie est basée sur l innovation. Les ambitions entrepreneuriales restent stables, au même niveau qu en La composante innovante considérée comme un indicateur supplémentaire de la volonté d entreprendre n est en Suisse pas supérieure à la moyenne. Cette image de l ambition entrepreneuriale peut être complétée par une orientation internationale relativement modérée des activités entrepreneuriales. Conditions cadres pour entreprendre : les conditions cadres en Suisse ont été évaluées par les experts comme étant sensiblement meilleures que dans les autres pays dont l économie est basée sur l innovation. Les points forts de la Suisse sont les infrastructures matérielles, la protection de la propriété intellectuelle, les finances, le transfert des connaissances et de la technologie ainsi qu une stabilité du marché intérieur. Par contre, les règles administratives, la fiscalité, l engagement politique ainsi que les normes et valeurs sociétales ont été moins bien notés. L entrepreneuriat et la crise financière : la crise a laissé des traces visibles dans l activité entrepreneuriale en Suisse. Actuellement, le nombre d individus déclarant vouloir se lancer dans la création d une entreprise a régressé, de même que le nombre d entrepreneurs émergents et d entrepreneurs nouveaux. D un autre côté, davantage de possibilités de carrière ont été perçues et la crainte d une faillite a diminué. La «nécessité» est de plus en plus fréquemment invoquée comme motif pour devenir entrepreneur, ceci ne suffisant toutefois pas à absorber le recul du TEA. D autre part, on ne peut observer de recul significatif de la perception d opportunités d affaires en Suisse; la comparaison dans le temps et entre les pays révèle en effet une situation extrêmement stable. Il est réjouissant de constater qu un bon nombre d entreprises considèrent positivement leurs perspectives de croissance Swiss Executive Report

4 Sommaire Figures 4 Tableaux 5 1 Introduction La place de l entrepreneuriat dans l économie mondiale Comment le GEM mesure-t-il l entrepreneuriat? Développement économique et entrepreneuriat Le modèle GEM Le GEM en Suisse 9 2 Une vue d ensemble de l entrepreneuriat en Attitudes et perceptions vis-à-vis de l entrepreneuriat Activité entrepreneuriale TEA Structure selon l âge et le genre Activité entrepreneuriale des entreprises établies Ambitions entrepreneuriales Activité entrepreneuriale à forte aspiration de croissance Activité entrepreneuriale axée sur l innovation Orientation internationale 24 3 Conditions cadres de l entrepreneuriat Conditions cadres de l entrepreneuriat en comparaison internationale Conditions financières 29 4 L entrepreneuriat face à la crise financière de la période 2008 à Impacts de la crise sur le processus entrepreneurial Impacts de la crise sur les types d entrepreneurs Effet de la crise sur l activité de création d entreprise et la croissance 35 Bibliographie 37 Glossaire 38 Index des pays 39 Liste des experts 40 Copyright 2011 R. Baldegger, A. Brülhart, P. Schüffel et Th. Straub Graphisme et mise en page: STLDESIGN - Estelle Hofer-Piguet Dans le présent document, toute désignation de personne, de statut et de fonction vise indifférement l homme ou la femme Swiss Executive Report 3

5 Figures Figure 1: Processus entrepreneurial et valeurs mesurées par le GEM 8 Figure 2: Le modèle GEM 9 Figure 3: Figure 4: Figure 5: Figure 6: Figure 7: Taux d activité entrepreneuriale (TEA) des pays dont l économie est basée sur l innovation, avec un intervalle de confiance de 95%, Raisons de la cessation d une activité entrepreneuriale dans les pays dont l économie est basée sur l innovation et en Suisse, Activité de création d entreprise par nécessité (TEA) et PIB par habitant en USD (source: GEM et IMF), Taux d activité entrepreneuriale (TEA) selon l âge dans les pays dont l économie est basée sur l innovation et en Suisse, Taux d activité entrepreneuriale (TEA) par genre dans les pays dont l économie est basée sur l innovation, Figure 8: Activité entrepreneuriale (TEA) des femmes par secteur, Figure 9: Développement du taux d activité entrepreneurial (TEA) féminin entre 2003 et Figure 10: Figure 11: Figure 12: Activité des entreprises établies dans les pays dont l économie est basée sur l innovation avec un intervalle de confiance de 95%, Différences dans les espérances de création d emplois des entrepreneurs émergents et des entrepreneurs nouveaux dans les pays dont l économie est basée sur l innovation, Degré de la protection du travail (2004) et de l activité de création d entreprise à forte aspiration de croissance (HEA) (source: GEM et OCDE), Figure 13: Elargissement relatif des activités entrepreneuriales en croissance forte et modérée, Figure 14: Taux d activité entrepreneuriale (TEA) avec des nouveaux produits et/ou marchés, Figure 15: Part des activités de création d entreprises avec orientation internationale, Figure 16: Corrélation entre la sécurité juridique et les opportunités (TEA), Figure 17: Motivation des entrepreneurs dans les économies mues par l innovation et en Suisse, Figure 18: Valeurs pour les conditions cadres entrepreneuriales (avis d experts) selon groupes de pays et pour la Suisse (moyenne des pays non pondérée), Figure 19: Valeurs et normes sociétales (avis d experts) en Suisse, Figure 20: Transfert de savoir et technologique (avis d experts) en Suisse, Figure 21: Conditions financières de l entrepreneuriat en Suisse, Swiss Executive Report

6 Figure 22: Part des investisseurs informels âgés de ans (avec un intervalle de confiance de 95%), Figure 23: Attitude entrepreneuriale en Suisse, Figure 24: Activité entrepreneuriale en Suisse, Figure 25: Effets du ralentissement économique global sur la perception des opportunités d affaires par les entrepreneurs 33 Figure 26: Opportunités d affaires perçues dans les pays dont l économie est basée sur l innovation, Figure 27: Part du taux d activité entrepreneuriale (TEA) représentant les entrepreneurs qui estiment la création d une entreprise plus difficile 35 Figure 28: Part des entreprises établies dont les aspirations de croissance ont diminué 36 Tableaux Tableau 1: Attitudes et perceptions entrepreneuriales dans les 22 pays dont l économie est basée sur l innovation (source: GEM et IMF), Tableau 2: Activité entrepreneuriale dans les 22 pays dont l économie est basée sur l innovation, Tableau 3: Classement des conditions cadres entrepreneuriales (avis d experts), Swiss Executive Report 5

7 Swiss Executive Report

8 1 Introduction 1.1 La place de l entrepreneuriat dans l économie mondiale Les décideurs politiques et les économistes s accordent à souligner l importance du rôle joué par l entrepreneuriat dans le développement et le bien-être d une société. Les entrepreneurs créent des emplois et font avancer les innovations. Par ailleurs, leur action génère une situation de concurrence qui favorise directement la productivité. L entrepreneuriat apparaît donc comme un catalyseur de la croissance économique et de la compétitivité nationale. Le projet de recherche GEM (Global Entrepreneurship Monitor) vise trois objectifs majeurs: mesurer les différences relatives au niveau des activités entrepreneuriales entre les pays, identifier les facteurs qui influencent le niveau des activités entrepreneuriales au niveau national, identifier les conditions politiques à même de favoriser les activités entrepreneuriales. Le GEM se base essentiellement sur trois prémisses. En premier lieu, le bien-être économique d une société dépend fortement de la dynamique entrepreneuriale qui y règne, ceci indépendamment du degré de développement de son économie. Dans les sociétés basées sur l innovation comme la Suisse, le «comportement entrepreneurial orienté vers l opportunité», à savoir l engagement dans des activités entrepreneuriales dans le but de mettre en œuvre une opportunité d affaires prometteuse, est particulièrement important. Deuxièmement, la capacité entrepreneuriale d une société repose tant sur les compétences et motivations d individus que sur une image positive de l entrepreneuriat. Enfin, ce sont avant tout les activités entrepreneuriales à fortes intentions de croissance qui génèrent de nouveaux emplois. Quant aux projets d entreprises innovants et transfrontaliers, ils jouent un rôle essentiel dans la compétitivité nationale. 1.2 Comment le GEM mesure-t-il l entrepreneuriat? Le GEM entend mesurer en premier lieu l engagement des individus dans les créations d entreprise; c est ce qui le distingue des autres enquêtes sur l entrepreneuriat qui, elles, se basent essentiellement sur des données provenant de l enregistrement officiel des entreprises nouvellement créées. Du point de vue de son processus, l activité entrepreneuriale est subdivisée en différentes phases (figure 1). Le versement des salaires à une personne, y compris au propriétaire, durant une période de plus de trois mois est interprété comme une création d entreprise. Les personnes qui préparent activement des ressources en vue de créer leur propre entreprise mais qui n ont pas encore procédé à la création elle-même, sont appelés «entrepreneurs émergents» (Nascent Entrepreneurs). Les individus qui possèdent et gèrent une entreprise mais qui n ont pas encore versé de salaires durant plus de 42 mois, sont appelés «entrepreneurs nouveaux» (New Business Owner-Manager). Cette période de 42 mois provient de conclusions théoriques et pratiques sur la phase de démarrage des entreprises (cf. Reynolds, Bosma, Autio et al., 2005). Le taux total d activité entrepreneuriale (Total Entrepreneurial Activity, TEA) est obtenu en additionnant le nombre d entrepreneurs émergents et d entrepreneurs nouveaux. Les personnes qui ont versé des salaires durant plus de 42 mois sont appelées «entrepreneurs établis» (Established Business Owner). Enfin, les individus ayant cessé une activité entrepreneuriale durant les douze derniers mois sont également pris en compte dans l étude Swiss Executive Report 7

9 1.3 Développement économique et entrepreneuriat Depuis le «GEM Global Report 2008», les pays sont comparés au moyen de la classification du «Global Competitiveness Report» (Porter, Sachs & McArthur, 2002). Cette classification prévoit la répartition des pays en trois groupes. Un premier groupe est composé des pays de faible puissance économique, les économies mues par les facteurs. La croissance de ces pays découle principalement d un recours important aux facteurs de production primaires (terres, gisements de matières premières, main-d œuvre faiblement qualifiée). La croissance économique du deuxième groupe (économies mues par l efficacité) repose avant tout sur l augmentation de l efficacité, souvent obtenue par des investissements directs étrangers (par exemple importation de technologies de production). Les pays du troisième groupe, les économies mues par l innovation, se caractérisent par d importants investissements dans la formation, la recherche et le développement, tant de la part de l Etat que du secteur privé. Des processus d apprentissage sociaux, des hiérarchies planes dans les organisations de même que des échanges intenses entre producteurs et clients favorisent le développement et le lancement de nouveaux produits et services. Dans ce contexte, de jeunes entreprises innovantes peuvent jouer un rôle important. La Suisse fait partie des économies «innovation-driven». Parmi les 59 pays ayant participé au GEM 2010, 22 appartiennent à ce groupe. Elles forment le groupe de comparaison pour les données suisses. 1.4 Le modèle GEM Le modèle GEM (figure 2) met tout d abord en évidence le lien entre le contexte social, culturel et politique et les conditions cadres de nature économique. Le troisième bloc (innovation et entrepreneuriat) concerne les économies mues par l innovation; les exigences en termes de conditions cadres favorisant l efficience y sont généralement comblées. Or si celles-ci sont nécessaires à l encouragement des activités entrepreneuriales basées sur l identification et l exploitation d opportunités d affaires prometteuses, elles ne sont pas suffisantes: des conditions spécifiques à l entrepreneuriat (transfert Ra&D, mise à disposition de capital d amorçage et venture capital, ouverture du marché intérieur etc.) sont indispensables à l encouragement d un comportement orienté vers l innovation. La somme de ces conditions influence les attitudes, les activités et ambitions entrepreneuriales des individus. Les attitudes entrepreneuriales sont des attitudes envers l entrepreneuriat. Dans quelle mesure la population croit-elle qu il existe de bonnes possibilités d affaires? De quel statut les entrepreneurs jouissent-ils dans la société? Ceci dépend de l attitude entrepreneuriale. Les risques qu on est prêt à accepter ou l estimation des compétences du savoir et de l expérience en lien avec la création d entreprise sont d autres éléments importants. Les attitudes entrepreneuriales influencent l activité entrepreneuriale et vice-versa. L activité entrepreneuriale peut prendre différentes formes. Ici, le nombre absolu d entreprises créées par la population est important, de même que la relation entre créations d entreprise et faillites. Les Figure 1: Processus entrepreneurial et valeurs mesurées par le GEM Fermeture de l'entreprise Taux d'activité entrepreneuriale (TAE) Entrepreneurs potentiels: opportunités, savoir et compétences Entrepreneurs émergents: travaillent sur des projets d entreprise en gestation Nouveaux entrepreneurs: propriétaires dirigeants d'entreprises nouvelles (moins de 3.5 années) Entrepreneurs établis: propriétaires dirigeants d entreprises établies (plus de 3.5 années) Conception Fondation Pérennité Swiss Executive Report

10 activités entrepreneuriales peuvent être catégorisées selon divers critères: par branches, taille de l équipe de fondateurs ou selon des données démographiques telles que le sexe, l âge ou le niveau de formation des fondateurs. Les ambitions entrepreneuriales décrivent l aspect qualitatif de l activité entrepreneuriale, par exemple les efforts pour lancer de nouveaux produits ou processus, pour aborder des marchés internationaux ou mettre sur pied une nouvelle organisation dans le but de générer de la croissance avec des capitaux externes. L interaction de ces trois composantes de l entrepreneuriat donne lieu à une activité productive qui génère des emplois et crée du bien-être. Au printemps et en été 2010, la Gesellschaft für praktische Sozialforschung (gfs) Bern a interrogé par téléphone 2002 personnes, âgées de 18 à 99 ans et choisies au hasard en Suisse. En outre, 36 experts nationaux de l entrepreneuriat ont été interviewés sur les conditions cadres de l entrepreneuriat en Suisse. La direction du projet GEM pour la Suisse est assumée par l Institut Entrepreneuriat & PME de la Haute école de gestion de Fribourg ( En plus des données sur l activité entrepreneuriale en général, le présent rapport traite des conditions cadres de l entrepreneuriat (chapitre 3) et des incidences de la crise financière au cours de ces dernières années (chapitre 4). 1.5 Le GEM en Suisse En 2010, la Suisse a participé pour la sixième fois au projet GEM, qui existe depuis La participation annuelle au projet permet d'établir pour la Suisse une base de données fiable sur le thème de l entrepreneuriat. Une base de données qui présente un potentiel d analyse considérable et constitue un solide fondement pour des mesures politiques ou privées, ainsi que pour la formation continue. Figure 2: Le modèle GEM Exigences de base - Institutions - Infrastructure - Stabilité macroéconomique - Santé et formation de base Entreprises établies (Primary Economy) Nouvelle branche, croissance de l'entreprise Depuis d autres sources disponibles Contexte social, culturel, politique GEM National Expert Surveys (NES) Facteurs d'accroissement de l'efficacité - Formation universitaire et professionnelle -Efficacité du marché des marques - Efficacité du marché du travail - Sophistication du marché financier - Disponibilité technologique - Taille du marché Innovation et entrepreneuriat - Financement entrepreneurial - Politique gouvernementale -Programme gouvernemental pour l'entrepreneuriat - Formation entrepreneuriale - Transfert R&D - Infrastructure légale et commerciale pour l'entrepreneuriat - Ouverture du marché intérieur - Infrastructure physique - pour l'entrepreneuriat - Normes socioculturelles Entrepreneuriat Attitudes: - Opportunités/occasions saisies - Capacité saisie Activité: - Stade précoce (early-stage) - Persistance/endurance - Exits Ambitions: - Croissance - Innovation - Création de valeurs sociales GEM Adult Population Surveys (APS) Croissance économique nationale (innovation des postes de travail et innovation technique) 2010 Swiss Executive Report 9

11 2 Une vue d ensemble de l entrepreneuriat en 2010 Dans ce chapitre, nous montrerons comment se situe la Suisse en ce qui concerne les attitudes, les activités et les motivations entrepreneuriales. La Suisse sera comparée avec les 22 pays à économie basée sur l innovation. La partie 2.1 présentera tout d abord les attitudes et les perceptions par rapport à l entrepreneuriat. La partie 2.2 présentera ensuite une analyse de l activité entrepreneuriale en Suisse, en examinant successivement cette activité sous l angle de l abandon d activité, de la répartition par âge et par genre, et des secteurs économiques où elle s exerce. Le chapitre se clôt par une discussion sur les ambitions entrepreneuriales et les conditions cadres qui régissent l activité d entreprendre en Suisse. 2.1 Attitudes et perceptions vis-à-vis de l entrepreneuriat Pour qu une activité entrepreneuriale, quelle qu elle soit, puisse avoir lieu dans un pays donné, deux éléments doivent être présents: des opportunités entrepreneuriales, et des personnes ayant les compétences nécessaires à une activité entrepreneuriale. Il est donc autant important pour des individus de percevoir des opportunités d entreprendre dans la région où ils vivent que d estimer avoir les compétences nécessaires au lancement d une activité entrepreneuriale. Nous savons que le nombre ou la nature des opportunités perçues, de même que les compétences estimées, peuvent être développées par des éléments touchant aux spécificités nationales comme la croissance de l économie ou de la population, la culture, de même que les politiques menées en faveur de l entrepreneuriat. Il y a pourtant d autres facteurs en jeu. Une confrontation de la population, dans leur région ou à travers les médias, à des entrepreneurs talentueux qui font preuve de succès, pourrait conduire les gens à estimer plus fortement leurs compétences, sans d ailleurs que le niveau de compétences effectif s en trouve amélioré. L effet sera d autant plus fort lorsque le climat économique est favorable. Enfin, on pourra constater parmi la population certaines différences quant aux compétences estimées, différences qui s expliqueront par des raisons historiques, socioéconomiques ou des raisons d ordre culturel. Qu une personne manifeste une perception positive à l égard de l entrepreneuriat n implique en rien qu elle se retrouvera avec certitude impliquée dans une activité de nature entrepreneuriale. Il y a en réalité plusieurs choix à faire, consciemment ou non. La première question qui se pose est celle des coûts d opportunité: il s agit de comparer les retombées estimées d une activité entrepreneuriale à celles qu on peut escompter en pratiquant une autre activité, l alternative la plus commune dans nos régions étant le statut de salarié. La seconde question est celle du risque, ou plus précisément le lien entre le risque pris et les retombées espérées. Même dans le cas où les retombées positives d une activité entrepreneuriale sont considérablement supérieures à celles de toute autre alternative, le risque estimé peut être considéré comme étant trop élevé pour se lancer. Si les perceptions individuelles liées à la prise de risque sont évidemment déterminantes lorsqu il s agit de passer d un statut d employé à celui d entrepreneur, des considérations démographiques comme le genre, l âge ou l origine jouent aussi un rôle. Les éléments mentionnés ci-dessus pourraient mener des individus à déclarer une intention de démarrer une entreprise, et même à agir dans ce sens. En Suisse comme dans tous les pays développés, dans la majorité des cas, il s agit d un entrepreneuriat par opportunité (Opportunity Entrepreneurship), par opposition à la situation d entrepreneuriat par nécessité (Necessity Entrepreneurship) qu on peut trouver dans des pays moins riches. Le tableau 1 compare les indicateurs permettant d estimer la perception vis-à-vis de l entrepreneuriat en Suisse et dans les pays comparables, ceux dont l économie est basée sur l innovation. Dans ces pays, on s attend en général à une opinion plutôt positive vis-à-vis de l entrepreneuriat, couplée à une relativement faible intention d entreprendre. C est le cas en Suisse, où les scores sont plutôt élevés en matière de perception d opportunités d affaires, de compétences nécessaires comme d attractivité de l entrepreneuriat en tant que carrière. Il semble que ce soit l entrepreneur lui-même qui suscite l admiration plutôt que qu une éventuelle carrière entrepreneuriale pour soi-même Swiss Executive Report

12 Les attitudes générales vis-à-vis de l entrepreneuriat en Suisse sont mesurées par trois indicateurs: l entrepreneuriat en tant que choix de carrière, le statut d entrepreneur et l attention des média portée sur l entrepreneuriat. Le premier indicateur évalue dans quelle mesure les répondants estiment que, en Suisse, l entrepreneuriat est considéré comme un choix de carrière acceptable. On sait que cet indicateur est d autant plus faible que le développement économique du pays en question est élevé. Dans la catégorie des économies mues par l innovation, cet indicateur pour la Suisse se situe au-dessus de la moyenne (65%), au même niveau que les Etats-Unis, l Espagne, le Portugal, la France et la Grèce. Tableau 1: Attitudes et perceptions entrepreneuriales dans les 22 pays dont l économie est basée sur l innovation (source: GEM et IMF), 2010 Le deuxième indicateur qui vérifie la considération dont bénéficient les entrepreneurs qui font preuve de succès se situe également au-dessus de la moyenne (7) des pays dont l économie est basée sur l innovation. Pour 76% des répondants en Suisse, les entrepreneurs à succès sont crédités d un bon statut social. En Finlande (87%) et en Irlande (81%), ce statut est jugé encore plus positivement et pour ce qui est de l Allemagne, des Etats-Unis, du Royaume-Uni et de la Slovénie, les chiffres s alignent sur ceux de la Suisse. Le troisième indicateur permet d évaluer l image de l entrepreneuriat dans les médias. Cet indicateur s avère moins positif pour la Suisse (51%); dans des pays tels que la Finlande (71%), l Australie (7), les Etats-Unis (68%), l Islande (67%), la Norvège (67%), l Irlande (61%), la Corée (61%), les Pays-Bas (61%) et la Suède (61%), les médias offrent une couverture plus positive de l entrepreneuriat. Opportunités perçues Compétences perçues Peur de l'echec* Intentions entrepreneuriales** Entrepreneuriat en tant que bonne chance de carrière Statut plus élevé des entrepreneurs prospères Attention des médias envers l'entrepreneuriat Australie Belgique Danemark Finlande France Allemagne Grèce Islande Irlande Israël Italie Japon Corée du Sud Pays-Bas Norvège Portugal Slovénie Espagne Suède Suisse Royaume-Uni Etats-Unis Moyenne (non pondérée) * Dénominateur: population ans percevant de bonnes opportunités pour démarrer une affaire. **Dénominateur: population ans n étant pas engagée dans une activité entrepreneuriale Swiss Executive Report 11

13 Plus loin, le questionnaire GEM demande aux répondants si la crainte de l échec les empêcherait de démarrer une activité entrepreneuriale. 27% des personnes ayant une bonne opportunité, y répondent par de la crainte. Cette valeur se situe en dessous de la moyenne (33%) des pays dont l économie est mue par l innovation. Dans ce groupe, les Pays-Bas affichent le taux le plus bas (24%) et la Grèce le taux le plus élevé (51%). La comparaison des données internationales souligne que la perception d opportunités d affaires s améliore et que l intention de créer une entreprise augmente à mesure que la crainte d un échec diminue. Les changements politiques peuvent avoir un impact positif sur la préparation au risque. Dans ce sens, on peut citer notamment la suppression des avantages liés aux prestations de santé et de retraite dans les grandes entreprises, l amélioration des compétences des créanciers et investisseurs dans l évaluation des projets de création d entreprise à haut risque, et la réduction des effets négatifs de la protection contre le licenciement ou du droit de la faillite. 2.2 Activité entrepreneuriale Le tableau 2 synthétise, pour les pays dont l économie est basée sur l innovation, l implication dans des activités entrepreneuriales à différents stades du processus. Les principaux indices mesurés dans ce tableau relèvent du taux d activité entrepreneuriale (TAE), et concernent en particulier les personnes qui entrent dans les catégories des entrepreneurs émergents et des entrepreneurs nouveaux. Le taux d entrepreneurs émergents donne une indication des entreprises qui sont en gestation. Le taux d entrepreneurs nouveaux indique, quant à lui, la participation des répondants dans une entreprise ayant payé des salaires depuis moins de 3 ans et demi au moment de l enquête. Pour ces deux indicateurs, l étude a pris en compte des entreprises dans lesquelles les personnes interrogées étaient directement impliquées dans la gestion, sans en être forcément propriétaires à 10. Le taux d activité entrepreneuriale (TAE) présenté dans la figure 3 est l addition du taux d entrepreneurs émergents et du taux Tableau 2: Activité entrepreneuriale dans les 22 pays dont l économie est basée sur l innovation, 2010 Entrepreneurs émergents Nouveaux entrepreneurs Activité entrepreneuriale totale (TAE) Entrepreneurs établis Fermeture de l'entreprise Création par nécessité - pas d'autre option (% du TAE) Création par opportunité, amélioration du revenu (% du TAE) Australie Belgique Danemark Finlande France Allemagne Grèce Islande Irlande Islande Italie Japon Corée du Sud Pays-Bas Norvège Portugal Slovénie Espagne Suède Suisse Royaume-Uni Etats-Unis Moyenne (non pondérée) Swiss Executive Report

14 % de la population (18-64 ans) 2 15% 1 5% Figure 3: Taux d activité entrepreneuriale (TEA) des pays dont l économie est basée sur l innovation, avec un intervalle de confiance de 95%, 2010 Italie Japon Belgique Danemark Allemagne Espagne Portugal Slovénie Suède Suisse Grèce Israël Finlande France Royaume-Uni Corée Irlande Pays-Bas Etats-Unis Norvège Australie Islande d entrepreneurs nouveaux. Les barres verticales représentent les intervalles de confiance de 95%, ou marge d erreur, et indiquent la précision des estimations. La Suisse, avec un TAE de 5,, se situe au-dessous de la moyenne des pays industrialisés. Notons que pour la première fois depuis ces dernières années, le TEA de la Suisse est en régression (2009; TEA 7,7%). 10 Nous avons demandé aux personnes qui ont abandonné leur affaire dans les douze mois précédant l enquête de préciser les raisons de cet abandon. De ce point de vue, la Suisse se distingue des pays à structure économique comparable sur trois points: en Suisse, on abandonne dans une plus large mesure son entreprise pour des raisons de retraite, pour des raisons Figure 4: Raisons de la cessation d une activité entrepreneuriale dans les pays dont l économie est basée sur l innovation et en Suisse, Sortie prévue à l avance Opportunité d une autre place de travail / entreprise 6 Opportunité de vendre l entreprise Incident 4 Raisons personnelles Retraite 2 Problèmes de financement Entreprises déficitaires Economies mues par l innovation 2009 Economies mues par l innovation 2010 Suisse 2009 Suisse Swiss Executive Report 13

15 personnelles, et beaucoup moins parce qu on a trouvé un emploi (figure 4). Sans examen en profondeur, il est difficile de se prononcer sur ces différences. Tout au plus pourrionsnous faire l hypothèse que chez nous, le choix se fait entre la retraite et l activité entrepreneuriale. Est-ce dû au relatif confort financier de la situation de bien des retraités, ou aux pièges fiscaux que cache l attribution d une rente parallèlement à un revenu? En ce qui concerne la vente de son entreprise, la Suisse fait face à une vague importante de personnes possédant leur entreprise et arrivant à l âge de la retraite. Or la remise de son entreprise dans le cercle extra-familial, souvent par le biais d une vente plutôt qu au sein de la famille, est une pratique attestée de plus en plus courante (Halter, Schrettle & Baldegger, 2009). Cesser son activité pour changer d emploi est plus fréquent dans les pays qui nous entourent, c est peutêtre là le signe d une plus grande mobilité sur le marché du travail, ou peut-être, dans certains cas, l indice que l entrepreneuriat n est souvent considéré que comme une situation provisoire, en attendant de trouver une autre activité salariée. Par rapport à 2009, il semble qu en Suisse, l abandon d une activité entrepreneuriale devienne de plus en plus fréquent pour des raisons personnelles et par manque de profit. La cessation d activité prévue à l avance est nettement moins souvent évoquée. Les effets de la crise financière en Suisse se feraient-ils sentir à retardement? TEA En reliant l activité entrepreneuriale nationale au produit intérieur brut (PIB) indexé et au pouvoir d achat par habitant, nous obtenons d intéressants résultats. Il s avère ainsi que l économie nationale des pays ayant un faible revenu par habitant se caractérise par une importante proportion de très petites entreprises (TPE). Au fur et à mesure que le revenu par habitant augmente, l industrialisation ainsi que des économies d échelle permettent à des entreprises de taille plus importante de satisfaire une demande en expansion et de jouer ainsi un rôle de plus en plus important dans l économie. Une certaine stabilité politique et économique est importante pour générer de la croissance, et ceci n est possible que par le développement d institutions fortes, et d un appareil législatif transparent et communément accepté. L augmentation du rôle de ces grandes entreprises peut s accompagner d une diminution du Figure 5: Activité de création d entreprise par nécessité (TEA) et PIB par habitant en USD (source: GEM et IMF), 2010 de la population (18-64 ans) impliqueés dans une création d'entreprise, crée par nécessité (TEA) 2 VU AO Angola GH Ghana NL Pays-Bas AR Argentine GR Grèce N0 Norvège 18% AU Australie GT Guatemala PE Pérou BA Bosnie-Herzégovine HR Croatie PK Pakistan BE Belgique HU Hongrie PT Portugal 16% UG BR Brésil IE Irlande RU Russie CH Suisse IR Iran SA Arabie Saoudite CL Chile IS Islande SI Slovénie CN Chine IT Italie TN Tunisie 14% CO Columbie JM Jamaïque TR Turquie CR Costa Rica JP Japon TT Trinidad et Tobago 12% DE Allemagne KR Corée du Sud TW Taïwan GH DK Danemark LV Lettonie UG Ouganda EC Ecuador ME Monténégro UK Royaume-Uni AO EG Egypte MK Macédonie US Etats-Unis ZM 1 ES Espagne MX Mexique UY Uruguay FI Finlande MY Malaisie ZA Afrique du Sud FR France RO Roumanie CO 8% BO CN EC 6% PE BR ME AR JM IR MK CL 4% EG CR PK BA ZA UY TR KR GT TW LV HR IE US R 2 = % MX TT IL GR TN JP FI DE RO FR IS AU MY SA PT NO RU HU ES UK SE SI IT BE DK NL CH PIB par tête, parité de pouvoir d'achat épurée, en milliers ($) Swiss Executive Report

16 nombre de créations d entreprise, les gens trouvant un emploi salarié dans ces grandes organisations. Il apparaît donc évident que le TEA n évolue pas uniquement en fonction du niveau de développement économique, mais qu il est également influencé par d autres facteurs; on peut citer notamment la croissance de la population, à travers son impact sur la demande ou sur la taille du groupe d entrepreneurs. Représenté par la figure 5, le lien entre pouvoir d achat et activité entrepreneuriale pour des raisons de nécessité renforce ces constats. La Suisse se situe très clairement dans la partie droite de la figure, là où le PIB est plus élevé. S agissant du TEA pour des raisons de nécessité, elle se trouve dans la moitié inférieure, un peu en dessous de la courbe Structure selon l âge et le genre La figure 6 montre bien que l activité entrepreneuriale diffère selon les groupes d âge, et ceci quel que soit le niveau de développement économique. En règle générale, le groupe des ans est celui qui, en moyenne, atteint le taux le plus élevé. On peut aussi constater que, sauf chez les plus jeunes, la volonté de créer une entreprise décroît à mesure que l âge et les compétences perçues augmentent. De ce point de vue, la Suisse se distingue par une proportion faible de jeunes entrepreneurs: en effet, dans la catégorie des ans et des ans, les personnes exerçant une activité entrepreneuriale sont peu représentées. Les ans affichent le taux de création d entreprise le plus élevé avec 8,8%; comparé à 2009, il a même augmenté. Entre 2009 et 2010, les changements sont marquants et peuvent expliquer le fléchissement du TEA en Suisse. Il semble qu actuellement, les jeunes diffèrent leur projet de création d entreprise: ils rallongent leurs études, souhaitent gagner de l expérience ou privilégient la famille, et ne finissent par réaliser leur projet d entreprise qu au moment d une deuxième ou d une troisième carrière. La figure 7 compare, pour chaque pays du GEM, le taux d activité entrepreneuriale masculin et féminin. Le ratio hommes femmes varie considérablement suivant les pays, pour des raisons culturelles, liées à la place laissée aux femmes dans l activité économique. On constate que dans les pays dont l économie est basée sur l innovation, le ratio est en général d une femme pour deux hommes. La Suisse se distingue ici en occupant la troisième place, juste derrière l Australie et l Islande, avec un ratio de 2 femmes pour 3 hommes. 1 9% 8% 7% 6% ans ans ans ans ans Figure 6: Taux d activité entrepreneuriale (TEA) selon l âge dans les pays dont l économie est basée sur l innovation et en Suisse, % 4% 3% 2% 1% Economies basées sur l'innovation 2009 Economies basées sur l'innovation 2010 Suisse 2009 Suisse Swiss Executive Report 15

17 Figure 7: Taux d activité entrepreneuriale (TEA) par genre dans les pays dont l économie est basée sur l innovation, % 14% 12% Hommes Femmes 1 8% 6% 4% 2% Japon Italie Corée du Sud Danemark Slovénie Allemagne Portugal Espagne Belgique Suède Norvège Finlande Irlande Grèce Pays-Bas Israël Royaume-Uni Suisse France Etats-Unis Islande Australie Si l on compare les activités entrepreneuriales des femmes en Suisse, dans les pays voisins ainsi que dans les économies comparables (pays dont l économie est basée sur l innovation), la Suisse occupe une excellente position. Avec 4,5% d entrepreneuses, elle se trouve à la cinquième place, derrière l Australie, les Etats-Unis, l Islande et la France. La Suisse se trouve par ailleurs très bien placée si l on considère le rapport entre hommes et femmes. Depuis 2005, le seuil atteint par les femmes qui entreprennent comparé à l ensemble de la population des entrepreneurs, montre une remarquable stabilité avec une valeur approchant les 4. Il est intéressant de constater que ce rapport n a pas beaucoup varié en 2010 et que l activité entrepreneuriale des femmes reste extrêmement stable. Les femmes entrepreneurs sont avant tout présentes dans le secteur tertiaire orienté consommateurs. Elles sont principalement actives localement, ce qui nécessite moins de ressources. Les femmes restent sous-représentées dans le secteur secondaire et dans le secteur des services destinés aux entreprises, bien que ces valeurs aient augmenté depuis Selon les résultats de l enquête, l entrepreneuriat féminin se développe au sein de petites organisations, dans les domaines de la santé, du social et de la formation. Seule une minorité de femmes compte parmi les entrepreneurs qui ont créé 20 emplois ou plus (près de 2). La somme investie par l entrepreneur lui-même au démarrage est-elle la conséquence du type d activité, ou témoignet-elle d un manque de ressources? Quelle que soit la réponse, ici aussi les femmes se distinguent des hommes; le capital qu elles investissent en moyenne correspond aux 45% de celui des hommes et le capital estimé nécessaire est deux fois moins élevé Swiss Executive Report

18 Figure 8: Activité entrepreneuriale (TEA) des femmes par secteur, Hommes Femmes secteur 2. secteur 3. secteur: orienté business 3. secteur: orienté consommateurs Pourquoi se lancent-elles? Leur motivation principale est l indépendance, comme leurs collègues masculins, mais dans une proportion sensiblement plus élevée. Elles sont moins nombreuses que les hommes à déclarer vouloir maintenir leur niveau de revenu; un revenu accru ne semble pas représenter du tout un facteur de motivation. L observation des données sur la durée montre que l évolution de l activité entrepreneuriale féminine suit la tendance globalement à la baisse du TEA. L activité de création d entreprise des femmes s avère toutefois quelque peu plus stable et le recul apparaît plus faible en termes relatifs. Les femmes expriment aussi moins que les hommes la volonté de développer leur entreprise. Alors que nous savons qu en Suisse, la croissance de l entreprise passe souvent par l internationalisation de ses activités, il s avère que les femmes ont bien moins l intention d internationaliser leur entreprise que les hommes. Les entreprises à haut potentiel de développement se retrouvant souvent dans des secteurs technologiquement innovants, les femmes mentionnent deux fois moins souvent utiliser des technologies nouvelles dans leur offre de produits et de services Swiss Executive Report 17

19 Figure 9: Développement du taux d activité entrepreneurial (TEA) féminin, entre 2003 et % Total Hommes Femmes 1 8% 6% 4% 2% Activité entrepreneuriale des entreprises établies Les propriétaires d entreprise qui ont versé des salaires durant plus de 42 mois sont considérés comme des entrepreneurs établis. Leur entreprise a survécu aux défis de la phase de démarrage, et ils se trouvent désormais plutôt confrontés à des difficultés liées à un manque d efficience interne et de légitimité externe. Relativement au taux de survie, une proportion importante d entreprises établies est généralement interprétée comme le signe de conditions cadres avantageuses, d une grande stabilité et d un modèle économique durable. Or cette situation peut aussi révéler une faible dynamique économique, en particulier si un taux élevé d entreprises établies est accompagné d une faible activité entrepreneuriale. L environnement industriel se caractérise alors par un manque de concurrence qui ralentit l apparition sur le marché de nouveaux produits, ou empêche l entrée de nouveaux fournisseurs. Idéalement, une économie devrait toujours générer un certain volume d affaires à travers des start-ups qui apportent de nouvelles idées et de la plus-value Swiss Executive Report

20 Figure 10: Activité des entreprises établies dans les pays dont l économie est basée sur l innovation avec un intervalle de confiance de 95%, % 14% 12% 1 8% 6% 4% 2% France Belgique Israël Italie % de la population (18-64 ans) Slovénie Portugal Danemark Allemagne Royaume-Uni Suède Norvège Japon Islande Etats-Unis Espagne Australie Irlande Suisse Pays-Bas Finlande Corée du Sud Grèce Les résultats de l année 2010 montrent que la proportion d entreprises établies est plus faible dans les économies mues par l innovation que dans des économies mues par les facteurs ou par l efficience. Toutefois, le lien avec la création d entreprise est déterminant, et dans les économies mues par les facteurs et par l efficience, le TEA est plus élevé que le taux d entreprises établies. Dans la majorité des pays dont l économie est basée sur l innovation, c est le contraire: le taux d entreprises établies y est plus élevé que le TEA. C est le cas également pour la Suisse qui possède un taux d entreprises établies de 8,7% pour un TEA de 5, (figure 10). La Grèce possède le taux d entreprises établies le plus élevé avec 14,9% (TEA 5,5%). Elle est suivie par la Corée avec 11,2% (TEA 6,6%), la Finlande avec 9,4% (TEA 5,7%) et les Pays-Bas avec 9,3% (TEA 7,2%). À l autre bout de l échelle, on trouve des pays comme la France avec 2,4% (TEA 5,8%), la Belgique avec 2,7% (TEA 3,7%) et Israël avec 3,1% (TEA 5,7%), dont le taux d entreprises établies est inférieur au taux d activité entrepreneuriale. Le résultat de la Grèce peut s expliquer en partie par une forte dominance agricole de l économie. Quant à la France, le fait que son économie soit historiquement marquée par des entreprises étatiques joue un rôle important Swiss Executive Report 19

21 2.4 Ambitions entrepreneuriales Figure 11: Différences dans les espérances de création d emplois des entrepreneurs émergents et des entrepreneurs nouveaux dans les pays dont l économie est basée sur l innovation, Activité entrepreneuriale à forte aspiration de croissance Ce chapitre présente les ambitions entrepreneuriales des entreprises nouvellement créées. La comparaison est effectuée à l aide d indicateurs indissociables de la croissance des entreprises, tels que le nombre de postes de travail à créer, l innovation et l orientation internationale de l activité de création. Les entreprises à forte croissance, également appelées «gazelles», apparaissent de plus en plus sous les feux de la rampe et bénéficient d une considération accrue dans les programmes de soutien gouvernementaux, car leur contribution à la création de nouveaux emplois est supérieure à la moyenne (Autio, 2007; Acs, 2008). Entrepreneurs émergeants (1) Propriétaire - Entrepreneur dans des entreprises nouvelles (2) Ratio (1) à (2); Axe de droite Espagne Irlande Grèce Slovénie Pays-Bas Belgique Finlande Etats-Unis Italie Allemagne Islande Danemark Suisse Royaume-Uni France Norvège Corée du Sud % de la prévision de croissance de minimum 5 employés dans 5 ans Swiss Executive Report

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