HITT Inception Analysis BENIN

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1 HITT Inception Analysis BENIN

2 Sommaire 1. Introduction Méthodologie Démarche par étape Contexte du secteur du tourisme et analyse du marché Economie du Bénin et secteur du tourisme Organisation du secteur Demande du Marché et potentiel de croissance Sous-secteurs, zones géographiques et emplois concernés par l intervention Choix des sous secteurs/chaînes de valeurs et zones géographiques pour l intervention Carte des chaînes de valeur sélectionnées Analyse des emplois des chaînes de valeurs sélectionnées Les contraintes liées au développement des compétences des groupes cibles de HITT et l'accès à l'etfp pour les professions identifiées par chaîne de valeur sélectionnée / sous-secteur Analyse des besoins en formation Analyse sommaire de l'environnement ETFP et la caractérisation de l'etfp des occupations choisies Challenges in the provision of TVET for the target population Solutions to gaps identified in the provision of practical and market oriented TVET in the occupations selected Tableau récapitulatif des métiers séléctionnées avec profil de poste et compétences Conclusions Phase de Démarrage du programme HITT au Benin Conclusion par rapport à l analyse du contexte et du marché et par rapport à la demande du secteur du tourisme en travailleurs jeunes et du sexe féminin de faible formation du secteur informel Conclusions par rapport à l analyse des Besoins en Formation et Contraintes relatives à l accès à l ETFP de nos groupes cibles Recommandations pour la phase de développement des curricula ETFP et la phase de mise en œuvre HITT Appendices Annexe 1: Liste des personnes interviewées analyse situationnelle et analyse des chaînes de valeur Annexe 2 : Liste des participants aux ateliers Listes des participants à l atelier de Ouidah Listes des participants à l atelier de Grand Popo Listes des participants à l atelier de Natitingou Annexe 3: Liste des outils utilisés OUTIL 1 : Evaluation sommaire du secteur du tourisme au niveau national OUTIL 2 : Guide d entretien avec les Personnes Ressources OUTIL 3 : Tableau d Analyse du Marché du Tourisme Page 2

3 OUTIL 4 : Guide d entretien pour la sélection des chaines de valeurs : TOUTES les entreprises de tourisme Revised tools (surveys, questionnaires, tables) Tableau 1 : Grille d analyse multicritère «Hébergement» - de 1 (faible) à 5 (fort) Tableau 2: Grille d analyse multicritère «Excursion» - de 1 (faible) à 5 (fort) Page 3

4 Liste des abréviations AFP AFREB ANAPROBAR ATOV BTS CAP CNAHB CNFPE DFQP DD/ETFP DDT DEC DED DEP DET DGRCE DIP DT ECO BENIN FBO TRS FODEFCA ETFP IDH HITT ONG MCAAT METFPRIJ PAG PASP PDDSE PDIP SNV TDS UCIMB UNESCO UNWTO VPS = Appui à la Formation Professionnelle Association des Femmes Restauratrices du Bénin Association Nationale des Promoteurs de Bars et Restaurants Association des Tours Opérateurs et Agences de Voyages Brevet de Technicien Supérieur Certificat d Aptitude Professionnelle Conseil National des Hôteliers du Bénin Conseil National de la Formation Professionnelle pour l Emploi Direction de la Formation et de la Qualification Professionnelle Direction Départementale de l Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle Direction du Développement Touristique Direction des Examens et Concours Service Allemand de Développement Direction des Etablissements Privés Direction des enseignements Techniques Direction Générale de Renforcement des Capacités et de l Employabilité Direction de l Inspection Pédagogique Diplôme de Technologie Benin Ecotourism Concern Fédération Béninoise des Organisation du Tourisme Responsable et Solidaire Fonds de Développement de la Formation Continue et de l Apprentissage Enseignement Technique et Formation Professionnelle Indice du Développement Humain High Impact Tourism Training Organisation Non Gouvernementale Ministère de la Culture de l Alphabétisation, de l Artisanat et du Tourisme Ministère de l Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle de la Reconversion et de l Insertion des Jeune Programme d Action du Gouvernement Projet d Appui au Secteur Privé Plan Décennal de Développement du Secteur de l Education Projet de Développement des Initiatives Professionnelles Netherlands Development Organization Tourisme et Développement Solidaire Union des Chambres Interdépartementales des Métiers du Bénin Organisation des Nations Unies pour la Science la Culture et l Education United Nations for World Tourism Organization Versement Patronal sur Salaire Page 4

5 1. Introduction Dans le cadre d un appel d offre restreint dans le secteur de l Education et de la Formation Technique et Professionnelle de l Union Européenne ligne budgétaire / EuropeAid/129198/C/ACT/Multi - la SNV en collaboration avec des partenaires locaux a été sélectionnée pour l exécution d un programme de Formation Professionnelle dans le Secteur du Tourisme, appelé HITT (High Impact Tourism Training for Jobs & Incomes). Le programme HITT vise le développement d un dispositif de formation professionnelle intégré orienté vers le marché et basé sur les compétences, visant l économie informelle dans le secteur du tourisme. Dans le cadre du programme il s agit de développer et valider une méthodologie, des modules et des curricula jusqu à la formation directe de Huit Mille (8.000) travailleurs. Les bénéficiaires directs sont les travailleurs informels avec une attention particulière aux groupes défavorisés, femmes, jeunes et semi-qualifiées. Le programme est exécuté dans quatre (4) pays d Afrique (Bénin, Ghana, Mali et Mozambique) et dans trois (3 ) pays de l Asie (Cambodge, Népal et Vietnam). Dans ces pays la SNV exécute le programme en collaboration avec un ou deux partenaires locaux. La coordination globale du programme est assurée par une Coordinatrice basée au Népal. Le programme a une durée de 3 ans, couvrant la période de Février 2011 jusqu à Janvier Le programme comporte 4 phases, inception (phase d analyse), préparation, mise en œuvre et conclusion. Le programme au Bénin est exécuté par la SNV, en partenariat avec le Fonds de Développement de la Formation Continue et de l Apprentissage (FODEFCA) et l ONG ECO BENIN et a pris l engagement d assurer la formation de travailleurs. Le dispositif de formation doit, afin d être pérenne correspondre aux besoins du secteur, c.à.d. aux besoins des operateurs et les travailleurs et être abordables également pour les opérateurs et travailleurs. Le programme vise dès la formation, à établir des liens entre apprentis et employeurs potentiels. Les formations doivent avant tout être pratiques et rendre opérationnelle les apprentis dans un meilleur délai à travers des modules consécutives. Le présent rapport est consacré à la phase d inception du programme HITT et présente les résultats des analyses du contexte et du marché touristique, la sélection des chaînes de valeurs à considérer et leur cartographie, de l analyse de l environnement des services de formation professionnelle (offre et demande) de manière générale, du secteur et spécifiquement pour les occupations sélectionnées, ainsi que les résultats de l analyse des besoins en formation, des contraintes qui se posent pour ceux qui veulent être formés et les défaillances énumérées par les opérateurs touristiques relatives à l employabilité des formés dans la situation actuelle. Le rapport finit avec une présentation des profils d emploi et l identification des compétences clés des métiers préconisés pour le développement des curricula, modules de formation et la subséquente formation démarrant au cours de l année Le rapport présente aussi le processus menée et la méthodologie utilisées pour arriver aux différents résultats et suivant principalement les étapes du «Manuel de méthodes et d outils pour la phase de démarrage» développé par la coordination globale du programme. Le présent rapport veut, conforme au résultat 1.1 du programme Informer / instruire, les décideurs et parties prenantes par rapport aux opportunités et contraints dans la provision des services ETFP dans le secteur du tourisme. Le rapport servira comme base de discussion et point de départ pour la mise en œuvre de l approche HITT au Bénin et présente une première étape dans la capitalisation du développement d un dispositif ETFP orienté marché et basé compétence pouvant être utilisé aussi dans d autres secteurs Page 5

6 2. Méthodologie. Un schéma avec les étapes et activités de la méthodologie utilisée par le programme est présenté dans la figure 1 1. Il correspond en grandes lignes à celui proposé par la coordination globale : le schéma intègre des modifications par rapport au schéma initial notamment au niveau de l étape II, «l analyse chaine de valeurs». Une analyse de chaine de valeur - c.à.d. un diagnostique socio-économique des retombées économiques des dépenses touristiques dans un espace touristique donné - selon l approche habituelle 2 se porte peu sur les occupations dans le secteur profil des emploies, niveau de compétences des employées (formel et informel), contraintes à l accès au développement des compétences et à l accès à l ETFP et n est de cette manière pas un outil très approprié pour le développement d un dispositif de formation professionnelle. C est pour ces raisons que l analyse de chaîne de valeur «traditionnelle» initialement prévue au niveau de l étape II, a été remplacée par une analyse des occupations. Une analyse qui vise à créer une image détaillée des contraintes qui se posent dans les chaînes par rapport au renforcement de capacités et l accès à la formation. Une analyse simplifiée des chaînes de valeurs avec une cartographie globale et une sélection des chaînes les plus appropriées par rapport à leur importance pour le secteur et nos groupes cibles (les employés peu ou non qualifiée de l informelle, jeunes et femmes) à été effectuée dans la phase I (voir figure 1). Les différentes étapes de notre analyse ont été réalisées avec le soutien d un «Taskforce» composé par des operateurs (privés) et fournisseurs (privés et publics) et validées dans la phase II par les acteurs des zones géographiques dans des ateliers d analyse d occupation. Figure 2, montre en détails la suite des activités pendant l analyse des occupations/chaînes de valeur 2.1 Démarche par étape La démarche méthodologique appliquée par étape se présente comme suit : L analyse a commencé avec une cartographie globale du secteur à travers une étude documentaire et a été suivie par des enquêtes sur le terrain auprès des opérateurs touristiques afin d identifier les chaînes de valeurs utilisant un grand nombre de travailleurs sous et semi-qualifiés et ayant un potentiel important pour le secteur dans son ensemble Etape I: Analyse du contexte et du marché La phase de collectes empiriques a été réalisée dans deux zones (nord et sud). Au Nord, les collectes de données se sont déroulées dans les zones de concentration du tourisme à Tanguiéta et Natitingou. Quant au Sud, Abomey, Ouidah, Grand Popo et Cotonou ont été les localités ciblées. Des entretiens structurés et semi-structurés ont été organisés avec les acteurs clés, aussi bien des employés que des promoteurs et/ou gérants ainsi que des personnes ressources.. 1 La méthodologie utilisée est une version modifiée de la méthodologie du «Manuel de méthodes et d outils pour la phase de démarrage», voir annexe 1 2 L analyse de chaîne de valeurs appliqués par la SNV depuis 2009, dans différent pays Benin, Ethiopie, Ghana, Kenya, Mali, Mozambique, Rwanda, Tanzanie, Zambie - et destinations touristiques se base, sur une approche en 7 étapes élaborée par ODI et ITC dans le guide «undertaking tourism vlaue chaine analysis» qui veut spécifiquement analyser comment la chaîne de valeurs touristiques dans une espace donnée fonctionne, comment le bénéfice est distribué le long la chaîne ses sous-segments quel part des bénéfices revient aux «pauvres» et quel mécanismes permettent de changer une distribution donnée. Page 6

7 Figure 1: Schéma méthodologique de la phase d analyse HITT Etape I: Analyse du Contexte et du Marché Activité 1 Analyse sommaire du secteur du tourisme Activité 2 Cartographie et sélection des chaines de valeurs Activité 3 Identification et sélection des zones géographiques d intervention OUTPUT: Emplois les plus demandés par les opérateurs touristiques et selon zone géographique Etape II: Analyse de l Emploi dans le secteur Activité 4 Analyses des lacunes et contraints de l emploi dans le secteur informel et l accès aux formations pratiques orientées demande Activité 5 Identification des contraints lies au renforcement de capacités et par rapport à l accès á l ETFP pour les travailleurs de l économie informelle, ainsi que les lacunes dans la provision de l ETFP OUTPUT: Liste des contraints qui se posent au renforcement de capacités et accès à l ETFP par chaine de valeur et solutions pratiques et orientée demande pour améliorer la provision et l accès aux travailleurs Etape III: Analyse paysage ETFP dans le secteur du tourisme Activité 6 Analyse sommaire de l environnement d ETFP dans le secteur du tourisme Activité 7 Identification et spécifications de l offre ETFP disponible dans les zones géographiques Activité 8 Identification des compétences OUTPUT: Compétences demandées et orientées travailleurs de l informel HITT Curriculum

8 A cet effet, les outils du manuel de méthodologie (voir annexe 3) nous ont aidé à collecter les diverses informations. L outil 1 : «canevas de collecte d information» a permis la collecte efficace des données nécessaires à la réalisation de l analyse sommaire du secteur de tourisme. L outil 2 dénommé «guide d entretien avec les personnes ressources» et l outil 3 «tableau d analyse du marché de tourisme» ont aidé à collecter des données quantitatives et qualitatives pour appréhender les demandes du marché et le potentiel de croissance du tourisme. L outil 4, dénommé «guide d entretien pour la sélection des chaînes de valeur» a permis de collecter les informations qui ont aidé au choix des chaînes de valeur sur lesquelles le programme interviendra. En somme, les recherches documentaires et les discussions avec les membres du «taskforce» sur le tourisme ainsi qu une soixantaine d entretiens dont deux (02) entretiens semi structurés de neuf (09) personnes, quarante un (41) entretiens individuels avec les personnes ressources et les professionnels du secteur dans les chaînes de valeur (hébergement, restauration, excursion et artisanat) et deux (02) séances de travail de cinq (05) personnes par séance avec les membres du «taskforce» sur le tourisme. La phase d analyse a pris en compte deux niveaux pour trianguler les données : les informations fournies par les personnes ressources ont été croisées avec celles des interviews individuelles sectorielles ; plusieurs acteurs interviennent sur deux chaînes de valeur notamment la quasi-totalité des structures d hébergement qui disposent aussi d un restaurant. Le traitement des données recueillies, conformément aux outils du manuel de méthodologie nous a permis une sélection des zones géographiques et les chaînes de valeurs sur lesquelles le programme devrait intervenir Etape II : Analyse des emplois Suite à l étape d analyse de marché du tourisme, une série d ateliers avec les professionnels des chaînes de valeur sélectionnées ont été organisés dans les zones géographiques concernées. Ces ateliers ainsi que les contributions des membres du «tasforce» sur le tourisme, nous a permis de sélectionner les profils d emplois/métiers pouvant bénéficier de la formation professionnelle dans le cadre du programme HITT. Au cours de ces ateliers, les outils suivants, conformément au manuel de méthodologie, ont été utilisés : les brainstormings en groupe ont permis à chaque fois de procéder à la validation du choix des chaînes de valeur prioritaires ; l outil 8 dénommé «méthodologie de l atelier de groupe» et la matrice multi-critères ont permis de dresser la liste des services ainsi que les emplois respectifs les plus demandés et offrant les meilleures opportunités d emplois et revenus aux groupe cibles ; le tableau dénommé «exemple de contraintes» a permis de faire une analyse des contraintes par métier/emploi par rapport aux capacités et accès à l ETFP, du point de vue des employés.

9 L analyse des données issues de ces différents ateliers et les discussions avec des membres du «taskforce» sur le tourisme ont permis de nous rendre compte de la prédominance du tourisme d affaire surtout dans le Sud (Cotonou, Ouidah et Grand Popo). Quant au Nord (Natitingou, et Tanguiéta) le tourisme de loisir est le segment de marché le plus important. Toutefois les profiles d emplois considérés importants en termes de développement du secteur par les opérateurs et en terme de nombre de travailleurs informels concernés sont les mêmes pour les deux segments. C est pour cette raison qu il a été finalement décidé d abandonner l option d une intervention géographique pour une option sectorielle dans la mise en œuvre du programme HITT, avec une concentration sur le segment du tourisme d affaires n excluant pas les travailleurs des même métiers active dans le tourisme de loisir des les régions du Nord Etape III: Analyse des besoins en formation L analyse sommaire de l environnement de l Enseignement Technique et Formation Professionelle a (ETFP) été faite en deux étapes : Une étude documentaire : les documents consultés sont surtout : la loi d orientation de l éducation nationale en République du Bénin; le rapport des États Généraux de l éducation de 1990; le Programme d Action Gouvernemental (PAG II); le Rapport sur les objectifs du Millénaire pour le Développement; la Lettre de Politique du Secteur Educatif; les textes régissant la gestion et le fonctionnement des établissements d ETFP; le Plan Décennal du Développement du Secteur de l Education PDDSE , les Schémas Directeur, les documents et textes régissant l organisation et le fonctionnement des Directions Techniques du Ministère Les programmes de formation en vigueur et la recommandation révisée de l UNESCO concernant l enseignement technique et professionnel (2001). Des entretiens semi-structurés avec des acteurs clés : des entretiens conduits à l aide d un guide avec les entrepreneurs et professionnels, les responsables politiques, administratifs et pédagogiques, en particulier ceux des directions techniques et des établissements du Ministère de l Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle (METFP). Il s agit d une évaluation sommaire.. Aussi, la méthodologie de travail est-elle basée plus sur la pertinence qualitative que quantitative des informations recherchées. Elle comprend donc la revue documentaire, les entretiens et enquêtes de terrain et le traitement des informations Analyse de l offre ETFP L outil 10 «Grille d Entretien avec les prestataires» a été remanié pour servir aux entretiens avec les établissements de formation. De nouveaux outils ont été conçus pour décliner les tâches en activités, en opérations et sous opérations. L outil proposé vise les conditions externes qui empêchent l accès à la formation pour le métier, ce qui ne permet pas de collecter les contraintes intrinsèques liées à l exécution des tâches, activités, opérations et sous opérations pour ainsi déboucher sur un rapport d analyse de situation du travail. Le répertoire des centres de formation en tourisme (privé et publics) a été établi et des entretiens ont été conduits. Les entretiens ont été conduits dans un nombre restreint d établissements d enseignement technique et professionnel avec les directeurs des études et les responsables pédagogiques à l aide d un guide d entretien. Il s agit des établissements formant uniquement pour le secteur du tourisme dans la ville de Cotonou et de Porto Novo. Ces entretiens ont permis de cerner l offre de formation pour les chaînes de valeur «hébergement» et «restauration» de façon Page 9

10 générale et plus spécifiquement par rapport aux métiers sélectionnés. Les entretiens nous ont permis l accès aux programmes enseignés pour les profils de poste / métiers retenus. La combinaison de l outil 10 et les nouveaux outils conçus a permis l identification du cursus pour le quel il importe de développer les curricula Analyse des compétences Les entretiens avec les pratiquants des métiers ont été animés avec des outils remaniés. Il s agit d une combinaison des questions contenues dans les outils 4 et 5. Six (6) entretiens de groupes avec des pratiquants qui ont permis de compléter et d approfondir la compréhension des tâches contenues dans les profils d emploi tels que définis par les opérateurs et investisseurs. Ces entretiens ont réuni six (6) groupes restreints des métiers de réceptionniste, valet de chambre, serveur/barman, cuisinier et guide. Ces pratiquants en activités venus d hôtels ou restaurants différents ont aussi contribué à l identification des situations de travail dans chaque métier en détaillant la chaîne des tâches, activités, opérations et sous opérations. Le résultat sommaire de ces entretiens est la base pour l identification des contraintes sur les tâches et permettra le développement et la validation des chartes de compétences. Page 10

11 Figure 2 : Processus de mise en œuvre de «Phase d analyse»

12 3. Contexte du secteur du tourisme et analyse du marché Cette analyse consiste à réaliser une étude sommaire mais efficace de l industrie touristique qui puisse nous permettre de comprendre le contexte général dans lequel les activités du programme sont conçues et mises en œuvre. De manière précise, cette analyse sommaire a aidé à cerner (i) l envergure et la portée du secteur du tourisme dans le pays, (ii) la contribution actuelle du tourisme dans les emplois et les revenus, (iii) la politique sectorielle et le cadre institutionnel du tourisme. 3.1 Economie du Bénin et secteur du tourisme Données macroéconomiques Avec un revenu annuel par habitant de 711 dollars US en 2009, le Bénin fait partie des pays les plus pauvres du monde. L indicateur de développement humain (IDH) pour le Bénin en 2009 le classe à la 134ème place sur 169. Selon les données officielles, 39% de la population béninoise vit en dessous du seuil de pauvreté. Quant au taux d analphabétisme, il est estimé en 2009 à 58% de la population totale. L aide extérieure au Bénin demeure importante du point de relatif, puisqu il est estimé à plus de 10% du PIB, cela démontre une forte dépendance du Bénin vis-à-vis de ses partenaires extérieurs. Le tableau suivant résume les données macroéconomiques du Bénin. Tableau 1 : Données macro-économiques du Bénin Benin economic facts at a glance Population 2010 (millions) 3 8,9 GDP 2010 (US$ billions) 3) 6,7 GDP per capita 2010 (US$) 8) 726 GDP growth % / /08/09/10 4) 4,7 3,4 5,0 2,7 2,1 Population growth % ( ) 5 3,9 Sector contribution to GDP 2010 (%) Agriculture/Industry/Services 4) Contribution of informal sector/economy to GDP 2010 (%) 4) 70% Contribution of informal sector/economy to occupation 2010 (%) 4) 95% HDI and ranking ) 0, /169 Life expectancy ) 61,8 Population below monetary poverty line % :2006/2007/2009 4) 37,4 33,3 35,2 Population below non-monetary poverty line % :2006/2007/2009 4) 42,0 39,7 30,9 Adulte literacy rate % (2010) 3) 41,7% Ranking «Doing Business» (2010/11/12) 6 172/ / /183 Corruption Perception Index (scale 0-10)/ ranking (2011) 7 3,0 100/183 Foreign Aid (% of GDP 2010) 8 10, Contribution du tourisme à l économie béninoise Pour l économie béninoise, le tourisme représente le troisième pourvoyeur de devises étrangères après le coton et l anacarde. Sa contribution produit intérieur brut est estimé à 3,5% en Le 3 The Africa Competitiveness Report 2011: World Economic Forum; World Bank, African Development Bank 4 The African Economic Outlook 2011; AfDB, OECD, UNDP, UNEA 5 /profilse/ben.html 6 Doing business 2010/2012, the International Bank for Reconstruction and Development / The World Bank 7 Corruption perception index 2011, Transparency International 8 African Development Indicators / The little Data Book:2011, IBRD/WB, UNWTO, Basic data and indicators, 2010

13 tourisme béninois occupe à différent degré près de 8% de la population active, dont majoritairement les femmes. A ce titre, parmi les cinq axes de développement prioritaires, susceptibles de créer la richesse, l emploi et de lutter contre la pauvreté, figurent le tourisme, l artisanat et la culture. Le tourisme béninois génère plus de 8229 emplois directs en 2010, occupe près de 8% de la population active dont majoritairement les femmes, contre 1663 en 1999 soit une hausse de > 300% en dix ans. Ce chiffre le place en troisième position derrière le commerce des biens et services. Malheureusement ces emplois sont pour la plupart précaires 10 et non qualifiés. En termes de revenus distribués aux salariés, le salarié moyen avoisine le salaire minimum 11 dans le secteur privé. Selon une étude ( en 2008) de la Chambre de Commerce et d'industrie du Bénin (CCIB), plus de 70% de travailleurs du secteur du tourisme ne sont pas qualifiés et, pour la plupart d'entre eux, gagnent le salaire minimum. Ils travaillent dans des hôtels, restaurants, des boutiques d'artisanat, le transport local, les agences de voyages et fournissent de plus en plus des services chez l'habitant, en particulier dans le nord du pays. Cela signifie que plus de 5000 travailleurs du tourisme travaillent probablement pour des salaires très bas dans des conditions de travail risquées sans stabilité de l'emploi ou de l'accès au crédit ou à la formation. Ils n'ont aucun moyen de capitaliser les opportunités offertes par le tourisme et manquent de connaissances pour développer leurs activités. 3.2 Organisation du secteur Cadre politique et organisation L activité touristique n a pas toujours fait l objet d une politique cohérente pour s imposer véritablement comme un secteur stratégique de l économie. Pendant longtemps considéré comme toute autre activité commerciale, nombre des lois toujours en vigueur ont été émises par le Ministère du Commerce et de l Artisanat (dont le tourisme faisait partie) bien que le secteur jouit depuis une quinzaine d années d un ministère 12 dédié à sa gestion. Au niveau macro, le Ministère de la Culture, de l Alphabétisation, de l Artisanat et du Tourisme (MCAAT) est chargé d élaborer et de conduire les politiques du Gouvernement dans le secteur. L administration centrale est représentée dans les douze (12) départements par des Direction départementales de l artisanat et du tourisme. L intervention dans le secteur se base sur un document de stratégie nationale datant de qui a connu un taux de réalisation de moins de 25% 14 de mise en œuvre des diverses recommandations et planification. En septembre 2007, l administration a procédé au bilan de la mise en œuvre de son document de politique nationale du tourisme. Ce bilan décanal a mis en lumière les incohérences dans divers secteurs : aménagement, cadre législatif, institutionnel et réglementaire, formation professionnelle, disponibilité de statistiques, financement et mesures d accompagnement. Depuis mai 2010, il est procédé à la réécriture de la politique nationale du tourisme au Bénin qui inclut les diverses formes durables du tourisme (éco tourisme, tourisme solidaire, ) et les diverses 10 Compte tenu de la forte saisonnalité du secteur, beaucoup d emploi sont saisonnier et occasionnels 11 Le salaire minimum officiel au Bénin est de F CFA soit environ 63 dollars USD, selon le relevé du Conseil des Ministres du 27 mars Après les élections en 2011 le MAT (le Ministère du Tourisme et de l Artisanat) et devenu le MCAAT (le Ministère de la Culture, l Alphabétisation, de l Artisanat et du Tourisme). 13 Politique nationale du tourisme, Ministère du Commerce, de l Artisanat et du tourisme, STI, Ministère de la Culture, de l Artisanat et du Tourisme, évaluation de la politique nationale du tourisme, 2007 Page 13

14 modifications induites par la décentralisation dans la gestion des territoires et des collectivités locales. Une cinquantaine 15 de lois, décrets et arrêtés constituent le cadre législatif et réglementaire régissant les activités touristiques. Bien que tous ces textes pris soient mis en application, nombre d entre eux gagneraient à être révisés. De plus cette réglementation ne prend pas en compte toutes les chaînes de valeur, notamment les excursions. Ce sont surtout les chaînes de valeur de l hébergement et de la restauration, qui sont les plus réglementées et mis à contribution du point de vue économique et création d emplois. Malgré cet arsenal de structures et de textes, les statistiques réelles, notamment pour ce qui concerne l apport économique du tourisme, restent indisponibles. Les structures publiques en accusent les opérateurs privés qui ne déclareraient pas la totalité des clients, respectivement le nombre de nuitées et donc la taxe due et ces derniers dénoncent les tracasseries administratives dont ils font l objet Secteur privé et leurs organisations Au niveau national, il existe plusieurs espaces de rencontre, de partage des expériences et de défense des intérêts notamment l Association Nationale des Opérateurs Privés en Tourisme et Hôtellerie du Bénin (ANOPRITHOB), l Association Nationale des Promoteurs et Propriétaires des Bars, Buvettes et Restaurants (ANAPROBAR), Conseil National des Hôteliers du Bénin (CNAHB), Association des Femmes Restauratrices du Bénin (AFREB), Association des Tours Opérateurs et Agences de Voyages (ATOV), Ces associations sont actives à des degrés divers et disposent des démembrements au niveau des départements. Au niveau micro, plus d une centaine d agences de voyages et tours operators travaillent dans le tourisme international et domestique. A ceux-ci s ajoutent quelques (de 0 à 4 étoiles) établissements hôteliers recensés et disposant d une licence d exploitation. Il s agit dans leur grande majorité des investissements du secteur privé. La capacité d accueil a connu une forte évolution en dix ans. Elle a été multipliée par trois, passant de en 2000 à lits en du fait des investissements non moins importants du secteur privé ONG dans le secteur On note aussi une présence d Organisations Non Gouvernementales qui s investissent dans la promotion du tourisme. On peut citer entre autres : Benin Ecotourism Concern (ECO BENIN), Double Sens, Tourisme et Développement Solidaire (TDS), Fédération des Organisation du Tourisme Responsable et Solidaire Partenaires au Développement Certaines Organisations de développement sont aussi activement impliquées dans le développement du tourisme au Bénin. A titre d exemple, c est le cas, entre 2008 et 2009, de l Union Européenne à travers le Programme d Appui au Secteur Privé (PASP), la SNV-Bénin, le Service Allemand de Développement (DED), la Coopération Italienne. Le tourisme béninois est caractérisé par un dipôle : (i) le premier pôle touristique, dominé par les affaires et les congrès ainsi que la culture et l histoire, est l espace Cotonou-Abomey via Ganvié, 15 Revue de la législation en matière du Tourisme au Bénin, rapport de mission Cabinet d Etudes REXI, mai Direction du Développement Touristique, statistiques Idem Page 14

15 Ouidah, Grand Popo, avec une forte concentration touristique à Cotonou ; (ii) le second pôle c est le pôle du tourisme de loisir et de l écotourisme qui va du département des Colline au département de l Atakora motivée par le relief et surtout les parcs nationaux du W, de la Pendjari et leurs zones cynégétiques. Figure 3 : Carte du potentiel touristique du Bénin Source : Document Bénin Demande du Marché et potentiel de croissance Demande du Marché touristique La demande du marché du tourisme regroupe aussi les flux physiques (arrivées touristiques) que monétaires (recettes touristiques). Graphiques 1&2 : Evolutions des arrivées et recettes touristiques au Bénin Sources : fait par nos soins à partir des données de UNWTO/DDT Page 15

16 Les graphiques ci-dessus montrent l évolution des arrivées touristiques de 2006 à Selon les données de la Direction du Développement Touristique (DDT), publiées par l Organisation Mondiale du Tourisme, le nombre d arrivées touristiques au Bénin est passé de en 2006 à en Soit une progression de 9,5% dans la même période. On note, que malgré la crise financière internationale de 2008, les arrivées touristiques au Bénin n ont pas connu de baisse. Cela s expliquerait par le fait que la plupart des pays en développement ont été relativement épargnés des effets néfastes de cette crise. Mais les recettes issues de ces arrivées n ont pas suivi les mêmes tendances. En effet, les recettes touristiques sont passées de 116 millions de dollars US en 2006, à 133 millions en 2010, après avoir connu des hausses exponentielles en 2007 et 2008 respectivement à 206 millions et 236 millions. Même si les arrivées touristiques n ont pas souffert de la crise financière cela a eu un impact sur les budgets de voyages des touristes. Selon les membres du Groupe de travail (Taskforce) constitué des acteurs clé du secteur privé, le segment du marché avec la plus forte croissance est le tourisme d affaire et de conférence et se sont les sous secteurs de l hôtellerie et de la restauration qui en profitent. Nombreux sont les hôtels, auberges et restaurant qui ont ouvert leurs portes. Ceci s explique par des problèmes de manque de lits dans le secteur, notamment à l occasion des grands événements. Le Sud de Bénin profite le plus de ce phénomène. Toutefois il y a une tendance, notamment dans l hôtellerie, d en faire une activité secondaire et de rester dans l informel par des nombreux petits hôtels, auberges et chambres d hôtes (non classés) Les marchés sources Le tableau suivant montre l évolution des arrivées touristiques par région. Tableau 2: Arrivées par région de touristes au Bénin ( 000) Années Total ,4 187,9 190,1 199,5 Afrique ,9 90,8 138 Americas 1 2,3 3,9 5,1 3,2 Asie de l Est et le Pacifique 0,6 0,8 1,6 0,9 0,8 Europe 22,3 26,3 50,7 35,4 32,9 Moyen Orient 0,6 1,8 0,3 0,4 2,4 Asie du Sud 3,5 2,2 0,7 0,5 0,8 Autre non classés , ,4 Source : UNWTO Selon les données de l Organisation Mondiale du Tourisme, le Bénin a enregistré arrivées en 2010, dont les touristes Africains avec arrivées sont les plus nombreux, suivi par les Européens avec et les Américains avec arrivées. Le reste des arrives est composé des touristes en provenance l Océanie. Selon leur nationalité, en 2009, les touristes Nigérians sont les plus nombreux avec arrivées, suivi par les Français (19.682), les Togolais (11.551), le Burkinabés (9.700) les Gabonais (8.313), les Ivoiriens (7.650), les Suisses (6.571) et les Ghanéens. Le tourisme interne des Béninois compte pour du total des arrivées. Le plus grand nombre des touristes arrivent par la terre avec soit 76% des arrivées. Le pic des arrivées se situe pendant les mois de Juillet, Août et Décembre coïncidant avec les périodes de vacances des plus grands groupes (Européens, Nigérians, Français, Togolais etc.). Page 16

17 Reparti selon motif de voyage le tourisme «d affaires» est le segment le plus important et ceci sans distinction de provenance avec plus de 48% des touristes en Notons tout de même que ce pourcentage était de ~ 57% en Les autres segments changent de place d une année à l autre et sont dépendant de provenance des touristes. Ainsi les touristes venus pour d autres raisons (dont familiales) sont estimés à 32%, les touristes de loisirs~20%. Si l on prend les segments des visites pour loisir, vacances, recréation et autres motifs personnels ensemble, cela représente 52% des arrivées. Graphique 3: Evolution des arrivées par motif principal de 2006 à 2010 Sources : Fait par nos soins à partir des données de UNWTO Graphique 4 : Arrivées par motif principal en 2010 Source : Fait par nos soins à partir des données de UNWTO Les statistiques de la DDT/MCAAT font ressortir que les touristes Africains viennent seulement entre 38% et 58% pour raison des affaires, (affaires et professionnels pris ensemble.) Page 17

18 Quant au tourisme de loisir, il est estimé entre 13 et 17% des arrivées au Bénin. La répartition des touristes selon département (la moyenne entre 2007 et 2009) montre l importance du Sud du Bénin : arrivées dans le département Littoral, dans l Atlantique et dans l Ouemé. La destination d excellence pour le tourisme de loisir est le département de l Atacora qui avec arrivées se trouve à la quatrième place. Notons que la durée de séjours semble se prolonger avec 4,7 jours en moyenne en 2010, contre 3 jours en Profil de touristes De façon générale, les touristes de loisir qui visitent le Bénin pour les, vacances et la récréation et optent pour le Safari Vision, Tourisme de Chasse, Ecotourisme, les musées. Le tourisme culturel et d histoire avec des voyages» à la source» sont important pour les touristes Afro-Africains. Le Bénin est considéré comme le berceau du Vodou et les fêtes de religions traditionnelles présentent une forte attirance touristique pour ce groupe. Quant aux touristes d affaires et de conférences, ils viennent pour des rencontres d affaires séminaires, congrès et autres. Notons aussi qu il existe une part importante des touristes qui viennent pour raisons médicales (tradi-thérapie, consultation du Fâ, initiation, ) Zones géographiques et segments du marché Au niveau intérêt touristique au Bénin, il existe deux régions principales. Il s agit, d une part, de la côte avec les vestiges de l'époque coloniale dans les villes de Porto Novo, Ouidah, les villages lacustres du lac Nokoué, Grand Popo et la ville historique d'abomey. D autre part, à l'extrême Nord, se trouvent les parcs nationaux de la Pendjari et du W avec leur faune ainsi que la région montagneuse d'atakora, berceau des populations Sombas. Figure 4: Segmentation du tourisme au Bénin Source : Document Bénin Alafia 2025 Dans l Atacora/Donga, surtout au niveau des excursions et visites, de plus en plus, la demande provient de source autre que le marché traditionnel français : portugais, espagnol et l anglais pour Ouidah. Cette spécificité est due aux relations historiques et à la place de cette ville dans la traite négrière dans le Golfe du Guinée. Certains guides ayant de bonnes bases scolaires en anglais arrivent à communiquer avec les visiteurs non francophones ou font appel à leurs collègues afin de satisfaire le touriste. Ici, il existe seulement Page 18

19 quatre operateurs vraiment organisées : Sombarttour, Safari Vision, Bénin Aventure et AGAT18. Très peu de opérateurs proposent une gamme de produits vraiment cohérents. Les circuits ne sont pas réalisés de façon convenable. Depuis janvier 2012, tous les acteurs du segment excursions (convoyeurs et guides ordinaires) se sont regroupés dans une structure dénommée la Maison Pendjari afin de mieux concevoir et défendre les produits touristiques de la destination. 4. Sous-secteurs, zones géographiques et emplois concernés par l intervention Après l analyse sommaire et l appréhension des demandes de marché et le potentiel de croissance du tourisme, il sera question ici des processus qui ont conduit à la sélection des zones géographiques, des chaînes de valeur et des emplois susceptibles de bénéficier de la mise en œuvre du programme. 4.1 Choix des sous secteurs/chaînes de valeurs et zones géographiques pour l intervention Les recherches documentaires et les entretiens avec les acteurs clés mettent en exergue deux régions de développement touristique au Bénin. En effet, le tourisme béninois est bicéphale. Le premier front touristique est dominé par les affaires, les congrès est l espace Cotonou Porto-Novo Abomey-Calavi via Ganvié, Ouidah, avec une forte concentration touristique à Cotonou en raison des fonctions administratives et politiques de cet espace. Au cours des cinq dernières années, ce front s est élargi jusqu à Grand-Popo et la ville historique d'abomey. La seconde région de développement touristique est la partie nord du pays. Ce développement est dû à la présence des parcs nationaux de la Pendjari et du W avec leur faune ainsi que la région montagneuse de l'atakora, berceau des populations Somba. Au regard des statistiques disponibles dans l industrie touristique au Bénin, et ce, confirmés par les résultats des entretiens avec le secteur privé, il est noté une forte croissance des chaînes de valeur Restauration, Hébergement et Excursion. Il n y a pas de zones de concentration spécifique pour ces sous secteurs / chaînes de valeurs en croissance. Il y a augmentation numérique des établissements d hébergement, de restauration aussi bien dans le Sud que dans le Nord du Bénin. Cela se remarque facilement à Cotonou, la capitale économique et tout le long de la région balnéaire, comme c est aussi le cas dans la région Nord à Natitingou et Tanguiéta dans l Atacora/Donga qui au cours des trois dernières années ont bénéficié de la mise en place de plusieurs autres établissements hôteliers avec des classements par le ministère du tourisme. Toutefois la croissance n atteint pas le même niveau partout et Cotonou et ses zones périurbaines restent certainement en tête. Au sujet de l importance de prendre en compte (ou non) la chaîne de valeur "Artisanat" les opinions sont partagées. En effet, la plupart des acteurs rencontrés conviennent que dans ce segment, il s agit notamment de la revente des objets d arts venant de la sous-région (Ghana, Togo, Niger, Nigeria) et qu il y a peu de production locale. Une intervention sur la chaîne de valeur Artisanat ne pourrait pour cette raison se focaliser que sur les aspects commercialisation (circuit d approvisionnement et revente) des objets venant d ailleurs et/ou sur la promotion des objets d art locaux ignorés/négligés. Par manque d un groupe cible clair et le fait que le nombre de bénéficiaires ne serait pas élevé, il a été décidé que le programme n intervienne pas dans la chaîne de valeur Artisanat. 18 Association des Guides et Accompagnateurs Touristiques Page 19

20 Selon une enquête commanditée par la CCIB19 menée par Marc DUMOULIN20 à Cotonou le niveau de qualification du personnel employé dans le domaine du tourisme se présente comme présenté dans le tableau ci-dessous. Tableau 3 : niveau de qualification par chaîne de valeur à Cotonou Niveau d étude % Globaux % Maquis % Restaurants % Hôtels % Agence de Voyage Primaire 43% 52% 36% 38% 12% CAP 8% 3% 12% 11% 3% BEPC 17% 17% 26% 22% 13% BAC 5% 1% 7% 9% 15% BTS 3% 2% 4% 6% 20% Autres 7% 3% 4% 6% 37% Aucun 17% 22% 11% 8% 0% Source : CCIB, 2008 PASP La matrice de sélection des zones géographiques de mise en œuvre du programme a tenu compte des potentiels du marché et de nombre de travailleurs informels. Figure 5 : Matrice de sélection des zones géographiques Les résultats ont permis de sélectionner Cotonou, Ouidah, Grand-Popo et Atacora comme zones géographiques prioritaires de mise en œuvre. 19 Enquête conduite en 2008 par Marc DUMOULIN (tourisme sans frontière) dans le cadre du Programme d Appui au Secteur Privé (PASP) financé par l Union Européenne. 20 Directeur de «Tourisme sans frontières» Page 20

21 4.2 Carte des chaînes de valeur sélectionnées Carte de la Chaîne de valeur Hébergement Carte de la Chaîne de valeur Restauration. Page 21

22 4.2.3 Carte de la Chaîne de valeur Excursion Page 22

23 4.2 Analyse des emplois des chaînes de valeurs sélectionnées L analyse situationnelle du tourisme et les ateliers de travail régionaux avec des représentants des parties prenantes du secteur ont abouti au choix de trois chaînes de valeur les plus porteuses (hébergement, restauration et excursion). Il a été question d analyser ces chaînes de valeur en vue d une sélection des profils d emplois devant bénéficier d un renforcement des capacités dans le cadre du programme HITT. Cette analyse a été faite sur la base de quatre (4) critères à l aide d une matrice. Les critères utilisées sont : (i) niveau d implication des femmes, (ii) niveau d implication des jeunes, (iii) aptitude spécifique nécessaire (pour exercer l emploi concerné), et (iv) intensité de la main d œuvre informelle. Chacun des critères ont été évalués et attribués des notes allant de 1 (faible) à 5 (fort) ont été attribuées pour chacun des critères. Les critères ont été discutés et retenus en commun accord avec les membres du Taskforce. Ainsi, à la fin de l analyse, ont acquis les plus fortes notes, les profils de métier le plus en ligne avec les critères du programme par rapport aux groupes ciblés. Les différents ateliers dans les zones géographiques sélectionnées, avec les professionnels de chaque chaîne de valeur nous permis de renseigner le tableau suivant. Tableau 4 : Grille d analyse multicritère «Restauration» - de 1 (faible) à 5 (fort) Niveau d implication des Femmes Niveau d implication des Jeunes Aptitudes spécifiques nécessaires Intensité de la main d œuvre informelle Total Type de service/emplois Réceptionniste Gérant Maître d hôtel Serveur Cuisinier Aide cuisinier Plongeur Barman Caissier Préposé à l entretien Ouidah Grand Popo Natitingou Ouidah Grand Popo Natitingou Ouidah Grand Popo Natitingou Ouidah Grand Popo Natitingou Ouidah Grand Popo Natitingou Outil selon: HITT, Manuel Méthodologique A l issue de ces différents ateliers, cinq (05) profils d emploi sont revenus de façon récurrente. Il s agit des métiers de Réceptionniste, Cuisinier/Pâtissier, Serveur/Barman, Valet de chambre, Guide de tourisme La (le) Réceptionniste On trouve des réceptionnistes dans les hôtels, généralement à partir de 2 étoiles. Dans les restaurants, l'accueil est assuré le plus souvent par le maître d'hôtel ou par le responsable de l'établissement (le gérant). La réception dans un hôtel est généralement bien visible et dans le hall d'entrée. Accueillante, elle est un passage obligé pour les clients. Le réceptionniste est le premier contact du client avec l'hôtel. Il est aussi son principal interlocuteur pendant toute la durée de son séjour. Il a donc un rôle clé Page 23

24 jouer pour un bon accueil des clients. Il faut faire attention à ne pas confondre réceptionniste et hôtesse d'accueil. Le métier de réceptionniste ne se résume pas à "serrer des mains". Il fait environ 20% de relationnel et 80% d'administratif. Le réceptionniste est tiraillé en permanence entre les clients et tout un équipement électronique (téléphone, fax, internet ). La personne en charge de ce poste intervient à trois niveaux essentiels. Il s agit de : Accueil Contrôle de la réservation sur l'ordinateur ; Information renseignement, communication et évaluation continuelle de satisfaction du client Commerce Tâches administratives Travail pendant des moments plus calmes de la journée Présentation des chambres disponibles avec leurs caractéristiques : prix, nombre et type de lit, équipement sanitaire, téléphone, télévision, situation dans l'hôtel (vers le parking, rez-de-chaussée, accès personnes handicapées.) ; Le réceptionniste travaille en lien avec le service des étages, surtout la gouvernante (quels clients sont partis? Faut-il changer les draps? ) : Remise des clés, passe ou codes nécessaires pour entrer dans l'hôtel, les chambres ou encore le parking ; Renseignements sur le fonctionnement de l'hôtel (heures du petit-déjeuner, heure où il faudra libérer les chambres ) ;. Informations touristiques et culturelles sur la localité et les alentours : musées, sites historiques, parc de loisirs, équipements sportifs, festivals, promenade. Le réceptionniste doit se tenir au courant et remettre à jour ses informations (prospectus par exemple) ; Information sur les possibilités de restauration (à l'hôtel comme à l'extérieur) et réservation à la demande du client ; Informations sur d'autres sujets comme les moyens de transport, la localisation de commerces, les itinéraires à suivre ; Possibilité de réservation pour des places de théâtre, de spectacles, de billets de train, d'avion Pour des hommes d'affaires, il peut organiser la suite du voyage (hôtel, billet d'avion ). Ecoute des réclamations du client (fuite d'eau, voisins bruyants, téléviseur déréglé ) : le réceptionniste essaie de trouver une solution. C'est aussi lui qui reçoit les compliments! Transmission des messages (fax, téléphone ) ; "Placer" un certain nombre de prestations proposées par l'hôtel : parking payant, service de restauration, bar ; Prospecter de nouveaux clients : le réceptionniste essaie de faire connaître l'hôtel à des agences de voyage, des entreprise ; Tenir à jour le fichier des clients : nom, n de chambre, heures d'arrivée et de départ, nombre de petit-déjeuner Réception et traitement du courrier de l établissement ; Mise à jour du planning des réservations. Le réceptionniste utilise un logiciel informatique pour connaître le nombre de chambres vides et occupées. Il cherche à optimiser le taux d'occupation de l'établissement. Facturation et encaissement en fonction des différentes dépenses du client (restauration, bar, room service, blanchisserie, téléphone ). Il s occupe de la facturation pour des agences ou des structures qui envoient des clients (agence de voyage, centrale de réservation) ; S assure de la solvabilité du client. Il gère également les relances d'impayés ; Comptabilité: opérations de clôture de la journée. Il établit également des rapports statistiques (taux d'occupation, prix moyen ) ; Page 24

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