Lutte contre le «moustique tigre» Aedes albopictus. Stratégie opérationnelle et de communication

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1 Lutte contre le «moustique tigre» Aedes albopictus Stratégie opérationnelle et de communication 2015

2 Sommaire Introduction Être méthodique et réaliste Une toile de fond générale Votre opérateur : l EID Méditerranée Nos engagements : raisons d être, qualité, prospective Les présupposés opérationnel et communicationnel Le contexte «moustique tigre» Le cadre législatif et réglementaire Le paysage, la gouvernance et la demande sociale Le positionnement de l opérateur EID-Med Les problématiques concrètes liées au «moustique tigre» La stratégie opérationnelle Des moyens davantage tournés vers l urbain Traitements, exemplarité et participation communautaire Le contrôle des «moustiques tigres» à l état adulte La recherche & développement Les principes d action (stratégie de communication) Les objectifs généraux et de la communication La mobilisation des relais La création d un ou de réseaux de communication La participation communautaire Les messages, outils et supports Le suivi sociologique et l évaluation Le phasage Agenda simplifié 2015 Annexes Fiche action «Numéro indigo» Fiche action «Opération porte-à-porte» Fiche action «Emplois civiques» Fiche action «Kit pédagogique» Fiche action «Formation des agents techniques des collectivités» p 3 p 5 p 9 p 17 p 23 p 39 p 43 S o m m a i r e 1

3 Introduction ÊTRE MÉTHODIQUE ET RÉALISTE Ce document «Stratégie opérationnelle et de communication» contre le «moustique tigre» Aedes albopictus fixe plusieurs principes d action, sous l angle de la lutte intégrée, à partir d un contexte quelque peu complexe. Il établit une série de démarches, de dispositifs, de messages et de supports, ainsi que des publics cibles correspondant à une typologie de gîtes larvaires, eux-mêmes corrélés à des habitats et fonctions spécifiques. On sait que ce moustique urbain, très opportuniste, ne peut être traité de façon «classique», par des moyens insecticides comparables à ceux utilisés contre les moustiques nuisants / nuisibles issus des zones humides littorales ou contre son comparse urbain, lui aussi, le Culex pipiens. Si quelques approches biocides, préventives comme curatives, peuvent être instrumentées à son encontre mais dans un cadre contraint et restreint, son inexorable extension via les transports passifs (voiture, bus, train ) et sa vaste prolifération à partir d une multiplicité de micro gîtes larvaires massivement situés en intradomiciliaire nécessitent un nouvel équilibre dans la panoplie des ressources utilisables. À ce titre, une «participation communautaire» est particulièrement recherchée. La mobilisation individuelle et collective de publics divers, à raison de leur état ou de leur statut, peut être un atout considérable dans la gestion de la forte gêne engendrée par ce nouveau venu qui, en sus, est potentiellement vecteur de virus (dengue, chikungunya). Aussi, le volet «communication et prévention» est-il appelé à jouer un rôle privilégié. Les éléments qui suivent sont à regarder comme l ordonnancement et la rationalisation d actions déjà commises ou initiées, à étendre et à approfondir, augmentées de nouveaux éléments, combinés les uns aux autres pour une action se voulant méthodique et stratégique. Les démarches et actions retenues ainsi que les publics à entreprendre ne sont pas exhaustifs. Des priorités ont été fixées, selon trois critères : un critère de montée en charge, qui se poursuivra durant plusieurs exercices, un critère de faisabilité et, en regard, un critère de moyens : techniques, financiers et humains. En effet, l installation du «moustique tigre» amplifie sensiblement le champ du contrôle de la nuisance, auquel s ajoute désormais un volet antivectoriel, alors que, conjoncture oblige, les crédits alloués à l opérateur de démoustication ne varient pas voire diminuent. Ce n est pas encore la mise en œuvre du COMBI (communication pour un impact comportemental), dispositif conçu par l OMS, la FAO et l UNICEF pour riposter aux flambées épidémiques, qui nécessite, dans un contexte de crise sanitaire, la mise en œuvre de moyens d une tout autre dimension. Mais, fût-ce plus modestement, il y a là un socle et un partage de vision et d intentions. Sans vouloir jouer les Cassandre, il faut rappeler qu aucune part dans le monde où le «moustique tigre» sévit (ou son «cousin» Aedes aegypti), sa présence, sa nuisance et ses atteintes à la santé n ont pu être durablement jugulées. Notre volonté est d être réalistes et de concrétiser tout ce qui est écrit. I n t r o d u c t i o n 3

4 U N e T O I L e d e f o n d g é n é r a l e

5 Votre opérateur : l EID Méditerranée Il y a un demi-siècle, le littoral méditerranéen français n'était pas celui qu on connaît aujourd'hui. Les villes, les campagnes et les plages risquaient de passer à côté de sérieuses opportunités de développement économique et touristique. Car elles étaient envahies par les moustiques. UN DISPOSITIF CRÉÉ : Pour l'aménagement du territoire En 1958, les conseils généraux de l'hérault, du Gard et des Bouches-du-Rhône ont décidé de créer l'eid Méditerranée. En 1963, l'aude et les Pyrénées-Orientales les rejoignent. Cette année-là, l'état crée la Mission interministérielle d'aménagement touristique du Languedoc-Roussillon (Mission Racine), qui fixe la démoustication comme préalable à toute démarche d'aménagement et de développement socio-économique local et régional. Une démarche qui a pérennisé l outil de contrôle de la nuisance. Pour un développement local durable Contrôle de la population des espèces nuisantes de moustiques proliférant dans les zones humides littorales et pouvant ensuite envahir les communes situées jusque dans une profondeur de 40 kilomètres : il ne s agit pas d éradiquer l ensemble des moustiques piqueurs mais de maintenir la gêne à un seuil tolérable, avec un impact environnemental minimal. Participation à des actions environnementales : conservation et mise en valeur écologique des milieux naturels (restauration de cordons dunaires et suivi des systèmes littoraux). Objectif préventif : éviter les mises en eau des zones humides favorisant les éclosions larvaires de moustiques. Gestion patrimoniale (ex : site des salins de Frontignan, propriété du Conservatoire du littoral). Inclusion d un objectif sanitaire : l EID-Med est déjà intervenue dans la lutte antivectorielle, suite à l identification du virus West-Nile dans les années 2000, via les moustiques Culex pipiens et Culex modestus. Aujourd hui, le «moustique tigre», en continuelle extension depuis 2004, est vecteur potentiel de deux maladies virales (chikungunya et dengue), en même temps qu un fort nuisant. Présent à 80 % dans des gîtes larvaires intradomiciliaires, il ne peut être systématiquement contrôlé par des interventions traditionnelles, principalement insecticides. Il doit mobiliser les particuliers dans une «lutte communautaire», s appuyant sur une stratégie de communication préventive, à la diligence de l opérateur EID. UN OUTIL DE TERRAIN DÉCENTRALISÉ La direction générale de l EID Méditerranée, à Montpellier, regroupe les services scientifiques, techniques (dont deux laboratoires) et administratifs centraux. 219 communes constituent sa zone traditionnelle d'action, sur laquelle sont réparties 7 agences opérationnelles : Canet-en-Roussillon (66). Montcalm (30). Narbonne (11). Arles-Camargue (13). Sauvian (34). Saint-Chamas (13). Montpellier-Fréjorgues (34). Deux autres agences, dans le Var et les Alpes-Maritimes, sont plus spécifiquement orientées vers la lutte antivectorielle (LAV) et des actions de communication préventive liées à l installation du «moustique tigre» Aedes albopictus : Le Cannet-des-Maures (83). Antibes (06). UN OPÉRATEUR DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES L eid Méditerranée est une «institution interdépartementale», dotée de statuts et administrée par des élus issus des collectivités territoriales qui la financent en totalité. elle est gérée selon les dispositions s appliquant aux syndicats mixtes ouverts. À ce jour, adhèrent les conseils généraux des Pyrénées-Orientales, de l'aude, de l'hérault, du Gard, des Bouches-du-Rhône, du Var et la Région Languedoc- Roussillon. Elle est en outre conventionnée avec chacun de ces départements, ainsi qu avec les conseils généraux des Alpes- Maritimes, des Alpes-de-Haute-Provence, du Vaucluse et de la Haute-Garonne, pour la lutte antivectorielle (LAV) liée au «moustique tigre». T o i l e d e f o n d 6

6 Les présupposés opérationnel et communicationnel Après plus d un demi-siècle d intervention, l eid Méditerranée rencontre des difficultés objectives liées au renforcement des normes et des réglementations et réduisant le champ des substances insecticides disponibles. Les risques pesant sur l efficacité de son action, augmentés par l intrusion du «moustique tigre», nouveau et fort nuisant, la mettent davantage en avant et facilitent son identification tout en nécessitant une communication adaptée. MISSION CINQUANTENAIRE, COMPLEXE ET CONTRAINTE L'eID Méditerranée contrôle, dans 5 départements littoraux et 219 communes, hectares de zones marécageuses, la plupart constituant des gîtes larvaires, kilomètres de fossés et des dizaines de milliers de gîtes larvaires urbains. Cette tâche est pérenne, car stopper la démoustication quelques mois seulement aurait pour conséquence de revenir ipso facto à un taux de nuisance équivalent à celui d il y a 50 ans (plusieurs centaines de piqûres par quart d heure), et il faudrait plusieurs exercices pour retrouver un point d équilibre. L'eID Méditerranée peut se prévaloir de l'efficacité de son action. Mais cette réalité débouche sur un paradoxe, à savoir que son existence est spontanément méconnue ou oubliée : - parce que les moins de 50 ans n'ont pas vécu les fins de journées estivales ponctuées d'innombrables piqûres de moustiques. - parce que les apports extérieurs de populations (solde migratoire très positif) font que la mémoire collective s'est quelque peu diluée. Quand le «fléau» est contenu avec succès, la salubrité, tout comme l'air que l'on respire, paraît gratuite et aller de soi ; quand interviennent des nuisances intempestives, l opérateur EID est davantage identifié, cristallisant des sollicitations ou des plaintes. L'eID Méditerranée est tournée vers l'environnement au sens large : le contrôle de la nuisance ne consiste pas, de manière exclusive et réductive, à occire de façon récurrente et répétitive des moustiques. Cette mission s inscrit dans une logique de connaissance des milieux, de gestion environnementale et de développement durable, dans le cadre d une stratégie de lutte intégrée. Elle coïncide avec un intérêt plus vaste lié au cadre de vie, à la maîtrise de l'eau sous toutes ses formes, à la protection et à la valorisation des espaces naturels en zones humides démoustiquées, à l'hygiène et à la santé publique. L'eID Méditerranée et les autres opérateurs territoriaux de lutte en France métropolitaine et outre-mer voient leurs missions encadrées par une législation et une réglementation évolutives et de plus en plus contraignantes. Leur domaine d activités, très spécifique, est souvent ignoré dans les débats préparatoires à l élaboration de textes normatifs et mérite l appui de leurs collectivités de tutelle et des élus nationaux et européens des régions concernées. LES PRINCIPES ET OBJECTIFS DE COMMUNICATION INSTITUTIONNELLE À PRENDRE EN COMPTE DANS LA STRATÉGIE OPÉRATIONNELLE ET DE COMMUNICATION «ALBOPICTUS» quatre OBjeCTIFs : Les actions conduites dans le cadre des plans de communication traditionnels de l EID-Med visent à soutenir et à accompagner 4 grands objectifs : 1- faire identifier l'eid Méditerranée et faire connaître ses missions par le plus grand nombre (notoriété, image). 2- rendre compte auprès des collectivités financières et des citoyens contribuables des actions conduites par l établissement (information). 3- contribuer à la connaissance partagée des milieux naturels (éducation à l environnement, prévention). 4- faciliter les démarches visant à débloquer des moyens diversifiés et complémentaires, relativement à la mise en place de missions nouvelles (missions connexes, transfert de technicités). quatre Axes D APPLICATION : À l occasion de ses interventions, il s agit de veiller à installer l EID Méditerranée à la fois : 1- comme l'opérateur des collectivités territoriales, c'est-à-dire un opérateur de service public. 2- comme un établissement inscrit dans l'histoire et l'actualité de la région, c'est-à-dire un acteur incontournable, en amont de l'aménagement du territoire et du développement économique. 3- comme un précurseur devenu compétent et performant dans la protection et la valorisation des milieux naturels, c'est-à-dire un acteur de l'environnement et du développement durable. 4- comme un outil d'observation, de suivi et de recherche appliquée, en même temps qu'un outil opérationnel, c'est-à-dire un acteur du paysage technique et scientifique régional. T o i l e d e f o n d 8

7 Nos engagements : raisons d être, qualité, prospective Depuis le milieu des années 2000, l eid Méditerranée est engagée dans une politique de qualité dont l objectif général est l amélioration continue de ses pratiques. Cette démarche s appuie sur des principes et des valeurs, dont les messages de communication extérieure doivent tenir compte. DÉMARCHE QUALITÉ ENVIRONNEMENTALE Cette politique intègre deux principes : la qualité et le respect de l environnement. La politique qualité, intégrée à la marche globale de l établissement, prépare l EID-Med à toutes évolutions institutionnelles, juridiques, scientifiques et techniques, tenant compte de contraintes nouvelles ou renforcées : budgétaires, environnementales, réglementaires, augmentées de l implantation du «moustique tigre», avec une extension consécutive de sa zone d intervention. Dans ce contexte, l assurance de la qualité s appuie sur la certification de l eid-med à la norme IsO 9001, obtenue en 2008 puis renouvelée en 2010 et 2012 (pour trois ans), support de son futur système de management environnemental. La politique environnementale concrétise le besoin de l EID Méditerranée de démontrer sa capacité à minimiser l impact environnemental non intentionnel de son activité. Pour ce faire, le système de management «qse» est en vue. Il s appuie sur 2 référentiels, liés à la mise en œuvre d un Système de Management de la Qualité (SMQ), pour l amélioration continue des performances, et à la mise en œuvre d un Système de Management de la Sécurité et de la Santé au Travail (SMS). Dans ce sens, une démarche de suivi et d évaluation environnementale est déjà mise en œuvre à échelle opérationnelle, incluant des études d incidences sur les sites «Natura 2000», amplifiée par deux projets conduits dans le cadre du programme européen LIFE ( et ). VERS UN NOUVEAU PROJET D ÉTABLISSEMENT Une réflexion prospective à l échelle globale de l EID Méditerranée, entamée fin 2013, s inscrit dans cette même logique. Des ateliers associant l ensemble des agents de la structure ont défini des orientations stratégiques complémentaires et interactives. Objectif : l adoption d un nouveau projet d établissement à l horizon de cette année LES PRINCIPES «QUALITÉ» ET «PROSPECTIVE» À INTÉGRER DANS LA STRATÉGIE OPÉRATIONNELLE ET DE COMMUNICATION «ALBOPICTUS» DeUx RAIsONs D être : 1- la maîtrise soutenable du niveau de gêne causée par les moustiques. 2- la mise au service des bénéficiaires de sa zone d action de ses technicités acquises dans le domaine de l environnement. TROIs VALeURs : 1- l affirmation de sa vocation de service public. 2- la solidarité de ses programmes et de ses agents avec la préservation et la mise en valeur de l environnement. 3- la reconnaissance de ses agents et de leurs acquis comme première richesse. CINq Axes PROsPeCTIFs : 1- élaborer et conduire un «plan Aedes albopictus». 2- actualiser le plan de lutte contre les autres moustiques nuisants. 3- consolider le portefeuille d activités. 4- remobiliser les collectivités et l état. 5- mobiliser les collaborateurs autour de ce projet. T o i l e d e f o n d 7

8 L e C O N T e x T e «m o u s t i q u e t i g r e»

9 Le cadre législatif et réglementaire de notre action La démoustication est encadrée par deux textes (loi de 1964 et décret de 1965), revus dans le cadre de la loi du 13 août 2004, relative aux libertés et responsabilités locales, et de son décret d application du 30 décembre LOI ET DÉCRET CADRES : DISTINGUO VECTEURS / NUISANTS La démoustication (lutte contre les moustiques vecteurs et/ou nuisants) est encadrée par : la loi n du 16 décembre 1964, relative à la lutte contre les moustiques, modifiée par la loi n du 13 août 2004, relative aux libertés et responsabilités locales. Celle-ci stipule que : «Des zones de lutte contre les moustiques sont délimitées par arrêté préfectoral pris après avis du conseil départemental d'hygiène : 1 dans les départements où est constatée ( ) l'existence de conditions entraînant le développement de maladies humaines transmises par l'intermédiaire d'insectes et dont la liste est fixée par arrêté du ministre en charge de la santé. 2 dans les départements où les moustiques constituent une menace pour la santé de la population et dont la liste est fixée par arrêté conjoint du ministre en charge de la santé et du ministre en charge de l'environnement. 3 en cas de besoin, dans les départements dont les conseils généraux le demanderaient.» le décret du 1er décembre 1965 (en application de la loi du 16/12/64), modifié par le décret du 30 décembre 2005 (en application de la loi du 13/08/04), fixe, notamment, la procédure annuelle d établissement des arrêtés préfectoraux de démoustication, après avis du CoDERST de chaque département dont le CG adhère à un organisme de démoustication. LES PRINCIPES LÉGISLATIFS ET RÈGLEMENTAIRES D ORGANISATION À CONNAÎTRE POUR LA MISE EN ŒUVRE DE LA STRATÉGIE OPÉRATIONNELLE ET DE COMMUNICATION «ALBOPICTUS» Les textes actuels induisent une distinction (contestable) entre moustiques vecteurs et moustiques nuisants (ou nuisibles). Dans cette logique : 1- la lutte contre les premiers poursuit un objectif de protection de la santé publique : c est le ministère de la Santé qui, dans le cadre de la compétence «santé» de l état, a la charge de déterminer les zonages de cette lutte antivectorielle, en fonction de la présence de maladies transmises par les moustiques et/ou de l installation de moustiques vecteurs. 2- la lutte contre les seconds a pour but le confort des populations, le cadre de vie, le développement socio-économique et l attractivité des territoires : cette action est facultative et relève, selon leur libre décision, de la compétence des conseils généraux. En sus, au titre de la loi du 13 août 2004, les conseils généraux ont la charge de l organisation et du financement des traitements de lutte antivectorielle, sur signalements par les ARS de cas suspects ou avérés, importés ou autochtones, de chikungunya ou de dengue. En clair, l état commande, les Départements paient C o n t e x t e 10

10 Le paysage, la gouvernance et la demande sociale entre décision et application, la difficulté pour les opérateurs de démoustication donc pour l eid Méditerranée est de figurer parmi une pluralité d institutions et d organismes intéressés à la lutte contre le «moustique tigre», en général, et à la communication y étant liée, en particulier. PAYSAGE ENCOMBRÉ La double vocation «vecteur» et «nuisant» des moustiques tels que les «moustiques tigres» mobilise une grande variété d acteurs et d intervenants, territoriaux et de l état. En période de risque ou de réalité de transmissions vectorielles, cette pluralité n en est que plus forte : conseil(s) général(raux) concerné(s), opérateur de la lutte, agences régionales de santé (ARS), préfecture(s) de départements, de régions et de zones de défense, DGS (ministère), InVS (Institut de veille sanitaire), cellule(s) épidémiologique(s) régionale(s), centre d expertise sur les vecteurs Tous pouvant s exprimer sur tous les volets, compliquant ainsi la gouvernance de la lutte contre le moustique, sur le terrain, particulièrement sur le plan préventif et communicationnel. GOUVERNANCE CONFUSE La gouvernance théorique qui en résulte est donc confuse : - tant qu il n y a pas de risque ou de réalité de problème sanitaire, l état est, sur le plan opérationnel, discret, et là où les «moustiques tigres» sont présents, les opérateurs territoriaux de démoustication ont la main, au titre du contrôle habituel de la nuisance. - dès qu intervient une problématique sanitaire (au simple niveau du risque), les ARS sont à la manœuvre, pouvant et même devant, au titre du plan national «antidissémination», s activer dans des volets (notamment la communication) sur lesquels les opérateurs territoriaux sont préalablement positionnés. Faute d un cadre de gouvernance précis, les relations entre les divers acteurs et intervenants, notamment entre les ARS et les opérateurs territoriaux ces derniers étant les plus proches du terrain et de la demande sociale, sont de nature variable selon les territoires concernés. Les approches sont différentes d une région à l autre, parfois départementalisées, parfois régionalisées. DEMANDE SOCIALE INTÉGRÉE Le «moustique tigre» a la compétence et la capacité de transmettre des maladies virales (dengue, chikungunya). Il est également, voire d abord et surtout, un fort nuisant. C est cette seconde vocation qui le rend prioritairement perceptible par les populations et qui crée une demande sociale importante, en termes de lutte. Les populations incommodées par les piqûres ne cherchent pas à identifier l espèce en cause : elles sont piquées par «des moustiques» et demandent aux pouvoirs publics de les protéger de cette gêne, quelle qu en soit la cause. En conséquence, la distinction vecteur / nuisant paraît, sur le plan de la lutte, superfétatoire dès lors qu un vecteur est aussi bien un nuisant (et, inversement, un nuisant peut être un vecteur). Quelle que soit sa «vocation», le moustique justifie une lutte de tous les instants, visant indistinctement et de façon confondue l objectif de confort et l objectif de santé. LES PRINCIPES ORGANISATIONNELS À RETENIR POUR LA MISE EN ŒUVRE DE LA STRATÉGIE OPÉRATIONNELLE ET DE COMMUNICATION «ALBOPICTUS» 1- les opérateurs de démoustication sont chronologiquement les premiers intéressés à agir, car le volet «nuisance» des moustiques tigres intervient avant le volet vectoriel. Et, indépendamment de l irruption de problématiques sanitaires, ce volet «nuisance» est d une pertinence permanente, du début jusqu à la fin de chaque saison. 2- la stratégie de lutte opérationnelle, au-delà de la LAV (lutte antivectorielle) et avant même celle-ci, inclut le volet «communication préventive / lutte communautaire», dans le cadre d une lutte intégrée (la communication est un outil de lutte, au même titre que des traitements insecticides, par exemple). 3- il revient donc aux opérateurs de démoustication de définir le cadre général de la stratégie de lutte et de la communication associée à ce titre. 4- à partir de ce cadre général, qui sert indistinctement l objectif de confort et l objectif de santé, les problématiques sanitaires, suivant leur intensité et le niveau requis du plan national «antidissémination», justifient des adaptations et des amplifications de la stratégie de lutte et de communication - dont certains volets extrapolent le domaine de la démoustication - relevant, pour ce qui concerne les moustiques vecteurs stricto sensu, d une concertation entre les décideurs et les acteurs territoriaux et de l état. C o n t e x t e 11

11 Le positionnement de l opérateur EID-Med à la forte pluralité et diversité des acteurs et/ou partenaires institutionnels de la lutte antivectorielle (LAV) et du contrôle de la nuisance, répondent des formes de partenariat elles-mêmes diverses. Le positionnement de l eid Méditerranée qui en résulte est à géométrie variable selon les partenaires et interlocuteurs. POSITIONNEMENT PAR RAPPORT À L ÉTAT Par rapport à l État central : - l EID Méditerranée est partenaire direct du ministère de la Santé / DGS (direction générale de la santé), par convention, pour la veille entomologique nationale liée au «moustique tigre». - l EID Méditerranée est un interlocuteur (avec l agence nationale pour la démoustication - ADEGE) des ministères, particulièrement de la Santé (et aussi de l écologie), pour les questions touchant à la problématique des insecticides et à la gouvernance de la lutte antivectorielle (LAV). - l EID Méditerranée est membre constitutif du CNEV (centre national d expertise sur les vecteurs), installé en 2012 par le ministère de la Santé : aide à la décision, mobilisation de l'expertise et des compétences françaises en entomologie médicale et vétérinaire, en lutte antivectorielle (LAV) et en sciences humaines et sociales appliquées à la LAV. Par rapport aux préfectures : - l EID Méditerranée présente chaque année, devant le Co- DERST (comité départemental des risques sanitaires et technologiques) de chaque département où elle intervient, sa stratégie de lutte, ses modes opératoires et les substances actives homologuées utilisables à cette fin. - l EID Méditerranée intervient au titre d un arrêté préfectoral délimitant la zone où le contrôle de la nuisance s opère et d un autre arrêté annuel rappelant la zone d intervention (liste des communes) et actant les modes opératoires, les substances disponibles et la maîtrise de l impact. À ce jour, un arrêté annuel distinct s adresse à la lutte antivectorielle (LAV). Les préfets interviennent dans la chaîne de décision et dans la communication (relations presse essentiellement), en cas de transmissions vectorielles dues à des moustiques, à partir du niveau 2 du plan national antidissémination du chikungunya et de la dengue. Par rapport aux administrations déconcentrées de l État : - partenariat objectif de l EID Méditerranée avec les ARS (agences régionales de santé), dans les territoires où l EID est mandatée par les conseils généraux. Ce n est pas une relation verticale ou hiérarchique. - traitements antivectoriels de l EID Méditerranée sur décision des conseils généraux (financiers), après signalement par l ARS de cas de chik ou de dengue, importés ou autochtones. - actions concomitantes de communication des ARS vers les réseaux et professionnels de santé (médecins de ville et hospitaliers, pharmaciens, etc). POSITIONNEMENT PAR RAPPORT AUX COLLECTIVITÉS TERRITORIALES Par rapport aux collectivités financières et aux conseils généraux : - l EID Méditerranée est un opérateur des collectivités territoriales membres : conseils généraux 66, 11, 34, 30, 13, 83 et Région L-R. - les conseils généraux conventionnés sont les autorités hiérarchiques directes de l EID Méditerranée pour la surveillance entomologique, les traitements antivectoriels (LAV) et les enquêtes associées. Par rapport aux communes et aux intercommunalités : - les communes et intercos (élus et services) sont des partenaires techniques et opérationnels de l EID Méditerranée (incontournables en matière de lutte contre le «moustique tigre»), sans lien hiérarchique entre elles. Les communes inscrites dans l arrêté préfectoral pour le contrôle de la nuisance contribuent financièrement auprès des conseils généraux de leur ressort, selon des règles décidées par ces derniers. Les autres communes bénéficient, comme les premières, des traitements antivectoriels, en tant que de besoin (signalement ARS, décision de traiter du CG), sans contribution financière. À ce jour, aucune intercommunalité ne se substitue aux communes de son territoire pour contribuer au contrôle de la nuisance des moustiques. L INCIDENCE DU POSITIONNEMENT DE L EID MÉDITERRANEE SUR L ÉLABORATION ET LA MISE EN ŒUVRE DE LA STRATÉGIE OPÉRATIONNELLE ET DE COMMUNICATION «ALBOPICTUS» Parmi les nombreux acteurs et contributeurs de/à la lutte antivectorielle, au sens large, les opérateurs mandatés donc l eid Méditerranée sont les seuls dont les services et agents sont en permanence et simultanément au contact du «moustique tigre» et du public qui en subit les nuisances. Chronologiquement, le «moustique tigre» est un nuisant / nuisible avant d être un vecteur. Il est nuisant tout le temps, vecteur de temps en temps. Cette réalité objective : 1- explique en quoi le distinguo «nuisant» / «vecteur» est superfétatoire. C o n t e x t e 12

12 L INCIDENCE DU POSITIONNEMENT DE L EID MÉDITERRANEE SUR L ÉLABORATION ET LA MISE EN ŒUVRE DE LA STRATÉGIE OPÉRATIONNELLE ET DE COMMUNICATION «ALBOPICTUS» - suite 2- légitime l intérêt à agir de l opérateur EID Méditerranée contre le «moustique tigre», en routine, dans le cadre de sa mission traditionnelle de contrôle de la nuisance. 3- justifie que les opérateurs de démoustication soient à la manœuvre dans la conception et la mise en œuvre des stratégies opérationnelle et de communication. 4- justifie que l état contribue financièrement, à proportion de la part sanitaire couverte par cette action globale (ce qui n est pas le cas à ce jour). C o n t e x t e 13

13 Les problématiques concrètes liées au «moustique tigre» Le «moustique tigre» est une des espèces les plus invasives au monde. Autrefois cantonné aux forêts du sud-est asiatique, il a colonisé tous les continents en une vingtaine d années, d abord à la faveur du commerce international des pneumatiques d occasion (gîte larvaire ressemblant à ses creux d arbres originels) puis par «transport passif», via les habitacles de véhicules : voitures, bus, trains, bateaux, aéronefs... OPPORTUNISME ET ADAPTABILITÉ Le «moustique tigre» bénéficie d une biologie qui le rend capable de s adapter à d autres conditions bioclimatiques que celles de sa zone tropicale d origine. Ainsi peut-il s installer en régions tempérées grâce, notamment, à sa capacité de diapause, une dormance profonde (hivernation à l état d œuf) liée aux températures plus froides et à la photopériode (durée du jour et de la nuit). Comme la plupart des Aedes, le «moustique tigre» pond ses œufs au-dessus d un niveau d eau. Une élévation de celui-ci est donc nécessaire pour permettre l éclosion des larves (pluie, arrosage, etc). Moustique opportuniste, il affectionne particulièrement l Homme, qui lui fournit «le gîte et le couvert», et s accommode parfaitement de la multitude de petits (et moins petits) réceptacles d eau qu on trouve en zones agglomérées. EN VILLE ET AUX BASQUES DE L HOMME Par ses spécificités biologiques, le «moustique tigre» est une espèce extrêmement nuisante, qui sévit en milieu urbain et périurbain. Ses lieux de ponte sont situés, dans leur grande majorité, en intradomiciliaire, au sein même des propriétés et domiciles privés, faisant de la lutte physique et mécanique (vider, gérer les eaux stagnantes, cf p.30) le moyen le plus efficace de contrer sa prolifération. Au-delà des résidences privées, la pluralité de situations génératrices de ce moustique induit une diversité de publics cibles qu il convient de «toucher» par des actions et supports adaptés. La connaissance du terrain (situations) et des spécificités de l espèce (données entomologiques) permet d identifier et de segmenter ces publics cibles, afin d organiser un plan de communication. TYPES D HABITATS ET GÎTES LARVAIRES ASSOCIÉS Cette segmentation s appuie sur une typologie d habitats et de HABITATS / SITUATIONS GÎTES LARVAIRES 1 2 Habitat individuel & Habitat collectif dense Coupelles / Pots / jardinières / Bacs à réserve d eau Gamelles pour animaux jouets pour enfants Pieds de parasol Bouturages Plis de bâches Éléments de décoration Pluviomètres Brouettes / Arrosoirs seaux de jardinage, de chantier, de vendanges Pneumatiques Cendriers vides Poubelles Casseroles / Caisses / Récipients divers Récupérateurs / Fûts / Cuves / Citernes Chéneaux / Gouttières / Réceptacles pluviaux siphons d'éviers / Bondes d'évacuation Rigoles / Regards / Bornes d'arrosage Boîtes de conserve métalliques / Cannettes / Gobelets / Tout autre petit récipient Déchets de chantier Piscines abandonnées Pièges à sable Bassins d'agrément Pompes de relevage Terrasses en dalles à plots C o n t e x t e 14

14 HABITATS / SITUATIONS 3 Campings 4 Voirie Espaces verts Espaces publics non bâtis 5 Patrimoine bâti public (ERP) 6 Cimetières 7 Commerces et activités à risques GÎTES LARVAIRES Piscines et bâches Collecteurs / Regards pluviaux Chéneaux Mobil Home Bassins Bondes d'arrosage Regards / Rigoles eaux de lavage (partie technique et sanitaire) Outils de jardinage Creux d'arbres Récupérateurs d'eau de pluie Coupelles et pots de fleurs Bouches et plaques d égouts Avaloirs d eaux pluviales (avec retenue et piège à sable) Regards France télécom / tram Collecteurs réseau pluvial séparateurs de voie Bornes & Plots de chantier / Godets d'engins Rigoles d'eau d'arrosage Bondes Arrosoirs Bassins / Fontaines Creux d'arbres Brouettes / Outillages / Matériels d'entretien Avaloirs d'eaux pluviales Chéneaux / Réceptacles chéneaux Containers / Poubelles Toits terrasses Pots / Vases Fontaines / Bassins Creux d'arbres Coupelles Pots seaux Vases statues Arrosoirs Points de prise d eau Rigoles derrière pierres tombales Creux d arbres Pots Vases Coupelles Bondes à réceptacle Bidons / seaux Pneus Bâches Pièces détachées automobile (cf bouclier AV ou AR) C o n t e x t e 15

15 HABITATS / SITUATIONS 8 Bâtis non résidentiels Friches urbaines 9 Exploitations et friches agricoles 10 Installations portuaires 11 Constructions individuelles et collectives Toits terrasses Réceptacles chéneaux Réserves d'eau Avaloirs pluviaux Rigoles eaux de lavage Déchets à «ciel ouvert» Bennes Bâches Réserves d eau / Baignoires / Abreuvoirs Comportes Bidons / Fûts / seaux Creux d'arbres Bâches de bateau Barques / Bateaux sur quai Pneus le long des ports Toits terrasses (capitainerie) Rails (grues de levage) Bondes de lavage Avaloirs d eaux pluviales Bidons et autres matériels stockés dehors Vides sanitaires Fosses septiques Toits terrasses Terrasses à plots GÎTES LARVAIRES C o n t e x t e 16

16 L A s T R AT É G I e o p é r a t i o n n e l l e

17 Des moyens tournés davantage vers l urbain C est la parfaite connaissance des espèces et de leur comportement qui permet à l eid Méditerranée de définir des modes opératoires adaptés, efficaces et le moins impactants possible pour l environnement. Le «moustique tigre» s installe préférentiellement dans les milieux urbanisés, puisqu il y trouve des gîtes larvaires de prédilection (de taille réduite et inondés fréquemment), obligeant l eid-med à adapter ses actions, afin d intégrer la nuisance liée à cette espèce dans le dispositif général de contrôle opérationnel existant. REDISTRIBUTION DES CARTES RURAL / URBAIN Le «moustique tigre» vient remettre à plat l équilibre des ressources, principalement allouées, jusqu ici, aux interventions en zones humides, afin d y contrôler des espèces pouvant se déplacer jusque dans les agglomérations (près de hectares sont traités annuellement en antilarvaire, avec l insecticide d origine biologique Bti, Bacillus thuringiensis ser. israelensis). Dorénavant, les cartes sont redistribuées, dans le sens d interventions tout aussi poussées en milieu urbain, cette fois, contre le «moustique tigre». La nouvelle stratégie passe donc par la réappropriation de l espace urbain là où, grâce à des actions de traitement des gîtes larvaires sur l espace public et à des préconisations concernant les ouvrages publics ou auprès des particuliers, l EID Méditerranée a réussi à réduire considérablement la nuisance liée à Culex pipiens, moustique autochtone urbain, lui aussi, très présent dans les années 1960 / 70 et dont la population s est réduite au fur et à mesure des années, sous l effet de ces actions. LUTTE INTÉGRÉE ET ACTIONS ANTILARVAIRES «À LA SOURCE» D une façon générale et toutes espèces confondues, la stratégie opérationnelle se déploie dans le cadre d une lutte intégrée, c est-à-dire qu elle s appuie sur une combinaison de moyens, à savoir : - des actions de traitements insecticides. - des actions de traitements «physiques» pour «éradiquer» les gîtes larvaires. - des actions de recherche et développement, notamment en termes de recherche d alternatives à la réduction drastique de la panoplie d insecticides. - des actions de suivi et d évaluation des effets non intentionnels de la démoustication. - des actions de communication et de sensibilisation, pour une participation communautaire. - l intégration des sciences sociales, afin de qualifier au mieux la perception de la nuisance et l attente sociale en la matière. Les fondamentaux de la stratégie opérationnelle restent inchangés, concernant aussi bien : - le milieu naturel (ou rural) et le milieu urbain ou périurbain. - les moustiques autochtones et le «moustique tigre». Dans tous les cas, la priorité est donnée à l action «à la source», c est-à-dire contre les larves. Seule la nature des actions change, selon la problématique. Principalement : - des traitements insecticides au Bti (insecticide d origine biologique et très sélectif), de type «exhaustif», dans les zones humides à submersions temporaires (traitements terrestres et aériens). - la communication, pour pousser à la participation communautaire en secteurs agglomérés. Ainsi, la stratégie opérationnelle de lutte contre le «moustique tigre» repose sur deux axes principaux : 1. être exemplaire sur le domaine public. 2. cibler des actions chez les particuliers. Enfin, il faut souligner la difficulté présente et surtout à venir d assumer pleinement les nouvelles actions liées à la colonisation par le «moustique tigre», en sus des actions «classiques» menées jusqu alors, avec des moyens humains et financiers constants. Sans moyens supplémentaires alloués à la structure, une priorisation, dans le temps et/ou dans l espace, devra être mise en œuvre. S t r a t é g i e o p é r a t i o n n e l l e 18

18 Traitements, exemplarité et participation communautaire Étant donné la capacité d occupation du territoire urbain par le «moustique tigre» Aedes albopictus, il est nécessaire de prioriser les actions, dans le domaine privé comme dans le domaine public. PRIORISATION DES ACTIONS Cette priorisation pourra être établie, notamment, à partir d un outil de modélisation, récemment créé en interne, dont l assiette géographique doit être progressivement complétée, à partir de Montpellier, première ville fléchée. Cet outil permettra, à un rythme hebdomadaire, une représentation de la densité des populations de «moustiques tigres» à l échelle d un quartier d une commune, tenant compte des «trames vertes». En effet, les milieux arborés (trames vertes) attirent les moustiques car ils constituent ce qu on appelle des «gîtes de repos». C est pourquoi il importe de prendre en compte ce paramètre. DOMAINE PUBLIC : TRAITEMENTS ANTILARVAIRES ET EXEMPLARITÉ DES COLLLECTIVITÉS 1- Des actions de traitements insecticides contre les larves, au Bti, par engin terrestre ou de façon manuelle, dans les gîtes larvaires publics connus et qui ne peuvent être contrôlés par une action physique (vidange des eaux a minima deux fois par semaine, étanchéification de tous les interstices permettant au moustique de passer, à l aide de moustiquaire, par exemple, ou autre). Pour être efficace, ce travail de traitement doit reposer sur une cartographie précise de ces gîtes larvaires. À ce stade, l EID Méditerranée entend s appuyer sur les services communaux, afin de disposer de la cartographie des ouvrages hydrauliques urbains publics (avaloirs pluviaux, bassins de rétention enterrés, fontaines ) et pour compléter la cartographie urbaine dont elle dispose à ce jour, celle-ci n étant pas exhaustive du fait de la multiplicité des gîtes, dont certains sont distincts entre les espèces de moustiques urbains : Culex pipiens et Aedes albopictus. 2- Des actions favorisant la collaboration des services techniques des collectivités, pour faire en sorte que ces services publics soient exemplaires en termes de «non production de moustiques» dans le cadre de leur gestion et de leurs actions : espaces verts (pratiques d arrosage éventuelles), urbanisme (terrasses à plots, toits-terrasses), bâtiments accueillant du public, notamment scolaire, voirie (nettoyage des rues). À cet effet, outre des réunions d information et de formation, l EID Méditerranée s attache à la rédaction d un «Guide des préconisations pour une gestion moins contributive aux moustiques des ouvrages urbains publics». DOMAINE PRIVÉ : INCITATION À LA PARTICIPATION COMMUNAUTAIRE Concernant les actions chez les particuliers (où se trouve l essentiel des gîtes larvaires à «moustiques tigres»), les actions principales portent sur la participation communautaire (voir partie «Stratégie de communication»). Les traitements antilarvaires seront réservés aux situations ne pouvant être gérées ni par vidange régulière des eaux (2 fois/semaine), ni par étanchéification, ni par condamnation définitive du gîte. Ces traitements seront très locaux, la plupart par épandage manuel, et nécessiteront, à la suite de leur réalisation, une solution préventive pérenne pour éviter la production de larves. S t r a t é g i e o p é r a t i o n n e l l e 19

19 Le contrôle des «moustiques tigres» à l état adulte La stratégie de lutte intégrée de l eid Méditerranée prévoit le recours possible, ultime et raisonné aux adulticides (insecticides contre les moustiques à l état adulte / volant) pour le contrôle de la nuisance. Mais il faut savoir que ces épandages sont très réglementés, imposent le respect de contraintes élevées et peuvent présenter des inconvénients. Dans tous les cas, cet usage ne sera pertinent que si les actions «à la source» contre les larves sont menées à bien, dans le domaine public comme privé. RECOURS ULTIME ET RAISONNÉ AUX «ADULTICIDES» en pratique, un insecticide (famille des pyréthrinoïdes) est nébulisé à très faible dose dans l air (traitement spatial), de manière à couvrir l ensemble du périmètre ciblé et prédéfini. L insecticide agit pendant une période très courte (< 1 heure) sur les moustiques présents et n a aucun effet de persistance : d où l indispensable action «à la source», pour éviter des phénomènes de recolonisation de la zone dans les heures suivantes par d autres moustiques voisins. Cet usage constitue une «aide complémentaire ponctuelle» à la lutte antilarvaire, quand celle-ci ne peut être temporairement efficace sur des «points noirs» et à condition qu ensuite, cette lutte antilarvaire prenne le relais de façon pérenne. CONTRAINTES LIÉES AUX TRAITEMENTS «ADULTICIDES» L efficacité : l effet d une application spatiale d «adulticide» est transitoire et souvent incomplète, en raison de la configuration urbaine, des contraintes de terrain et du potentiel de recolonisation des moustiques, si aucune action efficace de lutte «à la source» n est engagée : soit, principalement, au moyen de traitements antilarvaires contre les espèces locales issues des zones humides, soit via la participation communautaire, contribuant à l élimination physique des gîtes larvaires intradomiciliaires favorables à l installation et au développement du «moustique tigre». Le risque d exposition des populations : la nébulisation spatiale d insecticides présente un risque d exposition des applicateurs et des populations. Elle nécessite donc des précautions d emploi draconiennes (avertissement préalable de la commune, traitements réalisés tôt le matin, port des EPI / équipements de protection individuels, etc). Cette intervention est assortie d une prise de risque liée à l exposition de personnes fragiles ou sensibles à l exposition aux insecticides, notamment chimiques. Les effets non intentionnels : bien que la dose recommandée (1 à 2 g/ha) soit largement inférieure (de 4 à 12 fois) à celles utilisées en agriculture, les pyréthrinoïdes sont peu sélectifs et peuvent toucher les insectes non cibles, tels que les abeilles. Un grand nombre de contraintes réglementaires s appliquent, notamment par le biais des arrêtés préfectoraux annuels de démoustication : zones de non traitement autour des points d eau, des zones «Natura 2000», des cultures (notions de résidus et de délais avant récolte, respect du cahier des charges des labels «agriculture biologique», etc). Les phénomènes de résistance : à grande échelle, l utilisation exclusive et intensive d une seule famille d insecticides peut induire, à moyen terme, des phénomènes de résistance (gène Kdr / knockdown resistance, pour les pyréthrinoïdes). Leur occurrence est très favorisée chez les espèces plurivoltines (plusieurs générations par an) et se déplaçant peu, ce qui est le cas du «moustique tigre» Aedes albopictus. Il est tout à fait possible d initier une résistance à l échelle d un quartier lorsque la pression insecticide est permanente. Si une résistance était avérée, celleci serait alors préjudiciable à l efficacité des traitements de LAV (antivectoriels), au titre de la santé publique (cf. infra). La mesure régulière de la sensibilité des populations de moustiques aux pyréthrinoïdes est nécessaire et effectuée au minimum tous les deux ans ou en cas de suspicion d apparition d une résistance sur le terrain. TRAITEMENTS ADULTICIDES POSSIBLES MAIS TRÉS PONCTUELLEMENT, AU CAS PAR CAS ET DANS UN CADRE CONTRAINT L engagement des opérateurs publics à pratiquer une lutte intégrée en faveur d une gestion durable de la nuisance a été formalisé au terme du projet européen Integrated mosquito control managment (IMCM), dans le cadre du programme européen LIFE+, entre 2010 et 2013 (cf. Guide des bonnes pratiques et Les notions de respect de la santé et d environnement sont donc centrales dans la prise de décision. L application d «adulticide» en traitement spatial est une solution de dernier recours. elle doit, le cas échéant, être circonstanciée et limitée aux situations les plus à risques. Et elle ne peut intervenir qu en appoint des autres méthodes de lutte, sinon l action citoyenne et la participation communautaire pourraient s en trouver atténuées ou découragées. Les arrêtés préfectoraux prévoient l emploi optionnel du traitement «adulticide» spatial en milieu urbain et périurbain, dans la mesure où la nuisance est jugée intolérable, après expertise de l EID Méditerranée, où toutes les précautions sont prises et où les exigences réglementaires, sanitaires et environnementales sont respectées. S t r a t é g i e o p é r a t i o n n e l l e 20

20 TRAITEMENTS ADULTICIDES POSSIBLES MAIS TRÉS PONCTUELLEMENT, AU CAS PAR CAS ET DANS UN CADRE CONTRAINT - suite Le plan national antidissémination du chikungunya et de la dengue en France métropolitaine prévoit, par ailleurs, la possibilité d y recourir en situation de pullulations susceptibles d accroître le risque vectoriel ou de déclaration de cas suspects ou autochtones de chikungunya ou de dengue. Toutefois, dans la mesure où une seule famille insecticide est utilisable à cette fin, le risque de résistance a conduit le Centre national d expertises sur les vecteurs (CNEV) à recommander expressément que les traitements adulticides soient exclusivement réservés aux seules interventions de lutte antivectorielle (LAV). Dans tous les cas, avant usage des adulticides, les conseils généraux seront sollicités par l eid Méditerranée, à la suite de la parution de l arrêté préfectoral annuel donnant «le champ des possibilités», afin de connaître leur position de principe sur le choix possible d appliquer de l adulticide sur leur territoire. si leur avis est positif, l accord des communes sera demandé au cas par cas. S t r a t é g i e o p é r a t i o n n e l l e 21

21 La recherche & développement La recherche & développement est un appui indispensable à l amélioration de la lutte opérationnelle. La stratégie de lutte intégrée adoptée repose sur la combinaison de moyens multiples : plus ceux-ci sont nombreux et plus la stratégie se veut efficace. EXPÉRIMENTER DES MÉTHODES COMPLÉMENTAIRES Ainsi, l objectif de la recherche & développement est d expérimenter des méthodes complémentaires, afin d augmenter la panoplie des moyens possibles. Concernant la lutte contre le «moustique tigre», la méthode d autodissémination d inhibiteurs de croissance (larvicides empêchant le développement des larves) est une méthode prometteuse qui sera testée sur le terrain par l EID Méditerranée, ainsi que celle du piégeage des adultes à l aide de pièges à CO2. AUTODISSÉMINATION DE BIOCIDE : UNE PISTE PROMETTEUSE L objectif de la méthode est de contaminer, à l aide d un larvicide persistant, des femelles gravides (prêtes à pondre) de l espèce Aedes albopictus («moustique tigre») au moment de la recherche de lieux de pontes. Les femelles contaminées vont ainsi déposer elles-mêmes l insecticide dans tous les gîtes larvaires qu elles vont visiter par la suite. Cette technique paraît prometteuse car elle devrait finalement permettre de traiter de façon «autonome» les gîtes larvaires, en ville, même ceux inaccessibles, notamment chez les particuliers. Elle nécessite l emploi d un biocide efficace à très faible dose sur les larves, tel que le pyriproxyfène. Ce biocide est d autant plus intéressant qu il affecte, par ailleurs, la fertilité des femelles adultes exposées. Il possède également une bonne persistance d'action (> 2 mois), tout en étant considéré comme peu impactant sur l'environnement et les organismes non cibles, dans ce type d utilisation hors sol. Néanmoins, la pertinence de son utilisation à échelle opérationnelle n est pas enore démontrée et impose de préciser l impact potentiel sur l environnement, notamment les abeilles. Cette méthode reste à développer au cours des prochaines années (finalisation des chambres de contamination, définition des protocoles opérationnels). Après deux années de tests, en laboratoire et sur le terrain, il a été décidé de poursuivre, en 2015, les études en phase pré-opérationnelle sur le terrain, de manière à affiner la méthodologie et à en évaluer le potentiel, ainsi que les contraintes, liées, notamment, aux problématiques environnementales. PIÉGEAGES MASSIFS DE MOUSTIQUES URBAINS ET RURAUX L objectif de cette technique est de compléter, localement, les traitements insecticides par un réseau de pièges attractifs (à CO2, principalement), selon deux approches : - le particulier pose un ou plusieurs pièges chez lui. - la communauté met au point une stratégie de démoustication à base de pièges attractifs («barrières»). Ces pièges, conçus à l origine pour répondre à des besoins scientifiques, ont été commercialisés, dans un second temps, pour lutter contre les moustiques, avec pour principe de détourner ceux-ci de leur cible, en leur proposant un «faux-hôte» (leurre). De nombreuses expérimentations ont été menées, dans le monde et au sein de l EID Méditerranée. La mise en place de ces systèmes est envisageable dans des configurations et des périmètres restreints, puisque seule une véritable barrière de protection tout autour d une zone à protéger est efficace. Par contre, l utilisation d un seul piège sur une propriété isolée, quelle que soit sa surface, ne pourra pas garantir une efficacité satisfaisante. en complément d une stratégie de contrôle antilarvaire, ce type de méthode peut se révéler très utile. L évaluation de l efficacité et des impacts potentiels de cette technique (sélectivité des pièges, phénomènes de résistance comportementale) sera intégrée aux prochaines expérimentations sur le terrain. S t r a t é g i e o p é r a t i o n n e l l e 22

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