Rapport annuel Agence pour la promotion de l innovation CTI 2010

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1 Rapport annuel Agence pour la promotion de l innovation CTI 2010

2 Sommaire I Avant-propos de Klara Sekanina une année placée sous le signe du changement 4 Faits et données chiffrées 6 Pôles et thèmes spéciaux 10 II CTI Sciences de la vie essor des technologies médicale et agroalimentaire 12 Histoire d une réussite à la pêche aux molécules 14 III CTI Enabling Sciences nouvelles perspectives grâce aux innovations interdisciplinaires 16 Histoire d une réussite: la carte de visite numérique Networking IV CTI Microtechnologies et nanotechnologies un élan pour de nouveaux marchés de croissance 20 Histoire d une réussite: son 3D «out of the box» 22 V CTI Ingénierie une forte demande de la part des nombreux champs d application 24 Histoire d une réussite: le plasma qui ennoblit les textiles 26 VI CTI Start-up les meilleures jeunes entreprises de Suisse 28 Histoire d une réussite: auxiliaire médical numérique 30 VII CTI Entrepreneurship le réseau de formation continue et de recherche 32 Histoire d une réussite: entrée sur le marché de masse en un temps record 34 VIII Réseaux TST de la CTI des interlocuteurs compétents pour les PME 36 Liste des réseaux TST soutenus par la CTI 37 Histoire d une réussite: invisibles, mais capables de tout faire, les bactéries sont rendues accessibles grâce à une collection 39 IX Réseaux R&D de la CTI rassemblement des forces dans la recherche 41 Liste des réseaux R&D soutenus par la CTI 42 Histoire d une réussite: comment de nouveaux projets sont élaborés dans un réseau grâce à de bons contacts 44 X CTI Diversity Management la diversité comme facteur clé de l innovation 46 Les instruments de l agence pour la promotion de l innovation (CTI) 48 Coaches CTI Start-up 49 Equipes d experts CTI 50 Equipe d experts TST, réseaux R&D, Diversity Management 51 Responsables d édition

3 I Avant-propos I Une année placée sous le signe du changement 4 + Le calendrier était ambitieux. La version révisée de la loi sur l encouragement de la recherche et de l innovation, qui prévoit le détachement de la CTI du giron de l Office fédéral de la formation professionnelle (OFFT), est entrée en vigueur début Pour cette date, la CTI devait être constituée en tant que commission décisionnelle extraparlementaire disposant de son propre secrétariat et de son propre règlement intérieur. Durant l été, le Conseil fédéral a élu le nouveau présidium, la nouvelle direction ainsi que les 60 membres de la commission. Ensemble, nous avons dû mener à bien le processus de transformation initié par nos prédécesseurs en perturbant le moins possible les affaires courantes et la réalisation du mandat de prestations. Nous pensons y être parvenus. La CTI a réussi à renforcer sa position dans les domaines traditionnels. La collaboration avec le Fonds national suisse, et par conséquent avec l encouragement de la recherche de la Confédération, a par exemple encore été intensifiée. La coopération avec les écoles suisses de design et d architecture a également évolué favorablement. Dans ce domaine, le nombre de demandes de projet a plus que doublé. L évolution dans les domaines CTI Start-up et CTI Entrepreneurship est également réjouissante. Le programme de coaching mis au point par la CTI à l intention des jeunes entreprises rencontre un écho de plus en plus favorable auprès des créateurs d entreprises high-tech, tandis qu un nombre croissant d investisseurs et de bailleurs de capital-risque considère le label «CTI certified» comme un réel indicateur de qualité. Enfin, un événement majeur mérite d être mentionné. Le Medtech Event de la CTI a connu un succès retentissant. Les 450 visiteurs attestent que la CTI a réussi à créer une plate-forme nationale pour un secteur reconnu comme étant un moteur de la croissance économique. Une année placée sous le signe du changement n enregistre bien entendu pas que des succès. La restructuration interne a fortement sollicité toutes les parties concernées. La rotation du personnel a été importante et certains nouveaux processus de travail n étaient pas encore suffisamment aboutis. Cela s est notamment ressenti au niveau des approbations de projets. D un point de vue purement statistique, l année 2010 a été une année record, avec plus de 300 projets R&D approuvés et plus de 600 entreprises impliquées. Une analyse détaillée révèle toutefois qu il y a eu des ombres au tableau. Le contexte était celui d une augmentation des fonds de 21 millions de francs par le Conseil fédéral

4 dans le cadre des plans de relance conjoncturelle. La CTI a clairement annoncé que les mesures d encouragement spéciales prendraient fin en 2010, ce qui a généré une sorte de «peur panique de rester sur la touche» dans de nombreuses entreprises et provoqué une augmentation explosive du volume de demandes déposées auprès de la CTI. Les critères d approbation ont donc dû être durcis mi Avec du recul, nous réalisons que le catalogue de critères a été modifié de façon un peu abrupte, ce qui a engendré des frustrations bien compréhensibles dans certains secteurs de l économie. + 5 Le nouveau positionnement en tant que commission décisionnelle extraparlementaire élargit la marge de manœuvre de la CTI. Il implique toutefois aussi davantage de responsabilités et une plus grande obligation de rendre des comptes. C est la raison pour laquelle nous avons par exemple commandé une analyse d impact pour les réseaux TST au cours de l année Les évaluateurs externes fourniront les premiers résultats dans le courant de l année A compter de mi-2010, nous avons également procédé à une analyse détaillée visant à améliorer la procédure de requête, après que la solution basée sur Internet baptisée «Merlin» a dû être interrompue pour cause de problèmes techniques. Globalement, dans sa nouvelle forme juridique, la CTI ambitionne de tenir encore davantage compte des besoins de ses partenaires économiques et scientifiques afin de consolider durablement le transfert de savoir et de technologie dans les entreprises suisses. Passer en revue l année 2010, la première année après la grande crise financière et économique, constitue pour nous une source d encouragement. L économie suisse a connu un brillant redressement. Des produits de meilleure qualité et des procédés de fabrication plus efficaces ont débouché sur une augmentation des parts de marché et des exportations. Des centaines d entreprises, des start-up aux grands groupes, ont continué à miser sur la créativité et l innovation, même dans les années les plus critiques. Dr Klara Sekanina Directrice du secrétariat de la CTI

5 I Faits et chiffres Activités de promotion 6 + Nombre % Coûts des Subvention Contribution de projets en fédérale en l économie en mio. CHF mio. CHF mio. CHF Demandes d encouragement déposées 780 Subventions fédérales demandées 247,8 Demandes approuvées 343 Proportion de projets approuvés 44 Proportion de subventions fédérales allouées 41 Projets arretés 3 0,9 Coûts financement des projets approuvés 234,9 100,4 134,6 Entreprises impliquées (dans les projets approuvés) 667 PME impliquées, < 250 collaborateurs (dans les projets approuvés) Grandes entreprises impliquées, > 250 collaborateurs (dans les projets approuvés) Graphique 1: Demandes de subsides Graphique 2: Demandes approuvées Nombre 25 0 Enabling Sciences Ingénierie Microtechnologies et nanotechnologies Sciences de la vie Nombre Enabling Sciences Ingénierie Microtechnologies et nanotechnologies Sciences de la vie

6 Graphique 3: mio. CHF Financement des projets Contribution de l économie Subvention fédérale Enabling Sciences Ingénierie Microtechnologies et nanotechnologies Sciences de la vie + 7 Graphique 4: Projets approuvés par domaine d encouragement (total 343 projets) Microtechnologies et nanotechnologies 71 Enabling Sciences 98 Sciences de la vie 61 Ingénierie 113 Graphique 5: Projets approuvés selon les établissements de recherche Nombre Hautes écoles spécialisées Écoles polytechniques fédérales Universités CSEM Autres

7 I Faits et chiffres Graphique 6: Projets approuvés selon les établissements de recherche Nombre EPFZ HES Suisse orientale HES Zurich Graphique 8: Subsides fédéraux aux établissements de recherche mio. CHF Hautes écoles spécialisées Domaine EPF Universités EPFL CSEM HES Nord-ouest de la Suisse Graphique 7: Projets approuvés selon les établissements de recherche (total 343 projets) Autres HES Suisse occidentale Empa CSEM HES Berne HES Lucerne HES Suisse italienne SUPSI Uni Berne Uni Zurich Autres Uni St-Gall Uni Tessin Uni Bâle Uni Neuchâtel Uni Genève Uni Lausanne PSI Uni Fribourg Eawag Autres 1% CSEM 6% Hautes écoles spécialisées 51% Universités 10% Domaine EPF 32%

8 Graphique 9: Subsides fédéraux aux établissements de recherche (total 100,4 million de francs) Autres 1% CSEM 6% Hautes écoles spécialisées 49% Universités 10% Domaine EPF 34% + 9 Graphique 10: Entreprises participant pour la première fois Entreprises total Entreprises pour la 1 er fois Nombre Enabling Sciences Ingénierie Microtechnologies et nanotechnologies Sciences de la vie Graphique 11: Evolution du budget de la CTI 1) Demande de budget FRT Budget effectif (sans TST) Demande de budget FRI Budget effectif mio. CHF 1) y compris 21,5 mio. de CHF des mesures de stabilisation 2009

9 I Mesures de stabilisation de la Confédération I Pôles et thèmes spéciaux 10 + Sur le plan économique, 2010 est l année de la reprise rapide après la crise financière et économique. Pour les entreprises, 2010 a également été une année placée sous le signe de l innovation. Cela a débouché sur un nouveau record d encouragement de projets par la CTI: 780 demandes ont été soumises, ce qui représente un record absolu par rapport aux années précédentes. Le nombre de projets approuvés, soit 343, était quant à lui de 8% supérieur aux chiffres de l année précédente, qui étaient déjà excellents. On peut toutefois distinguer une nette dichotomie au cours de l année Les premiers mois exceptionnellement dynamiques ont été suivis par une diminution drastique, tant au niveau des demandes qu au niveau des approbations. En 2010, l accession au nouveau statut de commission décisionnelle extraparlementaire de la CTI a constitué un grand défi. Même si la transition a engendré une charge de travail considérable pour les collaborateurs, les affaires courantes ont non seulement été poursuivies en 2010, mais des projets supplémentaires ont été menés à bien. Ces nouveaux projets comprennent notamment le chèque d innovation pour le domaine de la Cleantech, l intensification de la collaboration avec le Fonds national suisse (FNS), ainsi que la réalisation de plusieurs évaluations, par ex. des réseaux TST et R&D. Certaines des innovations qui en découlent seront déjà lancées en Chèque d innovation En novembre 2009, les participants à la Conférence sur l innovation, conviés par la conseillère fédérale Doris Leuthard, ont pris la décision d encourager le domaine de la Cleantech. L une des mesures en découlant est le chèque d innovation Cleantech lancé par la CTI au cours de l été Le chèque d innovation a permis à des petites et moyennes entreprises (PME) de solliciter des prestations en recherche et développement auprès d institutions publiques de recherche pour un montant maximal de CHF par chèque. La quantité de chèques était limitée à 133. Cet instrument doit inciter les PME à travailler en collaboration avec des institutions de recherche dans le domaine de l innovation et à faire leurs premières expériences. Cet objectif a été pleinement atteint. Le chèque d innovation a rencontré un vif succès auprès des PME. Grâce aux chèques, 40% des entreprises ont collaboré avec une haute école pour la première fois. 63% des partenaires commerciaux étaient de petites et microentreprises. 84% des utilisateurs faisaient appel aux services de la CTI pour la première fois. Le chèque d innovation s est donc avéré être un instrument répondant bien au besoin des PME qui était de disposer d un accès non bureaucratique et simple au transfert de savoir et de technologie. Durcissement de la procédure d approbation Le nombre exceptionnellement élevé de demandes déposées au début de l année 2010 a contraint la CTI à durcir la procédure d approbation. A partir du mois de mai, les critères d encouragement éprouvés (potentiel d innovation, importance du marché et qualité scientifique) ont été appliqués de manière plus stricte. Par ailleurs, un classement des projets a été introduit dans les domaines d encouragement. Les équipes d experts ont établi un classement des demandes R&D dignes d être encouragées, en tenant compte en priorité de leur potentiel d innovation. Les demandes de R&D figurant au bas du classement ont été exclues du financement par des contributions fédérales. Avec cette pratique, 23 projets ont reçu la mention «approved but not funded». Au cours du deuxième semestre, le nombre de demandes a nettement chuté, tous domaines d encouragement confondus. Plusieurs causes sont à l origine de cette diminution. Elle s explique notamment par l attitude attentiste tactique de certains requérants potentiels qui avaient entendu parler du durcissement de la procédure d approbation. Mais d autres raisons peuvent être identifiées. Le grand nombre de projets approuvés en 2009 et au cours des premiers mois de 2010 a épuisé les ressources

10 de nombreuses institutions de recherche et entreprises. Dans les entreprises, cet essor a en outre eu des répercussions au cours du second semestre. Au vu de la forte augmentation de la demande, elles manquaient souvent de temps pour initier de nouveaux projets d innovation. Mise au point d un nouvel outil pour la procédure de requête A partir de mi-2010, la CTI a procédé à une analyse détaillée de la plate-forme Internet Merlin utilisée pour la procédure de requête depuis L outil a été désactivé en septembre en raison de divers problèmes techniques et du caractère inapproprié de l interface utilisateur. A compter de ce même mois, la CTI est repassée à l ancienne procédure de dépôt des requêtes. Dans la procédure en deux étapes également introduite en 2009, un grand nombre de requérants n avaient pas réussi à communiquer les points décisifs pour l évaluation dans un résumé, ce qui avait entraîné le refus des requêtes correspondantes. Sur la base de l analyse, une nouvelle solution plus facile d utilisation est en cours d élaboration. Cet outil doit être lancé dans le courant de l année Collaboration CTI FNS En 2010, la collaboration avec le Fonds national suisse (FNS) a encore été intensifiée. L objectif consiste à garantir une transition sans faille de l encouragement de projets, qui vont de la recherche axée sur les connaissances à l application. Les évaluations pour la période de projet montrent qu environ 5% des subventions fédérales pour la R&D de la CTI sont attribués à d anciens projets de recherche du FNS. La CTI s attend à un accroissement de cette proportion en raison de l augmentation de la mise en œuvre dans les pôles de recherche nationaux (PRN) du FNS. En outre, le FNS prévoit de renforcer l encouragement des programmes nationaux de recherche (PNR) orientés vers l application. En 2010, 17% des projets encouragés par la CTI provenaient de travaux de recherche financés à l origine par le FNS. La collaboration a pu être renforcée en se basant notamment sur les expériences faites dans le cadre du programme DORE (DO REsearch), via lequel le FNS encourage la recherche axée sur la pratique dans les hautes écoles spécialisées et les hautes écoles pédagogiques jusqu à l automne Le point d orgue de cette collaboration a été le lancement réussi du programme national de recherche PNR 62 «Matériaux intelligents», géré conjointement par le FNS et la CTI. En 2010, 21 équipes ont déjà pu commencer à travailler sur leurs projets approuvés. En outre, la CTI et le FNS ont mis en place une collaboration plus étroite entre leurs experts. Un échange d informations a par ailleurs été organisé entre les personnes responsables du transfert de savoir et de technologie au sein de la CTI et les pôles de recherche nationaux du FNS. Secrétariat de la CTI L ordonnance relative à la loi sur l encouragement de la recherche et de l innovation (O-LERI) est entrée en vigueur début L équipe a dû remplir la condition à cette entrée en vigueur, à savoir le détachement de la CTI de l administration fédérale centrale, tout en gérant les affaires courantes. La charge de travail était à ce point élevée qu elle a entraîné une nette augmentation du taux de rotation. Toutefois, grâce au précieux soutien de l OFFT, la CTI a pu acquérir son autonomie au cours du deuxième semestre de l année. Au printemps déjà, le Conseil fédéral avait élu Walter Steinlin au poste de président de la CTI. Il a ensuite nommé Klara Sekanina directrice du secrétariat. Au terme de ce processus intensif, la CTI dispose aujourd hui de fondations solides sur lesquelles elle peut construire son avenir.

11 II CTI Sciences de la vie II CTI Sciences de la vie essor des technologies médicale et agroalimentaire 12 + En 2010, le nombre de demandes de subventions a légèrement augmenté dans le domaine «Sciences de la vie» par rapport à l année précédente. Toutefois, sur les 136 demandes déposées, seules 61 ont été approuvées. Le taux d approbation a ainsi chuté de manière significative à 45% (2009: 53%). Le nombre d approbations n a pas atteint celui de l année précédente où 70 projets avaient été soutenus. Le durcissement de la procédure d approbation pour des raisons budgétaires a eu une nette influence sur le domaine «Sciences de la vie». Cela s explique par le fait que le développement de nouveaux produits des sciences de la vie prend généralement plus de temps et est plus exposé aux risques que les autres branches technologiques. Ce sont précisément les projets de ce genre qui ont été rejetés pour cause de rigueur budgétaire. Les demandes émanaient essentiellement du domaine de la technologie médicale, suivi de celui de la biotechnologie. La tendance du nouveau domaine de la technologie des denrées alimentaires est réjouissante: en 2010, le nombre de demandes de qualité a progressé grâce aux efforts de recherche consentis par les hautes écoles, notamment par l EPFL. En outre, la CTI a pu s adjoindre dans ce domaine les services d un éminent expert international en la personne du Prof. EPF Erich J. Windhab. Le CTI Medtech Event 2010 a rencontré un franc succès. Le nombre de participants a augmenté de 30% par rapport à l année précédente pour atteindre 450 personnes. Organisée au Casino de Berne, cette manifestation a été consacrée aux start-up, un sujet présenté de manière exhaustive par Urs Althaus (Head Coach CTI Start-up). Le thème central était ainsi en phase avec le moment fort de la journée: la remise du CTI Medtech Award. Les partenaires économiques des trois projets finalistes étaient de jeunes entrepreneurs. La société genevoise MaestroHeart a mis au point avec l EPFL un cathéter d un genre nouveau qui facilite la chirurgie cardiaque. Basée à Lausanne, la société Nanopowers collabore avec le Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) et d autres partenaires de l enseignement supérieur pour développer un sphincter artificiel destiné à traiter l incontinence urinaire. Le lauréat du Medtech Award 2010 est la société Compliant Concept de Dübendorf. Conçu avec l Empa, l EPFZ et le Centre suisse des paraplégiques de Nottwil, son lit évite la formation d escarres chez les patients alités. En marge du Medtech Award, un Best Poster Award a également été décerné pour la première fois. Ce prix a été remis à une équipe de la société zurichoise Virtamed et de l EPFZ qui a présenté son projet de simulation informatisée d une arthroscopie du genou. Introduite en 2011, la nouvelle ordonnance relative à la loi sur l encouragement de la recherche et de l innovation apporte des améliorations significatives. Les dispositions concernant la propriété intellectuelle seront ainsi plus intéressantes pour les entreprises, un premier critère très important pour les sociétés actives dans les sciences de la vie. Par ailleurs, la CTI étendra son spectre d encouragement aux études cliniques de plus petite envergure. Ces mesures raviveront l encouragement dans le domaine de la biotechnologie. Le succès de sociétés de biotechnologie encouragées par la CTI dans le passé démontre la pertinence de cette mesure. La société Molecular Partners, qui a développé une alternative aux médicaments anticorps, en est un bon exemple. La CTI a soutenu son travail en 2005 dans le cadre du programme «CTI Discovery Projects». Aujourd hui, l entreprise compte parmi les sociétés suisses de biotechnologie les plus prometteuses. Jusqu à fin 2010, des bailleurs de capital-risque ont ainsi investi pas moins de 64,5 millions de francs dans cette entreprise zurichoise.

12 CTI Sciences de la vie faits et chiffres Nombre % Coûts des Subvention Contribution de projets en fédérale en l économie en mio. CHF mio. CHF mio. CHF Demandes de subsides présentées 136 Demandes approuvées 61 Projets arretés 1 Proportion de projets approuvés 45 Coûts financement des projets approuvés 44,7 18,8 25, Graphique 12: Projets approuvés dans les domaines de recherche Sciences de la vie (total 61) Agriculture 6 Technologie des denrées alimentaires, alimentation 5 Technique médicale 33 Biotechnologie, biochimie, pharmacologie 17

13 II CTI Sciences de la vie A la pêche aux molécules 14 + Accélérer la découverte de substances pharmaceutiques. Les petites molécules organiques sont des substances pharmaceutiques idéales. Néanmoins, la recherche des substances appropriées est longue et onéreuse. Cela pourrait toutefois changer grâce à un nouveau procédé de la société Philochem SA qui se base sur des bibliothèques de molécules codées par l ADN. Dans la lutte contre les agents pathogènes, le système immunitaire de l organisme mobilise notamment des anticorps. Pour qu ils aient un effet thérapeutique, les anticorps doivent pouvoir se lier à une protéine spécifique de l envahisseur. C est la condition sine qua non pour qu une interaction ait lieu. Les pharmaciens ont recours au même principe pour développer de nouveaux médicaments: chaque nouvelle substance doit être adaptée à la protéine cible, comme une clé dans une serrure. Même les petites molécules organiques comme le paracétamol, un ingrédient intervenant dans de nombreux analgésiques, peuvent se lier de façon très spécifique. Contrairement aux plus grosses substances, les petites molécules peuvent aussi pénétrer dans les cellules. La recherche des molécules appropriées est très exigeante d un point de vue technique. Jusqu ici, seuls les grands groupes pharmaceutiques disposaient des ressources nécessaires pour y parvenir. A l aide de systèmes robotisés à grande échelle, ils testent des milliers de substances pour déterminer celles qui conviennent. Dans le cadre d un projet financé par la CTI, des chercheurs de Philochem SA et d un groupe de travail de l Institut für Pharmazeutische Wissenschaften (IPW) de l EPFZ ont développé une nouvelle technique permettant d accélérer considérablement cette recherche. «Plus d un million de petites molécules organiques peuvent être testées très rapidement», explique Luca Mannocci, le chimiste de Philochem. La bonne clé pour la bonne serrure Ce procédé repose sur des bibliothèques de molécules codées par l ADN. L idée de telles bibliothèques existe déjà depuis les années 1990, mais il manquait jusqu ici les bonnes méthodes pour les créer. Cette lacune est maintenant comblée: grâce à ce nouveau procédé, les chercheurs ont déjà réussi à identifier une petite molécule organique pouvant être utilisée comme agent actif contre les inflammations pathologiques telle que l arthrite rhumatoïde. «Nous pêchons la molécule adaptée parmi une grande sélection de candidats», explique le professeur Dario Neri de l IPW. A cette fin, les chercheurs créent différentes «bibliothèques» composées de plus d un million de molécules organiques et les mettent en contact avec la protéine cible dans une éprouvette Eppendorf contenant seulement un demi millilitre de substance. Certaines molécules de la bibliothèque se lient alors à la protéine cible et d autres non. Celles qui ne se sont pas liées sont exclues de l étape suivante; il ne reste alors que les «clés» qui s insèrent dans la «serrure». «Il ne nous reste ensuite plus qu à trouver lesquelles correspondent», déclare Luca Mannocci.

14 Identifiées par un «code-barres» univoque Pour cela, chaque molécule de la bibliothèque doit préalablement avoir été munie d un code issu de son ADN dans le même ordre d idée que le système des code-barres des supermarchés. Celui-ci permet d identifier clairement chaque molécule. Mais comme les bibliothèques sont très grandes et que, généralement, plusieurs molécules peuvent se lier à la protéine cible, il faut parfois décrypter quelques millions de codes pour déterminer la bonne molécule. Afin d accélérer ce processus laborieux, Luca Mannocci utilise le séquençage à haut débit. Il a été le premier scientifique au monde à appliquer ce procédé connu depuis longtemps au domaine des bibliothèques de molécules codées par l ADN. Le succès lui a donné raison: avec cette méthode performante, les chercheurs peuvent désormais décrypter plusieurs milliers de codes en une seule journée. Philochem s ouvre ainsi un champ de recherche très prometteur. Pour l instant, le procédé n en est qu à sa phase initiale. «Le développement ciblé de substances thérapeutiques n est pas encore à l ordre du jour», souligne Dario Neri. Il faut d abord peaufiner et établir la méthode. Philochem propose actuellement des services pour les entreprises pharmaceutiques qui souhaitent rechercher des substances pour leurs propres protéines cibles dans les bibliothèques de molécules La protéine cible (en haut à droite) se lie à une petite molécule organique. Celle-ci peut être identifiée par son «code-barres». (Source: mis à disposition)

15 III CTI Enabling Sciences III CTI Enabling Sciences développement grâce aux innovations interdisciplinaires 16 + Après l année record 2009 qui a pu profiter des mesures de stabilisation, le dépôt de demandes pour les «Enabling Sciences» a encore augmenté d un tiers en Les experts ont en moyenne traité plus de 20 demandes lors de onze réunions, au lieu des dix habituelles, et en ont même examiné 42 durant le mois de mars. Lors des trois dernières réunions, le nombre de demandes à évaluer est retombé à environ 15 par fois. Le taux d approbation a diminué de 9% par rapport à l an dernier pour s élever à 39%, un recul dû principalement au durcissement de la procédure d approbation pour des raisons budgétaires. Malgré cela, le nombre d approbations est passé de 90 en 2009 à 98 en Seuls quatre projets ont été classés «approved but not funded» dans le domaine «Enabling Sciences». Comme en 2009, 54 des projets approuvés étaient issus des technologies de l information et de la communication. Les tendances actuelles comme le Web 2.0 ou les médias sociaux y étaient représentées au même titre que le sujet récurrent de la sécurité. La qualité des projets indique que la Suisse est très innovante dans le secteur des TIC, même si le grand public en a rarement conscience. Avec le soutien de la CTI, la société genevoise Sensometrix et ses partenaires de recherche développent par exemple une solution biométrique capable d identifier très rapidement et efficacement les vaisseaux sanguins parcourant la paume d une main. La société EM Microelectronic-Marin du groupe Swatch est un autre exemple prometteur. En collaboration avec la Zürcher Fachhochschule à Winterthour, elle a développé une télécommande sans pile pour l électronique de divertissement. Cet appareil produit lui-même le courant dont il a besoin pour fonctionner: l électricité provient du mouvement de prise en main de la télécommande. Trois autres secteurs des «Enabling Sciences» se sont distingués: le secteur «Gestion d entreprise et finances» (14 projets approuvés), «Design et architecture» (13 projets approuvés) et «Economie, sciences sociales, santé» (11 projets approuvés). Les secteurs «Gestion publique et tourisme» et «Production intégrée et logistique» ont totalisé seulement trois projets approuvés chacun. Par ailleurs, il convient de souligner la forte progression par rapport à l année précédente des secteurs «Design et architecture» et «Economie, sciences sociales, santé». En 2009, seuls 16 projets concernaient ces domaines alors qu ils étaient 24 en Ces chiffres montrent que l encadrement intensif commence à porter ses fruits. En effet, la CTI accorde une grande importance à l accompagnement des requérants de ces domaines qui n ont encore jamais collaboré avec elle. L encadrement débute par une brève séance de consultation lorsque des requérants potentiels s intéressent pour la première fois à la possibilité d un encouragement CTI. Les projets des domaines créatifs que sont le design, l architecture et l art sont souvent interdisciplinaires et peuvent donc aussi devenir des moteurs pour les innovations techniques, comme le prouve cet exemple du domaine du design. Dans le cadre d un projet CTI démarré en 2010, la section design de la Hochschule Luzern, l Institut für Produktdesign, Entwicklung und Konstruktion de la Hochschule für Technik de Rapperswil et des partenaires industriels tels qu Oerlikon Saurer, une entreprise de construction mécanique, et Jakob Schlaepfer, une entreprise de textile traditionnelle de St-Gall, collaborent sur une technologie permettant l impression des couleurs en trois dimensions sur les tissus. Jusqu ici, de telles structures de couleurs plastifiées nécessitaient un long travail manuel. Ce projet ouvre la voie à de nouvelles possibilités de réalisations textiles et permet le développement d une nouvelle technique. Il reste encore un beau potentiel à exploiter pour ces projets novateurs, notamment dans le domaine du design. La CTI entend renforcer ce secteur dans les années à venir et continuer à soutenir les requérants. Dès 2011, ce soutien sera très demandé, car le programme DORE du Fonds national suisse arrive à expiration. Ces dernières années, il a encouragé des projets similaires dans les domaines de la santé, du travail social, de l art et du design. C est pourquoi il est probable qu un nombre accru de chercheurs se tourneront vers la CTI.

16 CTI Enabling Sciences faits et chiffres Nombre % Coûts des Subvention Contribution de projets en fédérale en l économie en mio. CHF mio. CHF mio. CHF Demandes de subsides présentées 252 Demandes approuvées 98 Projets arretés 0 Proportion de projets approuvés 39 Coûts financement des projets approuvés 61,1 26,7 34, Graphique 13: Projets approuvés dans les domaines de recherche Enabling Sciences (total 98) Economie, sciences sociales, santé 11 Technologies de l information et de la commu nication 54 Production intégrée et logistique 3 Gestion publique et tourisme 3 Design et architecture 13 Gestion d entreprise et finances 14

17 III CTI Enabling Sciences La carte de visite numérique Networking Gérer des contacts et entretenir son réseau prend beaucoup temps. Or, le temps fait souvent défaut. L entreprise Poken pourrait changer la donne. Sa carte de visite numérique permet de récolter les contacts et de les ajouter aux réseaux créés sur les plateformes de médias sociaux sur simple pression d une touche. Les coordonnées s échangent souvent par carte de visite. Avec le temps, les contacts s accumulent et leur gestion se complexifie. Si une personne du réseau change de poste, il n est pas rare d en perdre la trace faute d avoir ses nouvelles coordonnées. Pour éviter cela, Stéphane Doutriaux a créé en 2007 l entreprise Poken qui a reçu le label CTI Start-up en Son objectif était de trouver une façon de saisir les données de contact de façon dynamique et de les gérer facilement. Dans le cadre d un projet CTI, son entreprise a développé en collaboration avec la Haute Ecole d Ingénierie et de Gestion du Canton de Vaud (HEIG-VD) la technologie nécessaire et l a intégrée dans les «pokens». Il s agit de petits appareils qui échangent des données sans fil lorsqu ils sont mis en contact. Les contacts sont enregistrés sur un site web et peuvent y être gérés. Comme sur Xing ou LinkedIn, les participants y disposent chacun de leur propre profil. De cette façon, les gens ne perdent plus contact en cas de changement d adresse ou de numéro de téléphone. Sur simple pression d une touche, les contacts peuvent aussi être intégrés aux réseaux sociaux tels que Facebook. L utilisation dans des programmes comme Outlook est également possible. Pas un substitut des cartes de visite «Nous nous adressons au marché de l événementiel, des foires et des conférences. Les sponsors ou les organisateurs d événements utilisent les pokens comme un service pour améliorer leur réseau», explique Stéphane Doutriaux. La technologie permet aussi de compiler des informations sur la manière dont les contacts s établissent entre les visiteurs de la manifestation. Les clients commerciaux comme Microsoft, BMW ou Deloitte représentent la plus grande part de la clientèle aux côtés de cabinets de conseil et de sociétés d organisation d événements. «Nous sommes actifs dans près de 25 pays et sommes en train de constituer un réseau de représentants», ajoute Stéphane Doutriaux. Pour l échange numérique d informations, l efficacité est essentielle. Après une réunion, il n est plus nécessaire de scanner des cartes de visite ou de saisir manuellement les coordonnées récoltées. Le but des pokens n est toutefois pas de remplacer les cartes de visite classiques. Stéphane Doutriaux: «Un poken est un outil supplémentaire aidant à mieux s organiser et à consigner l identité des personnes rencontrées.»

18 Entrer en contact Pour que l échange d informations fonctionne parfaitement, il est nécessaire de disposer d une technologie adaptée. «Un des plus gros défis a été l alimentation électrique», se rappelle Bertrand Hochet. En tant que partenaire de recherche, il était responsable de l application technique avec son équipe de la Haute Ecole d Ingénierie et de Gestion du Canton de Vaud. Une fois le contact établi entre deux pokens, seul un faible niveau d énergie est nécessaire pour maintenir la communication. Mais avant cela, les appareils doivent détecter la présence d un partenaire de communication. Ce premier contact nécessite un apport d énergie bien plus important. «Dès qu il s agit de communication sans fil, l alimentation électrique est une préoccupation centrale. C est pourquoi ce mécanisme de détection était très intéressant pour nous», déclare Bertrand Hochet Nouveaux produits Stéphane Doutriaux a de nombreux projets pour son entreprise. Dans un proche avenir, il entend commercialiser de nouveaux produits équipés de la technologie poken: «L un d entre eux aura la taille d une carte de crédit et pourra servir de carte de membre, par exemple.» Des apps sont également prévues afin de permettre aux téléphones portables d être utilisés comme des pokens. Stéphane Doutriaux explique sa stratégie: «Nous diffusons la technologie sur différentes plateformes pour que le service puisse être utilisé dans n importe quel environnement.» Les pokens échangent des données sans fil lorsqu ils sont mis en contact. (Source: Poken SA) Lors de la réalisation technique, l alimentation électrique était un défi majeur s ajoutant à celui de la miniaturisation. (Source: Poken SA)

19 IV CTI Microtechnologies et nanotechnologies IV CTI Microtechnologies et nano technologies un élan pour de nouveaux marchés de croissance 20 + Le premier semestre de 2010 a vu le nombre de demandes augmenter continuellement dans le domaine des microtechnologies et des nanotechnologies par rapport à l année précédente. Avec 13,6 millions de francs suisses, le volume d encouragement du premier semestre a ainsi représenté une part importante du budget total. Suite au durcissement des critères de sélection pour des raisons budgétaires et à l introduction d un classement, cette valeur a nettement diminué. Le montant des subventions fédérales attribuées ne représentait plus que 8,5 millions de francs au second semestre. S élevant à 50% en 2010, la part de subvention a ainsi diminué par rapport à Le montant moyen des subventions par demande, à savoir CHF , a aussi reculé par rapport à En 2010, les principaux bénéficiaires de la promotion CTI ont été le domaine de l optique et de la technologie laser avec 32% des projets soutenus, suivi par celui des nanomatériaux et des nanorevêtements avec 22%, puis par celui de la microélectronique avec 15% et celui des MEMS avec 14%. La technologie laser et les éléments optiques correspondants constituent un moteur de croissance mondial où la Suisse est bien positionnée. Ces dernières années, de nombreuses sociétés prospères internationalement ont été créées dans des secteurs de niche. Celles-ci ont introduit une multitude d innovations en collaboration avec les hautes écoles, ceci en partie grâce aux projets CTI. Le nombre de demandes dans ce domaine a augmenté ces dernières années, à tel point que l équipe d experts compétente de la CTI a dû être renforcée. Un bon exemple de sociétés suisses reconnues internationalement dans ce domaine est l entreprise zurichoise Exalos créée en Elle s est spécialisée dans les diodes superluminescentes ou SLED (Superluminescent Light Emitting Diodes) qui cumulent les avantages des diodes laser et des LED. Les SLED sont notamment utilisées dans les systèmes de navigation et pour les systèmes d imagerie médicale. C est dans le cadre d un projet CTI que l entreprise a développé la première SLED bleue au monde en collaboration avec l EPFL. En 2010, Exalos a commercialisé les premiers produits issus du projet. Outre celui de l optique, le domaine des nanomatériaux et des nanorevêtements a aussi connu une belle année Bien que ce domaine ait été nouvellement introduit en 2010, il a représenté près d un quart des projets approuvés. La traditionnelle conférence annuelle sur les MNT «The Impact of Miniaturization» n a pas eu lieu en La cause n est pas une désaffection du public, mais plutôt une volonté de réorganisation. Dès 2011, la manifestation annuelle se déroulera ainsi conjointement avec l événement national «Swiss NanoConvention». L objectif est de rassembler toutes les personnes intéressées par le domaine des microtechnologies et des nanotechnologies dans un forum commun et de créer une vaste plateforme où l économie et la recherche pourront se rencontrer. La manifestation commune a eu lieu pour la première fois en mai 2011.

20 CTI Microtechnologies et nanotechnologies faits et chiffres Nombre % Coûts des Subvention Contribution de projets en fédérale en l économie en mio. CHF mio. CHF mio. CHF Demandes de subsides présentées 143 Demandes approuvées 71 Projets arretés 0 Proportion de projets approuvés 50 Coûts financement des projets approuvés 52,4 22,1 30, Graphique 14: Projets approuvés dans les domaines de recherche Microtechnologies et nanotechnologies (total 71) Nanomaterialien 1 Ingénierie des systèmes 6 Nanotechnologies 11 Electronique, opto - électronique, technique des senseurs 40 Techniques de microsystèmes 13

21 IV CTI Microtechnologies et nanotechnologies Son 3D «out of the box» 22 + Si les chaînes stéréo encombrantes étaient encore un must dans les salons il y a 20 ans, les consommateurs privilégient aujourd hui les installations compactes. Les chaînes modernes doivent se fondre dans le décor tout en fournissant un son de qualité. Ce défi est possible grâce à une micropuce. On associe souvent un son envoûtant à des installations stéréo chères, encombrantes et difficiles à câbler. Or, les nouvelles générations de chaînes compactes offrent aujourd hui déjà un son de qualité à un prix abordable. Pour les fabricants, le défi consiste à construire de petits appareils dont les hautparleurs intégrés produisent un son de qualité perçu de la même manière où que l on soit dans une pièce. «Dans les salles de concert, les musées ou les théâtres, nous obtenons cet effet avec des installations de son 3D», explique Matthias Rosenthal de Sonic Emotion. «Nous équipons les murs d une pièce de nombreux haut-parleurs et générons ainsi des fronts d ondes créant une audition stéréophonique naturelle. Les différents signaux sonores sont identifiables correctement sur le plan acoustique.» En 2005, la société Sonic Emotion a obtenu le label CTI Start-up avec ce premier produit. Il y a trois ans, elle a eu l idée d amener cette expérience audio sur le marché des biens de consommation. «Comme travailler avec de nombreux haut-parleurs différents reviendrait trop cher, nous générons un champ acoustique virtuel à partir d un seul appareil», explique Matthias Rosenthal. «Nous nous basons sur la synthèse de champs d ondes. Il s agit d une technologie permettant de générer des fronts d ondes acoustiques depuis plusieurs haut-parleurs alignés.» Il faut pour cela un algorithme qui traite les signaux audio avant qu ils soient diffusés par six haut-parleurs réunis dans le même boîtier. Cette prouesse est possible grâce à une micropuce développée dans le cadre d un projet CTI en collaboration avec la FHNW. La difficulté n a toutefois pas été l algorithme proprement dit, comme l explique Karl Schenk, directeur de l Institut für Mikroelektronik de la Fachhochschule Nordwestschweiz: «Le défi consistait à modifier l algorithme existant pour qu il tienne sur une micropuce et puisse être exécuté rapidement.» Les avantages de la micropuce L algorithme de base existait déjà sous forme de logiciel. Celui-ci nécessitait toutefois une très grande puissance de calcul qui ne pouvait être atteinte que grâce à des processeurs standard onéreux. Intégrer cet algorithme sur une micropuce était une étape importante vers la commercialisation. Il s agissait surtout de mettre au point une solution performante à prix abordable, tout en tenant compte de

22 la protection contre la copie. «Lorsque l algorithme tourne sur un processeur sous forme de logiciel, il peut être copié relativement facilement», souligne Karl Schenk, «en revanche, copier une puce est bien plus difficile.» En outre, la puce offre l avantage de pouvoir équiper n importe quel appareil d un son 3D. Matthias Rosenthal: «Notre micropuce peut être intégrée dans n importe quel appareil parce qu elle se place entre l amplificateur et l entrée du signal.» Les fabricants de chaînes stéréo peuvent ainsi très facilement munir leurs produits d un son 3D. La puce analyse les signaux d entrée et distribue l onde de façon homogène dans la pièce via les haut-parleurs. Le résultat est un son spatial uniforme où que l on soit dans la pièce Une évolution dans la tendance Les premiers produits équipés de cette puce sont commercialisés depuis le milieu de l année dernière. Les appareils Lenco, Scott, Pinell, Haier et Coby utilisent déjà la technologie de son 3D de Sonic Emotion. Matthias Rosenthal voit un grand potentiel pour l avenir: «Au mieux, les gens ont une grosse chaîne Hi-Fi coûtant plus de CHF et installée traditionnellement au salon. Mais on aime aussi avoir un bon son à différents endroits, par exemple dans la chambre d enfant, à la cuisine ou dans la voiture.» C est pourquoi Sonic Emotion vise d abord de telles utilisations. Dans un second temps, la société s attaquera au secteur du haut de gamme, mais celui-ci ne représente que 10 à 15% du marché global. A l heure actuelle, la plupart des utilisateurs finaux veulent une bonne qualité audio avec un appareil compact englobant toutes les fonctions, du lecteur DVD aux haut-parleurs en passant par l ampli. «Les concepts à la mode actuellement sont les home cinémas dans une boîte et les stations d accueil», déclare Matthias Rosenthal. «Ils se renforceront encore ces prochaines années et nous nous inscrivons parfaitement dans la tendance.» La puce offre l avantage de pouvoir équiper n importe quel appareil d un son 3D. (Source: mis à disposition) Les appareils Lenco utilisent déjà la technologie de son 3D de Sonic Emotion. (Source: mis à disposition)

23 V CTI Ingénierie V CTI Ingénierie une forte demande de la part des nombreux champs d application 24 + Déjà spectaculaire en 2009, le nombre de demandes et de traitements de projets a de nouveau été dépassé en Le chiffre record de demandes est passé de 192 à 249, celui des approbations de 89 à 113, et toutes deux auraient pu être encore plus nombreuses. Conséquence directe du durcissement de la procédure d approbation pour des raisons budgétaires, 16 projets ont dû être classés comme «approved but not funded». Les faibles chances d obtenir une réponse positive pour un encouragement ont également conduit à un recul du nombre des demandes. Si jusqu à 25 demandes par mois étaient déposées au début de l année, il n y en a eu que 10 le mois le plus calme, à savoir en novembre. Alors qu en 2009, la majorité des demandes de subventions ont émané des domaines de l industrie des machines, des équipements électriques et des métaux, l année 2010 a été marquée par une répartition plus équilibrée entre les branches, notamment au niveau des demandes approuvées. Dans de nombreuses demandes, il est clairement apparu que de multiples partenaires chargés de la mise en valeur évoluaient dans des secteurs d activité matures. Dans ces secteurs, les innovations présentent des progrès graduels sur le plan technique. Pour déterminer avec objectivité le degré d innovation de telles nouveautés progressives, les experts ont légèrement adapté leurs critères d évaluation. Ils évaluent de plus en plus les projets en fonction de leur capacité à offrir une différenciation durable sur le marché et une réussite économique intéressante pour le partenaire chargé de la mise en valeur. L ingénierie étant par définition une discipline orientée vers l application, il n est pas toujours facile de différencier l ingénierie comme prestation de services proposée par une haute école pour un client de la recherche orientée vers l application. Afin de pouvoir prendre des décisions fondées, des critères ont été mis en place à ce niveau également. Pour avoir de bonnes chances d être approuvé, un projet doit apporter une contribution significative au développement d une technologie. En règle générale, les résultats de recherches antérieures sont directement mis au profit des projets correspondants. Pour ce faire, il faut qu un institut de recherche ait bâti son savoir-faire pendant des années dans un domaine spécifique. A l heure actuelle, les hautes écoles spécialisées sont elles aussi capables de mettre en œuvre des projets présentant un haut degré d innovation. Ces dernières années, des structures performantes dans diverses disciplines y ont vu le jour. Outre des ingénieurs bien formés et souvent jeunes, les laboratoires disposent d excellentes infrastructures. De plus, les HES ont commencé à se spécialiser et, grâce à un savoir-faire approfondi, elles disposent des conditions nécessaires pour développer de nouvelles idées innovantes dans leurs domaines de spécialité. En 2010, le domaine de promotion «Ingénierie» a été marqué par l effet particulier des mesures finissantes dans le cadre du 2e programme de stabilisation de la Confédération, qui a conduit à une forte croissance suivie d un recul sensible des requêtes. En 2011, la situation devrait se normaliser. En principe, les perspectives sont effectivement bonnes. Cette constatation n est pas le simple fait des améliorations constantes observées dans les HES, mais découle également des activités d innovation convaincantes proposées par les entreprises suisses, de la petite entreprise de 20 employés au grand groupe international.

24 CTI Ingénierie faits et chiffres Nombre % Coûts des Subvention Contribution de projets en fédérale en l économie en mio. CHF mio. CHF mio. CHF Demandes de subsides présentées 249 Demandes approuvées 113 Projets arretés 2 Proportion de projets approuvés 45 Coûts financement des projets approuvés Graphique 15: Projets approuvés dans les domaines de recherche Ingénierie (total 113) Technologies de l environnement et écologie 7 Génie chimique 4 Machines et appareillage 32 Électrotechnique 17 Génie civil 12 Technologies de production 25 Technologies des materiaux 16

25 V CTI Ingénierie Le plasma qui ennoblit les textiles 26 + L industrie du textile suisse est soumise à une forte pression à l innovation. Pour pouvoir faire face à l énorme concurrence, il est impératif de développer sans cesse de nouveaux produits qui proposent des fonctions améliorées tout en ayant des coûts de fabrication abordables. Les textiles modernes possèdent diverses propriétés. Par exemple, les vêtements de sport doivent avoir un effet coupe-vent, transporter la sueur vers l extérieur et empêcher la prolifération de micro-organismes susceptibles de provoquer de mauvaises odeurs. Pour les vêtements de protection des pompiers, d autres critères sont mis en avant: ceux-ci doivent être ignifuges, résister à l usure tout en étant légers et agréables à porter. La fibre du textile n est pas la seule responsable de ces propriétés; son revêtement joue également un rôle important. C est ainsi que les textiles peuvent être rendus soit hydrophiles (ils absorbent l eau), soit hydrophobes (ils rejettent l eau), en fonction de leur utilisation finale. Peter Eschler, directeur du fabricant suisse de textiles Eschler, observe: «Les tissus synthétiques étant très utilisés aujourd hui, la gestion de la sueur, ou Sweat-Management, est devenue un thème central: les textiles doivent transporter la sueur hors du corps et vite sécher. Les textiles synthétiques ne se laissant que moyennement humidifier, ils doivent être revêtus en conséquence ou imperméabilisés». Un procédé remis au goût du jour Dans un projet CTI commun, six entreprises industrielles, Nano-Cluster Bodensee et l Empa de St-Gall ont mis au point un procédé à sec, fondé sur la technologie plasma basse pression déjà connue. Celui-ci permet de rendre les textiles hydrophiles comme hydrophobes. Peter Eschler explique l avantage d un tel procédé par rapport à d autres: «Les imperméabilisations actuelles reposent sur la chimie du carbone et du fluor, qui n est pas durable à tous les niveaux. Avec ce nouveau procédé, nous pouvons fabriquer des textiles hydrophobes sans carbone fluoré». Aujourd hui, pour ce type de revêtement, on utilise fréquemment des procédés chimiques humides. Ceux-ci modifient cependant les propriétés du textile, notamment son toucher. Par ailleurs, les fibres du tissu ainsi produites ne sont que peu résistantes au lavage et le procédé de revêtement consomme beaucoup d énergie et d eau. Il en va autrement avec le procédé à sec: «Les revêtements ne font que quelques nanomètres d épaisseur, ce qui facilite l humidification sans pour autant modifier les propriétés du textile», explique Dirk Hegemann de l Empa à St-Gall. Les couches sont très stables et solidement fixées au textile. Les vêtements composés de tels tissus sont agréables à porter et peuvent être lavés fréquemment sans perdre cette qualité. «Grâce à la nouvelle plate-forme de procédés, l utilisation de la technologie plasma est désormais également rentable dans l industrie du textile», ajoute Dirk Hegemann.

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