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2 Sommaire Introduction :... p 1 Origine et contexte général Objectif Limites de l expertise Législation I Description du site.. p 2 I.1 Situation I.2 Géologie géomorphologie I.3 Le milieu naturel II Matériel et méthodes d expertise..... p 4 II.1 Recherche et observation des Lépidoptères II.2 Etude et détermination II.3 Nomenclature et taxinomie II.4 Calendrier et zones de prospection III L inventaire... p 6 III.1 Liste systématique générale des espèces III.2 Le peuplement en lépidoptères de l Estagnol : commentaires et analyses a. Eléments bio-écologiques sur les espèces paludicoles : généralités b. Analyse du peuplement IV Recommandations de gestion... p 17 V La mise en place du «Butterfly Monitoring Scheme» (BMS)... p 18 Conclusion - discussion.. p 20 Bibliographie

3 Remerciements Je tiens à exprimer toute ma reconnaissance aux personnes suivantes : M. D. REUDET, conservateur de la Réserve Naturelle de l Estagnol pour son accueil, Mme F. MALGOIRE, chargée de suivi scientifique de la Réserve, qui m a accompagnée tout au long de cette expertise, M. P. Rosset, lépidotèriste, pour son aide dans la détermination et/ou la confirmation de certaines déterminations de noctuelles et géomètres.

4 Introduction Origine et contexte général La Réserve Naturelle de l Estagnol (78 hectares), dont l Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage est gestionnaire, a été crée en Dans le cadre de la mise en place d un suivi à long terme des peuplements de papillons de jour (Rhopalocères) sur la réserve, des expertises de terrain ont été réalisées en Un inventaire des Hétérocères (papillons de nuit) a également été effectué durant la même année. Objectif Cette étude a pour principal objectif de réaliser un premier inventaire des Lépidoptères sur l ensemble de la Réserve Naturelle de l Estagnol. Elle doit permettre d apporter des éléments utilisables pour la connaissance de la faune lépidoptèrique d une part, mais aussi de déceler des espèces prioritaires, soit protégées, soit présentant un intérêt patrimonial local ou régional, et qui nécessiteraient des mesures de gestion ou de protection particulières et appropriées. Limites de l expertise L expertise a été menée sur une année, avec 4 périodes de prospections. L inventaire dressé dans ce document n est qu une image de la faune lépidotèrique locale, et ne se veut en aucun cas exhaustif. L idéal serait de réaliser des prospections sur plusieurs années, avec des campagnes échelonnées sur l année. Il faut tout de même être prudent quant à l analyse des observations faites sur le terrain. Contrairement aux insectes aptères, qui ont une mobilité restreinte, les Lépidoptères ont la possibilité de se déplacer beaucoup plus facilement même si, en règle général, ils se cantonnent aux milieux où la présence de la plante nourricière permettra le développement de la larve. Les vanesses (Nymphalidae) par exemple, peuvent parcourir de grandes distances à la recherche du nectar des fleurs. Les espèces nocturnes, inventoriées à partir d un piège lumineux attractif, peuvent déceler cette source à plus de 400 m lorsque les conditions météorologiques et le relief de la zone étudiée le permet. Il faut donc être très vigilant quant à la pertinence de certaines observations d adultes sur un site donné. La connaissance floristique du site étudié et l écologie de l espèce est donc très importante, ces données seront mentionnées dans la partie «Inventaire». Législation La Diane (Zerynthia polyxena L.) est la seule espèce protégée au niveau national sur le site d étude. Elle est classée dans l'annexe II de la Convention de Berne et dans l annexe V de la Directive Habitat- Faune- Flore, qui la place dans la liste des animaux dont le prélèvement dans la nature est réglementé. 1

5 I Description du site. I.1 Situation A quelques kilomètres au Sud-Ouest de Montpellier sur la commune de Villeneuve-lès Maguelone, au pied de la garrigue, l étang de l Estagnol occupe une ancienne doline. Il est abrité des vents du Nord par le mont Saint-Baudile (185 mètres) et des vents du Sud par la croupe de Puech Long (17 mètres). I.2 Géologie-Géomorphologie L étang de l Estagnol est une ancienne doline, installée dans les calcaires du massif de la Guardiole, et comblée par les alluvions anciens et récents (quaternaires). Son fond imperméabilisé par l argile le préserve d un apport de salinité des terrains alentours, ce qui fait son originalité. C est en effet la seule étendue littorale d eau douce du Languedoc, puisque les étangs de Vic, Arnel et Or, correspondant à d anciens golfes marins isolés par des cordons littoraux et en continuité de nappe avec la mer, sont saumâtres. Alimenté à la fois par les eaux de circulation du karst de la montagne Saint Baudile et par les résurgences de la rivière La Mosson, il voit son niveau fluctuer avec les précipitations et les périodes de crues et d étiage. I.3 Le milieu naturel Avant les travaux d aménagement de 1975, effectués pour freiner le développement d un moustique, mais aussi pour favoriser le stationnement hivernal des canards, l étang de l Estagnol se présentait sous forme d une vaste étendue de roseaux (Phragmites communis), entrecoupée de quelques touffes de massettes (Typha latifolia) et de scirpes (Scirpus lacustris). Fig. 1 Etang de l Estagnol vu du sentier Une végétation typique des étangs d eau douce s est installé ici, avec des herbiers de myriophylles, utriculaires et potamots, peu communs sur la côte méditerranéenne. L étang est entouré de digues et quadrillé par des digues et canaux. L eau libre est entourée pour la majeure partie d herbiers, de landes à scirpes et surtout de roselières de phragmites. Les boisements qui bordent cette zone en eau sont en majorité constitués de peupliers blancs, de frêne, de ronciers et de prunelliers (voir la carte ci-dessous). Actuellement, un pâturage extensif avec des chevaux Camarguais, assure le maintien de l ouverture du plan d eau. La réserve naturelle est actuellement interdite d accès au grand public. 2

6 Fig. 2 : Unités écologiques et boisements de la réserve de l Estagnol 3

7 II Matériel et méthodes d expertise. II.1 Recherche et observation des Lépidoptères. Pour les Rhopalocères, ou papillons de jour, la technique la plus classique est pratiquée à vue, avec un filet à papillons : les individus passant à proximité ou observés au loin sont capturés et relâchés la plupart du temps. On prospecte par la méthode d itinéraires échantillon, ou transect, parcourus plusieurs fois dans la journée pour espérer rencontrer le maximum d espèces. Ces itinéraires doivent couvrir l ensemble des unités écologiques caractérisant les milieux du site d étude (MOORE, 1975). La plupart des Rhopalocères ne nécessitent pas de capture définitive. L observation à travers le filet pour un lépidoptériste averti suffit très souvent pour la détermination spécifique. Il existe tout de même des familles «délicates», comme les Hesperidae, ou certaines Nymphalidae. Dans ce cas, les spécimens sont récoltés et étudiés en laboratoire, par comparaison avec d autres spécimens. Pour les Zygaenidae, il est parfois indispensable d étudier les organes copulateurs, ou genitalias. Les lépidoptères nocturnes sont capturés et identifiés grâce à l attraction exercée sur eux par la lumière. Nous utilisons deux sources lumineuses : 1 lampe mixte à UV de 80 W, allumée dès la tombée de la nuit et jusqu à 2 h du matin, et un tube néon de 8 W monté sur batterie, allumé toute la nuit. Dans le deuxième cas, les papillons sont observés et/ou récoltés le lendemain matin. La recherche, ou le hasard des rencontres avec des chenilles, peut être intéressant. En effet, certains Lépidoptères ne sont pas attirés par les sources lumineuses à l état adulte, ou sont alors en faible effectifs, et peuvent alors passer inaperçus. Ce travail peut être fastidieux si l on inspecte tous les végétaux. Néanmoins, on peut espérer trouver assez facilement un bon nombre d espèces, avec la technique de fauchage, qui consiste à secouer vigoureusement les plantes basses à l aide d un filet consolidé : le filetfauchoir. Le battage des arbres, à l aide d un parapluie japonais, donne aussi de bons résultats. En terme de gestion conservatoire d un site, la vérification du développement larvaire sur le milieu d étude permet une approche intéressante. II.2 Etude et détermination. Chaque fois que cela a été nécessaire pour obtenir une détermination certaine, j ai capturé et conservé les spécimens pour une étude en laboratoire. Dans certains cas, l examen des armatures génitales mâles et femelles (Noctuidae et Geometridae) a été indispensable. J ai eu recours à la compétence de Patrick ROSSET, Lépidoptèriste confirmé, qui a bien voulu me déterminer et/ou confirmer la détermination de plusieurs spécimens. II.3 Nomenclature et taxinomie. Au sein des différentes familles de lépidoptères rencontrés sur la réserve, j ai adopté la nomenclature utilisée dans les travaux récents des spécialistes correspondants. La liste des espèces est donc établie de la manière suivante : - Rhopalocères, selon T. LAFRANCHIS (2000) ; - Hétérocères, selon KARSHOLT et 0LE (1996). II.4 Calendrier et zones de prospections. 4 campagnes de prospections ont été réalisées sur l ensemble de l année 2002 : 4

8 - Avril : la prospection durant le mois d avril a surtout été axée sur la recherche de la Diane (Zerynthia polyxena L.). Cette espèce vole de la mi-avril à mai, en une génération. - Juin : c est une période où l on a la chance de rencontrer le plus grand nombre d espèces, mais c est aussi à ce moment de l année ou la plupart des espèces qui sortent en mai, et que l on rencontre encore en juillet, ont leur pic d émergence. Il est évident que dans une région donnée, les conditions météorologiques locales vont influencer les dates d émergence des papillons, de quelques jours à plusieurs semaines. C est le cas cette année où un mauvais temps dans l ensemble a retardé ou décalé la plupart des émergences. - Août : pour les hétérocères, c est une période charnière entre les espèces estivales et les espèces automnales, qui voleront jusqu en novembre pour la plupart, voire tout l hiver pour d autres. - Septembre : les conditions climatiques ont été défavorables pendant une bonne partie du mois d août, de qui explique le faible nombre d espèces contactées à cette période (voir plus loin). Une prospection en septembre s avérait donc nécessaire. Fig. 3 : Zones de prospection 2002 Le point A correspond à la Maison de la réserve et le point C au surplomb de terre charriée (bauxite) qui domine l ensemble de la réserve. Les deux autres spots (B et C) ont été placés de façon aléatoire. 5

9 III L inventaire. Il n existe pas, à ma connaissance, de données bibliographiques concernant les lépidoptères de l Etang de l Estagnol. Les seuls travaux trouvés sont ceux de Mme A. Jeannin (1990), et concernent les stations de Carnon et la Grande-Motte, avec une faune particulière de cordons littoraux. III.1. Liste systématique générale des espèces. Pour les espèces possédant un nom vernaculaire, il est mentionné à la suite du nom scientifique dans la liste qui suit. Le statut des espèces menacées de FIERS et al (1997) et SWAY & WARREN (1998) est indiqué dans le tableau suivant : 1993) CB : espèce inscrite sur la Convention de Berne (annexe II ou IV) DH : espèce inscrite sur la Directive Habitats (annexe II ou IV) LRE : espèce inscrite sur la Liste Rouge Européenne PF : espèce bénéficiant d une protection sur le territoire français (arrêté ministériel du 22 juillet LR : espèce présente sur le Livre Rouge = Inventaire de la Faune menacée de France. Il n existe pas actuellement de liste rouge régionale, mais les observations d espèces à forte valeur patrimoniale, ou qui méritent une attention plus particulière sont commentées (voir plus loin). Les Rhopalocères, ou papillons de jour : Espèces (familles) Nom vernaculaire Plantes-hôtes (genres) CB DH LRE PF LR Hesperiidae Erynnis tages Le Point-de-Hongrie Hippocrepis, Lotus Spiallia sertorius L Hespérie des Sanguisorbes Sanguisorba Pyrgus malvae L Hespérie de la Mauve Potentilla Thymelicus sylvestris L'Hespérie de la Houque Poacées Ochlodes venatus La Sylvaine Bromus, Festuca, Poa Papilionidae Zerynthia polyxena La Diane Aristolochia II IV x x vuln Iphiclides podalirius Le Flambé Prunus spinosa, Crataegus Papilio machaon Le Machaon Foeniculum, Ferula Pieris brassicae La Piéride du Chou Brassica, Sinapis Pieris rapae La Piéride de la Rave Brassica, Sinapis, Eruca Pieris napi La Piéride du navet Brassicacées Pontia daplidice Le Marbré-de-vert Reseda, Brassicacées Colias crocea Le Souci Medicago, Trifolium Gonepteryx cleopatra Le Citron de Provence Rhamnus alaternus Lycaenidae Satyrium esculi La Thécla du Kermès Quercus Lycaena phlaeas Le Cuivré commun Rumex Leptotes pirithous L Azuré de la Luzerne Dorycnium, Ulex, Melilotus Lampides boeticus L Azuré porte-queue Fabacées Cacyreus marshalii Le Bruns des Pélargonium Pelargonium 6

10 Celastrina argiolus L Azuré des Nerpruns Hedera helix, Rhamnacées Polyommatus icarus L'Azuré de la Bugrane Fabacées Aricia agestis Le Collier-de-corail Géraniacées Nymphalidae Pararge aegeria Le Tircis Poa Lasiommata megera Le Satyre (M), la Mégère (F) Festuca, Brachypodium Coenonympha pamphilus Le Fadet commun Poa annua Pyronia tithonus L Amaryllis Festuca, Bromus, Agrostis Maniola jurtina Le Myrtil Poa, Brachypodium, Festuca Melanargia galathea Le Demi-Deuil Festuca, Brachypodium, Bromus Brintesia circe Le Silène Festuca, Brachypodium, Bromus Issoria lathonia Le Petit Nacré Viola Limenitis reducta Le Sylvain azuré Lonicera Nymphalis polychloros La Grande Tortue Ulmus, Salix, Populus Aglais urticae La Petite Tortue Urtica Inachis io Le Paon-du-jour Urtica Vanessa atalanta Le Vulcain Urtica Vanessa cardui Le Belle-Dame Chardons Melitaea phoebe La Mélitée des Centaurées Centaurea Melitaea didyma La Mélitée orangée Plantago, Stachys Mellicta athalia La Mélitée du Mélampyre Melampyrum, Plantago Les Hétérocères, ou papillons de nuit : Peu d espèces nocturnes en France bénéficient d un statut de protection, la plupart étant peu connues. Le tableau suivant présente seulement les espèces rencontrées sur la réserve. Les numéros A, B, C et D correspondent aux points d observations mentionnés p. 5. Pour les espèces observées durant le jour, des traits diagonaux sont insérés dans les cases des stations. Nom latin Nom du descripteur A B C D Hepialidae Korscheltellus lupulina (Linnaeus, 1758) * * Cossidae Zeuzera pyrina (Linnaeus, 1761) * Phragmataecia castaneae (Hübner, 1790) * * * Oecophoridae Carcina quercana (Fabricius, 1775) * Pyralidae Synaphe punctalis (Fabricius, 1775) * Hypsopygia costalis (Fabricius, 1775) * Pediasia contaminella (Hübner, 1796) * Palpita unionalis (Hübner, 1786) * Nomophila noctuella (Denis & Schiffermüller, 1775) * * 7

11 Lasiocampidae Lasiocampa trifolii (Denis & Schiffermüller, 1775) * Lasiocampa quercus (Linnaeus, 1758) Sphingidae Macroglossum stellatarum (Linnaeus, 1758) Hyles euphorbiae (Linnaeus, 1758) * Drepanidae Watsonalla uncinula (Borkhausen, 1790) * Cilix glaucata (Scopoli, 1763) * Geometridae Itame vincularia (Hübner, 1813) * Opisthograptis luteolata (Linnaeus, 1758) * * Menophra abruptaria (Thunberg, 1792) * Synopsia sociaria (Hübner, 1799) * Calamodes occitanaria (Duponchel, 1829) * Peribatodes umbraria (Hübner, 1809) * Semiaspilates ochrearia (Rossi, 1794) * Horisme vitalbata (Denis & Schiffermüller, 1775) * Scopula ornata (Scopoli, 1763) * Epithecia centaureata (Denis & Schiffermüller, 1775) * Scotopteryx moeniata (Scopoli, 1763) * Notodontidae Pheosia tremula (Clerck, 1759) * Pterostoma palpina (Clerck, 1759) * Noctuidae Catocala conjuncta (Esper, 1787) * Minucia lunaris (Denis & Schiffermüller, 1775) * Dysgonia algira (Linnaeus, 1767) * Autographa gamma (Linnaeus, 1758) * Eublemma purpurina (Denis & Schiffermüller, 1775) * Shargacucullia lychnitis (Rambur, 1833) Heliothis peltigera (Denis & Schiffermüller, 1775) * * * Platyperigea proxima (Rambur, 1837) * Hoplodrina ambigua (Denis & Schiffermüller, 1775) * Proxenus hospes (Freyer, 1831) * Talpophila matura (Hufnagel, 1766) * Phlogophora meticulosa (Linnaeus, 1758) * Cosmia trapezina (Linnaeus, 1758) * Leucochlaena oditis (Hübner, 1822) * Aporophyla nigra (Haworth, 1809) * Allophyes oxyacanthae (Linnaeus, 1758) * 8

12 Dryobotes monochroma (Esper, 1790) * Dryobotes tenebrosa (Esper, 1789) * Trigonophora flammea (Esper, 1785) * Luperina testacea (Denis & Schiffermüller, 1775) * Luperina dumerilii (Duponchel, 1826) * Lacanobia oleracea (Linnaeus, 1758) * Aetheria dysodea (Denis & Schiffermüller, 1775) Mythimna vitellina (Hübner, 1808) * Mythimna straminea (Treitschke, 1825) * Mythimna putrescens (Hübner, 1824) * Mythimna l-album (Linnaeus, 1767) * Mythimna sicula (Treitschke, 1835) * Mythimna riparia (Rambur, 1829) * Mythimna unipuncta (Haworth, 1809) * * Egira conspicillaris (Linnaeus, 1758) * Ochropleura plecta (Linnaeus, 1761) * Noctua pronuba Linnaeus, 1758 * * * Noctua comes Hübner, 1813 * Noctua fimbriata Schreber, * Noctua janthina (Denis & Schiffermüller, 1775) * Xestia xanthographa (Denis & Schiffermüller, 1775) * Xestia c-nigrum (Linnaeus, 1758) * Peridroma saucia (Hübner, 1808) * Agrotis puta (Hübner, 1803) * * Agrotis ipsilon (Hufnagel, 1766) * Agrotis trux (Hübner, 1824) * Agrotis exclamationis (Linnaeus, 1758) * Agrotis segetum (Linnaeus, 1758) * Lymantridae Lymantria dispar (Linnaeus, 1758) * * Arctiidae Lithosia quadra (Linnaeus, 1758) * * Eilema lurideola (Zincken, 1817) * * Eilema caniola (Hübner, 1808) * * Phragmatobia fuliginosa (Linnaeus, 1758) * * * * Cymbalophora pudica (Esper, 1784) * Spilosoma urticae (Esper, 1789) * Arctia caja (Linnaeus, 1758) Total : 39 espèces de Rhopalocères et 80 Hétérocères. 9

13 Cette liste est loin d être exhaustive mais elle permet néanmoins d avoir un aperçu, une première «photographie» de la faune lépidoptèrique présente. On remarque déjà un nombre d espèces de Rhoaplocères assez important pour la zone concernée. La mosaïque de milieux qui caractérise l Etang de l Estagnol permet en effet le développement à la fois d espèces de milieux ouverts, mais aussi d espèces que l on rencontre dans les zones de ripisylve. Les conditions météorologiques de cette année 2002 n ont malheureusement pas permis de rencontrer toutes les espèces potentielles aux bonnes périodes. J ai pu remarquer par exemple lors des chasses de nuit un décalage de plus d un mois pour quelques espèces dans les périodes d émergences de l adulte! Toutes les espèces ne réagissant pas de la même manière face aux intempéries, il est très difficile alors d établir un planning idéal L analyse qui suit essaie de caractériser le peuplement en Lépidoptères de l étang de l Estagnol : pour cela, j ai regroupé les papillons recensés, selon les connaissances actuelles disponibles, en 4 groupes, du plus strict au niveau bio-écologique, au plus «souple». III.2. Le peuplement en lépidoptères de l Estagnol : commentaires et analyses. a. Eléments bio-écologiques sur les espèces paludicoles : généralités. Les chenilles des Lépidoptères inféodés aux végétaux palustres peuvent consommer les inflorescences ou feuilles de ces plantes, mais la structure des tiges a induit très souvent une vie endophyte chez de nombreuses espèces. Les phragmites (Phragmites), les massettes (Typha), les Rubaniers (Sparganium) et quelques autres graminées des marais sont ainsi préférentiellement parasitées. Les Lépidoptères nocturnes, et en particulier les Noctuelles, demeurent les Lépidoptères paludicoles les plus représentatifs (Mazel, 1993). Cette communauté représente un niveau trophique important dans les écosystèmes des milieux humides. Premiers consommateurs phytophages, ces insectes sont ensuite exploités par divers prédateurs, en particulier les oiseaux insectivores (Mazel, 1993). Le nombre d individus pour une espèce donnée peut être localement important (Phragmataecia castanea par ex.), et représenté une abondante source d alimentation pour ces prédateurs. Une particularité des ces espèces paludicoles réside dans la convergence de l habitus : presque tous les adultes sont monochromes, dans les teintes marron-clair, beige, crème. Il n existe quasiment pas de lunules ou de taches, et les nervures alaires sont masquées par ces teintes. Il est alors parfois difficile de déterminer certaines espèces lorsqu elles arrivent en fin de vie! Quelques spécimens femelles n ont d ailleurs pu être déterminés en b. Analyse du peuplement Cette écologie particulière individualise un cortège typique d espèces, que l on observe dans une partie de l Europe, non modifiée. Sur la Réserve de l Estagnol, on retrouve certains de ces genres et espèces (Mythimna, Luperina, Phragmataecia castanea, ), avec une lacune au niveau des Noctuelles. A. Jeannin, entomologiste, a publié une série d inventaires réalisés pendant 20 ans sur certaines communes du département de l Hérault (1990). La plupart des espèces typiques de ces zones humides littorales ont été trouvées, notamment à Carnon et la Grande-Motte, donc à proximité de l étang. Cette lacune est probablement due aux difficultés liés aux intempéries pendant leur période de vol, puisque de nombreux trous de sorties de larves de Noctuidae ont été repérés dans les Phragmites en Suivant les travaux de R. Mazel (1993), j ai distingué 4 groupes d espèces, selon leurs affinités écologiques, définies principalement par leurs plantes-hôtes : 10

14 1. les espèces paludicoles strictes, correspondant aux biotopes de type phragmitaie avec Phragmites, Typha, Sparganium, Iris pseudacorus, etc 2. les espèces des zones humides entretenues par les nappes phréatiques superficielles : le déficit hydrique estival est compensé par les facteurs édaphiques. Une flore diversifiée, hygrophile, peut alors s installer, permettant le développement d une faune associée. La présence de Salix et Populus, caractéristiques des ripisylves, entretient également cette faune hygrophile ; 3. les espèces sabulicoles : par définition, cette communauté est inféodée aux substrats sableux à Agropyrum, Sueda maritima, 4. les espèces diverses, correspondant au «fond de peuplement» : il s agit ici de toutes les autres espèces qui se développent sur des végétaux variés, assurant la transition entre ces différents espaces évoqués précédemment. Après chaque tableau, les espèces jugées intéressantes dans le contexte local, (de par leur situation géographique, ou leur présence à cette altitude ) ou dites «sensibles» à une plus grande échelle, seront mentionnées et développées. Espèces Cossidae 1. Espèces paludicoles strictes Plantes-hôtes (genres) Domaine biogéographique Phragmataecia castaneae Hb. Phragmites (endophyte) Eurasiatique Phragmataecia castaneae est une espèce localisée, présente dans les régions chaudes de l Eurasie jusqu en Chine et au Japon. La femelle diffère du mâle par sa plus grande taille et surtout par son abdomen très allongé, disproportionné. L adulte paraît de mai à septembre en une seule génération, étalée. Il vole très bien la nuit et vient facilement à la lumière. La chenille se développe dans les tiges de Phramites communis, et hiverne deux fois avant de se nymphoser. Elle est abondante sur l Estagnol. Le maintien de cette espèce passe par l préservation de la Phragmitaie aux abord de l étang. Il est surprenant de n avoir trouvé que cette espèce paludicole stricte au piège lumineux. Plusieurs noctuelles se développent de la même manière et n ont pas été observées. Comme je l ai mentionné précédemment, il faudrait effectuer un complément d inventaire durant la période de vol des autres espèces pour confirmer ou non la présence du cortège typique. 11

15 Espèces Cossidae 2. Espèces des zones humides entretenues par les nappes phréatiques superficielles a. Strate arborescente Plantes-hôtes (genres) Domaine biogéographique Zeuzera pyrina L. Feuillus (endophyte) Holarctique Lasiocampidae Lasiocampa quercus L. Feuillus et divers Eurasiatique Nymphalidae Nymphalis polychloros L. Ulmus, Salix, Populus Paléarctique Notodontidae Pheosia tremula Clerck Populus, Salix Eurasiatique Pterostoma palpina Clerck Populus, Salix Eurasiatique Noctuidae Minucia lunaris D. & S. Populus, Quercus Eurasiatique Cosmia trapezina L. Salix, Ulmus, Betula, Quercus Eurasiatique Lymantridae Lymantria dispar Quercus... Paléarctique Papilionidae b. Strate arbustives et herbacées Zerynthia polyxena L. Aristolochia Méditerranéo-asiatique Lasiocampidae Lasiocampa trifolii L. Trifolium Eurasiatique Noctuidae Mythimna straminea Tr. Graminées hygrophiles Eurasiatique Nous retiendrons parmi ces espèces la Diane, espèce protégée en France et présente sur la Réserve. Dans ce cortège, la majorité des espèces sont eurasiatiques. Elles sont présentes un peu partout en France et en Europe. Dans la zone méditerranéenne, des espèces comme Pterostoma palpina, ou Pheosia tremula se retrouvent plus fréquemment à moyenne altitude, lorsque les conditions d humidité et de fraîcheur permettent le développement important des arbres nourriciers. Zerynthia polyxena (Linnaeus, 1758) Biotope : Se rencontre dans les plaines alluviales, les prés ensoleillés, les landes ouvertes, avec une préférence pour les endroits un peu humides, du littoral à 1600 m.. Plantes-hôtes : Aristolochia clematitis, A. rotunda, A. pallida, A. pistolochia. Distribution : Méditerraneo-asiatique. Espèce présente dans le domaine méditerranéen, de l Aude jusque dans les Alpes-Maritimes. Les populations sont très localisés, mais peuvent être localement importantes. Période d'apparition : Univoltin, de fin mars à mi-mai. Remarques et conseils de gestion: Protégée sur le territoire français, l espèce est encore commune sur le littoral entre Narbonne et la Camargue. Le premier contact sur la Réserve date du 8-IV-2002, avec une femelle fraîche. 3 individus ont été repérés le lendemain, dans la même zone (voir carte), puis des contacts réguliers ont été établis durant cette semaine de prospection. La plante-hôte ici semble être A. clematitis, trouvée en nombre le long du sentier. En revanche, aucun ponte n a pu être observée durant cette période, les mâles n étaient apparemment pas tous sortis. 12

16 A. clematitis est une plante qui affectionne les fourrés et terrains vagues, souvent dans des milieux présentant une hygrométrie élevée, une strate arborée claire et une strate herbacée importante. Pour la survie de cette espèce, mais aussi de la Diane, il convient de ne pas laisser envahir le milieu par une strate arbustive (ronciers par exemple) et de faucher une fois l année, de préférence en automne pour laisser la chenille se développer sur l aristoloche de mai à fin août, jusqu au dernier stade. En fin de cycle, celle-ci va chercher un emplacement pour se nymphoser, sous une pierre, une écorce où elle passera l hiver à l état de chrysalide. Il faudrait vérifier tous les ans la présence des aristoloches et du papillon sur le site. Fig. 5 Biotope où vole la Diane sur la réserve. Les aristoloches poussent le long du sentier. Fig. 4 Zerynthia polyxena femelle butinant sur géranium 13

17 3. Espèces sabulicoles Espèces Plantes-hôtes (genres) Arctiidae Cymbalophora pudica Esper Graminées Bassin méditerranéen Noctuidae Mythimna riparia Graminées Méditerranéo-asiatique Luperina testacea D. & S. Graminées Méditerranéo-asiatique Luperina dumerilii Dup. Racines de Graminées Méditerranéo-asiatique 4. Espèces diverses Espèces Plantes-hôtes (genres) Hepialidae Korscheltellus lupulina L. Graminées et plantes basses Eurasiatique Cossidae Zeuzera pyrina L. Ulmus, Malus, Pirus Paléarctique Oecophoridae Carcina quercana F. Quercus, Populus? Pyralidae Synaphe punctalis F.? Hypsopygia costalis F.? Pediasia contaminella Hb.? Palpita unionalis Hb.? Nomophila noctuella D. & S.? Sphingidae Macroglossum stellatarum L. Galium, Paléarctique Hyles euphorbiae L. Euphorbia Eurasiatique Drepanidae Watsonalla uncinula Borkhausen Quercus ilex Méditerranéo-asiatique Cilix glaucata Scopoli Prunus, Crataegus Holarctique Geometridae Itame vincularia Hb. Rhamnus Atlanto-méditerranéen Opisthograptis luteolata L. Sorbus, Prunus, Crataegus Eurasiatique Menophra abruptaria Thbg. Genista, Ligustrum Méditerranéo-asiatique Synopsia sociaria Hb. Artemisia, Genista Méditerranéo-asiatique Calamodes occitanaria Dup. Quercus ilex, Thymus Méditerranéo-asiatique Peribatodes umbraria Hb. Quercus ilex, Olea europaea? Semiaspilates ochrearia Rossi Lotus, Helianthemum, Cistus Méditerranéo-asiatique Horisme vitalbata D. & S. Clematis vitalba Eurasiatique Scopula ornata Scopoli Thymus, Origanum, Mentha Epithecia centaureata D. & S. Polyphage Méditerranéo-asiatique Scotopteryx moeniata Scopoli Genista, Plantago, Scabiosa Noctuidae Catocala conjuncta Esper Quercus Méditerranéo-asiatique 14

18 Dysgonia algira L. Rubus, Salix, Genista Sub-tropical Autographa gamma L. Urtica Cosmopolite Eublemma purpurina D. & S Cirsium Méditerranéo-asiatique Shargacucullia lychnitis Rambur Scrophularia, Verbascum Eurasiatique Heliothis peltigera D. & S Senecio, Salvia, Ulex Cosmopolite Platyperigea proxima Rambur? Atlanto-méditerranéen Hoplodrina ambigua D. & S Plantago, Taraxacum Méditerranéo-asiatique Proxenus hospes Freyer Plantago Méditerranéo-asiatique Talpophila matura Hfn. Graminées Méditerranéo-asiatique Phlogophora meticulosa L. Plantes basses Méditerranéo-asiatique Leucochlaena oditis Hb. Graminées et plantes basses Atlanto-méditerranéen Aporophyla nigra Hw. Plantes basses Méditerranéo-asiatique Allophyes oxyacanthae L. Crataegus, Prunus, Malus Méditerranéo-asiatique Dryobotes monochroma Esper. Quercus ilex Méditerranéo-asiatique Dryobotes tenebrosa Esper Quercus Atlanto-méditerranéen Trigonophora flammea Esper Prunus, Ficaria Atlanto-méditerranéen Lacanobia oleracea L. Plantes basses Eurasiatique Aetheria dysodea D. & S Lactuca, Hieracium, Sonchus Eurasiatique Mythimna vitellina Hb. Graminées et plantes basses Méditerranéo-asiatique Mythimna putrescens Hb. Graminées Méditerranéo-asiatique Mythimna l-album L. Rumex, plantes basses Eurasiatique Mythimna sicula Tr. Graminées Méditerranéo-asiatique Mythimna unipuncta Hw. Graminées Cosmopolite Egira conspicillaris L. Genista, plantes basses Méditerranéo-asiatique Ochropleura plecta L. Plantes basses Holarctique Noctua pronuba L. Primula, Viola, Taraxacum Eurasiatique Noctua comes Hb. Primula, Trifolium, Lonicera Eurasiatique Noctua fimbriata Schreber Primula Eurasiatique Noctua janthina D. & S Primula Méditerranéo-asiatique Xestia xanthographa D. & S Primula, Viola, Taraxacum Méditerranéo-asiatique Xestia c-nigrum L. Epilobium, Stellaria Holarctique Peridroma saucia Hb. Plantago, Rumex Cosmopolite Agrotis puta Hb. Lactuca, plantes basses Méditerranéo-asiatique Agrotis ipsilon Hfn. Graminées, plantes basses Cosmopolite Agrotis trux Hb. Plantes basses Méditerranéo-asiatique Agrotis exclamationis L. Lactuca, graminées Eurasiatique Agrotis segetum L. Hordeum surtout Eurasiatique Arctiidae Lithosia quadra L. Lichens Eurasiatique Eilema lurideola Z. Lichens Européen Eilema caniola Hb. Lichens Européen Phragmatobia fuliginosa L. Rumex, Galium, Lactuca Paléarctique Spilosoma urticae Esper Urtica, Polygonum, Mentha Eurasiatique Arctia caja L. Plantes basses Eurasiatique 15

19 Biogéographie du peuplement lépidoptèrique de la réserve (Hétérocères) 5% 10% 5% 29% 41% Méditerranéo-asiatique Atlanto-méditerranéen Eurasiatique Paléarctique Holarctique Cosmopolite 10% A l exception de N. polychloros et Z. polyxena, la majorité des Rhopalocères se range dans ce groupe. Il en ressort un fond de peuplement méditerranéen, séparé dans le précédent tableau en Méditérranéo-asiatique (espèces dont l aire de répartition couvre une grande partie du bassin méditerranéen ainsi que les latitudes moyennes de l Asie occidentale) et Atlanto-méditerranéen, dont la distribution s étend sur la péninsule ibérique, le Nord-Ouest de l Afrique et une petite partie de l Est du bassin méditerranéen occidental. On retrouve également ici quelques cosmopolites. Ces espèces, la plupart du temps migratrices, sont largement répandues, dans les régions tropicales ou subtropicales d Afrique et d Asie, ainsi que tout autour de la Méditerranée. Le littoral languedocien joue un rôle important dans les voies migratoires d éléments africains sur le reste du continent français. 16

20 IV Recommandations de gestion. 17

21 V La mise en place du suivi «Butterfly Monitoring Scheme»(BMS). La réalisation de l inventaire des papillons, couplée avec la formation de Frédérique Malgoire sur la détermination des Rhopalocères présents sur la réserve, va permettre la mise en place d un suivi à long terme des milieux ouverts dès 2003, en utilisant ces insectes comme «bio-indicateurs». Ce suivi, qui a débuté il y a deux ans sur certaines réserves naturelles (RN) de France, devrait permettre d évaluer à long terme (10 ans) l impact des mesures de gestion réalisées sur ces espaces protégés. Les papillons sont en effet sensibles aux modifications du milieu environnant (Pollard, 1975), et il existe actuellement peu de moyens pour mesurer les effets de la gestion active, ou de la non-gestion. 9 RN ont mis en place le BMS, issu d un programme anglais qui fut par la suite adapté aux besoins et aux contraintes du territoire français (Demerges, 2000). L idée est simple : sur un itinéraire-échantillon pré-défini, on réalise un suivi quantitatif régulier, hebdomadaire si possible, de la majorité des papillons diurnes. Ces comptages sont ensuite reportés sur des fiches qui vont permettre une analyse statistique des données. De nombreuses conditions sont à remplir, il suffit de se reporter au protocole livré avec le présent document (Demerges, 2002). Toutes les espèces ne sont pas recensées, car le suivi ne concerne que les espaces ouverts : toutes les espèces strictement forestières, mais aussi les migrateurs et les occasionnels ne sont pas comptabilisés, de même que les femelles de certaines espèces. Voici donc la liste des papillons pris en compte dans le cadre du BMS : Hesperiidae Gonepteryx cleopatra Issoria lathonia Erynnis tages Lycaenidae Limenitis reducta Spiallia sertorius Satyrium esculi Aglais urticae Pyrgus malvae Lycaena phlaeas Inachis io Thymelicus sylvestris Celastrina argiolus Melitaea phoebe Ochlodes venatus Polyommatus icarus Melitaea didyma Papilionidae Aricia agestis Mellicta athalia Zerynthia polyxena Nymphalidae Iphiclides podalirius Lasiommata megera Papilio machaon Coenonympha pamphilus Pieris brassicae Pyronia tithonus Pieris rapae Maniola jurtina Pieris napi Melanargia galathea Pontia daplidice Brintesia circe Le transect parcouru, divisé en sections homogènes du point de vue des groupements végétaux qui le composent, ne dépasse pas 1h30 en prospection. Il est indiqué en rouge dans la figure suivante : 18

22 19

23 Conclusion - discussion Ce qui est étonnant dans cet inventaire, c est le nombre important de Rhopalocères : 39 espèces recensées cette année (soit 16 % de la faune lépidoptèrique française). La nature du sol a permis l implantation de certaines essences et plantes qui ne poussent généralement pas au contact de ces zones humides (Euphorbia characias, Quercus ilex ). Les prochaines années verront probablement l apparition d autres espèces. Comme je l ai mentionné dans le document, ceci n est qu une photographie des lépidoptères présents et ne se veut en aucun cas exhaustif. Des compléments d informations devront être apportés par la suite pour étoffer cette liste. Même si la Diane mérite une attention particulière, il est intéressant de prendre en considération l ensemble des Rhopalocères quant à la gestion conservatoire à mener. C est ainsi que les recommandations principales de gestions pour ces espèces, principalement de milieux ouverts, portent sur le maintien de ces zones ouvertes, notamment aux abords du sentier encerclant l étang, et permettant à de nombreuses graminées «hôtes» de pouvoir se développer. Sur l ensemble des Hétérocères, il reste de nombreuses découvertes à faire (plus de espèces en France!) mais la «photographie» de 2002 laisse présager une relative richesse. La présence de feuillus et d humidité apportent un cortège que l on ne retrouve pas fréquemment sur le plaine languedocienne, les zones palustres permettent également le développement d insectes très spécialisés, qui disparaissent progressivement en France par l assèchement et le drainage des zones humides, et l apport extérieur est de plus en plus difficile suite à la fragmentation de ces milieux. Qu en est il des espèces paludicoles? Il manque en effet à la liste établie des espèces, un nombre d espèces potentiellement présentes, mais qui n ont pas été observées cette année : ce sont par exemple, parmi les noctuelles, des espèce comme Archanara sparganii, Archanara algae, Rhizedra lutosa Une prospection cette année en juin-juillet permettrait de lever ces écueils 20

24 Bibliographie AGBALO K. S., Contribution à l étude biogéographique des «Macrolépidoptères» des Pyrénées-Orientales. Diplôme d Etudes Supérieures, Université de Perpignan, 63 p. CARTER D.J & HARGREAVES B., Guide des Chenilles d Europe. Ed. Delachaux & Niestlé, Neuchâtel-Paris, 311 p. CHINERY M. & CUISIN M., Les Papillons d Europe (Rhopalocères et Hétérocères diurnes). Ed. Delachaux & Niestlé, Lausanne-Paris, 323 p. DELMAS S. & MAECHLER J., Catalogue Permanent de l Entomofaune, Lepidoptera Rhopalocera. Ed. Union de l Entomologie Française, Fascicule p. DEMERGES D., Proposition de mise en place d une méthode de suivi des milieux ouverts par les Rhopalocères et Zygaenidae dans les réserves naturelles. Ed. Réserves Naturelles de France, Quétigny, 27 p. DUFAY Cl., Contribution à la connaissance du peuplement en Lépidoptères de la Haute- Provence. Bulletin Mensuel de la Société Linnéenne de Lyon, 34è année, , , , et 35è année, 17-32, 65-80, , , , et DUFAY Cl., Faune terrestre et d eau douce des Pyrénées-Orientales. Fascicule 6. Lépidoptères. I. Macrolépidoptères. Suppl. Vie et Milieu, XII (1), 153 p. DUFAY Cl. & MAZEL R., Les Lépidoptères des Pyrénées-Orientales. Supplément à la faune de Vie et Milieu, 31 (2) : DUFAY Cl. & MAZEL R., Les Lépidoptères des Pyrénées-Orientales. Supplément à la faune de 1961 (2 ème partie). Vie et Milieu, 31 (2) : HIGGINS L.G. & RILEY N.D., Guide des Papillons d Europe, Rhopalocères. Ed. Delachaux & Niestlé, Neuchâtel-Paris, 455 p. JEANNIN A., Notes de chasse dans le département de l Hérault. Alexanor, 16 (6) : LAFRANCHIS T., Les papillons de jour de France, Belgique et Luxembourg et leurs chenilles. Collection Parthénope, éditions Biotope, Mèze (France), 448 p. LERAUT P., Liste systématique et synonymique des Lépidoptères de France, Belgique et Corse. Supplément à la revue Alexanor, 2 ème édition. Paris, 526 p. (LIGUE SUISSE POUR LA PROTECTION DE LA NATURE), Les papillons de jour et leurs biotopes, espèces : dangers qui les menacent. Protection, Vol. 1. Ed. Fotoratar, Bâle, 512 p. LIGUE SUISSE POUR LA PROTECTION DE LA NATURE, Les papillons de jour et leurs biotopes, Espèces : Dangers qui les menacent. Protection, Vol. 2. Bâle, 667 p. LHOMME L., Catalogue des Lépidoptères de France et de Belgique. 1. Macrolépidoptères / 2. Microlépidoptères. Ed. L. Lhomme, Le Carriol, par Douelle (Lot), p. MAZEL R., RYCKEWAERT Ph. & LUTRAN G., Les Lépidoptères des Pyrénées-Orientales (Deuxième supplément à la faune de 1961). Alexanor, 16 (1) : 3-7.

25 MAZEL R., Les Lépidoptères littoraux du Roussillon. Leurs rapports avec les zones humides côtières (Insecta Lepidoptera). Alexanor, 18 (3) : MOORE N.W., Butterfly transects in a linear habitat Entomologist s Gaz., 26 : POLLARD E. & YATES T.J., Monitoring Butterflies for Ecology and Conservation. Ed. Chapman & Hall, London, 274 p. TOLMAN T. & LEWINGTON R., Guide des Papillons d Europe et d Afrique du Nord. Ed. Delachaux & Niestlé, Neuchâtel-Paris, 320 p.

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