Introduction. La modélisation des phénomènes gazeux (fumée, nuages, feu) est particulièrement

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Introduction. La modélisation des phénomènes gazeux (fumée, nuages, feu) est particulièrement"

Transcription

1 Phénomènes gazeux

2 Introduction La modélisation des phénomènes gazeux (fumée, nuages, feu) est particulièrement difficile : Se transforme rapidement en vapeurs. Les gaz n ont aucune géométrie définie : par conséquent, leur modélisation, leur rendu et leur animation sont souvent interreliés. Terminologie : Dynamique des fluides : Mouvement des gaz et des liquides. Dynamique des fluides computationnelle ("Computational Fluid Dynamics") : Équations utilisées pour les modéliser. Note : En général, les gaz sont considérés comme compressibles : - leur densité est variable, - le calcul des changements de densité doit être pris en compte. Les liquides sont considérés incompressibles et la densité de la 2 matière constante.

3 Les nuages Caractéristiques physiques de base des nuages Les nuages se composent de gouttelettes d eau et/ou de cristaux de glace visibles, en suspension dans l air selon l altitude et, par conséquent, de la température de l air. Ils se forment lorsque l air monte, que la vapeur qu ils contiennent se refroidit jusqu au point de saturation et qu elle se condense. C est la vapeur d eau condensée qui constitue le nuage. Le nuage peut comporter également des particules liquides acides, des particules solides provenant de vapeurs industrielles, de poussières, de fumées. Plusieurs sources contiennent une très bonne introduction aux nuages et à leur identification. 3

4 Références générales sur les nuages J. P. Chalon, Combien pèse un nuage? ou pourquoi les nuages ne tombent pas, Bulles de Sciences, , 2002, 187p. W. Cotton and A. Anthes, Storm and Cloud Dynamics, Academic Press, New York, R. House, Cloud Dynamics, Academic Press, Orlando, R. Tricker, The Science of the Clouds, AmericanElsevier, New York, * Disponible Non disponible 4

5 Formes de nuages (*) La forme du nuage varie en fonction de phénomènes qui forcent l air à monter ou à se gonfler. Ascension due à des montagnes (orographie) Les nuages sont plus isolés. 5

6 Formes de nuages (*) Ascension d une masse d air chaud sur une masse d air froid 6

7 Formes de nuages (*) Ascension d une masse d air plus chaude que son environnement etc. 7

8 Brouillard et brume (*) Le refroidissement d une masse d air par la base. Lorsque la visibilité est inférieure à 1 km, le brouillard règne. Autrement, il s agit de brume. 8

9 Formes de nuages (*) La forme du nuage varie en fonction de l altitude. 9

10 Stratus Formes de nuages (*) 10

11 Cumulus Formes de nuages (*) 11

12 Cumulonimbus Formes de nuages (*) 12

13 Nimbostratus Formes de nuages (*) 13

14 Stratocumulus Formes de nuages (*) 14

15 Altostratus Formes de nuages (*) 15

16 Altocumulus Formes de nuages (*) 16

17 Cirrocumulus Formes de nuages (*) 17

18 Cirrostratus Formes de nuages (*) 18

19 Cirrus Formes de nuages (*) 19

20 Caractéristiques visuelles des nuages Les nuages en possèdent plusieurs facilement identifiables qu il faut modéliser pour produire des images et des animations précises. Les nuages présentent une structure (volume) amorphe variable avec des détails particuliers à différentes échelles de grandeur. Même un œil peu entraîné est capable de juger rapidement du réalisme d un modèle de nuage. La formation de nuages est souvent la conséquence de - tourbillonnements, - gonflements ou - turbulences entraînant des caractéristiques visuelles variables dans le temps. Ils renferment de petits cristaux de glace ou de fines gouttelettes d eau qui absorbent, diffusent ou réfléchissent la lumière. Les caractéristiques d illumination et d ombrage doivent être 20 rendues avec précision pour obtenir des images convaincantes.

21 1. Problèmes de rendu des nuages Albédo d un modèle d illumination : Rapport entre la quantité de lumière qu un objet réfléchit et celle qu'il reçoit. Les modèles d illumination des nuages sont divisés : - en modèles à faible albédo : effets de diffusion secondaire négligeables, 2. - en modèles à fort albédo : effets de diffusion secondaire doivent être pris en compte Ex. : nuages épais : cumulus, stratus, cumulonimbus. La réalisation d un ombrage de nuages satisfaisant exige de recourir à des techniques d ombrage volumétrique : - algorithme de lancer de rayons volumétrique (coûteux) ou 21 - usage de tables d ombrage volumétrique.

22 Modélisation des nuages Défi constant depuis plus de 20 ans. Important de par la nature omniprésente des nuages. G. Y. Gardner, Simulation of Natural Scenes Using Textured Quadric Surfaces. SIGGRAPH 84, vol. 18, no. 3, pp G. Y. Gardner, Visual Simulation of Clouds. SIGGRAPH 85, vol. 19, no. 3, pp Le modèle renferme les 3 éléments suivants : - un plan du ciel au plan de la terre (plan X-Y) d altitude A : P(x, y, z) = z A = 0, - des ellipsoïdes représentant la forme globale des nuages 3D, - une fonction de texture définie à l aide de la transformée de Fourier. 22

23 Modélisation volumétrique des nuages Même si des techniques basées sur la surface sont en mesure de produire des images réalistes de nuages vus de loin, - ces modèles de nuages sont plats et - ils ne permettent pas à l utilisateur d entrer de manière transparente dans ces derniers, de s y déplacer et de les examiner de l intérieur. Plusieurs modèles basés sur la densité volumétrique ont été proposés: Des densités fractales sont générées : R. Voss, Fourier Synthesis of Gaussian Fractals : 1/f Noises, Landscapes, and Flakes. Tutorial, SIGGRAPH 83. Les nuages générés sont convaincants mais la méthode proposée donne lieu à un comportement dynamique irréaliste. - Peu pratique pour l animateur de spécifier et de contrôler la densité détaillée 3D. 23

24 Modélisation volumétrique des nuages Des densités sont générées, basées sur les propriétés physiques des nuages (à l aide de systèmes d équations différentielles). J. T. Kajiya & B. P. Von Herzen, Ray Tracing Volume Densities. SIGGRAPH 84, Vol. 18, No. 3, pp Des modèles volumétriques convaincants de fumée et de vapeur sont aussi proposés. J. Stam & E. Fiume, Depicting Fire and Other Gaseous Phenomena Using Diffusion Processes. SIGGRAPH 95, pp N. Foster & D. Metaxas, Modeling the Motion of a Hot, Turbulent Gas. SIGGRAPH 97, pp Approche prohibitive du point de vue calcul. Approche non intuitive pour de nombreux animateurs et modélisateurs. Définir et animer des paramètres physiques précis relatifs entre autres à la température de condensation, aux gradients de température et de pression est une tâche laborieuse et 24 gourmande en temps.

25 Modélisation volumétrique des nuages Des systèmes de particules sont couramment utilisés pour simuler des gaz volumétriques. + Résultats convaincants et contrôle aisé de l animation. - Le nombre colossal de particules nécessaires pour simuler des nuages réalistes. Exploitation du concept de fonctions implicites pour représenter la forme et la densité des nuages. T. Nishita, E. Nakamae & Y. Dobashi, Display of Clouds and Snow Taking Into Account Multiple Anisotropic Scattering and Sky Light. SIGGRAPH 96, pp Exemple de cumulonimbus. 25

26 Modélisation volumétrique des nuages Utilisation de fonctions implicites volumétriques combinées à des systèmes de particules et des outils de simulation (procédures). D. Ebert, Volumetric Modeling with Implicit Functions : A Cloud Is Born. Visual Proceedings of SIGGRAPH 97, p D. Ebert, K. Musgrave, D. Peachey, K. Perlin, and S. Worley, Texturing and Modeling : A Procedural Approach, AP Professional, Cambridge, Mass., Ce modèle de nuage volumétrique utilise une hiérarchie à 2 niveaux : - la macrostructure - la microstructure du nuage. Ces 2 éléments sont modélisés resp. au moyen de fonctions implicites 26 et de densités de volume (fonction stochastique).

27 Modélisation volumétrique des nuages Macrostructure du nuage Des fonctions implicites permettent de spécifier et d animer la structure globale d un nuage. L utilisateur peut se contenter de spécifier la position, le type et la taille des primitives implicites pour créer la forme globale du nuage. 27

28 Modélisation volumétrique des nuages Microstructure du nuage Des procédures de génération de bruit sont proposées pour simuler des détails naturels. #define TABSIZE 256 #define TABMASK (TABSIZE 1) #define RANDNBR (((float)rand())/rand_mask) float valuetab[tabsize]; /* Permet d initialiser un tableau de nombres pseudo-aléatoires entre 1 et 1. */ void valuetableinit(int seed) { float *table = valuetab; int i; srand(seed); for (i=0; i < TABSIZE; i++) *(table++) = * RANDNBR; } 28

29 Modélisation volumétrique des nuages #define PERM(x) perm[(x)&tabmask] #define INDEX(ix, iy, iz) PERM((ix)+PERM((iy)+PERM(iz))) // Évite un accès régulier aux composantes du tableau. // Renvoie une valeur pseudo-aléatoire du tableau précédent à partir // des coordonnées d un point. float lattice(int ix, int iy, int iz) { return valuetab[index(ix, iy, iz)]; } 29

30 Modélisation volumétrique des nuages // Fonction de bruit retournant une valeur pseudo-aléatoire entre 1 et 1. float noise(float x, float y, float z) { int ix, iy, iz; int i, j, k; float fx, fy, fz; float xknots[4], yknots[4], zknots[4]; static int initialized = 0; } if (!initialized) // Initialisation du tableau aléatoire lors du 1 er appel. { valuetableinit(665); initialized = 1; } ix = (int)(x); fx = x ix; iy = (int)(y); fy = y iy; iz = (int)(z); fz = z iz; for (k = -1; k <= 2; k++) { for (j = -1; j <= 2; j++) { for (i =-1; i <= 2; i++) // générer 4 valeurs dans [ 1, 1] xknots[i+1] = lattice(ix + i, iy + j,iz + k); yknots[j+1] = spline(fx, xknots); } zknots[k+1] = spline(fy, yknots); } return spline(fz, zknots); 30

31 Modélisation volumétrique des nuages Une spline à 4 points est utilisée pour effectuer des interpolations parmi les nombres pseudo-aléatoires recueillis. 31

32 Modélisation volumétrique des nuages La densité des primitives implicites est combinée à une densité basée entièrement sur le bruit. Le fusionnement des 2 densités permet la création de nuages qui vont de nuages entièrement déterminés par la densité de la fonction implicite à des nuages entièrement déterminés par la fonction de bruit. La combinaison des 2 leur donne un aspect naturel. Ressemblent à des boules de cotton. 32

33 Animation de nuages volumétriques Ces modèles de nuages volumétriques peuvent être animés au moyen de la dynamique des systèmes de particules avec des primitives implicites attachées à chaque particule. Puisque les fonctions implicites modélisent la macrostructure pendant que les techniques procédurales en modélisent la microstructure, moins de primitives sont nécessaires pour créer des modèles de nuages complexes. Quelques centaines de primitives, soit de cent à mille fois moins qu avec des systèmes de particules traditionnels. L utilisateur spécifie quelques primitives implicites de départ et des informations de dynamique, telles que la vitesse globale, la vitesse de départ, la fonction de force et la durée de vie, puis le système génère la position, le nombre, la taille et le type de fonctions implicites de chaque image. 33

34 Feu Processus particulièrement difficile à modéliser et très gourmand en calculs. Il possède toutes les complexités de la fumée et des nuages avec la complexité supplémentaire de phénomènes internes très actifs. Ces phénomènes produisent de la lumière et du mouvement et créent des attributs d affichage variant très rapidement. 34

35 1. Approche basée sur les systèmes de particules L un des premiers exemples d incendies générés par ordinateur et qui compte parmi les plus connus apparaît dans le film Strar Trek II : La colère de Khan (Lucasfilm, 82). Un mur de feu balaie la surface d une planète à partir d un point d impact unique. 35

36 Hiérarchie du système de particules Cette simulation ne constitue pas un modèle d incendie totalement probant, bien que la séquence du film soit très impressionnante. Le modèle utilise une hiérarchie de particules à 2 niveaux. Premier niveau : Se trouve au point d impact pour simuler l explosion de départ. Second niveau : Se compose d anneaux concentriques de particules, synchronisés de façon à progresser vers l extérieur à partir du point central, formant le mur de feu et les explosions. Chaque anneau se compose d un certain nombre de systèmes à particules individuels positionnés sur l anneau et se chevauchant de façon à former un anneau continu. 36

37 Modèle cherchant à ressembler à des explosions Les particules sont orientées de façon à s envoler vers le haut et à s éloigner de la surface de la planète. La position de départ d une particule est choisie de manière aléatoire à partir de la base circulaire. La direction de déplacement de départ d une particule est contrainte de façon à ne dévier que d un angle inférieur à l angle d éjection par 37 rapport à la normale de la surface.

38 2. Autres approches Des textures animées bidimensionnelles. Inconvénient : Les angles de vues restent limités. Les approches les plus réalistes exigent des techniques sophistiquées issues de la dynamique computationnelle des fluides. Permet d améliorer les champs de densité et de température. Avantage : Inconvénient : Résultats probants. Représentation intrinsèque du mouvement. Difficiles à contrôler car leurs paramètres sont difficiles à fixer pour tenir compte de l effet visuel désiré. (contrôle la simulation en spécifiant un champ de vent). Les fondements mathématiques sont complexes. Exemple d image à la diapositive suivante. 38

39 J. Stam & E. Fiume, Depicting Fire and Other Gazeous Phenomena Using Diffusion Processus. SIGGRAPH 95, pp

40 Modèles de diffusion d incendie dans son environnement (des fosses ou des bâtiments). Inconvénient : Négligent le réalisme visuel. Des représentations globales et extrinsèques du mouvement du feu. H. Rushmeier, A. Hamins & M. Y. Choi, Volume Rendering of Pool Fire Data. IEEE Computer Graphics and Applications, Vol. 15, No. 4, pp , 1995.

41 Références sur la modélisation et l animation du feu P. Beaudoin, S. Paquet & P. Poulin, Realistic and Controllable Fire Simulation. Graphics Interface 2001, pp R. Bukowski & C. Séquin, Interactive Simulation of Fire in Virtual Building Environments. SIGGRAPH 97, pp Rick Parent, Animatique Algorithmes et techniques. Vuibert, Paris, 2003, 530p. H. Rushmeier, A. Hamins & M. Y. Choi, Volume Rendering of Pool Fire Data. IEEE Computer Graphics and Applications, Vol. 15, No. 4, pp , J. Stam & E. Fiume, Depicting Fire and Other Gazeous Phenomena Using Diffusion Processus. SIGGRAPH 95, pp Disponible 41

42 Conclusion La modélisation et l animation de phénomènes gazeux est une opération délicate. Les gaz changent constamment de formes et n ont même pas de surface définissable. Le graphisme à l aide de volumes semble le moyen le plus prometteur pour modéliser et animer des gaz. À mesure que les coûts de traitement informatiques diminuent, des techniques telles que celles issues de la dynamique des fluides computationnelles deviennent des outils plus commodes. Un modèle efficace et visuellement précis du feu reste à élaborer. 42

Cours Météo, Club Alpin Suisse, Section de Neuchâtel

Cours Météo, Club Alpin Suisse, Section de Neuchâtel Cours Météo, Club Alpin Suisse, Section de Neuchâtel Liens utiles pour les prévisions météorologiques http://meteo.chamonix.org/ 0900 55 21 65 (Haute Savoie) 0900 55 21 68 (Alpes romandes) Par SMS au numéro

Plus en détail

METEOROLOGIE. Aéroclub Besançon La Vèze. Cours MTO - Ivan TORREADRADO 1. F-SO au FL65 over LFQM

METEOROLOGIE. Aéroclub Besançon La Vèze. Cours MTO - Ivan TORREADRADO 1. F-SO au FL65 over LFQM METEOROLOGIE Aéroclub Besançon La Vèze F-SO au FL65 over LFQM Cours MTO - Ivan TORREADRADO 1 L air L atmosphère terrestre L humidité La stabilité, l instabilité La convection/l advection Les masses d air

Plus en détail

Paysage de nuages. Objectif. Matériel. Vue d ensemble. Résultats didactiques. Durée. Niveau

Paysage de nuages. Objectif. Matériel. Vue d ensemble. Résultats didactiques. Durée. Niveau Objectif Aider les élèves à identifier certaines caractéristiques des nuages. Permettre aux élèves d observer les nuages, de les décrire avec un vocabulaire simple et de comparer leurs descriptions avec

Plus en détail

Généralités. Front froid

Généralités. Front froid Apprendre : Les masses d'air, les fronts Tester : Les dictons Pratiquer : Prévoir le temps Prévoir : Les dictons mois par mois Généralités Deux masses d'air de température différente qui se rencontrent,

Plus en détail

METEOROLOGIE CAEA 1990

METEOROLOGIE CAEA 1990 METEOROLOGIE CAEA 1990 1) Les météorologistes mesurent et prévoient le vent en attitude à des niveaux exprimés en pressions atmosphériques. Entre le niveau de la mer et 6000 m d'altitude, quels sont les

Plus en détail

L'atmosphère est subdivisée en plusieurs couches qui ont pour nom troposphère, stratosphère, mésosphère et thermosphère.

L'atmosphère est subdivisée en plusieurs couches qui ont pour nom troposphère, stratosphère, mésosphère et thermosphère. L'ATMOSPHERE N 1 Def : enveloppe gazeuse qui entoure la terre, sur quelques centaines de kilomètres Répartition verticale : Le gaz se raréfie avec l'altitude. 99% de la masse totale de l'atmosphère se

Plus en détail

METEO n 1. !"#$%$&$'%() enveloppe gazeuse qui entoure la terre, sur quelques centaines de kilomètres. ( ( ( ( ( (

METEO n 1. !#$%$&$'%() enveloppe gazeuse qui entoure la terre, sur quelques centaines de kilomètres. ( ( ( ( ( ( n 1 "#%&'()*+,+ L atmosphère "#%&'%() enveloppe gazeuse qui entoure la terre, sur quelques centaines de kilomètres. ( ( ( ( ( ( *"+,-&&'%(./-&0,1/() Le gaz se raréfie avec l'altitude. 99% de la masse totale

Plus en détail

B- Météorologie. En présence de cumulus alignés en bande parallèles vous prévoyez un vent: R : de même direction que les alignements

B- Météorologie. En présence de cumulus alignés en bande parallèles vous prévoyez un vent: R : de même direction que les alignements B- Météorologie Nuages Brouillard Les brouillards côtiers sont du type: R : brouillard d'advection Il y a brouillard dès que la visibilité est inférieure à: R : 1 km Les facteurs favorisant l'apparition

Plus en détail

Création intuitive des éléments d un paysage

Création intuitive des éléments d un paysage Création intuitive des éléments d un paysage Marie-Paule Cani Univ. Grenoble-Alpes, CNRS & Inria Organisation du cours «Façonner l imaginaire» Partie 1 : Création numérique 3D Modélisation géométrique

Plus en détail

Equation LIDAR : exp 2 Equation RADAR :

Equation LIDAR : exp 2 Equation RADAR : Contexte scientifique Systèmes LIDAR/RADAR Equation LIDAR : exp Equation RADAR : p (r) : puissance rétrodiffusée r : altitude ou profondeur. C : constante instrumentale. β : coefficient de rétrodiffusion

Plus en détail

août La météo Congrès provincial de l AEFNB Journée de perfectionnement professionnel

août La météo Congrès provincial de l AEFNB Journée de perfectionnement professionnel août La météo Congrès provincial de l AEFNB Journée de perfectionnement professionnel Bienvenue Tribond - La danse de la pluie L oeil dans la météo A yous que la météo fit dans mon programme Météo everywhere

Plus en détail

Synthèse d'images I. Venceslas BIRI IGM Université de Marne La

Synthèse d'images I. Venceslas BIRI IGM Université de Marne La Synthèse d'images I Venceslas BIRI IGM Université de Marne La La synthèse d'images II. Rendu & Affichage 1. Introduction Venceslas BIRI IGM Université de Marne La Introduction Objectif Réaliser une image

Plus en détail

Rendu temps réel de mer et de nuages

Rendu temps réel de mer et de nuages Rendu temps réel de mer et de nuages Linares Antonin, Boyer Julien 17 décembre 2008 1 Résumé Nous allons traiter dans ce document les différentes méthodes explorées afin de parvenir à un rendu en temps

Plus en détail

METEOROLOGIE. Test : Les NUAGES.

METEOROLOGIE. Test : Les NUAGES. METEOROLOGIE. Test : Les NUAGES. -II- Nuages & précipitations. 1 - La vapeur d'eau se présente sous forme : a) d'un gaz blanchâtre b) de petites gouttelettes d'eau en suspension dans l'air c) d'un gaz

Plus en détail

Développements algorithmiques au LIAMA et àamap en vue de l'analyse d'une scène forestière

Développements algorithmiques au LIAMA et àamap en vue de l'analyse d'une scène forestière Développements algorithmiques au LIAMA et àamap en vue de l'analyse d'une scène forestière Principaux contributeurs: Zhang Xiaopeng (CASIA-NLPR-LIAMA Coordinateur Groupe Image) Li HongJun (CASIA-NLPR-LIAMA

Plus en détail

Le CEL exprime la quantité d eau liquide condensée présente dans un mètre cube d air humide (g/m 3 )

Le CEL exprime la quantité d eau liquide condensée présente dans un mètre cube d air humide (g/m 3 ) QU EST CE QUE LE GIVRAGE? Le givrage est dû à la présence d eau sous forme liquide à des températures négatives. En impactant, elle se transforme en glace : il y a accrétion sur l avion. Tair < 0 C Fin

Plus en détail

Météorologie. Comprendre les phénomènes météorologiques, et leur observation.

Météorologie. Comprendre les phénomènes météorologiques, et leur observation. Météorologie Comprendre les phénomènes météorologiques, et leur observation. Documentation Site Météo AQUOPS-CyberScol, 1995-2012 pour les Images et textes. Mise en page SRPM Guy Sommaire Notions de Météorologie

Plus en détail

Initiation à la Mécanique des Fluides. Mr. Zoubir HAMIDI

Initiation à la Mécanique des Fluides. Mr. Zoubir HAMIDI Initiation à la Mécanique des Fluides Mr. Zoubir HAMIDI Chapitre I : Introduction à la mécanique des fluides 1 Introduction La mécanique des fluides(mdf) a pour objet l étude du comportement des fluides

Plus en détail

Méthodes de quadrature. Polytech Paris-UPMC. - p. 1/48

Méthodes de quadrature. Polytech Paris-UPMC. - p. 1/48 Méthodes de Polytech Paris-UPMC - p. 1/48 Polynôme d interpolation de Preuve et polynôme de Calcul de l erreur d interpolation Étude de la formule d erreur Autres méthodes - p. 2/48 Polynôme d interpolation

Plus en détail

Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure?

Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure? Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure? Plan : 1. Qu est ce que l atmosphère terrestre? 2. De quoi est constitué l air qui nous entoure? 3. Qu est ce que le dioxygène? a. Le dioxygène dans la

Plus en détail

Figure 3.1- Lancement du Gambit

Figure 3.1- Lancement du Gambit 3.1. Introduction Le logiciel Gambit est un mailleur 2D/3D; pré-processeur qui permet de mailler des domaines de géométrie d un problème de CFD (Computational Fluid Dynamics).Il génère des fichiers*.msh

Plus en détail

Météo Marine. Benjamin Aymard. Cours CNIF 18 Février 2014 Université Pierre et Marie Curie. ./IMAGES/logo-n

Météo Marine. Benjamin Aymard. Cours CNIF 18 Février 2014 Université Pierre et Marie Curie. ./IMAGES/logo-n Météo Marine Benjamin Aymard Cours CNIF 18 Février 2014 Université Pierre et Marie Curie 1/41 18 Février 2014, UPMC aymard@ann.jussieu.fr Météo Marine Cours Météo pratique Pourquoi les prévisions météo

Plus en détail

Tout commence avec une histoire de masses d'air. Lorsque 2 masses d'air se rencontrent, des fronts se forment.

Tout commence avec une histoire de masses d'air. Lorsque 2 masses d'air se rencontrent, des fronts se forment. Tout commence avec une histoire de masses d'air. 2. Lorsque 2 masses d'air se rencontrent, des fronts se forment. Des nuages se forment dans le ciel, dont certains provoquent...... des hydrométéores, 4....

Plus en détail

République Algérienne Démocratique et Populaire

République Algérienne Démocratique et Populaire République Algérienne Démocratique et Populaire الشعبية الجمهوریة الجزاي ریة الدیمقراطية Ministère de l enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Université 8 mai 45 Guelma التعليم العالي

Plus en détail

Notions physiques Niveau 2

Notions physiques Niveau 2 14 novembre 2011 Contenu 1. Les pressions Les différentes pressions 2. La loi de Mariotte (Autonomie en air) 2.1. Principes 2.2. Applications à la plongée 3. Le théorème d Archimède (Flottabilité) 3.1.

Plus en détail

Développement mobile MIDP 2.0 Mobile 3D Graphics API (M3G) JSR 184. Frédéric BERTIN fbertin@neotilus.com

Développement mobile MIDP 2.0 Mobile 3D Graphics API (M3G) JSR 184. Frédéric BERTIN fbertin@neotilus.com Développement mobile MIDP 2.0 Mobile 3D Graphics API (M3G) JSR 184 Frédéric BERTIN fbertin@neotilus.com Présentaion : Mobile 3D Graphics API JSR 184 M3G :présentation Package optionnel de l api J2ME. Prend

Plus en détail

Techniques d interaction dans la visualisation de l information Séminaire DIVA

Techniques d interaction dans la visualisation de l information Séminaire DIVA Techniques d interaction dans la visualisation de l information Séminaire DIVA Zingg Luca, luca.zingg@unifr.ch 13 février 2007 Résumé Le but de cet article est d avoir une vision globale des techniques

Plus en détail

Colloque des arbitres et des commissaires aux résultats Moulin mer

Colloque des arbitres et des commissaires aux résultats Moulin mer Colloque des arbitres et des commissaires aux résultats Moulin mer Bernard Simon- janvier 2015 Météorologie Web : Attention aux modèles utilisés dans les prévisions: (maillage / relief pris en compte/

Plus en détail

Exemple d application en CFD : Coefficient de traînée d un cylindre

Exemple d application en CFD : Coefficient de traînée d un cylindre Exemple d application en CFD : Coefficient de traînée d un cylindre 1 Démarche générale Avec Gambit Création d une géométrie Maillage Définition des conditions aux limites Avec Fluent 3D Choix des équations

Plus en détail

Etudes des nuages et de la convection autour des dépressions intenses des moyennes latitudes

Etudes des nuages et de la convection autour des dépressions intenses des moyennes latitudes Etudes des nuages et de la convection autour des dépressions intenses des moyennes latitudes Jérôme DREANO 28 Février 2014 1 Introduction Dans le modèle LMDZ, les paramétrisations physiques des nuages

Plus en détail

EHDC. Système de refroidissement pour Data Center et armoires de serveur.

EHDC. Système de refroidissement pour Data Center et armoires de serveur. EHDC Système de refroidissement pour Data Center et armoires de serveur. EHDC PEN LP EHDC L est un module de refroidissement à haute densité pour les configurations en boucle ouverte. Il peut être utilisé

Plus en détail

Phénomènes dangereux et modélisation des effets

Phénomènes dangereux et modélisation des effets Phénomènes dangereux et modélisation des effets B. TRUCHOT Responsable de l unité Dispersion Incendie Expérimentations et Modélisations Phénomènes dangereux Description et modélisation des phénomènes BLEVE

Plus en détail

Conception des systèmes répartis

Conception des systèmes répartis Conception des systèmes répartis Principes et concepts Gérard Padiou Département Informatique et Mathématiques appliquées ENSEEIHT Octobre 2012 Gérard Padiou Conception des systèmes répartis 1 / 37 plan

Plus en détail

Opérations de base sur ImageJ

Opérations de base sur ImageJ Opérations de base sur ImageJ TPs d hydrodynamique de l ESPCI, J. Bico, M. Reyssat, M. Fermigier ImageJ est un logiciel libre, qui fonctionne aussi bien sous plate-forme Windows, Mac ou Linux. Initialement

Plus en détail

Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique

Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique Rémy BOUET- DRA/PHDS/EDIS remy.bouet@ineris.fr //--12-05-2009 1 La modélisation : Les principes Modélisation en trois étapes : Caractériser

Plus en détail

Sillage Météo. Notion de sillage

Sillage Météo. Notion de sillage Sillage Météo Les représentations météorologiques sous forme d animation satellites image par image sont intéressantes. Il est dommage que les données ainsi visualisées ne soient pas utilisées pour une

Plus en détail

Formation à la C F D Computational Fluid Dynamics. Formation à la CFD, Ph Parnaudeau

Formation à la C F D Computational Fluid Dynamics. Formation à la CFD, Ph Parnaudeau Formation à la C F D Computational Fluid Dynamics Formation à la CFD, Ph Parnaudeau 1 Qu est-ce que la CFD? La simulation numérique d un écoulement fluide Considérer à présent comme une alternative «raisonnable»

Plus en détail

La vie des étoiles. La vie des étoiles. Mardi 7 août

La vie des étoiles. La vie des étoiles. Mardi 7 août La vie des étoiles La vie des étoiles Mardi 7 août A l échelle d une ou plusieurs vies humaines, les étoiles, que l on retrouve toujours à la même place dans le ciel, au fil des saisons ; nous paraissent

Plus en détail

VISUALISATION DE NUAGES DE POINTS

VISUALISATION DE NUAGES DE POINTS ARNAUD BLETTERER MULTI-RÉSOLUTION 1/16 VISUALISATION DE NUAGES DE POINTS MULTI-RÉSOLUTION AU TRAVERS DE CARTES DE PROFONDEUR Arnaud Bletterer Université de Nice Sophia Antipolis Laboratoire I3S - Cintoo

Plus en détail

The Tropical Warm Pool-International Cloud Experiment TWP-ICE

The Tropical Warm Pool-International Cloud Experiment TWP-ICE The Tropical Warm Pool-International Cloud Experiment TWP-ICE Darwin, Australie Du 20 janvier au 13 fevrier 2006 radiosondages Flux radiatifs de surface Flux turbulents de surface Radar CPOL Forçages déduits

Plus en détail

DEMYSTIFIONS L EMAGRAMME, LE «TEMP» ET L ECHAUFFEMENT DE L ATMOSPHERE, première partie.

DEMYSTIFIONS L EMAGRAMME, LE «TEMP» ET L ECHAUFFEMENT DE L ATMOSPHERE, première partie. DEMYSTIFIONS L EMAGRAMME, LE «TEMP» ET L ECHAUFFEMENT DE L ATMOSPHERE, première partie. Après parution de mon article sur les modèles numériques dans le «Swiss Glider» d avril, qui parlait entre autres

Plus en détail

Etudier le diagramme température-pression, en particulier le point triple de l azote.

Etudier le diagramme température-pression, en particulier le point triple de l azote. K4. Point triple de l azote I. BUT DE LA MANIPULATION Etudier le diagramme température-pression, en particulier le point triple de l azote. II. BASES THEORIQUES Etats de la matière La matière est constituée

Plus en détail

Programmation en Java IUT GEII (MC-II1) 1

Programmation en Java IUT GEII (MC-II1) 1 Programmation en Java IUT GEII (MC-II1) 1 Christophe BLANC - Paul CHECCHIN IUT Montluçon Université Blaise Pascal Novembre 2009 Christophe BLANC - Paul CHECCHIN Programmation en Java IUT GEII (MC-II1)

Plus en détail

Once the installation is complete, you can delete the temporary Zip files..

Once the installation is complete, you can delete the temporary Zip files.. Sommaire Installation... 2 After the download... 2 From a CD... 2 Access codes... 2 DirectX Compatibility... 2 Using the program... 2 Structure... 4 Lier une structure à une autre... 4 Personnaliser une

Plus en détail

Master4Light. Caractérisation Optique et Electrique des Sources Lumineuses. Equipement 2-en-1 : source de courant et spectrophotomètre

Master4Light. Caractérisation Optique et Electrique des Sources Lumineuses. Equipement 2-en-1 : source de courant et spectrophotomètre DSF-M4L-Rev2.0-04/12 Master4Light Equipement 2-en-1 : source de courant et spectrophotomètre Interface graphique logicielle, connexion USB Configuration personnalisable : laboratoire et in-situ http://www.majantys.com

Plus en détail

Les travaux doivent être remis sous forme papier.

Les travaux doivent être remis sous forme papier. Physique mathématique II Calendrier: Date Pondération/note nale Matériel couvert ExercicesSérie 1 : 25 septembre 2014 5% RH&B: Ch. 3 ExercicesSérie 2 : 23 octobre 2014 5% RH&B: Ch. 12-13 Examen 1 : 24

Plus en détail

METEO MARINE. Un talweg correspond à des vallées qui se situent entre les dépressions et les hautes pressions.

METEO MARINE. Un talweg correspond à des vallées qui se situent entre les dépressions et les hautes pressions. METEO MARINE Si réglementairement, pour la plongée, il n est pas clairement stipulé que la connaissance de la situation et des prévisions météorologiques est obligatoire, elle est laissée sous la responsabilité

Plus en détail

Echantillonnage Non uniforme

Echantillonnage Non uniforme Echantillonnage Non uniforme Marie CHABERT IRIT/INP-ENSEEIHT/ ENSEEIHT/TéSASA Patrice MICHEL et Bernard LACAZE TéSA 1 Plan Introduction Echantillonnage uniforme Echantillonnage irrégulier Comparaison Cas

Plus en détail

intelligence artificielle et cognitique"

intelligence artificielle et cognitique Dialogue on Education, 11h-11h10 Course overview on "Automatisation avancée, intelligence artificielle et cognitique" Prof. Dr. Jean-Daniel Dessimoz, MBA, HES-SO / HEIG-VD 11:00-11:10, 18 November 2014

Plus en détail

Présentation des projets de recherche BLOWOUT et METANE. Journée technique du Cedre. Brest 14 novembre 2013

Présentation des projets de recherche BLOWOUT et METANE. Journée technique du Cedre. Brest 14 novembre 2013 Présentation des projets de recherche BLOWOUT et METANE Journée technique du Cedre Brest 14 novembre 2013 1 Déroulement Fiches techniques Contexte Description technique Démonstration Questions 2 Fiches

Plus en détail

Simulations hydrodynamiques relativistes de la phase émission rémanente dans les GRB. Séminaire au L.U.Th, Observatoire de Paris

Simulations hydrodynamiques relativistes de la phase émission rémanente dans les GRB. Séminaire au L.U.Th, Observatoire de Paris Simulations hydrodynamiques relativistes de la phase émission rémanente dans les GRB Zakaria Meliani Séminaire au L.U.Th, Observatoire de Paris Janvier 2007 Les grandes lignes de la présentation Les propriétés

Plus en détail

Electrification statique - Problèmes et solutions L application des sources ionisantes. Auteur: Dr Mark G Shilton, CChem, MRSC. (Copie du document

Electrification statique - Problèmes et solutions L application des sources ionisantes. Auteur: Dr Mark G Shilton, CChem, MRSC. (Copie du document Electrification statique - Problèmes et solutions L application des sources ionisantes. Auteur: Dr Mark G Shilton, CChem, MRSC. (Copie du document présenté à la Conférence sur la sécurité et la fiabilité

Plus en détail

Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique

Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique Introduction : On ne peut ni aller sur les étoiles, ni envoyer directement des sondes pour les analyser, en revanche on les voit, ce qui signifie qu'on reçoit

Plus en détail

IMAGERIE PAR TOMOGRAPHIE ÉLECTRIQUE RÉSISTIVE DE LA DISTRIBUTION DES PHASES DANS UNE COLONNE À BULLES

IMAGERIE PAR TOMOGRAPHIE ÉLECTRIQUE RÉSISTIVE DE LA DISTRIBUTION DES PHASES DANS UNE COLONNE À BULLES IMAGERIE PAR TOMOGRAPHIE ÉLECTRIQUE RÉSISTIVE DE LA DISTRIBUTION DES PHASES DANS UNE COLONNE À BULLES E. Fransolet, M. Crine, G. L Homme, Laboratoires de Génie Chimique, P. Marchot, D. Toye. Université

Plus en détail

4 ème PHYSIQUE-CHIMIE TRIMESTRE 1. Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique. PROGRAMME 2008 (v2.4)

4 ème PHYSIQUE-CHIMIE TRIMESTRE 1. Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique. PROGRAMME 2008 (v2.4) PHYSIQUE-CHIMIE 4 ème TRIMESTRE 1 PROGRAMME 2008 (v2.4) Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique Les Cours Pi e-mail : lescourspi@cours-pi.com site : http://www.cours-pi.com

Plus en détail

Reconstruction de bâtiments en 3D à partir de nuages de points LIDAR

Reconstruction de bâtiments en 3D à partir de nuages de points LIDAR Reconstruction de bâtiments en 3D à partir de nuages de points LIDAR Mickaël Bergem 25 juin 2014 Maillages et applications 1 Table des matières Introduction 3 1 La modélisation numérique de milieux urbains

Plus en détail

Le data center moderne virtualisé

Le data center moderne virtualisé WHITEPAPER Le data center moderne virtualisé Les ressources du data center ont toujours été sous-utilisées alors qu elles absorbent des quantités énormes d énergie et occupent une surface au sol précieuse.

Plus en détail

Science et technologie : Le truc de Newton

Science et technologie : Le truc de Newton Science et technologie : Le truc de Newton Une caractéristique fondamentale de la science c est le lien étroit qui l unit à la technologie. La science cherche les règles du monde matériel et la technologie

Plus en détail

Les algorithmes de base du graphisme

Les algorithmes de base du graphisme Les algorithmes de base du graphisme Table des matières 1 Traçage 2 1.1 Segments de droites......................... 2 1.1.1 Algorithmes simples.................... 3 1.1.2 Algorithmes de Bresenham (1965).............

Plus en détail

Franck VAUTIER, Jean-Pierre TOUMAZET, Erwan ROUSSEL, Marlène FAURE, Mohamed ABADI, Marta FLOREZ, Bertrand DOUSTEYSSIER

Franck VAUTIER, Jean-Pierre TOUMAZET, Erwan ROUSSEL, Marlène FAURE, Mohamed ABADI, Marta FLOREZ, Bertrand DOUSTEYSSIER Utilisation d images dérivées d un jeu de données LIDAR pour la détection automatisée de vestiges archéologiques (programme de recherche méthodologique LiDARCHEO) Franck VAUTIER, Jean-Pierre TOUMAZET,

Plus en détail

1- Durant votre vol, vous entrez dans un thermique. Décrivez, par un schéma simple, l incidence sur votre voile.

1- Durant votre vol, vous entrez dans un thermique. Décrivez, par un schéma simple, l incidence sur votre voile. QUESTIONS OUVERTES POUR LE BREVET DE PILOTE CONFIRME, SUR LES THEMES «Mécanique de vol/aérodynamique», «réglementation/espace aérien», «météo/aérologie», «pilotage». Les questions liées au brevet de pilote

Plus en détail

Contrôle stochastique d allocation de ressources dans le «cloud computing»

Contrôle stochastique d allocation de ressources dans le «cloud computing» Contrôle stochastique d allocation de ressources dans le «cloud computing» Jacques Malenfant 1 Olga Melekhova 1, Xavier Dutreilh 1,3, Sergey Kirghizov 1, Isis Truck 2, Nicolas Rivierre 3 Travaux partiellement

Plus en détail

Production mondiale d énergie

Production mondiale d énergie Chapitre 14: Autres sources d énergie Énergie nucléaire Énergie solaire Énergie géothermale Hydro-électricité Énergie éolienne Production mondiale d énergie 23% 39% 27% Coal Nuclear Hydro Geothermal Petroleum

Plus en détail

L eau c est la vie! À l origine était l eau... La planète bleue. Les propriétés de l eau. L homme et l eau. ... et l eau invita la vie.

L eau c est la vie! À l origine était l eau... La planète bleue. Les propriétés de l eau. L homme et l eau. ... et l eau invita la vie. 1 L eau c est la vie! À l origine était l eau... Lors du refroidissement de la terre, qui était une boule de feu à sa création, les nuages qui l entouraient ont déversé leur eau, formant les mers et les

Plus en détail

ÉJECTEURS. CanmetÉNERGIE Juillet 2009

ÉJECTEURS. CanmetÉNERGIE Juillet 2009 ÉJECTEURS CanmetÉNERGIE Juillet 2009 ÉJECTEURS 1 ÉJECTEURS INTRODUCTION Les éjecteurs sont activés par la chaleur perdue ou la chaleur provenant de sources renouvelables. Ils sont actionnés directement

Plus en détail

Stockage de chaleur solaire par sorption : Analyse et contrôle du système à partir de sa simulation dynamique

Stockage de chaleur solaire par sorption : Analyse et contrôle du système à partir de sa simulation dynamique Stockage de chaleur solaire par sorption : Analyse et contrôle du système à partir de sa simulation dynamique Kokouvi Edem N TSOUKPOE 1, Nolwenn LE PIERRÈS 1*, Lingai LUO 1 1 LOCIE, CNRS FRE3220-Université

Plus en détail

Comment aborder l Optimisation énergétique de salles anciennes et hétérogènes?

Comment aborder l Optimisation énergétique de salles anciennes et hétérogènes? Comment aborder l Optimisation énergétique de salles anciennes et hétérogènes? Témoignage de Hervé MAGNIER Aéroports de Paris Membre du CRIP Groupe de travail Data center Un environnement technique peu

Plus en détail

Analyse de la vidéo. Chapitre 4.1 - La modélisation pour le suivi d objet. 10 mars 2015. Chapitre 4.1 - La modélisation d objet 1 / 57

Analyse de la vidéo. Chapitre 4.1 - La modélisation pour le suivi d objet. 10 mars 2015. Chapitre 4.1 - La modélisation d objet 1 / 57 Analyse de la vidéo Chapitre 4.1 - La modélisation pour le suivi d objet 10 mars 2015 Chapitre 4.1 - La modélisation d objet 1 / 57 La représentation d objets Plan de la présentation 1 La représentation

Plus en détail

d. Pleut-il? Fait-il humide ou sec? Y a-t-il du brouillard? Ecris la réponse sur ta feuille de dessin.

d. Pleut-il? Fait-il humide ou sec? Y a-t-il du brouillard? Ecris la réponse sur ta feuille de dessin. Observation du temps Même sans instrument de mesure, nous pouvons faire de très nombreuses et instructives observations. Prenons donc un petit cahier qui deviendra notre carnet météo. a. Quand on pense

Plus en détail

Pour signifier qu'une classe fille hérite d'une classe mère, on utilise le mot clé extends class fille extends mère

Pour signifier qu'une classe fille hérite d'une classe mère, on utilise le mot clé extends class fille extends mère L'héritage et le polymorphisme en Java Pour signifier qu'une classe fille hérite d'une classe mère, on utilise le mot clé extends class fille extends mère En java, toutes les classes sont dérivée de la

Plus en détail

Communications immersives : Enjeux et perspectives

Communications immersives : Enjeux et perspectives Journée Futur et Ruptures Communications immersives : Enjeux et perspectives Béatrice Pesquet-Popescu Télécom ParisTech, Département TSI 5 mars 2015 Institut Mines-Télécom Tendances actuelles Plus, plus,

Plus en détail

Sommaire. Séquence 2. La pression des gaz. Séance 1. Séance 2. Séance 3 Peut-on comprimer de l eau? Séance 4 Je fais le point sur la séquence 2

Sommaire. Séquence 2. La pression des gaz. Séance 1. Séance 2. Séance 3 Peut-on comprimer de l eau? Séance 4 Je fais le point sur la séquence 2 Sommaire La pression des gaz Séance 1 Comprimer de l air Séance 2 Mesurer la pression d un gaz Séance 3 Peut-on comprimer de l eau? Séance 4 Je fais le point sur la séquence 2 24 Cned, Physique - Chimie

Plus en détail

Héritage presque multiple en Java (1/2)

Héritage presque multiple en Java (1/2) Héritage presque multiple en Java (1/2) Utiliser deux classes ou plus dans la définition d'une nouvelle classe peut se faire par composition. class Etudiant{ int numero; Diplome d; float passeexamen(examen

Plus en détail

Éclairage naturel L5C 2009/2010. Aurore BONNET

Éclairage naturel L5C 2009/2010. Aurore BONNET Éclairage naturel L5C 2009/2010 Aurore BONNET Introduction : Les 2 aspects de l éclairage naturel : Introduction : Les 2 aspects de l éclairage naturel : l ensoleillement et l éclairage diffus L ENSOLEILLEMENT

Plus en détail

sont appliquées à des fonds documentaires, sont destinées à fournir des informations pertinentes sur la structure globale plutôt que sur le contenu.

sont appliquées à des fonds documentaires, sont destinées à fournir des informations pertinentes sur la structure globale plutôt que sur le contenu. Introduction Les techniques informatiques permettent de stocker et d accéder à des quantités sans cesse croissantes de données, disponibles en ligne ou via des centres documentaires fermés. Cette profusion

Plus en détail

Evaluation des émissions

Evaluation des émissions Evaluation des émissions de gaz à effet de serre générées par les activités de la Bourse de l Immobilier 28 Avenue thiers 33100 BORDEAUX Tél : 05 57 77 17 77 - Fax : 05 56 40 58 63 www.bourse-immobilier.fr

Plus en détail

Etablissement de cartes de vent sur le pourtour méditerranéen par simulation numérique

Etablissement de cartes de vent sur le pourtour méditerranéen par simulation numérique Etablissement de cartes de vent sur le pourtour méditerranéen par simulation numérique Etude réalisée en 2003 pour le compte de l Office National des Forêts Eric Delboulbé, Docteur en Mécanique des Fluides

Plus en détail

Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire

Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire - Notre Galaxie - Amas stellaires - Milieu interstellaire - Où sommes-nous? - Types de galaxies - Interactions entre galaxies Notre Galaxie

Plus en détail

Introduction à la programmation orientée objet, illustrée par le langage C++ Patrick Cégielski cegielski@u-pec.fr

Introduction à la programmation orientée objet, illustrée par le langage C++ Patrick Cégielski cegielski@u-pec.fr Introduction à la programmation orientée objet, illustrée par le langage C++ Patrick Cégielski cegielski@u-pec.fr Mars 2002 Pour Irène et Marie Legal Notice Copyright c 2002 Patrick Cégielski Université

Plus en détail

La Terre mise en scène

La Terre mise en scène Objectif La pièce peut servir d «évaluation des performances» et offrir aux élèves la possibilité de montrer de manière créative ce qu ils ont appris sur la Terre en tant que système. Vue d ensemble La

Plus en détail

ACTIVITÉ. Configuration de la pression en surface. Matériel. Pointage et analyse de la pression aux stations sur cartes météorologiques.

ACTIVITÉ. Configuration de la pression en surface. Matériel. Pointage et analyse de la pression aux stations sur cartes météorologiques. ACTIVITÉ Configuration de la pression en surface Lorsque vous aurez complété cette activité, vous devriez être en mesure de : Dessiner des lignes d'égale pression (isobares) pour présenter la configuration

Plus en détail

Rapport. sur l incident survenu le 18 mars 2007 en croisière entre Lyon et Montpellier à l ATR 42-300 immatriculé F-GVZY exploité par Airlinair

Rapport. sur l incident survenu le 18 mars 2007 en croisière entre Lyon et Montpellier à l ATR 42-300 immatriculé F-GVZY exploité par Airlinair N ISBN : 978-2-11-098012-0 Rapport sur l incident survenu le 18 mars 2007 en croisière entre Lyon et Montpellier à l ATR 42-300 immatriculé F-GVZY exploité par Airlinair Bureau d Enquêtes et d Analyses

Plus en détail

Une introduction aux chauffe-eau solaires domestiques

Une introduction aux chauffe-eau solaires domestiques Une introduction aux chauffe-eau solaires domestiques Les objectifs d'apprentissage: Cet exposé vous informera au sujet de l utilisation de l énergie solaire afin de produire de l eau chaude domestique,

Plus en détail

Synthèse d images Edmond Boyer

Synthèse d images Edmond Boyer Synthèse d images Edmond Boyer Edmond.Boyer@imag.fr UFRIMA 1 Une introduction aux techniques de l image Techniques de l image : utiliser l ordinateur pour interpréter ou générer des imag es. Motivations

Plus en détail

Chapitre 10 : Mécanique des fluides

Chapitre 10 : Mécanique des fluides Chapitre 10 : Mécanique des fluides 1. Pression hydrostatique Les fluides regroupent gaz et liquides. En général, on considère des fluides incompressibles. Ce n est plus le cas en thermodynamique. Un objet

Plus en détail

Licence Bio Informatique Année 2004-2005. Premiers pas. Exercice 1 Hello World parce qu il faut bien commencer par quelque chose...

Licence Bio Informatique Année 2004-2005. Premiers pas. Exercice 1 Hello World parce qu il faut bien commencer par quelque chose... Université Paris 7 Programmation Objet Licence Bio Informatique Année 2004-2005 TD n 1 - Correction Premiers pas Exercice 1 Hello World parce qu il faut bien commencer par quelque chose... 1. Enregistrez

Plus en détail

BIG DATA en Sciences et Industries de l Environnement

BIG DATA en Sciences et Industries de l Environnement BIG DATA en Sciences et Industries de l Environnement François Royer www.datasio.com 21 mars 2012 FR Big Data Congress, Paris 2012 1/23 Transport terrestre Traçabilité Océanographie Transport aérien Télémétrie

Plus en détail

LA DISPERSION ATMOSPHERIQUE

LA DISPERSION ATMOSPHERIQUE Compréhension des phénomènes et modélisation : LA DISPERSION ATMOSPHERIQUE Version du 28 décembre 2006 Cette fiche a été établie avec le concours de l INERIS La présente fiche a été rédigée sur la base

Plus en détail

I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable.

I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable. DE3: I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable. Aujourd hui, nous obtenons cette énergie électrique en grande partie

Plus en détail

Le triac en commutation : Commande des relais statiques : Princ ipe électronique

Le triac en commutation : Commande des relais statiques : Princ ipe électronique LES RELAIS STATIQUES (SOLID STATE RELAY : SSR) Princ ipe électronique Les relais statiques sont des contacteurs qui se ferment électroniquement, par une simple commande en appliquant une tension continue

Plus en détail

MOTORISATION DIRECTDRIVE POUR NOS TELESCOPES. Par C.CAVADORE ALCOR-SYSTEM WETAL 2013 10 Nov

MOTORISATION DIRECTDRIVE POUR NOS TELESCOPES. Par C.CAVADORE ALCOR-SYSTEM WETAL 2013 10 Nov 1 MOTORISATION DIRECTDRIVE POUR NOS TELESCOPES Par C.CAVADORE ALCOR-SYSTEM WETAL 2013 10 Nov Pourquoi motoriser un télescope? 2 Pour compenser le mouvement de la terre (15 /h) Observation visuelle Les

Plus en détail

Présentation du langage et premières fonctions

Présentation du langage et premières fonctions 1 Présentation de l interface logicielle Si les langages de haut niveau sont nombreux, nous allons travaillé cette année avec le langage Python, un langage de programmation très en vue sur internet en

Plus en détail

Pourquoi étudier l aérosol atmosphérique?

Pourquoi étudier l aérosol atmosphérique? Pourquoi étudier l aérosol atmosphérique? Impact Climatique Impact sanitaire Les particules atmosphériques sont avant tout étudiées pour leurs impacts sur le climat et sur la santé humaine. 39 Réchauffement

Plus en détail

La météo aéropour le vol en AL : les éléments essentiels.

La météo aéropour le vol en AL : les éléments essentiels. La météo aéropour le vol en AL : les éléments essentiels. Page 1 Avril 2012- V3 La météo pour le vol : qu avons nous besoin de connaître? Pour effectuer un vol en sécurité, je dois avoir une idée des conditions

Plus en détail

L École nationale des pompiers du Québec. Dans le cadre de son programme de formation Pompier I

L École nationale des pompiers du Québec. Dans le cadre de son programme de formation Pompier I L École nationale des pompiers du Québec Dans le cadre de son programme de formation Pompier I QUATRIÈME ÉDITION MANUEL DE LUTTE CONTRE L INCENDIE EXPOSÉ DU PROGRAMME D ÉTUDES POMPIER 1 SUJET 4 Énergie

Plus en détail

FICHE DE DONNEES DE SECURITE

FICHE DE DONNEES DE SECURITE PAGE 1/7 DATE DE MISE A JOUR : 16/11/2011 1/ - IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE Identification du produit : Gaines, films, housses, et/ou sacs transparents et colorés en polyéthylène. Famille

Plus en détail

Algorithmique & programmation

Algorithmique & programmation Algorithmique & programmation Type structuré Article, Enregistrement, Structure Définition de nouveaux types!! On a vu les types simples "! entier, booléen, caractère, chaîne de caractères!! Comment gérer

Plus en détail

Rayonnements dans l univers

Rayonnements dans l univers Terminale S Rayonnements dans l univers Notions et contenu Rayonnements dans l Univers Absorption de rayonnements par l atmosphère terrestre. Etude de documents Compétences exigibles Extraire et exploiter

Plus en détail

CHAPITRE. Le mouvement en deux dimensions CORRIGÉ DES EXERCICES

CHAPITRE. Le mouvement en deux dimensions CORRIGÉ DES EXERCICES CHAPITRE Le mouvement en deux dimensions CORRIGÉ DES EXERCICES Exercices. Les vecteurs du mouvement SECTION. 5. Une montgolfière, initialement au repos, se déplace à vitesse constante. En 5 min, elle

Plus en détail

RIE LE RENDU THEO. 2 e trim ÉTAPE DE FINITION BOÎTE DE DIALOGUE. remarques

RIE LE RENDU THEO. 2 e trim ÉTAPE DE FINITION BOÎTE DE DIALOGUE. remarques THEO RIE LE RENDU 2 e trim JANVIER 2008 remarques ÉTAPE DE FINITION Le rendu est la partie finale de notre création, à ce moment on décide que notre 3D est finie et l on en réalise une image 2D Cette image

Plus en détail