Betteravier. Analyse des coûts de la production betteravière. En bref. La perle rare : it s all in the seed.

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1 Le Betteravier ORGANE MENSUEL DE LA CONFÉDÉRATION DES BETTERAVIERS BELGES 50IEME ANNEE N 526 FÉVRIER 2016 P Baisse de récolte de l ordre de 30 % aux Philippines suite à la sécheresse provoquée par El Ninõ En bref 19 UE : baisse de 4,3 % du revenu agricole en 2015 par rapport à Par rapport à 2014, les plus fortes baisses du revenu agricole réel par actif sont attendues pour 2015 en Allemagne (37,6 %), en Pologne (23,8 %), au Luxembourg (20 %), au Danemark (19,7 %), au RoyaumeUni (19,3 %) et en Roumanie (19,2 %), tandis qu Eurostat prévoit les hausses les plus marquées en Croatie (+21,5 %), en Lettonie (+14,3 %), en Grèce (+12,1 %), en France (+8,8 %) et en Italie (+8,7 %). Chute des revenus de la betterave sucrière et du maïs suite à la sécheresse estivale dans plusieurs États membres de l UE. Baisses de valeur de la betterave sucrière (26 %), du maïs grain (24,5 %), des plantes fourragères (7,6 %), des graines et fruits oléagineux (5,3 %) et hausses pour l huile d olive (+13,3 %), les légumes frais (+12,1 %), les fruits (+7,3 %) et le vin (+2,5 %). Prix alimentaires en baisse pour la quatrième année consécutive. L indice des prix de la FAO a ainsi régressé de 15,4 % pour les céréales, y compris le riz, par rapport à 2014, de 28,5 % pour les produits laitiers soit la plus forte de baisse de toutes les denrées, de 15,1 % pour la viande, de 19 % pour les huiles végétales et de 21 % pour le sucre. Selon la FAO, une offre abondante dans un contexte de demande mondiale frileuse et la revalorisation du dollar sont les principales raisons de ces baisses. En 2014, environ 71 % des produits agricoles et alimentaires importés dans l UE sont entrés à droit zéro, selon la Commission européenne. Les fruits, les légumes, les noix et leurs préparations sont les produits qui ont le plus bénéficié d un accès préférentiel au marché. Le fabricant anglais British Sugar est à la recherche de betteraves pour la campagne 2016/17. Les prix fixés à 27,50 la tonne de betteraves en quota et à 20,50 la tonne pour les betteraves hors quota ne semblent pas susciter l enthousiasme des planteurs pour les prochains semis. Chute de près de 6 % de la valeur de la production animale dans l UE. La baisse de la valeur de la production animale serait principalement la conséquence de la réduction de la valeur du lait (14,9 %) et des porcins (8,9 %), en partie compensée par des hausses pour les bovins (+4,3 %), les ovins et caprins (+3,2 %), les oeufs (+2,1 %) et la volaille (+1,1 %). Organe mensuel de la confédération des betteraviers belges asbl CBB Boulevard Anspach 111 / Bruxelles T F lebetteravier@cbb.be COLOPHON Editeur responsable Mathieu Vrancken, Président de la CBB Directeur de la publication Valerie VERCAMMEN Edition et publicité Bernadette Bické Martine Moyart Responsable de la technique betteravière IRBAB Tienen Imprimerie Corelio Printing Abonnement annuel Belgique 12,00 UE 22,00 Hors UE 27,00 IBAN BE TVA BE Analyse des coûts de la production betteravière 2 La perle rare : it s all in the seed. LEONELLA KWS n Un financier record en champs nématodés et en champs sains n Une très haute richesse n Une faible tare terre * IRBAB nématodes 2013 / 14 / 15 SEEDING THE FUTURE SINCE PRÉPARATION DE L'APRÈSQUOTA 108 %* KWSBE201502_Advertisement_Leonella_171x130_newspaper_RZ.indd :04

2 2 EDITO Préparation de l aprèsquota Un contexte difficile Partout en Europe, les négociations sur les accords interprofessionnels pour 2017 sont maintenant entrées dans une phase d accélération. Sur le marché européen, les prix restent très faibles. Quant au marché mondial, il n apporte pas non plus de réel soulagement. La seule lumière au bout du tunnel, c est que, sur le plan mondial, l année devrait se solder par un déficit en sucre pour la première fois depuis 5 ans. Néanmoins, les réserves de sucre accumulées sont tellement élevées qu il faudra un certain temps avant que cela ne puisse se traduire par une remontée des prix. C est donc dans ce contexte difficile que planteurs et fabricants européens doivent définir le cadre d un avenir durable pour la filière betteravesucre. En Europe, les entreprises sucrières subissent de plein fouet la faiblesse des prix du sucre; certaines plus que d autres. Nos 2 entreprises belges font plutôt exception: elles ne vont pas terminer leur exercice dans le rouge, contrairement à pas mal de leurs collègues en raison de la mauvaise conjoncture pour le sucre. C est une bonne nouvelle pour le secteur betteravesucre belge : c est aussi la preuve que nous sommes prêts à affronter l aprèsquota avec confiance. Stratégie Produire plus pour réduire les coûts de production et devenir (encore) plus compétitif: c est, en résumé, la stratégie des fabricants de sucre européens. La Raffinerie Tirlemontoise comme Iscal Sugar s engagent dans cette même voie. Estce bien nécessaire? Probablement! Estce compréhensible? La CBB recommande tout de même une certaine prudence car, au final, la production doit toujours être motivée par la demande. Nous savons tous que chaque jour de production supplémentaire entraîne une baisse des coûts fixes mais ce qu il faut en tous cas éviter, c est le scénario du secteur laitier. Un prix rémunérateur et une répartition équitable de la valeur ajoutée Aujourd hui plus que jamais, la CBB plaide pour un prix rémunérateur et une juste répartition de la valeur ajoutée entre planteurs et fabricants. Cidessous, nous avons résumé pour vous l étude du Ministère flamand de l Agriculture sur les coûts de production de la betterave. Lorsqu on parle de la rentabilité d une culture, nous devons nous poser la question de principe suivante : trouvezvous normal que vous, en tant que planteurs de betteraves, vous n ayez pas à être rémunérés pour votre travail? Le consommateur trouvetil normal que les agriculteurs travaillent gratuitement? On en revient finalement aux notions de durabilité économique et sociale. Or, dans le débat sur la durabilité, l accent est beaucoup trop souvent mis sur la durabilité écologique et pas assez sur la viabilité économique des exploitations et sur l obtention de revenus équitables pour les agriculteurs. En ce qui concerne le partage équitable de la valeur ajoutée, l Association Mondiale des Planteurs de Betteraves et de Canne à Sucre a réalisé une étude très intéressante sur la manière dont celleci est répartie entre planteurs et fabricants à travers le monde. Vous pouvez déjà en lire une synthèse en page 16. L étude complète est disponible sur demande. Il ressort de cette étude que les planteurs de betteraves reçoivent entre 40 et 60 % de la valeur du sucre tandis que les planteurs de canne à sucre en reçoivent de 50 à plus de 70 %. Nous gardons d ores et déjà ces chiffres en tête lors des négociations interprofessionnelles pour l aprèsquota. Négociations postquotas Lors des négociations, c est comme en politique: Aussi longtemps qu il n y a pas un accord sur tout, il n y a d accords sur rien. Partout en Europe, on entend des rumeurs de prix de betteraves très bas, qui sont nettement inférieurs au prix minimum actuel et qui sont très éloignés de nos revendications pour un prix rémunérateur pour nos planteurs. Nous n accepterons jamais que nos planteurs de betteraves produisent à perte. D ailleurs, vendre à perte est illégal, tout comme un dumping est considéré comme une infraction aux règles de la concurrence. A l exception du secteur agricole, apparemment? Le nouveau groupe de travail sur les marchés agricoles mis en place par le Commissaire Hogan (lire l article en page 6) aura du pain sur la planche. Je ne me fais cependant pas d illusions: les niveaux de prix qui circulent actuellement, sont inacceptables. J espère seulement qu il ne s agit que de rumeurs ou sinon je crains fort que les betteraviers passeront leur tour quand on leur demandera de produire 20% de betteraves en plus. Récompenser au lieu de punir les bons élèves! Dans notre analyse SWOT, nous avions dressé la liste des atouts de la filière betteravesucre pour l aprèsquota. L un de ces atouts est que la Belgique a les usines et les planteurs les plus compétitifs d Europe. Alors supposons que dans une classe, certains élèvent travaillent bien tandis que d autres travaillent mal. Doiton pénaliser les bons élèves parce que d autres travaillent mal ou bien fautil récompenser les meilleurs? C est sur cette question que porteront les discussions dans les jours et les mois qui viennent. Valerie Vercammen, secrétairegénéral de la CBB 2 ETUDE Analyse des coûts et de la rentabilité de la culture betteravière Étude du Département Agriculture et Pêche de la Région Flamande Le secteur et les Pouvoirs Publics sont demandeurs d une information indépendante sur le prix de revient et la rentabilité des produits agricoles. C est pourquoi le Service Monitoring et Étude de la Région Flamande a réalisé, en mai 2013, une première étude sur l analyse du prix de revient de la culture de la betterave sucrière pour la période En 2015, une mise à jour a été publiée pour la période Les coûts de production sont un sujet sensible. C est pourquoi la CBB est particulièrement contente avec cette étude indépendante, représentative et pleine de qualité en provenance des Pouvoirs Publics. Depuis plusieurs années, la CBB, sur base des comptabilités agricoles provenant des deux Régions du pays, les étudie et les résultats qu elle a obtenus sont très proches de cette étude de la Région Flamande. Évolution des coûts de production pour 1 hectare de betteraves sucrières entre 2008 et 2013 En 2008, il fallait en moyenne pour produire 1 hectare de betteraves sucrières ; en 2013, les coûts de production pour 1 hectare de betteraves sucrières s élevaient à 2.613, soit une augmentation de 22 %. Le tableau 1 reprend la composition de ces coûts de production. Le montant recouvre seulement les coûts variables et fixes, sans tenir compte du revenu du travail de l agriculteur. (voir tableau 1) Tableau Moyenne Coûts variables Semences Engrais Produits phytosanitaires Energie (sans chauffage) Travail par des tiers Coûts des ventes Autres frais variables Coûts fixes Amortissements Bâtiments Outils et installations Quota betteravier Autres Intérêts fictifs Bâtiments Outils et installations Capital circulant Quota betteravier Autres Coûts terres et bâtiments Frais d outillage Bail à ferme Autres frais fixes Coût total par ha sans revenu pour l agriculteur

3 ACTUALITEIT ETUDE 3 Évolution des coûts de production par tonne de betteraves sucrières Le coût de production par hectare est une donnée incontestable venant de la comptabilité des agriculteurs. Dans le cadre des préparations de la période postquota et vu que le prix minimum n existera plus à partir de 2017, il est aussi intéressant de savoir combien coûte la production d une tonne de betteraves sucrières pour le betteravier moyen. La CBB exige en effet pour le postquota un prix rémunérateur pour les betteraviers. Le calcul des coûts de production n est pas simple, même pour des experts. Chaque betteravier peut facilement déterminer les coûts directs variables. Mais comment doiton assigner certains coûts fixes à la culture betteravière? Cet exercice est plus difficile et conduit souvent à une sousestimation du coût de production pour les betteraviers. C est pourquoi il est très utile de disposer de l entièreté des chiffres de la Région flamande qui tiennent compte de l allocation des coûts fixes à la culture betteravière. Sur base des comptes de résultats pour les betteraves sucrières pour la période provenant de la Région Flamande, on peut calculer le coût de production par tonne de betteraves à 16 Z à l aide de la formule suivante : Coût de production par tonne de betteraves sucrières à 16 Z = (Coût total de production pour 1 tonne de betteraves (sans revenu pour l agriculteur) (Rendement en tonnes de betteraves sucrières à 16 Z) En appliquant cette formule aux chiffres de la Région Flamande, on obtient le tableau suivant : Tableau Moyenne Coût par ha sans revenu provenant de son propre travail Rendement betteravier à 16 Z 75,11 87,9 80,15 89,68 81,51 84,15 83,08 Coût par tonne de betteraves à 16 Z 28,53 26,23 29,44 26,44 30,34 31,05 28,61 En 2013, le coût moyen pour produire 1 tonne de betteraves à 16 Z s élevait, selon l étude de la Région Flamande, à 31,05 par tonne de betteraves à 16 Z. Sur la période , le coût moyen de production pour une 1 tonne de betteraves à 16 Z était de 28,61 par tonne. Rentabilité de la culture betteravière Les Pouvoirs Publics de la Région Flamande calculent la rentabilité comme suit : Revenu du travail familial = Revenus totaux Total des coûts Résultat net d exploitation = Revenu du travail familial Rémunération du travail de l agriculteur Le tableau 3 donne l évolution de la rentabilité de la culture betteravière sur la période Tableau Moyenne Revenus totaux Coûts variables Coûts fixes Revenu du travail familial Revenu provenant de son propre travail Résultat net d exploitation Dès lors que l on intègre une indemnisation pour le travail de l agriculteur à côté des coûts variables et fixes, le betteravier n a un résultat d exploitation positif que pour les campagnes 2011, 2012 et Cela correspond aux campagnes pour lesquelles un surprix élevé a été payé. Certains mettent en cause l indemnisation du travail de l agriculteur. Mais, les agriculteurs sontils censés travailler gratuitement? Valerie Vercammen, Secrétaire général de la CBB Le coût de production par ha s élevait à en 2013, ce qui donne un coût de production de 31 par tonne de betterave. La plus vendue en 2014: it s all in the seed. RHIZOMANIE RESISTENT TIMOTHEA KWS n Revenu financier au Top! n Excellente population n Passe partout n Très peu sensible à la montaison SEEDING THE FUTURE SINCE 1856 KWSBE201502_Advertisement_Timothea_250x177_newspaper_RZ.indd :36

4 4 MARCHÉ DU SUCRE Stocks de sucre 2015/16 novembre Inde 8, Chine 5, Thaïlande 4, Un marché mondial EtatsUnis hésitant 1,683 4 malgré l annonce d un déficit Pakistan 1,6 4 Mexico 1,041 3 Malgré une estimation à la hausse du déficit de production Philippines 1,017 de sucre 3 dans le monde pour les deux Brésil 0,95 2 prochaines années, les prix du sucre sur marché mondial Indonésie oscillent 0,849 autour 2 des la tonne. Les UE 0,706 2 stocks de sucre considérables accumulés depuis plusieurs Autres campagnes 12, retardent la reprise. A l importance des stocks s ajoutent d autres facteurs baissiers. Tout d abord, il y a la nouvelle baisse du prix du pétrole qui entraîne la baisse des cours du bioéthanol et dans son sillage celle des cours du sucre puisque la baisse du prix de l éthanol pourrait susciter, notamment au Brésil, une réorientation de la transformation de la canne vers la filière alimentaire plutôt que vers la filière énergétique. Ensuite, il y a la baisse du réal brésilien face au dollar, qui stimule les exportations brésiliennes et grossit l offre sur le marché mondial. Du côté des facteurs haussiers, il y a les prévisions de consommation dépassant la production pour les deux prochaines années. Les analystes prévoient un déficit de 5 Mt de sucre pour 2015/16 et jusqu à 7,8 Mt pour 2016/2017 compte tenu des hausses de consommation prévues en Afrique du SudEst (Afrique du Sud, Zambie, Ethiopie et Kenya) et des mauvaises récoltes prévues dans plusieurs pays à cause du phénomène climatique «El Nino». Consommation mondiale en hausse de 2 % et baisse de la production de 1 % Selon The Economist Intelligence Unit, la faiblesse actuelle des prix du sucre va soutenir le taux de croissance de la consommation qui est évalué à 2,3% pour 2015/16 et à 2,4% en 2016/17. La consommation de sucre mondiale devrait atteindre 173 Mt pour 2015/16 et de 177 Mt pour 2016/17. Du côté de la production mondiale, les experts tablent sur une production de sucre réduite à 171,3 Mt pour 2014/15 compte tenu des baisses de prévisions de récolte annoncées au Brésil ( tonnes), en Russie ( tonnes) et dans l UE ( tonnes). Ces baisses ne sont que partiellement compensées par les bons résultats prévus en Thaïlande et en Australie. En 2015/16, les récoltes décevantes de certains grands pays producteurs comme le Brésil, l Inde et l UE devraient entraîner une baisse de 1,1% de la production mondiale. The Economist relève que ces baisses de récolte sont occasionnelles. Dans l UE, la baisse est due à une UE 2% Indonésie 2% Brésil 2% Autres 31% Philippines 3% Mexico 3% STOCKS DE SUCRE 2015/16 NOVEMBRE Pakistan 4% EtatsUnis 4% Inde 22% Thaïlande 12% Chine 15% Excédent/déficit mondial 2004/ / / / / / / / / / / / / / /17 Stocks Prod./Cons. Prod. Cons. Source: USDA Les 10 pays les plus importants en termes de stockage représentent 70 % des stocks mondiaux L Inde, la Chine et la Thaïlande totalisent 50 % des stocks mondiaux de sucre. En cas de déficit sur le marché mondial, ils seront amenés à diminuer leurs stocks. réduction volontaire des surfaces tandis qu au Brésil, en Inde et dans l Asie du SudEst, les baisses sont principalement dues aux conditions météorologiques extrêmes provoquées par El Niño cette année. L impact éventuel d El Niño reste incertain mais comme il est considéré comme l un des plus forts de ces 30 dernières années. Les stocks indiens, thaïlandais et chinois retardent la reprise La baisse de la production mondiale et la croissance relativement ferme de la consommation de sucre vont mettre un terme à 5 années d excédents sur le marché mondial. Un déficit de 3,6 Mt de sucre est attendu pour 2015/16 et de 2,8 Mt pour 2016/17. Mais tout cela ne fera que raboter la montagne des stocks mondiaux qui atteignent encore actuellement près de 85 Mt, soit 45% de la consommation mondiale. Evidemment, les stocks ne sont pas répartis de manière égale dans tous les pays, c est pourquoi des difficultés d approvisionnements ponctuelles dans certains pays pourraient susciter des hausses du prix mondial à certains moments. Les pays qui ont accumulés le plus de stocks sont l Inde et la Thaïlande, deux grands producteurs ainsi qu un grand importateur, la Chine, avec près de 9 Mt de stocks de sucre actuellement. Ces 3 pays totalisent 50 % des stocks mondiaux. Ils vont certainement être amenés à diminuer leurs stocks au cours des deux prochaines campagnes. n La nouvelle référence pour la rémanence Éthuse Les meilleurs résultats sur chénopodes dans les essais of ciels depuis 2012 Mercuriale Des petites doses pour un grand résultat! En mélange dans le système FAR À partir du stade 24 feuilles des betteraves Ef cace sur chénopode, mercuriale, renouées, morelle, éthuse, Chénopode Renouées des oiseaux CENTIUM 36 CS (8925P/B 360 g/l clomazone) est un produit de FMC Chemical sprl. Utilisez les produits phytopharmaceutiques avec précaution. Avant toute utilisation, lisez l étiquette et les informations concernant le produit. Centium_250x177_BeFr_Betteravier.indd 1 13/01/ :58:48

5 ACTUALITEIT ABW 5 Une campagne sans encombre Les livraisons étant terminées depuis début janvier, l heure des bilans et conclusions a sonné : une campagne courte, avec rendements élevés et de bonnes conditions de travail autant pour les betteraviers que les sucriers. Avec quelques nuances, bien évidemment. La plus courte campagne depuis janvier Voilà déjà 12 jours que les livraisons de betteraves ont pris fin à Longchamps et Tirlemont. En effet, les dernières betteraves ont été rentrées le 2 janvier à la RT, 104 jours après les premières. A Fontenoy, la fin s est fait attendre jusqu au 11 janvier, 96 jours seulement après l ouverture de la réception, du jamais vu depuis 2007! Ajoutons que si une vente de betteraves horsquota d ISCAL vers la RT n avait pas été faite durant fin décembre 2015, la campagne aurait duré 2 à 3 jours de plus à ISCAL et un jour de moins à la RT environ Mais cette entraide entre sucriers est positive, car elle a permis à ISCAL de diminuer un peu le risque de betteraves pourries suite à une conservation au champ longue de deux mois parfois, avec des températures bien supérieures aux normales saisonnières. En décembre, l IRM a en effet mesuré des températures moyennes de 9,6 C à Uccle, contre 3,9 C pour la normale mensuelle De bonnes conditions de travail Il faut aussi remarquer qu hormis un arrêt de 3,5 jours suite à la rupture de la chaîne d entraînement d un tapis à cossettes à l usine de Tirlemont, aucune panne majeure ne s est produite. La campagne a donc été relativement calme au niveau des usines, qui ont toutes tourné à un rythme élevé, permettant de bien respecter les plannings de chargement voire de prendre un peu d avance. Cela en faisant fi des petites difficultés de fin campagne notamment dans le processus de filtration des jus sucrés. Si la campagne a donc été relativement paisible du côté de la transformation, elle l a aussi été en champs, avec une météo clémente pour la récolte dans la plupart des cas, permettant stockage et livraison de betteraves bien propres (tare terre de 5,21% à la RT et de 6,20% à ISCAL), en minimisant donc aussi les risques de développement de moisissures et pourritures dans les silos. Encore un record Côté rendement, c est encore un record! Presque chaque année depuis 2010, il y a une nouvelle performance à annoncer. Cette année il s agit du rendement en sucre polarisé par hectare : 14,7 t/ha à ISCAL (comme en ) mais surtout 14,9 t/ha à la RT! Soit une moyenne pondérée pour la Belgique un peu supérieure à 14,8 t/ha (voir figure). Quid du sucre horsquota? Le niveau des rendements implique plus de production que prévu, donc plus de betteraves horsquota à valoriser. La RT dispose environ de 120% de l équivalent de son quota et ISCAL de 115%. Toutes les betteraves horsquota de la RT seront vendues via un contrat collectif à un prix minimum de 15,5 /t de betteraves à 16 Z (exportation, sucre industriel, ) alors qu à ISCAL il s agira plus que probablement de report, à moins que du sucre horsquota ne puisse être vendu aux conditions du sucre en quota sur décision de la Commission Européenne (ce que l on appelle aussi un «reclassement»). PROBLÈMES DE NÉMATODES...? Vous cherchez... Le meilleur recouvrement du sol: EUCALYPTUS N 1 Une bonne tolérance à la montaison: ACACIA 0/Ha Des petits collets BONSAI Une très faible tare terre excellente conservation en silo EUCALYPTUS 85% Une excellente richesse BARIBAL N 1 19,2 BONSAI 18,5 Un excellent rendement racine BONSAI 116,2 T à 16 EUCALYPTUS 110,6 T à 16 SESVANDERHAVE VOUS OFFRE TOUJOURS LA SOLUTION LA SYNERGIE PARFAITE! excellente levée très bonne résistance à la montaison bon comportement contre les maladies foliaires IRBAB situation nematodes richesse: 101,8% 18,6 rdt. racines: 101,8% 121 T à 16 rdt. financier: 104,2% NEW Report libre Dans tous les cas, autant à la RT qu à ISCAL, le report libre reste toujours possible. A la RT, chaque planteur peut reporter volontairement jusqu à 12 % de son quota individuel et doit pour ce faire le communiquer à la RT pour fin février au plus tard. À ISCAL, le report libre concerne un maximum de 10% du quota individuel et doit être signalé pour fin janvier à la sucrerie. Que devient le sucre reporté? Le premier sucre fictivement livré en quota pour la campagne suivante. Il sera donc valorisé au prix minimum de 26,29 /t, dont il faut déduire les frais de stockage (2 à 3,5 /t selon les cas). Avec pour conséquence une nécessaire diminution des emblavements équivalente à la quantité reportée BAMBOU prix * 288 Payement du 31 janvier Pour rappel, au 31 janvier sera effectué le second payement des betteraves livrées durant la campagne Il concernera le solde dû pour les betteraves en quota suite au payement de l acompte du 22 décembre 2015 ainsi que les frais concernant le transport, les pulpes, Le payement des betteraves horsquota sera quant à lui effectué le 31 mars. Benoît Haag, ABW Assemblée générale des planteurs de betteraves de Fontenoy BARIBAL prix * 272,65 BONSAI prix * 281,65 Le Comité HainautISCAL vous invite à assister à l assemblée générale des planteurs de betteraves qui se tiendra : QUAND? Le mardi 2 février 2016 à 13h30 OÙ? Salle «Au Reposoir» Chemin du Ruisseau, 4 à 7530, Kain ORDRE DU JOUR Accueil du Président M. Pecquereau Bilan de la campagne (par le Comité HainautISCAL) Nouvelles de l industrie sucrière (par ISCAL) Nouvelles interprofessionnelles (par la CBB) Impact des résistances et mutations évolution variétale (par l IRBAB) Divers Ces exposés seront suivis d une discussion générale. EUCALYPUS prix * 285,65 W W W. S E S V A N D E R H A V E. B E * prix RT Source: IRBAB 2015

6 6 MARCHÉ EUROPÉEN Marché européen toujours dans l attente d une hausse L observatoire de prix de vente du sucre dans l UE a communiqué fin décembre le prix de vente moyen auquel a été vendu le sucre dans l UE en octobre 2015 : 417 la tonne de sucre blanc, en légère baisse par rapport aux 419 /t enregistrés le mois précédent. Sur le marché du sucre européen, la reprise se fait attendre. Pourtant, le bilan provisoire de l approvisionnement du marché européen en sucre et en isoglucose pour la campagne 2015/16 estimé par la Commission ne fait pas état d un marché saturé (cf tableau 1). La production 2015/16 a fortement baissé: 18,3 Mt pour l UE à 28, contre 20,8 Mt l an dernier. Les baisses les plus importantes ayant été constatées en Allemagne et en Pologne. Les stocks de sucre de début de campagne sont nettement moins importants que les années précédentes : 1,44 Mt (contre 2 Mt l an dernier), ce qui représente moins de 10 % de la consommation européenne annuelle. Les quantités de sucre reportées de la campagne précédente s élèvent à 2,66 Mt pour l ensemble de l UE à 28. L Allemagne concentre à elle seule le tiers du report européen avec t de sucre reportées, suivie par le RoyaumeUni ( t), la Pologne ( t), la France ( t), l Italie ( t) et les PaysBas ( t). Le report pour la Belgique est de tonnes. Tour d horizon des rendements européens Aux PaysBas, Suiker Unie a terminé la campagne betteravière le 28 décembre. Les rendements en sucre ont atteint en moyenne 13,9 t/ ha. Le rendement racines moyen est de 83,2 t de betteraves à l ha avec une richesse moyenne de 16,7 % et une tare de 11.2 %. Malgré Tableau 1 : Bilan pour le sucre et l isoglucose en quota et hors quota dans l UE à 28 les hautes températures du mois de décembre, la richesse a conservé un bon niveau jusqu à la fin de la campagne. La dernière semaine de décembre, la richesse était encore de 16,8 %. Dans le Nord de l Allemagne, les planteurs livrent leurs betteraves aux usines du groupe Nordzucker lesquelles ont terminé la campagne le 30 décembre. Les rendements au sein du groupe Nordzucker sont excellents, quoiqu inférieurs à ceux de la campagne 2014 avec des rendements racines de 72,6 t à l ha et une richesse moyenne de 17,4 %. Contrairement au Nord, le centre et le sud de l Allemagne ainsi que la Pologne ont beaucoup souffert de la sécheresse et des fortes chaleurs de cet été et ont enregistré de fortes baisses de rendements. Si la campagne est terminée chez nous ainsi que dans la plupart des pays européens, au RoyaumeUni, la campagne se prolonge encore jusqu au début du mois de février pour certaines usines, et cela même si les surfaces betteravières ont été fortement réduites cette année. Pour rappel, les planteurs qui le souhaitaient pouvaient choisir de ne pas semer de betteraves du tout en 2015/16 de façon à réduire la production nationale en raison des excédents de sucre accumulés au cours des campagnes précédentes. Dans les 4 usines du groupe British Sugar, unique fabricant du pays, les résultats obtenus jusqu à présent tournent autour de 72 t de betteraves à l ha avec une richesse moyenne de 17,4 %. Bilan sucre + isoglucose en Mt pour l UE à 28 Campagne 2014/15 (chiffres provisoires) Campagne 2015/16 (prévisions) Quota Hors quota Quota Hors quota Stocks début campagne 2,01 0 1,44 0 Production 14,23 6,60 14,23 4,15 Importations 3,40 0,01 3,73 0,01 Total des disponibilités 19,6 6,6 19,4 4,2 Consommation 16,67 2,60 17,00 2,15 Exportations 1,53 1,34 1,48 0,69 Stocks fin campagne 1,44 2,66 0,92 1,31 Total des utilisations 19,6 6,6 19,4 4,2 Sources: Dashboard DG Agri, Eurostat, bilan provisoire au La Commission européenne crée un «groupe de travail» pour les marchés agricoles L Europe prend une direction toujours plus libérale: la politique européenne est encore plus axée sur le marché et à cause de cette libéralisation, le secteur agricole européen est de plus en plus exposé aux évolutions mondiales, à l instabilité des marchés et à la volatilité. Par conséquent, la Commission a créé un nouveau groupe de travail ou «task force» pour les marchés agricoles. La réunion inaugurale à laquelle le Commissaire à l Agriculture a participé, a eu lieu le 13 janvier dernier. Le président Cees P. Veerman (professeur de développement rural européen durable à l Université de Tilburg) ainsi que 11 experts de la chaîne alimentaire se pencheront sur de nombreux sujets pertinents, tels que: la transparence dans la chaîne d approvisionnement l accès des agriculteurs aux instruments financiers et aux marchés à terme les relations contractuelles au sein de la chaîne les opportunités pour les agriculteurs d entreprendre des actions collectives Le but de ce groupe de travail est de renforcer la position des agriculteurs au sein de la chaîne alimentaire. Le rapport final du groupe de travail est prévu en automne de cette année. Il contiendra des recommandations spécifiques pour des initiatives politiques et législatives. «La réforme de la PAC de 2013 avait pour objectif de renforcer le pouvoir de négociation des agriculteurs au sein de la chaîne de production. Cela n a pas été le cas. La Commission auraittelle l intention de redresser la barre avec la création de ce groupe de travail.» L HERBICIDE CÉRÉALES Tout simplement incomparable Efficacité inégalée sur les principales graminées et dicotylées Très grande sélectivité grâce à l emploi de la technologie du safener Composition: 3% mésosulfuron + 0,6% iodosulfuron + 9% méfenpyrdiéthyl Marque déposée de Bayer AG. Utilisez les produits de protection des plantes avec précaution. Lisez toujours l étiquette et les informations sur le produit avant usage. Pour de plus amples informations sur le produit y compris les phrases de danger et symboles, consultez

7 PARTICIPATION RT 7 Paiement des intérêts pour l année 2015 Début janvier, les planteurs de la RT détenteurs d obligations SOPABET ont reçu sur leur compte bancaire l intérêt de leurs obligations pour l année Trois catégories d obligations sont concernées: les obligations de 0,5 euro de la deuxième tranche de participation ( ); les obligations de 0,4 euro de la troisième tranche de participation ( ); les obligations de 0,4 euro de la quatrième tranche de participation lancée fin Il y a donc eu trois versements distincts correspondant aux intérêts des obligations de la deuxième tranche, troisième et quatrième tranches de participation. Un taux d intérêt de 0,68 % brut Le taux d intérêt est identique pour les 3 tranches de participation en obligations : 0,6775 % brut. Ce taux d intérêt correspond aux taux d intérêt payé par RT à la SOPABET pour les 3 prêts consentis par SOPABET à RT avec les montants récoltés auprès des planteurs lors de la 2e, 3e et 4e tranches de participation. Ce taux d intérêt est redéfini chaque année en janvier (début de période) sur base du taux SWAP IRS emprunteur à 2 ans et augmenté de 50 points de base.tout comme les années précédentes, il n est déduit de ce taux de base aucune retenue pour couvrir les frais de fonctionnement de SOPABET. Il est en effet globalement plus intéressant pour les planteurs que l entièreté des frais de fonctionnement soit déduite du résultat de la société et vienne en déduction des dividendes versés pour les parts T plutôt que des intérêts versés pour les obligations. Le paiement des intérêts porte sur l année Les intérêts ont été payés sur base du fichier des détenteurs d obligations arrêté au 31 décembre Pour exemple, sur l avis de crédit que recevrait le planteur de la RT dont le numéro de matricule serait le et qui détiendrait obligations SOPABET de la 3e tranche d une valeur nominale de 0,4 EUR, figureraient les données suivantes en communication. L intérêt perçu par les planteurs pour l année 2015 est de 0,6775 %, ce qui signifie que le montant de l intérêt brut s élève pour ce planteur à (4.200 X 0,4 X 0,6675 %) = 11,38 EUR. Si l on retire le précompte mobilier de 25% soit pour le planteur en question (11,38 X 25 %)= 2,84 EUR, le montant de l intérêt net s élève à 8,54 EUR. Nous conseillons à tous les planteurs de bien examiner et de conserver l extrait de compte reprenant le détail du paiement de l intérêt car les informations suivantes y sont communiquées en abrégé dans l ordre suivant: numéro de matricule, nombre d obligations payées, intérêt brut et précompte mobilier. Participation : que faire en cas de transfert de quota? Dans le système de participation financière des planteurs dans la RT, le nombre de titres détenus doit rester proportionnel au quota. Un planteur qui cède du quota peut réduire sa participation; celui qui reprend du quota doit l augmenter. La solution la plus simple est un transfert direct entre eux. Des formulaires spéciaux sont prévus à cet effet. Si vous avez l intention de reprendre un quota, nous vous conseillons de négocier simultanément avec le planteur cédant la reprise des titres SOPABET qui y correspondent. En même temps que vous remplirez les documents relatifs au transfert de quota, veuillez à remplir également le formulaire de transfert de titres. Si le planteur à qui vous reprenez le quota betteravier ne détenait pas de titres, il vous est toujours possible de les acheter auprès de la SOPABET. Infos et formulaires sont disponibles : auprès de la SOPABET : contacter Martine Moyart au 02/ ; auprès de l usine : contacter le service agronomique. Planteurs RT : quelques rappels pour les transferts de quotas 2016 Les demandes de transferts doivent être rentrées auprès de votre sucrerie pour le 31 janvier 2016 au plus tard. Les mouvements se font uniquement au sein de la zone de production betteravière, ellemême structurée en zone A (dite traditionnelle), B (périphérique à la A) et C (plus éloignée). Les transferts avec mouvements fonciers doivent porter sur une superficie minimum de 0,5 ha de terre sous labour sauf en cas d arrêt total d une exploitation. L augmentation du quota betteravier d un planteur via transfert sans terre est possible à l intérieur d une zone (de A vers A, de B vers B et de C vers C), mais aussi entre les zones A et B sans aucune restriction, ainsi que de la zone C vers la zone B. Tout nouveau planteur doit disposer d un quota betteravier de 300 t minimum. Le qualitatif (rapport entre le volume de quota betteravier attribué à un planteur et la superficie sous labour de son exploitation) ne peut jamais être supérieur à 22 t de quota betteraves/ha, qui constitue le butoir superficie. CRIQUET le top en richesse ITB France : 103,2% IRBAB 15: richesse: 102% (19,1 ) bonne résistance aux maladies foliaires QUANTITÉ LIMITÉE LIBELLULE type équilibré riche ITB France richesse: 100,8% rdt. racines: 100,8% rdt. financier: 101,6% AMAROK la souplesse d arrachage IRBAB 15 rdt. racine: 113,3T à 16 richesse: 18,3 rdt. financier: 103% excellente résistance à la montaison très faible tare terre: 86% prix * 242,73 NEW prix * 242,73 prix * 247,09 * prix RT Source: IRBAB 2015 Le qualitatif (rapport entre le volume de quota betteravier attribué à un planteur et la superficie sous labour de son exploitation) ne peut pas dépasser 22 t de quota betteraves/ha. W W W. S E S V A N D E R H A V E. B E

8 8 ACTUALITEIT INDUSTRIE SUCRIÈRE Baisse de l action Südzucker Les faibles prix du sucre continuent de plomber les résultats de Südzucker. Le cours de l action Sudzucker qui avait monté jusqu à 18,5 euros au mois de décembre est redescendu à 14 euros le suite à l annonce des mauvais résultats du groupe pour l exercice en cours le 13 janvier dernier. Figure : Evolution du cours de l action Südzucker depuis 2 ans. 25,00 20,00 Close BTS 520 LA GROSSE BERTHA EN BETTERAVES IRBAB ,00 10,00 5,00 Variété Rhizomanie recommandée par RT, ISCAL et IRBAB Revenu financier très élevé 104% Très stable dans tous les types de sol et sur plusieurs années alternant des pressions de maladie bien différentes Rendement racines élevé (104%) et richesse correcte (100%) Bonne résistance générale aux maladies foliaires Les mauvaises prévisions pour l exercice 2015/16 déjà annoncées il y quelques mois viennent d être reconfirmées par le groupe luimême. Pour l exercice en cours, Südzucker table sur un chiffre d affaires du groupe de 6,3 à 6,5 milliard d euros (contre 6,8 milliards d euros l an dernier), en baisse de 5 à 7 %, et sur un résultat d exploitation pour le groupe de 200 à 240 millions d euros (contre 181 millions d euros l année précédente et 622 millions d euros il y a 2 ans). Les baisses résultent surtout de la division sucre, principale activité de Südzucker, qui pâtit de l environnement économique toujours très difficile du marché du sucre européen. En ce qui concerne la division sucre, le résultat d exploitation prévu devrait se solder par une perte de 39 millions d euros, à comparer au bénéfice de 44 millions d euros l an dernier et 420 millions d euros il y a deux ans. Les résultats devraient également baisser pour la division «fruits» mais de bonnes performances sont attendues pour la division «CropEnergies»(production de bioéthanol) et pour la division «produits spéciaux» (ingrédients alimentaires, inuline, pizza, ) Un résultat négatif pour la branche sucre Les prix du sucre au plus bas sur le marché européen ont pesé sur les recettes des ventes de sucre en quota dans l UE. Quant aux ventes de sucre hors quota, elles ont baissé aussi bien en prix qu en volume, ce qui s est traduit par une baisse des exportations. Comme prévu, le segment du sucre devrait subir une perte d exploitation de 39 M à comparer avec un bénéfice d exploitation de 44 M l an dernier. La récolte betteravière 2015 a été touchée par la sécheresse et les fortes chaleurs de l été Pour l ensemble du groupe Südzucker, les rendements betteraviers moyens de 2015 s élèvent à 69 tonnes par ha, ce qui est inférieur à la moyenne des 5 dernières années. Le climat a cependant eu un impact positif sur la teneur en sucre (17,5 % en moyenne) ce qui est plus élevé que la moyenne des 5 dernières années. La campagne n aura duré que 90 jours en moyenne pour le groupe contre 127 jours l an dernier. BTS 990 COMME SI ELLE TRANSFORMAIT LES NÉMATODES EN SUCRE Variété antinématode recommandée par RT, ISCAL et IRBAB N 1 en revenu financier en 2015 et au top absolu sur les 3 dernières années: 106% Meilleure variété antinématode dans les champs non infestés Très stable dans tous les types de sol et sur plusieurs années alternant des pressions de maladie bien différentes Rendement racines élevé (102%) et richesse élevée (103%) Bonne résistance générale aux maladies foliaires et particulièrement pour l oïdium, la cercosporiose et la rouille BETASEED. SIMPLY DIFFERENT. distribué par Clovis Matton IRBAB Augmentation des résultats de CropEnergies et du secteur des produits spéciaux Le secteur des produits spéciaux a accru son chiffre d affaires à M contre M l an dernier et devrait générer un bénéfice d exploitation de 127 M contre 82 M l an dernier grâce à la hausse des volumes de production et aux faibles coûts des matières premières. CropEnergies devrait générer de meilleurs résultats que l an dernier en dépit de la baisse des ventes d éthanol. Malgré la baisse de production d éthanol en raison de la fermeture de l usine de Wilton au RoyaumeUni et suite à des interruptions de maintenance sur les sites Wanze et de Zeitz en Allemagne, les revenus du secteur CropEnergies se sont maintenus. La baisse des volumes des ventes ayant été compensée par la hausse des prix de l éthanol sur le marché européen. Baisse des marges pour les concentrés de jus de fruits des gains de segment de fruits Le résultat d exploitation de la division fruit devrait tomber à 47 M contre 54 M l an dernier. La croissance du chiffre d affaires continue de la division des préparations de fruits n a pas suffi à compenser entièrement les marges plus faibles résultant de la baisse des volumes et du chiffre des revenus pour les concentrés de jus de fruits. Südzucker est le plus grand producteur mondial de sucre de betterave et représente plus du quart de la production sucrière de l UE. Südzucker, est cotée en bourse.la majorité des actions étant détenue par la coopérative des planteurs allemands SZVG. L activité sucrière est le core business du groupe Sudzucker. Les opérations sucrières de Südzucker sont organisées via six entités : l Südzucker AG ; l Agrana (détenue à 50 % par Südzucker depuis 1998) ; l Raffinerie Tirlemontoise (acquise en 1989) ; l Saint Louis Sucre (SLS rachetée en 2001) ; l Südzucker Pologne (acquise à la fin des années 1990) ; et l Südzucker Moldavie (acquise à la fin des années 1990)4. Agrana, dans laquelle Südzucker détient une part de 50 %, gère des opérations sucrières en République tchèque, Hongrie, Slovaquie, Roumanie et BosnieHerzégovine. En 2012, Südzucker a acquis une part de 25 % dans ED&F Mann, un grand négociant sucrier, qui traite un peu moins de 9 millions de tonnes de sucre par an. D après Südzucker, «l objectif de cette reprise étant d intégrer davantage Südzucker dans le marché sucrier mondial.

9 INSTITUT ROYAL BELGE POUR L AMÉLIORATION DE LA BETTERAVE ASBL Molenstraat 45, B3300 Tienen info@kbivb.be ACTUALITEIT 9 Techniques culturales betteravières PVBC PROGRAMME VULGARISATION BETTERAVE CHICORÉE, DANS LE CADRE DES CENTRES PILOTES Rubrique rédigée et présentée sous la responsabilité de l IRBAB, J.P. Vandergeten, Directeur de l IRBAB, avec le soutien du Service public de Wallonie. Bilan de l année betteravière 2015 : Nouveau record de production (14,8 t sucre/ha), malgré les nouvelles difficultés phytotechniques à craindre pour l avenir Guy LEGRAND, André WAUTERS, Barbara MANDERYCK (IRBAB asbl KBIVB vzw) Résumé: Les faits marquants de l année betteravière 2015 (en gras: les difficultés phytotechniques à craindre pour l avenir): Des températures mensuelles normales, mais nettement plus élevées en novembre et en décembre surtout. Une période de semis coupée en deux suite à des passages orageux et s étalant donc sur deux période, entre le 10/03 et le 22/03, et entre le 10/04 et le 27/04. Une date de semis50 (moitié de la superficie semée) relativement précoce (30 mars). Environ 850 ha de ressemis, suite aux passages orageux qui ont provoqué un fort encroutement de la surface du sol dans les semis de mars. Un développement normal de la végétation, quoique un peu freiné par la fraicheur du mois d avril et de mai. Une faible présence du mildiou (Peronospora farinosa, fort présent en 2014), grâce à la protection fongicide incorporée, en 2015, dans les enrobages de graines. Une présence importante et répétitive de montées (latérales), en fonction de la génétique de certaines variétés, dans de nombreux champs semés en mars. Une présence très précoce de l oïdium, de la cercosporiose et de la rouille, dès le début juillet. La cercosporiose est par la suite restée peu présente. La rouille est restée fort présente dans les champs non traités ou traités sans tenir compte des avertissements de l IRBAB. Certaines variétés ont remarquablement exprimé leur tolérance à la rouille. Des conditions de récolte bonnes à très bonnes pendant quasi toute la campagne, avec un rendement racines record dès le début de la campagne. Une très faible masse foliaire en fin de saison, ce qui est favorable à une teneur en sucre élevée. Une présence confirmée d une souche agressive de la rhizomanie (variant «AYPR») qui contourne la résistance actuelle (dite «rz1») dans une zone restreinte du Hainaut. De fréquentes attaques de rhizoctone violet, observées en fin de saison au moment de l arrachage et dans les livraisons de betteraves. De nombreux tas de betteraves confectionnés trop tôt par rapport à une date de livraison tardive, entrainant le développement de pourritures de conservation. Ce développement de pourritures en silo s est accru suite aux températures anormalement élevées de novembre et de décembre. Une absence totale de réelle période de gel en novembre et décembre (comme observé depuis 5 années consécutives, soit depuis 2011). En décembre 2015, les températures anormalement très élevées ont été néfastes à la qualité des betteraves conservées à long terme. Un rendement racines national très élevé, établi à 82,35 t/ha. Une teneur en sucre de 18,02 % (moyenne nationale), évoluant favorablement jusqu au début décembre. Un rendement sucre national record établit à 14,84 t/ha, légèrement plus haut que le précédent record de 2014 (14,73 t/ha), et plus élevé que les précédents records (2011: 14,43 t/ha; 2009: 14,39 t/ha). tassement progressif des couches superficielles, ce qui entraine la remontée de blocs de terre trop humide lors de labours de printemps trop profonds. Les labours d automne se comportent beaucoup mieux à ce point de vue. Le printemps 2015 a connu des températures normales et moins de pluies que la norme (±1/3 en moins). L été 2015 a connu de fréquentes périodes caniculaires et orageuses, mais également moins de pluies que la norme (±1/3 en moins) (Figure 3). Les deux premiers mois d automne (septembre, octobre) ont été plus froids et plus secs que la norme. Par contre, le mois de novembre a été exceptionnellement chaud (plus chaud qu en 2014) et fort pluvieux. Le mois de décembre a pulvérisé tous les records de température avec une température moyenne de 9,6 C à Uccle (norme : 3,9 C). Les caractéristiques des 12 mois de 2015 sont reprises dans le tableau ciaprès. Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre Températures normales, très pluvieux et humide, temps plus hivernal dans la seconde moitié du mois Températures, pluviométrie et ensoleillement dans la norme, quelques gelées nocturnes Froid en général, sec puis fort pluvieux pendant la dernière décade Très sec, très ensoleillé Un peu frais (surtout la nuit) et instable, gros orages Parfois très chaud (>30 C), très ensoleillé, sec, mais gros orages (avec grêlons dévastateurs) selon les régions Première décade caniculaire, très sec dans l ensemble avec des variations très contrastées de température Plus chaud que la norme, fréquentes périodes caniculaires pendant tout le mois, très ensoleillé, nombreux passages orageux Froid, peu pluvieux, gros orages accompagnés de tornades Froid, sec Exceptionnellement chaud, fort pluvieux, quelques faibles gelées nocturnes au milieu du mois Très exceptionnellement chaud, presqu aussi chaud qu un mois d avril Record absolu des températures minimale, moyenne et maximale : température moyenne : 9,6 C à Uccle (norme : 3,9 C). Tableau 1. Résumé de l année climatologique 2015, à Uccle (source: IRM) De façon globale, la période de végétation des betteraves, soit d avril à octobre, a connu à Uccle, en 2015: une température moyenne de 14,6 C (soit degrés jours) (norme: 14,6 C, soit degrés jours). Pour rappel, les années 2009 et 2011 avaient connu pour cette même période une température moyenne de +1 C plus élevée que la norme. À l inverse de 2014, les températures moyennes de septembre et octobre ont été plus fraiches de 1 C en mm de précipitations (norme : 486 mm), avec un déficit pour quasi tous ces mois (sauf en mai et en août où la pluviométrie a été normale), heures d ensoleillement (norme: heures), avec un ensoleillement plus important en avril, juin et août. 1. Aperçu climatique L année climatologique 2015 (Tableau 1) peut être caractérisée par: des températures moyennes mensuelles dans la norme, mais très élevées en novembre et en décembre surtout, élevées en août et fraiches en septembre et octobre (Figure 1), une pluviométrie déficitaire tout au long de l année, sauf en janvier et en novembre (Figures 2 et 3), un ensoleillement moyen normal, mais un peu plus élevé en avril, juin et août. Alors qu elle a été considérée comme ayant été particulièrement chaude et sèche dans certaines régions betteravières européennes, l année 2015 est considérée en Belgique comme une année «normale» dans son ensemble (2014 a été considérée comme chaude et humide). L année climatologique 2015 a été également marquée (mais moins qu en 2014) par de nombreux orages, accompagnés quelque fois de phénomènes tornadiques (vents de plus de 135 km/h) ou de grêlons dévastateurs. L hiver 2014/2015 a connu 34 jours de gel à Uccle (norme: 33,5 jours), à l inverse de l hiver 2013/2014 qui a connu une absence quasitotale de gel et une non destruction naturelle des engrais verts gélifs. Toutefois, les pluies abondantes de janvier 2015 (123,9 mm à Uccle; norme 76,1 mm) ont pénalisé les labours de printemps d autant que ces terres ont souvent été marquées par l absence de réels gels hivernaux depuis plusieurs années consécutives. Ces terres présentent un Temp ( C) J F M A M J J A S O N D Figure 1. Évolution des températures mensuelles maximales (en rouge), moyennes (en vert) et minimales (en bleu) en 2015 et normes des températures (courbes lissées) à Uccle (source : IRM)

10 10 mm J F M A M J J A S O N D Figure 2. Évolution de la pluviométrie mensuelle en 2015 (histogrammes en bleu) et norme de pluviométrie (courbe noire) à Uccle pour la période La courbe pointillée correspond à l ancienne norme (source : IRM) Excepté l encroutement de nombreux semis effectués à la mimars suite à des passages orageux, la végétation de la betterave n a pas subi de réels stress climatologique en 2015, malgré quelques périodes de fortes chaleurs en juillet et août et un manque d eau chronique tout au long de la saison (Figure 3). Les conditions climatologiques ont permis aux variétés actuelles de betterave d exprimer au mieux tout leur potentiel de rendement. 2. Les semis 2.1. Conseils de fumure azotée En début de saison, en plus d un conseil «théorique», établi pour diverses situations selon un module très simple de calcul (disponible sur le site Internet de l IRBAB depuis 2006), l IRBAB relaie les conseils «moyens» établis chaque année pour la betterave par divers laboratoires du pays. Les conseils «moyens» de fumure établis au printemps 2015 pour diverses situations étaient très similaires à ceux des années antérieures (exemple : précédent céréale paille enlevée : 110 kg N/ ha ; norme 100). Il faut souligner à ce niveau l incidence du réchauffement climatique sur la minéralisation de la matière organique du sol. Depuis 1830 environ (température moyenne annuelle ±9 C), l IRM a observé une élévation de la température annuelle moyenne de +1 C depuis les années 1910 et de +1 C en plus, depuis les années La température moyenne de l année 2015 a été de 11,3 C. On considère qu une élévation de 1 C de la température moyenne annuelle stimule la minéralisation de la matière organique du sol et libère ±25 unités d azote minéral en plus par hectare. Cet azote fourni par le sol est directement utilisé par les plantes, puisque leur métabolisme est également stimulé par une température plus élevée. Il importe donc de veiller à maintenir les réserves en humus du sol (matières organiques, pailles enfouies, engrais verts, ) dans les terres faiblement pourvues. On observe que le complément de fumure azotée conseillé n a pas été augmenté ces dernières années, alors que les rendements continuent d augmenter. Il ne faut donc pas augmenter la fumure azotée de la betterave pour obtenir des rendements plus élevés. En 2015, la masse foliaire à la récolte était particulièrement faible, ce qui a été favorable à une teneur en sucre élevée. Quelques profils de sol sous betterave ont été réalisés par l IRBAB à la récolte, dans des parcelles expérimentales, diversement fertilisées en azote. Cellesci ont révélé des niveaux particulièrement faibles de reliquats azotés à ce moment. Depuis quelques années, cette observation est également à corréler avec un haut niveau d extractibilité des betteraves. Cette haute extractibilité résulte de faibles teneurs en potassium, en sodium et en azote alphaaminé dans la betterave, telles que déterminées dans différents essais de l IRBAB. Depuis quelques années également, l IRBAB observe que le niveau d extractibilité des betteraves est déjà fort élevé dans les essais arrachés en tout début de campagne Évolution des semis et superficie betteravière Des températures très douces pour la saison ont permis la mise en place de nombreuses parcelles, dès la deuxième décade de mars. Les tout premiers semis ont eu lieu vers le 08/03. Des orages ont cependant stoppés les travaux de semis dès le 23/03 et plus aucun semis n a pu être effectué jusqu à la fin de la première décade d avril. Il y a eu ainsi ±56 mm à Uccle à partir du 23/03 jusqu au jour de Pâques (04/04). Cette période a également connu des températures assez froides et des gelées nocturnes. Il y avait ± ha semés au 30/03 (51% de la superficie) et toujours la même /03 06/03 11/03 16/03 21/03 26/03 31/03 05/04 10/04 15/04 20/04 25/04 30/04 05/05 10/05 15/05 20/05 25/05 30/05 04/06 09/06 14/06 19/06 24/06 29/06 04/07 09/07 14/07 19/07 24/07 29/07 Figure 3 : Cumul des précipitations à Uccle, entre mars et juillet 2015 (axe vertical : total des précipitations en mm, ligne pointillée = norme) superficie au 06/04. La deuxième et la troisième décade d avril ont connu des températures à nouveau très douces pour la saison, avec des journées à plus de 20 C. Quasi toute la superficie betteravière était semée à la fin avril. Suite à l arrêt complet des travaux de semis pendant un peu plus de 2 semaines, on observe qu il y a eu deux réelles périodes de semis en 2015, l une entre le 10/03 et 22/03, l autre entre 10/04 et le 27/04. Cependant, la durée totale de la période de semis aura été relativement courte en 2015 (Figure 4). 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 08/03 15/03 22/03 29/03 05/04 12/04 19/04 26/04 03/05 Figure 4. Évolution des pourcentages de superficies semées en betterave entre 2006 et La période de semis a été relativement courte en 2015 (49 jours, du 09/03 au 27/04), mais à l arrêt complet entre le 24/03 et le 13/04. (source: Services agronomiques des sucreries) La superficie betteravière était de ha en 2015, soit une baisse de ±10,5% par rapport à celle de 2014 ( ha en 2014 ; ha en 2013, ha en 2012; ha en 2011; ha en 2010). La date de semis50 (moitié de la superficie semée) correspondait au 30/03 en 2015, soit 5 à 10 jours plus hâtive que la norme (31/03 en 2014 ; 07/04 en 2013 ; 28/03 en 2012; 27/03 en 2011; 15/04 en 2010). La succession de pluies orageuses de la dernière décade de mars, suivie d un temps sec et venteux, a été à l origine d un fort encroûtement de la surface du sol, dans les terres fraichement semées, situées principalement en Hesbaye (Figure 5). De nombreux champs avoisinaient le seuil de ressemis (18 à 22 plantes/10 m, selon la date de ressemis) vers le 1520/04. Un peu plus de 850 ha ont été ressemés pour cette raison. Des équipements spécifiques, destinés à briser la croûte formée, ont été expérimentés à différents endroits. 3. Traitements insecticides et variétés spécifiques La protection insecticide dans l enrobage des graines était quasi généralisée en 2015, avec plus de 99% des lots traités (99% en 2014 ; 98,8% en 2013 ; 98,5% en 2012; 98% en 2011; 97% en 2010). Depuis 2009, les variétés tolérantes à la rhizomanie sont utilisées sur la totalité de la superficie betteravière. Après la réduction de la surface betteravière et l abandon en 2008 de terres sujettes à la maladie, les variétés doubles tolérantes «rhizomanie rhizoctone brun» ont été utilisées sur ±10% de la superficie en 2015 (9% en 2014 ; 8,5% en 2013 et 2012; 8% en 2011; 7,3% en 2010). Par contre et suite au fait que l IRBAB insiste chaque année sur le fait qu un nombre important de terres sont contaminées par le nématode à kyste de la betterave, les variétés doubles tolérantes «rhizomanie nématode à kyste» ont été nettement plus utilisées en 2015, soit sur ±40% de la superficie (24% en 2014 ; 18% en 2013 ; 12% en 2012; 8% en 2011 et 2010). Depuis 2011, le pourcentage de graines «activées» atteint pratiquement 100% des lots vendus (99% en 2010). Les résultats des analyses des graines de betteraves échantillonnées en sucrerie par l IRBAB au début mars (tests de germination, monogermie et calibre) ont été présentés dès la mimars sur le site Internet de l Institut. Un test de germination à froid («coldtest») est réalisé depuis quelques années par l IRBAB. Il évalue mieux les capacités et vitesse de germination des génétiques placées en conditions semiréelles. Depuis 2007 et à la demande de SUBEL, l IRBAB vérifie également la teneur en diverses matières actives présentes dans l enrobage de certains lots de graines commercialisées via les sucreries. Les analyses réalisées en 2015 ont toutes été conformes au cahier de charge des graines commercialisées en Belgique. 4. Levée et développement des betteraves Figure 5. Suite à un encroûtement du sol dû à des pluies abondantes entre le 23/03 et le 04/04, plus de 850 ha semés vers le 1520 mars ont dû être ressemées en Mis à part le problème d encroûtement du sol décrit plus avant pour de nombreux semis de mars, les jeunes betteraves n ont pas eu à subir (en plus) de gelées nocturnes en Le déficit hydrique de mars et avril a été moins important qu en 2014 (77 mm en 2015 ; 38 mm en 2014 ; norme : 121 mm à Uccle pour les deux mois). Il n y a pas eu de levées en deux temps. La somme des degrés jours ( DJ) des mois d avril et mai a atteint la valeur de 714 DJ en 2015, à

11 ACTUALITEIT 11 Uccle (792 DJ en 2014 ; 615 DJ en 2013, 696 DJ en 2012, 882 DJ en 2011, norme : 716 DJ). Les parcelles semées précocement ont commencé à fermer les lignes relativement tôt (à partir du 30/05) par rapport à la norme (à partir du 0510/06). À l inverse de 2014, l année 2015 a été marquée par de nombreuses et fréquentes montées à graines, souvent latérales (Figure 6). Ces montées, moins vigoureuses mais très fréquentes dans certaines génétiques, ont vraisemblablement été provoquées par les faibles températures nocturnes du début avril et du mois de mai ou par d autres stress tels que l encroûtement, une levée difficile ou incomplète ou les pics de fortes chaleurs de juillet et août. Des montées latérales (stimulation des bourgeons latéraux) étaient parfois observées là où la densité de population était plus faible (passages de roues, populations plus éclaircies, ). Ces montées se sont développées en plusieurs vagues, nécessitant souvent 2 à 3 passages successifs (parfois jusqu au tout début septembre) pour éliminer tout risque de production de graines. Les variétés antirhizoctone se sont montrées, comme attendu, beaucoup plus sensibles à ce phénomène. Dans les essais de l IRBAB, le pourcentage moyen de montaison de toutes les variétés antirhizoctone confondues était de 3,7% (soit plus de montées/ha) pour les semis de mars. Ce pourcentage était de 0,02% pour les semis d avril. Ces pourcentages étaient nettement moins élevés pour les variétés antinématode et antirhizomanie semées en mars. Des rappels ont été faits à plusieurs reprises par le service d avertissements de l IRBAB pour veiller à éliminer les montées avant la formation de graines viables. En 2015, il y a nettement plus de jours dits «vernalisants», entre le 20 mars et le 17 juin (soit jusqu au 90ème jour après semis) que le premier nombre «pivot» (17 jours avec T min < ou = 5 C). Il y a eu par contre juste un peu plus de jours dits «dévernalisants» entre le 60ème et le 120ème jour après le semis, pour un semis au 20 mars que le deuxième nombre «pivot» (7 jours avec T max > ou = 25 C). Les semis du mois d avril ont présenté très peu de montées. en sucre a évolué faiblement. Le rendement sucre avait ainsi progressé de 148 kg/jour au cours de cette seconde quinzaine (167 kg/jour en 2014). Il était alors de 13,6 t/ha (Figure 7). Le rendement sucre final était alors pressenti comme pouvant être supérieur à 14 t/ha et proche de celui des années records 2014, 2011 et 2009, si les conditions de fin de végétation restaient favorables. Comme illustré à la figure 7, l évolution du rendement sucre a présenté, entre la miaoût et le début septembre, une progression parfaitement linéaire (comme à l accoutumée) pour atteindre un rendement sucre final légèrement supérieur à celui de Désherbage Du fait que la période de semis a été interrompue par une période de pluie, les désherbages effectués en 2015 sont dépendants de la période de semis. Pour les premiers semis, le désherbage a commencé dans des conditions froides et assez sèches, avec beaucoup de vent du NordEst. Les adventices qui ont germé en premier étaient souvent des adventices qui préfèrent les conditions froides, telles que les crucifères et les renouées. Inhabituellement les arroches ont levées avant les chénopodes. De ce fait, il a souvent été nécessaire d ajuster la dose d herbicide foliaire (type «Betanal») et d huile en fonction des conditions séchantes. Pour les premiers semis, les pluies tombées aux alentours du 25/03 ont été les bienvenues et ont permis une bonne action des herbicides du sol. Cette période de pluie a été aussi le départ de problèmes de désherbage pour une partie des emblavements. Les parcelles semées juste avant les pluies ont parfois été confrontées à une mauvaise levée suite à la formation d une croûte de battance. Dans ces parcelles, des adventices pouvaient être observées durant l été dans les endroits où la lumière passait entre les lignes. Les parcelles implantées après les pluies ont bien levé. Malgré les conditions sèches et froides du mois de mai, les adventices y étaient également bien présentes. Suite aux conditions froides, là où il fallait combattre des petites ciguës après levée, le choix du Safari se justifiait plutôt que celui de produits de type «Matrigon», car ceuxci ont besoin d un temps poussant pour avoir une bonne efficacité. Par ailleurs, les symptômes typiques du Safari étaient plus marqués que ceux observés par temps chaud. Plus tard dans le mois de juin, les très hautes températures ont parfois engendré de nouvelles levées d adventices telles que les mercuriales. Un autre événement est survenu en 2015, à savoir la contamination, pendant la fabrication, d un herbicide triple utilisé en betterave par une petite quantité d herbicide pour céréales. Fin avril, il y a eu des observations alarmantes dans des parcelles du «Pajottenland» où des jeunes betteraves blanches étaient observées. Une sorte de «blanchiment» était constaté avec des symptômes que l on pouvait confondre avec une application erronée de «bleachers», mais que l on ne pouvait pas associer à l utilisation de Centium (Figure 8). Le premier prélèvement en croissance réalisé par les sucreries au 10/08 a révélé des niveaux de rendements bien audessus de la moyenne, avec un rendement racines de 55,87 t/ha (moyenne : 51,54 t/ha) et une teneur en sucre de 16,77% (moyenne : 14,92%). Le rendement sucre à cette date (9,4 t/ha) était nettement supérieur à la moyenne (7,73 t/ ha). La production de feuilles (45 t/ha) au début août était par contre très inférieure à la moyenne de ces dix dernières années (moyenne : 54,8 t/ha). Par la suite, les pluies importantes observées à partir de la miaoût ont fortement influencé les paramètres de rendement racines et de teneur en sucre. Le deuxième prélèvement (24/08) a révélé une bonne progression du rendement sucre équivalente à 2,07 t/ha pendant la quinzaine écoulée, soit 156 kg de sucre par jour et par hectare (2014 : 147 ; 2013 : 159 ; 2012 : 178; 2011 : 149 kg; 2010 : 159 kg; moyenne 10 ans : 148 kg/jour). Le rendement racines (73,8 t/ha) était devenu largement supérieur à la moyenne des 10 dernières années (62,8 t/ha). La teneur en sucre (15,64%) avait de ce fait fortement diminué. Le rendement sucre (11,5 t/ha) restait supérieur à la valeur moyenne (9,8 t/ha). La production de feuilles restait faible (47,7 t/ha, soit 15 t/ha de moins qu en 2014 (62,5 t/ha). Le troisième prélèvement (07/09) a confirmé l accroissement quasi linéaire du rendement sucre, avec une bonne progression du rendement racines, suite aux pluies de la seconde quinzaine d août (85,2 t/ha, soit une nouvelle valeur record à cette période). Pendant cette période, la teneur kg / ha Stand van de bieten en suikeropbrengst Situation betteravière et rendement sucre 0410/ / /09 Fin(a)al Figure 6. L année 2015 a été marquée par de nombreuses et fréquentes montées à graines, souvent latérales. D importantes différences variétales ont été enregistrées à cette occasion par l IRBAB Figure 7. Évolution du rendement en sucre brut (kg/ha) au cours du mois d août et septembre et niveau de rendement final, de 2005 à 2015 (courbe noire : moyenne des dix dernières années) (source : Services agronomiques des sucreries) Après analyse des échantillons de betteraves, il a rapidement été confirmé que du diflufénican avait été appliqué sur ces parcelles. Grâce à une coopération étroite et efficace entre les négociants, la distribution et le producteur, les produits incriminés ont rapidement été identifiés. Deux lots de production étaient à l'origine du problème identifié lors de l utilisation des produits Caméléon Plus (971P/P) et Beta Team (9205 P/B). Le Caméléon Plus, numéro de lot BX241F, contenait 8 g/l de diflufénican en plus des substances actives composant ce produit (Phenmédiphame (75g/ l), Desmédiphame (25 g/l), Ethofumésate (150g/l)). Le Beta Team, numéro de lot 243F, contenait quant à lui +/ 1g/l de diflufénican. La firme responsable (UPL Benelux) a été très réactive et a pu bloquer rapidement ces lots en collaboration avec le secteur et empêcher leur utilisation. Le pire a pu être ainsi rapidement évité. Finalement, les dégâts ont été observés sur ±500 ha de betteraves. Les parcelles concernées et sur lesquelles un ou parfois deux traitements avaient été effectués avec les mauvais lots ont parfois été ressemées (avec ou sans labour), mais la plupart des parcelles ont été maintenues. La firme a trouvé, en concertation avec le secteur, un arrangement avec les agriculteurs qui ont subi ce type de dégâts. Cet accord tenait compte d une compensation pour la perte de production, mais aussi pour le travail supplémentaire et les coûts des produits. 6. Problèmes phytosanitaires Figure 8. Une erreur de production du Caméléon Plus (971 P/P) et du Beta Team (9205 P/B) a entrainé des pertes de rendement (voire le ressemis) dans ±500 ha de betteraves en 2015 Le tableau 2 reprend le traditionnel aperçu des principaux éléments (surtout parasitaires) qui ont influencé la culture de la betterave au cours de ces six dernières années. Grâce à l utilisation quasi généralisée de graines traitées qui ont certainement limité les dégâts de parasites ayant survécus à l hiver particulièrement clément de 2014/2015, l année 2015 a connu en général peu de problèmes de parasitisme. Par contre, la pression des maladies foliaires a été importante Parasitisme À l opposé de la situation de 2014 (engrais verts non détruits par le gel hivernal), et malgré le peu de pluies en avril, les attaques de limaces ont été assez régulières et importantes en avril et mai 2015, suite à la période pluvieuse de la fin mars. La période de sécheresse et de chaleur qui s en suivit incita le petit gibier (lapins, lièvres, corneilles, faisans, pigeons ) à grignoter de nombreuses jeunes feuilles des petites betteraves. Par contre, les attaques de mulots ont été peu fréquentes, probablement suite à un bon contrôle par les prédateurs naturels (rapaces nocturnes et diurnes). Les tout premiers pucerons noirs ont été observés vers le début mai. Les colonies observées fréquemment par la suite, en juin et au début juillet, ont naturellement régressé, de par l activité des insectes utiles (coccinelles, ) et des champignons parasites (entomophthorales). Des pucerons verts, principaux vecteurs de la jaunisse virale, ont été observés en faible nombre à partir de la mimai.

12 12 Suite à la froidure du mois de mai, une présence anecdotique d insectes dommageables aux jeunes betteraves (altises, atomaires, blaniules, collemboles, pégomyies, taupins, Thrips, Tipules) a été signalée. Les insecticides utilisés à très petites doses dans l enrobage des graines ont limité l incidence de ces différentes attaques. De ce fait, aucun traitement insecticide foliaire n a été recommandé par l IRBAB pour ces diverses situations. Les insectes auxiliaires (coccinelles, chrysopes, ) ont été également fort actifs pendant cette période. Des chenilles de la noctuelle défoliatrice (Autographa gamma) ont été observées localement, suite aux fortes chaleurs du début juin (±30 C le 05/06) Nématodes Comme à l accoutumée et malgré le temps froid, la présence de kystes du nématode à kyste de la betterave a été visible sur les jeunes radicelles dès le début juin, dans les terres infestées. Suite à la bonne gestion de la rhizomanie (variétés résistantes) et des parasites pendant les premières semaines de développement (traitements des graines), le nématode à kyste de la betterave est le parasite le plus préoccupant actuellement en betterave. Les maisons de sélection sont très conscientes de l impact de ce parasite sur les rendements betteraviers. De plus en plus de variétés tolérantes au nématode à kyste sont proposées. Ces variétés présentent maintenant des rendements équivalents voire supérieurs aux variétés classiques (tolérantes à la rhizomanie uniquement), en terres non infestées par le nématode. Grâce aux essais variétaux officiels des Ministères, mis en place par l IRBAB, 7 nouvelles variétés tolérantes au nématode à kyste de la betterave ont été inscrites aux catalogues régionaux en décembre 2015 (15 en 2014 ; 12 en 2013 et 2012; 10 en 2011). Des dégâts parfois importants du nématode du collet ont été signalés en 2015, au moment de la récolte Maladies foliaires cryptogamiques De façon générale, la pression des maladies foliaires a été presqu aussi importante en 2015 qu en 2014, mais différente. Les premières maladies foliaires sont apparues au cours de la première décade de juillet en 2015, soit plus tôt que la période normale (Figure 9). Ce sont principalement la rouille, l oïdium et la cercosporiose qui ont été observés au tout début juillet dans les champs d observation de l IRBAB. La rouille et l oïdium se sont lentement généralisés par la suite. La cercosporiose est par contre devenue beaucoup moins fréquente en août. La ramulariose a été peu observée. La rouille est restée encore fort présente en fin de saison en Cette maladie est alors beaucoup moins dommageable que la cercosporiose à cette période (comme ce fut le cas en 2014). Le seuil de traitement contre l une ou l autre de ces maladies a été atteint le 27/07, dans 50% des champs du réseau de l IRBAB (le seuil de traitement à 50% a été atteint le 28/07 en 2014 ; 26/08 en 2013 ; 07/08 en 2012; le 24/08 en 2011; le 28/08 en 2010). En 2015, un peu plus de 90% des champs d observation ont atteint le premier seuil de traitement (Figure 9). Dans les essais de l Institut réalisés en 2015 (et à l inverse de 2014 où la pression de la cercosporiose était importante), selon la date du premier traitement, un deuxième traitement s est avéré peu utile dans de nombreuses situations, malgré le type et l intensité de la maladie, le choix variétal et la date d arrachage. Comme souvent le cas en Belgique, un deuxième traitement n était pas une généralité wk28 wk29 wk30 wk31 wk Autres maladies En 2014, la présence d une nouvelle souche agressive de la rhizomanie était détectée pour la première fois en Belgique, avec l aide de la «Clinique des Plantes» (UCL, LouvainlaNeuve). Cette variante dite «souche AYPR» du virus de la rhizomanie (BNYVV Beet Necrotic Yellow Vein Virus) contourne la résistance dite «rz1» présente dans nos variétés classiques, tolérantes au BNYVV (variétés dites «rz1»). Deux champs positifs avaient été identifiés dans la région de Binche à ce moment. Un suivi minutieux de la situation dans cette région et dans d autres a été mené en 2015 par l IRBAB, en collaboration avec les agronomes de sucrerie. Des variétés doublerésistantes wk33 wk34 wk T T T T T T T T T T2 Figure 9. Évolution du pourcentage de champs d observation de l IRBAB ayant atteint le seuil de traitement (T1) et de traitement de rappel (T2) en juilletaoût, entre 2009 et 2015 Figure 10. : En 2015, l IRBAB a évalué la tolérance de certaines variétés de betterave dites «rz1+rz2», tolérantes à la rhizomanie classique et aussi au nouveau variant du virus de la rhizomanie (dénommé «souche AYPR»). Cette souche très particulière est jusqu à présent limitée à certaines parcelles de la région de Binche (variétés dites «rz1+rz2») ont été évaluées en 2015 dans quelques champs contaminés (Figure 10). Alors que des attaques inhabituellement importantes de mildiou (Peronospora farinosa) avaient été observées dans de nombreux champs à partir de la fin du mois de mai en 2014, la présence de cette maladie a été beaucoup plus discrète en Celleci a été observée par l IRBAB dans quelquesunes de ses platesformes expérimentales, dès le début juin et à la fin juillet. Cependant, cette présence a été très limitée en 2015, en culture. L autorisation du SPF Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement, de pouvoir utiliser le fongicide APRON (matière active : métalaxylm) dans l enrobage des graines de betterave pour lutter contre une possible nouvelle attaque de mildiou en 2015 n est certainement pas étrangère à cette situation. La maladie des «petites taches jaunes» due à un champignon du genre Stemphylium sp. a été observée dans quelques champs en Certaines années, cette maladie a entrainé des pertes importantes de rendement dans certaines parcelles, aux PaysBas. La maladie des taches noires (due à la bactérie Pseudomonas) a été très peu observée en Aucun traitement fongicide n est requis contre cette maladie bactérienne secondaire, sans effet sur le rendement final. Des attaques de rhizoctone brun ont été observées en 2015, dans les terres à mauvaise structure et sujettes à la maladie. Comme depuis quelques années, lors d automnes particulièrement doux, le rhizoctone violet, qui apparait en fin de saison, a été observé dans de nombreuses terres en 2015, au moment de l arrachage et de la mise en tas des betteraves. Cette maladie se rencontre souvent (et malheureusement) dans les terres bien entretenues (apports réguliers de matières organiques et d amendements calcaires). Rappelons ici que les variétés tolérantes au rhizoctone brun ne sont pas du tout tolérantes à la pourriture causée par le rhizoctone violet. Les pourritures racinaires superficielles causées par Aphanomyces ont été peu observées en Les parcelles atteintes par ces diverses maladies racinaires ou autres (carence en bore, attaques du nématode du collet, ) doivent idéalement être arrachées en début de campagne. Ces betteraves ne peuvent être longtemps conservées en tas te certainement pas à long terme. 7. La campagne d arrachage Les réceptions d usine ont ouvert le 21/09 à la Raffinerie Tirlemontoise et le 07/10 chez ISCAL Sugar, soit à une date moyenne (25/09) plus tardive de 10 jours que la norme établie depuis une dizaine d années (2014 : 14/09 ; 2013 : 16/09 ; 2012 : 16/9 ; 2011 : 05/09 ; 2010 : 15/09). Elles ont été clôturées au 03/01/2016 à la Raffinerie Tirlemontoise et au 11/01/2016 chez ISCAL Sugar. Du fait d une superficie plus réduite de 10%, la durée moyenne de campagne a été de 102 jours en 2015 (120 en 2014 ; 112 jours en 2013 ; 115 jours en 2012; 132 jours en 2011; 115 en 2010). Comme pressenti lors du troisième prélèvement effectué par les sucreries au début septembre, les premières livraisons présentaient déjà un rendement racines particulièrement élevé. Celuici atteignait déjà les 100 t/ha dans certaines parcelles d essais de l IRBAB arrachée à la miseptembre. Ces rendements élevés ont été obtenus avec des doses de fumure azotée établies selon le module théorique de l IRBAB. Elles correspondent à des doses classiques. Ceci démontre bien qu il n est pas nécessaire d augmenter la dose de fumure azotée préconisée par ces avis pour obtenir des rendements en sucre/ha plus élevés. Mis à part un démarrage dans des conditions de sol légèrement humides, toute la campagne d arrachage a connu des conditions climatiques particulièrement favorables, avec très peu de pluies jusqu à la minovembre. La fraicheur des températures nocturnes de septembre et d octobre surtout et la faible masse foliaire automnale ont été favorables à la teneur en sucre et à son augmentation régulière jusqu àu début décembre. Établie au seuil de 300 degrés jours, la durée de conservation à long terme a été fort raccourcie en 2015, suite à la douceur du mois de novembre et de décembre surtout. En 2015 et pour un arrachage au 15/11, le seuil des 300 degrés jours a été atteint vers le ±21/12 (norme : ±18/01, à Uccle) (Figure 11). Cette exceptionnelle et inattendue douceur du mois de décembre a incité les sucreries de Belgique à s entraider pour réduire la durée de stockage et ne pas devoir réceptionner des betteraves ayant dépassé une limite qualitative de conservation. Plus de tonnes de betteraves devant être livrées à la sucrerie de Fontenoy (ISCAL Sugar) ont été acheminées vers les sucreries de la Raffinerie Tirlemontoise avant que cellesci ne ferme définitivement les portes de ses réceptions. Les betteraves destinées aux livraisons tardives ne peuvent donc certainement pas être arrachées à la fin octobre car il fait encore trop chaud à ce moment, même en conditions normales de températures! /11 22/11 29/11 6/12 13/12 20/12 27/12 3/01 10/01 17/01 24/01 31/ Norm Figure 11. : Évolution du nombre de degrésjours (axe vertical) cumulés pour un arrachage effectué au 15/11, jusqu à la fin de la campagne betteravière, de 2011 à En 2015, le seuil de 300 degrés jours a été atteint le 21/12 (soit après 36 jours ; norme : >60 jours, à Uccle), pour un arrachage effectué au 15/11

13 13 La cadence d approvisionnement des usines n a pas été ralentie à aucun moment. Les derniers arrachages réalisés audelà du 15/11 se sont réalisés dans des conditions souvent fort humides. De par ces conditions climatiques exceptionnelles, il n y a pas eu de période de gel pendant la fin de campagne Aucun surbâchage des tas avec des bâches plastiques ou avec des «Jupettes» contre le gel intense n a été nécessaire. Il n y a pas eu non plus de neige en novembre et décembre Le nombre de jour de neige était de 0 en 2015, à Uccle (2014 : 4 ; 2013 : 0 ; 2012 et 2011 : 5 ; 2010 : 23 ; norme : 3,8 jours). Suite aux passages pluvieux importants observés à la fin novembre et en décembre, l emploi de bâches Toptex destiné à ventiler les tas tout limitant l accumulation d eau de pluie et destiné à sécher la tare terre s est à nouveau révélé fort utile. De ce fait et grâce à la généralisation des avaleursdéterreurs de tas organisés par les sucreries (±90% des tas déterrés par ISCAL Sugar, ±80% par la Raffinerie Tirlemontoise), la tare terre est restée dans l ensemble assez faible tout au long de la campagne, pour ne pas dépasser 6% au niveau national, quasi tout au long de la campagne. La tare terre nationale a été établie à 5,43% en 2015 (6,2 en 2014 ; 7,77 en 2013 ; 8,44 en 2012; 5,50 en 2011 ; 9,37 en 2010). La tare totale nationale a été établie à 12,24% en 2015 (14,05 en 2014 ; 14,36 en 2013 ; 15,94 en 2012; 12,33 en 2011 ; 16,24 en 2010). 8. Rendements nationaux L année climatologique 2015 a été très favorable à de nombreuses cultures. Le potentiel de production des génétiques actuelles proposées par les maisons de sélection, combiné à des techniques culturales hautement affinées, au choix des terres et au savoirfaire des betteraviers ont été autant d éléments qui ont maintenu la potentialité et la compétitivité de la betterave à un niveau très élevé, tout en respectant les dispositions environnementales. Les niveaux de rendements betteraviers atteints en 2015 sont légèrement supérieurs à ceux des précédentes années record 2014, 2011 et Le rendement sucre/ha est presque équivalent à celui attendu théoriquement, établi selon la tendance de ces dix dernières années, à savoir : rendement racines : 82,320 t/ha (85,67 en 2014 ; 76,78 en 2013 ; 72,58 en 2012; 81,17 en 2011; 73,25 en 2010) (rendement racines théorique attendu en 2015 : 84,07 t/ha). richesse moyenne : 18,02 % (17,19 en 2014 ; 17,74 en 2013 ; 18,02 en 2012; 17,80 en 2011; 17,14 en 2010) (teneur en sucre brut théorique attendue en 2015 : 17,78 %). rendement en sucre polarisé : 14,838 t/ha (14,72 en 2014 ; 13,62 en 2013 ; 13,07 en 2012; 14,43 en 2011; 12,55 en 2010) (rendement sucre brut théorique attendu en 2015 : 14,96 t/ha). Le rendement racines national ramené à 16% de sucre était de 92,73 t/ha en 2015 (92,05 en 2014 ; 85,13 en 2013 ; 81,73 en 2012; 90,17 en 2011; 78,48 en 2010). 9. Remerciements Cet article a été rédigé sur base des observations réalisées dans les champs d'observations et dans les parcelles expérimentales de l'irbab en Nous tenons à remercier ici le secteur Betterave Sucre (CBB et SUBEL) qui cofinancent l Institut. Nous remercions également les Ministères de la Région Wallonne et de la Région Flamande qui cofinancent entre autre le Programme Vulgarisation Betterave Chicorée (PVBC) et le réseau de champs d'observations en betterave et en chicorée. Sans oublier le secteur en amont (Semzabel et autres entreprises), nous remercions le personnel du CPLVegemar (Waremme) et du PIBO (Tongeren), ainsi que les nombreux betteraviers, agronomes de sucrerie, étudiants ou pensionnés qui ont participé au suivi hebdomadaire du réseau de champs d'observations Période de semis 13/03 26/04 07/03 18/04 15/03 21/05 11/03 06/05 07/03 21/04 08/03 27/04 Date de semis50 15/04 27/03 28/03 07/04 31/03 30/03 Fermeture des lignes dès le 15/06 dès le 20/05 dès le 10/06 dès le 15/06 dès le 20/05 dès le 30/05 Facteurs abiotiques: Gel printanier + Gel en fin de campagne +++ Mulot (graines mangées au semis) Campagnol (betteraves rongées à l arrachage) Limaces ++ Insectes et assimilés Atomaire souterrain Atomaire aérien Blaniules Collemboles Taupins Tipules Altises Thrips Pégomyies Pucerons verts Pucerons noirs + Noctuelles Acariens + Nématodes Nématode à kyste (*) Nématode du collet Jaunisse virale Maladies foliaires Seuil 50% atteint (**) 28/08 24/08 07/08 26/08 28/07 27/07 Oïdium Cercosporiose Ramulariose Rouille Stemphylium Mildiou Maladies racinaires Rhizomanie (*) Nécrose jaune Rhizoctone brun (*) Rhizoctone violet Autres pourritures Pourritures de stockage + Insectes utiles Coccinelles Chrysope Cantharide + + Tableau 2: Aperçu des principaux éléments qui ont influencé la culture de la betterave au cours des années 2010 à 2015 en Belgique Légende: +++: Très forte présence; ++: Forte présence; +: Présence restreinte; : Observations locales; : Absence;? : Présence probable non confirmée; (*) : En présence de variétés non tolérantes (depuis 2006, toutes les variétés de betterave utilisées pour la culture sont tolérantes à la rhizomanie) (**) : Date à laquelle 50% des champs du réseau de champs d observation de l IRBAB ont atteint le seuil de traitement

14 14 PRIX DES SEMENCES DE BETTERAVES 2016 Prix chez RT Prix chez IS Variété Sélectionneur Mandataire Type * Revenu Sucre Racines Richesse Terre Tare (classement potentiel blanc/ha net exportée totale vs vs alphabétique) Acacia SESVanderHave SESVanderHave RTNT 3C 101, ,67 0,11% 274,63 0,13% Amarok SESVanderHave SESVanderHave RT 3N 101, ,09 0,00% 247,06 0,00% Annelaura KWS KWS KWS Benelux RT 3C 103, ,07 0,00% 251,04 0,00% Bambou SESVanderHave SESVanderHave RTNT 2N 104, ,00 287,98 Barents Strube De Wulf Agro RT_AT 96, ,11 0,00% 237,09 0,00% Baribal SESVanderHave SESVanderHave RTNT 3C 100, ,65 0,11% 272,63 0,14% Bonsai SESVanderHave SESVanderHave RTNT 3N 102, ,65 0,11% 281,63 0,13% BTS 110 Betaseed Limagrain RT 3C 105, ,47 0,00% 259,44 0,00% BTS 180 Betaseed Limagrain RTRR 3C 88, ,00 0,12% 251,98 0,15% BTS 520 Betaseed Limagrain RT 3C 103, ,83 0,00% 257,80 0,00% BTS 605 Betaseed Limagrain RTRR 3C 99, ,00 0,12% 257,98 0,14% BTS 750 Betaseed Limagrain RT 3N 105, ,10 0,00% 261,07 0,00% BTS 8645N Betaseed Limagrain RTNT 2N 100, ,00 278,98 BTS 990 Betaseed Limagrain RTNT 3C 106, ,00 0,10% 296,98 0,12% Callas Maribo Scam RTNT_AT 98, ,50 272,48 Canorix Maribo Scam RT 3N 99, ,48 0,00% 241,45 0,00% Carimba Maribo Scam RT_AT 99, ,48 0,00% Carma Maribo Scam RT 2N 100, ,48 241,45 Cazoo Maribo Scam RTNT 3N 100, ,50 0,11% 272,48 0,14% Clairamax Florimond Desprez Erauw RT 3N 99, ,41 0,00% 240,36 0,00% Criquet SESVanderHave SESVanderHave RT_AT 94, ,73 242,70 0,00% Curtis Strube De Wulf Agro RTRR 3N 90, ,00 0,12% 249,98 0,15% Elisabeta KWS KWS KWS Benelux RT 2N 107, ,15 264,12 Eucalyptus SESVanderHave SESVanderHave RTNT 3N 102, ,65 0,11% 285,63 0,13% Gaëlla KWS KWS KWS Benelux RTNT 2N 109, ,80 300,78 Gauss Strube De Wulf Agro RTNT 3N 102, ,00 0,11% 269,98 0,14% Georgetta KWS KWS KWS Benelux RT 3C 103, ,23 0,00% 253,22 0,00% Gondola KWS KWS KWS Benelux RT 3C 102, ,69 0,00% 246,68 0,00% Hendrika KWS KWS KWS Benelux RTRRNT 1 100, ,80 0,10% 299,78 0,12% Iguane SESVanderHave SESVanderHave RTRR 3C 88, ,13 0,11% 248,13 0,15% Isabella Kws KWS KWS Benelux RTRR 3C 93, ,80 0,12% 251,78 0,15% Leonella KWS KWS KWS Benelux RTNT 3N 107, ,80 0,10% 299,78 0,12% Lisanna Kws KWS KWS Benelux RTNT 3C 103, ,42 0,03% 284,78 0,13% Loriquet Florimond Desprez Erauw RTNT 3N 101, ,98 270,98 0,14% Lumiere Strube De Wulf Agro RTNT 3N 100, ,00 0,12% Okapi SESVanderHave SESVanderHave RTRR_AT 84, ,20 0,14% 253,13 0,15% Paxy Syngenta Syngenta Seeds RTNT 3N 98, ,98 0,11% 269,96 0,14% Puramax Florimond Desprez Erauw RTNT 2N 103, ,00 283,98 Solumax Florimond Desprez Erauw RTNT_AT 273,18 0,11% Stanley Strube De Wulf Agro RT_AT 237,09 0,00% 237,09 0,00% Sympatica KWS KWS KWS Benelux RTNT 3C 102, ,82 0,10% 295,78 0,13% Timothea Kws KWS KWS Benelux RT 3C 102, ,05 0,00% 239,05 0,00% Tisserin Florimond Desprez Erauw RT 1 101, ,48 1,99% 241,45 1,99% Tolemax Florimond Desprez Erauw RTRR 2N 93, ,00 261,98 Voltaire Strube De Wulf Agro RTRR 2N 90, ,00 259,98 Xaviera KWS KWS KWS Benelux RT 2N 105, ,79 259,76 Zorro Strube De Wulf Agro RTRR_AT 86, ,00 0,13% 243,98 0,15% Variétés recommandées par l IRBAB Variétés non recommandées par l IRBAB ; testées en 2016 Variétés non testées par l IRBAB * Type RT 3C RHIZOMANIE 3 ans Variétés confirmées RT 3N RHIZOMANIE 3 ans Variétés nouvelles RT 2N RHIZOMANIE 2 ans Nouveautés 2016 RT 1N RHIZOMANIE 1 an RTAT RHIZOMANIE Autres ou non testées par l IRBAB RTNT 3C RHIZOMANIE NEMATODES 3 ans Variétés confirmées (situation nématodes) RTNT 3N RHIZOMANIE NEMATODES 3 ans Variétés nouvelles (situation nématodes) RTNT 2N RHIZOMANIE NEMATODES 2 ans Nouveautés 2016 (situation nématodes) RTNTAT RHIZOMANIE NEMATODES Autres ou non testées par l IRBAB (sol infesté) RTRR 3C RHIZOMANIE RHIZOCTONE 3 ans Variétés confirmées RTRR 3N RHIZOMANIE RHIZOCTONE 3 ans Variétés nouvelles RTRR 3N RHIZOMANIE RHIZOCTONE 2 ans Nouveautés 2016 RTRRAT RHIZOMANIE RHIZOCTONE Autres ou non testées par l IRBAB RTRRNT 1 RHIZOMANIE RHIZOCTONE NEMATODES 1 an Variétés nouvelles (sol infesté)

15 15 Suikerbietzaden Semences de betteraves sucrières Revenu financier 104 % Irbab 2015 Gauss 100 % Strube 120 % Sucre DE WULF AGRO sprl Rue Des Praules Gembloux T F Les vrais betteraviers savent pourquoi!

16 16 INTERNATIONAL Partage de la valeur (ajoutée) du sucre et des coproduits entre planteurs et fabricants En novembre 2015, l AMPBCS, l Association Mondiale des Planteurs de Betteraves et de Canne à Sucre a publié une étude sur la manière dont est partagée la valeur de la vente du sucre et de ses coproduits entre d une part, les planteurs de betteraves et de canne et d autre part, les fabricants de sucre. La CBB est membre de l AMPBCS. Nous en résumons pour vous les grandes lignes. L étude complète est disponible sur demande. L AMPBCS a étudié la répartition de la valeur dans 27 pays, parmi lesquels figurent quelques grands acteurs du secteur sucre : l Amérique Centrale et du Sud : Belize, Colombie, Guatemala, Honduras, Nicaragua et Salvador. l Amérique du Nord :EtatsUnis et Mexique l Afrique : Afrique du Sud, Côte d Ivoire, Kenya, Maroc, Maurice, Swaziland et Tanzanie. l Asie : Inde, Japon, Thaïlande l Europe : UE : o France, Allemagne, Belgique, Danemark, Roumanie o Turquie l Océanie : Australie et Fidji. 1. Comment est déterminé le prix de la betterave et de la canne à sucre? Parmi la multitude de systèmes, on distingue néanmoins 3 grandes catégories dans la façon de déterminer le prix : l par les autorités ; l par négociation ; l sur base de règles définies en interprofession Maroc, Turquie, Japon et Inde : un prix fixé par les autorités Au Maroc, les autorités fixent le prix du sucre, la marge de distribution et le prix de la canne ou de la betterave. (Au Maroc, on cultive la betterave comme la canne à sucre). La Turquie fonctionne avec un système de quotas : le sucre du quota A est uniquement destiné au marché intérieur et le prix du sucre comme celui des betteraves correspondantes est négocié interporfessionnellement sous le contrôle des autorités (Turkisch Sugar Board). Au Japon, le gouvernement fixe le prix du sucre pour le marché intérieur. Selon un accord interprofessionnel, 46 % du prix du sucre est payé aux planteurs. L Inde constitue une exception. Dans ce pays, c est le prix de la canne et non celui du sucre qui est fixé par les autorités. Le gouvernement indien exige un prix rémunérateur et équitable pour les planteurs de canne, nommé «FRP» (Fair, Remunerative Price). Le prix du sucre, par contre, dépend du marché mondial. Il en découle ce qu on appelle dans le jargon du sucre, le «cycle de l Inde» : quand les prix du sucre sont bas, les entreprises sucrières ont des difficultés à payer aux planteurs le prix «FRP» fixé par le gouvernement. Dès lors, les planteurs de canne indiens cessent la culture de la canne ce qui provoque une pénurie. La baisse de l offre en canne à sucre entraîne alors une hausse des prix qui, lorsqu ils sont suffisamment attractifs incitent les planteurs à se remettre à cultiver la canne. Une proposition de réforme du système indien est en cours. A l avenir, le prix de la canne serait lié aux revenus de la vente de sucre par les industriels. Le revenu serait réparti dans une proportion 70/30 : 70 % pour des revenus du sucre, de la mélasse et de la bagasse iraient aux planteurs et 30 % iraient aux fabricants. L objectif de la fixation des prix par les autorités est de protèger le revenu des planteurs RoyaumeUni, Danemark, Allemagne et Roumanie : un prix de la betterave négocié (sans formules) Dans les pays de l Union européenne, le prix des betterave est déterminé par négociations interprofessionnelles réunissant les organisations de planteurs et leurs fabricants respectifs. Pour les betteraves qui seront semées au printemps les planteurs européens recevront pour la dernière fois le prix minimum de 26,29 euro par tonne de betteraves. Les négociations de prix sans formules concernent alors uniquement le supplément de prix par rapport au prix minimum de la betterave (ce que nous appelons en Belgique, le surprix). Le 1er octobre 2017, les quotas et le prix minimum de la betterave seront supprimés. Chez nos collègues européens aussi, les négociations sont en cours pour préparer les accords interprofessionnels de l aprèsquota. En dehors de l Europe, les Honduras et la Côte d Ivoire travaillent également avec un système d accords interprofessionnels sans formule pour déterminer le prix de la canne à sucre Prix selon des règles interprofessionnelles prédéfinies Parmi les pays étudiés, l AMPBCS distingue trois façons de fixer le prix selon des règles interprofessionnelles prédéfinies sur base de: l pourcentage ; l formule ; l méthode mixte. Pourcentage Les planteurs brésiliens reçoivent 59,5% de la valeur du sucre de canne et 62,1 % de la valeur de l éthanol. En Thaïlande, les planteurs de canne reçoivent 70 % de la valeur des ventes du sucre et de la mélasse tandis que le fabricant doit se satisfaire des 30% restants. Aux EtatsUnis, les planteurs de betteraves reçoivent entre 53 et 63 % de la valeur du sucre tandis que les planteurs de canne reçoivent entre 60 et 63 % de la valeur du sucre de canne. La part des planteurs atteint même 64 % en Afrique du Sud et jusqu à 70 % en Thaïlande. Attention avec les comparaisons de pourcentages : ceuxci donnent seulement une indication du partage de la valeur entre planteurs et fabricants. Le prix du sucre qui est utilisé comme base diffère selon les pays. Il y a aussi des différences sur la manière dont les coproduits sont pris en compte. Formule Les planteurs australiens travaillent depuis 1916 avec une formule qui calcule le prix de la canne à sucre australienne sur base du prix du sucre et du rendement d extraction. La formule est la suivante : Pc=Psx(90/100)X(CCS4)/100+constante Pc= prix de la canne à sucre Ps =prix du sucre CCS= «Commercial Cane Sugar»=le sucre extractible Méthode mixte : un pourcentage + une formule La France travaille selon ce que l AMPBCS appelle la «méthode L Inde constitue une exception. Dans ce pays, c est le prix de la canne et non celui du sucre qui est fixé par les autorités. L objectif de la fixation des prix par les autorités est de protèger le revenu des planteurs. mixte» qui présente beaucoup de similitudes avec le système belge du «surprix». Les planteurs français reçoivent audessus du prix minimum de 26,29 euro un supplément de 40% de la valeur du sucre si le prix du sucre dépasse 454 euro par tonne. Les fabricants de sucre français ont droit à 100 % des premiers 40 euro audessus du prix de référence de 404 euro. A partir d un prix du sucre de 454 euro le prix est réparti selon une règle 40/60 : 40 % pour les planteurs de betteraves et 60% pour le fabricant. 2. La valeur des coproduits L étude de l AMPBCS s est penchée sur le partage de la valeur des coproduits du sucre selon les pays. Ici aussi, il existe de grandes disparités entre les pays. Melasse Dans l Union européenne et au Japon, la mélasse est considérée comme la propriété du fabricant. En Afrique du Sud, en Thaïlande et au Swaziland, la valeur de la mélasse est partagée entre planteurs et fabricants. A l île Maurice où la mélasse est utilisée pour la fabrication d éthanol, de rhum et d aliments pour bétail, celleci appartient aux planteurs de canne. Pulpes Dans le règlement sucre de l Union européenne, les pulpes sont propriété des planteurs de betteraves. Au Maroc égalemement, le planteur est propriétaire de ses pulpes tandis qu en Turquie, les planteurs reçoivent seulement 20% de leurs pulpes et au Japon, les pulpes appartiennent entièrement aux fabricants. Aux EtatsUnis, le chiffres d affaires des pulpes est ajouté au chiffre d affaires du sucre. Le revenu est ensuite réparti suivant un pourcentage prédéfini (voir cidessus : 53 à 63 % pour les planteurs). Bagasse La bagasse de canne à sucre est utilisée pour produire de l énergie. L énergie est d ailleurs l un des postes qui constitue pour le sucre de canne un grand avantage compétitif comparativement au sucre de betterave, précisément parce que la bagasse permet de produire de l énergie. Dans certains cas, la bagasse est uniquement utilisée pour produire l énergie de l usine de transformation de la canne. Dans d autres, l excès d énergie est fourni sur le réseau. Malgré l expansion rapide de la cogénération et de la revente d électricité, il y a TOLÉRANCE RHIZOMANIE CANORIX, Son secret : son équilibre entre rendement et sucre Rue Bourie ANDENNE Tél. 085/ semences@scamsc.be Rendement financier 2015 = 101% Rendement financier = 100% Tare terre = 73% Tare totale = 88%

17 INTERNATIONAL ACTUALITEIT 17 Dans le règlement sucre de l Union européenne, les pulpes sont propriété des planteurs de betteraves. Au Maroc égalemement, le planteur est propriétaire de ses pulpes tandis qu en Turquie, les planteurs reçoivent seulement 20% de leurs pulpes et au Japon, les pulpes appartiennent entièrement aux fabricants. Dans les pays indiqués en vert sur la carte, le prix du sucre est déterminé en fonction du marché ET de règles prédéfinies( règles fixées par les autorités, en interprofession,...). seulement 3 pays où les planteurs de canne peuvent participer directement aux revenus de la bagasse : Belize, Maurice et la Réunion. A Belize et Maurice, le planteur reçoit un montant fixe par kwh vendu au réseau. A la Réunion, les planteurs reçoivent deux primes : une prime bagasse pour la production qui correspond à un bonus de 3 à 5 % du prix de la canne et une prime bagasse pour l énergie. 3.Comment est réalisé le contrôle? Lorsque le prix de la betterave ou de la canne est déduit du prix du sucre, il est normal et logique que les planteurs aient des garanties sur le fait que les valeurs et les prix qui leur sont présentés sont corrects. L AMPBCS a examiné comment le contrôle était assuré dans les différents pays. Contrôle des prix : privé, interprofessionnel ou par les autorités Il y a différents types de contrôle. Aux EtatsUnis, le contrôle est réalisé sur base des comptes des entreprises certifiés par un tiers, une sorte d auditeur. En Afrique du Sud, l interprofession fait appel à un auditeur. Au Mexique, le Ministère de l Agriculture a mis en place un observatoire des prix. Au Brésil, les planteurs et les fabricants mandatent ensemble un organisme lié à l université de Sao Paolo pour effectuer le contrôle des prix pratiqués. En Tanzanie, Fidji et Belize, les autorités détiennent des parts dans les usines. Par conséquent, ce sont les autorités ellesmême qui effectuent le contrôle. Contrôle par une participation directe des planteurs à la vente du sucre Dans certains pays, des représentants des planteurs sont présents dans les structures de commercialisation du sucre. C est le cas de l Australie (QSL: Queensland Sugar Limited), de Maurice (MSS :Mauritius Sugar Sector) et du Swaziland(SSA :Swaziland Sugar Association). La situation des planteurs de canne australiens est particulière : ils peuvent ainsi utiliser les marchés à terme pour fixer le prix du sucre qui sera appliqué à leurs livraisons de canne. Cela est seulement possible sur maximum deux tiers de leur production en équivalent sucre. Le prix du sucre obtenu de cette manière par le planteur sera alors appliqué dans la formule (voir formule cidessus). n Conclusion On retiendra de l étude de l AMPBCS qu à travers le monde: les planteurs de betteraves reçoivent entre 40 et 60 % de la valeur du sucre : les planteurs de canne reçoivent entre 50 et plus de 70 % de la valeur du sucre. Les membres de la CBB peuvent obtenir l étude complète en envoyant un à valerie.vercammen@cbb.be Ça rend vrrrrraiment fort! KornKali renforce les cultures en apportant une fertilisation équilibrée en Potassium, Magnésium et Soufre (40 % K₂O, 6 % MgO, 4 % Na₂O et 12,5 % SO₃ ). Les éléments nutritifs sont 100 % solubles dans l eau et directement assimilables pour une meilleure résistance des plantes aux aléas climatiques. Plus d information sur K+S KALI GmbH fertiliser@kpluss.com Une société du Groupe K+S

18 18 ACTUALITÉS Nouvelle variété de betterave OGM résistante à trois herbicides PURAMAX PRODUCTIVE EN TOUTES CIRCONSTANCES! NOUVEAUTE 2016 Une nouvelle variété de betterave sucrière OGM résistante à trois herbicides différents est à l étude et pourrait être mise sur le marché d ici 8 à 10 ans. Ce sont les sociétés de semences, Monsanto et KWS, qui travaillent à la mise au point de cette betterave qui sera résistante au glyphosate, au glufosinate et au dicamba. Les chercheurs pensent que cette nouvelle variété de betteraves OGM devrait permettre aux agriculteurs de mieux contrôler les mauvaises herbes et apporter une solution pour gérer la résistance des mauvaises herbes au glyphosate (Roundup). La betterave sucrière Roundup Ready, résistante au glyphosate, également issue d une collaboration entre Monsanto et KWS, a été autorisée aux EtatsUnis en 2008, où elle a pris rapidement de l extension : plus de 90% du marché des semences, soit ha aux EtatsUnis. Production d éthanol Le département américain à l Agriculture a également autorisé la commercialisation du caractère de l amylase du maïs Enogen par Syngenta. Il s agit du premier caractère génétiquement modifié du maïs utilisé pour la production d éthanol. Ce maïs permet aussi de réduire la consommation d énergie et d eau pendant la production. Cette variété a déjà obtenu l autorisation d être importée, notamment en Australie, au Canada, au Japon, au Mexique, en NouvelleZélande. Double tolérance: rhizomanie + nématodes Très productive (Rendement financier): (champs nématodes ) 103 (tous champs ) Variété très riche: (champs nématodes ) 103 (tous champs ) NEMATODES Chers planteurs, 6 champs sur 10 sont contaminés à vie par les nématodes! Les nématodes volent du rendement. Ne vous laissez pas voler, choisissez pour l option antinématodes des variétés FLORIMOND DESPREZ. Soupçon ou certitude de nématodes? Utilisez nos variétés antinématodes performantes! PURAMAX PURAMAX est une variété FLORIMOND DESPREZ avec une très bonne levée et un très bon recouvrement du sol. ISCAL Transfert de quota en 2016 et participation: que faire? Si vous reprenez un quota betteravier, nous vous conseillons de négocier simultanément avec le planteur cédant la reprise des titres SOPABE qui y correspondent. Dans le système de participation prévu, le nombre de titres détenus doit rester proportionnel au quota betteravier. Le planteur qui cède du quota peut réduire sa participation; celui qui reprend du quota doit l augmenter. En pratique, c est aux planteurs qui vont augmenter leur quota betteravier à bien veiller à adapter leur nombre de titres à leur nouveau quota. En même temps que vous remplirez les documents relatifs au transfert de quota, veillez à remplir également le formulaire de transfert de titres. Ce formulaire est établi en tenant compte la règle de proportionnalité suivante : il faut acquérir 8,8 parts S d une valeur de 1,00 par tonne de quota betteravier repris. Cela signifie que pour les transferts de quota de la campagne 2016, la valeur des titres de participation à acquérir par tonne de betteraves en quota correspond à 8,80 euros. Si le planteur à qui vous reprenez le quota betteravier ne détenait pas de titres, il vous est toujours possible de les acheter auprès de la SOPABE. Les formulaires de transfert de titres entre planteurs ou d achat à la SOPABE peuvent être obtenus auprès: de la sucrerie (service agronomique); de la SOPABE (02/ ). Un renseignement au sujet de la participation? Contactez Martine Moyart au 02/ ACTIVEE POUR UNE LEVEE RAPIDE ET HOMOGENE info@erauwjacquery.be ISCAL: résultats moyens par régions campagne 2015/16 Région tonnes bett./ha % sucre tonnes sucre/ha Brabant 84,12 18,54 15,60 Régeion des Collines 80,85 17,73 14,33 Polders (Eeklo) 83,20 17,85 14,85 France 80,11 17,79 14,25 Région limoneuse 83,38 17,88 14,91 Midden WestVlaanderen 78,97 17,88 14,12 Poperinge 82,01 18,05 14,80 Quévy 86,42 18,51 16,00 Sable Péruwelz 75,66 17,89 13,54 Schelde Polders 85,87 17,66 15,16 Zeepolder 81,14 17,81 14,45 Zandleem OostVlaanderen 83,44 17,74 14,80 Zandleem WestVlaanderen 82,13 17,86 14,67 Zand OostVlaanderen 69,95 17,47 12,22 Zand WestVlaanderen 81,19 17,92 14,55 Iscal 82,25 17,87 14,70 Incorporer avant le semis des betteraves pour gérer l évolution des graminées résistantes. Aussi pour booster vos traitements de post. Pâturin annuel Vulpin Jouet du vent Belchim Crop Protection nv/sa Technologielaan Londerzeel AVADEX 480 (7785P/B 480 g/l triallate) est un produit de Gowan C.I.S. Lim. Utilisez les produits phytopharmaceutiques avec précaution. Avant toute utilisation, lisez l étiquette et les informations concernant le produit. Avadex_BeFr_92x250.indd 1 12/01/ :23:14

19 INTERNATIONAL 19 La production sucrière des Philippines durement touchée par El Ninõ Traditionnellement exportatrices de sucre, les Philippines pourraient importer du sucre cette année. La sécheresse dûe au phénomène climatique El Ninõ entraînerait pour la campagne 2015/16 une chute de la production de sucre d environ 30 % par rapport à l an dernier. Bien que les Philippines soient un acteur mineur du commerce international du sucre, il est intéressant de se pencher sur le fonctionnement de sa filière sucre. Il comporte des éléments communs à d autres pays tels qu une politique de soutien aux prix intérieurs du sucre ou encore des quotas d exportation vers les EtatsUnis, mais aussi des particularités comme le développement d un commerce secondaire de sucre au niveau local. Le gouvernement craint de ne pas pouvoir fournir aux EtatsUnis les quantités prévues Malgré des prix intérieurs du sucre bien supérieurs aux prix mondiaux, les Philippines exportent habituellement une moyenne de tonnes de sucre par an, principalement vers les EtatsUnis et le Canada. Ces exportations sont considérées par le gouvernement comme un moyen de soutenir l industrie locale et des prix intérieurs plus élevés. Mais cette année, à cause d une production nationale insuffisante suite à la sécheresse qu a connue le pays au cours des derniers mois, le total des exportations de sucre brut pour la campagne 2014/15 ne devrait pas dépasser les t de sucre. Les Philippines devraient même importer du sucre pour parvenir à remplir le quota d exportation de t de sucre accordé par les ÉtatsUnis. Pour cette campagne, on prévoit une production de sucre brut de 2,27 Mt pour une demande intérieure d environ 2,25 Mt, ce qui ne laisse aucune quantité de sucre disponible pour l exportation. Le gouvernement philippin a donc décidé de réduire ses engagements à l exportation afin d assurer l approvisionnement du marché intérieur et en même temps, il envisage d importer du sucre afin de préserver le marché américain car celuici reste le marché le plus rentable pour le sucre des Philippines. En effet, les ÉtatsUnis achètent le sucre à environ 0,20 $ 0,22 $ par livre alors que les prix sur le marché mondial sont actuellement très faibles (de 0,14 $ à 0,15 $ la livre). Le quota accordé par les EtatsUnis aux Philippines est de t en valeur brute pour la campagne 2015/16, ce qui constitue le troisième plus grand quota attribué par les EtatsUnis, derrière la République dominicaine ( t) et le Brésil ( t). Les autres pays producteurs de sucre ayant reçu des autorisations d exportation des EtatsUnis pour 2015/16 sont les suivants: Argentine, Australie, Barbade, Belize, Bolivie, Colombie, Congo, Costa Rica, Côte d Ivoire, Equateur, El Salvador, Fidji, Gabon, Guatemala, Guyana, Haïti, Honduras, Inde, Jamaïque, Madagascar, Malawi, Maurice, Mexique, Mozambique, Nicaragua, Panama, PapouasieNouvelleGuinée, Paraguay, Pérou, Afrique du Sud, SaintKittsetNevis, Swaziland, Taïwan, Thaïlande, TrinitéetTobago, Uruguay et Zimbabwe Les effets de la sécheresse se sont déjà fait ressentir l an dernier lorsque les conditions météorologiques chaudes et sèches ont ralenti la croissance des cannes dans les principales régions productrices. La baisse de la production de L île de Negros représente la majorité (57 %) de la production nationale de sucre, canne combinée à une augmentation de la demande intérieure de sucre a mis à rude épreuve l offre locale, incitant le nationale provient de 4 fédérations de planteurs et de 3 associations de fabri suivie de Mindanao (19 %) et de Luzon (14 %). Environ 90 % de la production pays à cesser toutes ses exportations vers les ÉtatsUnis et le cants de sucre. Le pays compte 27 sucreries et 13 raffineries. Il y a environ marché mondial à partir du mois de juin. Selon les prévisions, planteurs de canne. Parmi ceuxci, 80 % ont des exploitations de moins de 5 ha. la sécheresse qui sévit depuis octobre 2015 devrait se poursuivre jusqu au début 2016 à cause du phénomène climatique Moins d 1% exploitent des fermes de plus de 100 ha. Les exploitations de plus de 100 ha ont une productivité moyenne de 7,34 Mt de canne/ha, tandis que les El Nino. Jusqu ici, t seulement sur un total de petites exploitations de moins de 5 ha ont une productivité beaucoup plus faible : t ont été expédiées vers les ÉtatsUnis. Les ÉtatsUnis ont 5,03 Mt /ha en moyenne. toutefois assuré aux Philippines que le déficit d exportation n affecterait pas les futurs quotas d exportation. suite à la page 21 TOLÉRANCE RHIZOMANIE ET NÉMATODES PAXY, la plus résistante aux maladies foliaires Santé du feuillage «Elle a tout pour elle : elle est sucrée à la silhouette parfaite et en bonne santé» Rue Bourie ANDENNE Tél. 085/ semences@scamsc.be

20 20 NOUVELLES VARIÉTÉS 13 nouvelles inscriptions de betteraves sucrières au catalogue belge des variétés des espèces de plantes agricoles (source : communiqué de presse, Service public de Wallonie) Sur la base des résultats des essais réalisés en 2014 et 2015, les variétés de betteraves sucrières suivantes ont été admises au catalogue national des variétés d'espèces de plantes agricoles dans les catégories : variétés tolérantes à la rhizomanie : Anneberta KWS, Carma, Elisabeta KWS, Xaviera KWS; variétés tolérantes à la rhizomanie et tolérantes au nématode à kyste : Bambou, BTS6365N, BTS8645N, Gaëlla KWS, Helvetia KWS, Palmier, Puramax; variétés tolérantes à la rhizomanie et résistantes au rhizoctone brun : Tolemax, Voltaire. Les résultats figurent aux tableaux ciaprès. Les rendements moyens indiqués sont des rendements obtenus sur petites parcelles avec des applications raisonnées de fertilisants et de produits de protection des cultures selon les recommandations en Belgique. Lorsqu'il est fait usage de l'échelle 19, 9 est la cote la plus favorable. Résultats des nouvelles variétés de betteraves sucrières tolérantes à la rhizomanie qui sont inscrites au catalogue après avoir participé aux essais officiels de 2014 et 2015 (moyennes de 11 essais sains) Variété (2) Oïdium Rouille Extractibilité Cercospora Recouvrement sol Port foliaire Plantes Montées Racines net Tare terre kg/ha (1) (1) (1) (1) (1) n/ha kg/ha kg/ha % Sucre K Na an mmol/ 100 g S mmol/ 100 g S mmol/ 100 g S Extractibilité Sucre brut Sucre blanc Financier brut % kg/ha kg/ha Euro/ha 100= Timothea KWS (T) Goodwood (T) Gondola KWS (T) Escault (T) MOY. TEMOIN RHIZOMANIE Anneberta KWS Carma Elisabeta KWS Xaviera KWS ppds (1) un chiffre élevé indique une cote favorable (2) T = variété témoin Résultats des nouvelles variétés de betteraves sucrières résistantes au rhizoctone brun qui sont inscrites au catalogue après avoir participé aux essais officiels de 2014 et 2015 (moyennes de 8 essais sains) Variété (2) Oïdium Rouille Cercospora Recouvrement sol Port foliaire Plantes Montées Racines net Tare terre kg/ha (1) (1) (1) (1) n/ha kg/ha kg/ha % Sucre K Na an mmol/ 100 g S mmol/ 100 g S mmol/ 100 g S Sucre brut Sucre blanc Financier brut Résistance Rhizoctonia % kg/ha kg/ha Euro/ha % 100= MOY. TEMOIN RHIZOMANIE % Zorro (ref RR) % Iguane (ref RR) % Vedeta (ref RR) % Isabella KWS (ref RR) % BTS180 (ref RR) % MOYENNE REFERENCE RR % Tolemax % Voltaire % ppds (1) un chiffre élevé indique une cote favorable (2) RR = résistant rhizoctone; ref = variété de référence Résultats des nouvelles variétés de betteraves sucrières tolérantes au nématode à kyste de la betterave qui sont inscrites au catalogue après avoir participé aux essais officiels de 2014 en 2015 (moyennes de 7 essais infestés) Variété (2) Oïdium Rouille Extractibilité Cercospora Recouvrement sol Port foliaire Plantes Montées Racines net Tare terre kg/ha (1) (1) (1) (1) (1) n/ha kg/ha kg/ha % Sucre K Na an mmol/ 100 g S mmol/ 100 g S mmol/ 100 g S Sucre brut Sucre blanc Financier brut % kg/ha kg/ha Euro/ha 100= MOY. TEMOIN RHIZOMANIE Lisanna KWS (ref NT) Steel (ref NT) Baribal (ref NT) MOYENNE REFERENCE NT Bambou BTS6365N BTS8645N Gaëlla KWS Helvetia KWS Palmier Puramax ppds (1) un chiffre élevé indique une cote favorable (2) Ref NT = variété référence tolérance nématode

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