mardi 20 janvier 2015 à la salle du Radar - 24, boulevard Henri-Dunant

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1 Compte-rendu de l Atelier du quartier Bottière - Pin Sec n 3 mardi 20 janvier 2015 à la salle du Radar - 24, boulevard Henri-Dunant L atelier du quartier, c est un groupe d habitants et d usagers du quartier qui se retrouvent régulièrement pour s informer, échanger des idées et proposer des initiatives pour le quartier au quotidien et dans le cadre du projet urbain. étaient présents à l atelier : environ 40 participants dont 25 habitants de la Bottière, du Pin Sec et de quartiers limitrophes, l équipe de quartier, les services de Nantes Métropole et Nantes Métropole Aménagement (dont la direction des solidarités de la Ville de Nantes), Catherine Touchefeu, adjointe de quartier Doulon-Bottière, les associations CSF, REANE, CLCV, Les Am arts etc., Nantes Habitat, une représentante du préfet, des membres de l équipe de maîtrise d oeuvre du projet urbain : James et Pierre-Yves du collectif Dérive, Claire et Myriam de l agence d architecture-urbanisme Claire Schorter, Loïc de l agence de paysage Atelier Jacqueline Osty, Aurore de Ville Ouverte. Le compte-rendu est établi par l agence Ville Ouverte, en charge de la concertation sur le projet social et urbain. Participants à l atelier, vous pouvez apporter vos modifications sur ce document en contactant l équipe de quartier : à la mairie annexe, place de la Bottière, ou par courriel à secretariat-q10@mairie-nantes.fr Une partie des participants au troisième Atelier du Quartier Déroulement de l atelier 1. Retour sur l Atelier 2 et l actualité du projet 2. Présentation des membres de l Atelier du Quartier et formation des commissions 3. Le projet urbain : comment améliorer l image du quartier et la vie quotidienne? Informations et inscription auprès de l équipe de quartier Doulon-Bottière : mairie annexe, place de la Bottière secretariat-q10@mairie-nantes.fr 1

2 1. retour sur l atelier 2 et l actualité du projet Catherine Touchefeu, élue de quartier, introduit l atelier. en annonçant que le quartier Bottière Pin Sec a été retenu par l ANRU (Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine) pour bénéficier du nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU). Ce programme permet au quartier de bénéficier de financements plus importants, parce que les difficultés sociales et urbaines y sont les plus grandes. Il prévoit de mener le projet grâce a un contrat de ville signé entre l Etat et la Ville de Nantes. Ce contrat de ville précise que le projet doit avoir une approche globale : au-delà du cadre de vie, on doit pouvoir réfléchir à l emploi et la cohésion sociale. le fonctionnement de l atelier du quartier Catherine Touchefeu rappelle ce qu est l Atelier du Quartier : un groupe d habitants et d usagers du quartier qui se retrouvent régulièrement pour s informer, échanger des idées et proposer des initiatives pour le quartier au quotidien et dans le cadre du projet urbain. Ses objectifs et son mode de fonctionnement ont été imaginés avec des habitants lors des séances précédentes en L Atelier du Quartier se réunira en plénière comme ce soir, en présence des élus, 3 à 4 fois par an. Ses membres peuvent aussi se réunir de manière autonome dans des «commissions» pour parler de certains sujets en particulier. Chaque atelier du quartier se déroulera en trois temps : 1. Retour sur l atelier précédent et le travail mené dans les commissions 2. Calendrier, présentation de l actualité de la concertation 3. Travail en commun le travail autour du projet urbain L organisation de l atelier du quartier est précisée dans le Guide des participants transmis en séance. Durant les prochains mois, le projet urbain sera discuté sous plusieurs formes : - en Atelier du Quartier et dans les commissions pour parler des premières réflexions de l équipe de conception et des réflexions globales sur le quartier ; - à l extérieur dans des chantiers participatifs organisés par Dérive pour imaginer de nouveaux aménagements et usages en bas de chez soi avec les habitants qui le souhaitent. Retrouvez le Guide des participants à la mairie annexe, place de la Bottière, ou demandez-le par courriel à l équipe de quartier Doulon-Bottière : secretariat-q10@mairie-nantes.fr Extrait du Guide des participants de l Atelier du Quartier 2. présentation des membres de l atelier et formation des commissions les membres de l atelier Plusieurs personnes se sont inscrites pour être membres de l Atelier du Quartier à l occasion des rencontres précédentes. Catherine Touchefeu annonce d où viennent ces personnes : - 9 hommes et 19 femmes - 16 habitants de Bottière-Pin Sec (la Bottière en majorité) - 1 commerçant - 2 responsables associatifs - 9 habitants de quartiers limitrophes - 1/3 ont participé à l ensemble des rencontres, les autres se sont inscrits durant le premier puis le deuxième atelier du quartier. 2

3 les commissions Ce sont de petits groupes de travail composés de membres de l Atelier du Quartier. Ils se réunissent pour parler de sujets particuliers de manière autonome en dehors des réunions de l Atelier du Quartier. Chaque groupe de travail définit son organisation. Seules exigences : désigner deux référents et transmettre un compte-rendu de chaque rencontre à l équipe de quartier. Durant l Atelier 2 du 14 novembre 2014 puis dans son compte-rendu, de premières commissions avaient été évoquées. Aurore, de Ville Ouverte, les rappelle et engage la discussion autour de ces propositions. - transversalité des commissions. Ses membres veilleraient à ce que les informations circulent bien entre les différents groupes. En sachant ce qui est discuté dans chaque commission, elle pourrait voir si un même sujet est traité en parallèle dans deux commissions différentes. Elle pourrait donc proposer un rapprochement des deux commissions sur ce sujet. Sur proposition d une participante, cette commission pourrait aussi s assurer de la diffusion des informations et des compte-rendus auprès des habitants. - déplacements. Il y serait question de la place de la voiture, des liens piétons et cyclables à créer entre les quartiers, de la place du vélo, des moyens de garantir l accessibilité pour tous,... Une mise en commun avec le groupe de gestion urbaine de proximité existant peut être envisagée. - propreté. Dans cette commission, on parlerait des problèmes constatés dans les espaces publics du quartier : encombrants, rats, déchets dans les jardins en rez-de-chaussée,... en lien avec le groupe de gestion urbaine de proximité. - réseau d échange de savoirs. Les habitants du quartier ont de multiples talents et savoirs. Par exemple, pourquoi ne pas proposer du soutien scolaire en échange d un cours d informatique? Des annonces pourraient être publiées par les habitants sur un panneau installé dans le quartier. - amélioration de l image du quartier. Cette commission générale aborderait plusieurs thématiques : les solidarités dans le quartier. l accès à l emploi, les moyens de créer de la convivialité, des commerces plus attractifs, l animation des rez-de-chaussée,... En réalité, il s agit davantage d un objectif général auquel contribueront chacune des commissions. - animation. En s appuyant sur le réseau associatif existant, cette commission mettrait en place des fêtes, événements et animations pour permettre aux habitants de se rencontrer et valoriser l image du quartier. On y ferait aussi le lien avec le quartier du Pin Sec. Un OVS («onvasortir»), site internet de mise en relation d habitants d une même ville ou d un même quartier, pourrait être mis en place. - espaces verts. Quels arbres mettre en valeur? Comment créer des espaces publics plus adaptés? Comment créer un lien entre les logements et l extérieur avec le végétal? Où peut-on installer des jardins partagés, et avec qui? Toutes ces questions, et bien d autres, pourraient être traitées dans cette commission, en lien direct avec Loïc, paysagiste de l atelier Jacqueline Osty. Les participants suggèrent d autres thèmes : - la sécurité - les jeunes Peu de personnes se sont inscrites dans les commissions durant l atelier. Pour débuter, Ville Ouverte propose de regrouper la plupart des commissions en deux grands thèmes : le cadre de vie (en bleu) et la vie sociale (en rose). Les autres commissions (en noir) sont communes aux deux thèmes. Fin mars, l équipe de conception du projet urbain sera présente lors d un atelier de travail autour du cadre de vie et du projet urbain en particulier. l actualité des discussions autour de l avenir du quartier le groupe GUP (gestion urbaine de proximité) se réunit bientôt pour un nouveau diagnostic en marchant. Il portera principalement sur l îlot Valenciennes, au Pin Sec ; les locataires des 2, 4, 6 rue Lippmann et 52, 54 et 56 rue de la Bottière seront invités par Nantes Habitat à des ateliers de concertation sur les espaces verts et les jeux. Le vote des locataires aura lieu au printemps ; les Am arts etc. lancent la deuxième édition des Façades exquises pour créer avec les habitants une promenade sonore, poétique et décalée qui sera présentée le jour du Swing des Jardins. Elle prendra la forme d ateliers de cartographie subjective et de street art, captations sonores d habitants du quartier, signalétiques pour marquer le parcours final. Plus d informations au ; les vœux de Johanna Rolland, maire de Nantes, auront lieu le 31 janvier ; un temps d échange sur les aspects sociaux du contrat de ville est prévu début mars ; une réunion autour du dialogue citoyen à l échelle du grand quartier Doulon-Bottière se tiendra en avril ; le collectif Dérive organisera des chantiers participatifs à partir du printemps 2015 ; un atelier projet urbain sera organisé fin mars, en prolongement du travail engagé ce jour. 3

4 3. le projet urbain : comment améliorer l image du quartier et la vie quotidienne des habitants? Durant les précédents ateliers, les échanges ont porté sur ce que l on attendait du projet urbain pour changer le quartier. Les valeurs du projet ont été partagées : la rencontre, la solidarité, l attractivité, le changement d image, l amélioration de la qualité de vie. A l aide de post-it, les participants avaient identifié : ce qui est apprécié et que l on souhaite conserver (post-it verts) ce qui pose problème dans l espace public (post-it rouges) les idées et grands changements proposés (post it jaunes) Cela a inspiré de premières réfléxions à l équipe de conception du projet. Claire, architecte-urbaniste, et Loïc, paysagiste, présentent ces premières intentions. Pour cela, ils s appuient sur les post-it affichés au mur et rassemblés par thèmes. Puis, les participants se regroupent par table-rondes pour réagir à ces propositions. A la fin, un participant de chaque table restitue les échanges qui s y sont tenus. Les lieux de vie 1. Constats partagés dans l Atelier du Quartier 2 Le quartier compte de nombreux équipements (maison de quartier, médiathèque, ludothèque,...) appréciés par la plupart des habitants, mais ils manquent de visibilité. Le manque de commerces est regretté : «tous les commerces sont à Bottière-Chénaie». Les participants à l atelier 2 proposaient de créer des lieux de vie le week-end, de multiplier les commerces (café/tabac, distributeur d argent) et de rendre les commerces et équipements plus visibles et attractifs. 2. Intentions de l équipe de conception Les premières réflexions autour du renouvellement du quartier, menées par d autres équipes, ont conduit à la décision de regrouper les commerces de la Bottière autour du pôle commercial du Centrakor. Cela permettra de donner plus de visibilité à ces commerces sur la rue de la Bottière. Sur la place de la Bottière, un «pôle d équipements publics» sera créé. Il regroupera la mairie annexe et d autres équipements publics. Aucun commissariat n est prévu. Pour créer des lieux de vie et de rencontre dans le quartier, Claire propose de varier les activités à proximité des logements, par l accueil de locaux pour des associations ou pour bricoler. Enfin, l équipe propose de mener un travail sur les liens entre les espaces publics, accessibles à tous, et résidentiels, à usage des habitants d un même immeuble ou ensemble d immeubles. Tout cela permettra de mieux identifier les différents lieux, de donner des repères dans ce quartier où l on se perd facilement aujourd hui. 3. Les réactions exprimées en table-ronde La plupart des participants reconnaissent le besoin de donner de l intérêt aux lieux pour que les gens puissent s y déplacer : «Il faut des choses en coeur d îlot au Pin Sec. C est triste, on n y vient que pour le Radar. Le square n est pas utilisé. Il faut un intérêt pour se rendre quelque part. Les gens du Pin Sec venaient à la Bottière pour les commerces. Sinon, on n y va pas». Certains se demandent toutefois si de nouveaux commerçants voudront venir s installer : «il faut quelque chose de moteur. Un kiosque à journeaux à la sortie du tram, ça incite à s arrêter. Il faudra peut-être mettre des choses aux deux arrêts. A Souillarderie, il y a des choses pas loin, alors qu il n y a rien au Pin Sec». Les participants partagent l idée d animer plus particulièrement certains endroits du quartier, comme le pôle commercial et les arrêts de tramway. La station Souillarderie est un lieu de vie à développer, car c est un point central où plusieurs modes de transports se croisent qui attire les lycéens et les habitants de plusieurs quartiers. Elle dessert plusieurs chemins à partir du quartier de la Bottière. 4 Les changements de desserte des bus 11 et 21 ont engendré de gros problèmes de mobilité, en particulier pour se rendre à Lidl. Certains participants se demandent ce qui pourrait être imaginé près du pôle commercial en attendant sa réhabilitation. Plusieurs idées sont évoquées : camion de dépannage, café associatif, AMAP, marché,... Le centre commercial du coeur de quartier est identifié comme la rotule du futur projet urbain. Les espaces verts en coeur d îlot sont très vastes mais des lieux de vie de faible qualité. Il manque quelque chose pour réussir à se les approprier. Ils semblent en dehors des espaces publics. Comment inciter tout le monde à les fréquenter?

5 Les promenades et espaces verts 1. Constats partagés dans l Atelier du Quartier 2 Le quartier est apprécié pour ses nombreux espaces verts et la qualité de ses arbres. Les équipements sportifs et parcs à proximité sont utilisés. Toutefois, la Bottière souffre d un manque d entretien qui nuit à son image et le quartier du Pin Sec est perçu comme étant délaissé. Les habitants qui se sont exprimés durant la concertation souhaiteraient une mise en valeur des espaces verts et la création de jardins familiaux. Ils aimeraient également bénéficier de lieux de promenade et de rencontre, de lieux repères dans le quartier, et surtout d espaces verts bien entretenus. Les jeux sont avant tout utilisés par les personnes qui vivent à proximité. Les habitants se déplacent peu pour aller dans d autres endroits du quartier. 2. Intentions de l équipe de conception L équipe propose de mettre en valeur les espaces verts importants du quartier en formant une grande promenade arborée. Celle-ci relierait les espaces verts des quartiers limitrophes, comme le mail Haroun Tazief ou le parc du Croissant. Dans ce parcours reliant ces lieux emblématiques, l équipe imagine quelques jeux qui sortent de l ordinaire. Ils pourraient attirer des habitants de tout le quartier, et même d autres quartiers. 3. Les réactions exprimées en table-ronde La proposition de promenade autour des espaces verts est jugée intéressante : «Quand c est agréable, qu il y a des arbres pour aller d un lieu à un autre, c est mieux». Actuellement, les habitants se promènent plutôt en dehors du quartier. Un parcours plus agréable est demandé. Pour certains, les lieux emblématiques du quartier sont les arbres. Ils suggèrent donc de les mettre en valeur, de faire en sorte de pouvoir les voir depuis le tramway. La route du Croissant est vécue comme une coupure entre le quartier de la Bottière et le parc du Croissant. Il faudrait donc en faciliter l accès. Certains participants comparent le Parc du Croissant où «tout le monde se parle, il y a des échanges», et la Grande Garenne où «on n a pas envie de le traverser, de s y arrêter, on ne se sent pas dans un espace public». Cela les pousse à réfléchir sur les moyens de rendre l espace public de la Grande Garenne plus accessible, comme au jardin de la Pergola à Grande Noue Nord. Un travail est à mener sur les lieux qui méritent d être publics et ceux qui sont plus appropriés par les habitants et peuvent être plus privatifs. Plusieurs participants évoquent la question de la mixité des âges dans ces espaces publics. Ils offrent peu d assises pour les personnes âgées. Certains proposent la mise en place de lieux plus divers pour pratiquer du sport, en particulier pour les jeunes : «qu ils soient dans un lieu qui leur appartienne et qu il y ait moins de nuisances partout». Les rues principales 1. Constats partagés dans l Atelier du Quartier 2 Des bandes cyclables permettent de relier la route de Sainte Luce et la route de Paris. En revanche, il faudrait en créer à l intérieur du quartier. Des box pour les vélos pourraient être mis en place. L accès à l école de la Bottière pose problème actuellement : il n est pas sécurisé et le stationnement est difficile. Plus largement, les habitants pointent du doigt le manque de propreté du quartier et les nuisances engendrées par les points de dépôt des ordures. Ils souhaitent davantage de corbeilles et de bancs dans les espaces publics, en particulier rue de la Bottière. La liaison entre la Bottière et Bottière Chénaie est à améliorer. Ils proposent aussi des ralentisseurs et la création de places de stationnement pour les usagers du tramway. 2. Intentions de l équipe de conception L équipe propose de créer de nouvelles liaisons cyclables pour compléter le réseau existant à l échelle de la ville mais aussi à l intérieur du quartier. Les rues seront adaptées aux différents usages (vitesse, cycle, stationnement,...) : certaines seront limitées à 50 km/h, d autres à 20 ou 30 km/h. Les liens avec les quartiers limitrophes seront particulièrement pris en compte. Les stationnement seront repensés afin de mieux identifier les places des ensembles d immeubles des places publiques. 3. Les réactions exprimées en table-ronde Les problèmes de stationnement relèvent en grande partie d incivilités, de voitures mal garées qui occupent deux places. Dans la nouvelle organisation, il faudra modifier le mobilier de protection des arbres qui actuellement pose problème pour se garer. Si une station Bicloo était créée, elle pourrait être implantée près de l arrêt de tramway Souillarderie. 5

6 Les rues à l intérieur du quartier 1. Constats partagés dans l Atelier du Quartier 2 Plusieurs problèmes liés à la circulation des voitures ont été mis en avant : rodéo, vitesse excessive rue Lippmann, problèmes de sécurité des piétons rue de la Bottière,... Plusieurs ensembles de bâtiments sont considérés comme trop privatifs et l accessibilité aux personnes à mobilité réduite n est pas optimale dans l ensemble du quartier. 2. Intentions de l équipe de conception Claire propose de rendre les rues à l intérieur du quartier plus apaisées et d améliorer la cohabitation entre piétons et voitures. Pour cela, l équipe souhaite travailler sur la qualité de l espace public et insister sur une rue en particulier. Cette rue relierait les endroits importants du quartier entre le tramway Souillarderie et le Radar. La vitesse y serait réduite et de nouvelles activités pourraient s y implanter afin de l animer. Ce serait une rue plus «urbaine», c est-à-dire un point de repère pour les habitants et un lieu d animation du quartier. Les espaces aux abords des ensembles de bâtiments pourraient être retravaillés pour que l on identifie mieux les espaces publics et ceux à destination des habitants des ensembles habités. 3. Les réactions exprimées en table-ronde A l heure actuelle, il existe un problème de hiérarchie entre les différentes rues, dont certaines sont en cul de sac. «Tout se ressemble, on s y perd. Même certains habitants ont du mal à se repérer». Par exemple, il est difficile d aller de Grande Noue Nord à la maison de quartier : «on ne sait pas où passer». Il existe peu de lieux de rencontre. L idée de donner plus de visibilité par une rue mieux identifiée est donc bien accueillie. Certains énoncent le besoin de connaître le nom des rues pour se repérer. Les nouveaux locaux créés pourraient accueillir des locaux pour les vélos ou des associations : ces dernières seraient alors bien placées car directement visibles depuis la rue. Autres remarques des participants Il est proposé de travailler sur la requalification du boulevard Henri-Dunant, qui relie Bottière-Chénaie à Jules Vernes puis Paridis. «Aujourd hui, la circulation y est bien trop rapide.» Plusieurs propositions sont formulées sur l organisation de l Atelier et les compte-rendus : - ajouter en annexe du compte-rendu un espace pour formuler des remarques - faire la photo au début de l Atelier - revenir sur le compte-rendu précédent en début de séance - pouvoir diffuser les compte-rendus dans les cages d escalier des immeubles - installer de grandes affiches dans le quartier avec des photos et des retours sur les Ateliers du Quartier. Pierre-Yves précise qu une première carte indiquant les grandes lignes présentées ce soir sera affichée sur le kiosque. Le kiosque est à présent situé devant la salle du Radar, 24 boulevard Henri-Dunant. Vous aussi, participez à l atelier du quartier : le 5 mars à 18h au restaurant club du Croissant pour la commission vie sociale ; en participant aux groupes de travail qui se mettront en place progressivement ; en faisant part de vos idées, remarques, envies,... à l équipe de quartier ; en en parlant avec vos voisins. Informations et inscription auprès de l équipe de quartier Doulon-Bottière : mairie annexe, place de la Bottière secretariat-q10@mairie-nantes.fr 6

7 carte de restitution des échanges : les premiers principes de projet 7

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