CI RI Dr I s. 8. R. s. T. o. 5vL. BERL * J J. BERNADOU s*l G. VIDAL B*k

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1 CI RI Dr I s 4 k DE ETUDE DE LA SURVIE EN LABORATOIRE D UNE POPULATION FEMELLES GORGGES DE S IMULIUM DAMNOSUM s. 2. THEOBALD, 1903 D. BERL * J J. BERNADOU s*l G. VIDAL B*k I d Entomologiste médical O.R.S.T.B.M. - I.R.O. B.P Bouaké - RCI 5zk Technicien Entomologiste médical O.R.S.T.O.M. B.P Bouaké - RCI Statisticien - Unité Evaluation - B.P Bouaké - R.C,I 8. R. s. T. o. 5vL

2 -1- I e INTRODUCTION c $1 Au cours d'une serie de missions 3 la station de recherche de Eanankoro (Haute Mhraoué, Côte doivoire) nous mons pu observer gue l.á population de fewlles de SimuZSum damnoswn S.Z. pr6sentai.t une assez forte proporkion (jusqu'b 35%) doincaividus parasit& pr t~ermithidae (Isomemis s.p., surtout). 31 nous a -paru intéressant de recherchv si la présence de ces parasites avait une influence SUT la. mie, au laboratoire, des femelles - capturées après la prise de repas de sang, II, MZTHODE IH,1. Capture des fmlles et mise en survie. Les femlles de Simz~Z+m dmoswn s.2. sont capturees sur harp-- me, après les azoir laissees se gorger selon la nï6thde classique (cf, Hxi.lippn 1976 ). Elles sont ensuite conservées individuellement dans des tubs plastiques a& ('fechicpe de Duke et Lewis mdifi&, in Philippn 1976) (Pig. 1.).Le bouchon est perce doun Wou dans lequel est plac6 un coton réplisremat ir&ib$ d'eau sucrée, Tous les tubes sont repuverts d'une couche de coton humide, cc qui maintient l'obscurit6 et lbhmidité constante. La tarp5rature au niveau des tuk?s.a varié atre 24 et 25" au cows de LJex@rience. LI,2. Dissections des femelles. Etude des r6sultats. Les femelles sont exmin6es cpzkre fois par jour (7, 11, 15 et i7h0) et les mrtes s012-k diss&p&s lmtalawnt dans une goutte de sé" physiologique å 1%. ' Au cows de la dissection on note : - laâge physiologique des femlles, - la pr6sence de &&zmithidae, - la préserice et le stade dd&chocerea VOZVUZUS (infestation naturelle, rare en cette régionp ou due au repas de sang, un Caes hames savant 2 la capture 6tant ortanent onchmerquien) Les résultats sont domés en fonction du taps de survie, cal-, cul6 de l'heure du repas de sang i3 l'heure du relev6 des femdles. Une série de tests statistiques a psrmis de comparer les deux ppulations (pamsitée et non parasith) et d'évaluez lsineluence du pxasitim sur la durge de vie des femdles. o a/e.2 ' PHILIEPON (B. 1, Etude de la transmission ds&ehocerea VozVuZus (Leuckart, 1893) (Nematoda, Unehocereidue) par SimuZim dmoswn (Diptera, SimuZiidae) en Afrique tropicale. Thhe Univ. Paris-Sud, Centre dgorsay, 290 pp.:, multigr.

3 -2- III, FGWULTATS Lm 543 femelles diss-ées, lq0 &aient prteuses d un ou plusieurs PI ~thidae (jusqupà 3) soit une Mestation myme de 18% 3 le tableau suivmt dome le n&re de faelles mrtes par tranche de survie de 10 heures. a. x population parmit& E, : heures de survie auo: population saine T. x total (cf. Fig. 2 : repr6smtation graphique) H Ili! I l a, O li O O ag Ei hl =I443 T I 111.2, Test 2 NOUS avons effectug un test des(. sur ces va^ drs pur testa l appartenance des deux 6chqtillons 2 uns ou deux ppul&ionso Le r&mltat<* 7 46,72 est significatif mur 14 ddl à P )0,001 o Phis ce résulbt est douteux du fait de la présence de nombreuses fr6qences inf6riewes à 5, I9 est donc prcx&&le de les regroup pzir tranche de 30 hares ce qui donne le tableau rruivznt : O i lqd

4 5

5 Lo w tß 3%

6 - 3 - est alors de 24,13 ce qui, Zi 4 a, est encore signi- III.3, Test& Studmt sur les myemes. Un test de Student (test t) rhlis6 sur les myme5 de survie des deux populations, a donné les r6sultats suivants : t = 2,885 La Fig. 3. represente les eourbs de fr&pnc s d 6 e s des deux pp&stions 6tudiges et illustre la diff6mce dans ld6volutior* de leurs taps de 5wie.

7 Ce pk3ndne put spexj$iquer par le fait que, dans la wpulation de fa~lles pres non pzrasiteesb existe une prepmtion non n6- q&p3ble de dtipms ; ce serait celles qimeurenk le5 prani2?res. Le parasitisme devient asuite la cause prgpndgrante ds mrkalité et ce sont les nulli-5 parmitcks +i murent alors avant les falles saines IV. E'I'UDE DE L'EVOLUTIOM DU PARASITISME PAR O. VOLVULUS L'infa&ation pzx O. VOZVUZUS mise en &idence au cows des dissections a 6té reprtge sur le t.ablsau suivant puis sur un graphique sow la fom~ de trois cou?rbes : (Fig. 4) Remes Stade ' s o o o o o O O l Q 1 1 Q 1 0 O 3 2 O20 3 I 8 ' 51 I o c I O o 1 o 1 o 13 - une courbe de la fr6quence des sedes saucisses - courbe S. - m e courbe de la frcquence Ges stades dem et trois - murbe m e ccwk de la frekpm-cr! des stades infestmts - courbe I, ces trois cmrbes IrQntrent des pics nets, dgeal6s les uns par rapgort aux autres. On put ainsi obssrver lu6volutiorp, d'une d~uble Mestation, une infestation "sauvage" naturelle et une infestation acquise zu cours du rsps de sang, - le pic de 50 H; de la ccwbe S correspond 2 ::des.. saucisses agges d'origine sauvage. - les pics de 70 H de cette "e courbe correspndent 8 l'apwition et å l06volution des saucisses acquises- - les pics de la cowhe 2-3 situ& vers 6S et 90 Bo correswdwt 3. l'apparition des stades 2 et 3 provenant de 1'Evolution des saucisses sawages ; celui de 120 H. ds cette mhs courbp 3 1 ' Cvdutiun des.saucisses acquises - din, le premier pic à 100 E. de la courbe I provient de la priismce de stades in estsrks OGsauvagesGG o

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9 7-5 - U. LI 4 Si lce.x@rimcce avait pu se pursuivre, grâce S la survie plus longue de certaines f ~ l k S nous, aurions vu appirattre UPI pic corres-pmdmt aux stzides Mestants acquis. V. AUTRES FORMES DE: PARASITISME RENCONTREES AU COURS DES. DISSECTIONS. Les rsmltats de confirme les donn&s recueillies par Be Philip-mn (1976) o La pr6senee ge L9lemcWdae dans une femelle de SimZim darmosm s.2. dimhue doune mike significzitive la dur& d~ vie de celle-ci lors de sa svie au 1d"toire. Cette mixte survie est un îqyrtants du cycle biologique des diffgrentes espgces de Medthi&eo 3 'r U $ Grâce aux 61mges de p?learmithidae & de larves de simulies, il est actuellement pssible de r6aliser au labratoire des Mestations expgrirnentales. Le cycle sgeffectuant chez la lc~t~v2 uniquanent CU chez La larve puis l3zuete, la survie de ces derniers au laboratoire permet din6tudier pr6cisa"t les mdalit6s du passage des prasites 2 travers la nppbse, puis de rgcolter les pst-pamsites vivants. Il sera Eqa1-t pssible de prsciser In dur& de vie rklle des fwlles parasitees et de 1Oextxapler sur lvâge de celles captur6es sur ap@t humain.