Cadre de référence pour l offre en prestations des CMS auprès de la clientèle ayant une problématique de Santé Mentale

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Cadre de référence pour l offre en prestations des CMS auprès de la clientèle ayant une problématique de Santé Mentale"

Transcription

1 AVASAD Association vaudoise d aide et de soins à domicile Rte de Chavannes Lausanne Cadre de référence pour l offre en prestations des CMS auprès de la clientèle ayant une problématique de Santé Mentale Rédaction : Robert Marie-Claude, consultante cantonale en soins infirmiers Groupe de travail : Anex Isabelle infirmière, Leupin Suzy responsable PerSAM (ASANTE SANA) Beck Michèle responsable PerSAM, Demaurex Annette ergothérapeute, Marbehant Ronald infirmier en psychiatrie (ALSMAD) Chappuis Isabelle assistante sociale, Clerc Samuel infirmier (FLC) Cottet Delphine infirmière en psychiatrie, Hodel Danièle responsable de centre (APROMAD) Aurélie Elenga Essonga assistante sociale (ABSMAD) Fidanza Marie-Stéphanie assistante sociale (APREMADOL) Rappange Béatrice responsable de centre, Schneiter Céline ergothérapeute (ASPMAD 56) Ducommun Mary-Lise responsable pédagogique, Karlen Martine consultante en soins, Métraux Hélène consultante cantonale ergothérapeute, services transversaux (AVASAD) Validé par le Comité de Direction AVASAD le 26 novembre 2010 AVASAD, Service des Prestations, 26 novembre 2010

2 Table des matières 1 Résumé 3 2 Introduction 3 3 Concept de la Santé Mentale 4 4 Conditions-cadres Le dépistage en Santé Mentale dans le cadre de l évaluation globale L évaluation spécifique en Santé Mentale L établissement du plan d intervention Le suivi de la prise en soins 7 5 Dispositif de développement des compétences Conception Organisation 9 6 Conclusion 10 7 Bibliographie 10 8 Annexes 10 Lexique des abréviations AVASAD A/F ASD CMS CM CGP Association Vaudoise d Aide et de Soins à Domicile Associations et Fondations d Aide et de Soins à Domicile Aide et Soins à Domicile Centre Médico-Social Consultation Mémoire Consultation Générale en Psychiatrie DMST V2 Document Médico-Social de Transmission version 2 EMPAA EMPC GAD MDS MPR N.B. RAI-HC PerSAM SM Equipe Mobile de Psychiatrie de l Âge Avancé Equipe Mobile de Psychiatrie Communautaire Guides d Analyse par Domaine d Intervention Minimum Data Set ou recueil minimum de données Médecin de Premier Recours Nota Bene Méthode RAI-HC Resident Assessment Instrument Personnel de Soins et d Aide au Ménage Santé Mentale AVASAD / SPrest / MCR / 26 novembre 2010 Page 2/10

3 1 Résumé Ce cadre de référence pour l offre en prestations des CMS auprès de la clientèle ayant une problématique de Santé Mentale définit : - un concept de prise en soins pour l offre en prestations et la définition de la population cible, - les conditions-cadres de l offre en prestations, - un dispositif de développement des compétences des collaboratrices 1. Il décrit en particulier les modalités d interventions des CMS auprès des clients ayant une problématique de Santé Mentale, les compétences nécessaires aux professionnelles pour assurer des prestations de qualité, et veut promouvoir la cohérence des actions déployées et favoriser le développement du travail en réseau. Le présent document a été validé par le Comité de Direction AVASAD du 26 novembre Introduction Le Service de la Santé Publique met en place un programme de Santé Mentale pour la population vaudoise. Il a pour but de promouvoir le dépistage, de développer et harmoniser les pratiques de prise en soins auprès d une clientèle ayant momentanément ou durablement une problématique de Santé Mentale. L implémentation de conditions-cadres et d un dispositif de développement de compétences permettront aux professionnelles des CMS d assurer leur offre en prestations dans des conditions optimales. Depuis plusieurs années, on observe une augmentation de la clientèle ayant une problématique de Santé Mentale dans la prise en soins des clients suivis par l'avasad. Cette évolution s explique par l augmentation des symptômes liés aux effets du vieillissement de la population, par une diminution de la durée de séjour des hospitalisations en soins aigus somatiques et/ou psychiatriques et par une évolution du travail en réseau permettant un maintien à domicile comme alternative à une hospitalisation ou à un placement en institution. Ces observations ont été confirmées par une étude effectuée par l AVASAD en mars L étude correspond à la clientèle ayant reçu une ou plusieurs prestations dans huit CMS désignés sur la période courant entre le 1er décembre 2008 et le 31 janvier Nous avons retenu un protocole d échantillonnage aléatoire de 400 clients qui on été tirés au sort sur l'ensemble du collectif de la clientèle des huit CMS. Les données ont été recueillies à l aide d un questionnaire issu du RAI-Santé Mentale (38 questions) 3. Le questionnaire permettant des réponses multiples, les résultats dépassent le 100%. Les résultats de l étude montrent : % de l échantillonnage Symptômes (selon RAI-Santé Mentale Suisse) 53% De la clientèle a des symptômes de troubles cognitifs 55% De la clientèle a des symptômes de troubles affectifs 24% De la clientèle a des symptômes de peur, d angoisse 14% De la clientèle a des symptômes de psychose 1 La grande majorité des collaborateurs engagés dans les A/F étant des femmes, la forme féminine a été choisie pour les qualifier. 2 Rapport «sondage Santé Mentale» annexe 1 3 RAI Santé Mentale. annexe 2 AVASAD / SPrest / MCR / 26 novembre 2010 Page 3/10

4 3 Concept de la Santé Mentale «La Santé Mentale peut être définie comme le résultat de l interaction de facteurs complexes de trois ordres: les facteurs biologiques, relatifs aux caractéristiques génétiques et physiologiques de la personne, les facteurs psychologiques, liés aux aspects cognitifs, affectifs et relationnels, et les facteurs contextuels, qui ont trait aux relations entre la personne et son environnement. Ces facteurs évoluent et s intègrent de façon dynamique chez la personne. La Santé Mentale est donc influencée par de multiples conditions interdépendantes comme par exemple les conditions économiques, sociales, culturelles, environnementales et politiques» 4 Déterminants de la Santé Mentale 5 BIOLOGIQUE SOCIO-CULTUREL Liberté de décision, violence et maltraitance, conceptions et pratiques religieuses, connaissances et attitudes de la société PSYCHOLOGIQUE Bien-être, maîtrise de son existence SANTÉ MENTALE SOCIAL Relations avec la famille, à l école ou au travail INSTITUTIONNEL Accès à de l aide formelle et professionnelle SOCIO-ÉCONOMIQUE Formation et activité professionnelles, perception de revenus «Si la Santé Mentale a des valeurs spécifiques, telles que le respect de l autre, l approche relationnelle du soin et la sécurité, les valeurs générales du système de santé suisse comme l accessibilité, la proximité et la qualité des soins restent déterminantes» 6 «Le périmètre de la Santé Mentale est très vaste. Les acteurs qui interviennent ne relèvent pas exclusivement du domaine sanitaire, mais aussi du domaine social, de l éducation, de la justice, de la police et concernent de multiples politiques publiques. Il faut souligner également le rôle primordial joué par de nombreuses associations de patient-e-s actives dans la communauté. Par ailleurs, le champ d intervention requiert la prise en compte de la promotion de la santé et de la prévention, de la réhabilitation/réinsertion et ne se limite donc pas au seul traitement spécialis» 7 Evolution du concept de la Santé Mentale Historiquement, les actions posées en Santé Mentale ont été axées sur la maladie mentale. La conception de la Santé Mentale a donc longtemps été psychiatrique : les individus souffrent de maladie mentale ou sont présumés en bonne Santé Mentale sur un continuum unique tel que décrit ci-dessous : Santé Mentale optimale - Santé Mentale - Problème de Santé Mentale - Trouble mental Santé Mentale non optimale 4 Politique de Santé Mentale du Canton de Vaud. Plan d action Novembre Page 7. 5 Politique nationale suisse de la santé. Berne Politique de Santé Mentale du Canton de Vaud. Plan d action Novembre Page 7. 7 Politique de Santé Mentale du Canton de Vaud. Plan d action Novembre Page 7. AVASAD / SPrest / MCR / 26 novembre 2010 Page 4/10

5 Cependant une autre vision de la Santé Mentale apparaît pour Keyes «la conception pathologique de la Santé Mentale est progressivement remplacée par une conception à deux continuums tels que décrite cidessous» 8 Santé Mentale optimale Absence de symptôme de Santé Mentale Symptôme de Santé Mentale de léger à grave Santé Mentale non optimale En effet, une personne qui parvient à gérer ses symptômes peut appartenir à la catégorie «Santé Mentale optimale» quand bien même elle souffre d une pathologie psychiatrique. Par exemple, une personne qui souffre de troubles bipolaires 9 mais qui parvient à identifier grâce à une thérapie et/ou une bonne connaissance de sa problématique et/ou une médication adaptée, les signes avant-coureurs des symptômes de dépression/manie, peut être considérée en situation de «Santé Mentale optimale». Cette conception de la Santé Mentale incite à développer l identification précoce des symptômes spécifiques liés à cette problématique. 4 Conditions-cadres 10 La prise en soins optimale de la clientèle ayant une problématique de Santé Mentale s insère dans la mission des CMS selon l ensemble des principes relevés dans la charte 11. Elle s organise selon les étapes suivantes : 4.1 le dépistage en Santé Mentale dans le cadre de l évaluation globale (pour tous les clients CMS, répondant aux critères d une évaluation RAI-HC) 12, 4.2 l évaluation spécifique en Santé Mentale, 4.3 l établissement du plan d intervention, 4.4 le suivi de la prise en soins. 4.1 Le dépistage en Santé Mentale dans le cadre de l évaluation globale Les clients des CMS bénéficient d une évaluation globale ainsi que d une réévaluation périodique. Un recueil de données est réalisé avec le MDS 13 du RAI-HC. De cette évaluation découlent les axes de dépistage basés sur les informations issues du MDS et les observations faites par les collaboratrices lors des prestations. 8 Keyes. (2007) Promoting and protecting Mental Healt as Flourishing. American Psychologist, February-March 2007, Vol.62, no2, Ce trouble est caractérisé par la fluctuation anormale de l humeur, qui oscille entre des périodes d excitation marquée (manie) et de mélancolie profonde (dépression), entrecoupées de périodes de stabilité. 10 Les conditions-cadres énoncent les règles d octroi et de réalisation des prestations des CMS. Elles visent à garantir l équité pour le client et à donner aux collaboratrices des CMS les principes pour fournir la prestation. 11 Charte de l AVASAD version au Règles institutionnelles RAI-Dossier client 13 MDS Minimum Data Set ou recueil minimum de données standardisé AVASAD / SPrest / MCR / 26 novembre 2010 Page 5/10

6 Dès qu un des domaines d'intervention 14 7, 8, 9, 10, 11 apparaît sur le tableau d alarme, l évaluatrice, en collaboration avec une personne ressource CMS formée en Santé Mentale, doit compléter le recueil de données avec le MDS Santé Mentale. 7. Abus d alcool et dangers liés à l alcool 8. Cognition 9. Comportement 10. Dépression et anxiété 11. Maltraitance Par contre, l opportunité d une évaluation spécifique en Santé Mentale est à étudier aussitôt qu apparaît, dans le tableau d alarme du RAI-HC, l un ou l autre des domaines d intervention suivants : 5. Troubles de la communication 12. Rôle et fonction sociale 22. Fragilité du système d aide informelle 26. Médicaments psychotropes La décision de procéder à cette évaluation spécifique est analysée avec la collaboration de la personne ressource CMS formée en Santé Mentale. 4.2 L évaluation spécifique en Santé Mentale L évaluation spécifique en Santé Mentale précise, documente les symptômes : elle s impose lorsque - les domaines d'intervention 7, 8, 9, 10, 11 apparaissent sur le tableau d alarme du RAI-HC, - l analyse des domaines d'intervention 5, 12, 22, 26 nécessite une évaluation complémentaire, - un client se trouve momentanément en situation «de crise», avec des symptômes aigus (tels que délire de persécution, hallucinations, idées suicidaires, violence, angoisses irréelles, actions compulsives, troubles du comportement, errance, perception modifiée de l entourage, langage incohérent, etc.). L évaluation spécifique Santé Mentale est faite avec la personne ressource CMS formée en Santé Mentale ou lui est déléguée, - un nouveau client présente des symptômes aigus (cf. chapitre précédent) lors de la demande d intervention du MPR 15 et/ou lors de sa sortie d hôpital psychiatrique, une évaluation spécifique en Santé Mentale est faite par la personne ressource CMS formée en Santé Mentale. L évaluation spécifique en Santé Mentale comprend : Un recueil de données : - le MDS RAI-Santé Mentale Au besoin, pour compléter le recueil de données, des outils d évaluation spécifiques à certains facteurs de risques, complémentaires au RAI-Santé Mentale, peuvent être utilisés tels que l outil d évaluation des prestations de relève à domicile (Alz amis), l évaluation de la charge pour les proches aidants, le Questionnaire de Plainte Cognitive (QPC), la grille pour identifier les troubles du comportement, le Protocole d Examen Cognitif de la Personne Agée-(PECPA). Une analyse qui porte sur : - les facteurs de risques liés aux symptômes présents (tels que dangerosité pour soi et pour les autres, maltraitance du client envers son entourage, troubles de la reconnaissance, apathie, agitation nocturne, troubles de la nutrition, etc.), - la perception que le client et/ou son entourage a de ses symptômes (identifier sa souffrance, comprendre sa dynamique familiale, reconnaître ses ressources et détecter ses besoins, chercher des solutions réalistes, etc.), - le potentiel d évolution des symptômes (histoire du client, degré/intensité des symptômes, lien entre symptômes dépressifs et cognitifs, changement de personnalité, etc.), 14 Tableau récapitulatif des domaines d intervention du manuel RAI-HC Annexe 3 : 15 MPR Le Médecin de Premier Recours est le médecin traitant AVASAD / SPrest / MCR / 26 novembre 2010 Page 6/10

7 - la nécessité d avoir recours (en accord avec le MPR) aux spécialistes psychiatres, équipes mobiles, consultation générale de psychiatrie, - les modalités/ressources nécessaires pour un maintien à domicile. N.B. L outil MDS-Santé Mentale figure en annexe L établissement du plan d intervention Le plan d intervention pour tous les clients CMS ayant une problématique de Santé Mentale est défini sur la base des recommandations suivantes : - le plan d intervention est discuté en équipe pluridisciplinaire et validé par la personne ressource CMS formée en Santé Mentale, - il fait l objet d une discussion avec le client et/ou son entourage ; le Médecin de Premier Recours (MPR) ou éventuellement le spécialiste sollicité valide celui-ci, - le plan d intervention inclut les objectifs, les moyens et les modalités d interventions spécifiques à la Santé Mentale, - en fonction des symptômes identifiés (provenant des domaines d intervention 7, 8, 9, 10, 11), en accord avec le MPR, le client et/ou son entourage, une évaluation complémentaire est faite par la consultation mémoire (CM) et/ou par la consultation générale de psychiatrie (CGP), - si le client présente des symptômes de troubles du comportement, de risques de maltraitance, de risques de violence, de déni de sa problématique de santé, les modalités d intervention sont finalisées sous forme d un contrat d intervention écrit entre le client et /ou son entourage, le MPR et le CMS, - avec l accord du MPR, en fonction des risques encourus par la collaboratrice, le recours à un Securitas pour déployer la prestation peut s avérer ponctuellement nécessaire. 4.4 Le suivi de la prise en soins Le suivi de la prise en soins pour tous les clients CMS ayant une problématique de Santé Mentale est défini sur la base des recommandations suivantes : - lorsque les symptômes sont stabilisés les règles habituelles de délégation 16 s appliquent, - lorsque les symptômes sont aigus, une personne ressource CMS formée en Santé Mentale réalise la prestation. Pour la prestation d aide au ménage la collaboratrice PerSAM formée en Santé Mentale accomplit sa prestation en présence de la référente et/ou de la personne ressource CMS formée en Santé Mentale, - lorsqu une situation «stabilisée» devient critique (agressivité verbale, physique, violence) avec un impact sur le client, sa famille, les collaborateurs, il est indispensable de faire ou refaire une évaluation spécifique en Santé Mentale en collaboration et/ou déléguée à la personne ressource CMS formée en Santé Mentale et/ou avec les équipes mobiles de psychiatrie, - pour tous les clients présentant des troubles aigus d agressivité, de risque de violence générés par des troubles cognitifs et/ou de délire aigus, la référente est responsable, en collaboration avec la responsable PerSAM, de mettre en place des modalités de dialogue avec un support écrit 17 entre la référente de situation et la collaboratrice PerSAM, - lors du retour à domicile du client, les professionnelles s appuient sur deux documents : le document de transmission (DMST V2) et l itinéraire clinique 18 «Santé Mentale». Ceci afin de structurer la collaboration Hôpital psychiatrique-cms entre la phase aiguë et la phase en voie de stabilisation, - les objectifs, moyens et modalités d intervention spécifique sont suivis et documentés en continu dans le dossier du client. 16 Délégation des actes de soins, d assistance et spécifiques. Document validé par le Collège des Directeurs du 12 décembre Outil de dialogue proposé par le groupe pluridisciplinaire de Santé Mentale. Juin 2010 : Annexe 4 18 Un modèle possible d itinéraire clinique Annexe 5 AVASAD / SPrest / MCR / 26 novembre 2010 Page 7/10

8 Le tableau ci-après résume les principales données à considérer dans le processus de prise en soins d un client présentant une problématique de Santé Mentale : Processus Symptômes évalués Démarches/actions Eléments à prendre en compte/ressources à disposition Le dépistage en Santé Mentale dans le cadre de l évaluation globale Mémoire altérée/ déficiente, tristesse, inquiétude, colère perpétuelle, déambulation, agressivité, changement de personnalité, ne retrouve plus son domicile - MDS RAI-HC Si un seul domaine d'intervention 7, 8, 9, 10, 11, recourir au MDS RAI-Santé Mentale pour cibler le degré d intensité des symptômes Définir l opportunité de recourir au MDS_Santé Mentale si domaines d intervention 5, 12, 22, 26 «allumé», - Sollicitation de la personne ressources CMS formée en Santé Mentale et présentation en équipe pluridisciplinaire - Collaboration avec MPR - Centre mémoire et ou consultation générale de psychiatrie - DMST V2 - Itinéraire clinique «Santé Mentale» (notamment lors d une prise en soins aigus de transition) L évaluation spécifique Santé Mentale Symptômes issus du domaine d intervention 7, 8, 9, 10, 11 Symptômes issus du domaine d intervention 5, 12, 22, 26 qui nécessitent une évaluation compl. Symptômes aigus, non stabilisés (délire de persécution, hallucinations, idées suicidaires, violence, angoisses irréelles, actions compulsives..), client ayant de la difficulté à s exprimer sur les causes de la crise, environnement déstabilisé - MDS RAI-Santé Mentale - Analyser les facteurs de risques liés aux symptômes, leur gravité - Analyser la perception que le client et/ou son entourage a de ses symptômes - Analyser le potentiel d évolution du degré/intensité des symptômes - Analyser la nécessité d avoir recours aux spécialistes de psychiatrie - Analyser et préciser les modalités/ressources nécessaires pour un maintien à domicile - Sollicitation de la personne ressources CMS formée en Santé Mentale et présentation en équipe pluridisciplinaire - Collaboration avec MPR - Collaboration avec EMPAA / EM psychiatrie communautaire - Consultation générale de psychiatrie - Evaluation des prestations de relève à domicile (Alz amis) - Evaluation de la charge pour les proches aidants Le plan d intervention et le suivi de la prise en soins Clients avec des symptômes de Santé Mentale dépistés Clients à risque (symptômes aigus), résistance au traitement, déni de la problématique, récurrence de la problématique de santé, dangerosité pour soimême ou autrui, risques de violence envers le personnel, négligence grave - Elaborer un plan d intervention avec la personne ressource en Santé Mentale, et le présenter en équipe pluridisciplinaire - Lors de recours à EMPAA/EM psychiatrie communautaire, effectuer une prise en soins commune jusqu'à stabilisation de la crise - Adapter les modalités de délégation à la situation - Collaboration avec MPR - Collaboration avec EMPAA / EM psychiatrie communautaire - Recours à un Securitas - Outil de dialogue référent-persam - Conditions-cadres de délégation - Contrat d intervention client-cms - Guideline Santé Mentale - Si nécessité d hospitalisation, référence à l itinéraire clinique et réalisation d un DMST AVASAD / SPrest / MCR / 26 novembre 2010 Page 8/10

9 5 Dispositif de développement des compétences 5.1 Conception Les prestations des CMS auprès de la clientèle ayant une problématique de Santé Mentale nécessitent des compétences spécifiques de la part des collaborateurs. Un référentiel de compétences 19 est à disposition pour le domaine Santé Mentale exercé par les collaboratrices ergothérapeutes, assistantes sociales et infirmières. Un référentiel de compétences pour les collaboratrices PerSAM et infirmière en psychiatrie doit encore être élaboré. Le référentiel de compétences, défini dans le cadre de l AVASAD, est l outil de référence dans la définition des actions de formation permanente. L ensemble des intervenants auprès des clients doivent disposer de compétences dans le domaine de la Santé Mentale : - à développer individuellement en tenant compte de l expérience de chacun, - à développer collectivement en tenant compte de priorités et d objectifs définis pour l AVASAD, pour l A/F et pour le CMS. Le CMS doit disposer de personnes ressources disposant de compétences expertes et/ou spécialisées dans le domaine de la Santé Mentale: - infirmière spécialisée en Santé Mentale et/ou actuellement infirmière en psychiatrie, - référente ergothérapeute et/ou assistante sociale et/ou infirmière en soins généraux au bénéfice d une formation post diplôme Certificate of Advanced Studies (CAS) psychiatrie de la personne âgée et/ou CAS en Santé Mentale et psychiatrie sociale, - collaboratrices PerSAM, Assistant en Soins et Santé Communautaire (ASSC) / Infirmière Assistante (IA) / Auxiliaire de Santé (AXS) au bénéfice d une Formation d Accompagnateur en Psychiatrie de l âge avancé (FAP). Ces compétences peuvent être acquises de plusieurs manières : - par la formation professionnelle de base, - par la formation professionnelle continue (formations post-grade, offres des organismes de formation), - par les démarches formatives internes prévues dans un dispositif AVASAD cantonal ou régional, - par la confrontation avec les situations de travail critiques et les échanges entre pairs. 5.2 Organisation L AVASAD Services transversaux (service RH et Formation et Service des Prestations) - met à disposition des A/F la documentation concernant les offres de formation pertinentes en lien aux référentiels de compétences en Santé Mentale, - contribue à l analyse régulière des besoins individuels et collectifs et propose des offres complémentaires spécifiques au contexte AVASAD en lien avec les situations de travail. Des priorités annuelles pour le domaine de la Santé Mentale sont définies par la direction de l AVASAD sur la base des analyses de besoins réalisées. Ces priorités orientent la conception et la réalisation de démarches formatives dans les A/F. 19 Référentiel de compétences Santé Mentale. Annexe 6 AVASAD / SPrest / MCR / 26 novembre 2010 Page 9/10

10 Le dispositif de développement des compétences doit permettre aux cadres de construire, avec les collaborateurs, des parcours formatifs adaptés à leurs besoins et qui prennent en compte l ensemble du processus de développement, à savoir : - l acquisition des outils, méthodes et connaissances par de la formation, - l accompagnement dans les situations de travail par les ressources internes, - le développement de l expertise et de la maîtrise des situations critiques par des modalités de soutien adaptées. 6 Conclusion Les éléments qui constituent ce cadre de référence ont pour objectif de maintenir et de développer des prestations de dépistage et de prises en soins pluridisciplinaires de qualité pour toute clientèle ayant une problématique de Santé Mentale Ce cadre de référence est une réponse à l augmentation de la clientèle concernée par une problématique de ce type. La mise en œuvre des conditions-cadres et du dispositif de développement de compétences permettront aux professionnelles des CMS d assurer leur offre en prestations dans des conditions optimum. Cette mise en œuvre implique également une réflexion sur l organisation et les processus de travail pour réaliser les prestations. 7 Bibliographie Charte de l AVASAD version au GAD Guides d Analyse par Domaine d Intervention Keyes. (2007) Promoting and protecting Mental Healt as Flourishing. American Psychologist, February- March 2007, Vol.62, no2, Larousse : Bipolaire : Ce trouble est caractérisé par la fluctuation anormale de l humeur, qui oscille entre des périodes d excitation marquée (manie) et de mélancolie profonde (dépression), entrecoupées de périodes de stabilité. MDS Minimum Data Set ou recueil minimum de données Politique de Santé Mentale du Canton de Vaud. Plan d action Novembre Page 7. Politique nationale suisse de la santé. Berne 2004 Règles institutionnelles RAI-Dossier client. 8 Annexes Annexe 1 : Rapport «sondage Santé Mentale» Annexe 2 : RAI-Santé Mentale. Annexe 3 : Tableau récapitulatif des domaines d intervention du manuel RAI-HC Annexe 4 : Outil de dialogue proposé par le groupe pluridisciplinaire de Santé Mentale. Juin 2010 Annexe 5 : Un modèle possible d itinéraire clinique Annexe 6 : Référentiel de compétences Santé Mentale AVASAD / SPrest / MCR / 26 novembre 2010 Page 10/10

LES TARIFS. Valable dès 2012. www.avasad.ch

LES TARIFS. Valable dès 2012. www.avasad.ch LES TARIFS Valable dès 2012 www.avasad.ch E QU IL FAUT AVOIR COMMENT SONT FINANCÉES LES PRESTATIONS? Certaines prestations d Aide et soins à domicile sont remboursées par les assurances-maladie et/ou financées

Plus en détail

troubles comportementaux aigus et/ou cognitifs tous les intervenants de l entreprise Prise en charge immédiate sur le lieu de travail.

troubles comportementaux aigus et/ou cognitifs tous les intervenants de l entreprise Prise en charge immédiate sur le lieu de travail. Introduction Les troubles comportementaux aigus et/ou cognitifs concernent tous les intervenants de l entreprise : dangerosité du salarié pour lui-même et pour autrui, risque de désorganisation de l activité

Plus en détail

CAHIER DES CHARGES INFIRMIER-ÈRE DIPLÔMÉ-E

CAHIER DES CHARGES INFIRMIER-ÈRE DIPLÔMÉ-E Madame/Monsieur 1. DÉFINITION DE LA FONCTION Au service du projet institutionnel, la titulaire du poste : Exerce dans un cadre législatif et un contexte sanitaire connus (loi sur l exercice professionnel,

Plus en détail

Pacte européen pour la santé mentale et le bien-être

Pacte européen pour la santé mentale et le bien-être Pacte européen pour la santé mentale et le bien-être CONFERENCE DE HAUT-NIVEAU DE L UE ENSEMBLE POUR LA SANTÉ MENTALE ET LE BIEN-ÊTRE Bruxelles, 12-13 juin 2008 Slovensko predsedstvo EU 2008 Slovenian

Plus en détail

Programme intercantonal de lutte contre la dépendance au jeu (PILDJ) Actions neuchâteloises

Programme intercantonal de lutte contre la dépendance au jeu (PILDJ) Actions neuchâteloises 1 Programme intercantonal de lutte contre la dépendance au jeu (PILDJ) Actions neuchâteloises Luca Fumagalli Adjoint au chef du Service des établissements spécialisés et délégué du canton au groupe d accompagnement

Plus en détail

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Annexe II Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet,

Plus en détail

Le point de vue d une administration hospitalière Inka Moritz, Secrétaire générale

Le point de vue d une administration hospitalière Inka Moritz, Secrétaire générale Spécialistes en santé publique? Le point de vue d une administration hospitalière Inka Moritz, Secrétaire générale Le CHUV est l employeur de 10 000 personnes Budget 1,4 milliard de frs 2 1 des 5 Hôpitaux

Plus en détail

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Questions / Réponses Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Quelques chiffres sur les troubles du sommeil et la consommation de benzodiazépines

Plus en détail

Le réseau fribourgeois du jeu excessif

Le réseau fribourgeois du jeu excessif Le réseau fribourgeois du jeu excessif Prévention REPER Téléphone : +41 26 322 40 00 Adresse postale : Route du Jura 29 1700 Fribourg projets@reper-fr.ch Description : En réponse aux risques que présentent

Plus en détail

Le décret du 2 mars 2006 a institué le Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique de niveau V.

Le décret du 2 mars 2006 a institué le Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique de niveau V. Siège social : 9 bis, rue Armand Chabrier 47400 TONNEINS Tél. : 05.53.64.61.57 Fax : 05.53.64.63.12 e-mail : adestonneins@yahoo.fr Site : www.adesformations.fr Antenne de Bazas 7 chemin Larriou 33430 BAZAS

Plus en détail

Fondation de La Côte pour l aide et les soins à domicile et la prévention. Centre médico-social de Terre-Sainte

Fondation de La Côte pour l aide et les soins à domicile et la prévention. Centre médico-social de Terre-Sainte pour l aide et les soins à domicile et la prévention Centre médico-social de Terre-Sainte Mardi 25 septembre 2012 Séminaire de l AAFI-AFICS «Bien vieillir chez soi» 1 Mission Aider les personnes dépendantes

Plus en détail

Equipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris)

Equipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris) Equipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris) 1. Contexte local Géographie La psychiatrie adulte de l hôpital Sainte-Anne est orientée vers 7 secteurs psychiatriques adultes, que ce soit pour les hospitalisations,

Plus en détail

Standards d accès, de continuité, de qualité, d efficacité et d efficience

Standards d accès, de continuité, de qualité, d efficacité et d efficience Standards d accès, de continuité, de qualité, d efficacité et d efficience Ligne provinciale d intervention téléphonique en prévention du suicide 1 866 APPELLE Octobre 2014 Table des matières Contexte...

Plus en détail

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant Vivre avec un trouble dépressif Septembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin

Plus en détail

L infirmier exerce son métier dans le respect des articles R.4311-1 à R.4311-15 et R.4312-1 à 4312-49 du code de la santé publique.

L infirmier exerce son métier dans le respect des articles R.4311-1 à R.4311-15 et R.4312-1 à 4312-49 du code de la santé publique. Diplôme d Etat d infirmier Référentiel d activités Annexe I Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet, un

Plus en détail

Description des résidants dans les IHP et les MSP

Description des résidants dans les IHP et les MSP I RAPPORT NATIONAL RPM 1999 Description des résidants dans les IHP et les MSP Données d admission D après le tableau 1 A (p.1), au 30 juin 1999, les initiatives d habitation protégée comptaient 2853 résidants

Plus en détail

Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation. Septembre 2008

Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation. Septembre 2008 Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation Septembre 2008 Louis Plamondon Centre de recherche de l institut universitaire de gériatrie

Plus en détail

Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique

Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique A R D E Q A F Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique 1.1 Définition de la profession et du contexte de l intervention p. 2 1.2 Le référentiel d activités du Diplôme

Plus en détail

IMAGES ET REALITES DE LA SANTE MENTALE EN POITOU-CHARENTES

IMAGES ET REALITES DE LA SANTE MENTALE EN POITOU-CHARENTES Association Régionale Poitou-Charentes pour l Information Médicale et l Epidémiologie en Psychiatrie (ARPCIMEP) Observatoire Régional de la Santé de Poitou-Charentes (ORSPEC) IMAGES ET REALITES DE LA SANTE

Plus en détail

Santé et société. Maltraitance envers les personnes âgées. Une recherche en partenariat. pour répondre au mieux aux besoins du terrain?

Santé et société. Maltraitance envers les personnes âgées. Une recherche en partenariat. pour répondre au mieux aux besoins du terrain? Santé et société Photos: Giorgio von Arb Maltraitance envers les personnes âgées Une réalité complexe La maltraitance envers les personnes âgées est reconnue depuis 2002 comme une problématique socio-sanitaire

Plus en détail

FONDATION NATIONALE DE GERONTOLOGIE MINISTERE DE L EMPLOI ET DE LA SOLIDARITE SECRETARIAT D ETAT A LA SANTE ET A L ACTION SOCIALE

FONDATION NATIONALE DE GERONTOLOGIE MINISTERE DE L EMPLOI ET DE LA SOLIDARITE SECRETARIAT D ETAT A LA SANTE ET A L ACTION SOCIALE FONDATION NATIONALE DE GERONTOLOGIE MINISTERE DE L EMPLOI ET DE LA SOLIDARITE SECRETARIAT D ETAT A LA SANTE ET A L ACTION SOCIALE 1999 La Fondation nationale de gérontologie et le ministère des affaires

Plus en détail

LES PROFESSIONNELS DE LA SANTE

LES PROFESSIONNELS DE LA SANTE AD'PROSANTE : DES FORMATIONS POUR LES PROFESSIONNELS DE LA SANTE AD'PROSANTE - GROUPE SOFT FORMATION 84, Boulevard de la Corderie 13007 Marseille Tél : 04.91.15.71.03 Fax : 04.91.81.52.62 1 NOTRE OFFRE

Plus en détail

I. Qu est ce qu un SSIAD?

I. Qu est ce qu un SSIAD? 1 Plan Introduction I. Qu est ce qu un SSIAD? II. L accompagnement du SSIAD III. Présentation du SSIAD de Meyssac et de Beynat IV. Les personnes prises en soin dans le SSIAD V. Présentation d une situation

Plus en détail

SUPPLEMENT AU DIPLÔME

SUPPLEMENT AU DIPLÔME SUPPLEMENT AU DIPLÔME Le présent supplément au diplôme (annexe descriptive) suit le modèle élaboré par la Commission européenne, le Conseil de l'europe et l'unesco/cepes. Le supplément vise à fournir des

Plus en détail

Résidence MBV Les FIGUERES -Capendu-

Résidence MBV Les FIGUERES -Capendu- Résidence MBV Les FIGUERES -Capendu- Accompagnement de fin de vie: un travail d équipe Fin de vie en EHPAD Quel que soit le lieu de la «toute fin de vie» et du décès des résidents d Ehpad, l accompagnement

Plus en détail

Règlement de Fonctionnement

Règlement de Fonctionnement Règlement de Fonctionnement Service Mandataire Judiciaire à la Protection des Majeurs Le règlement de fonctionnement est établi conformément aux dispositions du décret N 2008-1504 du 30 décembre 2008.

Plus en détail

Nouveau mandat de prestations délivré aux centres médico-sociaux régionaux du canton du Valais

Nouveau mandat de prestations délivré aux centres médico-sociaux régionaux du canton du Valais Nouveau mandat de prestations délivré aux centres médico-sociaux régionaux du canton du Valais Département de la santé, des affaires sociales et de l énergie Juillet 2007 Table de matière 1. BASES LEGALES...

Plus en détail

REPONSE SUISSE AU QUESTIONNAIRE RELATIF A LA PROTECTION SOCIALE

REPONSE SUISSE AU QUESTIONNAIRE RELATIF A LA PROTECTION SOCIALE REPONSE SUISSE AU QUESTIONNAIRE RELATIF A LA PROTECTION SOCIALE DES PERSONNES AGEES ADRESSE AUX GOUVERNEMENTS PAR L'EXPERTE INDEPENDANTE SUR LA QUESTION DES DROITS DE L'HOMME ET L'EXTREME PAUVRETE (i)

Plus en détail

Plan de la présentation

Plan de la présentation De «pair patient» à «pair aidant» : vers de nouvelles fonctions des destinataires de l action médico-sociale? Présentation Association Trait d Union 07.02.2014 Esther Hartmann, Pro Mente Sana Florence

Plus en détail

SOUFFREZ-VOUS D UN TROUBLE BIPOLAIRE?

SOUFFREZ-VOUS D UN TROUBLE BIPOLAIRE? SOUFFREZ-VOUS D UN TROUBLE BIPOLAIRE? Les changements de l humeur constituent un phénomène normal de la vie. Cependant, dans la maladie bipolaire, ces changements sont hors de proportion avec les énervements.

Plus en détail

Troubles psychiques de la grossesse et du post-partum Q19. Psychiatrie adulte Module D Pr Jean Louis Senon Année universitaire 2002-2003

Troubles psychiques de la grossesse et du post-partum Q19. Psychiatrie adulte Module D Pr Jean Louis Senon Année universitaire 2002-2003 Troubles psychiques de la grossesse et du post-partum Q19 Psychiatrie adulte Module D Pr Jean Louis Senon Année universitaire 2002-2003 Plans et objectifs Pendant la grossesse Troubles mineurs, dépressions

Plus en détail

GENER'ACTION Formation

GENER'ACTION Formation GENER'ACTION Formation Actions et formations dans le domaine de la gérontologie sociale GENER'ACTION Formation est une association loi 1901 à but non lucratif dont l'objet est de : Permettre de maintenir

Plus en détail

Guide à l intention des familles AU COEUR. du trouble de personnalité limite

Guide à l intention des familles AU COEUR. du trouble de personnalité limite Guide à l intention des familles AU COEUR du trouble de personnalité limite À propos du trouble de personnalité limite Ce document a été élaboré en 2001 par madame France Boucher, infirmière bachelière,

Plus en détail

9.11 Les jeux de hasard et d argent

9.11 Les jeux de hasard et d argent 9.11 Les jeux de hasard et d argent Maud Pousset, Marie-Line Tovar 288 Les jeux de hasard et d argent (JHA) constituent une activité ancienne et répandue, mais longtemps interdite. Leur offre s est étoffée,

Plus en détail

Calendrier des formations INTER en 2011

Calendrier des formations INTER en 2011 Calendrier des formations INTER en 2011 THEMES Liste des formations INTER MOTIVEZ ET DYNAMISEZ VOS EQUIPES 98 % de participants satisfaits et se sentant reconnus à la sortie de nos formations! L environnement

Plus en détail

COMPTE-RENDU D ACCREDITATION DE LA CLINIQUE LA LIRONDE. Saint-Clément-de-Rivière 34980 Saint-Gély-du-Fesc

COMPTE-RENDU D ACCREDITATION DE LA CLINIQUE LA LIRONDE. Saint-Clément-de-Rivière 34980 Saint-Gély-du-Fesc COMPTE-RENDU D ACCREDITATION DE LA CLINIQUE LA LIRONDE Saint-Clément-de-Rivière 34980 Saint-Gély-du-Fesc Avril 2003 SOMMAIRE COMMENT LIRE LE «COMPTE-RENDU D ACCREDITATION»... p.3 PARTIE 1 PRESENTATION

Plus en détail

Inventaire Symptomatique de la Dépression et du Trouble Affectif Saisonnier Auto-évaluation (IDTAS-AE)

Inventaire Symptomatique de la Dépression et du Trouble Affectif Saisonnier Auto-évaluation (IDTAS-AE) Inventaire Symptomatique de la Dépression et du Trouble Affectif Saisonnier Auto-évaluation (IDTAS-AE) Ce questionnaire vous aidera à juger si vous devez consulter un clinicien pour votre dépression, si

Plus en détail

Un besoin identifié : les jeunes et leur santé (état des lieux et constat)

Un besoin identifié : les jeunes et leur santé (état des lieux et constat) Un besoin identifié : les jeunes et leur santé (état des lieux et constat) «Si, globalement, les adolescents se disent en meilleure santé que les adultes, il convient, au regard des résultats qui suivent

Plus en détail

Guide d accompagnement pour la prise en charge des troubles anxieux chez l enfant

Guide d accompagnement pour la prise en charge des troubles anxieux chez l enfant Guide d accompagnement pour la prise en charge des troubles anxieux chez l enfant Guide d accompagnement pour la prise en charge des troubles anxieux chez l enfant MYLÈNE GINCHEREAU M.SC. PSYCHOÉDUCATION

Plus en détail

Mieux connaître les publics en situation de handicap

Mieux connaître les publics en situation de handicap Mieux connaître les publics en situation de handicap Plus de 40 % des Français déclarent souffrir d une déficience 80 Comment définit-on le handicap? au moins une fois au cours de leur vie et 10 % indiquent

Plus en détail

HARCÈLEMENT CRIMINEL. Poursuivre quelqu un, ce n est pas l aimer!

HARCÈLEMENT CRIMINEL. Poursuivre quelqu un, ce n est pas l aimer! HARCÈLEMENT CRIMINEL Poursuivre quelqu un, ce n est pas l aimer! Qu est-ce que c est? Le harcèlement criminel est un crime. Généralement, il s agit d une conduite répétée durant une période de temps qui

Plus en détail

Rapport d activité 2014

Rapport d activité 2014 Rapport d activité 2014 APREMADOL Ouest lausannois - Bussigny - Ecublens - Renens Sud - Renens Nord- Crissier La vie devient plus facile! L aide et les soins à domicile? Une relation basée sur le respect

Plus en détail

Annexe à la circulaire 450 relative à la politique salariale 2014

Annexe à la circulaire 450 relative à la politique salariale 2014 Annexe à la circulaire 450 relative à la politique salariale 2014 - Grille salariale 2014 - Grille salariale 2014 des directeurs - Rémunération des enseignants spécialisés remplaçants - Rémunération des

Plus en détail

Politique Institutionnelle. Politique de protection de l enfance. Direction Générale Fédérale 2007 PI 01

Politique Institutionnelle. Politique de protection de l enfance. Direction Générale Fédérale 2007 PI 01 Politique Institutionnelle Politique de protection de l enfance Direction Générale Fédérale 2007 PI 01 Politique Institutionnelle Politique de protection de l enfance 2 1. PRINCIPES : PRÉVENTION DES ABUS

Plus en détail

«Tout le monde devrait faire une psychothérapie.»

«Tout le monde devrait faire une psychothérapie.» «Tout le monde devrait faire une psychothérapie.» Moins je me connais, mieux je me porte. Clément Rosset, Loin de moi, 1999 Faut-il tout «psychiatriser»? Tout événement de vie difficile tel qu une rupture

Plus en détail

Classifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales.

Classifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales. Classifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales. 1 Les outils de mesure existants et description du handicap épileptique Il ne s agit pas ici de mesurer

Plus en détail

VERSION 2.1 SOMMAIRE 8. INTERVENANTS UTILES A LA PRISE EN SOINS DU PATIENT DANS LA SITUATION ACTUELLE.. 10

VERSION 2.1 SOMMAIRE 8. INTERVENANTS UTILES A LA PRISE EN SOINS DU PATIENT DANS LA SITUATION ACTUELLE.. 10 DOCUMENT MÉDICO-SOCIAL DE TRANSMISSION VERSION 2.1 MODE D EMPLOI SOMMAIRE I. INTRODUCTION...2 II. CHAMPS ET RUBRIQUES DU DMST...3 0. DONNEES D ENTETE DU DOCUMENT... 3 1. DONNEES DE BASE... 3 2. DONNEES

Plus en détail

2013-2014. psychologie. UFR des Sciences de l Homme

2013-2014. psychologie. UFR des Sciences de l Homme 2013-2014 DU LYCÉE À L UNIVERSITÉ psychologie UFR des Sciences de l Homme OBJECTIFS de la formation Vous êtes intéressé par les études de psychologie? A l Université Bordeaux Segalen, cette formation s

Plus en détail

Le case management de transition (CMT) Une illustration de pratique avancée en soins infirmiers

Le case management de transition (CMT) Une illustration de pratique avancée en soins infirmiers XIIe Congrès Européen Lausanne, le 22 novembre 2013 Le case management de transition (CMT) Une illustration de pratique avancée en soins infirmiers Cécile Morgan & Patricia Jaunin, Infirmières spécialisées

Plus en détail

APRES TOUT ACTE DE MALTRAITANCE. 3. Elaboration des recommandations de pratique. 4. Diffusion au personnel des recommandations.

APRES TOUT ACTE DE MALTRAITANCE. 3. Elaboration des recommandations de pratique. 4. Diffusion au personnel des recommandations. PROCESSUS D ASSURANCE QUALITE MIS EN ŒUVRE APRES TOUT ACTE DE MALTRAITANCE 1. Identification des circonstances déclenchantes de l acte de maltraitance. 2. Définition des objectifs correctifs. 3. Elaboration

Plus en détail

Stratégie d intervention auprès des élèves présentant des comportements et attitudes scolaires inappropriés

Stratégie d intervention auprès des élèves présentant des comportements et attitudes scolaires inappropriés Stratégie d intervention auprès des élèves présentant des comportements et attitudes scolaires inappropriés IEN/CTR ASH 2011-2012 Comportements inappropriés / Troubles de la conduite et du comportement

Plus en détail

Délivrance de l information à la personne sur son état de santé

Délivrance de l information à la personne sur son état de santé Délivrance de l information à la personne sur son état de santé Mai 2012 Préambule Le contenu et les qualités de l information Les modalités de la délivrance de l information L information du mineur, du

Plus en détail

Les procédures médico-légales d hospitalisation

Les procédures médico-légales d hospitalisation Les procédures médico-légales d hospitalisation D. CAILLOCE SAMU 87 Contexte de l hospitalisa0on sous contrainte (1) Par%cularité de la discipline psychiatrique où le malade n a pas forcément conscience

Plus en détail

Note de recommandation Médecins du Monde. Concertation sur la Réforme de l Asile. Octobre 2013

Note de recommandation Médecins du Monde. Concertation sur la Réforme de l Asile. Octobre 2013 Note de recommandation Médecins du Monde Concertation sur la Réforme de l Asile Octobre 2013 Introduction Cette note de contribution est rédigée dans le cadre de la concertation sur la Réforme de l Asile,

Plus en détail

Lignes. directrices. droits. d enfants. d accès. Pour l expertise en matière de garde. et des. février 2oo6

Lignes. directrices. droits. d enfants. d accès. Pour l expertise en matière de garde. et des. février 2oo6 Lignes directrices Pour l expertise en matière de garde d enfants et des droits d accès février 2oo6 INTRODUCTION................. 3 PRÉAMBULE.................. 3 I. AMORCE DU PROCESSUS........... 4 A.

Plus en détail

La supervision en soins infirmiers

La supervision en soins infirmiers La supervision en soins infirmiers (article en deux parties : version jumelée) La pratique de la supervision en soins infirmiers étant peu courante en France et les écrits la concernant de même, bien que

Plus en détail

La prise en charge d un trouble bipolaire

La prise en charge d un trouble bipolaire GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE La prise en charge d un trouble bipolaire Vivre avec un trouble bipolaire Décembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer

Plus en détail

Vous avez besoin de soins Nous vous accompagnons. Informations pour les soins à domicile et en EMS

Vous avez besoin de soins Nous vous accompagnons. Informations pour les soins à domicile et en EMS Vous avez besoin de soins Nous vous accompagnons Informations pour les soins à domicile et en EMS Vos soins Soins requis et prise en charge Vous avez besoin de soins et d aides personnalisés. Les soins

Plus en détail

FICHE D INFORMATION À L INTENTION DES PARENTS. Volet 2 - Les options résidentielles

FICHE D INFORMATION À L INTENTION DES PARENTS. Volet 2 - Les options résidentielles FICHE D INFORMATION À L INTENTION DES PARENTS Volet 2 - Les options résidentielles LES OPTIONS RÉSIDENTIELLE La Fiche d information à l intention des parents porte sur différents sujets susceptibles d

Plus en détail

Notice sur les allégements dans l exécution des peines et mesures

Notice sur les allégements dans l exécution des peines et mesures Notice sur les allégements dans l exécution des peines et mesures 1. Situation actuelle De l article 123 al. 2 de la Constitution fédérale (RS 101) découle le principe selon lequel l exécution des sanctions

Plus en détail

Fiche d information à l intention des parents. Volet 2 Les options résidentielles

Fiche d information à l intention des parents. Volet 2 Les options résidentielles Centre de réadaptation en déficience intellectuelle de Québec (CRDI de Québec) 7843, rue des Santolines Québec (Québec) G1G 0G3 Téléphone : 418 683-2511 Télécopieur : 418 683-9735 www.crdiq.qc.ca Fiche

Plus en détail

Projet de mise en place de l Enquête Emploi du temps en Algérie

Projet de mise en place de l Enquête Emploi du temps en Algérie Projet de mise en place de l Enquête Emploi du temps en Algérie Mechti samia, Mokri samia, Roggaz Nacera Direction de la Population et de l Emploi, ONS Objectif L enquête Nationale sur l Emploi du temps

Plus en détail

DOMAINE 7 RELATIONS ET RÔLES

DOMAINE 7 RELATIONS ET RÔLES DOMAINE 7 RELATIONS ET RÔLES 327 Allaitement maternel inefficace (00104) 327 Allaitement maternel interrompu (00105) 328 Motivation à améliorer l allaitement maternel (00106) 329 Tension dans l exercice

Plus en détail

Rapport d activités 2014

Rapport d activités 2014 www.alter-ego-ch 13 ème Assemblée générale ordinaire 15 juin 2015 à l Institut et HES La Source - Lausanne Rapport d activités 2014 Rue du Simplon 23 Case Postale 844 1800 Vevey Permanence téléphonique:

Plus en détail

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Établissements de santé Droits et accueil des usagers Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Recommandations et indicateurs Préface Faire face aux inégalités de santé qui touchent tout

Plus en détail

EXPOSE DES MOTIFS ET PROJET DE DECRET

EXPOSE DES MOTIFS ET PROJET DE DECRET JUILLET 2013 84 EXPOSE DES MOTIFS ET PROJET DE DECRET sur le Plan stratégique du CHUV 2014-2018 et RAPPORT DU CONSEIL D'ETAT sur la politique sanitaire 2013-2017 1 INTRODUCTION En matière de santé publique,

Plus en détail

Modalités d interprétation des dispositions particulières applicables aux veilleurs, surveillants et encadrants de nuit «Statut des veilleurs»

Modalités d interprétation des dispositions particulières applicables aux veilleurs, surveillants et encadrants de nuit «Statut des veilleurs» Modalités d interprétation des dispositions particulières applicables aux veilleurs, surveillants et encadrants de nuit «Statut des veilleurs» Les présentes modalités ont pour objectif d interpréter les

Plus en détail

Programme cantonal Diabète une réponse de santé publique au service des patients

Programme cantonal Diabète une réponse de santé publique au service des patients Programme cantonal Diabète une réponse de santé publique au service des patients Dr Isabelle Hagon- Traub Mme Léonie Chinet Direc:on Programme cantonal Diabète Maladies chroniques: préoccupations partagées

Plus en détail

Cadre complet de mieux-être en milieu travail Présenté par : Marilyn Babineau, Réseau de santé Horizon Isabelle Duguay, Réseau de santé Vitalité Le 7

Cadre complet de mieux-être en milieu travail Présenté par : Marilyn Babineau, Réseau de santé Horizon Isabelle Duguay, Réseau de santé Vitalité Le 7 Cadre complet de mieux-être en milieu travail Présenté par : Marilyn Babineau, Réseau de santé Horizon Isabelle Duguay, Réseau de santé Vitalité Le 7 novembre 2012 Cadre de mieux-être en Le cadre de notre

Plus en détail

Niveau d'avancement et d'atteinte des cibles d'impact des projets, par objectif stratégique Planification stratégique 2012-2017

Niveau d'avancement et d'atteinte des cibles d'impact des projets, par objectif stratégique Planification stratégique 2012-2017 et d'atteinte des cibles d'impact des 1. Formaliser l'offre de services pour l'ensemble des programmes-services et des programmes de soutien. Définir et promouvoir l'offre de services en Dépendances (2013-12-

Plus en détail

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines Hôpital de jour (HDJ) Permet des soins ou examens nécessitant plateau

Plus en détail

Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient

Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient Dans son avis de 2012 «L assurance maladie : les options du HCAAM» qui synthétise l ensemble

Plus en détail

Centre Régional de soins Psychiatriques «Les Marronniers» MSP

Centre Régional de soins Psychiatriques «Les Marronniers» MSP Centre Régional de soins Psychiatriques «Les Marronniers» EDS CHS MSP MSP «La Traversée» Anémones 1 - Anémones 2-45 lits 30 lits Chênes - 45 lits Dont - Circuits de soins internés 25 lits - Circuit de

Plus en détail

Epilepsies : Parents, enseignants, comment accompagner l enfant pour éviter l échec scolaire?

Epilepsies : Parents, enseignants, comment accompagner l enfant pour éviter l échec scolaire? Epilepsies : Parents, enseignants, comment accompagner l enfant pour éviter l échec scolaire? L épilepsie concerne plus de 500 000 personnes en France, dont la moitié sont des enfants ou des adolescents.

Plus en détail

Tableau 3.1 certificats en sciences infirmières Inscriptions (automne) Laval 1 UdeM 2 UdeS 3 UQAC 4 UQAR 5 UQAT 6 UQO 7 UQTR 8 Total 1986 956 14 96 215 94 22 192 1589 1987 841 18 91 192 59 23 201 1425

Plus en détail

Évaluation et recommandations

Évaluation et recommandations ÉVALUATION ET RECOMMANDATIONS 13 Évaluation et recommandations Les personnes souffrant de troubles mentaux s intègrent mal sur le marché du travail. En Belgique, par rapport aux personnes qui ont une bonne

Plus en détail

Complément à la circulaire DH/EO 2 n 2000-295 du 30 mai 2000 relative à l'hospitalisation à domicile

Complément à la circulaire DH/EO 2 n 2000-295 du 30 mai 2000 relative à l'hospitalisation à domicile http://www.sante.gouv.fr/adm/dagpb/bo/2001/01-01/a0010017.htm Bulletin Officiel n 2001-1 Direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins Page 1 sur 6 Complément à la circulaire DH/EO 2 n

Plus en détail

Trouble bipolaire en milieu professionnel: Du diagnostic précoce àla prise en charge spécialisée

Trouble bipolaire en milieu professionnel: Du diagnostic précoce àla prise en charge spécialisée Trouble bipolaire en milieu professionnel: Du diagnostic précoce àla prise en charge spécialisée Dr G. Fournis Service de Psychiatrie et d Addictologie CHU Angers Faculté de Médecine Angers 1 Introduction

Plus en détail

TIC pour la santé et l'autonomie : évaluation des services rendus et modèles économiques, une approche nécessairement pluridisciplinaire

TIC pour la santé et l'autonomie : évaluation des services rendus et modèles économiques, une approche nécessairement pluridisciplinaire TIC pour la santé et l'autonomie : évaluation des services rendus et modèles économiques, une approche nécessairement pluridisciplinaire Telecom Bretagne, Institut Telecom M@rsouin, CREM Myriam.legoff@telecom-bretagne.eu

Plus en détail

Mention : STAPS. Sport, Prévention, Santé, Bien-être. Objectifs de la spécialité

Mention : STAPS. Sport, Prévention, Santé, Bien-être. Objectifs de la spécialité Mention : STAPS Sport, Prévention, Santé, Bien-être Objectifs de la spécialité L'objectif de la spécialité «Sport, Prévention, Santé, Bien être» est de doter les étudiants de compétences scientifiques,

Plus en détail

LES SOINS DE SANTÉ POUR LES MIGRANTS SANS PAPIERS EN SUISSE SERVICES

LES SOINS DE SANTÉ POUR LES MIGRANTS SANS PAPIERS EN SUISSE SERVICES LES SOINS DE SANTÉ POUR LES MIGRANTS SANS PAPIERS EN SUISSE SERVICES UN CONTEXTE PLEIN DE CONTRASTES Dans la plupart des pays analysés, un écart peut être observé entre les normes définies par les droits

Plus en détail

d infirmières et d infirmiers Pour être admissible au répit spécialisé sur référence Des services spécialisés intégrés en

d infirmières et d infirmiers Pour être admissible au répit spécialisé sur référence Des services spécialisés intégrés en DES SERVICES DES INTERVENTIONS DE RÉADAPTATION CIBLÉES ET SPÉCIFIQUES VISANT LE DÉVELOPPEMENT OPTIMAL DE LA PERSONNE ET AYANT COMME OBJECTIFS de favoriser l intégration et la participation sociales de

Plus en détail

EVALUATION DU POINT FORT 1 «LANGUE ET FORMATION» : RAPPORT INTERMEDIAIRE

EVALUATION DU POINT FORT 1 «LANGUE ET FORMATION» : RAPPORT INTERMEDIAIRE OFFICE FEDERAL DES MIGRATIONS (ODM) MESURES D ENCOURAGEMENT DE L INTEGRATION PRISES PAR LA CONFEDERATION : PROGRAMME DES POINTS FORTS 2008-2011 EVALUATION DU POINT FORT 1 «LANGUE ET FORMATION» : RAPPORT

Plus en détail

Plan de mise en œuvre du concept national maladies rares

Plan de mise en œuvre du concept national maladies rares Département fédéral de l'intérieur DFI Office fédéral de la santé publique OFSP Unité de direction Assurance maladie et accidents Etat 4 mai 2015 Plan de mise en œuvre du concept national maladies rares

Plus en détail

Fondements éthiques et domaines d'activités des services de probation en Suisse

Fondements éthiques et domaines d'activités des services de probation en Suisse Fondements éthiques et domaines d'activités des services de probation en Suisse Conférence Suisse des Directrices et Directeurs de la Probation (CSDP) 1 2 INTRODUCTION 2 4 BASES LÉGALES 3 6 PRINCIPES ÉTHIQUES

Plus en détail

STATUTS DE L ASMAV. Association suisse des médecins assistants et chefs de clinique section vaudoise

STATUTS DE L ASMAV. Association suisse des médecins assistants et chefs de clinique section vaudoise STATUTS DE L ASMAV Association suisse des médecins assistants et chefs de clinique section vaudoise I.- NOM, SIEGE, BUT ET DUREE Article 1 er : Nom L Association suisse des médecins assistants et chefs

Plus en détail

Master of Advanced Studies HUMAN CAPITAL MANAGEMENT. www.mas-hcm.ch

Master of Advanced Studies HUMAN CAPITAL MANAGEMENT. www.mas-hcm.ch Master of Advanced Studies HUMAN CAPITAL MANAGEMENT Master of Advanced Studies HUMAN CAPITAL MANAGEMENT MAS HCM: la formation intégrée des DRH et futur-e-s DRH Singularités du MAS en Human Capital Management

Plus en détail

Directive de la Direction 6.2. Utilisation d Internet, de la messagerie électronique, des réseaux sociaux, de la téléphonie et du poste de travail

Directive de la Direction 6.2. Utilisation d Internet, de la messagerie électronique, des réseaux sociaux, de la téléphonie et du poste de travail Directive de la Direction Directive de la Direction 6.2. Utilisation d Internet, de la messagerie électronique, des réseaux sociaux, de la téléphonie et du poste de travail 1 Base La présente directive

Plus en détail

HABITAT INDIGNE, SOUFFRANCE PSYCHIQUE. ET DEFENSES DELIRANTES DANS LES EXCLUSIONS (internes et externes) Lyon, 2014

HABITAT INDIGNE, SOUFFRANCE PSYCHIQUE. ET DEFENSES DELIRANTES DANS LES EXCLUSIONS (internes et externes) Lyon, 2014 HABITAT INDIGNE, SOUFFRANCE PSYCHIQUE ET DEFENSES DELIRANTES DANS LES EXCLUSIONS (internes et externes) Lyon, 2014 Les évolutions récentes Remplacer «incurie» par «abandon» Abandon de soi, de son soin

Plus en détail

Contenu. Introduction. Établissement des priorités pour l élaboration des indicateurs. Retrait de certains indicateurs. Répondants au sondage

Contenu. Introduction. Établissement des priorités pour l élaboration des indicateurs. Retrait de certains indicateurs. Répondants au sondage Contenu Introduction Répondants au sondage Établissement des priorités pour l élaboration des indicateurs Pour chacun des quadrants Pour les dimensions des quadrants Retrait de certains indicateurs Indicateurs

Plus en détail

LA RECONNAISSANCE AU TRAVAIL: DES PRATIQUES À VISAGE HUMAIN

LA RECONNAISSANCE AU TRAVAIL: DES PRATIQUES À VISAGE HUMAIN LA RECONNAISSANCE AU TRAVAIL: DES PRATIQUES À VISAGE HUMAIN JEAN-PIERRE BRUN PROFESSEUR CHAIRE EN GESTION DE LA SANTÉ ET DE LA SÉCURITÉ DU TRAVAIL UNIVERSITÉ LAVAL http://cgsst.fsa.ulaval.ca Dans quatre

Plus en détail

Efficacité et risques des médicaments : le rôle du pharmacien

Efficacité et risques des médicaments : le rôle du pharmacien Société vaudoise de pharmacie, février 2008 Efficacité et risques des médicaments : le rôle du pharmacien Olivier Bugnon, Professeur adjoint en Pharmacie communautaire, Ecole de Pharmacie Genève-Lausanne;

Plus en détail

Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession

Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession Position adoptée par Conseil national de l Ordre des infirmiers le 14 septembre 2010 Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession

Plus en détail

Conférence du RQCAA. Agression et violence contre les aînés. Présenté le 22 mars 2007 Au grand public À l observatoire Vieillissement et Société

Conférence du RQCAA. Agression et violence contre les aînés. Présenté le 22 mars 2007 Au grand public À l observatoire Vieillissement et Société Conférence du RQCAA Agression et violence contre les aînés Présenté le 22 mars 2007 Au grand public À l observatoire Vieillissement et Société Plan de présentation Histoire du RQCAA Quelques réalités sur

Plus en détail

Procédure relative à la protection juridique des majeurs vulnérables

Procédure relative à la protection juridique des majeurs vulnérables Procédure relative à la protection juridique des majeurs vulnérables 1/ Objet et domaine d application date de mise à jour : 31 juillet 2012 - harmoniser les pratiques et améliorer la coordination entre

Plus en détail

Repérage de la perte d autonomie

Repérage de la perte d autonomie Repérage de la perte d autonomie France Morissette, MSc. Inf Directrice, Opérations soins 24 novembre 2014 LE GROUPE MAURICE PROFIL CORPORATIF, EN BREF Fondé en 1998 Un seul créneau : l habitation pour

Plus en détail

NOTE D INFORMATION sur la formation sociale préparatoire au Diplôme d Etat d AIDE MEDICO-PSYCHOLOGIQUE

NOTE D INFORMATION sur la formation sociale préparatoire au Diplôme d Etat d AIDE MEDICO-PSYCHOLOGIQUE Ce.F Centre de Formation au Travail Sanitaire et Social Place du Marché Couvert - BP 414-24104 BERGERAC CEDEX Tél : 05 53 22 23 00 Fax : 05 53 23 93 05 Email : cef@johnbost.fr Site : www.johnbost.org/cef

Plus en détail

La schizophrénie est une maladie évolutive; elle comporte 5 phases, qui se succèdent souvent dans l ordre 2 :

La schizophrénie est une maladie évolutive; elle comporte 5 phases, qui se succèdent souvent dans l ordre 2 : Qui peut être atteint de schizophrénie? La schizophrénie est une maladie mentale qui touche environ 1 % de la population canadienne. Elle frappe autant les hommes que les femmes, et se déclare généralement

Plus en détail

Rapport : Sur mandat de Promotion Santé Suisse Avenue de la Gare 52, 1003 Lausanne

Rapport : Sur mandat de Promotion Santé Suisse Avenue de la Gare 52, 1003 Lausanne Croix-Rouge suisse Département santé et intégration Service santé Werkstr. 18 3086 Wabern Rapport : Examen et ajustement des politiques cantonales dans le cadre du programme «Poids corporel sain» sous

Plus en détail

Guide du stagiaire. Le stagiaire des écoles de Genève (ECAMB) ou Bois-Cerf-CESU, viendra avec sa tenue de travail de l école.

Guide du stagiaire. Le stagiaire des écoles de Genève (ECAMB) ou Bois-Cerf-CESU, viendra avec sa tenue de travail de l école. Guide du stagiaire Horaire : Horaire : 07h00 19h00 Le premier jour, le stagiaire se présentera 15 minutes avant le début du travail. Il sera attendu par l ambulancier référent devant les garages de S.T.A.R.

Plus en détail