RAPPORT DE LA DIRECTION

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1 À l écoute Rapport annuel

2 RAPPORT DE LA DIRECTION Les états financiers du Centre de santé et de services sociaux d Arthabaska-et-de-l Érable ont été complétés par la direction qui est responsable de leur préparation et de leur présentation fidèle, y compris les estimations et les jugements importants. Cette responsabilité comprend le choix des conventions comptables appropriées qui respectent les Normes comptables canadiennes pour le secteur public ainsi que les particularités prévues au Manuel de gestion financière édicté en vertu de l article 477 de la Loi sur les services de santé et les services sociaux. Les renseignements financiers contenus dans le reste du rapport annuel de gestion concordent avec l information donnée dans les états financiers. Pour s acquitter de ses responsabilités, la direction maintient un système de contrôles internes qu elle considère nécessaire. Celuici fournit l assurance raisonnable que les biens sont protégés, que les opérations sont comptabilisées adéquatement et au moment opportun, qu elles sont dûment approuvées et qu elles permettent de produire des états financiers fiables. La direction du Centre de santé et de services sociaux d Arthabaska-et-de-l Érable reconnaît qu elle est responsable de gérer ses affaires conformément aux lois et règlements qui la régissent. Le conseil d administration surveille la façon dont la direction s acquitte des responsabilités qui lui incombent en matière d information financière et il a approuvé les états financiers. Il est assisté dans ses responsabilités par le comité de vérification. Ce comité rencontre la direction et l auditeur, examine les états financiers et en recommande l approbation au conseil d administration. Les états financiers ont été audités par la firme Roy, Desrochers, Lambert, comptables agréés, dûment mandatée pour ce faire, conformément aux normes d audit généralement reconnues au Canada. Son rapport expose la nature et l étendue de cet audit ainsi que l expression de son opinion. La firme Roy, Desrochers, Lambert, peut, sans aucune restriction, rencontrer le comité de vérification pour discuter de tout élément qui concerne son audit. Claude Charland Directeur général Stéphane Sénéchal Directeur des services financiers DÉCLARATION DE FIABILITÉ DES DONNÉES À titre de directeur général, j ai la responsabilité d assurer la fiabilité des données contenues dans ce rapport annuel de gestion ainsi que des contrôles afférents. Les résultats et les données du rapport de gestion de l exercice du Centre de santé et de services sociaux d Arthabaska-et-de-l Érable : - décrivent fidèlement la mission, les mandats, les responsabilités, les activités et les orientations stratégiques de l établissement; - présentent les objectifs, les indicateurs, les cibles à atteindre et les résultats; - présentent des données exactes et fiables. Je déclare que les données contenues dans ce rapport annuel de gestion ainsi que les contrôles afférents à ces données sont fiables et qu elles correspondent à la situation telle qu elle se présentait au 31 mars Le directeur général, Claude Charland ISBN ISSN Dépôt légal - Bibliothèque et Archives nationales du Québec Dépôt légal - Bibliothèque et Archives Canada

3 Table des matières Message du président du CA et du directeur général 3 Présentation de l établissement 5 Mission, vision et valeurs 5 Ressources humaines et installations 7 Plan d organisation 8 Population et données de santé 10 Liste des services offerts 13 Faits saillants 16 Accessibilité et continuité 16 Qualité et sécurité 27 Capital humain 33 Infrastructures et technologies 39 Optimisation - innovation 43 Satisfaction de la clientèle 46 Commissaire locale aux plaintes et à la qualité des services 46 Sondages 48 Données opérationnelles et financières 49 Tableau de bord - Planification stratégique Tableau de bord - Ententes de gestion 50 Portrait des statistiques de l organisation 54 Rapport de l auditeur indépendant 63 Rapport financier Conseils et comités 75 Conseil d administration 75 Comité de gouvernance et d éthique 75 Comité de vérification 75 Comité de révision 75 Comité d éthique clinique 75 Comité de vigilance et de la qualité 75 Conseil des médecins, dentistes et pharmaciens 76 Conseil des infirmières et infirmiers 77 Conseil multidisciplinaire 78 Comité de vigilance et de la qualité 80 Comité de gestion des risques 81 Comité des usagers 83 Comité des résidents 84 Annexes 85 Prix reconnaissance 85 Fondations 88 Bénévoles 92 Code d éthique et de déontologie des membres du CA 94 Coordonnées des installations 99

4 Liste des acronymes AEO AMPRO BCM CA CH CHSLD CII CIIA CLSC CM CMDP CPE CSSS CSSSAE CSST CSSSTR DG DI-TED DP DPFSPSM DPPPA DPSP DRH DRIP DSF DSI DSPAM DSTA ECG EEG ENG ETP HDA HLM INF. ISO-SMAF ITSS MADO MCQ MPOC MRC MSSS ORL PALSP PCI PDCI PTG PTH RI RNI RLS SIPPE UQTR URFI UTRF Accueil-Évaluation-Orientation Approche multidisciplinaire en prévention des risques obstétricaux Bilan comparatif des médicaments Conseil d administration Centre d hébergement Centre d hébergement et de soins de longue durée Conseil des infirmières et infirmiers Comité des infirmières et infirmiers auxiliaires Centre local de services communautaires Conseil multidisciplinaire Conseil des médecins, dentistes et pharmaciens Centre de la petite enfance Centre de santé et de services sociaux Centre de santé et de services sociaux d Arthabaska-et-de-l Érable Commission de la santé et de la sécurité du travail du Québec Centre de santé et de services sociaux de Trois-Rivières Direction générale Déficience intellectuelle et troubles envahissants du développement Déficience physique Direction des programmes Famille, Santé publique et Santé mentale Direction du programme Personnes en perte d autonomie Direction du programme Santé physique Direction des ressources humaines Direction des ressources informationnelles, performance et direction associée à la DSPAM Direction des services financiers Direction des soins infirmiers Direction des services professionnels et des affaires médicales Direction des services techniques et d alimentation Électrocardiographie Électroencéphalographie Électronystagmopraphie Équivalent temps plein Hôtel-Dieu d Arthabaska Habitation à loyer modique Infirmier (ère) Système de mesure de l autonomie fonctionnelle Infections transmissibles sexuellement et par le sang Maladies à déclaration obligatoire Mauricie et Centre-du-Québec Maladie pulmonaire obstructive chronique Municipalité régionale de comté Ministère de la Santé et des Services sociaux Oto-rhino-laryngologie Plan d action locale en santé publique Prévention et contrôle des infections Plan directeur clinique et immobilier Prothèse totale du genou Prothèse totale de la hanche Ressource intermédiaire Ressource non institutionnelle Réseau local de services d Arthabaska-Érable Services intégrés en périnatalité et petite enfance Université du Québec à Trois-Rivières Unité de réadaptation fonctionnelle intensive Unité transitoire de récupération fonctionnelle

5 Message du président du CA et du directeur général À mi-parcours de la planification stratégique , l année a été marquée par la préparation à la visite d Agrément Canada prévue pour septembre Une année de bilan à l aide de nos tableaux de bord de gestion, et une année de sondages pour valider dans quelle mesure nous répondons aux besoins et aux attentes. Globalement, les sondages sur la satisfaction de la clientèle, la mobilisation du personnel et la culture de sécurité sont en hausse par rapport à Quant à nos tableaux de bord, ils indiquent des avancées importantes dans toutes les dimensions de notre activité : accessibilité et continuité des soins et services, qualité et sécurité, capital humain, infrastructures et technologies ainsi que l optimisation de nos façons de faire. Au plan de l accessibilité, les volumes d activités ont augmenté dans tous les programmes : santé mentale, santé physique, personnes en perte d autonomie. Plusieurs continuums de soins ont été consolidés. Entre autres, la démarche Lean au soutien à domicile a permis aux professionnels d accroître leur potentiel d intervention. À l hôpital et en centre d hébergement, la gestion rigoureuse des admissions et des départs a été une préoccupation de tous les instants. Pour diminuer la pression sur l hospitalisation, nous avons regroupé les services de santé courants, la médecine de jour et la clinique de gestion intégrée des maladies chroniques sous une coordination unique qu on appelle un centre de soins ambulatoires, le tout chapeauté par un service d accueil-évaluation-orientation qui coordonne le cheminement des requêtes; un hôpital de jour viendra s y greffer. La lutte au cancer se poursuit avec notre participation au programme québécois de dépistage du cancer colorectal à titre de site pilote. Notre production en coloscopie s est accrue depuis le début du projet et nous attendons le feu vert du MSSS pour poursuivre le déploiement du programme. En soins palliatifs, la possibilité de mourir chez soi continue à être une réalité et une marque distinctive pour nos services. De plus, nous avons travaillé à la mise en place d une maison de soins palliatifs de 10 lits, la Maison Marie-Pagé, dont l ouverture est prévue en octobre Sous l angle de la qualité et de la sécurité, la préparation à la visite d Agrément Canada nous a fourni l occasion de consolider la culture de sécurité. Tout au long de l année, les 20 équipes qualité ont travaillé sans compter à s assurer de la conformité de nos pratiques aux normes élevées d Agrément Canada axées sur la sécurité des usagers. Des plans d action sont en cours. En ce qui concerne le capital humain, le recrutement est sur une pente ascendante et la main-d œuvre est davantage au rendez-vous, ce qui a un impact direct sur l accessibilité aux services. On récolte les effets des efforts importants déployés depuis plus de trois ans par la Direction des ressources humaines et un ensemble de collaborateurs. Cette année, 265 personnes ont été embauchées, accueillies et orientées. En trois ans, plus de 33 % de notre personnel a été renouvelé. Au plan des infrastructures, signalons l inauguration, le 17 septembre 2012, du centre d hébergement du Tilleul agrandi et transformé au coût de 4,2 millions $. Également, la réorganisation en cours des services d alimentation en centre d hébergement au coût de 4,8 millions $. A l égard du Plan directeur clinique et immobilier de 35 millions $, nous avons obtenu un avis favorable de l Agence. Le projet est à 3

6 l étude au ministère de la Santé et des Services sociaux et nous attendons l autorisation. Une campagne majeure de levée de fonds de 8 millions $ a été lancée par la Fondation Hôtel-Dieu d Arthabaska pour supporter ce projet historique de modernisation de l hôpital. Finalement, nous avons obtenu de l Agence l autorisation d agrandir la clinique d oncologie et d aménager une clinique pédiatrique au coût de 4,5 millions $. Au niveau financier, le CSSSAE termine l année avec un surplus d exploitation de $ sur un budget de 158 millions $, ce qui correspond à 0,2 % du budget. Dans plusieurs natures de dépenses, l évolution des coûts est inférieure à l inflation, ce qui témoigne d un bon contrôle des dépenses et des effets tangibles des démarches d optimisation. Plusieurs coûts d unités de mesure sont en régression par rapport à l an dernier. Au chapitre de la gouvernance, le conseil d administration a constitué un comité de gouvernance et d éthique. Ce comité a été étroitement associé à l évaluation du fonctionnement du conseil d administration conformément aux normes d Agrément Canada. En matière de rayonnement, trois projets du CSSSAE ont été qualifiés de projets phares inspirants par l Association québécoise des établissements de santé et de services sociaux dans le cadre de son Opération Bons Coups : l accessibilité aux soins palliatifs à domicile, la clinique interdisciplinaire musculosquelettique, et le projet Aide et support aux aînés, développé en collaboration avec l Office municipal d habitation de Victoriaville-Warwick pour offrir des soins de longue durée en HLM. Soulignons également le prix Hommage en traumatologie remporté par l urgence, une reconnaissance par les pairs au niveau régional pour le leadership de l équipe en place. L ensemble de ces réalisations et beaucoup d autres sont détaillées dans les pages qui suivent. Elles témoignent de l engagement du personnel, des médecins, des gestionnaires et dirigeants, soucieux de bien servir la population et de répondre à ses besoins. Ajoutons à cela le soutien indéfectible des fondations, de leurs bénévoles et des généreux donateurs qui ont permis d amasser près de 2,5 millions $ au cours de l année. Toutes ces contributions nous permettent d aller plus loin dans l offre de services à la population en restant à l écoute des besoins. Marcel Dubois Président du conseil d administration Claude Charland Directeur général 4

7 Mission, vision et valeurs MISSION Le CSSSAE est un centre affilié universitaire qui a pour mission de maintenir et améliorer la santé et le bien-être de la population des MRC d Arthabaska et de l Érable. Cette mission comprend : des soins et des services de santé et des services sociaux en termes de prévention, de promotion, de protection, de surveillance, de diagnostic, de traitement, de réadaptation, de soins de longue durée et de fin de vie; des soins et des services de qualité, sécuritaires, accessibles et continus, en collaboration avec les établissements et organismes partenaires; l implication des intervenants du milieu à la formation professionnelle, collégiale et universitaire pour la préparation d une relève compétente; la collaboration du milieu à la recherche et à l évaluation des nouvelles technologies et des modes d interventions en santé; la mobilisation et la coordination des partenaires du réseau local de services de santé et de services sociaux en vue d améliorer l état de santé et de bien-être de la population du territoire des MRC d Arthabaska et de l Érable. VISION La vision véhicule comment nous souhaitons être perçus par nos clientèles, nos partenaires et notre personnel. Le CSSSAE entend se démarquer sous les aspects suivants : le professionnalisme et l humanisme dans les soins et services; une bonne intégration des soins et services entre les missions et programmes du CSSSAE, en lien avec les partenaires, se traduisant par la fluidité et la continuité des services pour l usager; un milieu de travail sain et stimulant où les gens ont le sentiment d être respectés, reconnus et d utiliser leurs compétences et leurs talents; une organisation apprenante qui encourage le partage d expertises, le développement des compétences et applique des pratiques exemplaires; des infrastructures physiques modernisées, adaptées aux besoins des clientèles et des professionnels; une organisation apprenante et axée sur l amélioration continue, qui fait des avancées constantes en matière d accessibilité, de continuité, de qualité et de sécurité. L actualisation de cette vision repose sur : une recherche continue d équilibre entre les ressources disponibles, les besoins de la population et un climat de travail serein. Principes directeurs Le bon service, au bon endroit, au bon moment, par la bonne personne Ce principe suppose que : l usager est au centre de nos préoccupations; les portes d entrée et les trajectoires de services sont bien connues et fonctionnent bien, tant à l interne qu à l externe; l organisation du travail favorise l utilisation optimale des compétences de notre personnel et de nos médecins; des corridors de services sont organisés vers d autres établissements, organismes ou partenaires lorsque les services ne sont pas offerts par le CSSSAE. Les meilleures pratiques Ce principe suppose : l application de pratiques éprouvées et l ouverture à l innovation, dans une philosophie d amélioration continue de la qualité et de la sécurité; la rigueur, ce qui implique de mesurer les résultats dans l optique de témoigner de la portée des orientations prises. 5 Le principe vaut au sein des équipes comme en matière de gouvernance et de gestion.

8 VALEURS L acronyme «CROIRE» a été retenu pour symboliser les valeurs de l organisation. Il peut être décliné sous différents aspects : croire à la valeur de que nous faisons; croire à notre capacité de relever des défis importants; croire aux forces et aux compétences de l usager, du personnel, des médecins et des partenaires. C La cohérence donne un sens à l action. Cela implique : La cohérence des orientations de l établissement en lien avec les orientations ministérielles et régionales; La cohérence avec la vision et les valeurs de l organisation. R Le respect engendre le respect. Cela implique : Le respect réciproque dans les relations entre un usager, un proche et un intervenant. Le respect réciproque dans les relations entre collègues, supérieurs et partenaires (reconnaître les contributions, valoriser, encourager, s entraider). O L ouverture est un moyen d améliorer les services. Cela implique : L ouverture à l interdisciplinarité, à la collaboration et au partenariat. L ouverture à la communication pour créer un climat de confiance. L ouverture à l amélioration continue, au changement et aux nouvelles pratiques. L ouverture à la critique constructive. I L intégrité attire la confiance. L intégrité implique l honnêteté dans nos rapports avec : l usager, la communauté, le personnel, les collègues et partenaires. R La responsabilité est un rapport envers soi-même et les autres. Cela concerne : E La responsabilité de l usager envers sa santé, son plan de traitement ou d intervention, ses habitudes de vie. La responsabilité du personnel de maintenir ses compétences, de s informer et de participer à l atteinte des objectifs du CSSSAE. La responsabilité du CSSSAE de mettre en place les conditions favorisant l atteinte des objectifs organisationnels. L engagement est un moteur de l action. Notre engagement est de contribuer à améliorer la santé et le bien-être de la population. Cela suppose : L engagement et la mobilisation de tous à la réussite du projet d organisation; L engagement des intervenants et des partenaires d être solidairement responsables envers la clientèle pour favoriser la continuité des services; L engagement du personnel à reconnaître les forces et les compétences de l usager. L engagement du CSSSAE à reconnaître la contribution du personnel et des partenaires à la réussite du projet d organisation. 6

9 Ressources humaines et installations Le CSSSAE c est... Missions Centre hospitalier Centre local de services communautaires Centre d hébergement et de soins de longue durée Enseignement Centre affilié à l Université de Sherbrooke Ressources humaines 2323 employés 192 membres du Conseil des médecins, dentistes et pharmaciens 303 bénévoles (excluant ceux des fondations) En réseau avec 125 partenaires des milieux communautaire, scolaire et municipal. Territoire personnes 34 municipalités MRC d Arthabaska 75 % de la population personnes 23 municipalités MRC de l Érable 25 % de la population personnes 11 municipalités Présentation de l établissement 7

10 Plan d organisation

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12 Population et données de santé POPULATION Taux d accroissement de la population Entre 2010 et 2015 : La population du réseau local de services (RLS) d Arthabaska-et-del Érable affiche une croissance semblable à la région, mais inférieure à celle du Québec. Le portrait démographique des 2 MRC diffère : la MRC d Arthabaska affiche une croissance nettement supérieure à celle de la région, alors que la population de la MRC de l Érable décroît. 4,0 3,0 2,0 1,0 0,0-1,0-2,0 Taux d'accroissement de la population Taux d accroissement par grands groupes d âge Entre 2010 et 2015 : Le nombre de jeunes (0-17 ans) décroît de 3,4 %. Leur part relative dans la population s apparente à celle du Québec. Notons que le CSSSAE a connu une augmentation de 26,2 % des naissances depuis 8 ans. Les 18 à 64 ans sont à peu près stables. Leur part relative s apparente à celle de la situation du Québec. Les 65 ans et plus augmentent de 20,2 %. Leur part relative est inférieure à la région mais supérieure à l ensemble du Québec. 3,7 2,1 2,0 Québec Région MCQ RLS Arthabaska- Érable 3,1 MRC d'arthabaska MRC de l'érable -1,4 Présentation de l établissement Évolution de la population Réseau local d Arthabaska-et-de-l Érable Groupes d âge Proportion dans la population ( % ) Variation Région Région RLS Qc RLS Qc MCQ MCQ 0 17 ans ,4 % 19,8 18,1 19,3 18,7 17,3 18, ans ,4 % 32,6 31,9 35,8 31,5 31,0 35, ans ,0 % 30,6 31,8 29,5 29,7 30,5 28,7 65 ans et ,2 % 17,0 18,2 15,4 20,1 21,1 17,6 Total ,0 % 10 Groupes d âge Proportion dans la population ( % ) Variation Région Région RLS Qc RLS Qc MCQ MCQ ans ,1 % 9,4 9,8 8,4 11,6 12,0 10, ans ,4 % 5,5 6,0 5,1 5,9 6,2 5,2 85 ans et ,3 % 2,1 2,4 1,9 2,6 2,9 2,3 Total 65 ans et ,2 % 17,1 18,2 15,4 20,1 21,1 17,6 Source : Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec, La population du Québec par territoire des centres locaux de services communautaires, par territoire des réseaux locaux de services et par région sociosanitaire, de 1981 à 2031, édition 2010.

13 PRINCIPALES DONNÉES DE SANTÉ Les données suivantes sont extraites du portrait sociosanitaire du Réseau local de services d Arthabaska-etde-l Érable (RLS) publié en 2009 par l Agence de la santé et des services sociaux de la Mauricie et du Centre-du-Québec. Espérance de vie L espérance de vie à la naissance est de 76,2 ans pour les hommes et de 81,9 ans pour les femmes. Espérance de vie à la naissance en année RLS Région MCQ Québec Hommes 76,2 76,2 77,0 Femmes 81,9 82,2 82,3 Total 79,1 79,3 79,7 Source : Fichier des décès, MSSS Caractéristiques socio-économiques (2006) Le RLS présente une sous-scolarité avec l une des plus fortes proportions des 25 ans et plus sans diplôme d études secondaires (31,6 %). Par contre, le taux d emploi est le plus élevé de la région (61,2 %). Le taux de chômage (5,7 %) et le taux de prestataires d assistance-emploi (6,8 %) sont les plus faibles de la région et la proportion de personnes sous le seuil de faible revenu est parmi les moins élevées de la région (12,4 %). Indicateurs socio-économiques 2006 RLS Région MCQ Québec Scolarité des 25 ans et plus - inférieure au certificat d études secondaires 31,6 % 26,9 22,9 Taux d emploi 61,2 56,4 60,4 Taux de chômage 5,7 7,2 7,0 Taux de prestataires de l assistance-emploi 6,8 9,8 7,8 Population sous le seuil de faible revenu 12,4 15,6 17,2 Source : Recensement de 2006, Statistique Canada. Taux de mortalité Le RLS éprouve une surmortalité pour maladies de l appareil respiratoire (du fait des maladies chroniques des voies respiratoires inférieures), par traumatismes non intentionnels (du fait des accidents de transports) et par suicide. Taux de mortalité des principales maladies de l appareil respiratoire (par personnes) RLS Région MCQ Québec Maladies chroniques des voies respiratoires 48,8 45,4 36,3 inférieures Pneumonies et grippes 15,6 12,9 12,0 Taux de mortalité pour les principaux traumatismes non intentionnels (par personnes) RLS Région MCQ Québec Accidents de transport 18,1 14,0 9,9 Présentation de l établissement Taux de mortalité par suicide (par personnes) RLS Région MCQ Québec Taux de mortalité par suicide 25,6 24,5 16,9 Source : Fichier des décès, MSSS 11

14 Cancer L incidence du cancer du poumon et du sein est inférieure à celle du Québec. L incidence du cancer du colon et de la prostate est supérieure à celle du Québec. Taux d incidence du cancer (pour personnes) 2001 à 2005 Type de cancer RLS Région MCQ Québec Colon 71,8 63,7 64,0 Poumon 71,4 83,0 83,0 Prostate 70,4 59,0 49,9 Sein 50,4 62,6 65,8 Source : Fichier des tumeurs, MSSS. Principales causes d hospitalisation Distribution des 5 principales causes d hospitalisation 2003 à 2006 RLS Région MCQ Québec Appareil circulatoire 18,4 % 20,9 % 19,9 % Appareil respiratoire 12,3 % 11,9 % 11,5 % Appareil digestif 12,2 % 12,1 % 12,4 % Traumatismes et empoisonnements 10,1 % 9,7 % Symptômes mal définis 9,4 % 7,8 % Tumeurs 9,0 % 9,8 % Total 100 % 100 % Source : Fichier des hospitalisations MED-ÉCHO, MSSS, à Pour les ans, la santé mentale se trouve au premier rang des jours d hospitalisation. Pour les ans, c est la deuxième cause d hospitalisation. Présentation de l établissement Taux de mortalité selon la cause (pour personnes) RLS Région MCQ Québec Ensemble des tumeurs malignes 214,2 224,4 226,7 Maladies de l appareil circulatoire 219,1 205,0 202,9 Maladies de l appareil digestif 30,5 26,1 25,8 Maladies de l appareil respiratoire 76,1 68,0 60,0 Traumatismes non intentionnels 37,5 32,9 26,5 Source : Fichier des décès, MSSS Décès Les maladies chroniques sont responsables de plus de 60 % des décès. Principales causes de décès 2003 à 2006 Tumeurs 31 % Maladies de l appareil circulatoire (maladies cardiaques, hypertension, accident vasculaire cérébral) 22 % Maladies de l appareil respiratoire (bronchite chronique, emphysème et asthme) 7 % Source : Fichier des hospitalisations MED-ÉCHO, MSSS à Le défi que posent les maladies chroniques s accroît avec le vieillissement de la population, car leur prévalence augmente avec l âge. Ces maladies sont parfois évitables et leur survenue peut être retardée, notamment par l adoption et le maintien de saines habitudes de vie. Selon l Organisation mondiale de la santé, il serait possible de prévenir le tiers des cancers par l adoption de saines habitudes de vie. De plus, la détection précoce et les traitements pourraient permettre d en prévenir un autre tiers. Ces données de santé sont à l origine d orientations stratégiques adoptées par l établissement pour

15 Liste des services offerts Les services en CLSC Femmes enceintes et nouvelles mamans Rencontres prénatales pour les futurs parents. Services intégrés en périnatalité et petite enfance (SIPPE) pour soutenir les parents de jeunes enfants vivant en contexte de vulnérabilité. Services offerts en prénatal et jusqu à ce que l enfant ait 5 ans. Sages-femmes : suivi de grossesse au CLSC Suzor-Coté, par les sages-femmes de la Maison de naissance de la Rivière, de Nicolet. Périnatalité : suivi infirmier postnatal pour la mère, le père et le nouveau-né. Programme de soutien nutritionnel OLO (Œuf-Lait-Orange) pour les femmes enceintes à faible revenu. Enfants de 0 à 4 ans et leur famille Ateliers de stimulation précoce. Dépistage et intervention pour les enfants présentant des problématiques développementales et comportementales. Dépistage de troubles envahissants du développement. Education familiale et sociale. Services d adaptation et de soutien personnel et familial pour les enfants atteints de déficience intellectuelle ou de troubles envahissants du développement. Vaccination préventive des nourrissons jusqu à l âge scolaire. Jeunes de 5 à 17 ans et leur famille Services professionnels en milieu scolaire (infirmière, intervenant social, hygiéniste dentaire). Interventions préventives et éducatives en santé physique, psychosociale et sexuelle. Clinique santé-sexualité : maladies transmissibles sexuellement et par le sang, contraception, grossesse. Services psychosociaux pour les jeunes présentant des problèmes de développement, de comportement ou aux prises avec des difficultés d adaptation sociale. Services offerts au jeune et à sa famille. Vaccination préventive. Organisation communautaire Soutien d initiatives locales autour d enjeux déterminants pour la santé et le bien-être de la communauté. Présentation de l établissement Promotion de saines habitudes de vie Services individuels ou de groupe (centre d abandon du tabac, programme Alcochoix +, campagnes de promotion Défi 5-30, Plaisirs d hiver, Programme pour les entreprises, etc.). Prévention des chutes Programmes PIED (programme intégré d équilibre dynamique) et DEBOUT. 13

16 Les services en CLSC Santé physique CLSC de l Érable Accueil, évaluation et orientation (de 8 h à 16 h du lundi au vendredi). Clinique de prélèvements divers. Clinique médicale sans rendez-vous et services de santé courants (de 8 h à 17 h du lundi au jeudi et de 8 h à 16 h le vendredi). Nutrition clinique. Physiothérapie. Radiologie générale. Services de soins ambulatoires (soins infirmiers) : pansements, retraits de points, injections, traitements médicamenteux, etc., sur rendez-vous et référence médicale. Santé physique CLSC Suzor-Coté et CLSC de l Érable Centre d enseignement sur l asthme et la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC), tests de spirométrie. Clinique santé-sexualité : maladies transmissibles sexuellement et par le sang, contraception, grossesse. Clinique de vaccination et de santé des voyageurs. Info-Santé, disponible 24 heures, 7 jours. Numéro à composer : 811. Présentation de l établissement Services psychosociaux Accueil, évaluation et orientation pour des personnes (adultes, enfants et adolescents) aux prises avec des problèmes psychosociaux. Services de consultation psychosociale. Services ambulatoires en santé mentale. Services de soutien d intensité variable dans la communauté pour les personnes ayant des troubles sévères de santé mentale en collaboration avec le département de psychiatrie de l hôpital et les ressources communautaires en santé mentale. Service d intervention de crise (Info-social) disponible 24 heures, 7 jours. Numéro à composer : 811. Soutien à domicile Service de prêt d équipement. Service d aide à l hygiène. Services professionnels : évaluation et suivi psychosocial, soins infirmiers, soins médicaux, inhalothérapie, ergothérapie, physiothérapie, nutrition. Répit-dépannage-gardiennage : Soutien financier pour les familles ou les proches présentant une déficience intellectuelle, un trouble envahissant du développement ou une déficience physique. Soins palliatifs. 14

17 Les services à l hôpital DÉPARTEMENTS ET SERVICES CLINIQUES Anesthésiologie Chirurgie Chirurgie dentaire Chirurgie générale Obstétrique et gynécologie Ophtalmologie Orthopédie Oto-rhino-laryngologie Urologie Imagerie médicale Échographie Médecine nucléaire Radiologie générale Résonance magnétique Tomodensitométrie Laboratoires Biochimie Hématologie Microbiologie Pathologie-cytologie Médecine Dermatologie Gériatrie Hémato-oncologie Médecine interne Médecine générale et soins palliatifs Pédiatrie Pharmacie Psychiatrie et pédopsychiatrie Psychiatrie adulte Pédopsychiatrie HOSPITALISATION de courte durée (médecine, gériatrie active, chirurgie, obstétrique, pédiatrie, psychiatrie, soins intensifs, soins palliatifs) Les services en centre d hébergement URGENCE, 24 h, 7 jours SERVICES AMBULATOIRES Audiologie Centre de prélèvements Clinique de prévention et de gestion intégrée des maladies chroniques Consultations externes - Chirurgie générale - Dermatologie - Médecine interne - Obstétrique et gynécologie - Oncologie - Ophtalmologie - Orthopédie (incluant une clinique interdisciplinaire musculo-squelettique) - Oto-rhino-laryngologie - Urologie Électrophysiologie médicale (ECG, EEG, ENG, Holter, Potentiel évoqué auditif du tronc cérébral, vérification de pacemaker) Endoscopie Ergothérapie Hémodialyse Inhalothérapie Nutrition clinique Orthophonie Physiothérapie Psychologie Services de jour - Chirurgie d un jour et pré-admission - Médecine de jour - Pédiatrie de jour - Psychiatrie - Centre de soins spécialisés - Hôpital de jour - Services de santé courants Présentation de l établissement Services ambulatoires Centre de jour gériatrique Services ambulatoires gériatriques Services temporaires Unité de réadaptation fonctionnelle intensive Unité transitoire de récupération fonctionnelle Services d hébergement Ressources intermédiaires pour les personnes ayant une perte d autonomie modérée Hébergement temporaire Convalescence Hébergement permanent, incluant des unités prothétiques pour la clientèle ayant des troubles cognitifs. 15

18 ACCESSIBILITÉ ET CONTINUITÉ SANTÉ MENTALE L année a été marquée par une augmentation importante des volumes d activité en santé mentale, que ce soit en CLSC, dans la communauté ou à l hôpital. Les services de 1 re ligne sont mieux connus, la clientèle est prise en charge rapidement et dépistée tôt. La responsabilité est partagée entre la 1 re et la 2 e ligne avec une possibilité d inclure l aide de la communauté, ce qui diminue les pertes fonctionnelles et la régression chez l usager. La clientèle se responsabilise et consulte davantage. Services de 1 re ligne en santé mentale adulte (CLSC) L ajout d une psychologue, d une travailleuse sociale et de temps infirmier ont permis de supporter la fonction de «guichet d accès en santé mentale» à l hiver Il s agit d une porte d entrée importante pour accueillir, évaluer et orienter la personne vers les ressources répondant à ses besoins. On constate une rapidité accrue du traitement des demandes de services. Déjà, sur une période d à peine plus de trois mois, la contribution de ces nouvelles employées a permis d augmenter de 9 % le nombre d usagers rencontrés par l équipe pour atteindre 530 personnes. Soutien d intensité variable dans la communauté En , l activité a augmenté de 12 % par rapport à l an dernier; 119 adultes ont bénéficié de ce service en moyenne chaque mois. L équipe oeuvre dans la communauté auprès de gens présentant des problèmes de santé mentale. Les interventions visent le développement des forces et des habiletés de la personne pour soutenir son intégration dans son milieu. Faits saillants Déficience intellectuelle et troubles envahissants du développement (DI-TED) Une cinquantaine de personnes historiquement desservies par le Centre de réadaptation en déficience intellectuelle (CRDITED-MCQ-IU) reçoivent maintenant des services par l équipe de 1 re ligne du CSSSAE à la suite des crédits de réallocation provenant de l Agence pour l équivalent de 1,8 postes de technicien en éducation spécialisée. Le nombre d usagers desservis est passé de 399 en à 460 en , une augmentation de 15,3 %. Les services sont orientés vers un échange réciproque entre l individu et la collectivité, favorisant sa participation sociale, et c est dans cette perspective que les services de 1 re ligne continuent de se développer. En , on a amorcé des travaux avec le CRDITED-MCQ-IU en vue de réviser et d optimiser la trajectoire de services DI-TED pour assurer un continuum de services entre la 1 re et la 2 ième ligne. Santé mentale 2 e ligne (hôpital) Les jours-présence à l unité d hospitalisation ont augmenté de 8,9 % alors que les services externes ont connu un accroissement d activité de 13,4 % à l hôpital de jour et de 12,2 % au Centre de soins spécialisés. 16

19 SANTÉ PHYSIQUE Lutte contre le cancer : plan d action Le plan d action local de lutte contre le cancer chemine sur plusieurs fronts. Un programme ambitieux, à la hauteur du défi posé par le cancer. Le nombre de cas dépistés est en progression constante et l incidence des nouveaux cas est de 3 % par année. Le vieillissement et l augmentation de la population expliquent cette hausse. Il s agit de la première cause de décès, en lien notamment avec la diminution de la mortalité pour les maladies cardio-vasculaires. Toutefois, les taux de mortalité sont à la baisse pour la majorité des cancers grâce au dépistage précoce, aux progrès dans les traitements et aux avancées de la recherche. Quelques faits saillants : On suit de près les délais d accès à l imagerie et aux traitements. Dans le dépistage du cancer du sein, la mammographie de dépistage peut être obtenue en une semaine (alors que la norme va jusqu à 30 jours). L accès à la chirurgie oncologique est aussi favorable, puisque 82 % des usagers l ont obtenue dans un délai de 28 jours, ce qui rencontre la cible fixée par le ministère. Par contre, l accès à la tomodensitométrie est modulé par l augmentation générale d achalandage. On évalue étendre les plages horaires. Plusieurs actions ont été posées pour améliorer l organisation du travail en hémato-oncologie et la fluidité du continuum de soins impliquant l oncologie et la pharmacie. L amélioration continue des pratiques et le respect des normes cliniques se poursuivent : protocoles de chimiothérapie, comité des tumeurs, comité de pathologies mammaires avec l Hôpital St-Sacrement, etc. Un projet de réaménagement complet de la clinique d oncologie a été autorisé par l Agence, incluant la pharmacie satellite. Plusieurs trajectoires de services ont été revues, impliquant l équipe interdisciplinaire d oncologie, les services psychosociaux (AEO social), l infirmière-pivot en oncologie, le soutien à domicile, les médecins de famille et l admission en soins palliatifs. En soutien aux personnes atteintes de cancer, des actions ont été posées pour favoriser la référence systématique à l infirmière-pivot en oncologie dès le diagnostic de cancer annoncé. Également, la Société canadienne du cancer a diffusé une nouvelle offre de services à la population (groupe de soutien). Des liens ont été créés avec les organismes communautaires dont le groupe PAC (personnes atteintes de cancer) qui offre des rencontres mensuelles. Un outil de dépistage de la détresse psychologique des usagers et proches aidants a été développé. Les soins palliatifs de fin de vie sont accessibles sur le territoire. L équipe interdisciplinaire du soutien à domicile permet à 55 % des personnes en soins palliatifs de décéder à la maison. Les cinq lits dédiés aux soins palliatifs à l hôpital affichent un taux d occupation de 97,3 %. Pour compléter cette offre, la Maison Marie-Pagé, une maison de soins palliatifs de 10 lits, ouvrira ses portes en octobre Le recrutement médical constitue toutefois un défi pour la prochaine année. er L établissement participe à l élaboration du Registre québécois du cancer depuis le 1 avril Ce registre vise à optimiser la capacité de surveillance de l état de santé de la population. Faits saillants Dépistage du cancer colorectal Le CSSS d Arthabaska-et-de-l Érable est l un des huit hôpitaux choisis en 2011 par le ministère de la Santé et des Services sociaux à titre de site pilote de démonstration pour les services de coloscopies et pour l implantation progressive du Programme québécois de dépistage du cancer colorectal. 17

20 La phase 1 du projet a permis au MSSS de mettre au point les systèmes d information pour soutenir l évaluation du respect des normes cliniques et organisationnelles, l épuration des listes d attente en coloscopie et l élaboration des outils pour évaluer la priorité des requêtes de coloscopie. Elle a aussi permis de valider la capacité des établissements de répondre à une demande accrue. Notre production en coloscopie s est intensifiée. Entre l année (2 829 coloscopies) et l année (4 087 coloscopies), nous avons augmenté la production de 45 %. Cela a eu un effet positif sur la liste d attente. De janvier à mars 2013, nous avons offert du soutien au CSSS Alphonse-Desjardins de Lévis pour diminuer la liste d attente. Nous respectons l ensemble des délais recommandés selon les différents niveaux de priorité. Dr Simon Lecours, interniste, pratiquant une coloscopie. En mars 2013, le ministre de la Santé et des Services sociaux a confirmé le déploiement progressif de la phase 2 du programme dans les sites pilotes qui répondent aux exigences de la phase 1. À cette étape-là, les personnes de 50 à 74 ans recevront une lettre les invitant personnellement à participer au programme. Les modalités sont à confirmer. Faits saillants Le cancer colorectal est la deuxième cause de mortalité au Québec. Sur notre territoire, il se situe au premier rang des causes de cancer. Oncologie et pédiatrie Avec l autorisation de l Agence, le conseil d administration a confirmé aller de l avant pour agrandir la clinique d oncologie et aménager une clinique pédiatrique à l Hôtel-Dieu d Arthabaska. Le projet de 4,5 millions $ sera financé par l Agence (3,5 M $) et la Fondation Hôtel-Dieu d Arthabaska (1 M $). L inventaire des besoins justifiait une intervention immédiate. L environnement physique actuel n est plus adapté aux besoins des personnes traitées en oncologie (intimité, confidentialité, confort) ni pour les professionnels qui y travaillent. Tous souffrent de l exiguïté des locaux et du manque d espace. 18 En pédiatrie, les indicateurs de besoins sont liés à l augmentation importante des naissances : 26,2% en huit ans. L ajout d une clinique pédiatrique à l hôpital va faciliter le recrutement médical. Des cliniques spécialisées pourront être développées par nos pédiatres en collaboration avec des consultants de l extérieur pour diminuer les déplacements des parents vers des grands centres. Des travaux de planification ont été réalisés en

21 Projet d agrandissement de la clinique d oncologie et aménagement de la clinique pédiatrique du centre hospitalier Hôtel-Dieu d Arthabaska. L image est à titre indicatif seulement. Maladies chroniques On a poursuivi la consolidation de la clinique de prévention et de gestion intégrée des maladies chroniques en place depuis afin d assurer le suivi d une clientèle grandissante, à risque de complications. Une équipe interdisciplinaire composée de trois infirmières, de deux nutritionnistes et d une kinésiologue est dédiée au suivi des personnes atteintes de diabète, d insuffisance rénale et de maladie métabolique (obésité abdominale, hypertension, haut taux de cholestérol et triglycérides). Des interventions individuelles et de groupe ont été organisées. L équipe travaille en partenariat avec d autres professionnels et organismes du réseau, afin de bien coordonner les soins et services, favoriser une meilleure prise en charge de l usager face à sa condition et l encourager à adopter de saines habitudes de vie. Nancy Laflamme, kinésiologue, Annie Castonguay, nutritionniste, Èvelyne Laflamme et Catherine Gagnon, infirmières. Faits saillants Centre de soins ambulatoires En , la clinique de prévention et de gestion intégrée des maladies chroniques a été repensée à l intérieur d un centre de soins ambulatoires qui regroupe l ensemble des services de jour dont la médecine de jour, les services de santé courants et l équipe des maladies chroniques. La porte d entrée des services repose sur l expertise d une infirmière attitrée à l accueil, à l évaluation et à l orientation. On vise à ce que chaque demande de service soit orientée à la ressource appropriée, au bon endroit et au bon moment. Le formulaire de référence a également été révisé afin d améliorer la qualité et la continuité des services. La mise en place de ces services sera complétée à l été 2013, en y ajoutant l hôpital de jour. 19

22 Gestion des lits au quotidien Plusieurs mesures ont été déployées pour optimiser la gestion des lits au quotidien. Entre autres : La gestion rigoureuse des admissions et des départs. On tente de maximiser l utilisation des lits au permis et de toujours avoir en tête la fluidité du continuum de services. Le suivi hebdomadaire du nombre d usagers en attente d une place en hébergement de longue durée. Il s agit d optimiser l accessibilité aux lits de l hôpital pour la clientèle ayant besoin de soins de courte durée. Le suivi rigoureux des différentes politiques, procédures et autres guides pour assurer la gestion des lits, incluant la procédure d ouverture de l unité de débordement. Voici les résultats. Unités Durée moyenne de séjour (jours) Résultats au 31 mars 2013 Cible Niveau d atteinte Médecine - 5 e A 6,47 6,31 97,5 % Médecine - 8 e A 6,21 6,43 103,4 % Médecine - 5 e A-8 e A 6,34 6,37 100,5 % Chirurgie - 7 e A 4,09 4,04 98,8 % Taux d occupation (%) Unités Résultats au 31 mars Cible Niveau d atteinte Pédiatrie 4 e A 46,46 % 50 % 93 % USI 74,25 % 60 % 123,75 % Faits saillants Une réorganisation s est ajoutée aux mesures de gestion courante des lits. On a officialisé la vocation mixte de l unité de pédiatrie (pédiatrie médecine), où l on permet l hospitalisation d adultes répondant à certains critères d admission, et ce, depuis De fait, la tendance d hospitaliser les enfants est en baisse, si bien qu avec un taux d occupation d environ 50 % en pédiatrie, on disposait de cinq lits à mieux exploiter. Ainsi, on a plus de souplesse pour faire face aux débordements de l urgence, des unités de médecine et du centre naissance-famille, ce qui aide à la gestion des lits. En appui à cette gestion rigoureuse, le comité de direction s est doté d un tableau de bord sur l ensemble des taux d occupation. Il discute, à fréquence régulière, des mouvements et difficultés liés à la gestion des lits. Urgence Au Palmarès des urgences 2013 du journal La Presse, l urgence de l Hôtel-Dieu d Arthabaska continue de figurer dans le peloton de tête de son groupe, avec une cote A- qui compte deux établissements. Le temps d attente pour obtenir un lit est en moyenne de 9 h 48 minutes à l Hôtel-Dieu d Arthabaska, alors que la moyenne au Québec est de 17 h 30 minutes, ce qui est nettement avantageux pour nos patients couchés sur une civière à l urgence. Cet indicateur témoigne de l efficacité de toute la chaîne des collaborateurs en lien avec l urgence et la gestion des lits, en courte et en longue durée, sans oublier l ensemble des services de soutien à domicile. 20

23 Cote Durée moyenne du séjour Séjours de 48 h et plus aux urgences Hôtel-Dieu d Arthabaska Personnes âgées de 75 ans et plus Hospitalisations Nombre de patients ambulatoires Nombre de patients sur civière A - 9 h 48 min. 1,1 % 25 % 40,5 % Moyenne pour le Québec C 17 h 30 min. 6,7 % 26,5 % 33,4 % Il s agit de résultats remarquables, considérant la vétusté des locaux et des indicateurs d alourdissement des clientèles dans tous nos programmes : santé physique, santé mentale, personnes en perte d autonomie. Chirurgie mécanismes d accès La performance globale de l établissement quant à l accès en chirurgie est favorable. En chirurgie oncologique, 82 % des usagers sont opérés à l intérieur de 28 jours, ce qui respecte et va au-delà du seuil minimal de 70 % prévu à l entente de gestion. En , la cible sera de 80 % pour atteindre 90 % en , selon le cadre de référence du MSSS (Mécanisme central de gestion de l accès à la chirurgie oncologique cadre de référence, décembre Direction québécoise de cancérologie). Par ailleurs, 91,6 % des interventions chirurgicales sont réalisées à l intérieur de la cible ministérielle de six mois. Pourcentage d interventions chirurgicales réalisées à l intérieur du standard d accès (6 mois) fixé par le ministère de la Santé et des Services sociaux (à l exception des urgences) Type de chirurgie A l intérieur de 6 mois CSSSAE Région Québec Prothèse de hanche 100 % 96,9 % 79,7 % Prothèse de genou 99,4 % 92,6 % 76,5 % Cataracte 99,9 % 94 % 96,2 % Autres chirurgies d un jour 87,8 % 93 % 91,8 % Autres chirurgies avec hospitalisation 98,2 % 97,7 % 95 % Total 91,6 % 94,1 % 93 % Faits saillants L achalandage est à la hausse. En trois ans, l activité a augmenté de 9,3 %, comme l illustre le tableau suivant. Production chirurgicale totale (cas urgents et électifs) Variation Chirurgie d un jour * ,6 % Chirurgie avec hospitalisation * ,4 % Total * ,3 % * Donnée corrigée 21

24 Pharmacie Les activités de distribution des médicaments en soins aigus ont connu une augmentation de 4 % par rapport à l an dernier et de 12,1 % depuis cinq ans. Dans le secteur des soins de longue durée, on note une diminution d activités de 1 % par rapport à l an dernier, mais une augmentation de 6 % en cinq ans. Mission Pharmacie Distribution de médicaments (activité globale) Variation Courte durée (hôpital) ,1 % Longue durée (centres d hébergement) ,0 % En clinique externe d oncologie, le nombre d usagers traités par les pharmaciens s est accru de 26,8 % depuis cinq ans. De plus, les pharmaciens assurent les services d une clinique d anticoagulothérapie dont l activité a augmenté de 25,8 % en cinq ans. Usagers (moyenne par mois) Pharmacie Clinique d anticoagulothérapie Variation ,8% La pharmacie doit composer avec une pénurie de pharmaciens, ce qui constitue un enjeu important. PERSONNES EN PERTE D AUTONOMIE Faits saillants Héberger à domicile : Vieillir chez soi Malgré une perte d autonomie importante, les usagers désirent demeurer à domicile le plus longtemps possible. Il s agit là d une tendance de fond observée depuis 2005 et documentée depuis un bon moment. En huit ans, la clientèle suivie à domicile avec un profil de perte d autonomie ISO-SMAF de 11 et plus a augmenté de 7,1 %. Il s agit de personnes en perte d autonomie nécessitant une aide à la mobilité pouvant aller jusqu à l alitement. Auparavant, ces gens se retrouvaient majoritairement en hébergement public. À l autre bout du spectre, la clientèle avec une perte d autonomie physique légère (profils ISO- SMAF de et de 4-6-9) a diminué de 13,2 % en milieu d hébergement. Le budget de développement reçu du MSSS l année dernière, en appui au défi du vieillissement de la population, nous a permis de desservir plus de personnes et d augmenter le nombre de visites par jour. Le nombre d interventions et le nombre d heures auprès de la clientèle ont été accrues. 22 En corollaire, dans le secteur de l aide à domicile, nous avons intensifié l offre de service pour les activités de la vie quotidienne: aide au lever et au coucher, aide à l habillement, à l alimentation et à la distribution des médicaments. De plus, nous avons aussi revu le partage des tâches pour nos auxiliaires, le tout fondé sur la Loi 90 modifiant le Code des professions. Les auxiliaires en santé et services sociaux ont effectué interventions de plus que l an passé, une augmentation de 22 %.

25 Aide à domicile Auxiliaires en santé et services sociaux Activités de la vie quotidienne Variation Variation Usagers suivis Nombre d interventions ,2 % * 22 % Services gré à gré n/d * À ce chiffre s ajoutent interventions en mode de gré à gré à la suite d une allocation financière attribuée à ces personnes pour qu elles s achètent des heures-services afin de combler les besoins non couverts. L activité globale totalise interventions. Ressources alternatives d hébergement Pour répondre à la demande de places additionnelles en ressource intermédiaire, et conformément aux orientations ministérielles, deux partenaires ont été identifiés à la suite d un processus d appel d offres et d évaluation de projet : à Plessisville, 18 places s ajouteront à la ressource intermédiaire de l Amitié, soit neuf places pour répondre à des besoins d incapacités physiques et neuf places pour les personnes avec des pertes cognitives. Le parc de lits est porté à 54 places. L ouverture de ces nouvelles places est prévue pour la mi-janvier à Victoriaville, l actuel propriétaire des ressources intermédiaires Bujold-Lefebvre et Marchand construira une nouvelle RI de 26 places. Il y aura 13 places pour des personnes ayant des pertes cognitives, dont trois places réservées au CSSS Bécancour-Nicolet-Yamaska et 13 places pour une clientèle multiproblématique. La RI débutera ses activités en janvier 2014 sous le nom de la Résidence du Verger. Annonce de l agrandissement de la RI de l Amitié: Philippe Rancourt, directeur du programme Personnes en perte d autonomie, Annie Côté, coordonnatrice à l hébergement Érable, André Sauvé, chef en organisation de service à l Agence, Claude Charland, directeur général du CSSSAE. Assis : Julie Perron et Marc Charest, propriétaires de la RI de l Amitié. Faits saillants D ici l ouverture de ces ressources en janvier 2014, une entente temporaire d achat de places a été conclue avec la résidence Le Reflet de Victoriaville, afin de répondre aux besoins et d assurer une fluidité dans la gestion des lits de courte durée. Outre ces projets de construction en cours, la ressource intermédiaire Bujold-Lefebvre de Victoriaville offre six nouvelles places depuis le 1 er janvier

26 Soins palliatifs : Maison Marie-Pagé Sur le territoire couvert par l établissement, 55 % des décès en soins palliatifs surviennent à domicile alors que la moyenne provinciale est de 9 %. Ces excellents résultats témoignent de la capacité du milieu d offrir l accès aux soins palliatifs à domicile à un très grand nombre de personnes. Malgré cela, certains usagers doivent recourir à l hospitalisation en fin de vie pour diverses raisons, soit qu ils sont seuls ou parce que leurs proches sont épuisés. Pour plusieurs d entre eux, le transfert à l hôpital se fait en raison de l absence d une ressource entre le domicile et le centre hospitalier. Une équipe de la direction du programme Personnes en perte d autonomie s est jointe à un groupe de travail de la communauté, les cellules Albatros Bois-Francs et Albatros de L Érable, la Corporation de développement communautaire des Bois-Francs et des personnes dynamiques du milieu, pour travailler à la mise sur pied d une maison de soins palliatifs, la Maison Marie-Pagé. Ce projet est en continuité avec les services déjà rendus par les équipes du soutien à domicile et les services hospitaliers du CSSSAE. La mise en place de cette maison de soins palliatifs n a pas pour but de freiner le mourir à domicile, mais plutôt d offrir aux usagers et à leur famille une alternative à l hospitalisation ou au décès à domicile lorsque l épuisement se présente dans les derniers moments de vie. Le MSSS et l Agence ont accepté de financer cette maison de 10 lits. La subvention annuelle est de $. Le fonctionnement s apparente à celui des ressources intermédiaires. Plusieurs ententes, cadres de référence, politiques et procédures sont en cours de réalisation, de même que la démarche d agrément de cette maison. Le processus de recrutement du personnel suit son cours. Une campagne de financement d un million $ a remporté un vif succès dans la communauté. L ouverture est prévue en octobre Faits saillants Association des proches aidants La coordonnatrice du soutien à domicile s est associée à la Table de concertation pour les personnes aînées de L Érable et d Arthabaska pour mettre en place une association des proches aidants. L organisme couvre les 2 MRC du territoire (34 municipalités). L Association vise à prévenir la détresse physique et psychologique des proches aidants par une intervention précoce. La naissance de l organisme fait suite à un sondage ayant démontré que les proches aidants attendent d être au bout du rouleau avant de faire appel aux services existants. SANTÉ PUBLIQUE Prévention des chutes chez les aînés Quelque 150 personnes de 50 ans et plus ont été rencontrées afin de les sensibiliser à l importance de l aménagement sécuritaire du domicile pour éviter les chutes. Des séances de groupe ont été offertes par une dizaine de bénévoles à l intérieur du programme de promotion-prévention des chutes «DEBOUT!», un programme d activités d éducation à la santé par les pairs. Chez les 65 ans et plus, nous avons rejoint 136 usagers ayant des facteurs de risque, ayant chuté ou qui sont inquiets de leur équilibre. Un budget a été octroyé au CSSSAE afin d augmenter l accès au programme intégré d équilibre dynamique (PIED). L objectif est qu au 31 mars 2015, 235 usagers y soient inscrits annuellement. Le programme a débuté en 2007 avec 24 aînés du territoire. Il s agit donc d un essor important. Les résidences privées pour aînés ainsi que différentes associations ont été nos principales cibles de promotion et elles ont très bien collaboré. 24 Périnatalité et petite enfance Pour soutenir la mise en œuvre des volets préventifs de la Politique de périnatalité du

27 MSSS - Un projet porteur de vie, l Agence a octroyé aux CSSS de la région des crédits afin d harmoniser l offre de service. Dans notre établissement, l ajout d un poste d infirmière et d un demi-poste d intervenante sociale a permis d offrir gratuitement des rencontres prénatales à la clientèle et d assurer un suivi postnatal systématique 7 jours sur 7. Toutes les mères qui quittent le centre hospitalier à la suite d une naissance sont appelées dans les 24 heures suivant leur congé. La visite à domicile est effectuée dans les 24 à 72 heures du congé, idéalement en présence du père. Les échanges et observations qui découlent de cette visite permettent de tenir compte de leur situation particulière et d assurer un continuum de services adapté à leurs besoins. Saines habitudes de vie Les villes centre de nos deux MRC, Victoriaville et Plessisville, se sont illustrées au Défi Santé 5/30 Équilibre, un concours annuel visant la promotion des saines habitudes de vie. Pour une quatrième année consécutive, Victoriaville a remporté la première position dans la catégorie des villes de à habitants. Quant à la municipalité de Plessisville, elle s est distinguée pour le taux de participation de ses citoyens avec une troisième position dans la catégorie des villes de à habitants. L appui des municipalités est important pour créer des environnements favorables à l adoption de saines habitudes de vie. Selon le ministère de la Santé et de Services sociaux, 50 % des cas de cancer pourraient être évités par un mode de vie sain. L activité physique a des effets bénéfiques sur la santé, notamment pour la prévention des maladies chroniques (obésité, diabète, etc.). De plus, une personne physiquement active a tendance à ne pas fumer et à mieux s alimenter. Bilan du Plan d action local en santé publique Le plan d action à déployer d ici 2015 est réalisé à 50 %. Ce plan comporte 22 activités prioritaires et stratégies d action, réalisées avec la collaboration des partenaires de divers milieux : scolaire, municipal, employeurs et réseau de santé et de services sociaux. Faits saillants 25

28 SERVICES DANS LA COMMUNAUTÉ Accueil des réfugiés Un service d évaluation du bien-être et de l état de santé physique des réfugiés dirigés vers la ville de Victoriaville est en place depuis le 1 er octobre Ce service a été développé en collaboration avec le Comité d accueil international des Bois-Francs et les Groupes de médecine familiale des Bois-Francs (GMF), conformément aux orientations ministérielles «Une passerelle vers un avenir en santé». Les conditions de vie liées à l histoire migratoire des réfugiés et les difficultés d adaptation et d intégration de ces personnes à la société québécoise font de ce groupe une clientèle vulnérable qui nécessite une évaluation dès l arrivée. A défaut d un service organisé, ces personnes risquent de se retrouver à l urgence. L équipe est composée d une infirmière clinicienne, d une travailleuse sociale et compte sur l implication de deux médecins des GMF. Suite à l évaluation, les réfugiés sont orientés vers les services appropriés du CSSSAE ou de la communauté et sont inscrits au guichet d accès pour la clientèle orpheline (GACO). Ils sont également informés sur le fonctionnement des services de santé et des services sociaux. Au besoin, des actions sont réalisées par l équipe afin de faciliter l accès aux services d un interprète lors d un rendez-vous, s assurer que le réfugié ait en main sa carte d assurance maladie valide lors de consultation médicale, faciliter la prise du premier rendez-vous lors d une référence, etc. Anne-Marie Dufresne, infirmières clinicienne et Dominique Baril, travailleuse sociale. Faits saillants Selon l état de santé de la personne, des liens sont faits pour des services «urgents» (dentistes, optométristes, renouvellement de prescription de médicaments). Cela implique de sensibiliser les partenaires à la condition du réfugié et, au besoin, de les soutenir en lien avec les formalités devant être complétées pour le remboursement des frais. Le service favorise le développement d une expertise en intervention interculturelle. Il permet de dépister des maladies parasitaires et infectieuses peu connues, d éviter une détérioration importante de l état de santé et de référer les personnes vers les services appropriés à leurs besoins tant au niveau de la santé physique qu au plan psychosocial. Entre octobre 2012 et mars 2013, 21 réfugiés ont été dirigés vers Victoriaville et 16 s y sont installés. Ces 16 personnes ont bénéficié du service d évaluation du bien-être et de l état de santé. 26

29 QUALITÉ ET SÉCURITÉ Agrément Canada L année a été marquée par la préparation à la visite d agrément prévue en septembre Cet exercice a mobilisé l ensemble des employés, professionnels, médecins, gestionnaires, personnel technique et de soutien quant à l évaluation des pratiques, de l environnement de travail et de l organisation des soins et services à la clientèle. La démarche était animée par 20 équipes qualité chargées de s assurer de la conformité aux normes élevées d Agrément Canada. Équipe santé mentale : services communautaire Martin Dumont, coordonnateur santé mentale adulte-volet CLSC, Sonia Leblond, travailleuse sociale, Geneviève Lavigne, travailleuse sociale, Sylvie Perreault, technicienne en assistance sociale et Dominic Vachon, infirmier clinicien. Équipes qualité Gouvernance 1 Direction et cadres 11 Santé mentale : services communautaires 2 Bloc opératoire - Stérilisation 12 Petite enfance 3 Soins chirurgicaux 13 Santé communautaire 4 Soins intensifs 14 Imagerie médicale 5 Soins médicaux 15 Pharmacie 6 Oncologie 16 Laboratoires 7 Urgence 17 Réadaptation 8 Services ambulatoires 18 Hébergement 9 Périnatalité - Médecine - Pédiatrie 19 Soutien à domicile 10 Santé mentale : centre hospitalier 20 Prévention des infections Faits saillants Quatre sondages ont été réalisés : sondage sur les normes, sondage de satisfaction de la clientèle, sondage sur la mobilisation du personnel et sondage sur la culture de sécurité. Chaque équipe qualité a ensuite développé un plan d action personnalisé en réponse aux pratiques essentielles à mettre en place. Faits saillants 2013 liés à la démarche d Agrément Un ensemble d actions ont été posées en matière de sécurité des patients. Au plan de la formation et du développement des compétences du personnel, nous avons investi près de $ dans des programmes majoritairement liés à la qualité et à la sécurité des soins et services. En prévention et contrôle des infections, nous avons maintenu l intensité auprès des équipes de soins ainsi qu en hygiène et salubrité, avec des audits pour valider certaines pratiques. Sous l angle des médicaments, nous avons continué l implantation du bilan comparatif des médicaments. Au centre naissance-famille, nous avons effectué le cycle complet du programme de prévention des risques obstétricaux (programme AMPRO) 27

30 dont le bilan est très positif. En matière de prévention des chutes, le plan d action initié en 2011 a donné des résultats significatifs avec une diminution de 22,9 % du nombre d événements déclarés. Au service de sécurité, nous avons consolidé le plan de mesures d urgence. Sous l angle de la prévention des risques en présence d un usager violent, nous avons mis en place une équipe spécialisée d intervention à l hôpital et nous sommes en évaluation de la formule à déployer en centre d hébergement et en CLSC. Déclaration des incidents et des accidents Le sondage sur la culture de sécurité auprès du personnel a confirmé qu ils connaissent l importance de signaler les événements à risque ainsi que les outils de déclaration. Cette année, le processus de retour sur les événements sentinelles a été consolidé avec le comité de direction et le comité de gestion des risques. De plus, un mécanisme a été ajouté à la procédure de déclaration d incident ou d accident afin d identifier formellement un sujet particulier à investiguer pour éviter la récurrence d un événement. La publication semestrielle par le MSSS du Registre national des incidents et des accidents témoigne, quant aux résultats du CSSSAE, d une culture de déclaration présente dans notre milieu. Notre philosophie est basée sur la transparence et le non blâme. Nous encourageons notre personnel et nos médecins à déclarer les événements liés à la prestation sécuritaire des soins, des services et des traitements. L analyse macroscopique des données du Registre national des incidents et des accidents est présentée sous la rubrique du Comité de gestion des risques du présent rapport annuel. Bilan comparatif des médicaments Le bilan comparatif des médicaments (BCM) est un processus formel de comparaison entre la liste des médicaments et des produits naturels pris par l usager à la maison et les ordonnances émises par le médecin. Cette démarche vise à diminuer la probabilité d un accident lié à la médication. À la suite d un projet pilote réalisé en gériatrie en 2010, l implantation du BCM a débuté cette année à l urgence. À l été 2013, le BCM sera implanté à l Unité de réadaptation fonctionnelle intensive. Un plan de déploiement est prévu pour couvrir l ensemble des secteurs de l établissement d ici Faits saillants Programme AMPRO L approche multidisciplinaire en prévention des risques obstétricaux (AMPRO) s est poursuivie. Ce programme de formation comprend des évaluations systématiques des connaissances et des mises en situation. Les résultats consolidés du programme de trois ans sont probants sous les six dimensions évaluées. Avec la collaboration des médecins oeuvrant en obstétrique, on continuera d offrir des exercices de simulation. Le programme est obligatoire pour le nouveau personnel. AMPRO est un programme chapeauté par la Société des obstétriciens-gynécologues du Canada et une exigence d Agrément Canada. Mesures de contrôle des usagers On a revu le règlement sur les mesures de contrôle visant à protéger les usagers. De la formation a été donnée aux préposés aux bénéficiaires sur la façon d utiliser adéquatement les contentions. La formation des autres membres du personnel se poursuivra au cours de la prochaine année. Le caractère exceptionnel de ces mesures est un principe de base, de même que la recherche de solutions alternatives chaque fois que c est possible. Le nouveau règlement ajoute une grille d observation clinique du comportement et un algorithme décisionnel ainsi que des outils de surveillance. 28 Des défis sont associés à l application de ce règlement. D une part, libérer du budget pour l achat d équipement aidant à des mesures alternatives à la contention. D autre part, former l ensemble du personnel et assurer la transmission des connaissances au nouveau personnel.

31 Prévention des chutes La stratégie de prévention des chutes a porté fruit : en effet, on enregistre une diminution de 22,9 % des événements par rapport à l an dernier (423 chutes de moins). Ces résultats traduisent l ampleur des actions déployées depuis 2011 pour prévenir les chutes : mise en place de deux règles de soins infirmiers en 2011 et en 2012, formation donnée au personnel de soins infirmiers pratiquant à l hôpital, en centre d hébergement et en CLSC, production d un DVD à des fins de formation continue, précautions prises par le personnel pour favoriser un environnement sécuritaire, notes de l infirmière au plan thérapeutique infirmier, revue du règlement relatif à l utilisation des mesures de contrôle (contention et isolement). En , nous avons effectué des audits auprès du personnel en centre d hébergement. La règle de soins infirmiers évaluée (RSI-6) comprend un formulaire de dépistage du risque de chute, un algorithme décisionnel de l évaluation du risque de chute ainsi qu un aide-mémoire des interventions pour la prévention des chutes. L an prochain, on prévoit faire des audits sur la règle de soins infirmiers post-chute (RSI-7) comprenant l évaluation, l intervention et le suivi d un usager ayant chuté. Équipe d intervention face à un usager violent En présence d un usager violent à l hôpital, nous avons consolidé la mise en place d une équipe prête à intervenir, avec doigté et professionnalisme, pour aider à rétablir la situation de façon non violente. Cette équipe vise à prévenir les risques pour la sécurité du personnel, la sécurité de l usager et de ceux qui l entourent. On a agi à l hôpital d abord parce que 95 % des situations rapportées sont survenues à l hôpital. En , une somme de $ a été investie pour la formation de 33 infirmières, infirmières auxiliaires et préposés ainsi que la mise à jour de 61 employés qui avaient été initiés aux techniques d intervention non violente depuis Le programme de formation est de quatre jours : deux jours de contenu théorique pour se donner des repères communs et deux jours de mises en situation et de pratiques basées sur des cas cliniques réels. Pour être en mesure de répondre à toutes les situations, les personnes formées couvrent tous les quarts de travail, incluant les fins de semaine. L évaluation des besoins en centre d hébergement est en cours, de même que l adaptation du programme de formation. Le plan d action se déploiera en centre d hébergement en et en CLSC l année suivante, notamment pour les équipes qui interviennent à domicile. L approche adaptée à la personne âgée L établissement a débuté l implantation de l approche adaptée à la personne âgée en milieu hospitalier avec les trois premiers modules de formation d un programme qui en compte six. Cette nouvelle approche vise à prévenir le déclin fonctionnel et agir sur le délirium et le syndrome d immobilisation auprès des personnes âgées admises ou hospitalisées à l Hôtel-Dieu d Arthabaska. Plusieurs actions ont été posées en ce sens. Entre autres, la formation de 599 infirmières, infirmières auxiliaires, préposés aux bénéficiaires, professionnels de la santé, personnel de l hygiène et salubrité et personnel clérical. Également, 55 médecins ont reçu une formation lors d un midi clinique. Les contenus de formation sont aussi disponibles sur l intranet, ce qui permet à l ensemble du personnel de s y référer. Sept comités locaux sont en place pour faire la promotion de cette nouvelle approche, dont le dépistage de la clientèle à risque, auprès des équipes de soins. Faits saillants En ce qui concerne l adaptation de l environnement, nous nous sommes assurés qu il y ait des horloges et des calendriers dans toutes les chambres pour aider l usager à s orienter dans le temps et réduire le risque de délirium. Plusieurs autres actions de sensibilisation et de formation sont planifiées pour

32 Interdisciplinarité hébergement et soutien à domicile Dans plusieurs centres d hébergement, les processus reliés à l interdisciplinarité sont en place. Des rencontres d équipe interdisciplinaire sont fixées régulièrement et un plan d intervention individualisé est rédigé pour les résidents. En soutien à domicile, la clientèle est de plus en plus en grande perte d autonomie. Le maintien à domicile implique des partenaires et la tenue d une rencontre interdisciplinaire s avère parfois incontournable. Cette année, en plus des rencontres interdisciplinaires hebdomadaires pour la clientèle en soins palliatifs, on a tenu 169 rencontres pour planifier et coordonner l organisation des services afin de réaliser les objectifs fixés. Classification des usagers dans les ressources intermédiaires L établissement a participé activement à la mise en place des nouvelles dispositions des ententes nationales signées entre le ministère de la Santé et des Services sociaux et l Association des ressources intermédiaires d hébergement du Québec. La classification de tous les usagers a été mise à jour avec le nouvel instrument de classification, dans les quatre ressources intermédiaires du territoire. Abus et maltraitance envers les personnes aînées Le service de soutien à domicile a travaillé de concert avec différents partenaires des tables de concertation locales et régionales afin de contrer l abus et la maltraitance subis par les personnes aînées. La majorité des intervenants sociaux du soutien à domicile ont été formés aux nouvelles orientations à appliquer lors d une intervention auprès de la clientèle victime d abus. La formation se poursuivra à l automne Faits saillants Visites d agrément ou d inspection Au cours de l année, les organismes suivants ont visité le CSSSAE et formulé des recommandations suivies par les différentes instances. Ordre des pharmaciens du Québec (suivi de l inspection effectuée en mai 2011) Ordre professionnel des technologistes médicaux du Québec Ordre des technologistes en imagerie médicale et en radio-oncologie du Québec Centre d expertise clinique en radioprotection Commission de la santé et de la sécurité du travail à la suite de l éclosion de gale en centre d hébergement. L équipe de traumatologie a obtenu un certificat de conformité émis par l Institut national d excellence en santé et services sociaux du Québec. Par ailleurs, l Agence a déclaré satisfaisant le suivi des plans d action découlant des visites d appréciation de la qualité des services aux centres d hébergement du Roseau (octobre 2008) et des Étoiles-d Or (juin 2010). 30

33 Contrôle de qualité au laboratoire Nous avons participé à différents contrôles de qualité internes et externes et fait l ajout de nouveaux contrôles afin de couvrir l ensemble des analyses effectuées dans notre laboratoire. Les contrôles utilisés proviennent du College of American Pathologists, du Laboratoire de santé publique du Québec et de la Société québécoise de biologie clinique. Pour les services de pathologie et de cytologie, de nouveaux contrôles du College of American Pathologists et du QMPLS (Quality management program Laboratory services) ont été introduits par le MSSS. Les résultats de ces contrôles sont conformes aux normes de ces organismes. Au besoin, des actions correctrices ont été mises en place et les suivis effectués. Denise Gagné, technologiste médical Qualité, validité et fidélité de l information Afin d améliorer la compréhension et la qualité des unités de mesure statistiques avec lesquelles les différents services travaillent, la Direction des ressources informationnelles et de la performance a mis en place un exercice continu d audits. En , 42 secteurs ont été soumis à une vérification, soit le tiers des centres d activités de l établissement. Les vérificateurs ont noté la plus grande rigueur dans le décompte des unités de mesure. Politique alimentaire Le plan de mise en œuvre de la politique alimentaire s est poursuivi. La plupart des mesures sont en place. Les actions posées en ont permis de diminuer l apport en sodium, améliorer la qualité des matières grasses et abolir l usage de succédané de sucre dans les recettes. En centre d hébergement, après avoir amélioré la texture et les qualités organoleptiques de plusieurs aliments en purée ( ), après avoir créé des soupes-repas et des desserts pour diabétiques ( ), cette année, nous avons fait des interventions au niveau du sodium et des macronutriments. Nous saluons ici la subvention obtenue du MSSS dans le cadre d un programme d amélioration de l alimentation en centre d hébergement. Faits saillants PRÉVENTION ET CONTRÔLE DES INFECTIONS Éclosion de gale L année a été marquée par une éclosion importante de gale débutée dans un centre d hébergement et qui en a affecté quelques autres. Dès le premier cas confirmé, le Guide d intervention provincial recommandé par la Direction de santé publique a été appliqué. Somme toute, l établissement a réussi à enrayer la propagation assez rapidement, mais déjà, plusieurs employés et résidents y avaient été exposés, compte tenu de la période d incubation de quatre à six semaines. 31

34 Le plan d action est d envergure. Au total, 38 cas confirmés chez les résidents et 39 cas chez les employés. En prophylaxie, 229 résidents ainsi que 230 employés et stagiaires ont été traités en plus des familles des cas confirmés. On a aussi rencontré 150 bénévoles pour leur donner de l information sur la gale et le traitement. Des liens continus ont été assurés avec la Direction de santé publique quant aux protocoles et au plan d action. Même si l établissement appliquait le Guide d intervention provincial pour le contrôle de la gale, la Commission de santé et de sécurité au travail qui l a reconnu a demandé au CSSSAE de se doter d une procédure écrite permettant aux employés de signaler des symptômes de démangeaison. Une procédure et un formulaire de signalement ont été développés par le CSSSAE. Clostridium difficile Le nombre de cas acquis en milieu hospitalier est à la baisse. En , 35 cas ont été rapportés, comparativement à 37 l an dernier. Le taux d incidence du CSSSAE est de 6,3 par jours-patients. Ce résultat se compare avantageusement au taux provincial de 8,1 par jours-patients pour les hôpitaux dont la proportion de personnes âgées de 65 ans et plus est de 35 % à 49 %. Une vigie très intense a été mise en place tout au long de l année. Des actions rapides et concrètes sont faites : rappel fréquent sur l importance de l hygiène des mains auprès du personnel et de la clientèle, désinfection des petits équipements, augmentation des fréquences de désinfection des surfaces les plus touchées. La rigueur demeure la clé du succès. Staphylocoque aureus résistant à la méthicilline En , 17 cas ont été rapportés comparativement à 16 l an dernier. Le taux d incidence est demeuré à 3,0 cas par jours-patients. Il s agit d une amélioration par rapport à où le taux d incidence était de 5,7. Faits saillants Hygiène et salubrité La culture de sécurité fait partie des pratiques du secteur d hygiène et salubrité. La collaboration étroite avec le secteur de prévention et de contrôle des infections s est poursuivie. Sous l angle des pratiques, signalons les améliorations suivantes apportées en : L achat de nouveaux équipements plus performants, avec des technologies associées de microfibre. La mise en place d un nouveau système de récupération des contenants à biorisques. La révision des routes de travail et l ajustement des fréquences en lien avec le niveau d achalandage et les situations d éclosion. L audit annuel du personnel mis en place en L évaluation porte sur les pratiques de base, les précautions, le chariot de travail, les produits, les techniques de nettoyage et de désinfection ainsi que les normes de qualité. Cette démarche qualité s inscrit dans un processus de rétroaction auprès du personnel. 32 Hygiène des mains Pour la troisième année consécutive, une campagne de sensibilisation à l hygiène des mains s est déployée à l hôpital, en centre d hébergement et en CLSC. L équipe de prévention et contrôle des infections a renforcé l importance d une bonne hygiène des mains au quotidien. Différentes activités et formations ont été réalisées dans toutes les installations auprès du personnel, des médecins, des bénévoles et des visiteurs. L hygiène des mains peut prévenir 50 % des infections nosocomiales. La pratique est reconnue mondialement comme la mesure la plus importante et la plus simple pour la prévention des infections.

35 CAPITAL HUMAIN Nous avons eu une bonne année de recrutement avec 265 embauches. Nos effectifs continuent de se renouveler et de s accroître, ce qui a un effet positif sur la prestation de soins et services et sur la réduction de la main-d œuvre indépendante. Le recrutement demeure toutefois un défi important. Embauches Personnel de soins infirmiers et cardio-respiratoires Personnel paratechnique, de services auxiliaires et de métiers Personnel de bureau, techniciens et professionnels de l administration Personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux Total Variation nette d effectifs (Embauches moins départs) Personnel de soins infirmiers et cardio-respiratoires Personnel paratechnique, de services auxiliaires et de métiers Personnel de bureau, techniciens et professionnels de l administration Personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux Cadres -2-1 Total Groupe Total des effectifs Personnel de soins infirmiers et cardio-respiratoires (Catégorie 1 - Syndicat CSN) Personnel paratechnique, de services auxiliaires et de métiers (Catégorie 2 - Syndicat CSN) Personnel de bureau, techniciens et professionnels de l administration (Catégorie 3 - Syndicat canadien de la fonction publique - FTQ) Personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (Catégorie 4 - Syndicat APTS) Nombre d individus Cadres 80 Pharmaciens 14 Total Faits saillants 33

36 MAIN-D ŒUVRE INDÉPENDANTE L utilisation de la main-d œuvre indépendante chez les infirmières a diminué au cours de la dernière année. Nous avons utilisé heures de moins, pour une baisse de 51 % par rapport à l année précédente. Puisque la pénurie n est pas totalement résorbée dans cette profession, nous devons parfois recourir au personnel d agences de placement pour assurer une prestation continue de services à nos usagers. C est le seul titre d emploi où nous avons encore recours à de la maind œuvre indépendante. Les heures travaillées par des infirmières d agences par rapport aux heures totales effectuées par les infirmières représentent un ratio de 0,49%. La cible maximale était de 3,41%. Nous avons largement atteint l objectif. Heures Main-d œuvre indépendante (personnel infirmier) Variation % TEMPS SUPPLÉMENTAIRE La cible maximale du temps supplémentaire effectué par les infirmières était de 6,30 %. Notre ratio est de 5,3 %. L objectif est donc largement atteint. Cependant, nous sommes toujours en pénurie chez les infirmières, si bien que le recours au temps supplémentaire demeure nécessaire pour assurer les services. Faits saillants GESTION DE LA PRÉSENCE AU TRAVAIL Notre objectif en assurance salaire était de ne pas dépasser un ratio de 5,7 % des heures travaillées. Cet objectif est presque atteint avec un ratio de 5,95 %. 34

37 ENTREPRISE EN SANTÉ Soucieux de la santé et du bien-être de son personnel, l établissement s est engagé dans la démarche Entreprise en santé reconnue par Agrément Canada et encadrée par le Bureau de normalisation du Québec. Objectifs de la démarche: l intégration de la valeur de santé globale des personnes dans le processus de gestion des entreprises; la création de conditions favorables à la responsabilisation du personnel en regard de leur santé et de leur mieux-être; l acquisition de saines habitudes de vie et le maintien d un milieu de travail favorable à la santé globale. La première étape a été réalisée par un sondage auprès du personnel et des médecins auquel personnes ont répondu. L établissement a privilégié une approche de collecte de données unique, combinée au sondage Mobilisation du personnel d Agrément Canada. Le sondage a été administré du 1 er octobre au 3 novembre 2012.À la suite de cette collecte, des groupes de discussion ont été tenus pour valider les résultats du sondage : près de 40 employés d âge, d installations et de professions différentes ont participé à cinq groupes de discussion sur une base volontaire plus un groupe de cadres. Des plans d action seront mis en place au cours de la prochaine année. PLANIFICATION DE LA MAIN-D OEUVRE Le CSSSAE a mis à jour le profil de sa main-d oeuvre afin de planifier ses besoins d ici 2015 et ses priorités d action. Le plan local de main-d oeuvre s intègre dans la planification stratégique du CSSSAE, en cohérence avec les orientations ministérielles et régionales. Données sur l âge Âge moyen : 42 ans Moins de 40 ans : 44 % (vs 41,5 % en ) Entre 40 et 50 ans : 23 % Plus de 50 ans : 33 % (15 % de 55 ans et plus) Principaux constats Croissance régulière des effectifs depuis trois ans : la situation s améliore. On comptait employés en alors qu on en recense en , une croissance de 2,9 % en trois ans. Des crédits de développement ministériels dans plusieurs secteurs ont permis de consolider certaines équipes. Nos actions ont porté fruit. On poursuit sur la même lancée. Congés parentaux : une tendance à la hausse, vu le rajeunissement de la main-d oeuvre. En trois ans, le taux est passé de 5,04 % (en ) à 5,39 % (en ) à 5,48 (en ). Taux de rétention des nouvelles embauches : en amélioration, principalement en raison d une offre de poste intéressante. Faits saillants Embauches requises d ici 2015 Les embauches vont se poursuivre de façon soutenue au cours des prochaines années. Nous prévoyons plus de 200 embauches par année. Les professions les plus en demande seront les infirmières, les préposés aux bénéficiaires, les agents de relations humaines et les infirmières auxiliaires. Certaines professions demeurent en difficulté de recrutement; il s agit des physiothérapeutes et des pharmaciens. 35

38 FORMATION ET DÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCES Au cours de l année , le CSSSAE a investi près de $ en formation et en actualisation des compétences. Au total, on enregistre présences aux 435 sessions ou activités de formation organisées. Plusieurs formations sont liées à la qualité et à la sécurité des services. Mentionnons les suivantes : approche adaptée à la personne âgée en milieu hospitalier, approche multidisciplinaire de prévention des risques obstétricaux (programme AMPRO), comité d intervention des codes blancs lié à la sécurité des usagers et du personnel, principes de déplacement sécuritaire des bénéficiaires pour les préposés aux bénéficiaires, prévention et contrôle des infections, recertification en réanimation cardio-respiratoire, utilisation des pompes volumétriques, téléassistance en soins de plaies, méthodes de soins infirmiers, soins infirmiers en traumatologie d urgence, chimiothérapie, règles de soins et interventions post-chute, maltraitance envers les aînés et révision des contentions. ENSEIGNEMENT En , nous avons accueilli 818 étudiants. L enseignement favorise grandement le recrutement. Il permet aux stagiaires de se familiariser avec notre milieu et crée un intérêt à se joindre à nos équipes. Faits saillants Soulignons la contribution du personnel, des médecins et des cadres responsables des stagiaires, car ils ont un rôle déterminant dans l accueil et la qualité des stages offerts, ainsi qu un impact sur le recrutement. Tableau comparatif , et Niveau Semaines-étudiants Nombre d étudiants Plan d action triennal L accueil des stagiaires est notre meilleure source de recrutement. Nous travaillons à développer l accueil dans les professions en pénurie. L offre de postes permanents est aussi un moyen de recrutement important. Nous devons la maintenir et la développer. Les actions proposées font appel à la collaboration de nos principaux partenaires: le ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport (MELS), Emploi-Québec et le ministère de l Immigration et des Communautés culturelles Variation Variation Secondaire 1 095, , ,4-1,8 % ,2 % Collégial 1 332, , ,4 + 3,7 % ,6 % Universitaire excluant MD 241,4 238,2 298,8 + 23,8 % ,3 % Médecine 709,8 721,8 833,0 + 17,4 % ,4 % 36 Total 3 379, , ,6 + 6,2 % ,1 %

39 ENSEIGNEMENT UNIVERSITAIRE Discipline Semaines-étudiants Nombre de stagiaires BACCALAURÉAT Administration des affaires Profil logistique et finance 8,0 1 Audiologie 2,0 1 Ergothérapie 11,0 5 Orthophonie 2,2 1 Physiothérapie 44,6 9 Relations industrielles 2,4 1 Sciences infirmières 100,0 52 Service social 72,4 7 SOUS-TOTAL 242,6 77 MAÎTRISE Orthophonie 1,4 1 Psychoéducation 42,0 6 SOUS-TOTAL 43,4 7 DOCTORAT Psychologie 12,8 2 SOUS-TOTAL 12,8 2 Total - universitaire 298,8 86 MÉDEDINE - programme de résidence Discipline Semaines-étudiants Individus Anesthésiologie 55 9 Chirurgie générale 70 8 Gériatrie Médecine interne 192,6 43 Obstétrique-gynécologie 46,8 5 Orthopédie 4 1 Pédiatrie 32,8 10 Psychiatrie 62,6 3 Médecine familiale Médecine familiale 83,2 13 Médecine interne 7,4 1 Obstétrique-gynécologie Urgence 8 2 TOTAL - Programme de résidence 597,4 106 Faits saillants Médecine - Programme d externat Discipline Semaines-étudiants Individus Anesthésiologie 15,8 13 Chirurgie générale 43,

40 Médecine familiale 83,8 13 Médecine interne 13 4 Obstétrique - gynécologie Orthopédie 8 2 Psychiatrie 1 1 Radiologie 3 1 Urgence 7 2 TOTAL - Programme d externat 222,4 60 Apprentissage par problèmes en communauté (2 e année) 7,2 4 Immersion clinique (1 re année) 6 4 TOTAL - AUTRES 13,2 8 TOTAL - MÉDECINE Faits saillants ENSEIGNEMENT COLLÉGIAL Discipline Semaines-étudiants Nombre de stagiaires Analyses biomédicales 105,0 15 Archives médicales 155,2 17 Diététique 6 2 Éducation spécialisée 36 4 Hygiène dentaire 4,4 4 Inhalothérapie 21,2 11 Radiodiagnostic 207,8 27 Réadaptation physique 16,6 4 Soins infirmiers 806,4 254 Travail social 22,8 2 TOTAL - Enseignement collégial 1 381,4 340 ENSEIGNEMENT SECONDAIRE Discipline Semaines-étudiants Nombre de stagiaires Assistance aux bénéficiaires en établissement de santé 181,6 46 Assistance familiale et sociale aux personnes à domicile 36,8 14 Assistance technique en pharmacie 20,0 4 Cuisine d établissement 1,2 1 Santé, assistance et soins infirmiers 836,8 153 TOTAL - Enseignement secondaire 1 076,4 218 GRAND TOTAL DE STAGES 3 589,

41 INFRASTRUCTURES ET TECHNOLOGIES TRAVAUX IMMOBILIERS L établissement a été impliqué dans la planification ou la réalisation d une trentaine de projets de conservation des immeubles et d amélioration des infrastructures visant à répondre aux besoins d accessibilité, de qualité et de sécurité des services à la population. Parmi ceux-ci, mentionnons les suivants. Agrandissement et réaménagement du centre d hébergement du Tilleul (4,2 M $) Il s agit d un projet majeur. On a doublé la superficie et effectué des travaux majeurs pour répondre aux normes actuelles d un milieu de vie de qualité. Le bâtiment est passé de mètres carrés à mètres carrés. La capacité a été augmentée de 40 à 47 places. Le centre d hébergement du Tilleul, agrandi et transformé, a ouvert ses portes le 17 septembre Il fait maintenant partie des sites d hébergement les plus fonctionnels et invitants du CSSSAE. Les clientèles avec des conditions similaires sont regroupées en trois îlots distincts, conçus pour répondre aux besoins particuliers à chaque condition : un îlot pour des personnes avec des pertes cognitives, un îlot pour des personnes avec des incapacités physiques et un ilôt pour des conditions mixtes. Chaque ilôt est doté d au moins un salon et d une salle à manger, créant un environnement familial typique d un milieu de vie. Centre d hébergement du Tilleul Faits saillants Réaménagement d un bloc de 28 chambres au centre d hébergement du Roseau (1,3 M $) Ce projet constitue l aboutissement d une démarche entreprise il y a plus de 10 ans. La totalité des 120 chambres de ce centre d hébergement sont maintenant plus fonctionnelles, notamment pour l accès à une salle de toilette. Le second volet majeur de ce projet aura permis de doubler le nombre de salles d eau. L ajout de quatre salles de douche permet d offrir des soins d hygiène variés et mieux adaptés à la condition et aux besoins de la clientèle. Aménagement du centre de prélèvements ( $) Grâce à un partenariat exceptionnel avec la Corporation partenaire en santé et services sociaux d Arthabaska-et-de-l Érable, une société sans but lucratif gestionnaire des stationnements, nous avons pu financer la conversion de l ancienne Caisse Desjardins d Arthabaska en centre de prélèvements afin d offrir un service mieux adapté au volume actuel de prélèvements ( visites par année). Le 39

42 regroupement de l ensemble des prélèvements dans un même lieu voisin de l Hôtel-Dieu d Arthabaska, a permis de décongestionner les consultations externes de l hôpital et de libérer des locaux au CLSC Suzor-Coté pour soutenir les besoins de développement de ces deux milieux. Ajout d une salle d isolement à l urgence ( $) Une salle conçue pour répondre aux besoins de la clientèle de santé mentale ou à risque suicidaire est maintenant disponible à l urgence. Cette salle d isolement assure la sécurité des usagers et du personnel et facilite la surveillance continue. Réorganisation des services d alimentation (4,8 M $) Ce projet majeur concerne les activités de production et de distribution de la nourriture pour les centres d hébergement du territoire. La production des repas sera regroupée sur un seul site, le centre d hébergement du Roseau. De là, elle sera livrée aux différents centres d hébergement où du personnel continuera d être assigné au service des repas. Les six autres sites d hébergement seront adaptés afin d y implanter un mode de fonctionnement inspiré des plus récentes technologies. L amélioration continue de la qualité des repas offerts à la clientèle est au centre des préoccupations. On vise aussi optimiser le fonctionnement du service d alimentation en réduisant le nombre de sites de production et de distribution de trois à deux : un site pour l hébergement et un site pour l hôpital. A terme, des économies récurrentes de l ordre de $ par année sont envisagées. En , nous avons procédé à la réalisation des plans et devis et avons lancé les appels d offres. La prochaine année devrait permettre de réaliser les travaux de construction sur tous les sites. Faits saillants Conversion du centre d hébergement des Bois-Francs ( $) Tel que prévu au Plan de développement des services aux personnes âgées, on se prépare à transformer ce centre d hébergement pour apporter une solution durable aux besoins grandissants de services dans la communauté. Trois objectifs sont visés par le projet : rapatrier les services du soutien à domicile actuellement localisés au CLSC Saint-Louis, regrouper les activités de prêt d équipements du territoire qui sont réparties sur deux sites et enfin, réaménager les locaux du centre de jour gériatrique actuellement au sous-sol. En , nous avons procédé à la sélection des professionnels externes (ingénieurs et architectes). De nombreuses consultations ont été faites auprès du personnel pour valider les besoins et réaliser les plans et devis préliminaires. Les travaux débuteront au cours de la prochaine année pour se terminer en décembre Réaménagements au CLSC de l Érable ( $) Le service ambulatoire gériatrique et la physiothérapie externe sont davantage fréquentés, ce qui requiert des espaces plus vastes. Nous avons procédé à l embauche des professionnels (ingénieurs et architectes) et effectué la consultation du personnel en vue de l élaboration des plans et devis. Les travaux débuteront à l été Travaux au CLSC Suzor-Coté ( $) Les services offerts dans la communauté par le CLSC Suzor-Coté sont en constant développement, ce qui exerce une pression grandissante sur les locaux et espaces disponibles qui datent des années En , nous avons réalisé une première phase de travaux par l excavation du vide technique jusqu alors inhabitable, au sous-sol. On a récupéré mètres carrées pour y installer les archives. Une série d interventions en cascade sont prévues l an prochain. A terme, nous aurons réussi à tirer le meilleur parti du bâtiment actuel, une nette amélioration à l organisation et à l accès aux services de ce centre.

43 Oncologie et clinique pédiatrique (4,5 M $) L Agence a autorisé l agrandissement de la clinique d oncologie et l aménagement d une clinique pédiatrique à l Hôtel-Dieu d Arthabaska. Le projet de 4,5 M $ sera financé en partie par la Fondation Hôtel-Dieu d Arthabaska (1 M $). Les objectifs visés par le projet sont les suivants : en oncologie, offrir un environnement mieux adapté aux volumes actuels qui ont augmenté de 81 % au cours des 10 dernières années et aménager une pharmacie satellite conforme aux normes de l Ordre des pharmaciens du Québec. En pédiatrie, on cherche à combler une lacune dans l offre de services ambulatoires ainsi qu à aider au recrutement et à la rétention de nouveaux pédiatres. En , nous avons procédé à l embauche des architectes et ingénieurs et initié les démarches de consultation en vue de l ébauche des premières esquisses. Les plans et devis seront complétés en pour permettre d aller en appel d offres et débuter les travaux. Plan directeur clinique et immobilier (35 M $) Parallèlement, nous avons poursuivi les démarches en vue d obtenir l autorisation d actualiser notre Plan directeur clinique et immobilier. Rappelons que la phase 1, évaluée à 35 M $, permettra d agrandir et de réaménager le centre hospitalier Hôtel-Dieu d Arthabaska. On vise régler les problématiques reliées à l urgence, aux soins intensifs, aux cliniques externes, à la médecine de jour et à l hôpital de jour ainsi qu à la stérilisation actuellement localisée au bloc opératoire. L avis favorable de l Agence a été obtenu. Le projet est maintenant entre les mains du ministère de la Santé et des Services sociaux qui a effectué une visite de nos installations en vue de constater les problématiques. Nous attendons l autorisation du MSSS pour passer à l étape subséquente, le programme fonctionnel et technique, et aller de l avant pour la réalisation du projet souhaité. Agrandissement et réaménagement du centre hospitalier Hôtel-Dieu d Arthabaska. L image est à titre indicatif seulement. Faits saillants INFORMATIQUE ET TÉLÉCOMMUNICATION Téléphonie ( $) Le rehaussement des systèmes téléphoniques, avec migration vers la technologie IP (Internet Protocol) s est poursuivi. On a remplacé des équipements de 15 ans d âge en moyenne dans tous nos CLSC (CLSC Suzor-Coté, CLSC de l Érable, CLSC Saint-Louis et CLSC des Bois-Francs) et dans quatre de nos centres d hébergement (CHSLD du Chêne, CHSLD du Roseau, CHSLD des Étoiles-d Or et CHSLD de St-Eusèbe). Le déploiement se poursuivra en à l Hôtel-Dieu d Arthabaska à la suite des premières interventions effectuées en afin de fiabiliser le système. Ce rehaussement technologique contribue à l accessibilité, à la qualité et à la sécurité de nos services. 41

44 Dictée numérique ( $ ) Afin d améliorer le support à l activité clinique, on a remplacé le système central de dictée qui était en fin de vie utile et moins fiable. Le nouveau système répond à un enjeu majeur de permettre l utilisation par un nombre illimité d utilisateurs (médecins, transcripteurs) alors que l ancien système était plafonné à 200 utilisateurs. Mini-portables (9 500 $) On a procédé à l achat de 30 mini-portables pour permettre aux intervenants du soutien à domicile de compléter certains formulaires à la résidence de l usager (notes évolutives, profil médicamenteux, kardex infirmière). Cette façon de faire permet de passer plus de temps avec l usager et évite la transcription manuscrite au bureau. Faits saillants 42

45 OPTIMISATION INNOVATION Buanderie-lingerie La démarche régionale d optimisation des services de buanderie s est poursuivie. Depuis 2007, la performance du service de buanderie du CSSSAE s est améliorée de 50 % : la production est passée de 30,7 kg par heure travaillée en 2007 à 46 kg en Le niveau de production attendu au Québec, dans les buanderies du réseau de la santé et des services sociaux, est de 50 kg par heure travaillée, ce que nous devrions atteindre en avec les transformations en cours. Cette année, le processus de production a été revu à la buanderie. Nous avons remplacé des équipements désuets et non performants par des appareils très compacts, sécuritaires et plus productifs pour mieux répondre aux nouvelles techniques d ensachage du linge. Le pliage de la literie-lingerie devient l exception. La majorité des opérations se font maintenant sur un étage plutôt que deux, ce qui réduit les déplacements. Sur les unités de soins, de nouveaux chariots adaptés ont été introduits. Nous avons effectué ces changements avec la collaboration des équipes impliquées, à la buanderie et sur les unités de soins. Un comité de travail multipartite a accompagné la transition afin d en réduire les impacts. L implantation est complétée aux centres d hébergement du Tilleul, des Étoiles-d Or, du Chêne et du Roseau. Elle se poursuivra l an prochain dans les autres centres d hébergement ainsi qu à l Hôtel-Dieu d Arthabaska. Démarche Lean au soutien à domicile La démarche entreprise à l automne 2011 s est poursuivie cette année dans tous les secteurs d activités du soutien à domicile. En , les ergothérapeutes ont délégué davantage de tâches non professionnelles pour maximiser le potentiel de leur expertise auprès de la clientèle, ce qui s est traduit en accessibilité accrue. Chez les infirmières, les inhalothérapeutes et les nutritionnistes, on a introduit des notes cochées, ce qui facilite la collecte de données. Un nouvel outil de travail, l ordinateur portable, fait maintenant partie de l arsenal de l infirmière à domicile. Les volumes d activité du soutien à domicile sont à la hausse. Les listes d attente sont en diminution, sauf en réadaptation; toutefois, nous respectons les délais recommandés en fonction du niveau de priorité. La démarche Lean a également eu un effet positif sur le nombre d heures-service. Le tableau suivant illustre que les intervenants passent davantage de temps à domicile auprès des usagers. L augmentation va de 5,5 % à 18,6 %. Heures de services à domicile en présence de l usager Secteur du soutien à domicile Écart Soins infirmiers ,5 % Gestion de cas interventions sociales ,8 % Inhalothérapie ,8 % Ergothérapie ,6 % Nutrition ,6 % Physiothérapie ,8 % Auxiliaires aux services de santé et sociaux % Faits saillants Nous sommes convaincus que les changements réalisés ont contribué à faciliter l accessibilité et la continuité des services. Ils ont aussi permis aux personnes en grande perte d autonomie de continuer à demeurer à domicile le plus longtemps possible, en toute sécurité, et ainsi reporter une relocalisation en hébergement public. 43

46 Hauts consommateurs de services L approche de suivi systématique auprès des hauts consommateurs de services donne des résultats. En , 34 % des usagers de la cohorte suivie n ont pas eu recours à l urgence ou à l hospitalisation de façon répétée. Ce groupe est constitué de gens aux prises avec des problématiques chroniques de santé physique ou de santé mentale. Au départ, ces gens avaient un profil de 5 hospitalisations et plus et de 15 visites et plus à l urgence entre 2006 et Par une approche individualisée et une meilleure coordination de services, on observe que le recours à l hospitalisation et à l urgence a diminué de façon importante pour ces personnes. Voici les résultats. Coordination de services : cohorte 1 (137 usagers) Cohorte (nombre d usagers) Usagers différents hospitalisés Admissions Taux d admission par usager Taux d admission de la cohorte Hospitalisation ,1 2, ,5 2, ,7 1, ,6 1, * ,7 0,9 Faits saillants Cohorte (nombre d usagers) Usagers différents vus à l urgence Visites Joursprésence Heuresprésence Taux de visite par usager Taux de visite de la cohorte Urgence ,5 6, ,4 5, ,6 3, ,4 2, ,9 2,5 * L année n étant pas terminée de codifier, le nombre d usagers hospitalisés n est pas final. Le chiffre sera augmenté lorsque la compilation sera terminée. E-Learning en prévention et contrôle des infections Cette année, le CSSSAE a innové en participant à la création d une formation régionale de type E-Learning, offerte en ligne, en prévention et contrôle des infections, dont un module complet sur l hygiène des mains. Cette formation virtuelle a été expérimentée par les nouveaux employés. L expérience est positive. Stomothérapie projet régional Depuis juin 2012, avec le soutien de l Agence et de la Table des directrices de soins infirmiers des CSSS de la région, le CSSSAE a mené un projet régional en stomothérapie. Ce projet donne aux huit CSSS de la région l accès à une infirmière clinicienne spécialisée en stomothérapie. 44 Le but premier du projet est de mettre en commun l expertise de l infirmière clinicienne en stomothérapie et de supporter le développement des compétences dans les trois domaines d expertise de la stomothérapeute clinicienne (soins des plaies, soins des stomies, problèmes d incontinence).

47 Durant cette première année, l accent a été mis sur la formation du personnel, l élaboration d outils de travail ainsi que sur le soutien direct offert par une stomothérapeute, afin de développer l expertise dans les divers établissements. En date du 31 mars 2013, 251 infirmières de la région ont été formées et sont devenues des agents multiplicateurs pour les soins de plaies. De plus, 31 documents de référence ont été élaborés et rendus accessibles à tous les CSSS de la région. Depuis, cinq des huit CSSS ont adopté un mécanisme de suivi formel pour les soins de plaies. À ce jour, nous avons la confirmation de l Agence que ce projet se poursuivra pour une deuxième année consécutive, ce qui permettra de consolider le plan de travail établi au départ. Réduction des dépenses de nature administrative Grâce à différentes mesures d optimisation, l établissement a respecté la Loi 100 visant le retour à l équilibre budgétaire en et la réduction de la dette. Cette loi adoptée par l Assemblée nationale à la suite du discours du budget du 30 mars 2010 prévoit les mesures suivantes : le non-remplacement d un départ à la retraite sur deux du personnel cadre et des secteurs de l administration ainsi que la réduction de 25 % des frais de formation, de publicité et de déplacement du personnel administratif. Le CSSSAE a contribué au plan d action régional. La portion de l établissement pour s élève à $, ce qui représente 12,7 % de la contribution de la région. Feuille de temps électronique En , l établissement a complété le déploiement de la feuille de temps électronique amorcé l an dernier. Il s agit d un dossier régional d optimisation du processus de paie. Du point de vue des améliorations, on trouve maintenant les transactions de l horaire de travail et les données de paie dans un même module. Cela a éliminé un volume important de transactions manuelles, comme le démontre le tableau suivant. Transactions de paie Transactions de paie automatiques aux 2 semaines manuelles aux 2 semaines Avant Après Les feuilles de temps papier ont été éliminées, ce qui facilite l inscription pour les employés qui couvrent plusieurs installations, ainsi que le contrôle du retour des fiches papier des employés répartis dans les 13 installations de l établissement. Les employés et les gestionnaires se familiarisent graduellement avec cette nouvelle méthode. Le support accordé par le chargé de projet constitue la pierre angulaire de cette transition. Faits saillants 45

48 COMMISSAIRE LOCAL AUX PLAINTES ET À LA QUALITÉ DES SERVICES Le commissaire local aux plaintes et à la qualité des services est responsable envers le conseil d administration du respect des droits des usagers et du traitement diligent de leurs plaintes. Au cours de la dernière année, 163 plaintes ont été conclues. Des mesures correctives ou des recommandations ont été appliquées dans 54,4 % des cas. Sur les 13 recommandations formulées, 12 sont actualisées au 31 mars Nombre de plaintes Année Plaintes Interventions Assistance Consultation Délai de traitement Les plaintes ont été traitées dans le délai de 45 jours prévu par la loi, dans 98,8 % des cas. Satisfaction de la clientèle Catégorie d objets * Motif de plaintes Traitement complété Objets de plaintes * Interventions Total % Objets de plaintes * Interventions Total % Accessibilité ,63 % ,83 % Aspect financier ,12 % ,35 % Droits particuliers % ,15 % Milieu et ressources ,13 % ,84 % Relations interpersonnelles ,37 % ,03 % Soins et services ,75 % ,28 % Autres 1 1 0,52 % Total % % * Une plainte peut contenir plusieurs objets d insatisfaction. Améliorations apportées à la suite d une plainte Dans l analyse d une plainte, on cherche à voir dans quelle mesure on peut améliorer les façons de faire pour éviter que d autres personnes vivent la même situation. Voici quelques exemples de correctifs apportés : Rédaction d un aide-mémoire sur l allaitement pour les infirmières du centre naissance-famille. Modification des pratiques en pédopsychiatrie en lien avec le consentement des mineurs de 14 ans et plus. 46 Par ailleurs, le centre de prélèvements continue de faire l objet d une attention soutenue pour assurer la satifaction des usagers quant au temps d attente sur place, dans un contexte où nous cherchons à répondre à des volumes d activité considérablement augmentés.

49 Témoignages de satisfaction Le commissaire local a reçu 146 commentaires (lettres, cartes, notes) témoignant de l appréciation des soins et services rendus par le personnel et les médecins. Promotion du code d éthique Sous le thème «Le respect c est contagieux, propageons le respect», la campagne lancée en 2013 a apporté des résultats. Quatre mois après son lancement, on enregistre une baisse de 54 % des plaintes ayant trait aux relations interpersonnelles, comparativement à la même période l an dernier. Des lanières de cou au thème de la campagne et des autocollants sur les cartes d identité ont servi d appui pour rappeler l importance du respect entre collègues, avec les usagers et résidents mais aussi dans les relations de la clientèle envers le personnel et les médecins. Rapport annuel du Commissaire local Le rapport annuel sur la procédure d examen des plaintes peut être obtenu auprès de la Direction générale. Satisfaction de la clientèle 47

50 SONDAGES La satisfaction de la clientèle est en hausse dans nos 3 missions : CLSC, hôpital et centres d hébergement. Les sondages ont été effectués en juin 2012 par un organisme indépendant, soit Agrément Canada et le Conseil québécois d agrément. Au total, 773 usagers du CLSC et de l hôpital ont répondu à un sondage téléphonique. En centre d hébergement, 54 résidents ont été rencontrés et 102 membres de leur famille ont été questionnés par le Conseil québécois d agrément. Voici les résultats en bref. Dimensions RÉSULTATS DU SONDAGE CLIENTÈLE (773 usagers) Courte durée (CLSC et hôpital) CSSSAE 2006 CSSSAE 2009 CSSSAE 2012 Autres établissements 2012 Relations avec le client 87,66 % 88,59 % 90,43 % 89 % Prestation professionnelle 84,09 % 86,03 % 87,50 % 86 % Organisation des services 80,24 % 82,10 % 85,44 % 83 % Dimensions RÉSULTATS DU SONDAGE CLIENTÈLE Hébergement (102 proches et 54 résidents) CSSSAE 2006 CSSSAE 2009 CSSSAE 2012 Autres établissements 2012 Relations avec le client 78,23 % 80,39 % 84,41 % 83 % Prestation professionnelle 78,39 % 79,97 % 82,62 % 80 % Organisation des services 79,39 % 78,02 % 82,53 % 81 % Satisfaction de la clientèle Relations avec le client L aspect des relations avec le client est la dimension qui affiche le plus haut résultat dans les deux sondages. Cette dimension englobe le respect de la personne et de ses droits, la confidentialité et l empathie. On peut en conclure que les intervenants font preuve d humanisme dans leurs rapports avec les usagers et résidents. Il s agit là d une valeur importante du code d éthique de l établissement. Prestation professionnelle Cette dimension fait référence à l expertise. Les usagers et résidents font part de leur satisfaction à l égard de la compétence des intervenants. Ils considèrent les intervenants habiles à leur procurer un sentiment de sécurité. Organisation des services L organisation des services réfère à différentes dimensions : la simplicité dans l utilisation ou la compréhension des services, la continuité dans la prise en charge de l usager et la circulation de l information, l accessibilité, la rapidité d obtention d un rendez-vous et le confort de l environnement physique. 48 La courbe de satisfaction croissante depuis 2006 est un indicateur que nos efforts d amélioration continue ont porté.

51 Tableau de bord Planification stratégique Résultats - 5 axes Indice d atteinte des résultats Indicateurs mesurées Plan d action suivis : 82/85 Indicateurs de résultats : 129 Indicateurs de processus : 82 Plans abandonnés : 3 DG DPFSPSM DPPPA DPSP DRH DRIP DSF DSI DSPAM DSTA Acronymes Direction générale Direction des programmes Famille, Santé publique et Santé mentale Direction du programme Personnes en perte d autonomie Direction du programme Santé physique Direction des ressources humaines Direction des ressources informationnelles, performance et direction associée à la DSPAM Direction des services financiers Direction des soins infirmiers Direction des services professionnels et affaires médicales Direction des services techniques et d alimentation La planification stratégique est disponible au sous l onglet Publications. Données opérationnelles et financières 49

52 Tableau de bord Ententes de gestion Résultats Cible Résultats DIRECTION DU PROGRAMME SANTÉ PHYSIQUE Écart à la cible Appréciation SANTÉ PHYSIQUE Services d urgence Accessibilité Séjour moyen sur civière (heures) 9,31 Séjour moyen sur civière des personnes de 75 ans et plus (heures) Pourcentage de séjour de 48 heures et plus sur civière Pourcentage de séjour de 48 heures et plus sur civière des personnes de 75 ans et plus 12,89 Volume de production pour certains services spécialisés Max. 12 Max. 12 9,78-18,5 % 13,59 +13,3 % 0,78 % 1 % 1,07 % +7 % 2,04 % 0,8 % 2,57% +157 % Données opérationnelles et financières Accessibilité Arthroplasties de la hanche réalisées ,9 % Arthroplasties du genou réalisées ,7 % Chirurgies de la cataracte réalisées ,2 % Chirurgies d un jour réalisées (excluant cataractes) ,3 % Chirurgies avec hospitalisation réalisées (excluant PTH et PTG) Pourcentage de patients inscrits au mécanisme central traités dans les délais pour une arthroplastie totale de la hanche Pourcentage de patients inscrits au mécanisme central traités dans les délais pour une arthroplastie totale du genou Pourcentage de patients inscrits au mécanisme central traités dans les délais pour une chirurgie de la cataracte ,4 % 99 % 90 % 100 % +11,1 % 100 % 90 % 99,4 % +10,4 % 100 % 90 % 99,9 % +11 % Légende Engagement atteint ou dépassé Engagement atteint entre 80 et 90 % Engagement atteint à 90 % et plus Engagement atteint à 80 % ou moins 50

53 DIRECTION DU PROGRAMME PERSONNES EN PERTE D AUTONOMIE Résultats Cible Résultats PERTE D AUTONOMIE LIÉE AU VIEILLISSEMENT Services dans le milieu de vie Accessibilité Continuité Nombre de personnes en perte d autonomie recevant des services de soutien à domicile (mission CLSC) Nombre moyen d interventions en soutien à domicile reçues par les personnes en perte d autonomie Écart à la cible Appréciation ,28 % 30,7 24,4 46,1 +88,9 % Services offerts aux personnes hébergées en milieu de vie substitut Nombre moyen d heures travaillées par jour/présence en soins infirmiers et d assistance 3,2 3 3,24 +8 % Continuité dans les CHSLD Nombre moyen d heures travaillées par jour/présence en services professionnels CHSLD 0,23 0,23 0,23 0 % Soins palliatifs (Santé physique) Accessibilité Continuité Nombre d usagers desservis en soins palliatifs à domicile Nombre moyen d interventions par usager en soins palliatifs à domicile ,3 % 30, ,5 +90,6 % DÉFICIENCE PHYSIQUE (DP) Services de première ligne : soutien à domicile offert aux personnes et à leur famille Nombre de personnes ayant une déficience physique recevant des services de soutien à domicile (mission CLSC) Accessibilité Continuité Nombre moyen d interventions en soutien à domicile, par usager (DP) (mission CLSC) ,4 % 20 17,9 22,8 +27,4 % DÉFICIENCE INTELLECTUELLE ET TROUBLE ENVAHISSANT DU DÉVELOPPEMENT Services de première ligne : soutien à domicile offert aux personnes et à leur famille Nombre de personnes ayant une déficience intellectuelle ou un trouble envahissant du développement recevant des services de soutien à domicile par les CSSS (mission CLSC) Accessibilité Continuité Nombre moyen d interventions en soutien à domicile dispensées par les CSSS (mission CLSC), par usager : déficience intellectuelle ou trouble envahissant du développement ,3 % 13 19, ,4 % Données opérationnelles et financières 51

54 Résultats Cible Résultats Écart à la cible DIRECTION DES PROGRAMMES FAMILLE, SANTÉ PUBLIQUE ET SANTÉ MENTALE JEUNES EN DIFFICULTÉ Services de première ligne offerts aux jeunes en difficulté Accessibilité Continuité Nombre d usagers (jeunes et leur famille) rejoints (mission CLSC) Nombre moyen d interventions par usager (jeunes et famille) (mission CLSC) Appréciation ,9 % 6,9 7 5,7-18,6 % Données opérationnelles et financières SANTÉ MENTALE Nombre d usagers souffrant de troubles mentaux ayant reçu des services de 1 re ligne en santé mentale (mission CLSC) Accessibilité DÉFICIENCE PHYSIQUE Accessibilité Continuité Nombre d usagers dont le délai d accès aux services de 2 e ligne en santé mentale est supérieur à 60 jours Nombre de places en soutien d intensité variable dans la communauté pour des adultes de 18 ans et plus mesuré par le nombre moyen d adultes qui ont reçu ces services Séjour moyen sur civière à l urgence pour des problèmes de santé mentale (heures) Pourcentage de séjour de 48 heures et plus sur civière à l urgence pour un problème de santé mentale Nombre d usagers ayant une déficience physique dont la famille reçoit des services de soutien par allocation directe ,2 % ,7 % 106, ,8-30,9 % 8,81 Max. 10 9,7-3 % 0,1 % 0,5 % 0,7 % +40 % ,5 % DÉFICIENCE INTELLECTUELLE ET TROUBLE ENVAHISSANT DU DÉVELOPPEMENT Nombre d usagers ayant une déficience intellectuelle (DI Accessibilité ou TED dont la famille reçoit Continuité des services de soutien (répit, % gardiennage, dépannage) par allocation directe 52 Légende Engagement atteint ou dépassé Engagement atteint entre 80 et 90 % Engagement atteint à 90 % et plus Engagement atteint à 80 % ou moins

55 Résultats Cible Résultats SERVICES GÉNÉRAUX ACTIVITÉS CLINIQUES ET D AIDE Écart à la cible Appréciation Services psychosociaux généraux Accessibilité Continuité Nombre d usagers desservis par les services psychosociaux en CSSS (mission CLSC) Nombre moyen d interventions par usager réalisées dans le cadre des services psychosociaux en CSSS (mission CLSC) ,6 % 3,3 3,86 3,3-14,5 % DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES PROGRAMME SOUTIEN Ressources humaines Ratio entre le nombre d heures assurance-salaire et le nombre d heures travaillées Ratio des heures supplémentaires travaillées par le personnel infirmier Ratio des heures travaillées par du personnel clinique à l emploi des agences privées (infirmières) 5,83 % 5,7 % 5,95 % +4,4 % 5,17 % 6,26 % 5,3 % -15,3 % 0,88 % 3,41 % 0,49 % -85,6 % DIRECTION DES SOINS INFIRMIERS SANTÉ PUBLIQUE Prévention et contrôle des infections nosocomiales Qualité Ratio d infirmières (équivalent temps complet) affectées au programme de prévention des infections nosocomiales Comité de prévention et de contrôle des infections nosocomiales (PCI) fonctionnel Programme structuré de prévention et de contrôle des infections nosocomiales 3,8 3,5 3,8 0 4 rencontres 4 rencontres 4 rencontres 0 oui oui oui - Données opérationnelles et financières 53

56 Portrait des statistiques de l organisation Centre hospitalier Hôtel-Dieu d Arthabaska Durée moyenne de séjour des usagers hospitalisés 6,6 6,5 Admissions Jours-présence Taux d occupation (sur 365 jours) 87,4 % 90,3 % Données opérationnelles et financières 54 Centres d hébergement Milieux de vie Admissions Jours-présence Hébergement permanent Centre d hébergement de Saint-Eusèbe Centre d hébergement des Étoiles-d Or Centre d hébergement des Quatre-Vents Centre d hébergement du Chêne (1) Centre d hébergement du Roseau (2) Centre d hébergement du Sacré-Cœur Centre d hébergement du Tilleul* Centre d hébergement des Bois-Francs * Pavillon Bujold- Lefebvre (RI) (3) Durée moyenne de Taux d occupation Moyenne d âge au séjour au 31 mars moyen % 31 mars , ,4 98, ,5 96, ,5 99, , ,6 99, ,3 98, n/d 5 n/d n/d n/d n/d 90,4 n/d n/d ,8 96, Pavillon Marchand (RI) (3) ,4 90, RI Sérénade (3) ,1 98, RI de l Amitié (3) ,9 99, Durée moyenne Milieux de vie Admissions Jours-présence de séjour au 31mars Taux d occupation moyen % Moyenne d âge au 31 mars Hébergement temporaire Centre d hébergement de Saint-Eusèbe ,7 n/d Centre d hébergement des Bois-Francs (1) 7 83 n/d 17 n/d Centre d hébergement des Étoiles-d Or 1 27 n/d n/d 80 Centre d hébergement des Quatre-Vents n/d 63,7 n/d Centre d hébergement du Chêne (1) 108 n/d ,9 78 Centre d hébergement du Roseau (2) n/d 55,1 80 Centre d hébergement du Sacré-Cœur n/d n/d n/d n/d n/d Centre d hébergement du Tilleul ,9 72 Dans la communauté (RNI) ,7 48,5 76 (1) Excluant l hébergement temporaire (2) Excluant l URFI, l UTRF et incluant les lits de débordements (3) Ressource intermédiaire * Durant les travaux d agrandissement du CH du Tilleul, les résidents ont été hébergés au CH des Bois-Francs.

57 Soins et services Santé physique Urgence Visites ambulatoires Patients sur civière Pourcentage de 48 hres et + sur civière 0,78 % 1,07 % Séjour moyen sur civière des usagers de 65 ans à 74 ans (heures) 11 11,56 Séjour moyen sur civière des usagers de 75 ans et + (heures) 12,89 13,59 Délai moyen avant demande d admission (heures) 6,4 6,5 Consultations externes Consultations externes spécialisées (visites) Allergie Vasculaire Urologie Radio-oncologie - - Dermatologie Gériatrie Gynécologie Médecine interne Phlébologie Microbiologie 38 5 Neurochirurgie Obstétrique ORL Orthopédie Ophtalmologie Centre de grossesse Chirurgie consultations externes Musculo-squelettique Total Services de santé courants Érable Suzor Grand total Hémato-oncologie Visites * Médecine de jour Visites ** ** * Il y a eu correction durant l année. ** Inclus la pédiatrie de jour. Données opérationnelles et financières 55

58 Bloc opératoire (chirurgies ciblées par le mécanisme d accès) Arthroplasties de la hanche réalisées (PTH) Arthroplasties du genou réalisées (PTG) Chirurgies de la cataracte réalisées Chirurgies d un jour réalisées (excluant cataractes) Chirurgies avec hospitalisation réalisées (excluant PTH et PTG) Pourcentage de patients inscrits au mécanisme central, traités dans les délais pour une arthroplastie totale de la hanche 99 % 100 % Pourcentage de patients inscrits au mécanisme central, traités dans les délais pour une arthroplastie totale du genou 100 % 99,4 % Pourcentage de patients inscrits au mécanisme central, traités dans les délais pour une chirurgie de la cataracte 100 % 99,9 % Bloc opératoire (production totale) (nombre de patients) Chirurgie d un jour Chirurgie avec hospitalisation Total Services de santé courants Usagers différents (Suzor-Coté) Interventions (Suzor-Coté) Usagers différents (Érable) Interventions (Érable) Réadaptation Audiologie Heures de prestation de services Jours-traitements Données opérationnelles et financières Ergothérapie Heures de prestation de services Jours-traitements Ergothérapie à domicile Usagers Interventions Physiothérapie Heures de prestation de services Jours-traitements Physiothérapie à domicile Usagers Interventions Orthophonie Heures de prestation de services Jours-traitements Orthophonie pour enfants en CLSC Usagers Interventions différentes

59 Inhalothérapie HDA Bénéficiaires externes Bénéficiaires au lit Inhalothérapie à domicile Usagers différents (Suzor-Coté) Interventions différentes (Suzor-Coté) Usagers différents (Érable) Interventions différentes (Érable) Inhalothérapie autres Usagers différents (Suzor-Coté) Interventions différentes (Suzor-Coté) Usagers différents (Érable) Interventions différentes (Érable) Personnes en perte d autonomie Unité de courte durée gériatrique Admissions Jours-présence Durée moyenne de séjour (jours) 24,7 23,6 Taux d occupation 95,6 % 96,9 % Unité de réadaptation fonctionnelle intensive Admissions Jours-présence Durée moyenne de séjour (jours) Taux d occupation 78,1 % 68,7 % Soins posthospitaliers Admissions Jours-présence Durée moyenne de séjour (jours) Taux d occupation 111,1 % 100,5 % Centre de jour Dossiers actifs au 31 mars Présences réelles Taux d occupation 103 % 97,9 % Inscriptions Départs Services ambulatoires gériatriques Dossiers actifs au 31 mars Présences réelles Taux d occupation 64 % 62 % Inscriptions Départs Données opérationnelles et financières 57

60 Soutien à domicile Services Nombre d usagers Nombre d interventions Personnes en perte d autonomie Santé physique Soins palliatifs DI/TED Déficience physique Services Nombre de suivis USAGERS Nombre d interventions Soins infirmiers Gestion de cas interventions sociales Inhalothérapie Ergothérapie Nutrition Physiothérapie Auxiliaires en santé et services sociaux/aide à domicile * Prêts d équipements : Prêts d équipements : * Note: le mode gré à gré a généré interventions. Santé mentale et Dépendances Données opérationnelles et financières Psychiatrie adulte (à l unité d hospitalisation - 21 lits) Jours-présence Durée moyenne de séjour 20 jours 21 jours Taux d occupation moyen 102,6 % 112 % Psychiatrie adulte (à l hôpital de jour) Admissions Durée moyenne de séjour (jours) 41,45 38,57 Rencontres individuelles (sessions) Visites Psychiatrie adulte (au centre de soins spécialisés) Admissions Durée moyenne de séjour (semaines) 15,1 12,2 Rencontres individuelles (sessions) Visites Santé mentale adulte (CLSC 1 re ligne) Services ambulatoires (usagers rencontrés) Services psycho-sociaux (usagers rencontrés) Services psycho-sociaux (rencontres) Dépendances Usagers différents Interventions

61 Accueil-Évaluation-Orientation (AEO social) Demande de services Usagers différents Demandes Usagers et interventions Usagers différents Interventions SERVICES À LA Famille, SERVICEs EN Santé publique, SANTÉ MENTALE JEUNESSE, SERVICES EN DÉFICIENCE INTELLECTUELLE ET TED, ORTHOPHONIE Mission centre hospitalier Accouchements Accouchements (incluant morts-nés) Pourcentage de césariennes 20 % 11,7 % Pourcentage d accouchements provoqués 19,5 % 18,8 % Pourcentage d épidurales (vivants seulement) 91,4 % 86,2 % Service de pédiatrie Enfants hospitalisés Enfants ayant utilisé les services en pédiatrie de jour Pédopsychiatrie Consultations (urgence, étage, externe) (incluant nouveaux cas) Externes Mission CLSC Service psychosiciaux petite enfance et enfance jeunesse Usagers différents ** n/d Interventions ** n/d ** n/d : Données non disponibles, en raison de l introduction de nouveaux centres d activités en santé publique rendant les données antérieures non comparables. Développement, adaptation et intégration sociale (0-5 ans) (SIPPE) Usagers différents ** n/d 715 Interventions ** n/d 5310 ** n/d : Données non disponibles, en raison de l introduction de nouveaux centres d activités en santé publique rendant les données antérieures non comparables. Développement, adaptation et intégration sociale (6-17ans) (ITSS chez les jeunes âgés de moins de 18 ans) Usagers différents ** n/d 188 Interventions ** n/d 385 ** n/d : Données non disponibles, en raison de l introduction de nouveaux centres d activités en santé publique rendant les données antérieures non comparables. Données opérationnelles et financières Services de nutrition en petite enfance et enfance jeunesse Usagers différents ** n/d 553 Interventions ** n/d ** n/d : Données non disponibles, en raison de l introduction de nouveaux centres d activités en santé publique rendant les données 59 antérieures non comparables.

62 Santé maternelle et infantile Usagers différents ** n/d Interventions ** n/d ** n/d : Données non disponibles, en raison de l introduction de nouveaux centres d activités en santé publique rendant les données antérieures non comparables. Service d orthophonie (petite enfance) Usagers différents Interventions Services de santé dentaire Usagers différents Interventions Service de santé en milieu scolaire Usagers différents ** n/d 541 Interventions ** n/d ** n/d : Données non disponibles, en raison de l introduction de nouveaux centres d activités en santé publique rendant les données antérieures non comparables. Maladies infectieuses : immunisations Vaccination en milieu scolaire Usagers différents ** n/d Interventions ** n/d ** n/d : Données non disponibles, en raison de l introduction de nouveaux centres d activités en santé publique rendant les données antérieures non comparables. Maladies infectieuses : immunisations Primovaccination (vaccination des bébés) Usagers différents ** n/d Interventions ** n/d Données opérationnelles et financières ** n/d : Données non disponibles, en raison de l introduction de nouveaux centres d activités en santé publique rendant les données antérieures non comparables. Maladies infectieuses : immunisations Vaccination anti-grippale Usagers différents Interventions Maladies infectieuses : MADO, signalements et éclosions Santé des voyageurs Usagers différents ** n/d Interventions ** n/d ** n/d : Données non disponibles, en raison de l introduction de nouveaux centres d activités en santé publique rendant les données antérieures non comparables. Maladies infectieuses : MADO, signalements et éclosions Maladies infectieuses Usagers différents ** n/d Interventions ** n/d ** n/d : Données non disponibles, en raison de l introduction de nouveaux centres d activités en santé publique rendant les données antérieures non comparables.

63 Maladies infectieuses Préventions des ITSS chez les adultes Usagers différents ** n/d Interventions ** n/d ** n/d : Données non disponibles, en raison de l introduction de nouveaux centres d activités en santé publique rendant les données antérieures non comparables. Clinique santé-sexualité Planning familial et contraception Usagers différents ** n/d Interventions ** n/d ** n/d : Données non disponibles, en raison de l introduction de nouveaux centres d activités en santé publique rendant les données antérieures non comparables. Saines habitudes de vie Centre d abandon du tabac Usagers différents Interventions Santé mentale jeunesse Usagers différents Interventions Services en déficience intellectuelle et TED Usagers différents Interventions Services d interventions communautaires Usagers différents n/d 16 Interventions n/d 129 Services professionnels Laboratoires Procédures réalisées Imagerie médicale Examens réalisés Médecine nucléaire Examens réalisés Données opérationnelles et financières Pharmacie Pharmacie Activités distribution

64 Services de soutien Service d alimentation Repas préparés Repas vendus Buanderie Kilogrammes de linge souillé traités Ressources humaines Personnel détenteur de postes Gestionnaire - Temps complet Gestionnaire - Temps partiel régulier (Équivalents temps complet) 4 5 Personnel syndiqué - Temps complet (Nombre de personnes) Personnel syndiqué - Temps partiel (Nombre de personnes) Personnel syndiqué - Équivalents temps complet Personnel non détenteur de postes (occasionnels) Nombre d heures rémunérées au cours de la dernière année Équivalent à temps complet Main-d œuvre indépendante (heures) Temps supplémentaire (heures) Assurance salaire (heures) Données opérationnelles et financières 62 Stagiaires (semaines de stages) Niveau secondaire 1 206, ,4 Niveau collégial ,4 Niveau universitaire (médecine) 721,8 833 Niveau universitaire (autre que médecine) 238,2 298,8 Nombre de lits dressés Installations Hôtel-Dieu d Arthabaska Centre d hébergement de Saint-Eusèbe Centre d hébergement des Étoiles-d Or Centre d hébergement des Quatre-Vents Centre d hébergement du Chêne Centre d hébergement du Roseau* Centre d hébergement du Sacré-Cœur Centre d hébergement du Tilleul * Incluant l unité de réadaption fonctionnelle intensive (URFI).

65 Rapport de l auditeur indépendant Données opérationnelles et financières 63

66 Rapport de l auditeur indépendant Données opérationnelles et financières 64

67 Rapport financier Données opérationnelles et financières 65

68 Données opérationnelles et financières 66

69 Données opérationnelles et financières 67

70 Données opérationnelles et financières 68

71 Données opérationnelles et financières 69

72 Données opérationnelles et financières 70

73 Données opérationnelles et financières 71

74 Données opérationnelles et financières 72

75 73 Données opérationnelles et financières

76 Données opérationnelles et financières 74

77 Conseils et comités CONSEIL D ADMINISTRATION Collège électoral M. Marcel Dubois, président M. André Poirier, vice-président M. Denys Thériault, trésorier M. Claude Charland, secrétaire Mme Anne Beauchesne Mme Gilberte Brassard Dr Jacques Croteau Mme Johanne Desrosiers M. Michel Fréchette Mme Annie-Claude Frigon Mme Mélanie Girard M. Yves Hébert M. Jacques Leroux M. François Roberge Mme Louise Savard Mme Lise Soucy Mme Danielle Thibodeau Mme Nicole Vallée Agence Comité des usagers Cooptation Directeur général CM Comité des usagers CMDP Agence Cooptation CII Population Cooptation Cooptation Personnel non clinique Population Cooptation Fondations Cooptation Comité de gouvernance et d éthique Mme Louise Savard, présidente M. Yves Hébert, vice-président M. Claude Charland, secrétaire M. Marcel Dubois M. André Poirier M. Denys Thériault Comité de vérification M. Denys Thériault, président M. Michel Fréchette Mme Danielle Thibodeau Comité de révision Mme Nicole Vallée, présidente Dr Jacques Croteau Dre Marie-Josée Martel Comité d éthique clinique Dr Céline Cotte, présidente Mme Johanne Beaumont, psychologue, vice-présidente Me Hélène Doucet, avocate, secrétaire Mme Marie-Josée Beauvais, intervenante sociale Mme Marie-Andrée Boivin, professeur en philosophie et en éthique Mme Colombe Brassard, infirmière, CLSC de l Érable Mme Danielle Ferron, pharmacienne Dr Claude Richard, interniste Mme Claire Royer, infirmière, CH du Roseau Mme Louise Savard, nommée par la CA M. Normand Tardif, animateur de pastorale Comité de vigilance et de la qualité M. André Poirier, président M. Jacques Leroux Mme Nicole Vallée Membres d office M. Claude Charland, directeur général Mme Christiane Desmarais, commissaire locale aux plaintes et à la qualité des services Conseils et comités 75

78 Conseil des médecins, dentistes et pharmaciens Le conseil des médecins, dentistes et pharmaciens (CMDP) et ses comités, de concert avec les départements et services, ont veillé au contrôle et à l évaluation de la qualité de l acte, à l élaboration de protocoles de soins et de règles d utilisation des médicaments. Composition du comité Dre Deborah Monaghan, présidente Dre Claudine Archambault, vice-présidente Dre Marie-Josée Martel, vice-présidente Dr François Chabot Dr Pierre Deshaies Dr Marc Lamothe Mme Amélie Lefebvre, pharmacienne Dr Robert Picard Membres d office Dr Christian Vinette, directeur des services professionnels et affaires médicales M. Claude Charland, directeur général Conseils et comités 76 Évaluation de la qualité des actes médicaux, dentaires et pharmaceutiques Modifications apportées au cheminement d élaboration et d approbation des ordonnances collectives. Suivi des ordonnances de traitement et d hébergement selon les jugements émis par la Cour supérieure. Révision des rapports annuels des comités et sous-comités médicaux. Adoption du règlement relatif au processus décisionnel pouvant mener à l utilisation de mesures de contrôle (contention et isolement). Études par critères explicites : présentation au comité d évaluation médicale, dentaire et pharmaceutique ainsi qu en assemblée générale du CMDP. Recrutement Au 31 mars 2013, le CMDP compte 192 membres (142 membres actifs soit 66 médecins omnipraticiens et 76 médecins spécialistes, ainsi que 35 membres associés et 15 membres conseils). Admission de dix médecins, soit sept médecins spécialistes et trois médecins omnipraticiens. En spécialité, les arrivées sont les suivantes : un chirurgien, un interniste, trois radiologistes, une radiooncologue et un chirurgien-dentiste. Aucun pharmacien. Démission de neuf médecins, soit cinq médecins spécialistes (deux radiologistes, deux psychiatres, un ORL et chirurgien cervicofacial) ainsi que quatre médecins omnipraticiens. Enseignement médical Accueil et hébergement de 174 étudiants en médecine, dont 60 externes et 106 résidents, pour des stages de quelques semaines à quelques mois. L établissement est affilié à l Université de Sherbrooke. Comités médicaux Comité d évaluation médicale, dentaire et pharmaceutique Dr Claude Baril, président Sous-comité d évaluation de l acte médical et pharmaceutique du CLSC et des CHSLD - secteur Érable Dr Réal Racine, président Sous-comité d étude de la mortalité maternelle et périnatale Dre Carole Ménard, présidente Comité de prévention des infections Dr André Poirier, président Comité de pharmacologie Dr Marc Lamothe, président Comité des soins intensifs Dre Isabel Quintin, présidente Comité d examen des titres Dr Louis Auger, président Comité de perfectionnement professionnel Dre Lyne Thériault, présidente

79 CONSEIL DES INFIRMIÈRES ET INFIRMIERS Le Conseil des infirmières et infirmiers est responsable de l appréciation générale de la qualité des actes infirmiers posés dans l établissement. Composition du comité Mme Martine Dubuc, présidente Mme Isabelle Binette, vice-présidente Mme Sophie Côté, agente de communication Mme Karine Paradis, secrétaire Mme Caroline Tessier, conseillère Mme Catherine Benjamin, conseillère Membres d office Mme Josée Michaud, présidente CIIA Mme Annick Labranche, secrétaire CIIA * M. Simon Lessard, vice-président CIIA * Mme Annie-Claude Frigon, conseillère à la qualité des actes infirmiers Mme Hélène Hinse, directrice des soins infirmiers M. Claude Charland, directeur général *Mme Labranche et M. St-Pierre participent au CECII à tour de rôle Faits saillants Le CII, de concert avec le CIIA, a posé plusieurs actions liées à l amélioration de la pratique sous les angles de la qualité, de la sécurité, ainsi que de l évaluation, du maintien et du développement des compétences de ses membres. Appréciation de la qualité et de la sécurité de l acte infirmier Suivi de la mise en œuvre du plan d amélioration découlant de l inspection professionnelle de l Ordre des infirmières et infirmiers du Québec en Élaboration d un plan d action suite à l évaluation de l unité des soins intensifs avec l Instrument global d évaluation de la qualité des soins infirmiers. Amélioration de la pratique Audits sur les éléments suivants : Plan thérapeutique infirmier, soins de plaies, prévention des chutes, personnes ayant chuté. Audits (hiver 2013) suite à la diffusion du Guide de référence pour la rédaction des notes évolutives infirmières (avril 2012). Participation au comité de gestion des risques pour la prévention des chutes. Mise en place d un sous-comité concernant les erreurs de médication dont les travaux débuteront en Formations ciblées pour le personnel infirmier dans les différents secteurs (ex. : soins de plaies, santé mentale, santé scolaire, approche multidisciplinaire de prévention des risques obstétricaux). Conseils et comités Évaluation, maintien et développement des compétences Suivi de la nouvelle norme de l OIIQ depuis 2012, quant à la formation obligatoire de 20 heures par an pour les infirmières et infirmiers, dont 7 heures doivent être accréditées. Suivi de la norme de l OIIAQ depuis 2010, quant à la formation obligatoire de 10 heures par an pour les infirmières et infirmiers auxiliaires. Activités de formation individuelles ou de groupe découlant de la Loi 90 modifiant le Code des professions, laquelle introduit un nouveau partage des champs d exercice professionnel dans le domaine de la santé. 77

80 CONSEIL MULTIDISCIPLINAIRE Conseils et comités 78 Le conseil multidisciplinaire regroupe une trentaine de professions du domaine de la santé et des services sociaux. Composition du comité Mme Julie Routhier, présidente Mme Evelyne Baril, vice-présidente Mme Sandra Bergeron, secrétaire Mme Mylène Bolduc, conseillère Mme Marie-Andrée Fauteux, trésorière Mme Geneviève Frigon, conseillère Mme Lucie Luneau, conseillère Mme Caroline Mailhot, conseillère Membres d office M. Jean-François Bussières, directeur des programmes Famille, Santé publique et Santé mentale M. Claude Charland, directeur général Faits saillants Le conseil multidisciplinaire a poursuivi ses activités d appréciation et d amélioration de la pratique professionnelle, sous les angles de la qualité et de la sécurité. Amélioration de la pratique Certains groupes de professionnels ciblés ont présenté leur plan d action ou leur rapport d évaluation. Plan d action. Psychologues. Projet: Élaboration d un rapport d évaluation initiale. Avril Plan d action. Archivistes. Projet: Rapport pour valider la saisie des données hospitalières (diagnostics, traitements). Décembre Plan d action. Agente de communication. Projet: Sondage sur l utilisation d intranet. Février Rapport d évaluation. Intervenants sociaux. Projet: Aide-mémoire pour l intervenant social assigné à témoigner au tribunal. Mai Rapport d évaluation. Ergothérapeutes. Projet: Révision des outils professionnels existants (formulaires) et création de nouveaux formulaires pour les programmes Hébergement, Services ambulatoires gériatriques, Unité de réadaptation fonctionnelle intensive. Décembre Rapport d évaluation. Psychologues. Projet: Élaboration d un rapport d évaluation initiale. Décembre Professionnels du conseil multidisciplinaire - Agent de communication - Agent de relations humaines - Animateur de pastorale - Archiviste médicale - Audiologiste - Biochimiste clinique - Conseillère en enfance inadaptée - Cytologiste - Diététiste nutritionniste - Educateur spécialisé - Ergothérapeute - Hygiéniste dentaire - Inhalothérapeute - Kinésiologue - Orthophoniste - Physiothérapeute - Psychoéducateur - Psychologue - Récréologue - Technicien en génie biomédical - Technicien en loisirs - Technicien en prévention - Technicien en travail social - Technicienne en diététique - Technicienne en documentation - Technicienne en électrophysiologie médicale - Technicienne en réadaptation physique - Technologiste en médecine nucléaire - Technologiste médicale - Technologue en médecine nucléaire - Technologue en radiodiagnostic - Travailleur social

81 Distribution appropriée des soins et services dispensés par ses membres Le comité exécutif a été mis à contribution pour échanger quant à la distribution des soins et services en contexte d optimisation. Les professionnels trouvent important de demeurer au cœur des décisions, dans le respect du rôle et des compétences de chacun. Avis et projets Le comité exécutif a été informé ou consulté sur différents projets durant l année , dont les suivants : Le projet de loi 21, Loi modifiant le Code des professions et d autres dispositions législatives dans le domaine de la santé mentale et des relations humaines. La révision du règlement R-001 relatif au processus décisionnel pouvant mener à l utilisation des mesures de contrôle (contention et isolement). Le guide de pratique émis par l Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec, intitulé «L évaluation dans le contexte des régimes de protection, du mandat donné en prévision de l inaptitude et des autres mesures de protection des majeurs». Conseils et comités 79

82 COMITÉ DE VIGILANCE ET DE LA QUALITÉ Le comité de vigilance et de la qualité veille à ce que le conseil d administration s acquitte de façon efficace de ses responsabilités en matière de qualité des services et de respect des droits des usagers. Composition du comité M. André Poirier, président M. Jacques Leroux Mme Nicole Vallée Membres d office M. Claude Charland, directeur général Mme Christiane Desmarais, commissaire locale aux plaintes et à la qualité des services Faits saillants Respect des droits des usagers Sous le thème «Le respect, c est contagieux, propageons le respect», la campagne de promotion du code d éthique a sensibilisé le personnel, les gestionnaires et les usagers à l importance du respect dans les relations interpersonnelles. Le comité de vigilance et de la qualité en avait fait la recommandation l an dernier. Traitement des plaintes des usagers Deux dossiers ont principalement retenu l attention : le centre de prélèvements et les frais reliés au transport ambulancier des personnes de 65 ans et plus. Conseils et comités Le nouveau centre de prélèvements a généré plusieurs plaintes d usagers : délais d attente sur place, coûts du stationnement. Plusieurs interventions ont été effectuées pour améliorer les modes de fonctionnement. Le comité de vigilance et de la qualité, à l instar du conseil d administration, continue de veiller à l amélioration de la situation. Quant au transport ambulancier des personnes de 65 ans et plus, une campagne d information régionale est en préparation pour 2014 afin d expliquer dans quelles conditions le transport est gratuit. Coordination des recommandations des instances Le comité de vigilance et de la qualité a procédé à l examen des rapports suivants : les sommaires exécutifs tirés des rapports annuels des instances et comités suivants : conseil des médecins, dentistes et pharmaciens, conseil multidisciplinaire, conseil des infirmières et infirmiers, comité des infirmières et infirmiers auxiliaires, comité de gestion des risques, comité d éthique clinique, commissaire locale aux plaintes et à la qualité des services, médecin examinateur, comité de révision. les rapports annuels suivants : rapport sur l application des mesures de contrôle (contention et isolement), analyse des statistiques tirées du rapport annuel de déclaration des incidents et accidents. le rapport d inspection de l Ordre professionnel des technologistes médicaux du Québec. 80 Recommandation pour l année à venir Centre de prélèvements et centrale de rendez-vous Le comité recommande au conseil d administration de prendre les mesures nécessaires pour trouver des solutions afin que l usager puisse rejoindre rapidement les agentes administratives de la centrale de rendez-vous et du centre de prélèvements. Certaines actions ont déjà été prises. La recommandation est maintenue pour la prochaine année.

83 COMITÉ DE GESTION DES RISQUES Le comité de gestion des risques a pour mandat d identifier et d analyser les risques d incident ou d accident en vue d assurer la sécurité des usagers. Il veille aussi à la prise de mesures visant à prévenir la récurrence de ces événements. Composition du comité Mme Annie Courtois, présidente, coordonnatrice de la gestion des risques et de la qualité par intérim Mme Manon Boudreau, pharmacienne M. Johan Deloffre, directeur des ressources informationnelles et de la performance et dir.-associé à la DSPAM Mme Mélanie Déry, infirmière clinicienne Mme Nathalie Fontaine, chef de service, CH du Roseau Dre Manon Henri Mme Louise Luneau, adjointe à la DPFSPSM Mme Nathalie Perreault, coordonnatrice de la prévention et du contrôle des infections Mme Maryse Poliquin, coordonnatrice de la sécurité et de l organisation des mesures d urgence Mme Julie Routhier, organisatrice communautaire Mme Chantale Ruel, infirmière M. Luc-André Verville Vacant (représentant santé-sécurité au travail) Représentation / Désignation Membre d office Département de pharmacie Délégué du directeur général CII DPPPA CMDP DPFSPSM Membre d office DSTA CM CII Comité des usagers DRH Déclaration des événements Déclaration de incidents et accidents en Il s agit d une diminution de 8,2 % par rapport à l an dernier où événements ont été déclarés. Les événements les plus fréquemment déclarés sont liés aux médicaments (35,8 % événements) et aux chutes (26,4 % événements). Les chutes ont diminué de 22,9 % (1 428 événements déclarés en comparativement à événements en ). Gravité des événements 11,3 % des événements déclarés sont des incidents (610 événements) : ils n ont pas atteint l usager (catégories A et B); 64,4 % des événements déclarés sont des accidents (3 487 événements) qui n ont pas causé de conséquence à l usager (catégorie C); 24,2 % des événements déclarés sont des accidents (1 310 événements) à l origine de conséquences temporaires pour l usager (catégories D, E1, E2, F). 0,05 % des événements déclarés sont des accidents (3 événements) à l origine de conséquences graves pour la personne (catégories H, I). Ces événements sentinelles ont fait l objet d une analyse approfondie et de recommandations. Pour 0,09 % des événements (5 événements) la gravité est indéterminée. Conseils et comités 81

84 Suivis en lien avec les priorités identifiées Portrait statistique des incidents et des accidents présenté à chaque réunion du comité de gestion des risques et 3 fois par année au Comité de vigilance et de la qualité. Revue du processus d analyse des événements sentinelles avec le comité de direction et le comité de gestion des risques. On a officialisé la démarche pour que le processus soit régulier, continu, coordonné et intégré à l ensemble des systèmes et sous-systèmes de l organisation. Prévention et contrôle des infections : état de situation régulier communiqué par la Direction des soins infirmiers au comité de gestion des risques. Les résultats associés à la surveillance, à la prévention et au contrôle des infections nosocomiales sont publiés dans la rubrique Qualité-Sécurité du présent rapport annuel. Erreurs de médicaments : un sous-comité du Conseil des infirmières et infirmiers débutera ses travaux en Chutes : suivi du plan d action de la direction des soins infirmiers, déployé de concert avec le conseil des infirmières et infirmiers et les directions cliniques de l établissement. Les chutes ont diminué de 22,9 % par rapport à l an dernier. A l urgence, présence d un agent de sécurité et aménagement d une salle d isolement psychiatrique dans le but de limiter les risques de fugue et de blessures pour autrui. Suivi du nombre de codes de maîtrise physique (codes blancs) signalés en milieu hospitalier. Les événements déclarés ont augmenté de 12,2 % en Un ensemble de personnes ont été habilitées aux techniques souhaitées, ce qui a un impact sur le nombre d interventions préventives. Mesures ciblées visant à prévenir la récurrence des événements : procédure de rappel du technologiste médical de nuit lors d une demande urgente, lignes de conduite à suivre lors d un transfert urgent pour une employée enceinte. Communication de l information : Rubrique statutaire sur la gestion des risques à chaque rencontre des cadres du CSSSAE. Tableaux de bord dynamiques accessibles pour faire le suivi. Rencontres ad hoc de la gestionnaire des risques avec les cadres de chaque direction afin d échanger sur des points spécifiques. Conseils et comités Recommandations pour l année à venir Suivi des travaux du sous-comité sur les erreurs de médicaments mis en place par le Conseil des infirmières et infirmiers. Mettre en place un sous-comité en gestion des risques afin d identifier les risques potentiels rattachés à la mission CLSC. 82

85 COMITÉ DES USAGERS Le comité des usagers a pour fonctions principales de renseigner les usagers sur leurs droits et obligations, de promouvoir l amélioration de la qualité des conditions de vie des usagers et de défendre les droits et les intérêts collectifs des usagers. Il peut aussi, sur demande, assister et accompagner un usager dans toute démarche, y compris pour porter plainte. Faits saillants Assemblées générales : tenue de 2 assemblées générales, l une dans la MRC d Arthabaska et l autre dans la MRC de l Érable. Présentation de la commissaire locale aux plaintes et à la qualité des services. Promotion du comité : Création d un comité de promotion. Accès au dépliant du comité des usagers dans les présentoirs de différentes installations (hôpital, centres d hébergement). A domicile, remise du dépliant par l équipe du soutien à domicile lors de la première visite. Défense des droits et des intérêts : Demandes d information à la direction de l établissement suite à des insatisfactions d usagers, notamment concernant le nouveau centre de prélèvements. Promotion de l amélioration de la qualité et de la sécurité des conditions de vie : Achat de matériel et d équipement favorisant l autonomie des résidents et l accès à des activités de loisirs. Formations et conférences aux bénévoles (ex. : approche du résident, maladie d Alzheimer, etc.). Rencontres de bénévoles qui jouent un rôle très important auprès des résidents. Sécurité des résidents lors d une relocalisation en raison de travaux de rénovation. Cueillette de besoins des résidents en centre d hébergement concernant l accès à l eau afin de bien s hydrater. Diversité d activités de loisirs comme des fêtes thématiques, événements spéciaux, etc. Évaluation de la satisfaction des usagers : Partage d informations sur la satisfaction de la clientèle suite aux sondages du Conseil québécois d agrément. Demande à la direction de l établissement de recevoir les résultats des sondages «maison» effectués en dehors de la période d agrément. Suivi des recommandations de l an dernier Services de première ligne. La disponibilité des médecins de famille s est accrue les fins de semaine. Les GMF offrent un service de consultation médicale le vendredi soir (de 17 h à 20 h), le samedi et le dimanche (de 8 h à midi), pour des urgences mineures. Le service est offert 4 fins de semaine consécutives à Victoriaville et une fin de semaine à Plessisville. Attitude du personnel. Des actions ont été entreprises par l établissement, dont la campagne sur le respect. Le comité demeure vigilant. Conseils et comités Recommandations pour l année à venir Aucune. 83

86 Composition du comité des usagers Membres de l exécutif M. André Poirier, président Mme Hélène Bergeron, vice-présidente M. Marc-André Rancourt, secrétaire Mme Gilberte Brassard, trésorière Hôpital et CLSC MRC d Arthabaska M. André Poirier, président M. Jean-Claude Boivin Mme Nicole Morin Mme Sylvie Roberge M. Bertrand Tourigny M. Luc-André Verville Hôpital et CLSC MRC de l Érable Mme Hélène Bergeron, vice-présidente M. André Morissette Composition des comités de résidents Centres d hébergement MRC d Arthabaska Centre d hébergement du Chêne Mme Carmen Tousignant Centre d hébergement des Étoiles-d Or M. Marc-André Rancourt Centre d hébergement du Roseau Vacant Centres d hébergement MRC de l Érable Centre d hébergement de Saint-Eusèbe Vacant Centre d hébergement des Quatre-Vents Mme Laurence Rousseau Centre d hébergement du Sacré-Cœur Mme Rachel Lemay Centre d hébergement du Tilleul Mme Gilberte Brassard Conseils et comités Centre d hébergement du Roseau Vacant, président Mme Lucienne Jacques, secrétaire Mme Raymonde Arguin Mme Raymonde Cliche M. Aurèle Côté Mme Julie Desrochers Mme Hélène Girard M. Mario Robichaud Mme Pierrette Thibeault Mme Yvette Tourigny Centre d hébergement des Étoiles-d Or M. Marc-André Rancourt, président Mme Marie Poisson, vice-présidente Mme Denise Nappert, secrétaire M. André Boutin M. Martial Vincent Centre d hébergement des Quatre-Vents Mme Julia Plante, présidente Mme Louise Bolduc Mme Lucie Bond Mme Denise Châle Mme Fernande Larochelle Mme Laurence Rousseau, Centre d hébergement de Saint-Eusèbe Vacant, président Mme Ghislaine Guillemette Vacant, membre Centre d hébergement du Sacré-Cœur Mme Rachel Lemay, présidente M. Bertrand Boulet Mme Jacqueline Brochu Mme Aline Fortier 84 Centre d hébergement du Chêne Mme Yvette Laroche, présidente Mme Marielle Blanchette, vice-présidente Mme Carmen Tousignant, trésorière M. Adrien Carrier Mme Marlène Desjardins M. Adélard Lachapelle Mme Monique Lassonde M. Jean-Paul Roy Centre d hébergement du Tilleul Mme Gilberte Brassard, présidente M. Roger Bérubé, vice-président Mme Yolande Blanchette, secrétaire Mme Marthe Pellerin

87 PRIX RECONNAISSANCE Annuellement, le Conseil des infirmières et infirmiers et le Conseil multidisciplinaire décernent des prix reconnaissance lors de leur assemblée générale. Il s agit d une reconnaissance par les pairs pour valoriser la contribution professionnelle et l attitude. Voici les lauréats de l année Le prix «de cœur et d action» du Conseil des infirmières et infirmiers Récipiendaires Édition 2013 Nathalie Perreault Infirmière et coordonnatrice en Prévention et contrôle des infections Josée Michaud Infirmière auxiliaire Cliniques externes, Hôtel-Dieu d Arthabaska Mme Nathalie Perreault, Mme Hélène Hinse, directrice des soins infirmiers et Mme Josée Michaud Les prix du Conseil multidisciplinaire Récipiendaires Édition 2013 Catégorie : Innovation et développement dans son milieu de travail Lucie Fortier, diététiste, CLSC de l Érable Annexes Catégorie : Professionnel de cœur et d action Normand Tardif, animateur de pastorale, Hôtel-Dieu d Arthabaska Catégorie : La relève Carol-Ann Boucher, psychoéducatrice Mme Lucie Fortier, M. Normand Tardif et Mme Carol-Ann Boucher 85

88 PRIX RECONNAISSANCE AU CLSC SUZOR-COTÉ La Direction de santé publique de l Agence de la santé et des services sociaux de la Mauricie et du Centre-du-Québec a remis une plaque de reconnaissance au CLSC Suzor-Coté pour son engagement dans une démarche favorisant les saines habitudes de vie en milieu de travail. Depuis août 2010, un comité est implanté au CLSC Suzor-Coté. Ses actions auprès du personnel portent sur trois habitudes de vie. Les cibles sont les suivantes : 0 tabagisme, 5 fruits et légumes 30 minutes d activité physique par jour Annexes Le comité a d abord effectué un sondage en milieu de travail. Le plan d action s est articulé autour des objectifs suivants : Faire connaître davantage les services du centre d abandon du tabagisme auprès du personnel; Faire respecter la Loi sur le tabac dans les lieux publics, particulièrement à l entrée du bâtiment (identification et respect du rayon de 9 mètres sans fumée); Fournir un outil d aide au travailleur pour la fumée secondaire lors des interventions à domicile; Augmenter la consommation de fruits et de légumes chez les travailleurs; Rendre davantage accessibles des fruits et des légumes au CLSC Suzor-Coté; Offrir des opportunités de pratiquer de l activité physique en milieu de travail, à l heure du dîner ou après le travail. Les membres du comité Jean-François Bussières, directeur des programmes Famille, Santé publique et Santé mentale, Mélanie Robidas, kinésiologue, Nadia Charette, nutritionniste, Marie-Josée Audet, nutritionniste, Karine Manningham, agente de relations humaines, Louise Laroche, agente de relations humaines, Martine Fréchette, coordonnatrice de la santé publique et du développement des communautés. Notre intention est de valider dans quelle mesure les succès rencontrés au CLSC Suzor-Coté pourront être exportés à d autres milieux. PRIX HOMMAGE EN TRAUMATOLOGIE L urgence du CSSSAE a remporté le prix hommage 2012 lors du colloque régional de traumatologie organisé par le Centre hospitalier affilié universitaire régional du CSSS de Trois-Rivières. Il s agit d une reconnaissance par les pairs qui témoigne du leadership de l équipe en place. 86 Ce colloque est un rendez-vous annuel d échanges et de partage d expertises, notamment des médecins, médecins résidents, infirmières, ambulanciers, premiers répondants et autres professionnels de la santé de la Mauricie et du Centre-du-Québec.

89 Debout : Mme Lorraine Croteau, chef des services préhospitaliers d urgence et de traumatologie (Agence MCQ), Mme Lucie Letendre, directrice générale du CSSSTR. Équipe du CSSSAE : Josée Simoneau,directrice du programme de santé physique, Dr André Nadeau, chef médical de l urgence, Yves Tousignant, ass.inf. chef, Patricia Luneau, ass.-inf.-chef, Marie-Claude Poirier, inf., Sylvie Bergeron, ass.-inf.-chef, Marie-Eve Lamontagne, inf., Marie-Claude Ruest, inf., Vicky Talbot, infirmière. Assis : M. Réjean Ducharme, citoyen ayant bénéficié des soins et services en traumatologie suite à un accident de la route et France Dumont, infirmière. Selon les organisateurs du colloque : «L équipe du service d urgence du CSSSAE favorise la formation continue en traumatologie pour son personnel infirmier. Des efforts importants ont également été investis par l équipe afin d offrir une trajectoire de soins optimale aux traumatisés. Rappelons également leur efficacité lors de l accueil de plusieurs polytraumatisés impliqués dans l accident d autocar, à Plessisville, en mars dernier». OPÉRATION BONS COUPS Trois projets initiés par le CSSS d Arthabaska-et-de-l Érable ont été reconnus comme étant des projets phares par l Association québécoise d établissements de santé et de services sociaux (AQESSS) dans le cadre de son Opération «Bons Coups». Annexes L Association québécoise d établissements de santé et de services sociaux regroupe 129 membres, soit les 94 centres de santé et de services sociaux (CSSS), les centres hospitaliers universitaires, les centres hospitaliers affiliés, les instituts universitaires et des établissements et CHSLD à vocation unique. Chapeautée par l AQESSS, l Opération «Bons Coups» vise à faire connaître les projets novateurs et les initiatives positives mis de l avant par les établissements membres de l Association à travers le Québec. Les 3 projets du CSSSAE sont les suivants : 1. Soins palliatifs à domicile - Mourir dans la dignité - Équipe interdisciplinaire en soins palliatifs à domicile. 2. Réduire l attente - Clinique interdisciplinaire en troubles musculosquelettiques. 3. Des soins de longue durée en HLM - Vivre chez soi en ayant une perte d autonomie importante. 87

90 Fondations Fondation Hôtel-Dieu d Arthabaska La Fondation Hôtel-Dieu d Arthabaska a pour mission de supporter financièrement l hôpital afin d assurer à la population des Bois-Francs et de l Érable une gamme complète de services hospitaliers. La 32 e campagne de souscription annuelle, présidée par M. Jean-Pierre Grégoire, a généré des revenus totaux de $, permettant l acquisition d équipements indispensables à la qualité des soins dispensés à l Hôtel-Dieu d Arthabaska. L année , a également été une année importante pour l organisme. En effet, la Fondation Hôtel-Dieu d Arthabaska a, pour la première fois de son histoire, mis en place un comité de mobilisation afin de supporter une partie des projets de rehaussement et d agrandissement de l hôpital évalués à 44 M$. La campagne majeure dont l objectif a été fixé à 8 M$ permettra d investir dans des secteurs d importance stratégique. Annexes Membres du conseil d administration M. Alain Dumont, président M. Georges Côté, vice-président M. Alain Ducharme, vice-président M. Bernard Boutin, trésorier M. Luc Pépin, secrétaire M. Gaston Dufresne, administrateur M. Jean Houle, administrateur M. Jean Labbé, administrateur Mme Diane Labrie, administratrice M. André Morissette, administrateur M. André Pellerin, administrateur Mme Geneviève Thibault, administratrice M. Claude Charland, directeur général du CSSSAE et administrateur d office Me Alain Gervais, président sortant Directeur répondant du CSSSAE Dr Christian Vinette, directeur des services professionnels et des affaires médicales 88

91 Fondation de l Ermitage La Fondation de l Ermitage est dédiée à soutenir la cause des adultes en perte d autonomie résidant aux centres d hébergement des Étoiles-d Or, du Chêne et du Roseau. En collaboration avec la Fondation Étoiles d Or (Warwick) et sous la présidence d honneur de Mme Lise Carrier et M. Claude Pépin, la campagne annuelle a permis à la Fondation de l Ermitage de franchir un nouveau sommet, générant un extraordinaire résultat de $ en revenus. Au cours de l exercice , la Fondation de l Ermitage a soutenu de nombreux projets dont : Aménagement du milieu de vie au centre d hébergement des Étoiles-d Or : Acquisition de mobilier, d équipements et d éléments décoratifs visant à rehausser les aires de vie des résidents. Achat d équipements divers : Acquisition de nombreux équipements dont des fauteuils roulants, bladder scan, ainsi qu un robot culinaire STEPHAN produisant des purées de qualité pour les résidents limités à une telle diète. Financement des activités de loisirs pour les résidents : Musicothérapie, zoothérapie, sorties et activités sociales, etc. Service de transport par minibus : Les dons ont permis de maintenir les frais de transport au plus faible coût possible pour les résidents utilisant le minibus de transport adapté. Membres du conseil d administration M. Marc-André Gagnon, président M. Noël Juneau, président ex-officio Mme Vicky Côté, 1 re vice-présidente M. François Côté, 2 e vice-président M. Paul Provencher, trésorier Dre Claudine Archambault Mme Maggie Aubert M. Robert Béliveau M. Denis Desrochers M. Raymond Dufour M. Vincent Guay M. Pierre James M. Jean-Pierre Pelletier Mme Pascale Ramsay Mme Mélanie Thibodeau Annexes Directeur répondant du CSSSAE M. Philippe Rancourt, directeur du programme Personnes en perte d autonomie 89

92 Fondation CLSC Suzor-Coté La Fondation CLSC Suzor-Coté a pour mission de contribuer au mieux-être de la population desservie par le CLSC. Elle vise améliorer la qualité de vie des usagers par le financement d équipements spécialisés répondant aux besoins d une diversité de clientèles, de la jeunesse aux soins palliatifs à domicile. En 2012, les revenus de la fondation ont totalisé plus de $ - un record depuis sa création - comparativement à $ en 2011, soit une augmentation de 12 %. En réponse aux besoins du CSSSAE, la Fondation a investi $ en 2012 auprès des clientèles suivantes : soutien à domicile et soins palliatifs enfance, jeunesse, famille déficience intellectuelle et santé mentale jeunesse L année marquera l histoire de la fondation puisqu elle franchira le cap du million de dollars en achats d équipements spécialisés et en matériel depuis le début de ses activités. Annexes Membres du conseil d administration M. Louis Bérubé, président Mme France Auger, vice-présidente M. Jacques Bédard, trésorier Mme Claudie Desruisseaux, secrétaire Mme Jasmine Boily Mme Francine Gagnon Mme Kathleen Gamache M. Éric Gardner Mme Manon Luneau M. Raymond Martin Mme Maryse Pellerin M. Carl Potvin M. Mario Tardif Directrice répondante du CSSSAE Mme Hélène Hinse, directrice des soins infirmiers 90

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